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Paul d'Aubin Dec 2013
Ulysse, la Méditerranée et ses rapports avec les  Femmes.

Parti à contre cœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave, mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantait les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre. Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille ; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens. La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux. C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, à tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde. Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso. Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque. La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel. Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque. Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C'était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau. Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin. Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée. Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances. Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins, Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau. Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux. La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots. Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoos, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque.
Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants. Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope. Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi, Toulouse, (France) 2013.
Paul d'Aubin Jul 2014
Ulysse adoré par les Femmes, les  Nymphes , protégé par Athéna et traqué par Poséidon.


Parti à contrecœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantaient les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre.
Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile.

Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens.
La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage.

Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux.
C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, a tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde.


Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso.
Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque.
La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel.
Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque.

Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C’était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau.
Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin.

Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée.
Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances.
Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons,
Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils.

Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins,
Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème.
C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau.
Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux.

La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos.
Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots.

Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons.

Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoüs, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants.

Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope.
Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi
The adventures of Ulysses in the Odyssey as beloved by Women and Nymphs protected by Athena and pursue by Poseidon
Traveler Dec 2013
A poison mixed with selfish bliss
Safe, yet afraid of what we might have missed
Such answers dangle before our eyes
Our faces closed tight in foolish pride

IF ONLY WE COULD
REACH BEYOND BORDERS
IF ONLY WE KEEP
MOVING FORWARD

While we pretend not to notice, they die in vain
  She was but a young ******* a runaway train...
Is it fear or hate that feeds the cruel
Innocence perishes when supremacy rules...

Fear and oppression, stubborn as a mule
Poor and hungry beg, borrow and steal
Blinded by the greed of a broken land
As another lost child slips through our hands...
Traveler Tim
re to 1-18
The interesting thing about this song is it came to me in a dream. Strange enough, in the dream I was on a train and turned the intercom on, Shakira was singing this song. The chorus line was her words or moreover, my imagination. Thank you for reading.
Irisgoesrawr666 Jan 2015
Gurl stops meking out
n asked boi to get potartz
he dus
den gurl teks deep breff
and gurl sais
bf
I am pregnent
will u stay ma bf
n he seys
"NO"
gurl iz hertbrokn
gurl cried n runz awaii from boi wiffout eatin poptart
n she has low blood suga
so she fols
boi runs ova 2 her
She Ded
boi crie
I sed I no be ur bf
cuz i wona b ur husband!
he screems
n frows poptart @ wol
a bootiful diomand ring wus insyd

LIK DIS IF U CRY EVERTIM!!!!
dj Jul 2014
Venus sighs.

a camera on your own life
a camera in every room
following your daily routines
from dus(t) until Dawn
your apps have cameras
so you can update your day
like you update your software;
you update your Instagram

The noose tightens.

reality Game
no escape from the fly eggs
grubs in your routine
stitches on your day
you can’t look away or put it down
bombardment;
the reality game show re-union special
happens every time you look down
old reality recap episodes on loop in your head,
etc., etc.

Venus died
and you didn't even tweet about it.
shout out to Laguna Beach; my inspo for this and for always making me ask myself: "is any of this real?"
karin naude Apr 2013
niemand behalwe ek ken die krag van jou hartklop van binne. dus die eerste ding wat ek gehoor het. dit het my gekalmeer en gese moenie bekommerd wees nie ek is hier, altyd. gevolg deur 'n rustige stem wat die wind kalmeer. die het gesing en gebid oor my. gesondheid was die meeste gevra. die stem het baie gepraat. dit was goeie tye vir my. al wat ek graag vergeet is die tye wat jy en die ander stem gestry het. dan het jou stem verander na hartseer en bedroef. trane het jou wange gevul terwyl jou arms my omvou het. al stywer en stywer. so belangrik was ek.

die groot dag, jy het gese jy gaan jou hare eers was, maar toe versnel die hartklop en dinge gebeur wat ek nie begryp het nie. jy het ernstig siek geword en nog alleen by die huis. jou arm om my hospitaal toe. ek is gebore saterdag 25 mei 1985.

skielik was ek alleen en weg van my geliefde klop. jy was in 'n diep slaap. mense gehardloop om ons om als weer reg te maak. ai opwindende oomblik. Maar geen arms wat omvou en rustige stem wat bekend is nie. net vreemdheid.
Paul d'Aubin Mar 2016
Radio Matin, mars 2016

Radio Matin, mars 2016 ; Tu écoutes la radio du matin ne pouvant te replonger dans l’oubli Et les nouvelles ne vont pas vont pas bien Il paraît que les Grecs auraient abusé, Des subventions de l'Europe se seraient gavés. Et, qu’horrible angoisse, Picsou craint de ne point être remboursé. Mais où va-t-on, si les créanciers rechignent à payer leur dus ? Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Les banques aussitôt sortis du coma, ont refilé en douce leurs pertes sur le déficit des Etats et ainsi créés un grand branle-bas Et se sont mises comme l’usurier Shylock A provoquer de grands entrechocs. Tu écoutes la radio du matin Il parait que les «marchés» ont le bourdon Car les européens du sud auraient croqué tout le pognon. Les marchés en perdent leur latin De voir la « dolce Vita de tous ces profiteurs. Quant à l’Espagne n’en parlons même pas ! C’est certainement la faute de la sangria. Tu écoutes la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Il va falloir travailler plus longtemps, et du code du travail si ventripotent décréter la grande disette, d’ailleurs Manuel l’a dit, l’ « ancien socialisme » n’est pas « moderne » car il ne se plie pas aux contraintes de ce que nos gourous savants, nous dictent comme étant « la Modernité », d'ailleurs la barbe de Jean  Jaurès ne fait pas assez jeune cadre dynamique ! Et puis il paraît que nous vivons trop longtemps et pour les fonds de pension cela est certes démoralisant. Pourtant ne souhaitons guère tous atteindre cent-ans, Et préférerions disposer librement de notre temps. Tu écoutes encore la radio du matin Et les nouvelles ne vont pas bien. Un tanker s’est est échoué Laissant le pétrole s'écouler, qui sera difficilement colmaté et tue mouettes et cormorans. Les centaines de milliers de réfugiés, souvent par nos propres bombes déplacés ont le toupet de vouloir partager l’espoir de vivre dans un oasis de Paix ; mais pour combien de temps encor, cette paix des cimetières peut-elle durer, et bous laisser consommer seuls dans nos lits pas toujours si douillets ?
Tu n'écoutes plus désormais la radio du matin et la télévision encore moins. Car toutes ces nouvelles te rendaient zinzin. Tu n’es plus sûr, du tout, de la vérité apportée dans cette Babel sonore et tu es consterné par une vision si étriquée de l’humain.
Comment pouvons-nous tant ingurgiter d’insignifiances où se noie la lucidité ? Comment pouvons-nous partager les vrais progrès des sciences et du creuset Mondial des pensées ? Sans jamais nous interroger et garder le nez au raz de cette marée d’informations non triées ? Comment avoir un bon usage d'un village planétaire si divisé ? Et comment redonner le goût de l’Humain pour le plus grand nombre à la participation aux choix dont nous sommes si souvent exclus bien que surinformés ?

Paul Arrighi (Toulouse le vendredi 18 mars 2016)
JD May 2018
Katauhan

Kamusta kana?
Masaya bang magmahal ng katulad nya?
'Yung tipong relasyon nyo ay naiiba
Mali sa paningin nila

Puso

Kamusta yung pakiramdam
Na kayo lang yung nakakaalam
Na may ikaw at ako sa isang kwento
Ngunit sa paningin ng iba tao, wala namang "kayo"

Mata

Luha umaagos
na tila dumadaus-dus
Sa 'yong mukang nakabusangot
Tanging pamunas nalang ay malambot na kumot.

Bibig

Hindi pagpapahalaga
Saking mga salita
Balang araw magigising ka bigla
Ni anino ko'y wala na
Farheen Khan Aug 2022
Ek zindagi hain farheen ki
Aur hain dus mod
Farheen ki khoish raktay hain sabhi

Par farheen ki khoish hain koun
Souchtay chalogay tuh shyad smajaogay
Milingay sabhi tumay
Par phir bhi farheen ki khoish raktay phirogay
Dhondna chatay tuh dholo
Har gali har mouhala

Milingay haar koi par
Dil ki baat hain dil tuh sirf
Farheen kay pass hain
Ajj alag sa mood hain farheen ka ❤️
Nienke Aug 2015
rusteloosheid
en vastgeroest verdriet
niemand ziet
het lam tussen de wolven
maar ver komt het niet
waar komt het vandaan
en waar is het geboren
of zit dat tussen haar oren
als er weer eens niemand is
het aftuigen van zelf
nog hopen op meer
lichamelijk zeer
een druppel wanhoop
gemengd met wantrouwen
en al gauw, de wanemmer verzoop
in eigen tranen
dan stromen het doet
en blijft stromen voor goed
rusteloosheid
diep in de nacht
wanneer er niemand op je wacht
behalve de ster achter de wolken
geen woorden maar daden
ja dat zal het zijn
maar het tegenbewijs valt klein
woorden onhoorbaar
een jongen die lacht
het vertrouwen ontkracht
een laatste afscheidsgroet
valt niet helemaal goed
als de duisternis nabij
zoals mijn geboorte
alleen en vrij
later zeer zelfstandig
maar nog geen procent als de rest
verpest
verpest
waarom ben ik zo anders
wat is er mis met mij, zo vrij
iedereen een ander perspectief
en ik begrijp het maar niet
ook al noemen ze mij lief
de wereld redden
met iedereen erin
heeft opeens weinig zin
als het verboden blijkt te zijn
slechts een eenzijdig spel
ach, het lam weet het nu wel
tevergeefs
rennend in de ochtendzon
verscholen in een wolkenbed
de eerste straal licht
uit het zicht
uit het zicht van de wolven
waar anders heen
springend over steentjes
met sterke beentjes
alleen in de grote wei
waarin de stilte zo groot
haar hart stilletjes vergroot
zo ook de klap van pijn
de enorme val
zo jong al
de verhouding van zwaarte
en het verdragen
aan de andere kant het extreem behagen
dat is toch geen rechte lijn
maar slechts twee woorden mochten er zijn
in steen gekerfd, beroerd gepolijst
blijdschap en depressie
maar niets er tussen in
want dat had toch geen zin
voor iemand met sensitieve uitersten
bestaat geen middenin
toch levende in een wereld van het midden
zoek balans, het middelpunt
en *** men het haar ook gunt
ze was nu eenmaal als lam geboren
en niet als schaap..  (noch rund)

blind als een mol
gravend in de grond
het was haar eigen graf
waar ze uiteindelijk op stond
omringd door de vertrouwde pijn
vroeg zich af wel van haar te zijn
met borstkas gespleten door twee
het lam kreeg heimwee
stond half dood op
wachtend op één
met hart nog langzaam trekkend
lekkend
de geur van aarde in vacht
wie had deze terugkomst ooit verwacht
en het worden van schaap
in wolfskleren
wilde zich immers niet bezeren
want moe het al was
met steen gevulde buik
de val nu slechts een kras
en wist niet eens meer wat de val was
de doorn(en) uit verleden
gestoken in vers vlees
al genoeg geleden
dus besloot nu gewoon ook wolvin
je bent een wolf, meisje
je bent een wolfmeisje
met het schaap
bloedend
nog ergens binnenin
Stéphanie K Jul 2012
ik kan alleen maar wachten
wachten op jou
wachten tot ik je zie
en kan zeggen hoeveel ik van je hou

ik zal niet weg gaan
heb geen schrik
ik heb nog een beetje hoop
en daarom breek ik niet

dus ik blijf wachten
wachten op jou
denken aan ons en hoeveel ik van je hou
Shivani Lalan Aug 2017
click
    click
clack
On a white marble floor
If you're a woman,
you already have
one foot out the door
of a room filled with
all the conversation
and opportunities
that a man can afford.

This is a scene we've all seen before.
Paid way less
when you're told
that you worked way more.
I'm sure a client will adore my face
in a meeting,
but what do i do with the horror
when he hears me speaking?

I'm reeking of the sour aftertaste of everyday misogyny.  
My worth measured
by the distance between
my skirt and the floor.
And when I protest,
politely, of course
Being told that I can do better,
I can be more than a bore.

My skin revolts
From the last time a colleague
brushed his hand accidentally
against my everything.
My strength and independence rot
in catacombs made from begrudging wombs,
waiting for their lives to begin
before building a tomb for another.

My ears hear no corporate conflict.
My eyes read no unjust verdict.
My knees wobble of no panic.
My voice even now is not frantic.
I try to use my woman card as a shield,
But they already know I'll yield
Because sadly
Feminism, safety, and my daily routine
don't get along very well with each other.


If I could stretch myself to my full capacity;
Correction.
If you'd let me stretch myself to full capacity,
I'd be taller than these nine yards,
Stronger than this silken thread ,
Darker than this black,
Louder than this naked mic.

My worth is equal to the number of folds in this sari.
Uncertain.
      Defined.  
           Redefined.
                Ever changing.
As I shift move walk stumble run shuffle sprint
Dive
Into the storm.

Riot chhod,
I'm a civil war of colour.
Black sari
Black eyes
Black bindi
Golden jhumkas
Red lips
Multicoloured sword at my hip
Swinging at the shackles they placed on me.

Din ke dus dangey lad jaati hu mai,
Saal ki solah siyaahein bharke ruk jaati hu main,
Kabhi kahin khade rehne ki jagah mil jaye,
Toh iss duniya ki acchhaai se thak jaati hu main.
As performed at OSS E#15
That's why it reads weird, prolly.
Stilgebore in afwagting op
'n môreson uit die legendes.
Die hoopswyg net voor aanvarding
, wanneer selfs vader tyd verboureerd bly staan.
Die onvoldoende doods-uur
Tussen die hap van n gifgoue appel
En die val van onskuld en skoonheid.
Die tingel in die vingers
van die Engel in swart,
nóg genoeg om te gryp
-Nóg genoeg om te los
, net genoeg om in die huiwer te dros
Dus dood wat geduldig
die venster bewasem.
Trek drogbeelde uit skadu's
Soos n laaste asem...
Dis nog hier, nog daar-
Nog vals, nog waar

En ons almal is n kat in n doos
- wandelend in beide lewe en dood
, want die verskeie dimensies
Is maar eintlik grensloos.

Die paradoks van einste bestaan
Word gekonsentreer in n tydstip
Van alles verstaan.
WitheredWings Dec 2017
Niets in mijn leven gaat goed
Maar ja,
Daar is ook weer een soort rust in
Want ja,
Het gaat dus nooit echt goed.

Dus als je het je afvraagt:
Niets gaat ooit echt goed
Een antwoord waar je het maar mee doet
Levon Tamazyan Dec 2014
Lieve Celina ,
Ik heb gehoord dat je een One Direction fan bent,
een nogal grote ook.
Er schoot Something Great in me te voor ,
Ik weet dat One Thing dat jij wilt is om *** te ontmoetenLieve Celina ,
Ik heb gehoord dat je een One Direction fan bent,
een nogal grote ook.
Er schoot Something Great in me te voor ,
Ik weet dat One Thing dat jij wilt is om *** te ontmoeten
Dus ik was Up All Night
om iets over een energie volle meid te schrijven
die van One Direction houd met No Control
en dat is niet erg want You Gotta be You
One way or another wou ik er iets moois van maken
What makes you beautiful is dat jij jezelf blijft
In de klas of buiten de klas blijf je wie je bent en dat is iets dat niemand van je af kan nemen
blijf wie je bent en One Way Or Another
zullen je dromen uit komen maar Live While You’re Young
wees Alive en Believe in your Heart
Magic Moments zijn er voor even maar die Midnight Memories blijven in je hart
Ik wil dat je Magic Moments in je leven maakt en daarvan de Memories in je hart opslaat
Leef je leven als 1 groot Moment en Happily believe in your Heart
zodat je alle obstakels overwint en dat je je dromen waar maakt.
Stand Up en wees jezelf , kijk de wereld aan en overkom alle moeilijke tijden
door altijd jezelf te blijven , een energie volle meid die toch gewoon wilt slapen
maar ze weet andere blij te houden met haar energie volle houding.
We zijn allemaal heel erg dankbaar dat je ons blij houd als je bij ons bent en
dat is iets dat niemand van je kan afnemen.
You are more than a class mate , you are a Girl Almighty


----Door Levon Tamazyan
jeffrey conyers Feb 2016
2nd
News, worthy
Folks loves the 2nd amendment.
Preach it quicker than scriptures of the bible.
Uses tricks of words to defend it.
But legal killing with them many fails to mention.

Innocent coworkers hurt, shot, killed by a dus
Corina Jan 2016
Ik neem
niet graag afscheid
iemand in mijn hart
blijft daar
voor altijd

Maar jij
zo hard en streng
deed altijd je best
niet te veel te voelen

Jij
sluit je hart
af
alsof het een deur is

ik ben niet meer nodig
dus jij
zonder een woord
verdwijnt
voorgoed
Nikki Apr 2023
Ik wil mooie, hoopvolle woorden neerpennen
Mijn geluk uiten in elk gedicht
Als nieuwe kleurrijke melodieën
Die dansen op mijn blad
En aanstekelijke vreugde zaaien

Maar ik kan enkel en alleen verdrinken in mijn duisternis
En inspiratie halen uit de verknipte hoeken van mijn gedachten
Elke letter gedrenkt in pijn
Iedere beweging van mijn spreekwoordelijke pen een wonde verwoord op papier
Dus schrijf ik donkere, scherpe teksten
Of hopeloze, onbereikbare fantasieën
Die slechts mijn eenzaamheid bevestigen
karin naude Oct 2017
Ini stilte vani nag
Terwyl di krieke sing
Fluister die slang
Dus ju laastes in ju eigene bed
Hy fluister direk na my vrees
Vrees onbeskryfbare vrees
X vul hu my kop di spanning neem
Hu verlang x vanaand vi ju
Soos woestyn na water
X ken my waarheid
X staan op my waarheid
Ma huveel struikelblokke voor da kom
Huveel spanning n gedagtes voor redding
My redder vertrou x op
Tot my laaste

Amen
Daan Dec 2019
De beste kerst is
kerstmis met rode wijn
en gerst en nat
en koud en sneeuw van goud dat,
dartelend, de lucht kartelend,
neer dwarrelt.

De beste kerst heeft koord gevroren,
zilver glinsterballen om de oren
van de takken van de boom.
Wat ben jij groot geworden,
moeder, neef en nicht en oom,
ze drinken koffie na het eten,
doen *** best niet te vergeten
dat ze nog moeten rijden,
wetende dat we op de simpelweg
elkaar met gezelligschap kunnen verblijden.

De beste kerst is draagzaam over lange afstand,
ondanks de periodes zonder elkaar.
De beste kerst is nu, een beetje al vandaag
en een beetje uitkijken naar die van volgend jaar.

De beste kerst is schappelijk, aannemelijk tevredenheid,
de beste kerst is profiteren van het feit
dat mensen al jaren godheden vereren,
zonder gevoelens te bezeren.

De beste kerst is middelmaat, onwetendheid.
Want zij zijn zalig, heilig, zacht getroffen,
daar zij tevreden zijn met een trui of nieuwe sloffen.

Zonder beter moeten, hebben, zijn,
je wint maar niemand vindt dat fijn.
Het waar geluk zit dan vanbinnen,
dus laat het avondmaal beginnen.
Omdat het eten = waar geluk en dan vanbinnen zit natuurlijk.

Smakelijk allemaal!
AW May 2018
Morgen is de minste zorg
Zonder waterval aan vragen
Waarom? Wat? *** wil je dat ik dat doe?
Nu
Is altijd meer dan honger,
Gisteren nooit minder dan spijt

Het leven leest voor uit de legende
Maar leeft die niet
Nog steeds roepen de weken om stilstand
De uren om snelheid
De seconden om jou

En dus geef ik mij over
Aan de afkeer, de omkeer, de terugkeer, de wederkeer
Wederom went de nieuwe start
Tot elke gedachte versmelt tot vervreemding
Van voordeur, gewoonte en de geur van dat huis

Waar ooit thuis was is nu een regel,
Een vooroordeel dat schreeuwt 'nooit meer'
Een wereld te leren leidt altijd tot anders
Maar het keerpunt komt,
Onherroepelijk
Zoals geen dag zó steekt dat hij nooit stopt

Zo is morgen de minste zorg
En jij het verschiet dat elk keerpunt doet lonken
Danial John Mar 2018
Used                        (used)
U sed us                 (you said us)
E dus                      (eat us)
Ed u sed                 (and you said)
Used                       (used)
Different ****
C'était en octobre, un dimanche,
Je revenais de déjeuner ;
Vous jouiez au lit, toute blanche,
Vos cartes dans votre main... franche,
Qui commence à les retourner.

Vous faisiez une réussite ;
Est-ce pour voir si je t'aimais ?
Est-ce la grande, ou la petite ?...
Vous avez dit haut, pas très vite :
« Les cartes ne mentent jamais ».

Au fait, pourquoi mentiraient-elles ?
Elles n'ont aucune raison,
Vous me faisiez des peurs mortelles,
Et... fixant sur moi vos prunelles :
« Une femme dans la maison. »

C'était vrai de vrai, tout de même !
Je ne dis rien et me tins coi.
Mais je dus paraître... un peu blême.
C'était une femme que j'aime,
Je ne veux pas dire pourquoi.

Puis vous parlâtes de concierge,
Car vous voyiez mon embarras.
Ah ! je vous dois un fameux cierge !
Bien que l'autre soit encor vierge
De l'enlacement de mes bras.

J'aime tout autant vous le dire
Et jeter ma faute au panier,
Belle sorcière... de Shakespeare :
La vérité, c'est ton empire,
Je n'essayerai pas de nier.

Il me faudrait faire un mensonge,
Ce qui te déplaît tellement
Que j'en frémis lorsque j'y songe...
Le temps a passé son éponge
Délicate sur ce moment.

Ah ! si ce n'était qu'une femme !
Si ce n'était qu'une maison !
Mais j'aime avec la même flamme
Et la demoiselle et la dame
Sur tous les points de l'horizon.

Toujours à la piste, aux écoutes,
Au guet, partout, sans respirer,
Je les suis, sur toutes les routes.
Si je ne les désirais toutes,
Je ne saurais vous adorer !

Oui, quand ainsi j'ai vu la femme
Pour toutes sortes de raisons...
Et je ris bien au fond de l'âme,
Nous avons à Paris, Madame,
Tant de femmes dans les maisons !
HJV Mar 2019
Ik zie ze vallen, de vogels zijn bevroren.
*** kan een vorst zo snel bevriezen?

Vliegen naar de vrijheid richting verder.
Maar het noorden is koud en het zuiden verwoest.

Oost of west, thuis, draag ik een vest.
De kachel verliet mij. Waarom verliet hij mij?

Een heuvel probeert zijn piek te bevochtigen,
Maar niemand staat daar, dus hij blijft droog.

Alles rolt naar beneden, een diep en duister gat.
Wanneer krijg ik een reden? Mijn kin is nat.

Ik vraag mij af wanneer dooi zal wederkeren.
Ik vraag mij af wie er moet leren.

Zijn zij dood en leef ik voort?
Of is dit zoals het hoort?

Kleurenblind, dat ben ik, maar jij bent doof.
Jouw oren werken, graver des kloof.

Wil jij niet luisteren? Ben jij bang?
Laat mij jou koesteren met mijn gezang.

Jouw wonden, lik ze niet zo hard.
Voel je pijn, spreidt het vlees apart.

Ik ben daar, ik **** je kreet.
Jouw vervloeking, toch, ik grijp je beet.

Ooit op een dag, in verre tijd.
Mijn hart beantwoord; jouw spijt.

Open je ogen en druppel met mij mee
Vergiffenis en liefde, ons bootje op zee.
My first ever poem in my native language, to my mother
Daan Jan 2018
Zacht is het om met voorbedachte rade
toen al te denken aan ingehaalde schade.
De voorspelling van gisteren is nooit
voor mij van toepassing geweest,
geen kans op centreren of op voorhand leren
wat dan morgen soms geneest.

Het effect is negatief en twee dimensioneel,
de grafieken zijn me eventjes te veel.
Denk dus later al aan het gevolg
van mislukte schattingen.
Een ongeleid onderzoek
Daan Jun 2019
Het succes ligt voor de hand,
Is bijna niet meer te ontwijken.
Iedereen lijkt van een andere kant
Steeds hetzelfde te bereiken

Zij heeft een diploma, een huisje
En een baan. Ze viert dat als een luisje,
Lijkt maar half te bestaan.
Als ik klaar ben met studeren,
Kraait dan diezelfde haan?
Zullen anderen mij eren
Of is voldoening slechts een waan.
Ik zal het maar proberen
Anders is er niet veel aan
Je moet ergens voor kunnen leven,
dus kies ik voor elke volgende kus
Die jij mij misschien zou willen geven.
Het is allemaal niet zo vanzelfsprekend als het lijkt
« Tu m'ostines ! » - « Et je t'emmène

A la campagne. » Ainsi parlaient

Deux amoureux dont s'éperlaient

Plus d'un encor propos amène.


Je crains fort que ces amoureux

N'aient été nous l'autre semaine

Nous répondant, Tyrcis, Climène,

Hélas ! en mots trop savoureux.


Mais puisqu'il en est temps encore,

Puisqu'il en est encore temps,

Ne soyons donc plus mécontents,

Au contraire, et que s'édulcore


Notre courroux, pourtant grondant

Un petit peu, mais pour la forme,

En un orage horrible, énorme,

De gros baisers se répondant.


Ô ma dure et bonne compagne,

Assez, dis, de malentendus,

Et si tu veux - car je le dus -

Or, je t'emmène à la campagne.
Mel Dec 2018
“Mommy, bees flyin’.”

I stop sorting laundry. “What?!”
My head swivels around to where my son is looking, where the winter morning sun
is streaming through the window.
“Oh! Oh. No baby, those are dust motes.
Just dust floating around.”

The look of wonder on his face never falters. “Oh. Dus mopes.” He reaches his little arms out and stirs the air.
“So pretty, Mommy.” He’s smiling.
So am I.

And so we stand there watching dust swirl around in the sun beams,
forgetting all about the laundry,
but remembering well the sheer
magic of childhood.
For C.
Daan Oct 2019
Nooit meer terug is even slikken,
Nooit meer daar en niet meer hikken,
ongeremd schikken, ongestemd
en zonder broek maar wel een hemd.

Ik ben nu hier, weet niet goed waar,
er is een schat verborgen.
Ik wil hem vinden en meenemen naar
mijn oude thuis van morgen,
waar mijn zorgen
enkel deden kniezen
zonder effectief van de stress
haren te doen verliezen.
Ik zal moeten kiezen
want mijn oude thuis, helaas,
is achter mij gebleven
in alle haast,
op het begin van dit avontuur,
zachtjes van de kust gedreven
en over de rand van de muur
voor altijd weg gevaren uit mijn leven
samen met wat mij beschermde
wanneer ik onbeholpen schermde
met de gevaren uit mijn zeven.

Dus niet meer terug, gewoon door.
Er is een schat, een weg naar grote kuis
maar daar zal het nooit hetzelfde zijn
als mijn oude thuis.

Nooit meer terug, altijd hier,
met enkel in mijn hoofd,
in al wat ik herinner,
een deurtje op een kier.
En misschien ooit, als ik kinderen heb,
zie ik mijn oude thuis terug
in *** onschuldig lief plezier.
Er is geen thuis om naar terug te keren
Maar met nu tevreden zijn
Is iets wat je kan leren
En route, mauvaise troupe !
Partez, mes enfants perdus !
Ces loisirs vous étaient dus :
La Chimère tend sa croupe.

Partez, grimpés sur son dos,
Comme essaime un vol de rêves
D'un malade dans les brèves
Fleurs vagues de ses rideaux.

Ma main tiède qui s'agite
Faible encore, mais enfin
Sans fièvre, et qui ne palpite
Plus que d'un effort divin,

Ma main vous bénit, petites
Mouches de mes soleils noirs
Et de mes nuits blanches. Vites,
Partez, petits désespoirs,

Petits espoirs, douleurs, joies,
Que dès hier renia
Mon coeur quêtant d'autres proies.
Allez, 'aegri somnia'.
L'ennemi se déguise en l'Ennui

Et me dit : « A quoi bon, pauvre dupe ? »

Moi je passe et me moque de lui.

L'ennemi se déguise en la Chair

Et me dit : « Bah, bah, vive une jupe ! »

Moi j'écarte le conseil amer.


L'ennemi se transforme en un Ange

De lumière et dit : « Qu'est ton effort

A côté des tributs de louange

Et de Foi dus au Père céleste ?

Ton Amour va-t-il jusqu'à la mort ? »

Je réponds : « L'Espérance me reste. »


Comme c'est le vieux logicien,

Il a fait bientôt de me réduire

A ne plus vouloir répliquer rien.

Mais sachant qui c'est, épouvanté

De ne plus sentir les mondes luire,

Je prierai pour de l'humilité.
Ami, tu me dis : « Joie extrême !
Donc, ce matin, comblant ton voeu,
Rougissante, elle a dit : Je t'aime !
Devant l'aube, cet autre aveu.

Ta victoire, tu la dévoiles.
On t'aime, ô Léandre, ô Saint-Preux,
Et te voilà dans les étoiles,
Sans parachute, malheureux ! »

Et tu souris. Mais que m'importe !
Ton sourire est un envieux.
Sois *** ; moi, ma tristesse est morte.
Rire c'est bien, aimer c'est mieux.

Tu me croyais plus fort en thème,
N'est-ce pas ? tu te figurais
Que je te dirais : Elle m'aime,
Défions-nous, et buvons frais.

Point. J'ai des manières étranges ;
On fait mon bonheur, j'y consens ;
Je vois là-haut passer des anges
Et je me mêle à ces passants.

Je suis ingénu comme Homère,
Quand cet aveugle aux chants bénis
Adorait la mouche éphémère
Qui sort des joncs de l'Hypanis.

J'ai la foi. Mon esprit facile
Dès le premier jour constata
Dans la Sologne une Sicile,
Une Aréthuse en Rosita.

Je ne vois point dans une femme
Un filou, par l'ombre enhardi.
Je ne crois pas qu'on prenne une âme
Comme on vole un maravedi.

La supposer fausse, et plâtrée,
Non, justes dieux ! je suis épris.
Je ne commence point l'entrée
Au paradis, par le mépris.

Je lui donne un coeur sans lui dire :
Rends-moi la monnaie ! - Et je crois
À sa pudeur, à mon délire,
Au bleu du ciel, aux fleurs des bois.

J'entre en des sphères idéales
Sans fredonner le vieux pont-neuf
De Villon aux piliers des Halles
Et de Fronsac à l'Oeil-de-Boeuf.

Je m'enivre des harmonies
Qui, de l'azur, à chaque pas,
M'arrivent, claires, infinies,
Joyeuses, et je ne crois pas

Que l'amour trompe nos attentes,
Qu'un bien-aimé soit un martyr,
Et que toutes ces voix chantantes
Descendent du ciel pour mentir.

Je suis rempli d'une musique ;
Je ne sens point, dans mes halliers,
La désillusion classique
Des vieillards et des écoliers.

J'écoute en moi l'hymne suprême
De mille instruments triomphaux
Qui tous répètent qu'elle m'aime,
Et dont pas un ne chante faux.

Oui, je t'adore ! oui, tu m'adores !
C'est à ces mots-là que sont dus
Tous ces vagues clairons sonores
Dans un bruit de songe entendus.

Et, dans les grands bois qui m'entourent,
Je vois danser, d'un air vainqueur,
Les cupidons, gamins qui courent
Dans la fanfare du coeur.
stranger Oct 2021
*** s-au dus iar zile peste mine și eu le-am vândut pe nimic sperând la libertate și n-am primit nici măcar dreptul de a dormi.
*** m-au călcat orele în picioare râzând de visele mele anticipative.
M-am săturat de zile și nopți placebo
De batjocura lumii când vreau doar să râd.
M-am săturat de semi-singuratate,
Și de fiecare gând.
M-am saturat de tine,
Tu cel din oglindă, că plângi doar când nu ți se cuvine și râzi fără inimă.
Sper să nu-ți mai plângi sănătatea că nu are să se întoarcă,
Căci camera ți-e goală și tu tot aici ai rămas,
Tu râs fără spațiu de ecou
Raza de soare în crepuscul,
Nu-ți mai număra zile pentru un erou,
Și șterge-ți rujul.
M-am săturat de tine,
Tu cel din oglindă, căci tu nu vei fi eu vreodată iar eu nu voi fi tu.
Așa că refuzând să plâng, iubire, îți aștept sfârșitul.
Murdar om mai ești,
Păcătos din natură.
Sper să nu mai grăiești, sper să te arzi cu propria-ți ură.

— The End —