Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Liz Devine Aug 2014
It was a pretty standard bench;
the same one in the catalogs
with golden lillies
engraved right into the plaque
on the back rest

But Oh, how I loved
to sit there for hours
just kicking my feet back
and forth
watching the cars go by

He sat there once too
beneath the moon
and under the oak trees
in all his galant glory
I was ashamed;
but he was beautiful
Puisque de Sisteron à Nantes,
Au cabaret, tout français chante,
Puisque je suis ton échanson,
Je veux, ô Française charmante,
Te fredonner une chanson ;
Une chanson de ma manière,
Pour toi d'abord, et mes amis,
En buvant gaiement dans mon verre
À la santé de ton pays.

Amis, buvons à la Fortune
De la France, Mère commune,
Entre Shakespeare et Murillo :
On y voit la blonde et la brune,
On y boit la bière... et non l'eau.
Doux pays, le plus doux du monde,
Entre Washington... et Chauvin,
Tu baises la brune et la blonde,
Tu fais de la bière et du vin.

Ton cœur est franc, ton âme est fière ;
Les soldats de la Terre entière
T'attaqueront toujours en vain.
Tu baises la blonde et la bière
Comme on boit la brune et le vin.
La brune a le con de la lune,
La blonde a les poils... du mâtin...
Garde bien ta bière et ta brune,
Garde bien ta blonde et ton vin !

On tire la bière de l'orge,
La baïonnette de la forge,
Avec la vigne on fait du vin.
Ta blonde a deux fleurs sur la gorge,
Ta brune a deux grains de raisin.
L'une accroche sa jupe aux branches,
L'autre sourit sous les houblons :
Garde bien leurs garces de hanches,
Garde bien leurs bougres de cons.

Pays vaillant comme un archange,
Pays plus *** que la vendange
Et que l'étoile du matin,
Ta blonde est une douce orange,
Mais ta brune ah !... sacré mâtin !
Ta brune a la griffe profonde ;
Ta rousse a le teint du jasmin ;
Garde-les bien ! Garde ta blonde
Garde-la, le sabre à la main.

Que tes canons n'aient pas de rouilles,
Que tes fileuses de quenouilles
Puissent en paix rire et dormir,
Et se repose sur tes couilles
Du présent et de l'avenir.
C'est sur elles que tu travailles
Sous les toisons d'ombre ou d'or fin :
Garde-les des regards canailles,
Garde-les du coup d'œil hautain !

Pays galant, la langue est claire
Comme le soleil dans ton verre,
Plus que le grec et le latin ;
Autant que ta blonde et ta bière
Garde-la bien, comme ton vin.
Pays plus beau que le Soleil, Lune,
Étoile, aube, aurore et matins.
Aime bien ta blonde et ta brune,
Et fais-leur... beaucoup de catins !
A Henslo Feb 2018
Ik merk op: “De maan die minnelijke Don Juan!
Of wellicht (ik geef toe, erg straf)
Is het de luchtballon van Pape Jan
Of een dwaallicht waarnaar wij turen
Om arme zielen *** bos in te sturen.”
     Zij zegt: “U dwaalt wel erg af!”

En ik weer: “Iemand ontlokt aan het toetsenbord
Die gevoelige nocturne, muziek met het vizier
Op nacht en maneschijn, die vaak gebezigd wordt
Om de eigen leegheid vorm te geven.”
     Zegt zij: “Sloeg dat misschien op mij, zo-even?”
     “O nee, ik ben de leeghoofd hier.”

“Gij zijt, mevrouw, een ware grapjapon,
Van hyperbolen nooit gehoord,
Voor dolende gevoelens geen pardon!
Met uw hulp nuchter en rigoureus
Wordt malle lyriek in de kiem gesmoord––”
      En–– “Moet alles echt zo serieus?“
English Dutch transposition A. Henslo 2017
Original text by T.S. Eliot (1920):

CONVERSATION GALANTE

I observe: “Our sentimental friend the moon!
Or possibly (fantastic, I confess)    
It may be Prester John’s balloon
Or an old battered lantern hung aloft
To light poor travelers to their distress.
  She then: “How you digress!”

And I then: “Some one frames upon the keys    
That exquisite nocturne, with which we explain  
The night and moonshine; music which we seize  
To body forth our own vacuity.”
  She then: “Does this refer to me?”    
  “Oh no, it is I who am inane.”    

“You, madam, are the eternal humorist,
The eternal enemy of the absolute,  
Giving our vagrant moods the slightest twist!
With your aid indifferent and imperious
At a stroke our mad poetics to confute—”    
  And—“Are we then so serious?”
Chanson.


Vos beaux yeux sur ma franchise
N'adressent pas bien leurs coups,
Tête chauve et barbe grise
Ne sont pas viande pour vous ;
Quand j'aurais l'heure de vous plaire,
Ce serait perdre du temps ;
Iris, que pourriez-vous faire
D'un galant de cinquante ans ?

Ce qui vous rend adorable
N'est propre qu'à m'alarmer,
Je vous trouve trop aimable
Et crains de vous trop aimer :
Mon cœur à prendre est facile,
Mes vœux sont des plus constants ;
Mais c'est un meuble inutile
Qu'un galant de cinquante ans.

Si l'armure n'est complète,
Si tout ne va comme il faut,
Il vaut mieux faire retraite
Que d'entreprendre un assaut :
L'amour ne rend point la place
À de mauvais combattants,
Et rit de la vaine audace
Des galants de cinquante ans.
Tu voudrais que j'improvise
Les chemins qui mènent au septième ciel
Pour notre prochain congrès
Que je vienne les mains vides
Sans notes ni croquis
Pour te couronner reine et courtisane.

Mais demanderais-tu au peintre de venir à toi
Sans son pinceau, ses fusains, ses tubes d'aquarelle et son papier canson

Ou au photographe sans son posemètre, son trépied et ses filtres, son appareil photo et ses objectifs

Et un auteur de théâtre pourrait-il officier sans donner des indications?

Des orientations, des pistes pour que les acteurs puissent mieux jouer leurs personnages

Eh bien moi je voudrais écrire de concert avec toi les didascalies de notre lune de miel.

Pense au Cantique des Cantiques
Pense à Salomon, à son épouse et aux jeunes filles ,
Penses-y bien, ma sans rivale,
Ma muse venue au monde sept fois
Et dont aucune galante n 'arrive aux chevilles
Comment veux-tu qu'on se retrouve dans la mare aux nénuphars
Deux canards mandarins batifolant
Sans didascalies...
Tu connais les soixante-quatre manières du kama
Tu sais la différence entre baratement et percement
Et tu veux goûter le chalumeau du miel
Lors du congrès de la corneille
Alors tandis que tu me provoques du regard et du geste
En dansant comme une bayadère accomplie
Souviens toi des didascalies.
Je suis ton vert-galant, ton esclave, ton cornac
Ton renifleur, ton cunnilingue, ton Sigisté
Si tu veux tu seras ma nymphe, mon myrte, ma lanterne, ma crête,
Ma landie, ma douceur, mon amour de Vénus
Mon gaude mihi, mon impudique
Organisons nos langues et nos boutons
Nos protubérances.
Pour qu'aucune partie ne soit honteuse
Pour que toutes soient honnêtes
Il faut des chapitres et des actes
Dans lesquels les morsures, les égratignures, les baisers
Les succions et les caresses s'emboîtent dans un naturel
Si joliment organisé que chaque posture génère
Une improvisation et que chaque improvisation génère une nouvelle posture.
Alternons les phases pudiques et impudiques
Sans tabou éperonnons-nous
Empalons-nous dans les postures de singe ou d'éléphant
Peu importe si la mentule précède le tentigo
Ou le contraire
Peu importe qui est dessus ou dessous
Qui lèche et qui est léché, qui est mordillé, qui est marqué,
Qui est baisé et pénétré
Si c'est simultanément ou séparément
Nous appartenons nous aussi au règne animal
Et que la verge soit masculine ou féminine
C 'est toujours l'aiguillon de la volupté qui guidera nos didascalies.
ArturVRivunov Oct 2011
With time there's nothing visual. . .
Only things. . . due after some fact. . .
What we consider is most purest of things. . .
to some, it's just white hurricane crack. . .
I consider myself. . .
With time all illusions. . . set to the side. . .
Life is pure. . . without a blanket of time. .
We consider,. . . we all make it in rhyme. . .
Someway . . .or another. . .
The world is got so much more then to bother. . .each One another. . .
Then to share with joyful expression,. . . that time but allows us. . .
To the fullest extent,. . . time as illusion. . .
Can only make more then one self,. . . then the other one melt. . .
Getting spanked all around. . . All the crazies do us by belt. . .
What **** is the matter,. . . has time cut into your butter. . .
Greasing up all the streets,. . . boiling off all intelligence. .
Even speaker who shares with the world with poetic intelligence,. . .
thats love to the life. . . . with the time with his neighbors. . .
Such life is a streamer,. . . streaming through time, . . .
time of one's life surrounded by steam of another. . .
When we cram on one another, time is illusion. .
running over. . . creating a fusion. . .
one from another creating confusion. . .time is illusion. . .
To look at a counter, less fulfilment then want her. .
Because time as illusion. . . invades escape from this cooky confusion. . .
When eyes set bound to imposter, your dream in reality. . .
always forming when time is without a solution, . . .
just letting it go. . . unfurls deep worlds we've only just known. . .
beyond in time is the scape. . .where numbers be running. . .
a world out of shape. . . If time was a matter. . .
To please all our moods. . . this world would be great. . . but The world is so great. . .
all musicians we are, i promiss you know it. . .we flow around with each other. . .
But time has concealed her, to even distinct, the sound of the peaceful. .
Where sound is a stink. . .to even consider, where **** did we all go. . .
looking for clocks, on rocks and a mirror. . .
Time grieve, be a mirror. . For only as far as it goes, you'll never see her. . .
If time is illusion, our minds won't confuse her. . only to melt with the extra minute on clock. . .
To consider every moment,. . . . time is illusion. . .that every moment is just a matter of memory. .
In each other, and in some. . . Some parts are for bad, to refuse on the good,
and some parts are for good to refuse on the bad. . .
Positive time is our best, with time. . You forget its illusion when roaming galant and free. . .
Far from illusion hidden behind, there is a consorted of sorts. . . . misery. . Time is illusion
Marshal Gebbie Feb 2012
Eleven strong went in to bat
When dusk was in the air,
Eleven strong did face the wall
For others had shown flair.
They'd mustered up a goodly score
They’d shown they had pinache,
They'd demolished Tunnel bowling
And made our field work look a hash.

Eleven strong went into bat
With gritted teeth and ire,
Eleven set the pitch alight
With galantry and fire.
The leather ball was massacred
A pounding it did score
With repetitious boundaries,
Drilled cover drives and more.

The marker looked excited
The sweat ran down his brow
And as the score did level
He had to ask the Angels how?
And the providences shone
Upon this galant Tunnel team
For Claude's classy, deft square cut
Ensured we grinned the winning gleam.

Cricket is to Englishmen
As golfing is to Yanks,
And cricket played with pageantry
Make the civilized give thanks.
And cricket played with elegance
Fills the English heart with joy,
And Victoria Park Tunnel Team
Have downed an ale to victory's ploy!

Marshalg
Victoria Park Tunnel
Auckland
17/2/2010
A C Leuavacant May 2014
Unrewarded again
Was the helmetless knight
For a hero is nothing  
Without mask shining bright
Or courage of steel
To keep evil at bay
If he's not looking right
Then I'll send him away

If great sea monsters drown
And dragon eyes turn to stone
What fun if it's done
By a shrivelled old crone
Who could save thieves a bullet
And few years in jail
there's no sign of her
In this fairytale

So where is the saviour?
The galant, the wise
The hero who kills
With a flick of his eyes
Well he's feeling tired
And wanted A treat
So he moved out of town  
To a new penthouse suite

But he's still a hero
just sits around having fun
He's Got all his teeth
And his heads nice and dumb
Or maybe the authors
Just got carried away
And lost sight of the message
They want to convey
Parce que, jargonnant vêpres, jeûne et vigile,
Exploitant Dieu qui rêve au fond du firmament,
Vous avez, au milieu du divin évangile,
Ouvert boutique effrontément ;

Parce que vous feriez prendre à Jésus la verge,
Cyniques brocanteurs sortis on ne sait d'où ;
Parce que vous allez vendant la sainte vierge
Dix sous avec miracle, et sans miracle un sou ;

Parce que vous contez d'effroyables sornettes
Qui font des temples saints trembler les vieux piliers ;
Parce que votre style éblouit les lunettes
Des duègnes et des marguilliers ;

Parce que la soutane est sous vos redingotes,
Parce que vous sentez la crasse et non l'œillet,
Parce que vous bâclez un journal de bigotes
Pensé par Escobar, écrit par Patouillet ;

Parce qu'en balayant leurs portes, les concierges
Poussent dans le ruisseau ce pamphlet méprisé ;
Parce que vous mêlez à la cire des cierges
Votre affreux suif vert-de-grisé ;

Parce qu'à vous tout seuls vous faites une espèce
Parce qu'enfin, blanchis dehors et noirs dedans,
Criant mea culpa, battant la grosse caisse,
La boue au cœur, la larme à l'œil, le fifre aux dents,

Pour attirer les sots qui donnent tête-bêche
Dans tous les vils panneaux du mensonge immortel,
Vous avez adossé le tréteau de Bobèche
Aux saintes pierres de l'autel,

Vous vous croyez le droit, trempant dans l'eau bénite
Cette griffe qui sort de votre abject pourpoint,
De dire : Je suis saint, ange, vierge et jésuite,
J'insulte les passants et je ne me bats point !

Ô pieds plats ! votre plume au fond de vos masures
Griffonne, va, vient, court, boit l'encre, rend du fiel,
Bave, égratigne et crache, et ses éclaboussures
Font des taches jusques au ciel !

Votre immonde journal est une charretée
De masques déguisés en prédicants camus,
Qui passent en prêchant la cohue ameutée
Et qui parlent argot entre deux oremus.

Vous insultez l'esprit, l'écrivain dans ses veilles,
Et le penseur rêvant sur les libres sommets ;
Et quand on va chez vous pour chercher vos oreilles,
Vos oreilles n'y sont jamais.

Après avoir lancé l'affront et le mensonge,
Vous fuyez, vous courez, vous échappez aux yeux.
Chacun a ses instincts, et s'enfonce et se plonge,
Le hibou dans les trous et l'aigle dans les cieux !

Vous, où vous cachez-vous ? dans quel hideux repaire ?
Ô Dieu ! l'ombre où l'on sent tous les crimes passer
S'y fait autour de vous plus noire, et la vipère
S'y glisse et vient vous y baiser.

Là vous pouvez, dragons qui rampez sous les presses,
Vous vautrer dans la fange où vous jettent vos goûts.
Le sort qui dans vos cœurs mit toutes les bassesses
Doit faire en vos taudis passer tous les égouts.

Bateleurs de l'autel, voilà quels sont vos rôles.
Et quand un galant homme à de tels compagnons
Fait cet immense honneur de leur dire : Mes drôles,
Je suis votre homme ; dégaînons !

- Un duel ! nous ! des chrétiens ! jamais ! - Et ces crapules
Font des signes de croix et jurent par les saints.
Lâches gueux, leur terreur se déguise en scrupules,
Et ces empoisonneurs ont peur d'être assassins.

Bien, écoutez : la trique est là, fraîche coupée.
On vous fera cogner le pavé du menton ;
Car sachez-le, coquins, on n'esquive l'épée
Que pour rencontrer le bâton.

Vous conquîtes la Seine et le Rhin et le Tage.
L'esprit humain rogné subit votre compas.
Sur les publicains juifs vous avez l'avantage,
Maudits ! Judas est mort, Tartuffe ne meurt pas.

Iago n'est qu'un fat près de votre Basile.
La bible en vos greniers pourrit mangée aux vers.
Le jour où le mensonge aurait besoin d'asile,
Vos cœurs sont là, tout grands ouverts.

Vous insultez le juste abreuvé d'amertumes.
Tous les vices, quittant veste, cape et manteau,
Vont se masquer chez vous et trouvent des costumes.
On entre Lacenaire, on sort Contrafatto.

Les âmes sont pour vous des bourses et des banques.
Quiconque vous accueille a d'affreux repentirs.
Vous vous faites chasser, et par vos saltimbanques
Vous parodiez les martyrs.

L'église du bon Dieu n'est que votre buvette.
Vous offrez l'alliance à tous les inhumains.
On trouvera du sang au fond de la cuvette
Si jamais, par hasard, vous vous lavez les mains.

Vous seriez des bourreaux si vous n'étiez des cuistres.
Pour vous le glaive est saint et le supplice est beau.
Ô monstres ! vous chantez dans vos hymnes sinistres
Le bûcher, votre seul flambeau !

Depuis dix-huit cents ans Jésus, le doux pontife,
Veut sortir du tombeau qui lentement se rompt,
Mais vous faites effort, ô valets de Caïphe,
Pour faire retomber la pierre sur son front !

Ô cafards ! votre échine appelle l'étrivière.
Le sort juste et railleur fait chasser Loyola
De France par le fouet d'un pape, et de Bavière
Par la cravache de Lola.

Allez, continuez, tournez la manivelle
De votre impur journal, vils grimauds dépravés ;
Avec vos ongles noirs grattez votre cervelle
Calomniez, hurlez, mordez, mentez, vivez !

Dieu prédestine aux dents des chevreaux les brins d'herbes
La mer aux coups de vent, les donjons aux boulets,
Aux rayons du soleil les parthénons superbes,
Vos faces aux larges soufflets.

Sus donc ! cherchez les trous, les recoins, les cavernes !
Cachez-vous, plats vendeurs d'un fade orviétan,
Pitres dévots, marchands d'infâmes balivernes,
Vierges comme l'eunuque, anges comme Satan !

Ô saints du ciel ! est-il, sous l'œil de Dieu qui règne,
Charlatans plus hideux et d'un plus lâche esprit,
Que ceux qui, sans frémir, accrochent leur enseigne
Aux clous saignants de Jésus-Christ !

Septembre 1850.
Mateuš Conrad Jan 2017
the war has already begun
and it's not like
you're asking me: are you wearing shoes?
but, rather,
asking whether my shoelaces are
tightly spun, or whether i have
any... like the saimese soviets
at Stalingrad: one with
the ammunition, the other with
a rifle... or the joke above the bacon
concerning the police:
one is only able to write,
the other is only able to read.
i still don't know what you're asking me,
not since they had that proud attire
in napoleonic fashion, and my,
didn't ****** dress them well enough
to reach a heart-throb status?
clad black SS mon: it seems i'm always
a beggar at the feet of women,
but i don that: i'm Humphrey ******* Bogart!
yes, the uniform, the prestige,
and then they were thrown into the trenches
in the khaki resembling more
diarrhoea than muddy camouflage...
and so came dada saying a big massive
huh? after a while the major powers
didn't catch the drift from a keen libido
and trench-warfare and what came from
guerilla warfare... namely terrorism...
should i write this cheque out to the sound of
courgette... or couliflower,
mein herr?
and so it came: the time when the civilians
started their own war, and warred
among themselves, ensuring that
no army could penetrate, which paved
the way for terrorists only able
to usurp the contract of fine wine Friday
evenings by the Eiffel tower
with the burp ultimatum...
   so we're at war...
  and god only know how guerilla
evolved into terrorism, or should it be
called: the other Vietnam?
  and perhaps too: a baguette ripped
like it might have been a vulture's wake:
or a hyennas' party of giggles and hecklers...
but such days are other,
the Paris i remember isn't the Paris i'd
like to visit...
            no one really asked for this...
but it is, what it is...
    and it's hard to see the fact when there
are no glorious marches, no youthful men
strapped into galant uniforms...
    a bit like that advert for bus inspectors
in England: they wear no uniform,
they're dressed just like you and me...
     because that's how war translates to
civilians... that civilians learn the covert
art of war... meaning that all other wars
reminiscent of past wars are nothing
but proxy wars, they're not akin to a Trojan siege...
proxy... there's no identity in war anymore,
there's no Persian empire, nor a Roman empire...
proxy wars, given the internet
and how we throw so much intimate information
into a web before we meet a person,
and then perhaps lie about the fantasy of
that representable self...
     in saying that, Daesh is unique in that
it doesn't have an identity crisis...
     it doesn't have a facebook or a twitter
or a McDonald's hovering above it...
    of all the wars currently staged, it's staging
an antithesis to what was once merely
proxy... i find it hard to believe that
nations exist... given the power of corporations...
a belief in nations is a return to feudalism,
serfs at football matches, later enslaved
by the necessary dependencies and easy-to-reach
fruits of internet-service providers that
makes me laugh at the idea that Argos (a
highstreet retailer) still ***** into advert schemes
and thinks it will survive the pulverisation
and high street turning into cul de sac....
   but hey, i'm not clapping...
       you'll find more applaus in an opera house...
i'm just trying to find the coordinates that
i can navigate with...
     it would be hard to believe in an all-out-war...
given the warring civilians...
        in whom the notion of war has
imploded, and who might attest to revenge ****
as a medium of releasing an arrow from a bow...
it's hard to create wars these days,
it's hard to create a pair of trousers to march
in when all you have is a knitted pocket...
   how did they ever find war so glorifying,
so ****** romantic? i'll never know...
     but it really is hard to wage wars these day
given the civilians are paranoid and feel
no safety... at all...
            and yes, nuclear weapons make no sense
of the arms trade... drop a nuke and you
undermine about a 1000 arms dealers...
   so forget the u.z.i. and the kalashnikov deals...
it's really panic not from a perspective of
extinction, but a panic based upon dealing arms...
not selling enough weapons, bullets, grenades...
  nukes are a great deterrent, but also a great motivation
for dealing in arms...
but it's war,
    perhaps in closed-off communities of the urban
hipters it's still only about selling the most
obscure type of cereal... lumberjack and all, beardy...
but out here, on the peripheries of large
city-states, it's tribalism thrice over...
        e.g. i laugh on the windowsill at night
the next day my neighbour comes over
talks to my relative and wonders whether she's
o.k. because he think i might **** her...
        and so he complains: he had to move
rooms in our house because of the laughter,
it cost us a lot of money...
and i'm sitting there, shrouded by the fact
that he can't see me and i can hear him and wonder:
so you're not homeless, yes?
       i think my neighbour is mad because
he wants to know me now,
after living next to me for 5 years... and not having
bothered to have anything to do with me,
wants to know me now... mate! tangens!
       do i really give a **** your wife is
pregnant? no...
                             and this is how puny
life and narrative can become... so knitty-gritty...
so ant-like prone... i have no airs to not
meddle in the grit, but the fact that i have to meddle
in it: is a right ol' bollocking...
   it could have been a nice: cheese & ham sandwitch...
instead it has to be this...
   so if this isn't war... why would i be asking
you about you asking me whether i'm wearing
shoes? the topic of shoelaces and noodles...
or as i like to put it: big gob west
       squint eye funny east...
   there is absolutely no better nations to pacify
the warring hoodlums of the west
than 1 billion chinese or 1 billion indians...
that's what i call a proper rebellion...
i mean, picture 1 billion chinese and 60
million germans...
      it's almost like tickling Genghis Khan...
it will always look like a chiquaua (west)
barking at a Rottweiler (east) ... and i can't help but
laugh at the change.
The Dedpoet Dec 2015
Woman,

     You ask that I write you a poem everyday that you are away from me. I willingly spill the words from my soul, I sacrifice myself and fall upon the sword of the pen, the drops of blood like rain from God. And they fall to paper, all that I am, all that I hope to become within you, in a poem to you, at the moment so far away.
       Today, alas I have spilled so much of myself that I too require a filling, a need that sustains me like my words that feed your passion for me. I need the touch of your hand as we sit upon the portico resting on that sunset purple gold, that which lights the stars when darkness falls.
       I need the soft of your lips as they graze the nape of my neck, the stride like a galant mare across fields of shimmering lilies, I need the kiss which fits me like gloves in the cold depths of morning one feels as they take in the first chill of morn.
      I need you like a poet needs words, I need your depths that fill the abyss like the blood fills the body, or the lover fills the woman, oh this wanton desire for the touch, the kiss, the experience of being with you.....
      These are my words, these are my sonnets of infiltration to your soul, a haiku of touch, a verse of making love!
     My love all that is poetry is required by your presence. Simply put, the motions of our love.....that which must be experienced,
       we are the poetry in motion.

               Missing you dearly,
    
             The poet who lost his words.
À Armand Silvestre


Un cachot. Une femme à genoux, en prière.

Une tête de mort est gisante par terre,

Et parle, d'un ton aigre et douloureux aussi.

D'une lampe au plafond tombe un rayon transi.


« Dame Reine. - Encor toi, Satan ! - Madame Reine.

- « Ô Seigneur, faites mon oreille assez sereine

« Pour ouïr sans l'écouter ce que dit le Malin ! »

- « Ah ! ce fut un vaillant et galant châtelain

« Que votre époux ! Toujours en guerre ou bien en fête,

« (Hélas ! j'en puis parler puisque je suis sa tête.)

« Il vous aima, mais moins encore qu'il n'eût dû.

« Que de vertu gâtée et que de temps perdu

« En vains tournois, en cours d'amour **** de sa dame

Qui belle et jeune prit un amant, la pauvre âme ! » -

- « Ô Seigneur, écartez ce calice de moi ! » -

- « Comme ils s'aimèrent ! Ils s'étaient juré leur foi

De s'épouser sitôt que serait mort le maître,

Et le tuèrent dans son sommeil d'un coup traître. »

- « Seigneur, vous le savez, dès le crime accompli,

J'eus horreur, et prenant ce jeune homme en oubli,

Vins au roi, dévoilant l'attentat effroyable,

Et pour mieux déjouer la malice du diable,

J'obtins qu'on m'apportât en ma juste prison

La tête de l'époux occis en trahison :

Par ainsi le remords, devant ce triste reste,

Me met toujours aux yeux mon action funeste,

Et la ferveur de mon repentir s'en accroît,

Ô Jésus ! Mais voici : le Malin qui se voit

Dupe et qui voudrait bien ressaisir sa conquête

S'en vient-il pas loger dans cette pauvre tête

Et me tenir de faux propos insidieux ?

Ô Seigneur, tendez-moi vos secours précieux ! »

- « Ce n'est pas le démon, ma Reine, c'est moi-même,

Votre époux, qui vous parle en ce moment suprême,

Votre époux qui, damné (car j'étais en mourant

En état de péché mortel), vers vous se rend,

Ô Reine, et qui, pauvre âme errante, prend la tête

Qui fut la sienne aux jours vivants pour interprète

Effroyable de son amour épouvanté. »

- « Ô blasphème hideux, mensonge détesté !

Monsieur Jésus, mon maître adorable, exorcise

Ce chef horrible et le vide de la hantise

Diabolique qui n'en fait qu'un instrument

Où souffle Belzébuth fallacieusement

Comme dans une flûte on joue un air perfide ! »

- « Ô douleur, une erreur lamentable te guide,

Reine, je ne suis pas Satan, je suis Henry ! » -

- « Oyez, Seigneur, il prend la voix de mon mari !

À mon secours, les Saints, à l'aide, Notre Dame ! » -

- « Je suis Henry, du moins, Reine, je suis son âme

Qui, par sa volonté, plus forte que l'enfer,

Ayant su transgresser toute porte de fer

Et de flamme, et braver leur impure cohorte,

Hélas ! vient pour te dire avec cette voix morte

Qu'il est d'autres amours encor que ceux d'ici,

Tout immatériels et sans autre souci

Qu'eux-mêmes, des amours d'âmes et de pensées.

Ah, que leur fait le Ciel ou l'enfer. Enlacées,

Les âmes, elles n'ont qu'elles-mêmes pour but !

L'enfer pour elles c'est que leur amour mourût,

Et leur amour de son essence est immortelle !

Hélas ! moi, je ne puis te suivre aux cieux, cruelle

Et seule peine en ma damnation. Mais toi,

Damne-toi ! Nous serons heureux à deux, la loi

Des âmes, je te dis, c'est l'alme indifférence

Pour la félicité comme pour la souffrance

Si l'amour partagé leur fait d'intimes cieux.

Viens afin que l'enfer jaloux, voie, envieux,

Deux damnés ajouter, comme on double un délice,

Tous les feux de l'amour à tous ceux du supplice,

Et se sourire en un baiser perpétuel ! »

« - Âme de mon époux, tu sais qu'il est réel

Le repentir qui fait qu'en ce moment j'espère

En la miséricorde ineffable du Père

Et du Fils et du Saint-Esprit ! Depuis un mois

Que j'expie, attendant la mort que je te dois,

En ce cachot trop doux encor, nue et par terre,

Le crime monstrueux et l'infâme adultère

N'ai-je pas, repassant ma vie en sanglotant,

Ô mon Henry, pleuré des siècles cet instant

Où j'ai pu méconnaître en toi celui qu'on aime ?

Va, j'ai revu, superbe et doux, toujours le même,

Ton regard qui parlait délicieusement

Et j'entends, et c'est là mon plus dur châtiment,

Ta noble voix, et je me souviens des caresses !

Or si tu m'as absoute et si tu t'intéresses

À mon salut, du haut des cieux, ô cher souci,

Manifeste-toi, parle, et démens celui-ci

Qui blasphème et ***** d'affreuses hérésies ! » -

- « Je te dis que je suis damné ! Tu t'extasies

En terreurs vaines, ô ma Reine. Je te dis

Qu'il te faut rebrousser chemin du Paradis,

Vain séjour du bonheur banal et solitaire

Pour l'amour avec moi ! Les amours de la terre

Ont, tu le sais, de ces instants chastes et lents :

L'âme veille, les sens se taisent somnolents,

Le cœur qui se repose et le sang qui s'affaisse

Font dans tout l'être comme une douce faiblesse.

Plus de désirs fiévreux, plus d'élans énervants,

On est des frères et des sœurs et des enfants,

On pleure d'une intime et profonde allégresse,

On est les cieux, on est la terre, enfin on cesse

De vivre et de sentir pour s'aimer au delà,

Et c'est l'éternité que je t'offre, prends-la !

Au milieu des tourments nous serons dans la joie,

Et le Diable aura beau meurtrir sa double proie,

Nous rirons, et plaindrons ce Satan sans amour.

Non, les Anges n'auront dans leur morne séjour

Rien de pareil à ces délices inouïes ! » -


La Comtesse est debout, paumes épanouies.

Elle fait le grand cri des amours surhumains,

Puis se penche et saisit avec ses pâles mains

La tête qui, merveille ! a l'aspect de sourire.

Un fantôme de vie et de chair semble luire

Sur le hideux objet qui rayonne à présent

Dans un nimbe languissamment phosphorescent.

Un halo clair, semblable à des cheveux d'aurore

Tremble au sommet et semble au vent flotter encore

Parmi le chant des cors à travers la forêt.

Les noirs orbites ont des éclairs, on dirait

De grands regards de flamme et noirs. Le trou farouche

Au rire affreux, qui fut, Comte Henry, votre bouche

Se transfigure rouge aux deux arcs palpitants

De lèvres qu'auréole un duvet de vingt ans,

Et qui pour un baiser se tendent savoureuses...

Et la Comtesse à la façon des amoureuses

Tient la tête terrible amplement, une main

Derrière et l'autre sur le front, pâle, en chemin

D'aller vers le baiser spectral, l'âme tendue,

Hoquetant, dilatant sa prunelle perdue

Au fond de ce regard vague qu'elle a devant...

Soudain elle recule, et d'un geste rêvant

(Ô femmes, vous avez ces allures de faire !)

Elle laisse tomber la tête qui profère

Une plainte, et, roulant, sonne creux et longtemps :

- « Mon Dieu, mon Dieu, pitié ! Mes péchés pénitents

Lèvent leurs pauvres bras vers ta bénévolence,

Ô ne les souffre pas criant en vain ! Ô lance

L'éclair de ton pardon qui tuera ce corps vil !

Vois que mon âme est faible en ce dolent exil

Et ne la laisse pas au Mauvais qui la guette !

Ô que je meure ! »

Avec le bruit d'un corps qu'on jette,

La Comtesse à l'instant tombe morte, et voici :

Son âme en blanc linceul, par l'espace éclairci

D'une douce clarté d'or blond qui flue et vibre

Monte au plafond ouvert désormais à l'air libre

Et d'une ascension lente va vers les cieux.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


La tête est là, dardant en l'air ses sombres yeux

Et sautèle dans des attitudes étranges :

Telle dans les Assomptions des têtes d'anges,

Et la bouche ***** un gémissement long,

Et des orbites vont coulant des pleurs de plomb.
Fable V, Livre II.


Plus galant que sensé, Colin voulut jadis
Réunir dans son champ l'agréable à l'utile,
Et cultiver les fleurs au milieu des épis,
Rien n'était, à son gré, plus sage et plus facile.

Parmi les blés, dans la saison,
Il va donc semant à foison
Bluets, coquelicots, et mainte fleur pareille
Qu'on voit égayer nos guérets,
Quand Flore, en passant chez Cérès,
A laissé pencher sa corbeille.
Dans peu, se disait-il, que mon champ sera beau !
Avant l'ample récolte au moissonneur promise,
Que de bouquets pour Suzette, pour Lise,
Pour les fillettes du hameau !
Partant que de baisers ! oui, cadeau pour cadeau ;
Ou rien pour rien, c'est ma devise.

Le doux printemps paraît enfin :
Le bluet naît avec la rose.
En mai, le bonheur de Colin
Faisait envie à maint voisin ;
En août ce fut tout autre chose.
Tandis qu'il n'était pas d'endroits
Où la moisson ne fût certaine ;
Que les trésors de Beauce au **** doraient la plaine,
Et que le laboureur n'avait plus d'autre peine
Que celle de trouver ses greniers trop étroits ;
Trop **** désabusé de ses projets futiles,
D'un œil obscurci par les pleurs,
Colin, dans ses sillons stérilement fertiles,
Cherche en vain les épis étouffés sous les fleurs.

Vous qui dans ses travaux guidez la faible enfance,
Ceci vous regarde, je crois ;
Chez vous, on apprend à la fois
Le latin, la musique, et l'algèbre, et la danse.
C'est trop. Heureusement savons-nous, mes amis,
Que le Rollin du jour n'est pas de cet avis.
Enseigner moins, mais mieux, oui, tel est son système
Colin, vous dit-il sagement,
Ne cultivons que le froment,
Le bluet viendra de lui-même.
Comme la voiture traversait le bois, il la fit arrêter dans le voisinage d'un tir, disant qu'il lui serait agréable de tirer quelques balles pour tuer le Temps. Tuer ce monstre-là, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ? - Et il offrit galamment la main à sa chère, délicieuse et exécrable femme, à cette mystérieuse femme à laquelle il doit tant de plaisirs, tant de douleurs, et peut-être aussi une grande partie de son génie.

Plusieurs balles frappèrent **** du but proposé ; l'une d'elles s'enfonça même dans le plafond ; et comme la charmante créature riait follement, se moquant de la maladresse de son époux, celui-ci se tourna brusquement vers elle, et lui dit : « Observez cette poupée, là-bas, à droite, qui porte le nez en l'air et qui a la mine si hautaine. Eh bien ! cher ange, je me figure que c'est vous ». Et il ferma les yeux et il lâcha la détente. La poupée fut nettement décapitée.

Alors s'inclinant vers sa chère, sa délicieuse, son exécrable femme, son inévitable et impitoyable Muse, et lui baisant respectueusement la main, il ajouta : « Ah ! mon cher ange, combien je vous remercie de mon adresse ! »
Geno Cattouse Sep 2014
..
                  ...
                 ....
                 Horse
               With horn
            On his forehead.
Galant   Oh  brave
Steed eqiuan need
A dream Oh
            Poets whisp
              Myth or magic
     A Trojan replica
    Hooves flash
  A sudden dash cross green fields.
Mythological lore in days of yore.
  No saddle bears he
    The Unicorn
      Is born
      Free
      Runs
      Free
      Die
      Free.
Iva McCarty Jul 2014
Chin up galant knight, you are a beacon of inspiration to many, not least of all to this fair maiden.


© Misty Bishop-Martiss
Depuis qu'Adam, ce cruel homme,
A perdu son fameux jardin,
Où sa femme, autour d'une pomme,
Gambadait sans vertugadin,
Je ne crois pas que sur la terre
Il soit un lieu d'arbres planté
Plus célébré, plus visité,
Mieux fait, plus joli, mieux hanté,
Mieux exercé dans l'art de plaire,
Plus examiné, plus vanté,
Plus décrit, plus lu, plus chanté,
Que l'ennuyeux parc de Versailles.
Ô dieux ! ô bergers ! ô rocailles !
Vieux Satyres, Termes grognons,
Vieux petits ifs en rangs d'oignons,
Ô bassins, quinconces, charmilles !
Boulingrins pleins de majesté,
Où les dimanches, tout l'été,
Bâillent tant d'honnêtes familles !
Fantômes d'empereurs romains,
Pâles nymphes inanimées
Qui tendez aux passants les mains,
Par des jets d'eau tout enrhumées !
Tourniquets d'aimables buissons,
Bosquets tondus où les fauvettes
Cherchent en pleurant leurs chansons,
Où les dieux font tant de façons
Pour vivre à sec dans leurs cuvettes !
Ô marronniers ! n'ayez pas peur ;
Que votre feuillage immobile,
Me sachant versificateur,
N'en demeure pas moins tranquille.
Non, j'en jure par Apollon
Et par tout le sacré vallon,
Par vous, Naïades ébréchées,
Sur trois cailloux si mal couchées,
Par vous, vieux maîtres de ballets,
Faunes dansant sur la verdure,
Par toi-même, auguste palais,
Qu'on n'habite plus qu'en peinture,
Par Neptune, sa fourche au poing,
Non, je ne vous décrirai point.
Je sais trop ce qui vous chagrine ;
De Phoebus je vois les effets :
Ce sont les vers qu'on vous a faits
Qui vous donnent si triste mine.
Tant de sonnets, de madrigaux,
Tant de ballades, de rondeaux,
Où l'on célébrait vos merveilles,
Vous ont assourdi les oreilles,
Et l'on voit bien que vous dormez
Pour avoir été trop rimés.

En ces lieux où l'ennui repose,
Par respect aussi j'ai dormi.
Ce n'était, je crois, qu'à demi :
Je rêvais à quelque autre chose.
Mais vous souvient-il, mon ami,
De ces marches de marbre rose,
En allant à la pièce d'eau
Du côté de l'Orangerie,
À gauche, en sortant du château ?
C'était par là, je le parie,
Que venait le roi sans pareil,
Le soir, au coucher du soleil,
Voir dans la forêt, en silence,
Le jour s'enfuir et se cacher
(Si toutefois en sa présence
Le soleil osait se coucher).
Que ces trois marches sont jolies !
Combien ce marbre est noble et doux !
Maudit soit du ciel, disions-nous,
Le pied qui les aurait salies !
N'est-il pas vrai ? Souvenez-vous.
- Avec quel charme est nuancée
Cette dalle à moitié cassée !
Voyez-vous ces veines d'azur,
Légères, fines et polies,
Courant, sous les roses pâlies,
Dans la blancheur d'un marbre pur ?
Tel, dans le sein robuste et dur
De la Diane chasseresse,
Devait courir un sang divin ;
Telle, et plus froide, est une main
Qui me menait naguère en laisse.
N'allez pas, du reste, oublier
Que ces marches dont j'ai mémoire
Ne sont pas dans cet escalier
Toujours désert et plein de gloire,
Où ce roi, qui n'attendait pas,
Attendit un jour, pas à pas,
Condé, lassé par la victoire.
Elles sont près d'un vase blanc,
Proprement fait et fort galant.
Est-il moderne ? est-il antique ?
D'autres que moi savent cela ;
Mais j'aime assez à le voir là,
Étant sûr qu'il n'est point gothique.
C'est un bon vase, un bon voisin ;
Je le crois volontiers cousin
De mes marches couleur de rose ;
Il les abrite avec fierté.
Ô mon Dieu ! dans si peu de chose
Que de grâce et que de beauté !

Dites-nous, marches gracieuses,
Les rois, les princes, les prélats,
Et les marquis à grands fracas,
Et les belles ambitieuses,
Dont vous avez compté les pas ;
Celles-là surtout, j'imagine,
En vous touchant ne pesaient pas.
Lorsque le velours ou l'hermine
Frôlaient vos contours délicats,
Laquelle était la plus légère ?
Est-ce la reine Montespan ?
Est-ce Hortense avec un roman,
Maintenon avec son bréviaire,
Ou Fontange avec son ruban ?
Beau marbre, as-tu vu la Vallière ?
De Parabère ou de Sabran
Laquelle savait mieux te plaire ?
Entre Sabran et Parabère
Le Régent même, après souper,
Chavirait jusqu'à s'y tromper.
As-tu vu le puissant Voltaire,
Ce grand frondeur des préjugés,
Avocat des gens mal jugés,
Du Christ ce terrible adversaire,
Bedeau du temple de Cythère,
Présentant à la Pompadour
Sa vieille eau bénite de cour ?
As-tu vu, comme à l'ermitage,
La rondelette Dubarry
Courir, en buvant du laitage,
Pieds nus, sur le gazon fleuri ?
Marches qui savez notre histoire,
Aux jours pompeux de votre gloire,
Quel heureux monde en ces bosquets !
Que de grands seigneurs, de laquais,
Que de duchesses, de caillettes,
De talons rouges, de paillettes,
Que de soupirs et de caquets,
Que de plumets et de calottes,
De falbalas et de culottes,
Que de poudre sous ces berceaux,
Que de gens, sans compter les sots !
Règne auguste de la perruque,
Le bourgeois qui te méconnaît
Mérite sur sa plate nuque
D'avoir un éternel bonnet.
Et toi, siècle à l'humeur badine,
Siècle tout couvert d'amidon,
Ceux qui méprisent ta farine
Sont en horreur à Cupidon !...
Est-ce ton avis, marbre rose ?
Malgré moi, pourtant, je suppose
Que le hasard qui t'a mis là
Ne t'avait pas fait pour cela.
Aux pays où le soleil brille,
Près d'un temple grec ou latin,
Les beaux pieds d'une jeune fille,
Sentant la bruyère et le thym,
En te frappant de leurs sandales,
Auraient mieux réjoui tes dalles
Qu'une pantoufle de satin.
Est-ce d'ailleurs pour cet usage
Que la nature avait formé
Ton bloc jadis vierge et sauvage
Que le génie eût animé ?
Lorsque la pioche et la truelle
T'ont scellé dans ce parc boueux,
En t'y plantant malgré les dieux,
Mansard insultait Praxitèle.
Oui, si tes flancs devaient s'ouvrir,
Il fallait en faire sortir
Quelque divinité nouvelle.
Quand sur toi leur scie a grincé,
Les tailleurs de pierre ont blessé
Quelque Vénus dormant encore,
Et la pourpre qui te colore
Te vient du sang qu'elle a versé.

Est-il donc vrai que toute chose
Puisse être ainsi foulée aux pieds,
Le rocher où l'aigle se pose,
Comme la feuille de la rose
Qui tombe et meurt dans nos sentiers ?
Est-ce que la commune mère,
Une fois son oeuvre accompli,
Au hasard livre la matière,
Comme la pensée à l'oubli ?
Est-ce que la tourmente amère
Jette la perle au lapidaire
Pour qu'il l'écrase sans façon ?
Est-ce que l'absurde vulgaire
Peut tout déshonorer sur terre
Au gré d'un cuistre ou d'un maçon ?
Anna Jan 2017
med spids mund skærer *** små skiver af sure citroner
hælder en håndfuld af dem i et højt glas
og sipper let til hendes vand
"jeg synes bare det smager friskt," siger *** galant og *** trommer med fingrene på bordpladen, nipper til en müslibar
bilder sig selv ind at den intetsigende vand, smager godt
en iskold dåsecola med et sugerør er i den grad fortrukket
og en kebab med ekstra dress til at mætte sulten
men ikke mere
for det er altså nu
det er nu *** skal vise slanke, lange ben og enn fast røv
slentre ned af gangene, trække blikke
vide at mens drengene vil have hende
vil pigerne bare være hende
det er nu *** skal trække let på skuldrene og sige "jeg har bare højt stofskifte" når veninderne ivrigt spørger og spørger hvordan har du en så flot krop?
det er nu at der altid er cigaretter og stimerol i tasken,
for det der kan ryges, tygges og spyttes ud kan aldrig ende på lårene
det er altså nu at et bad om onsdagen
ikke er lig med et bad af tårer
det er nu at fremmede 1g piger på instagram
vil anmode om at følge hende for at se hvem pigen fra 3g det er, som drengene synes er så lækker
det er nu, siger *** til sig selv, og løber lidt mere på løbebåndet
lige nu
for i hendes øjne
er der langt fra kebab og cola
til skønhed og lange ben
og der skal ske noget
og det skal være *lige nu
første post i 2017, lidt sørgelig men god at tygge på
Fable V, Livre IV.


Don pourceau, lâché dans la plaine,
S'émancipait à travers choux,
Flairant, fouillant dans tous les trous,
Et, dans l'espoir de quelque aubaine,
Mettant tout sens dessus dessous.
Du fait sa noble espèce est assez coutumière.
Or donc, après avoir ravagé maint terrier,
Saccagé mainte fourmilière,
Ecrasé mainte taupinière,
Mon galant va dans un guêpier
Donner la tête la première.
Vous devinez comment il y fut accueilli.
En un clin d'œil son nez immonde,
Par la peuplade furibonde,
De toutes parts est assailli.
Malgré l'épais abri du lard qui l'environne,
Ce pauvre nez paya pour toute la personne,
Et fut par l'aiguillon chatouillé jusqu'au bout.
Étourdis, prenez-y donc garde !
Vous voyez que l'on se hasarde
À mettre ainsi le nez partout.
De Marseille, moi ? de Marseille ?
Tu veux que j'en sois, c'est trop fort !
M'entends-tu dire qu'il « soleille » ?
Je ne suis pas né dans le Nord,

Je dois en convenir sans honte ;
Mais on peut venir du Midi,
En chair, en os, et même... en fonte,
Sans sortir de Lonchamps, pardi !

Si j'en étais, m'en cacherais-je ?
Au contraire, j'en serais fier :
Il y tombe aussi de la neige,
Et comme au Havre... on a la mer.

Je ne vois pas la différence ;
Affaire de goût, de couleur.
Du reste, Marseille est en France,
Sur la carte, aussi bien qu'Harfleur...

Voyons ! qui ferait des manières
Pour en être s'il en était,
La ville n'est pas des dernières,
Foutre non ! car Elle existait

Déjà, depuis belle lurette,
Qu'on ne parlait pas de Paris,
Et qu'aucune autre n'était prête
À loger ça... de ses chéris ;

Oui, Marseille était grande fille,
Que toutes les autres, comprends,
Les moins gosses de la famille
N'avaient pas encor de parents.

Elle est antique !... oh ! mais !... pas vieille ;
C'est au contraire la cité
La plus jeune et la plus vermeille,
N'offensons pas la vérité.

Les femmes y sont !... Valentine,
Tu les aimerais, comme moi,
Si tu voyais la taille fine
De Valentine, comme Toi ;

C'est ma cousine... elle demeure
Ma foi ! par là, pas **** du port...
Ce que je sais, ou que je meure,
C'est qu'elle aussi l'a beau... le port !

Toutes les autres sont comme elle,
Et sans titre, ou sur parchemin,
Des reines, jusqu'à la semelle,
Avec du poil... pas dans la main.

Après ça, vois comme nous sommes
Encore, en France, inconséquents :
On vient médire de leurs hommes !
Serait-ce qu'ils sont tous marquants ?

Il se pourrait, car on les chine,
Tiens ! surtout de votre côté,
Où l'on dédaigne la sardine ;
Ah ! le hareng... a sa beauté !

De temps en temps, on entend dire :
« Oh ! le Marseillais ! » Eh ! bien, quoi ?
Le Marseillais ! il aime à rire.
Prises-tu les gens tristes, toi ?

Il est brun, n'a pas les dents noires,
Il sait lire, écrire et compter ;
Il a toujours un tas d'histoires
Crevantes à vous raconter :

Poli, galant avec les femmes,
Il n'accepterait jamais rien
D'elles, que leurs baisers de flammes :
Il fait, ma foi ! bougrement bien ;

Qu'on le critique, il n'en a cure,
Pas plus que de savoir son nez
Au beau mitan de sa figure
Ou de ce que vous devinez ;

Il est propre, ses mains sont nettes,
Leur gant n'est pas mis à l'envers,
Et surtout, elles sont honnêtes.
Que voulez-vous de plus ? Des vers ?

Des vers qui ne soient pas des versse ?
Il peut vous en faire... en français...
Vous me jetez à la traverse
Qu'il est ?... Hâbleur?... Ah ! oui, je sais,

Il se vante... d'être modeste,
Ça, c'est un tort... il ferait mieux
De se vanter de tout le reste,
Mais nul n'est parfait sous les cieux.

Ainsi, vous voyez bien, Madame,
Que si j'étais, comment ? encor ?
Moi, Marseillais ! mais sur mon âme.
Si je l'étais... j'aurais de l'or,

Je n'irais jamais qu'en voiture,
Avec un train à tout casser,
Tout serait en déconfiture
Partout où l'on me voit passer.

Je leur montrerais ce qu'on gagne
À nous Han-Mer-Dé... Troun-dé-l'ér !
Puisque je suis de la campagne
Où l'on respire le bon air,

Donc, je ne suis pas de Marseille.
C'est vrai, que je suis né si près,
Que j'en ai l'accent dans l'oreille...
Oui, na, j'en suis... et puis après ?
When in the eve of a hallowed day
And the calm has long since come,
Where a place is made for those
Whose time has become one.

Think of he who holds the night
In the palm of his hand.
Then honor what has come to light
To define the noble man.

History tells of his goodly deeds,
His labor of his love,
His devotion is of his galant way,
His solemn vow, the moon above.
October 11, 2017
La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C'était au mois d'avril, et dans une journée
Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j'étais roi, Paris, si j'étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
On était peu nombreux. Le choix faisait la fête.
Nous étions tous ensemble et chacun tête à tête.
Des couples pas à pas erraient de tous côtés.
C'étaient les fiers seigneurs et les rares beautés,
Les Amyntas rêvant auprès des Léonores,
Les marquises riant avec les monsignores ;
Et l'on voyait rôder dans les grands escaliers
Un nain qui dérobait leur bourse aux cavaliers.

A midi, le spectacle avec la mélodie.
Pourquoi jouer Plautus la nuit ? La comédie
Est une belle fille, et rit mieux au grand jour.
Or, on avait bâti, comme un temple d'amour,
Près d'un bassin dans l'ombre habité par un cygne,
Un théâtre en treillage où grimpait une vigne.
Un cintre à claire-voie en anse de panier,
Cage verte où sifflait un bouvreuil prisonnier,
Couvrait toute la scène, et, sur leurs gorges blanches,
Les actrices sentaient errer l'ombre des branches.
On entendait au **** de magiques accords ;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin.
Parmi les ornements sculptés dans le treillage,
Colombine dormait dans un gros coquillage,
Et, quand elle montrait son sein et ses bras nus,
On eût cru voir la conque, et l'on eût dit Vénus.
Le seigneur Pantalon, dans une niche, à droite,
Vendait des limons doux sur une table étroite,
Et criait par instants : " Seigneurs, l'homme est divin.
- Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin. "
Scaramouche en un coin harcelait de sa batte
Le tragique Alcantor, suivi du triste Arbate ;
Crispin, vêtu de noir, jouait de l'éventail ;
Perché, jambe pendante, au sommet du portail,
Carlino se penchait, écoutant les aubades,
Et son pied ébauchait de rêveuses gambades.

Le soleil tenait lieu de lustre ; la saison
Avait brodé de fleurs un immense gazon,
Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre.
Rangés des deux côtés de l'agreste théâtre,
Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas,
Les ébéniers qu'avril charge de falbalas,
De leur sève embaumée exhalant les délices,
Semblaient se divertir à faire les coulisses,
Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux,
Joignaient aux violons leur murmure joyeux ;
Si bien qu'à ce concert gracieux et classique,
La nature mêlait un peu de sa musique.

Tout nous charmait, les bois, le jour serein, l'air pur,
Les femmes tout amour, et le ciel tout azur.

Pour la pièce, elle était fort bonne, quoique ancienne,
C'était, nonchalamment assis sur l'avant-scène,
Pierrot qui haranguait, dans un grave entretien,
Un singe timbalier à cheval sur un chien.

Rien de plus. C'était simple et beau. - Par intervalles,
Le singe faisait rage et cognait ses timbales ;
Puis Pierrot répliquait. - Écoutait qui voulait.
L'un faisait apporter des glaces au valet ;
L'autre, galant drapé d'une cape fantasque,
Parlait bas à sa dame en lui nouant son masque ;
Trois marquis attablés chantaient une chanson ;
Thérèse était assise à l'ombre d'un buisson :
Les roses pâlissaient à côté de sa joue,
Et, la voyant si belle, un paon faisait la roue.

Moi, j'écoutais, pensif, un profane couplet
Que fredonnait dans l'ombre un abbé violet.

La nuit vint, tout se tut ; les flambeaux s'éteignirent ;
Dans les bois assombris les sources se plaignirent.
Le rossignol, caché dans son nid ténébreux,
Chanta comme un poète et comme un amoureux.
Chacun se dispersa sous les profonds feuillages ;
Les folles en riant entraînèrent les sages ;
L'amante s'en alla dans l'ombre avec l'amant ;
Et, troublés comme on l'est en songe, vaguement,
Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme,
A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme,
A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison,
Le clair de lune bleu qui baignait l'horizon.
Steven Boston Aug 2020
Life not lived
in still stance
glued to my tree like altar
dreaming of what could of been
roaming the Serengeti scorched trails
my flesh beating
jungle drums blaring
head high in a roof of galant green

alas the realness of reality revertebrates into my cold expanse
I am but a statue of beauty crafted
hands of my maker smooth but firm
as they caressed my curves
connected in that memorable moment
standing still in ticking time
ever eternal
state static
I wrote this about an ornament Elephant sitting on a table in my living room
J'ai l'esprit tout ennuyé
D'avoir trop étudié
Les phénomènes d'Arate ;
Il est temps que je m'ébatte
Et que j'aille aux champs jouer.
Bons Dieux ! qui voudrait louer
Ceux qui collés sur un livre,
N'ont jamais souci de vivre ?

Que nous sert l'étudier,
Sinon de nous ennuyer ?
Et soin dessus soin accroître
À nous, qui serons peut-être
Ou ce matin ou ce soir
Victime de l'Orque noir ?
De l'Orque qui ne pardonne,
Tant il est fier, à personne.

Corydon, marche devant ;
Sache où le bon vin se vend ;
Fais rafraîchir ma bouteille,
Cherche une feuilleuse treille
Et des fleurs pour me coucher.
Ne m'achète point de chair,
Car tant soit-elle friande,
L'été je hais la viande ;

Achète des abricots,
Des pompons (1), des artichauts,
Des fraises et de la crème
C'est en été ce que j'aime,
Quand sur le bord d'un ruisseau,
Je les mange au bruit de l'eau,
Etendu sur le rivage,
Ou dans un antre sauvage.

Alors que je suis dispo,
Je veux rire sans repos,
De peur que la maladie
Un de ces jours ne me dit,
Je t'ai maintenant vaincu :
"Meurs, galant, c'est trop vécu !"


1. Les pompons sont des cerises.
Steven Boston Jun 2020
If I could speak whispering words
what would I tell you?
I've been used since birth
till death it will continue

I've seen spring
summer
autumn
winter too
naked to life's elements

I do not feel
I'm dead to the touch
I used to sit in a fantastic forrest flush
I longinly long for those days
when I felt the wonderful wind
Blow throw my spindly hair

Oh but it's gone
Instead
I'm listening to tales and weary woes
of wars had
Scars left
Tales of the neighbours wife
and wee jimmys strife
What a life

The days I long for..
when families come
with love and laughter
Galant giggles
Tenacious tickles
Forever times
but soon they depart
as I'm left enchanted
longing for the next encounter

But sometimes..
I'm as lonely as lonely gets
the lost key never found
Shrouded in a coat of sadness
Oh how I miss the place that I grew up
now I solemly sit
on all fours
as if the statue of grey friars Bobby
planted without roots

My only solace
Is the families fun
My only..
My only
This is the personification of a park bench
Aaron E Jan 2020
Ivy prying sickly little patterns
Over weathered marble

Drying into autumn
Soured clover spitting flower fodder

Power living deeper
Seething stranger towers clouding water

River founding cities
Plowing fitting visions vowing honor

Dying in the streets
Among the leaf appearing from a gutter

Under marching clutter singing arbor into many others

****** if a murmur isn’t echoed further outing fathers

Bound to pass a burden
Surgeon scalpel serving hallowed daughters

Hours over eons
Over galaxies or galant parents

Drowning in a sea of turning time
Below the grinding planets

Finding little moments
Here and there
To stir the brewing panic

Signing every letter
Leather binding
Solemn coward banished

Given up already
Dreading answers only getting silence

Searching furrowed forest
Lurking treasures forming learned guidance

Breathy whispers egging
Empty guesses  pouring from the pious

Crying over constellations
Craven paper tiger liars.
Sonnet.

Imaginez Diane en galant équipage,
Parcourant les forêts ou battant les halliers,
Cheveux et gorge au vent, s'enivrant de tapage,
Superbe et défiant les meilleurs cavaliers !

Avez-vous vu Théroigne, amante du carnage,
Excitant à l'assaut un peuple sans souliers,
La joue et l'oeil en feu, jouant son personnage,
Et montant, sabre au poing, les royaux escaliers ?

Telle la Sisina ! Mais la douce guerrière
A l'âme charitable autant que meurtrière ;
Son courage, affolé de poudre et de tambours,

Devant les suppliants sait mettre bas les armes,
Et son coeur, ravagé par la flamme, a toujours,
Pour qui s'en montre digne, un réservoir de larmes.
Sonnet.


Je ne te raille point, jeune prostituée !
Tu vas l'œil provocant, le pied galant et prompt,
À travers le sarcasme et l'ignoble huée :
Ton immuable rire est plus fort que l'affront.

Et moi, je porte au bal le masque de mon front ;
J'y vais, l'âme d'amour à vingt ans dénuée,
Mendier des regards dans la blanche nuée
Des vierges dont jamais les cœurs ne choisiront.

Également parés et dédaignés de même,
Tu cherches ton dîner, moi j'ai besoin qu'on m'aime.
Qui voudra de ton corps ? L'amant heureux te fuit ;

Qui voudra de mon cœur ? L'ange aimé se retire...
Sommes-nous donc voués au glacial délire
Du Désespoir pâmé sur la Faim dans la nuit ?
Mateuš Conrad Apr 2018
the naiveness made concise with
such exclamations as:
London is lost!
   begs the question of why,
under the Greek authority,
a city-state was allowed
to be resurrected...
               thankfully there is no
one worth a mention
from the Greco-Byzantine legacy...
Ancient Greek thinkers
still have to compete with
Ottoman barbers, period...
   ****** english hairdressers
still have a straight-razor phobia,
which the galant Turks utilise...
romance, romance, etc. etc...
******* still use a straight razor
to finish the hairline sculpture...
Cyrillic, back from the dead
of first techno impressions,
e.g. CUL8ER...
a ******* Yiddish pogrom...
playing staccato with rubick cube's
worth of sledge to the hammer
via the suckle to the grave:
******* rhetoric...
           the cruelty of nature,
and man's inhibition of it,
blind seeking both god,
five blindmen and an elephant...
came the conjuring of
leeches, automated thinking,
perpetuation of motion and
kept magnetism...
Michael Faraday,
prime ultra-Promethean archetype...
at first, the forbidden fruit...
to transcend death ad
  custodiri sino
....
        in the latter day saint rubric of
pyramidical tutorship...
     glut of the gloated gangrene
snore of a voice,  where one
entertained a harp...
   LONDON is no more lost than
it's real...
   the paradigm of the ancient
Greco city-state fission...
which, counter to the said exposure...
is akin to ratz, scuttling  
           toward roles of enhaling
helium balloons...
so why ex use those *******
with a terrible, inhibited palette of tastes...
inhibiting...
apparently the question
mark resides with omnivores,
and the joke herbivores...
with missing volf...
******* pristine ballerinas
with lovers name Dmitri....
over a st. Petersburg pretty,
i'd still rather marry a poor Roma;
less straitjacket patience,
more to the point.
Chandy Apr 2020
Villains
"They grew up to be one"
Such a hypothesis
Screamed from an apothesis
Much like a hero
Change the world
"Yet they save zero!"
Not necessarily
Indistinguishable from each other
Talent
Daring
Caring
Galant
Were once like you
Until the world said:
"No more."
Took away the drive
Not even twenty-five
But all is not encased
In a granite timeline
Everything will be fine
After the trials they faced
Realization flowed through
The tears once shed
Drove them to manifest
Anger's embrace
Villains, I decree
Merely heroes in evolution
So is it safe to say...
We are all one?

— The End —