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 229° 
Allison Wonder
Get out
Go away,
I've been working hard
For too many days.

Can't think
Won't sleep,
Not with you there
Herding all my sheep.

Get out
Go away,
My head's so full
And heavy with clay.

Can't think
Won't sleep,
Afraid of monsters
That are sure to creep.

Get out
Go away,
I never said
That you could stay.

Can't think
Won't sleep,
Could end it all
With just... one... leap...
(c) Alliso Wonder
 137° 
David Lessard
I used to read your poems
but lately you don't write
you're silent and aloof
you know that isn't right.
You can't close a door once opened
you can't abolish all your dreams
you're a poet of the heart
mustn't fall apart at the seams.
Say what you can in words
they speak the message true
spoken from the heart
the poems will see you through.
A hermit's not your style
a recluse, you are not
never give up writing
of things that you've been taught.
I used to read your poems
I'd read them once again
if you would send them out
(this one's from a poet friend)
 118° 
Amanda Kay Burke
Shaking hand holds pen
"It is just cold" one more lie
Afraid to face truth
The only person I lie to usually is myself
 71° 
Jeremy Betts
How does it always find me?
Easy
The darkness is in me
End of story?

©2024
 71° 
Ariana Bagley
I love him
I tell myself
I know that
We will be together forever
I don’t believe that
We could be separated
My thoughts tell me that
He’s the love of my life
Sometimes my heart lies and says
I could live an eternity
Without him
Like my friends say
“We’re perfect for each other”
And you can’t tell me
He’s not the one.

Now read from bottom to top.
 42° 
Alex Teng
We fell in love by chance,
We stay in love by choice.
 38° 
𝙰𝚗𝚗𝚎
i'm bored, let's play
 32° 
Goddess Rue
Heaven rained on me,
I breathed in the petrichor,
Bathed in the downpour.
I have sinned,
So destroy me,
With your rain.
 30° 
Bard
X
He was glowing in my eyes
A blazing star that could never die
So bright that he made me cry
#ex
 26° 
Marie-Lyne
:)
I think
the world
needs
more
of us
than we
can offer
 26° 
Himanshi
Forget the crimson lips and heart,
forget they made you pale
Just write about your aching being,
Forget the fairytale.

Paint not a picture of your dreams,
Envisaging sweet laughters
Face life and look beyond,
Beyond the happily ever afters.
I should’ve
waited
for someone
like
her to
come
into my
life.
Sadness has never been so beautiful
Yet so dangerous
 21° 
atticus wilson
“Why are you alive”
“You don’t deserve this”
“They would be better off without you”
“Leave and don’t come back”
“Push everyone away”
 20° 
Alexis
I keep running from reality

The dark keeps grabbing me.

Mixed up priorities

And the wrong things keep mattering
Rest In Peace JP
 19° 
Saint kaya
The sky is
A graveyard of stars

And I remark
Something so tragically beautiful

Just like fireworks of art
From here to the nearest star

And I wish
I could lay awake
In the night

With you
And our lingering hearts

And tell you all about a tragedy
Called life
 16° 
ketjil
You can’t compare yourself
With the unbroken girls
Surrounding you
You already shattered
Creating
A new form
Of beautiful

-jt
a somewhat older poem
 16° 
Nat Lipstadt
Why Men Cry in the Bathroom

For so many reasons.
I will tell you the why.
I think you know,
Or perhaps, you think you know.

Men are always O.K.,
Even when not.

We expect the worse,
Accept the worse,
Nonetheless,
We are forever unprepared.

Wearily, we cry,
In the bathroom, in private,
Lest sighs slip by,
We be unmasked,
Early warring, strife signs warning.

Copious, tho we weep
Before the mirror confessor,
It is relief untethered,
Unbinding of the feet,
An uncounting
Of beaded rosaries,
Of freshly fallen hail stones,
Of night times terrors
By dawn's early edition's light,
and welcomed.

But look for the mute tear,
The eye-cornered drop,
*** tat, that never drops,
But never ceases formation and
Reforming, over and over again,
In a state of perpetuity of reconstitution,

The tippy tear of an iceberg revealing,
And I see you peeping, wondering,
What is beneath


Look for:
the torn worm-eaten edges of spirit,
thrift shop bought, extra worn,
grieving lines neath the eyes,
where the salt has evaporated,
discolored the skin.
worry lines,
under and above,
browed mapped, furrowed boundaries.
the laugh line saga,
where better days are stored,
recalled, as well as recanted,
publicly, privately.

Why just men?

I don't know,
Perhaps,
it is all I know.


Jan 6, 2013
your effusive and lengthy comments are each a poem in their own right.  

Tinkered with June 22, 2013
With a push from Bala,
A serial peeper, thank God!
 16° 
Alexis
𝘐 𝘬𝘯𝘦𝘸 𝘸𝘩𝘦𝘯 𝘐 𝘤𝘢𝘮𝘦 𝘣𝘢𝘤𝘬 𝘐 𝘸𝘰𝘶𝘭𝘥 𝘯𝘰𝘵 𝘭𝘦𝘢𝘷𝘦 𝘢𝘨𝘢𝘪𝘯,
𝘛𝘩𝘪𝘴 𝘵𝘰𝘸𝘯 𝘪𝘴 𝘮𝘺 𝘴𝘵𝘰𝘳𝘺, 𝘵𝘩𝘦 𝘣𝘦𝘨𝘪𝘯𝘯𝘪𝘯𝘨 𝘢𝘯𝘥 𝘦𝘯𝘥.

𝘐𝘵 𝘪𝘴 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘶𝘯 𝘢𝘯𝘥 𝘐 𝘢𝘮 𝘴𝘵𝘶𝘤𝘬 𝘪𝘯 𝘪𝘵𝘴 𝘰𝘳𝘣𝘪𝘵,
𝘸𝘢𝘵𝘤𝘩𝘪𝘯𝘨 𝘰𝘷𝘦𝘳 𝘵𝘩𝘦 𝘷𝘢𝘭𝘭𝘦𝘺 𝘢𝘯𝘥 𝘪𝘵𝘴 𝘤𝘭𝘦𝘢𝘳 𝘴𝘩𝘰𝘳𝘦𝘭𝘪𝘯𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘦𝘴𝘵𝘴.

  𝘛𝘩𝘦 𝘳𝘰𝘰𝘵𝘴 𝘸𝘦𝘳𝘦 𝘫𝘶𝘴𝘵 𝘵𝘰𝘰 𝘥𝘦𝘦𝘱, 𝘪𝘯 𝘳𝘦𝘵𝘳𝘰𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦.
𝘐 𝘬𝘯𝘦𝘸 𝘐’𝘥 𝘢𝘭𝘸𝘢𝘺𝘴 𝘤𝘰𝘮𝘦 𝘣𝘢𝘤𝘬
𝘐 𝘸𝘢𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘦𝘷𝘦𝘳 𝘪𝘯𝘧𝘦𝘤𝘵𝘦𝘥.
 16° 
Me
No more lies
or games
no shame taken
on

I am
what I am
and will
with no fibre of me
adjust
just to make you feel
better.
 15° 
Nina
We hug
We kiss
We cuddle
In bed

We were just friends
We made out
To him
We were having ***
To me
We were making love
I was his friends with benefits
But he was my lover
 14° 
Victor Hugo
I.

C'était une humble église au cintre surbaissé,
L'église où nous entrâmes,
Où depuis trois cents ans avaient déjà passé
Et pleuré bien des âmes.

Elle était triste et calme à la chute du jour,
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour,
Avait éteint ses flammes.

Les antiennes du soir, dont autrefois saint Paul
Réglait les chants fidèles,
Sur les stalles du chœur d'où s'élance leur vol
Avaient ployé leurs ailes.

L'ardent musicien qui sur tous à pleins bords
Verse la sympathie,
L'homme-esprit n'était plus dans l'orgue, vaste corps
Dont l'âme était partie.

La main n'était plus là, qui, vivante et jetant
Le bruit par tous les pores,
Tout à l'heure pressait le clavier palpitant,
Plein de notes sonores,

Et les faisait jaillir sous son doigt souverain
Qui se crispe et s'allonge,
Et ruisseler le long des grands tubes d'airain
Comme l'eau d'une éponge.

L'orgue majestueux se taisait gravement
Dans la nef solitaire ;
L'orgue, le seul concert, le seul gémissement
Qui mêle aux cieux la terre !

La seule voix qui puisse, avec le flot dormant
Et les forêts bénies,
Murmurer ici-bas quelque commencement
Des choses infinies !

L'église s'endormait à l'heure où tu t'endors,
Ô sereine nature !
À peine, quelque lampe au fond des corridors
Étoilait l'ombre obscure.

À peine on entendait flotter quelque soupir,
Quelque basse parole,
Comme en une forêt qui vient de s'assoupir
Un dernier oiseau vole ;

Hélas ! et l'on sentait, de moment en moment,
Sous cette voûte sombre,
Quelque chose de grand, de saint et de charmant
S'évanouir dans l'ombre !

Elle était triste et calme à la chute du jour
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un cœur sans amour,
Avait éteint ses flammes.

Votre front se pencha, morne et tremblant alors,
Comme une nef qui sombre,
Tandis qu'on entendait dans la ville au dehors
Passer des voix sans nombre.

II.

Et ces voix qui passaient disaient joyeusement
« Bonheur ! gaîté ! délices !
À nous les coupes d'or pleines d'un vin charmant !
À d'autres les calices !

Jouissons ! l'heure est courte et tout fuit promptement
L'urne est vite remplie !
Le nœud de l'âme au corps, hélas ! à tout moment
Dans l'ombre se délie !

Tirons de chaque objet ce qu'il a de meilleur,
La chaleur de la flamme,
Le vin du raisin mûr, le parfum de la fleur,
Et l'amour de la femme !

Épuisons tout ! Usons du printemps enchanté
Jusqu'au dernier zéphire,
Du jour jusqu'au dernier rayon, de la beauté
Jusqu'au dernier sourire !

Allons jusqu'à la fin de tout, en bien vivant,
D'ivresses en ivresses,
Une chose qui meurt, mes amis, a souvent
De charmantes caresses !

Dans le vin que je bois, ce que j'aime le mieux
C'est la dernière goutte.
L'enivrante saveur du breuvage joyeux
Souvent s'y cache toute !

Sur chaque volupté pourquoi nous hâter tous,
Sans plonger dans son onde,
Pour voir si quelque perle ignorée avant nous
N'est pas sous l'eau profonde ?

Que sert de n'effleurer qu'à peine ce qu'on tient,
Quand on a les mains pleines,
Et de vivre essoufflé comme un enfant qui vient
De courir dans les plaines ?

Jouissons à loisir ! Du loisir tout renaît !
Le bonheur nous convie !
Faisons, comme un tison qu'on heurte au dur chenet,
Étinceler la vie !

N'imitons pas ce fou que l'ennui tient aux fers,
Qui pleure et qui s'admire.
Toujours les plus beaux fruits d'ici-bas sont offerts
Aux belles dents du rire !

Les plus tristes d'ailleurs, comme nous qui rions,
Souillent parfois leur âme.
Pour fondre ces grands cœurs il suffit des rayons
De l'or ou de la femme.

Ils tombent comme nous, malgré leur fol orgueil
Et leur vaine amertume ;
Les flots les plus hautains, dès que vient un écueil,
S'écroulent en écume !

Vivons donc ! et buvons, du soir jusqu'au matin,
Pour l'oubli de nous-même,
Et déployons gaîment la nappe du festin,
Linceul du chagrin blême !

L'ombre attachée aux pas du beau plaisir vermeil,
C'est la tristesse sombre.
Marchons les yeux toujours tournés vers le soleil ;
Nous ne verrons pas l'ombre !

Qu'importe le malheur, le deuil, le désespoir,
Que projettent nos joies,
Et que derrière nous quelque chose de noir
Se traîne sur nos voies !

Nous ne le savons pas. - Arrière les douleurs,
Et les regrets moroses !
Faut-il donc, en fanant des couronnes de fleurs,
Avoir pitié des roses ?

Les vrais biens dans ce monde, - et l'autre est importun !
C'est tout ce qui nous fête,
Tout ce qui met un chant, un rayon, un parfum,
Autour de notre tête !

Ce n'est jamais demain, c'est toujours aujourd'hui !
C'est la joie et le rire !
C'est un sein éclatant peut-être plein d'ennui,
Qu'on baise et qui soupire !

C'est l'orgie opulente, enviée au-dehors,
Contente, épanouie,
Qui rit, et qui chancelle, et qui boit à pleins bords,
De flambeaux éblouie ! »

III.

Et tandis que ces voix, que tout semblait grossir,
Voix d'une ville entière,
Disaient : Santé, bonheur, joie, orgueil et plaisir !
Votre œil disait : Prière !

IV.

Elles parlaient tout haut et vous parliez tout bas
- « Dieu qui m'avez fait naître,
Vous m'avez réservée ici pour des combats
Dont je tremble, ô mon maître !

Ayez pitié ! - L'esquif où chancellent mes pas
Est sans voile et sans rames.
Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
Des anges pour les femmes ?

Je sais que tous nos jours ne sont rien, Dieu tonnant,
Devant vos jours sans nombre.
Vous seul êtes réel, palpable et rayonnant ;
Tout le reste est de l'ombre.

Je le sais. Mais cette ombre où nos cœurs sont flottants,
J'y demande ma route.
Quelqu'un répondra-t-il ? Je prie, et puis j'attends !
J'appelle, et puis j'écoute !

Nul ne vient. Seulement par instants, sous mes pas,
Je sens d'affreuses trames.
Comme pour les enfants, pourquoi n'avez-vous pas
Des anges pour les femmes ?

Seigneur ! autour de moi, ni le foyer joyeux,
Ni la famille douce,
Ni l'orgueilleux palais qui touche presque aux cieux,
Ni le nid dans la mousse,

Ni le fanal pieux qui montre le chemin,
Ni pitié, ni tendresse,
Hélas ! ni l'amitié qui nous serre la main,
Ni l'amour qui la presse,

Seigneur, autour de moi rien n'est resté debout !
Je pleure et je végète,
Oubliée au milieu des ruines de tout,
Comme ce qu'on rejette !

Pourtant je n'ai rien fait à ce monde d'airain,
Vous le savez vous-même.
Toutes mes actions passent le front serein
Devant votre œil suprême.

Jusqu'à ce que le pauvre en ait pris la moitié,
Tout ce que j'ai me pèse.
Personne ne me plaint. Moi, de tous j'ai pitié.
Moi, je souffre et j'apaise !

Jamais de votre haine ou de votre faveur
Je n'ai dit : Que m'importe !
J'ai toujours au passant que je voyais rêveur
Enseigné votre porte.

Vous le savez. - Pourtant mes pleurs que vous voyez,
Seigneur, qui les essuie ?
Tout se rompt sous ma main, tout tremble sous mes pieds,
Tout coule où je m'appuie.

Ma vie est sans bonheur, mon berceau fut sans jeux.
Cette loi, c'est la vôtre !
Tous les rayons de jour de mon ciel orageux
S'en vont l'un après l'autre.

Je n'ai plus même, hélas ! le flux et le reflux
Des clartés et des ombres.
Mon esprit chaque jour descend de plus en plus
Parmi les rêves sombres.

On dit que sur les cœurs, pleins de trouble et d'effroi,
Votre grâce s'épanche.
Soutenez-moi, Seigneur ! Seigneur, soutenez-moi,
Car je sens que tout penche ! »

V.

Et moi, je contemplais celle qui priait Dieu
Dans l'enceinte sacrée,
La trouvant grave et douce et digne du saint lieu,
Cette belle éplorée.

Et je lui dis, tâchant de ne pas la troubler,
La pauvre enfant qui pleure,
Si par hasard dans l'ombre elle entendait parler
Quelque autre voix meilleure,

Car au déclin des ans comme au matin des jours,
Joie, extase ou martyre,
Un autel que rencontre une femme a toujours
Quelque chose à lui dire !

VI.

« Ô madame ! pourquoi ce chagrin qui vous suit,
Pourquoi pleurer encore,
Vous, femme au cœur charmant, sombre comme la nuit,
Douce comme l'aurore ?

Qu'importe que la vie, inégale ici-bas
Pour l'homme et pour la femme,
Se dérobe et soit prête à rompre sous vos pas ?
N'avez-vous pas votre âme ?

Votre âme qui bientôt fuira peut-être ailleurs
Vers les régions pures,
Et vous emportera plus **** que nos douleurs,
Plus **** que nos murmures !

Soyez comme l'oiseau, posé pour un instant
Sur des rameaux trop frêles,
Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant,
Sachant qu'il a des ailes ! »

Octobre 18...
Poetry has to rhyme
No it doesn’t
That lie is just a crime
It’s meant to fixate
To inflate
The curious mind
The literate kind
Words in a verse
The gold in the purse
Of a creative person

Poetry has to rhyme
No it doesn’t
Your wrong this time
Its meant to uplift
To drift
Into a person thoughts
A charm of sorts
Letters in a line
All beautiful and fine
To read everyday
.Loving you
Is a sinking ship
And as I bail water out
You pour bucket after bucket
Right back in
.

.It won't be long now till we're treading water.
 13° 
Onoma
Shiva's pillar

of fire upholds--

what cannot fly

upward, fall

downward to

exhaust it.

nor can it be

gone around.
 13° 
Reimers
It may look like I'm silent
But don't let it fool you
I'm holding back the will
To say that I love you
 11° 
emnabee
The poet lives two lives.
One on the outside,
And one in their mind.

When you look in their eyes
You could see an abyss.

If you looked long enough
You could sink into it.

But most people don’t see it.

Take the time to read the words, though,
And you would know for sure.

The poet lives in two different worlds.
A little escape from the madness.
Or maybe, into.
 11° 
f e e l i n g s
my heart aches for you in ways that it shouldn't.
you were my breath of fresh air and all of a sudden i couldn't breathe.
tell my why you made so many promises you knew you could not keep.
have you already forgotten me?
my love, i'm drowning in your silence,
please tell me it was real.
 10° 
glass
a flavor lost in water
frustration dissolving into apathy
does it even matter any more.
a comedy of pain
would you like to see the discrepancy in timestamps
or is it enough to say im ready
and would you understand
when i tell you with joy
i no longer love you
or would that contradict these citrus-scented apple slices
touched only by two hands
and the burning of acidic salt beneath my eyes
as if i ever stood a chance
113023
 10° 
misha
your name is
forbidden in
my mouth
or in my heart
because when
i think about
you;

i'll cry a little more,
hurt a little stronger
love a little softer
because you no longer
make me feel sober

i'm drunk on the
memory of you
if only i could chase you with pizza but shots don't work like that
 9° 
Nat Lipstadt
I believe in poetry tho most do no not.

that it is a special social way of
communicating that kidnaps the heart,
seduces the soul, best when whispered,
tho the cadence is the key, lesser is the
volume

we do not teach our children well enough,
the hows of it, for if we did, the whys would
surely follow; no one can be a bully, or give
in to overwhelming sadness entire, if a line
of the spoken can yet bring forth a tear to
the most hardened of hearts

the high heat of the first sip of the day
asks for encapsulation, rememberance,
insignificant as it may be, it dislodges
the stale of sleep, stimulates the muscle
fibers of the tongue. snaps open our now
wide eyed eyelids, and lets us appreciate
a poem of our existence by its poking us
from homeostasis to, by the slightest touch,
the slow running of the tongue upon the
lower lip. the eyes filled to the brimming
by your beloved deep dreaming … and so,
we break our day into sequences of fragments,
though sometimes fractured and divisible,
if not even divisive, yet each a stand alone
momentary affirmation that though our
natural state is still homeostasis, it is the
highs and lows of our minuta of minucia,
that mark our minute minutes of never
ending poetical composition…
4/24/24
 8° 
saige
Hey, text me when you get home safe.
Please dont drink and drive. And always let the people around you know that you love them. Who knows when they might be gone
 8° 
Max
She said "I'm falling in love."

I said "I'm falling apart."
What's the difference?
Here lies the dead wishes of men
once alive
the dense shrubs hide the pain
weeds thrive.

Here lies a grieving heart
once much joyous
the windows are broken and hurt
bricks break like glass.

Here lies the power of wealth
once pompous
now in ruined health
seems it wasn't all that precious.

Here lies the remains of heydays
once vibrant
with bones the jackal plays
reminds time is a tyrant.

Here lies moss on the wall
once finely painted
now dark and dull
the air is serpent scented.
Simultala, April 4, 2024 evening.
 8° 
Anonymous Freak
And everything
Had happened
The way they promised
It wouldn’t.
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