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Valsa George Oct 2017
I hear a wind whispering from the hills
It comes down tickling the woodland rills
From far is heard the frightened murmur of leaves
As it pounces on them like wayside thieves

It shakes the branches of flowering trees
And their weak petals drop like confetti in the breeze
Over hills and trees it loves to skip and stray
Always in motion, never inclined to stay

It moves unhampered over streams and field
With no resistance to its might, they simply yield
Like a child, it romps over the sloppy meadows
In its gentle touch, dances the gleeful flowers

It skillfully pleats the blue chiffon of the ocean
Sometimes curling waves in electric motion
Over the sea it runs puffing up the sails
And over the sky heaping clouds in bales

Sometimes it steals furtively like a lover
And disappears kissing our cheeks under cover
Often it comes capering with a lilt and a swing
We feel delighted when we hear its merry song

Like a nomad, the wind roams from place to place,
Hiding its mysterious presence from our glance
From an unknown hide out it comes like a spirit
But always making us feel its vigorous might!

At times it gains force and roars like a beast
Felling trees and wreaking havoc with its twist
In rampage, it sweeps the sea and the ground
Triggering sparks of fear and horror all around
So happy to see this enthusiastic response to my straight and simple lines. I have no words to thank you dear friends, especially to Kim who has given an extra shine to my poem......!
vircapio gale Mar 2013
it was a strange and fragile Kombination--
a desperate, lonely Hunger,
frenetic Thrill to sate--
we didn't speak each other's native Tongues
but Tongues we shared
in what we found, of random Meals,
and Pocket Lexika to taste
hidden Idioms we strove to understand..
our Bodies splashing Wasser
in the murky Spree, ******* Fountain by Berliner Dom
licking Lips of Bier und Eis a ways away from Reichstag Bullet Holes
below the steel Spirale encased in Glas
transparent Government--a Show for Tourist Stroll..
our Smiles glinting, coated international, that Week agreed

"eine schwester-bruder liebe.."
temptation--and propriety--preserved--
pale lotion, paler skin to honey in the sun
aloft in hostel bunks we shared--
a cush historic castle, touristische nook
of maps and candy pockets, so geil..
gleeful us, to melt from moscau and new york
we shared the deutsch between us,
ein bisschen englisch,
a bit of russisch too for fun...
our soulwise checkpoint charlie held the lust at bay
despite lustgarten romps
and walks beneath the lindens, lane of sighs..
an awkward bridge of question-words we built to muse about the stars
and what we see with only strangers never seen again.
we named ourselves an instant familie...so you could snore on me,
and let me stroke your hair
without the guilt of infidelity
the freedom from, we traded in our blatant,
goodbye tears you shed, i kept inside to craft mnemonic gems
i share and savor in again












'
Bier und Eis: "beer and ice/ice cream"

http://flickrhivemind.net/Tags/reichstag,spirale/Interesting
st64 May 2013
1
You will not find a more willing participant
To join you on this serendipitous adventure of luck.

We will merrily hijack the trippy ride of Helios
And daringly traverse the long way around the sun.

We will sleep together in the heart of the meadow
Where sun-dappled leaves and rabbits frolic in jolly romps.

We will swim in salmon-filled rivers and go upstream
Where many-coloured coins glint upon the surface.

We will not curb our enthusiasm to conceal the truth
Fixing Nyx, we share unbridled passion upon the moon.

We will cradle each other's fears within parched lunar craters
While the world waxes on the rim of existence, our love will not wane.

Let us be more than willing to unshackle the mind
To explore lost messages in a bottle on the high seas.


2.
Yet I'm willing to journey through the darkness even
With eyes closed
In an attempt to reach you
To find you.

I am so willing to play the fool advocating love
Than to be over cautious and lose out big time.


So, I am willing you ....to let drop the scales
'Twud be astounding to have a willing....you
Willing us to deflect this way untimely contretemps
And placing us this day upon an unbroken tide beyond.....



S T, 8 May 2013
Term used as tiny nod to cool programme, Curb your Enthusiasm.

Love it......doesn't Larry just rrrrrock!



Be willing to take that journey, for you never know where it may lead...or more importantly, what happens along the way.

In the time it took you to ponder and deliberate the pros and cons, think on this:
dreams slipped and broke its ankle and went down drains ......
while time just oh-so gleefully tick-tocked on....
and before you could wipe your eyes....
this chance will be packed away
...in a casket.

Nobody can live your life...but you.
Choose YOUR way....now.

Only NOW counts.
Be willing :)

So, like in that amazing film featuring Jim Carrey, say YES!
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
Nat Lipstadt Aug 2013
"His mind would never romp again like the mind of God."
The Great Gatsby**


Does he fret,
Does he sweat,
Does he pay his bills
On Time,
Even tho his personal stash
Of anything,
Inexhaustible and
He bills himself?

Is he lonely,
So when he romps,
His greatest pleasure is
Inventing new kinds of pain?

Does he like to watch butter
Snowmelt,
Does he turn the honey jar
Upside down
Because viscosity is
A turn on?

Is he lonely?
Of course he is,
Is that why he endlessly
Tinkers with creative destruction?

Does he put strawberry jam
On his watermelon?
Salt on his wounds,
Caramelized onions in his
Cologne and parfumes?

Does he watch reruns?
The bombing of Dresden, Hiroshima?
The shaving of the heads of the French women?
What's his fav. late night host,
When he can't sleep
And. his damaged dreams
Become our unfortunate realities?

Acting childish, a métier,
So he can scold himself?
Does he keep score,
Ever say no more,
Contemplate suicide,
Or just murdering his sons?

Did he kiss Shakespeare's lips,
Or just his fingertips?
Does he sing a Capella
With Holly and Cooke,
Let Beethoven play rock n' roll?

What is he best excuse
For playing with
Tormented souls,
Making so many wonderful things
Forbidden fruit?

Does he worship regularly at the altar?
Irony his faith and skin his vestments?
Are his twisted straight,
His late, early?
His order disordered and when bored,
Does he just close his eyes and
Let us live in peace?
After seeing Gatsby.  Buddy Holly, Sam Cooke.
angelwarm Sep 2014
wondering about swallowing lysol in cute plastic shot
       this morning i saw a gum print handbag, finger ***** tease,
so those are the prayers you save for your knees.
i know, it's terrifying; and the thought of ******* makes
         you tired. it makes me tired.
we pretended to love
         for protection from this. head against the seat
closer next to kiss. you smiled but i thought about so much time
             les vacances and the dirtier brooklyn romps
    through teeth, "no, i don't know the nyc scene"
     and then, off! we were headed for each word of love.
  everything went out as day, we remained in there. the tall
     glasses of milk and the shaky hands. how nice the breeze
     to slap my cheek in a summer pop ****. the one where i'm
     already on fours while the elevator door, closing; down in his head as though walking on madison. i pick off the beauty marks from the
mouths of mean angels (/ the angle of your body makes me soaked through and warm.
        duck and stay with me, even if you promise to wait.
you were smiling at "sounds like you," the screen and the taxi horn
   scraping in the ****** of a thunderstorm. and me and you and jesus,
  all pries of lips and teeth.
solemnly striking mary as he pleased, crawling surprised through
the egyptian's dreams like he was made for it. like ancient honey centipedes. like you and like me
       god got sure he made you angry. moving about his eyes he wrapped you up in that redwood chest and you crawled right through
it. look at the hole you left! sound comes as well to thank you,
                in scopes of soft, strangled moans. the ones where i have
        my tiny hand around your throat, and god rings his hands
       in defeat because we ****** so ***** we made the world clean,
    the **** finds its home where bacteria grows.
bite 'til there's blood, if that's
              what you want. our friends always tried to make martyrs
     of us. "i want to know you," he says, but the mountains moan loud
    on the ear hairs, those baby ones, that get tickled in the chicago wind
or when you stick your tongue in and i like it.
                when a girl says get gone she means it; now rip off
            your pretty pink lips i want them to bruise my **** i want
         you to get off from it. but you want love
fifth and twenty-second, legs less fervent less eager to bend
        over the sink, in the shower, in your bed. so again with the play:
read something about warmth .some thing warm like a body
        like your body. some/thing like a brown powder
                              and now it’s warm all over
                        here i dip my pinky finger, here spread that on your
          gums. baby, you look so good with a finger in your mouth.
   i can take the coke drips and the starchy pain of paper cuts,
   the first taste of blood and missing the last step, "just dope sick,
   alright, *******/"
                 but the silence is so


                                                            ­it's so
                    
                       when i wild and bare teeth, it's dreaming
                                  because i can handle the coke drips, the softer butter
                       shards, real fine i can keep steady all handlebars
                                a little hype for ketamine like crazy eyes, hear you
                  repeat to me for two hours one night, "your face! your face!"
          and the men they apologize because "it's not mine" but the elbow
      won't tear from the socket i'm eating my eyeball i'm shooting the
  *** rockets all over manhattan. so what's it to hustle, when the
       scene can't even bump it. i'm waiting to nod out to miles davis'
           trumpet. tell me how the drug girl can find some one to keep
up/ can one-up the crazy and puff the exhaust. i'm only looking
for a partner in my disgust; so you and me and jesus should talk
                laugh over )a real one) "yes i love tequila,
                                             darling you're a *****, meet me at the
                                  bar, ill ******* at your own game ;)"
        "oh you'll **** me ? ;)"
                                            "yea i'd *******, so what, i'd **** a lot of
                                              people,"
                                              Read 2:43 am
        "..."        
                                             "what are you typing"
                                              Read 3:24 am
ChinHooi Ng Feb 2023
It was raining
I stood at the intersection
poetry romps in my heart like a little digimon
the world seems outsize
the city disciplined
because of the rain
transparent umbrellas
in the lens of the live cam
misty skyscrapers
extendable streets
picture of the past
withered like a leaf on the bench
the rain falls from somber sky
and visits every part
it is the countless stitches of time
moving densely together
mending the scattered
cold and lonely
little hearts.
Ode XXIX.

Sans avoir lien qui m'estraigne,
Sans cordons, ceinture ny nouds,
Et sans jartiere à mes genous
Je vien dessus ceste montaigne,

Afin qu'autant soit relasché
Mon cœur d'amoureuses tortures,
Comme de nœuds et de ceintures
Mon corps est franc et détaché.

Demons, seigneurs de ceste terre,
Volez en troupe à mon secours,
Combattez pour moi les Amours :
Contre eux je ne veux plus de guerre.

Vents qui soufflez par ceste plaine,
Et vous, Seine, qui promenez
Vos flots par ces champs, emmenez
En l'Océan noyer ma peine.

Va-t'en habiter tes Cytheres,
Ton Paphos, Prince idalien :
Icy pour rompre ton lien
Je n ay besoin de tes mysteres.

Anterot, preste-moy la main,
Enfonce tes fleches diverses ;
II faut que pour moy tu renverses
Cet ennemy du genre humain.

Je te pry, grand Dieu, ne m'oublie !
Sus, page, verse à mon costé
Le sac que tu as apporté,
Pour me guarir de ma folie !

Brusle du soufre et de l'encens.
Comme en l'air je voy consommée
Leur vapeur, se puisse en fumée
Consommer le mal que je sens !

Verse-moy l'eau de ceste esguiere ;
Et comme à bas tu la respans,
Qu'ainsi coule en ceste riviere
L'amour, duquel je me répans.

Ne tourne plus ce devideau :
Comme soudain son cours s'arreste,
Ainsi la fureur de ma *****
Ne tourne plus en mon cerveau.

Laisse dans ce geniévre prendre
Un feu s'enfumant peu à peu :
Amour ! je ne veux plus de feu,
Je ne veux plus que de la cendre.

Vien viste, enlasse-moy le flanc,
Non de thym ny de marjolaine,
Mais bien d'armoise et de vervaine,
Pour mieux me rafraischir le sang.

Verse du sel en ceste place :
Comme il est infertile, ainsi
L'engeance du cruel soucy
Ne couve en mon cœur plus de race.

Romps devant moy tous ses presens,
Cheveux, gands, chifres, escriture,
Romps ses lettres et sa peinture,
Et jette les morceaux aux vens.

Vien donc, ouvre-moy ceste cage,
Et laisse vivre en libertez
Ces pauvres oiseaux arrestez,
Ainsi que j'estois en servage.

Passereaux, volez à plaisir ;
De ma cage je vous delivre,
Comme desormais je veux vivre
Au gré de mon premier desir.

Vole, ma douce tourterelle,
Le vray symbole de l'amour ;
Je ne veux plus ni nuit ni jour
Entendre ta plainte fidelle.

Pigeon, comme tout à l'entour
Ton corps emplumé je desplume,
Puissé-je, en ce feu que j allume,
Déplumer les ailes d'Amour ;

Je veux à la façon antique
Bastir un temple de cyprès,
Où d'Amour je rompray les traits
Dessus l'autel anterotique.

Vivant il ne faut plus mourir,
Il faut du cœur s'oster la playe :
Dix lustres veulent que j'essaye
Le remede de me guarir.

Adieu, Amour, adieu tes flames,
Adieu ta douceur, ta rigueur,
Et bref, adieu toutes les dames
Qui m'ont jadis bruslé le cœur.

Adieu le mont Valerien,
Montagne par Venus nommée,
Quand Francus conduit son armée
Dessus le bord Parisien.
Sa Sa Ra Oct 2012
Sounds like the devil's worship
'fools' see it in the very bright of day
hate's spectrum sold so in grey excuses
with 'light and love' that has never saved
not one 'precious' going under miring mud

What is of self worth in the world of put downs
get above beyond over top with all insidious ruses
so artfully disgraced in lowly tastes into the sweetest
hearts with the most promising starts with arrogance
and the living and learning the condescending tortures
thrown back in ones face must be mastered till disguised
with the brightest pomp flashy emotional romps of starlets

Any format will do without exception there are toasts and cheers
to all of god's little children being taken under in compliant fashion

Diverge we do upon two paths one foot in each by light and by darkness
that is with the grey masters between love and hate consciously delusional
simple choices all the way agreed agreed no fire we started no hell departed

Two paths four eyes just for starters
take a flight through the hearts of all
of god's devils heaven hell commanded
Babatunde Raimi Nov 2019
If you want to make heaven
Marry from Enugu!
You want to be successful
Please marry from Anambra
If you want a complete package
Marry an Akwa Ibomite
They attended finishing school
Right under their mother's tutelage
If you want to raise Professors
Marry From Ekiti
If you want to build empires
Marry an Igbo girl
They push you to success
Do you want to maintain your culture?
Mary a Yoruba girl
If you want to be royalty
Marry a Hausa girl
If you don't ever want to cheat
Mary and Edo girl
If your relationship survived this year
Despite its economic realities
Please marry that one
If you desire a beauty Queen
Marry a Benue girl
If you love good romps
Marry a Calabar girl
Your life will never remain the same
And you will live happily ever after
If you want to be loved forever
Marry your friend and soulmate
Listen to me my friend
Don't go for looks
It will fade away
Don't go for money
Someday it will be exhausted
If you want a good partner  
Go down on your kneels
Then, watch and pray
How well I know this force
that draws fast upon my brain
wages all the energies there retained
Till surging fills each life filled cell
to the roaring torment
and blessed state.

Beyond the horizon
It gathers upon the breath of those Gods
Thor riding the triumphant clouds
bellows into the night's air his charge
Of thickened, dense filled pockets of space
Edgeing upon the fringe of life.

I stand *****, arms out stretched
Like an ancient shaman invoking his god
gathering within my lungs this breath of charged air
and vibrating it out,  I call the gales drifting winds
To sweep and engulf this soul of mine
Into the depths of that tormented breeze.

Hear O ancient one's my haunting cry
That steps out from the Soul and dreams of mine
Awaken again that sacred form and bliss
of natures wrath and constant kiss
To journey but the essence of life.

Thor roars in distant rumbles that gathers
pleads and romps the air and valleys
hammer flung, the metal strikes
and splinters it's flashing rods to earth
Castrating the nights air to its engulfed state.

The winds rush and cross the Firths great stance
Arran haunted to the raging sky
Lightning strikes amongst her giant peaks
Goat fell rages but to the demented storm
Like blasts from battles deep.

The seas roar the triumphant entry
Of the Viking God yet but once again
Upon theses ancient fields of time and place
charging upon the gales ravenous winds and tossed tides
The lordship of Thor upon the planes of Ayr.

Alisdaire O'Caoimph
Some say I reflect only shadows
only darkness
only fear
am I to be negated for this
perhaps
accurate observation?
did Poe write of whimsical romps
through flower gardens?
did VanGogh paint in colors of glee?

balance
the dusk
the dawn
the unwitting pawn
the king who holds court
the peasant who merely survives

view from my pulpit before you judge
stand in my shadow before you declare
that I am without light
Anais Vionet Aug 2023
I do foolish things
when I’m blue
when I’m sad
and missing you
I do foolish things

like dancing all night
foolish things
drinking everything in sight
foolish things
shopping til I drop
foolish things
somehow I cannot stop

doing foolish things
when I’m blue
when I’m sad
and missing you
I do foolish things

watching ‘parks & rec’ all night
foolish things
drinking coffee until daylight
foolish things
dragging friends on crazy romps
foolish things
somehow I cannot stop

doing foolish things
when I’m blue
when I’m sad
and missing you
I do foolish things

acting like spring breakers
foolish things
*****-dirping strangers
foolish things
acting like some whack-job
foolish things
but somehow I cannot stop

doing foolish things
when I’m blue
when I’m sad
and missing you
I do foolish things

making badong decisions
foolish things
I’m in an awkweird position
foolish things
I’ve begun precrastinating
foolish things
a change is indicated

so come back soon
cause when you do
there are foolish things
I want to do with you
foolish things
foolish things
crazy foolish things
foolish things
Slang
*****-dirping = saying silly or outrageous things to strangers for effect.
badong = bad / wrong
awkweird = combination of "awkward" and "weird".
precrastinating = procrastinating before procrastinating.
Rosie Wisniewski Jun 2013
In my head
In my bed
When I'm laying alone
Wondering if I'm in yours
And it hurts me to my core
The fact that I still miss you
And I still want to kiss you
But as time will pass
I'm sure this can't last
Right?
You're neither friend nor foe
I don't know what you are, though
I believe you are something
Ironically
Something not logical
And temperamental in nature
A ticking time bomb of sorts
Just waiting till the fuse burns
And everything bursts
At the seams of the heart
And everything will rip apart
Then come together with such synchrony
That it'll be a little bit scary
But, I don't fret
Because I know I'm better than that
When laying in my bed
Welcoming the feeling
But dreading the presence
Of the image of your face
That I once held so dear
But, I no longer fear
Because I am better than late night romps in your car
And trying to touch something that is so far
Away from me and through with me
But, you are not my enemy
These problems are beneath me
Because I deserve more than a lack of trust
And asking for a massage...was that too much?
I forgave you, yes
But, that doesn't change this mess
Now I'm sober and over
This mess that we left
I'm cleaning myself up and dusting myself off
Because I may have faltered
But, I will always get back up
And in time we'll both see
That you're wrong about me
No logic, only emotion
Well, you can't have a beach without an ocean
But, that's over now and I won't let myself settle for rejection
In this circumstance I won't be it's subjection
I'll only be it's objection
Because I won't stick around where I'm not wanted
And maybe soon I won't be haunted
By you in my head
And in my bed
And maybe soon I won't wonder if I'm in yours
Because soon I'll know that I'm in mine.
Mateuš Conrad Oct 2015
take money out of the equation, and sack all the waiters and return to tribalism, the former statement of non-intellectual socialism, the sort of inherent: in us there is a togetherness, no more service from strangers in the hierarchy of enriching a piece of metal or a wavy rectangle of paper with “necessary” symbolism of authority of the status quo... but that’s not going to happen... the pickpocket picts are no more... the normalising normans glared at the hastings pinnacle and integrated with the saxon women... the saracens became surnames in poland... actually that last one is very true... a branch of my family has the surname saracen.*

so i’m reading this article
and i’m hardly debasing myself,
it’s not that i’m referring
to sartre’s negation of certain things
whether animate and essential or
inanimate and existential... in that formula:
i deny therefore i am... because i can’t deny my existence...
and 2000 years down the line i’ll be pitchfork
argument in an atheist’s mouth anyway (nothing is certain in the realm of cognition, hence the cartesian invocation of doubt),
it's not like i'm referring to inappropriate pronoun usage...
so **** a doodle do... twang the strings on the mandolin...
i’m referring to this classical reference of the shy literary figure
unable to spark conversation with strangers...
god, i really love strangers, and talking to them!
why? there is no personal history, there’s no past,
there are no reference points... it’s just the moment and nothing else,
the perfect anonymity project...
not the matrix philosophy (easily invoked because
it has a flimsy plot-line and loads of images...
just what the doctor ordered for the english speaking masses
with a very naked orthography - i.e. if it’s on the internet
it’s not “real life...” as is this computer i’m using
it’s not even here!)
of using the deep web to join the rats and etc.;
i love talking to strangers, i can forget myself
and enter the realm of discretion about how within randomisation
of eggshell, yoke and cockroach there’s also the randomisation
of the interactants to balance out the need for a theological unit, god...
it’s great... it’s like... it’s like... life.
defining the genre of biography proper? never backtrack...
always sidetrack... i can’t be bothered living a life with cocktail parties
and romps and romantic comedies to look forward to
once all the animalism becomes domesticated and a
gym-session complaints column in a newspaper.
Arizona Indigo Jan 2013
I’ve tasted your tears

Drank from you soul

Swam through the years

Of your woman hole

I’ve spoken to your skin

Named your body Yin

This is beyond thee original sin.

Come, take my hand

We’ll run away and expand

raise a child with the wolves

Steal this body of land

build a home out of this tree

Fill it with poetry and books

Exist in complete anarchy

We’ll be the towns rooks

Scream through the evening deserts

And summon the shooting stars.

Make love with the fire

Leave my body with scars.

Breathe in the wild

Let it run through our blood

Entertained like a child

Who romps in the mud

We shall live as starving artists

Yet enriched and wealthy from our great minds

Pray to the sun and bless the water

Keep the mountains young with our spellbinds

Bleed ink from our mouths of sonnets and runes

Kiss the dawn and bring her death

giving birth to Aquarian silver moons

-Arizona
I could go anywhere cuz
I'm all about what America's all about:
her mountains, us people, and even her laws.
But when summer ends we'll have to go south.

Home, home is the same.
You drink, you smoke, you lust, you graze.
Leave the Northwest to those who smoke less.
What did we really leave there?
Objects in the mirror seem prettier than here.

My long-, long-, longlost lovers,
you all left this town, its haunts n' romps,
its sunspots and treecover to me,
and look at all the rocks I've found!

It's a lot of time
for so young to spend wisely,
but far to old to while.
If I waste it, it'll **** me.
And the dreams where fears live in,
and the women in them tell you,
"Don't stay."

At a good ole Rock & Roll show,
making sweet eyes at
some singer cat‒
her expression and attitude
is something I'd like to talk to.
Taking mean eyes from
some guitarist boyfriend.
Had I the gall to fight a man and his all,
maybe couldn't maybe can,
rake his all and take his woman.
Still too broke too have her like I'd hope.

This is why we're here, right,
to get away from the wives?
Gone fishing, out living!
Come back home to make my killing.

I could go anywhere cuz
I'm all about getting the hell out
of this downtown for motown and my life abroad.
When next summer comes I'll be gone,
Friends, with or without you along.
claire Apr 2014
Oh, the wretched, damnable ache of growing older
of saying farewell to wild romps through the park
of turning these sunshine smudged days over to memory
of taking it all into my arms once more
before
letting  it
go
  completely
it’s a funny sort of pain
and I don’t much like
the way it pulls at my insides
an ulcer; stinging, perverse, present

years ago I longed to be
the age I am now
thought it would guarantee
confidence and joy

but now that I’m here
staring into the abyss
on the brink
of living
“my own life”
I’m paralyzed

perhaps that little girl
with the tender spirit and
brown eyes
who believed time would solve everything
was wrong

because now I would give
just about anything
to be in her place
Terry Collett Feb 2012
Such games they’d play
and it all mattered

not a fig
the bedroom romps

the bed making
just so to survive

the latest fashion
in the art

of making love
and she saying

let’s try this
and him saying

if you like
and the handcuffs

and the little
weedy whip

and the nakedness
and oh

she’d say
let’s pretend that I’m

the naughty one
and you’re

the master
and he kept

a straight face
as best he could

and not let her see
he saw through

the ****** games
and that time

she’d had him
tied to the bed

and they heard
her parents’ car

in the drive
and how she fumbled

to untie the twine
and he wanting to die

and him naked
as the day he was born

and the key
in the lock downstairs

and her fingers fumbling
and he saying

covering with hairy hands
his manhood pride

where can I hide?
and she finally untying

took off the twine
and he leaping from bed

put on his clothes
and so did she

and she whispering warnings
and pulling on her dress

his tee shirt
hanging out

her hair in a mess
and her mother calling

are you up there Chloe?
and he thinking

of the weedy whip
and unmade bed

and love making mess
and Chloe shouting out

yes mother
yes yes yes.
Phil Lindsey Jun 2015
Lady go, Lady go, Lady go now
Something must be wrong
Lady go, Lady go, Lady go now
You been here way too long.

I saw you sittin’ at the bar
So I bought you just one beer
I still don’t know who you really are
But now you’re livin’ here.

That night that you came home with me
I thought you were low on luck,
You said you needed company,
And could sure use eighty bucks.

Now you been eatin’ all my food
“Borrowing” money too,
I don’t want to be mean or rude
But I’ve had enough of you.

You tell me I’m your closest friend
They’ll be good times ahead,
You put hearts on every note you send,
Every night you share my bed.

But everyday you sneak away
And I don’t know where you go
It’s like an Oscar Wilde play.
And I don’t enjoy the show.

You leave long before I go to work
You’re gone till late at night
Like shadows in the sunlight lurk,
Lady, something just ain’t right.

Guess I sold my soul for company
And late night romps in bed
But I’m not sure you're that into me
From a couple things you said:

First, you called me Joe, ( - my name is Tom)
As you showered me with praise,
But then you really dropped the bomb,
When you said, “Joe, I need a raise.”

Lady go, Lady go, Lady go now
Something went all wrong
Lady go, Lady go, Lady go now
You been here way too long.
Phil Lindsey 6/7/15
Ma guiterre, je te chante,
Par qui seule je deçoy,
Je deçoy, je romps, j'enchante
Les amours que je reçoy.

Nulle chose, tant soit douce,
Ne te sçauroit esgaler,
Toi qui mes ennuis repousse
Si tost qu'ils t'oyent parler.

Au son de ton harmonie
Je refreschy ma chaleur ;
Ardante en flamme infinie,
Naissant d'infini malheur.

Plus chèrement je te garde
Que je ne garde mes yeux,
Et ton fust que je regarde
Peint dessus en mille lieux,

Où le nom de ma déesse
En maint amoureux lien,
En mains laz d'amour se laisse,
Joindre en chiffre avec le mien ;

Où le beau Phebus, qui baigne
Dans le Loir son poil doré,
Du luth aux Muses enseigne
Dont elles m'ont honoré,

Son laurier preste l'oreille,
Si qu'au premier vent qui vient,
De reciter s'apareille
Ce que par cœur il retient.

Icy les forests compagnes
Orphée attire, et les vents,
Et les voisines campagnes,
Ombrage de bois suivants.

Là est Ide la branchue,
Où l'oiseau de Jupiter
Dedans sa griffe crochue
Vient Ganymede empieter,

Ganymede délectable,
Chasserot délicieux,
Qui ores sert à la table
D'un bel échanson aux Dieux.

Ses chiens après l'aigle aboient,
Et ses gouverneurs aussi,
En vain étonnez, le voient
Par l'air emporter ainsi.

Tu es des dames pensives
L'instrument approprié,
Et des jeunesses lascives
Pour les amours dédié.

Les amours, c'est ton office,
Non pas les assaus cruels,
Mais le joyeux exercice
De souspirs continuels.

Encore qu'au temps d'Horace
Les armes de tous costez
Sonnassent par la menace
Des Cantabres indomtez,

Et que le Romain empire
Foullé des Parthes fust tant,
Si n'a-il point à sa lyre
Bellonne accordé pourtant,

Mais bien Venus la riante,
Ou son fils plein de rigueur,
Ou bien Lalagé fuyante
Davant avecques son cœur.

Quand sur toy je chanteroye
D'Hector les combas divers,
Et ce qui fut fait à Troye
Par les Grecs en dix hyvers,

Cela ne peut satisfaire
A l'amour qui tant me mord :
Que peut Hector pour moy faire ?
Que peut Ajax, qui est mort ?

Mieux vaut donc de ma maistresse
Chanter les beautez, afin
Qu'à la douleur qui me presse
Daigne mettre heureuse fin ;

Ces yeux autour desquels semble
Qu'amour vole, ou que dedans
II se cache, ou qu'il assemble
Cent traits pour les regardants.

Chantons donc sa chevelure,
De laquelle Amour vainqueur
Noua mille rets à l'heure
Qu'il m'encordela le cœur,

Et son sein, rose naïve,
Qui va et vient tout ainsi
Que font deux flots à leur rive
Poussez d'un vent adoucy.
David Ehrgott Feb 2016
emasculated
charred thundershower lush romps
mountaintops chomp first
Robert L Jan 2021
I sit on the bed
with my dog sleeping near
Her breathing uneven
then soft and sincere

Then scruffy and staggered  
and rough in her throat
Then even and smooth
a whisper calm note

Tiny little grunts
in rapid succession
A toss and a turn
punctuate each expression

Of what does she dream
my dear little Twister
Romps in the park
with her golden haired sister?

Sensing things we can't see
And the things we won't hear
And loving us despite
all our faults and our fear


How much do I love her?
well that’s quite hard to say
But I'm quite terrified
of her going away

Where else can you find love
that lives just for you
Panting and happy
when you come into view?

When they speak of devotion
it’s of this that gods speak
That gloried validation
we desperately seek

And she’s here everyday
rain, sleet or snow
In unspoken commitment
to go where I go

How unworthy am I
of this ritual caring
That greets me with glee
just for appearing

So much love for so little
does not seem quite fair
But she gives me her all
without bother or care

Oh doggie dearest doggie
promise we'll play forever
For we’re bound by a love
that no god can sever.
For Mazie and Twister
Ode XXVIII.

Si j'avois un riche tresor,
Ou des vaisseaux engravez d'or,
Tableaux ou medailles de cuivre,
Ou ces joyaux qui font passer
Tant de mers pour les amasser,
Où le jour se laisse revivre,

Je t'en ferois un beau present.
Mais quoy ! cela ne t'est plaisant,
Aux richesses tu ne t'amuses
Qui ne font que nous estonner ;
C'est pourquoy je te veux donner
Le bien que m'ont donné les Muses.

Je sçay que tu contes assez
De biens l'un sur l'autre amassez,
Qui perissent comme fumée,
Ou comme un songe qui s'enfuit
Du cerveau si tost que la nuit
Au second somme est consumée.

L'un au matin s'enfle en son bien,
Qui au soleil couchant n'a rien,
Par défaveur, ou par disgrace,
Ou par un changement commun,
Ou par l'envie de quelqu'un
Qui ravit ce que l'autre amasse.

Mais les beaux vers ne changent pas,
Qui durent contre le trespas,
Et en devançant les années,
Hautains de gloire et de bonheur,
Des hommes emportent l'honneur
Dessur leurs courses empennées.

Dy-moy, Verdun, qui penses-tu
Qui ait deterré la vertu
D'Hector, d'Achille et d'Alexandre,
Envoyé Bacchus dans les Cieux,
Et Hercule au nombre des dieux,
Et de Junon l'a fait le gendre,

Sinon le vers bien accomply,
Qui tirant leurs noms de l'oubly,
Plongez au plus profond de l'onde
De Styx, les a remis au jour,
Les relogeant au grand sejour
Par deux fois de nostre grand monde ?

Mort est l'honneur de tant de rois
Espagnols, germains et françois,
D'un tombeau pressant leur mémoire ;
Car les rois et les empereurs
Ne different aux laboureurs
Si quelcun ne chante leur gloire.

Quant à moy, je ne veux souffrir
Que ton beau nom se vienne offrir
A la Mort, sans que je le vange,
Pour n'estre jamais finissant,
Mais d'âge en âge verdissant,
Surmonter la Mort et le change.

Je veux, malgré les ans obscurs,
Que tu sois des peuples futurs
Cognu sur tous ceux de nostre âge,
Pour avoir conçeu volontiers
Des neuf Pucelles les mestiers,
Qui t'ont enflamé le courage,

Non pas au gain ny au vil prix,
Mais pour estre des mieux appris
Entre les hommes qui s'assemblent
Sur Parnasse au double sourci ;
C'est pourquoy tu aimes aussi
Les bons esprits qui te ressemblent.

Or pour le plaisir, quant à moy,
Verdun, que j'ay reçeu de toy,
Tu n'auras rien de ton poète
Sinon ces vers que je t'ay faits,
Et avec ces vers les souhaits
Que pour bonheur je te souhaite.

Dieu vueille benir ta maison
De beaux enfans naiz à foison
De ta femme belle et pudique ;
La concorde habite en ton lit,
Et bien **** de toy soit le bruit
De toute noise domestique.

Sois gaillard, dispost et joyeux,
Ny convoiteux ny soucieux
Des choses qui nous rongent l'âme ;
Fuy toutes sortes de douleurs,
Et ne pren soucy des malheurs
Qui sont predits par Nostradame.

Ne romps ton tranquille repos
Pour papaux, ny pour huguenots,
Ny amy d'eux, ny adversaire,
Croyant que Dieu père très doux
(Qui n'est partial comme nous)
Sçait ce qui nous est nécessaire.

N'ayes soucy du lendemain,
Mais, serrant le temps en la main,
Vy joyeusement la journée
Et l'heure en laquelle seras :
Et que sçais-tu si tu verras
L'autre lumiere retournée ?

Couche-toy à l'ombre d'un bois,
Ou près d'un rivage où la vois
D'une fontaine jazeresse
Tressaute, et tandis que tes ans
Sont encore et verds et plaisans,
Par le jeu trompe la vieillesse.

Tout incontinent nous mourrons,
Et bien **** bannis nous irons
Dedans une nacelle obscure
Où plus de rien ne nous souvient,
Et d'où jamais on ne revient :
Car ainsi l'a voulu Nature.
Ghazal Feb 2014
She starts gently tapping on the floor and then romps,
With one hand spread and other near to chest, she stomps;

Stage light follows her as she Palisades below,
As a shooting star which leaves behind the glow;

Her skirt appears to be a turning disc as she twirls and capers,
And when she pauses to resume, as a sugar heap it tapers;

As a pappus, she for a while rises and floats in the air,
Alights too as slowly as the same, oh what a flair!

She with her toe so elegantly executes pirouette,
Only other which will do this is a spin top and her silhouette!

The entrenchments surprise me and are enchanting,
As I count the leg crosses, eyes seem scanting

In that step, as butterfly wings, her legs flutter
I am here stupefied with no word to utter

As the prettiest angel that I can ween,
As the nearest iceberg that I have seen;

Sometimes she flies, sometimes she glides
Giving reasons for her, in my mind, to abide...
please write a comment please
Brother Jimmy Apr 2015
My bones are sore
At close of day
With pain in feet
And hair more grey

Now begins the
Springtime slurry
Winter's death,
The sprouting fury...

But it's the autumn
Of my days
And joints now throb
And mind's a haze

Yet Spring awakens
Yearnings which
Have long lain dormant
How the itch

Distracts a stiff
From daily dribblings
Daydreams, donned
With nubile nibblings

And out into
The wood I jaunt
Till pagan ponderings
Hellishly haunt

The corners of
My craggly crown
The parietal plunder
Pulling down

But satyr romps
Among tree bases
With myriad pictures
Of countless faces

Create a stiffness
'Mid sickened stones
Not of ***** but
Of the bones

At close of day
A man lay hoping
For another day's
Eyes to open

O new day come
It's not too late
Inner wellspring
Satiate!
Sunny K May 2016
‘Twas a sultry night, when you solemnly inquired –
“Would you like to have a piece of meat?”
A conscientious vegan like myself, rarely required
such unwarranted delicacies to eat.

Startled as I was, to myself I reasoned:
” it’s not as if I indulge every day –
and if a prime rib beckons, so perfectly seasoned
then even I’m allowed to go astray ”

you proffered to me, a choicey cut
Yet I waited for the perfect buy-ins;
lean and trim, the steaks were high, but–
the deal was only for the tenderloins.

Alas dear reader, that is where I mistook
my desires for a saucy brisket,
for in truth it was that I fancied the cook
but such emotions to flourish – I couldn’t risk it.

To grill is a skill that must be honed –
To be well-done is indeed so rare!
the merriment came not from being T-*****
though it wasn’t half bad, to be rather fair.

And oh my dear you had me speared
upon your metaphorical spit,
and thus Impaled like kabobs I seared,
upon fires of desires that befit.

One such night, I denied myself a meal
thinking it to be fine and dandy
what did it matter, venison or veal
when in truth, I wasn’t really randy

To my shock, what I had thought was written-
as my appetite for fleshy delights,
was instead that I was undoubtedly smitten,
indulging my fancies in the chef’s invites.

Oh then I realized, I was in a stew
of a situation I never appraised
My untimely declaration sent your spits askew
When I said I want you preserved, not braised.

And of course, as I knew, you shook your head
said kinds words and went on ahead
But dearest, nigh a mo’ had I expected more
than being hastily pushed out of the door.

For cooks cook, but must not be mistook
for another entree to be had, for sure.
The dish is what the cook will cook
but the cook is not the dish d’jour.

Cured I was of such carnal an error
much wiser a decision I’d made I wish
for a recipe for disaster is every chef’s terror
when a patron, as I, butchers a perfect dish.

A lesson I learnt, one you taught so fast
’twas not a lesson in grilling —
but to choose a more delectable repast
one that thought that I was equally thrilling.

But to be fair, I give credit much deserved
to a palatable person as you
for Grade A and gourmet are commonly served
and yet only to you I succumbed without ado.

For as a vegan, I religiously abstain
from undue pleasures of the flesh
yet while the romps of meats were not in vain
I paid my compliments only to the chef…
Erin Jan 2018
I have a bit of a blunt proposition for you:
let us move to Wisconsin or somewhere just as hidden
among soy fields and monotony;
let us leave our names behind,
the concrete slabs too heavy for our broken frames and silk rucksacks;
I am tired of fulfilling a Sisyphus contract, to be entirely honest.

I think that we could hitchhike from I-95
and drum our anthems on fleshy kneecaps,
our sights pulled away from the windows of some random Honda Accord
as scenes of purple mountains majesty paint themselves
on the insides of our singed eyelids.

Wouldn’t you love to skip along dirt roads
and forget the concrete jungles
that left painful calluses on your palms
and broke my left arm in a juvenile monkey bars contest,
complete with purple cast and a tablespoon of kids’ ibuprofen.
Pleistocene mulch would no longer plant itself
in our pink feet,
and the scars from past romps would heal.

We could lay in the high grasses until high noon,
until the moon rises high in the sky,
until it sinks behind our worn heels
and lights them with its cool flame.

Our minds could wander in Wisconsin,
wily teenage worries abandoned in favor
of punk-rock philosophies.

Maybe we could even make up that alt band
you dreamed of at sixteen,
as blandess is the birthplace of creativity;
you could pick up a flea market guitar,
and I could sing with a newfound, folksy humor.

We could do anything, and we could do nothing.

That’s the glory of something over the turnpike.

Just shake my hand,
those callouses scraping my crepey skin
and forming a blood bond like no other.

No signature required.

Leave your post stamps on your pock-marked kitchen counter.
Marshall Gass Jun 2014
We are here in a secluded circle
listening to the tone of tension
in others poems fraught with livid lines
laying thin layers of onion skin emotions
on love hate and energetic romps
of madness
electric stimulation
of the mind bending magic
words as brittle as bone
laid in technical verses
so sensitively sweet to the ears
tuning fork.

We applaud gently
afraid to be left out
even if not fully comprehended
of the verses so read.

Whatever keeps us stuck
like magnets to ritual bloodshed
as flesh and blood coerce
these rites of passage. We are slaves
to convention.

Even as I defy the dance
of technical wizardry
my mind frazzles at the meaning
that some modern poetry
exhibits
and numbs me into silence.

I clap hollow.

© Marshall Gass. All rights reserved, 29 days ago
Brother Jimmy Mar 2018
My bones are sore
At close of day
With pain in feet
And hair more grey

And now begins the
Springtime slurry
Winter's death,
The sprouting fury...

But it's the autumn
Of my days
And joints now throb
And mind's a haze

Yet Spring awakens
Yearnings which
Have long lain dormant
How the itch

Distracts a stiff
From daily dribblings
Daydreams, donned
With nubile nibblings

And out into
The wood I jaunt
Till pagan ponderings
Hellishly haunt

The corners of
My craggly crown
The parietal plunder
Pulling down

But satyr romps
Among tree bases
With myriad pictures
Of countless faces

Create a stiffness
'Mid sickened stones
Not of ***** but
Of the bones

At close of day
A man lay hoping
For another day's
Eyes to open

O new day come
It's not too late
Inner wellspring
Satiate!
-- Mar 2018
We Titans, with fated breath, our cheer bursting in claps,
in thunder.
And we, whose loud romps, shook the world.
Soda-pop sticky, barefoot, n' green laughs rickety,
We spurred on with cold weighing our fingertips.
We saw the paling pink joys of seashells
leaping, lunging, skidding in surging shallow waves.

We Titans, naked few, have shared this all,
held it in our young palms firmly.
And against the retreating cool of night, we stood.
Laughing as it hurried across the winds,
stirring the sleepy beach town behind,
as both our eyes greedily swallowed the gold,
the light, that chased the milky-blue horizon away.

We Titans, shivering under waves and waving long arms,
like the branches that cradled us when the sun
spilt himself down and baked our cheeks red.
Wore nothing, but the lightening we huffed
and slung around our waists. Our triumph of
bursting might cracked open our little chests and mingled
secrets and giggles, purging the boredom until
only the return of night set us fearful and plain.

We Titans, were the jokers, the rulers,
the paupers and the villains. Gilded trust we wielded
and yielded upon one another. Our bond like a flame
in the dark of our eyes that hid what we feared.
And tender did it flick, twirling across the faces of
monster and friend, as we sipped the dying daylight as youths.

We Titans, though age may pull us far from tumbling seashells,
may rage and call one another from dubious memory.
But our friendship still dances here,
as a destiny set in the soft pale pink trembles of my dreams.
To know friendship as a Titan is to know life through the eyes of a beloved, through the eyes of a kindred soul... and to romp with playful evil delight.
Ayesha Apr 2021
So there is this little jasmine
stolen by the wind
Away it soars with every gush
of blue
And shawls tease their women red
As foliage wingless flees, flees—
Litter and puppies down for a race
I have not been here before

Within these
swaying trees and woollen grounds
Yet I have—
Something smiles
but I cannot fathom where
My paw prints
etched upon every street
I am a stranger to this town
Its soft folks and gentle turns
Then the jasmine

giggles over winking waters
I reckon these smug faced clouds
kiss more than they tell
But I cannot assure
They have cooked up a charming brew
And I see, just in time, them pearls
and their shimmering armours
Tripping over,
And running over
—how very charming, indeed
embracing us with their lively touch

They laugh all around
And scare our dusty shadows away
I have wandered around
the notes of this song
—Wandered restless
Yet only now do I slumber
Only now do I hear—
the flirty gusts with their vivacious fingers
I am a fox

a squirrel, a wolf, an orange cat
a jasmine
Stolen by the wind
Plucked from a hollow branch,
deprived of my clawing bed
I tread through the beaming verses
of this obsolete ballad—
Tentative touches of those tipsy tulips
I’ve heard the tales
of their euphoria before
Much I had learned

back in my leafless den
But the grasses are golden here
and not at all deceptive
They yield lovingly around me
And how could the sparrows not chatter?
in my felicity
Wonder what’s making me cry
A pack of wolves
romps in my chest
the full moon of my heart
weeps, weeps, weeps
It is beautiful here

shops only whisper
and vehicles are patient
I’ve lurked at the edges of this poem
Yet only now do I fall
It is beautiful here
I am an owl, a rabbit,
a dolphin, an orange cat
a jasmine stolen

by the peachy yonder
I flutter my petals
over the freshly bathed meadows
In this vacant ember of my self
Moths lie contant,
and the trapped flame
shivers, shivers, shivers
— I cannot fathom
where, but
it is beautiful here

I am just happy dah
Boaz Priestly Jun 2016
thinking back
to the so many versions of me
my younger selves
would they be afraid of me now
would they wonder what had happened
what would they think of the scars
on my left arm and shoulder
deep enough that the slices didn’t bleed
right away but slowly filled up and spilled over
and the metal in my face
the dark purple hollows under my eyes
and the sneer on my lips
the bitten skin and the splits that
tear and sting whenever i speak
would they try to stop the shaking of my hands
wrap duct tape around my dull fingertips
so that i will at least be able to salvage some nail
and what would they think
when i told them about the time that
i bruised my knuckles against my
own skull
trying to get the voices to shut up
but all i got was a headache
and fingers that hurt when i unclenched them
would they try to massage a feeling that
wasn’t pain back into my jaw
or would they stay away
because i can be scary
i guess
and my anger and depression
has become a palpable thing
but i don’t mean it to be
i would peel away my walls
of barbed wire and broken promises and hearts
and i would bare it all for them
i really would
because i want to show them
that i am still here
i am still going
i still wake up every morning
and even on days when i have to force myself
to go through the motions
i still do it
for them
for my past selves
and my future selves
but without my past selves
the younger versions of me
with their clothes smelling of ****
and alcohol and so many days of dried blood
i would not have made it
and god i am so sorry i tried to destroy them
but i promise i will keep them safe now
lock them up in a box inside myself
nothing will hurt them anymore
i will be who they needed
way back when
and i will do my best
to keep on going
even though it hurts
more often than not
i will keep going
i promise i will
i will make you proud
you of the skinned knees
and untied shoes
the barefoot romps
through grassy fields
and the first time someone else made your nose bleed
i will be there
i will make you proud
i promise
and maybe when we meet again someday
you will come closer
and you will not be afraid of
what you have become
I.

Par ses propres fureurs le Maudit se dévoile ;
Dans le démon vainqueur on voit l'ange proscrit ;
L'anathème éternel, qui poursuit son étoile,
Dans ses succès même est écrit.
Il est, lorsque des cieux nous oublions la voie,
Des jours, que Dieu sans doute envoie
Pour nous rappeler les enfers ;
Jours sanglants qui, voués au triomphe du crime,
Comme d'affreux rayons échappés de l'abîme,
Apparaissent sur l'univers.

Poètes qui toujours, **** du siècle où nous sommes,
Chantres des pleurs sans fin et des maux mérités,
Cherchez des attentats tels que la voix des hommes
N'en ait point encor racontés,
Si quelqu'un vient à vous vantant la jeune France,
Nos exploits, notre tolérance,
Et nos temps féconds en bienfaits,
Soyez contents ; lisez nos récentes histoires,
Evoquez nos vertus, interrogez nos gloires : -
Vous pourrez choisir des forfaits !

Moi, je n'ai point reçu de la Muse funèbre
Votre lyre de bronze, ô chantres des remords !
Mais je voudrais flétrir les bourreaux qu'on célèbre,
Et venger la cause des morts.
Je voudrais, un moment, troublant l'impur Génie.
Arrêter sa gloire impunie
Qu'on pousse à l'immortalité ;
Comme autrefois un grec, malgré les vents rapides,
Seul, retint de ses bras, de ses dents intrépides,
L'esquif sur les mers emporté !

II.

Quiberon vit jadis, sur son bord solitaire,
Des français assaillis s'apprêter à mourir,
Puis, devant les deux chefs, l'airain fumant se taire,
Et les rangs désarmés s'ouvrir.
Pour sauver ses soldats l'un d'eux offrit sa tête ;
L'autre accepta cette conquête,
De leur traité gage inhumain ;
Et nul guerrier ne crut sa promesse frivole,
Car devant les drapeaux, témoins de leur parole,
Tous deux s'étaient donné la main !

La phalange fidèle alors livra ses armes.
Ils marchaient ; une armée environnait leurs pas,
Et le peuple accourait, en répandant des larmes,
Voir ces preux, sauvés du trépas.
Ils foulaient en vaincus les champs de leurs ancêtres ;
Ce fut un vieux temple, sans prêtres,
Qui reçut ces vengeurs des rois ;
Mais l'humble autel manquait à la pieuse enceinte,
Et, pour se consoler, dans cette prison sainte,
Leurs yeux en vain cherchaient la croix.

Tous prièrent ensemble, et, d'une voix plaintive,
Tous, se frappant le sein, gémirent à genoux.
Un seul ne pleurait pas dans la tribu captive :
C'était lui qui mourait pour tous ;
C'était Sombreuil, leur chef : Jeune et plein d'espérance,
L'heure de son trépas s'avance ;
Il la salue avec ferveur.
Le supplice, entouré des apprêts funéraires,
Est beau pour un chrétien qui, seul, va pour ses frères
Expirer, semblable au Sauveur.

« Oh ! cessez, disait-il, ces larmes, ces reproches,
Guerriers ; votre salut prévient tant de douleurs !
Combien à votre mort vos amis et vos proches,
Hélas ! auraient versé de pleurs !
Je romps avec vos fers mes chaînes éphémères ;
À vos épouses, à vos mères,
Conservez vos jours précieux.
On vous rendra la paix, la liberté, la vie ;
Tout ce bonheur n'a rien que mon cœur vous envie ;
Vous, ne m'enviez pas les cieux. »

Le sinistre tambour sonna l'heure dernière,
Les bourreaux étaient prêts ; on vit Sombreuil partir.
La sœur ne fut point là pour leur ravir le frère, -
Et le héros devint martyr.
L'exhortant de la voix et de son saint exemple,
Un évêque, exilé du temple,
Le suivit au funeste lieu ;
Afin que le vainqueur vît, dans son camp rebelle,
Mourir, près d'un soldat à son prince fidèle,
Un prêtre fidèle à son Dieu !

III.

Vous pour qui s'est versé le sang expiatoire,
Bénissez le Seigneur, louez l'heureux Sombreuil ;
Celui qui monte au ciel, brillant de tant de gloire,
N'a pas besoin de chants de deuil !
Bannis, on va vous rendre enfin une patrie ;
Captifs, la liberté chérie
Se montre à vous dans l'avenir.
Oui, de vos longs malheurs chantez la fin prochaine ;
Vos prisons vont s'ouvrir, on brise votre chaîne ;
Chantez ! votre exil va finir.

En effet, - des cachots la porte à grand bruit roule,
Un étendard paraît, qui flotte ensanglanté ;
Des chefs et des soldats l'environnent en foule,
En invoquant la liberté !
« Quoi ! disaient les captifs, déjà l'on nous délivre !... »
Quelques uns s'empressent de suivre
Les bourreaux devenus meilleurs.
« Adieu, leur criait-on, adieu, plus de souffrance ;
Nous nous reverrons tous, libres, dans notre France ! »
Ils devaient se revoir ailleurs.

Bientôt, jusqu'aux prisons des captifs en prières,
Arrive un sourd fracas, par l'écho répété ;
C'étaient leurs fiers vainqueurs qui délivraient leurs frères,
Et qui remplissaient leur traité !
Sans troubler les proscrits, ce bruit vint les surprendre ;
Aucun d'eux ne savait comprendre
Qu'on pût se jouer des serments ;
Ils disaient aux soldats : « Votre foi nous protège ; »
Et, pour toute réponse, un lugubre cortège
Les traîna sur des corps fumants !

Le jour fit place à l'ombre et la nuit à l'aurore,
Hélas ! et, pour mourir traversant la cité,
Les crédules proscrits passaient, passaient encore,
Aux yeux du peuple éprouvant !
Chacun d'eux racontait, brûlant d'un sain délire,
À ses compagnons de martyre
Les malheurs qu'il avait soufferts ;
Tous succombaient sans peur, sans faste, sans murmure,
Regrettant seulement qu'il fallût un parjure,
Pour les immoler dans les fers.

À coups multipliés la hache abat les chênes.
Le vil chasseur, dans l'antre ignoré du soleil,
Egorge lentement le lion dont ses chaînes
Ont surpris le noble sommeil.
On massacra longtemps la tribu sans défense.
À leur mort assistait la France,
Jouet des bourreaux triomphants ;
Comme jadis, aux pieds des idoles impures,
Tour à tour, une veuve, en de longues tortures,
Vit expirer ses sept enfants.

C'étaient là les vertus d'un sénat qu'on nous vante !
Le sombre esprit du mal sourit en le créant ;
Mais ce corps aux cent bras, fort de notre épouvante,
En son sein portait son néant.
Le colosse de fer s'est dissous dans la fange.
L'anarchie, alors que tout change,
Pense voir ses œuvres durer ;
Mais ce Pygmalion, dans ses travaux frivoles,
Ne peut donner la vie aux horribles idoles
Qu'il se fait pour les adorer.

IV.

On dit que, de nos jours, viennent, versant des larmes,
Prier au champ fatal où ces preux sont tombés,
Les vierges, les soldats fiers de leurs jeunes armes,
Et les vieillards lents et courbés.
Du ciel sur les bourreaux appelant l'indulgence,
Là, nul n'implore la vengeance,
Tous demandent le repentir ;
Et chez ces vieux bretons, témoins de tant de crimes,
Le pèlerin, qui vient invoquer les victimes,
Souvent lui-même est un martyr.

Du 11 au 17 février 1821.

— The End —