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guy scutellaro Jul 2019
the average cost of a funeral is
$8,515

death is unaffordable for me

put me in  big oblong cardboard box

2 feet by 3 feet by 6 feet

packing list enclosed

fragile (not really)
      please handle with care

keep upright

       or

supine

send me to the
grande vide

postage due
The Writer Jun 2017
L’appel du vide

The call of the void
Is a deadly call indeed
Scary and sudden
It can lead to temptation

Like the forbidden fruit
Giving fruition to feelings
Twisted to most
But alluring to some

What if you...?

No, you shouldn't.

Fear the the dark call
For it comes unexpectedly
At the most inopportune time

A gaping chasm
Swallowing all other thoughts
Instantaneous and all-consuming
L’appel du vide
L'appel du vide
literally "the call of the void", is a French phrase used to refer to intrusive thoughts or the urge to engage in a self-destructive behavior during everyday life.
Anant Jun 2013
I looked to the stars to see what I could find,
and I sighed with exasperation at the wonders in sight.
For lo, behold, there were more than millions,
and poor old me, choosing one just wasn’t an option.

If you gaze at them all at once, you notice there is a sky,
but if you pick solely one, you find yourself willing to fly.
One of these twinkling wonders might be you someday,
for the world knows whom it should repay.

Focus on one tree, you lose sight of the forest. 
But look at the forest, you lose sight of your tree.
Find your star, hunt it down, and you just might,
you just might, you just might,
absorb that glittering gold glimmer of light.

Then its all uphill from there,
as you shoot up,
and reach forward
and outward,
and suddenly,
you fall back down.

But this time, you have your star,
so climbing all the way up, it can’t be that far.
After hauling and hiking, you reach the top.
and as you gaze at the bottom, you start to wonder.

Wonder about what? I cannot say.
But you’re at the top, you have to stay.
Since it’s you who made it all the way.
L’appel du vide, you start to sway.

Then it hits you. It hits you hard.
Back you go! as you go down.
Down again, down on your knees!
But as you look in its eyes, your glittery golden glimmer lights it up,
and you can’t help but notice what wasn’t there before.
It cannot be, but surely, it is.
A trace of affection, gone as quickly as it appears.

As you get up, you swear it smiles,
and when it disappears with a gust of wind,
you bet on your life you heard it whisper,
I’ll see you at the top, you’ll get here quicker.

And you scramble up again, surefooted and strong,
as music surrounds you, life’s very own song.
Your ascent slows to a stop, and you look around.
Many are there, whom you never found.

And in the centre, who else could it be?
Your very good friend, whom you mistook for an enemy.
It glides towards you, and you don’t wince,
Because now you know, that which you’ve known long since.
Life pushes you down, not out of hate,
but so you learn, to open up the gate.

Now what did you learn? How can you explain?
What you’ve spent years on, things almost impossible to gain.
But you don’t give away the answer, it’s not yours to impart.
You must help out, pick up all who’ve lost heart.
My first poem. Feedback please?
Mateuš Conrad May 2016
you know, i can **** before i become homeless; yes? ok... cheerio.

when i experience no intelligence
after being educated, it's
hardly an expectation to
experience any after... desirably hoped for, that
which offers up the antonymous by-product that's
despaired after so freely, and all those more profitable affairs
of a literate nature to engage with: to be
enslaved likewise missing; oh the gravity
as nothing falling, the tears on my cheeks
with *vide cor meum
, ah, but you see,
i can stomach a cage and being caged,
should i be forced into a freedom that's
only homelessness.
oh so many insignias of pause that were never
given a mathematical rubric of allowed deciphering!
that grand pause of arithmetic in the undecided
length of pause between (,) (.) (;) and that italicised
pause of (:) readying (a) list(s) of emphasis; let alone
the hyphenation of all the lost emphasises of Pompeii
(embark tongue tied into the grapheme æ);
or embark asking between the threes that are
direct and indirect articulation of plurality,
given then the anti of pluralism is god, and that's neither
direct or indirect, consolidating the direct as prayer
and the indirect as atheism.
Ash Jan 2023
one strike of that blackened match
and a million chromatic threads unwound
leaving only an ashen husk,
my timeless vessel
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Mateuš Conrad Dec 2016
you know what i find funny? the phrase: i could eat you. juxtaposing vide cor meum against... this is the part where punctuation marks are never collision prone diacritical marks... but then again, there's that dietary joke... i could eat you... dependence on your bones not being properly disavowed within a langoustine broth... and there you are: a grey area mindful of Stalin... *****! i'm trying to humanise ******, stop interrupting! where once a moths' flutter, later a rainbow in the nacht! mind that niqab... nicht would mean nothing. some insinuated cappuchino, some cackles... some said cutie-pies invoking rouge cheeks... every time i watch these culinary shows i get thinking about cannibalism to counter veganism... and then i laugh... i don't want to find stinking socks and political correctness as "my way, did it to suit Lascaux cavern graffiti"... i preferred wanking than keeping up with women... it's the song i heard before lambs stiffened and muslims became muslims, and falafel was mince... ******, get under the hosepipe and you're there, all freely gagging for the fizz... a touch of tinsel... vide cor meum... return of policy... as half-heartfelt kaleidoscope returning to define a rainbow... i love that phrase given the palette opportunity... i could eat you. it's the demonic encouragement that solidifies the stench into what's to be seasoned properly... i don't know.. the phrasing: i could eat you sounds more formidable in delayed practice than: i can **** you... plus the gazpacho... which means: Batman ate cold cauliflower soup and slurred to slurp the question: but it's cold? Baldwin replied: it's supposed to be! they said orthography as a rigidness of aesthetic, i said... that's questionable whether any is applicable, given we're talking about graffiti.

i got tired of sensing other people's jealousy,
and tried to love them,
which ended up to be as much as a matrimony
toward one woman, ambition-bound
to incarnate the matrimony of swans...
  and the poor old ******, left to fantasy in
his days as a widower...
   every time i look at a lonely swans
i try to duck-quack the thing into existence...
            but there are variation of marriage...
a west london accountant can speak terrible
crap against an ethnicity i try to not identify with...
but i am courageously borne from,
    and therefore have to express some affiliation...
as a matter of principle...
  i rather not, but iu must, even though i sprechen
a host tongue... and am, therefore,
embedded with claims of socialite elitism...
                 but then i compare...
and these these comparisons are the due phrase...
Marilyn Manson's *a minute of decay

is a chance to hear the bass guitar overpower
           the drums... a bit like a culinary pistachio
moment in a risotto...
   i want room to breathe in!
     i want vaughan williams' fantasia on a theme
by thomas tallis... i sanctify the need
   for prokofiev's lieutenant kíjé's suite...
(dots are optional, the syllables aren't,
a classical dot above the iota might revel in
being the defining moment of tonguing /
dissecting a word... but it doesn't have to be so)
i need air to breath in, a moment to whimper...
why do the **** love Chopin and not Liszt?
   a bid ******* odd... i don't like either Chopin
or Liszt... because as Kaiser Yoseph said
in amadeus... to many notes...
and i agree... vivaldi made violins into cherub
       pumpernickle sparrows -
you danced, you joyed, you came across St. Vitus' dance...
   you were doing arithmetic as concord speed
within a framework of even (white) and odd (black)
numbers... once you played the nocturnal Fabergé -
someone suggested you move the ******
  goose to the Hermitage, and frame it!
why are the Japanese are the only Europeans in Asia...
      never mind, they just are,
hence they compete for playing Chopin like they consider
sushi to be a culinary exception of the tartar -
minus the influence, obviously, hence the stress to
impose Chopin... but never Liszt... odd...
          template virtuoso and you think of Liszt
than you might conjure Chopin...
           better than that... conjure champagne
bottles blundering to the volcano's worth of fizz...
still... the Japanese are a curiosity...
first of all: they abide by Chopin and chopsticks
not being utilised when gobbling sushi...
   they have the ambassadors of kimono,
samurai, origami, karaoke, bonßai (zye, rye),
          Fukushima... Hiroshima... yep, that place
were stanley lee derived the concept of x-men...
          still, they have permanent ambassadors in
opur midsts... words that can't be "translated" due
to etymological puritanism...
       finally the Portuguese sailed away, and founded
Brazil on the promise of an infinite supply of toothpicks
from the Amazon -
or? hai sensei!           hatch that with the catchphrase:
     kajagoogoo: shy-shy, hush-hush, eye-to-eye.
          we're storming the labyrinth right not,
and i still can't believe that poetry revolves around
the rhythm of rhyme... play any ping-pong, lately?
     no wonder poetry is a peacocking dollop
of clogged-up cow dung... it's just asking
for a *****-slap in a playground.
           but why Chopin and not Liszt?
the **** are what Napoleon was to the Duchy of
Warsaw... they love that arithmetic of
a pebble-dasher's *******...
       wet dreams... some authentic curiosities of
civilisation still have them... i wouldn't recommend
listening to them recounting the fables, personally...
i'd listen in on the succubus jerking them off...
  and just recently i was walking the deaf streets at
night with a bottle of beer and felt the bottle
of beer almost being tugged from my hand...
  and some say that eating a woman's umbilical-chord
is what's necessary to live as a man to later
sing some aria; or like drinking a pregnant woman's
**** will ensure you don't become myopic...
             i don't like Chopin,
i don't like Liszt either... i want a room, and a chance
to breathe... at the end of the classical expression
summarising the wind, we had a return
to the rooting in Africa... earthly delights
and a grumbling stomach in need of feeding,
  jazz did the work for us, jazz still had
an orchestral element to add a Lacan of all things
worthy of deconstruction...
       but then the French came along and shoved
fondue into our ears... and we said
alight with an eureka moment... pop!
             n'ah... the moment when the bass overpowers
the drums... i really have this wild fascination
with the bass guitar...
                 because i don't get Mozart,
and i do think that Handel did much more than
even the sacrificial lamb that Beethoven is...
                  listen... poetry doesn't have to be
music... rhyming is ping-pong anyway...
but as long as you feel in debt concerning music,
the music will come on its own accord...
today i was rattled by a mix of dub (without a step)
and beck's odelay... cruise-missile dylan...
give or take...
      well, given the italicised pr.s. (pre scriptum) -
much later an aged blonde boasted about snorkeling
******* and young ****... and missing out
when she teased me coming back to her abode...
           moth steals from a butterfly,
butterfly never turns into a daisy...
                       you're still a **** and i'm about
half of the total worth of being a ****...
which makes as equal... or queue more.
           variably condoned to be synonym with
mosque...  but i said mannequin...
     it's this **** with the five a day....
Christendom mentioned fruit & veg...
Islam mentioned variations of a murmur...
   is prayer classified as fruit, or vegetable?
you're as bewildered as i am...
   i too thought tomato is a fruit...
turns out it's a vegetable...
primarily due to basil, feta, and the mediterranean.
               herring belong in the baltic,
******* attempting that sort of ballistics...
ask about the relationship between
              a. yan sobieski
         b. ******
                    c. window on arabia (vienna,
counter st. petersburg) -
     oh you'll get many thanks...
sure... you'll end up becoming assured
that dogs don't need petting, but training,
and that you have to make all friends bound
to be kenneled, because they won't learn otherwise;
it's a bit sad...
          for about a minute...
                   you tried being peace-abiding,
peace-mindful...
   you wanted to state compassion...
  in the end people need a slap... or as 2000 years of
history proved... a crucifix.
Muse of the many-twinkling feet! whose charms
Are now extended up from legs to arms;
Terpsichore!—too long misdeemed a maid—
Reproachful term—bestowed but to upbraid—
Henceforth in all the bronze of brightness shine,
The least a Vestal of the ****** Nine.
Far be from thee and thine the name of *****:
Mocked yet triumphant; sneered at, unsubdued;
Thy legs must move to conquer as they fly,
If but thy coats are reasonably high!
Thy breast—if bare enough—requires no shield;
Dance forth—sans armour thou shalt take the field
And own—impregnable to most assaults,
Thy not too lawfully begotten “Waltz.”

  Hail, nimble Nymph! to whom the young hussar,
The whiskered votary of Waltz and War,
His night devotes, despite of spur and boots;
A sight unmatched since Orpheus and his brutes:
Hail, spirit-stirring Waltz!—beneath whose banners
A modern hero fought for modish manners;
On Hounslow’s heath to rival Wellesley’s fame,
Cocked, fired, and missed his man—but gained his aim;
Hail, moving muse! to whom the fair one’s breast
Gives all it can, and bids us take the rest.
Oh! for the flow of Busby, or of Fitz,
The latter’s loyalty, the former’s wits,
To “energise the object I pursue,”
And give both Belial and his Dance their due!

  Imperial Waltz! imported from the Rhine
(Famed for the growth of pedigrees and wine),
Long be thine import from all duty free,
And Hock itself be less esteemed than thee;
In some few qualities alike—for Hock
Improves our cellar—thou our living stock.
The head to Hock belongs—thy subtler art
Intoxicates alone the heedless heart:
Through the full veins thy gentler poison swims,
And wakes to Wantonness the willing limbs.

  Oh, Germany! how much to thee we owe,
As heaven-born Pitt can testify below,
Ere cursed Confederation made thee France’s,
And only left us thy d—d debts and dances!
Of subsidies and Hanover bereft,
We bless thee still—George the Third is left!
Of kings the best—and last, not least in worth,
For graciously begetting George the Fourth.
To Germany, and Highnesses serene,
Who owe us millions—don’t we owe the Queen?
To Germany, what owe we not besides?
So oft bestowing Brunswickers and brides;
Who paid for ******, with her royal blood,
Drawn from the stem of each Teutonic stud:
Who sent us—so be pardoned all her faults—
A dozen dukes, some kings, a Queen—and Waltz.

  But peace to her—her Emperor and Diet,
Though now transferred to Buonapartè’s “fiat!”
Back to my theme—O muse of Motion! say,
How first to Albion found thy Waltz her way?

  Borne on the breath of Hyperborean gales,
From Hamburg’s port (while Hamburg yet had mails),
Ere yet unlucky Fame—compelled to creep
To snowy Gottenburg-was chilled to sleep;
Or, starting from her slumbers, deigned arise,
Heligoland! to stock thy mart with lies;
While unburnt Moscow yet had news to send,
Nor owed her fiery Exit to a friend,
She came—Waltz came—and with her certain sets
Of true despatches, and as true Gazettes;
Then flamed of Austerlitz the blest despatch,
Which Moniteur nor Morning Post can match
And—almost crushed beneath the glorious news—
Ten plays, and forty tales of Kotzebue’s;
One envoy’s letters, six composer’s airs,
And loads from Frankfort and from Leipsic fairs:
Meiners’ four volumes upon Womankind,
Like Lapland witches to ensure a wind;
Brunck’s heaviest tome for ballast, and, to back it,
Of Heynè, such as should not sink the packet.

  Fraught with this cargo—and her fairest freight,
Delightful Waltz, on tiptoe for a Mate,
The welcome vessel reached the genial strand,
And round her flocked the daughters of the land.
Not decent David, when, before the ark,
His grand Pas-seul excited some remark;
Not love-lorn Quixote, when his Sancho thought
The knight’s Fandango friskier than it ought;
Not soft Herodias, when, with winning tread,
Her nimble feet danced off another’s head;
Not Cleopatra on her Galley’s Deck,
Displayed so much of leg or more of neck,
Than Thou, ambrosial Waltz, when first the Moon
Beheld thee twirling to a Saxon tune!

  To You, ye husbands of ten years! whose brows
Ache with the annual tributes of a spouse;
To you of nine years less, who only bear
The budding sprouts of those that you shall wear,
With added ornaments around them rolled
Of native brass, or law-awarded gold;
To You, ye Matrons, ever on the watch
To mar a son’s, or make a daughter’s match;
To You, ye children of—whom chance accords—
Always the Ladies, and sometimes their Lords;
To You, ye single gentlemen, who seek
Torments for life, or pleasures for a week;
As Love or ***** your endeavours guide,
To gain your own, or ****** another’s bride;—
To one and all the lovely Stranger came,
And every Ball-room echoes with her name.

  Endearing Waltz!—to thy more melting tune
Bow Irish Jig, and ancient Rigadoon.
Scotch reels, avaunt! and Country-dance forego
Your future claims to each fantastic toe!
Waltz—Waltz alone—both legs and arms demands,
Liberal of feet, and lavish of her hands;
Hands which may freely range in public sight
Where ne’er before—but—pray “put out the light.”
Methinks the glare of yonder chandelier
Shines much too far—or I am much too near;
And true, though strange—Waltz whispers this remark,
“My slippery steps are safest in the dark!”
But here the Muse with due decorum halts,
And lends her longest petticoat to “Waltz.”

  Observant Travellers of every time!
Ye Quartos published upon every clime!
0 say, shall dull Romaika’s heavy round,
Fandango’s wriggle, or Bolero’s bound;
Can Egypt’s Almas—tantalising group—
Columbia’s caperers to the warlike Whoop—
Can aught from cold Kamschatka to Cape Horn
With Waltz compare, or after Waltz be born?
Ah, no! from Morier’s pages down to Galt’s,
Each tourist pens a paragraph for “Waltz.”

  Shades of those Belles whose reign began of yore,
With George the Third’s—and ended long before!—
Though in your daughters’ daughters yet you thrive,
Burst from your lead, and be yourselves alive!
Back to the Ball-room speed your spectred host,
Fool’s Paradise is dull to that you lost.
No treacherous powder bids Conjecture quake;
No stiff-starched stays make meddling fingers ache;
(Transferred to those ambiguous things that ape
Goats in their visage, women in their shape;)
No damsel faints when rather closely pressed,
But more caressing seems when most caressed;
Superfluous Hartshorn, and reviving Salts,
Both banished by the sovereign cordial “Waltz.”

  Seductive Waltz!—though on thy native shore
Even Werter’s self proclaimed thee half a *****;
Werter—to decent vice though much inclined,
Yet warm, not wanton; dazzled, but not blind—
Though gentle Genlis, in her strife with Staël,
Would even proscribe thee from a Paris ball;
The fashion hails—from Countesses to Queens,
And maids and valets waltz behind the scenes;
Wide and more wide thy witching circle spreads,
And turns—if nothing else—at least our heads;
With thee even clumsy cits attempt to bounce,
And cockney’s practise what they can’t pronounce.
Gods! how the glorious theme my strain exalts,
And Rhyme finds partner Rhyme in praise of “Waltz!”
Blest was the time Waltz chose for her début!
The Court, the Regent, like herself were new;
New face for friends, for foes some new rewards;
New ornaments for black-and royal Guards;
New laws to hang the rogues that roared for bread;
New coins (most new) to follow those that fled;
New victories—nor can we prize them less,
Though Jenky wonders at his own success;
New wars, because the old succeed so well,
That most survivors envy those who fell;
New mistresses—no, old—and yet ’tis true,
Though they be old, the thing is something new;
Each new, quite new—(except some ancient tricks),
New white-sticks—gold-sticks—broom-sticks—all new sticks!
With vests or ribands—decked alike in hue,
New troopers strut, new turncoats blush in blue:
So saith the Muse: my——, what say you?
Such was the time when Waltz might best maintain
Her new preferments in this novel reign;
Such was the time, nor ever yet was such;
Hoops are  more, and petticoats not much;
Morals and Minuets, Virtue and her stays,
And tell-tale powder—all have had their days.
The Ball begins—the honours of the house
First duly done by daughter or by spouse,
Some Potentate—or royal or serene—
With Kent’s gay grace, or sapient Gloster’s mien,
Leads forth the ready dame, whose rising flush
Might once have been mistaken for a blush.
From where the garb just leaves the ***** free,
That spot where hearts were once supposed to be;
Round all the confines of the yielded waist,
The strangest hand may wander undisplaced:
The lady’s in return may grasp as much
As princely paunches offer to her touch.
Pleased round the chalky floor how well they trip
One hand reposing on the royal hip!
The other to the shoulder no less royal
Ascending with affection truly loyal!
Thus front to front the partners move or stand,
The foot may rest, but none withdraw the hand;
And all in turn may follow in their rank,
The Earl of—Asterisk—and Lady—Blank;
Sir—Such-a-one—with those of fashion’s host,
For whose blest surnames—vide “Morning Post.”
(Or if for that impartial print too late,
Search Doctors’ Commons six months from my date)—
Thus all and each, in movement swift or slow,
The genial contact gently undergo;
Till some might marvel, with the modest Turk,
If “nothing follows all this palming work?”
True, honest Mirza!—you may trust my rhyme—
Something does follow at a fitter time;
The breast thus publicly resigned to man,
In private may resist him—if it can.

  O ye who loved our Grandmothers of yore,
Fitzpatrick, Sheridan, and many more!
And thou, my Prince! whose sovereign taste and will
It is to love the lovely beldames still!
Thou Ghost of Queensberry! whose judging Sprite
Satan may spare to peep a single night,
Pronounce—if ever in your days of bliss
Asmodeus struck so bright a stroke as this;
To teach the young ideas how to rise,
Flush in the cheek, and languish in the eyes;
Rush to the heart, and lighten through the frame,
With half-told wish, and ill-dissembled flame,
For prurient Nature still will storm the breast—
Who, tempted thus, can answer for the rest?

  But ye—who never felt a single thought
For what our Morals are to be, or ought;
Who wisely wish the charms you view to reap,
Say—would you make those beauties quite so cheap?
Hot from the hands promiscuously applied,
Round the slight waist, or down the glowing side,
Where were the rapture then to clasp the form
From this lewd grasp and lawless contact warm?
At once Love’s most endearing thought resign,
To press the hand so pressed by none but thine;
To gaze upon that eye which never met
Another’s ardent look without regret;
Approach the lip which all, without restraint,
Come near enough—if not to touch—to taint;
If such thou lovest—love her then no more,
Or give—like her—caresses to a score;
Her Mind with these is gone, and with it go
The little left behind it to bestow.

  Voluptuous Waltz! and dare I thus blaspheme?
Thy bard forgot thy praises were his theme.
Terpsichore forgive!—at every Ball
My wife now waltzes—and my daughters shall;
My son—(or stop—’tis needless to inquire—
These little accidents should ne’er transpire;
Some ages hence our genealogic tree
Will wear as green a bough for him as me)—
Waltzing shall rear, to make our name amends
Grandsons for me—in heirs to all his friends.
ryn Nov 2014
Je suis exatlé de voir dans ce ciel de nuit,
Auquel je dois cette plaisante fortune.
En compagnie d’étoiles clignotantes,
Subjugué par ce spectacle, j’admire ma Lune.

Lave-moi dans ton eau argentée, translucide.
Sois près de moi lors de mes blanches nuits.
Veille sur moi tel un garde sans faille.
Enveloppe-moi de murmures, un calme répit.

Ô comme tu guides les flots ardents de mon âme!
Baisse les yeux, les eaux abordent ma plage…
Érode le fardeau qui étouffe mes écueils brûlants,
Des sables noyés, oppressé, tendres otages.

Peu de nuits à présent… Épris alors que tu t’en vas.
Des brins épais et sombres de cheveux en cascades,
Dissimulent ton visage d’une manière séduisante.
Il n’en reste qu’un croissant, qui s’efface dans le noir.

Les nuits s’écoulent… Maintenant la lune se délite
M’en laissant qu’une moitié; la nuit le veut ainsi.
Reste encore, plus longtemps; ne pars pas si tôt,
Je ne me sens pas prêt à être anéanti.

Je lève la tête sans dire un mot, alors que les nuits passent.
J’ai vu mon amour lunaire se dissoudre dans l’espace.
My coeur, aussi, déchiré bout par bout…
Enfin, elle était partie; partie, sans laisser de trace.

Depuis, chaque nuit abonde de vide et de souffrance.
Je supplie les étoiles d’apaiser le vide en moi…
Mais ils se contenteraient de briller, indifférents…
Même suite à tous mes appels, mes émois.

Desormais je suis incertain sur le nombre de passages.
Les nuits n’amenèrent que l’assaut des étoiles moqueuses.
Cependant je joue des promesses celestes,
Pour le retour de ma folle quête amoureuse.

Je sais que c’est frivole de penser que je suis le seul…
C’est vrai, ils languissent; ma souffrance est la leur.
Mais c’est moi qui désire le plus ton fameux regard,
Car nos coeurs ont chanté dans toutes les couleurs.

Ma détresse à son zénith, emplis, presque brisé,
Lorsque soudain j’entends une belle chanson, lointaine.
Une chanson pareille à celle que l’on prononçât,
Encore garnie d’argent translucide, je soupire avec peine…,
“Te voilà....”
"Moongazer" in French!
Translation courtesy of the fabulous Mia Barrat!!!
Mark Ball Feb 2015
Go on, do it.
Do the deed.
Spread your seed.

The children tell stories of when you bleed.

Mon cherie, c'est l'appel du vide.
Strying Feb 2021
the call of the void.
I may not speak French,
but I seek the same:
existential freedom,
endless darkness,
eternal peace.
<3 LOVE U ALL AND THANKS FOR READING MY POETRY <3
writers note ab mood: I really feel like my anxiety is getting worse despite a week off of school.
Korey Miller Apr 2013
let me intensify the outside for you
to nullify the agony in your head
drink up, shoot up, snort it all
and i'll watch eagerly as your
pupils contract, veins constrict
as it sets in, and then
the concentration, oversaturation
of color and sensation, the distortion
of time and of your entire reality-
isn't this better than dreaming?

on stimulants, everything is wonderful
the bricks are beautiful until you hit them
the bruises are gorgeous until you remember the pain
and even then,
they're just colors blooming upon your skin

pause for a moment of clarity
retreat from waking reverie and rediscover
the mess you're in- an instant
almost-sober and everything rushes
back like a bullet train and
you just want to take that last-

stop
don't think like that
ignore the impulse
enjoy this while it lasts
squeeze every drop of euphoria from this
you'll be back down soon enough
you don't need to jump

sniffle a little now
didn't realize your nose was leaking
substance trying to escape
your voracious appetite
inhale violently, hope there's something left
-stop grinding your teeth
-you didn't even notice you were doing it,
did you
you weren't conscious of your surroundings
until you were knee-deep in this

i've created an addict of you now
as he did to me with that single monday,
that one high- he stopped, but i
couldn't
i was hooked and i don't blame him
he didn't know my history, my tendency
to find escape mechanisms and explore them
until it and i are both desecrated and desolate-

i just want to stop feeling for a while-
for as long as possible-

the future is irrelevant when you're out of your head
it was depressing in there anyways
responsibility doesn't exist when you're up in the clouds
it's only there when you come down,
so why come down at all?

my natural state
was lower than this grave.
5/4/13- so this got a daily deviation on deviantart. holy ******* **** yes
Enygma May 2015
You lifted my heart up and straightened its creases
Then you dropped it and it shattered into a million pieces
My mind keeps telling me to give it all up
But my heart says otherwise; it doesn't tell me to stop

I'm tired of wishing, I'm tired of waiting
But when I turn the radio on, a love song's playing
When I open my eyes, all I see is you
Why is giving up so hard to do?
(L'appel du vide is an impulse to jump when standing on a high ledge)
solenn fresnay Mar 2012
Je ne sais plus quel jour nous sommes
J'ai peur du temps qui passe, qu'il s'en aille et me laisse, toute seule et toute bleue, la corde au cou, pendue au cerisier, du gravier plein la bouche
Ce n'est pas moi la folle mais bien toi et juste toi
Écoute mon cri
Compare-le à ton silence, à tes mensonges
C’est bon, tellement bon, d’écrire sur ta musique
J’ai peur de perdre la tête
JE VAIS PERDRE LA TETE
Il y a Kerouac, ses mots, tes mots et encore Kerouac
Il y a l’espoir, aussi
L’espoir sur ta musique
J’écris à en perdre la tête
JE VAIS PERDRE LA TETE
Mais cela ne m’appartient plus, tu ne m’appartiens plus et je voudrais tant m’endormir dans tes bras sur mon sofa rouge
M’endormir avec toi, m’endormir dans tes bras et juste, s’il te plaît, que ton prochain appel soit celui qui m’avertira de ta mort.
Personne ne peut comprendre
Qu’il ne comprend rien
Je ne me sens pas très bien ce soir
J’écris, mais je n’ai pas la tête suffisamment hors de mon corps
Je n’attends plus rien
Ne m’attends plus à rien
Je voudrais que ça s’arrête
Çà va s’arrêter
Je ne savais pas
Je n’avais pas compris
Je vais me faire cuire du riz
Je voudrais disparaître maintenant
Fais-moi disparaître
Car tout à jamais t’appartiendra
Y compris mon cadavre dans le fossé.

Ce n'est pas moi la folle mais toi et juste toi
Désolée d'avoir dû te couper la tête.

Maintenant que le trou s'est refermé
Que le vide s'est rempli
Je me tais pour toujours.

Je ne me sens vraiment pas bien
J’écris sans exister, à me tapoter le thymus dans un vide noirâtre et purulent
Mais ça va aller
Bien sûr que ça va aller
Je suis bien plus forte que le néant.

Laisse- moi disparaître.
Heather Plate Sep 2013
"Come on. It's not that bad."
A hand reaches out of the darkness.
The urgency in his voice encourages me to grasp it.
Panoramic city view hits at full force.
Our eyes meet.
His pupils are so dilated I can no longer see the clear, calming blue.
Another wave comes on as I turn around.
The roof pulses.
The stars swirl.
A look back hungers for a connection that is not met.
He is absorbed by his own mind.
Foot over foot.
Step over step.
Curiosity over fear.
Six stories down, the path continues on.
Impulses form, gather, consume--
The Call of the Void.
His screams are the last beautiful noises to fill my ears.
Or maybe they're my own.
The appeal of plunging from a great height
is the scenery on the way down:
a thrill with consequences that destroy a man,
whether or not he leaps.
The symbolism is blindingly lucid:
Life apprehends the void,
and fills it with itself.
"L’appel du vide" is a French phrase meaning "the call of the void", which describes the urge to hurl yourself from a high place.
Adrien Jul 2014
Son regard a croisé le mien
Ses yeux ont percé les miens
J'ai été fauché par son parfum
Elle m'a souri, je lui ai pris la main
Maintenant ma peau connait la sienne et ne veux plus la quitter
Et mes mains tremblent a l'idée de ne plus la toucher
Les jours je rêve d'elle, et je rêve eveillé
La nuit j'admire son image qui ne peux me quitter
Mon coeur fond, ma tête craque du seul son de sa voix
Comme la neige s'effondre sous un seul de nos pas

Je suis tombé dans le piège.
Maintenant il faut qu'elle m'achève
Mais je suis seul, et j'ai froid
Je ne vois plus que ses yeux
Je n'entend plus que sa voix
Je tombe d'amour, je tombe dans le piège
Et dans ma chute je crois bien que je la vois
Qui se jette dans le vide, le vide au creu de mes bras

Ne me retenez pas.

Je suis tombé
Je ne veux plus me relever
Je ne vie plus que pour elle
Il m'en pousserai des ailes
Mais je suis tombé.
Je suis cloué.
Je suis tombé dans le piège.
Et si ce n'est qu'un rêve

*Ne me reveillez pas.
Marye Minstrel Jun 2017
The river is so hard to see
Rushing by below
The fog is thick, so none will be
Affected when I go

The water seems so close, so far
Reaching out a hand
To hold me near when life is hard
A grave of shining sand

The bridge, the wind, are hard and cruel
Silent to my pain
The world that takes me for a fool
Here taunting me again

The leap, the rush, the silent death
Dancing through my mind
Slow sinking as I take a breath
The suicide is kind

But then she takes me by the arm
Looks into my eyes
We turn and walk back to the car
I do not want to die
softcomponent Jun 2014
Up as early as the dawn, clouds sifting leftward westward shimmer and drip-- half like empty crystal void, half like deep-ocean Mariana's Trench with happy-little-pockmarks all up-in-between.

What in the Heroes am I doing up so early on a Thursday morning? Not sleeping. Downloading new video games via Pirate Bay. Watching old-analog-rendition documentaries from History Channel circa early 2000's-- one doc in particular about U.S. government tests on unwilling (and largely unknowing) civilian populations. I as the orifice and experiencier of the world at large, all at ONCE THRU THE EYEZ and at TWICE THRU THE BRAINIAL CRANIAL and out thru the thoughts and words and cramped headspace full of starships, *******, eloquent and twisting sunrise dimensionals...

The Internet? It'll make you the universe as-if you weren't the universe already!
Straight through the blood and sweat and 'it's-too-earlies-for-this.' You wanted a bit of laughter, and that's exactly what you got.

Though it time-lapses across my faulty-flick'ring eyelids, I can tell past the Buddha-Bottle-Buddha-Themed-Beer sitting empty on the windowsill amidst a wild collection of coffee cups and power converters that the Sun sees the Capital Letters that were written out line-for-line in Times New Roman across my RNA-DNA slow-Saganite Cosmic Poetry by God the Author.

Eyelids are heavy and yet inverted and living-- real and concerned with loving the affair of life rather than the marriage! Life as an unofficial longevity-but-not-forever kinda thing.. like young love, old love, marriage, too, when you really get down to it.. just confused little souls feeling pulled to one another in the proverbial Dark Under the Sunlight and Illuminated by Aurora Borealis Forever-Daytime-Forever-Nighttime-Forever.. Syrian rebels waking up on a Monday morning to the sound of gunfire and ALLAHU AKBAR's in distance.. creeps, yea, a television Evangelist preaching God is Love and God Treats His Children Like Children (discipline the soul, yes? discipline the soul!) (**** the widow and ask her why you did it)

All the preaching homelessers who think they've found God in the same dark alleyway they found their snot-drenched headaches every casted winter night-- neglected by the Government, always remembered by the God-- Lucifer (Government, Passivity, Watchful Indifference), and God (A Few Dollars Here and There, A Shamanic Vision at Franciscan Ascetic Extremity) aaaahhhh all bungled-up and waiting for a Savior when the Savior is themselves or the debt they owe to Royal Life Ltd. and we wait like the rest of them, they angry over my no-dollars-to-spare ("look, I make rent, I grab groceries, I pay debt. In all likelihood, you have more money than I do right now. I'd love to help you out if our poverty's weren't so close to kissing") all such rudeness in one respect and yet delinquently honest.. how I can admire the travelling Hippie Bands reckless abandon and yet never forget to fear Abandon..

and all the preaching Home-Leasers.. the strangeness' clad in glass and patchwork straight-black perm-pressed leadership stench and pastel markers smeared across the sidewalk.. ".. if you take away your consideration of the company's weak future bond equity, there are three different ways we could tackle this project.." busy-ness-man.. snarky and corrected with a Job To Do. But Who Am I?

A Job To Do. A Job To Do Do Do Do.

NOT so much A Job Well Done (Never Quite A Job Well Done) (serendipity has a crease-and-fold collective opinion of our concrete jungles and military juntas.. "'I can't even watch the game tonight.. Brasilia is the capital of Brazil?' 'Sao Paulo, you drunk buffoon.''No, Brasilia!' 'Sao Paulo!'")
stupors, collect-calls, drag-queens, militant armies and school shooters in bullet-proof vests all the best, all the best.. what I wanted was a reason to crease my forehead all adult-like and say to the kid, "I really think you'd do a lot better in computer networking.. check the job statistics! international openings are through the ROOF.." and she sighs at the weight of every crush-ed dream coalescing into filmy-slime-froth at top of inadequately-heated Cream of Mushroom Soup.. what silty salty ****.. all the parochial worldviews of the 20th century being swallowed in the Liberal Boom and Bust, Boom and Bust, Boom and Big ***** ***** ***** Bloated ***** (click the link and see your fantasies pass Disney's red-light and hit **** ******* with a vintage glass bottle of ol' Coca Cola Noir)..

After a sleepless neverend night, I stayed up and bored on the black leather couch with my roommates cat waltzing in-an-out-an-in-an-out still confused at his relatively recent move to our war-zone clone of a home.. poor ******* of a cat, names Tonic.. has a bred sister named Gin.. drink a cup of joseph trying to finish illegal-pirate of newest Splinter Cell (sadly o'sad it demands too much on the vide-ah card and lags all creative and bleepy) all the steam from my ****-preground coffee in'ah French press doves upward to the window and the clouds sifting leftward westward shimmer and drip.. I contemplate concerta to stay perked-out and take a shower, pop just that, XL release concerta.. not sleeping makes it strangest experience, uncomfortable at first.. pressures in lower jaw, electric tightness at tips of front teeth as I talk myself down on the 6 to Royal Oak Exchange via Downtown all freaky-vibed anxieties about my blurring vision and perhaps eternal cross-eyes I avoid looking at reflections *** they father me out of my bedroom, warm sanity.. warm seance dance-arounds-a'naked-and-praise.. I feel okay now, though. Better than okay, I feel elated and awake as if I slept a solid 9-some hours and Alex to left writing stories of horse-drawn labor with Petter on Skype telling tales of his not-so-gladness to be home in Norway for another 3-weeks.

A group of hearty-look hardly-look investors in stock business pajamas march past in strange rabble on way, perhaps, to next coffee joint down road. The unfamiliar block next to window I sit near seems as mysterious in existence as Diagon Alley.. where in the fuckssakes is it, exactly? I once ventured to find out and came across library courtyard I tagged as future-reading locale. The hungry sun above was at snowblind potential and eating away at my lack of protected retinas. I've stopped worrying about protection as it all dis-integrates equally careful.

And it's our covert motives that give us reason to shame-- unrealistic to be ashamed, but ashamed you'll be anyway for disliking the guy or avoiding the girl and slithering into a fetal position to deflect the ***-flack from Moral Mike. You escape yourself successfully, and douse the city in gasoline machines for another 15 years 'til our fossil fuels shivvy dribble flop fade into literal thin air.. bubye.. the sun is getting brighter with every passing minute, it's all summery out and I'm inside typelocking myself to a circumferenced earth at the tip of my bleeding fingers. I'm just waiting for apostrophe, and realize that, some day, I will be a fuel source too (you're welcome, Succeeding Race).

and all races are inevitably lost. This is not the cynics drawl.

it is optimism.
Mateuš Conrad Aug 2016
ancient tongues were constructed on the basis of pure verbs... hence the spirit of tragedy reigning over them, taking them seriously... but modern tongues were constructed on the basis of pure nouns... hence the spirit of comedy reigning over them, taking them spontaneously: too many comedians... to few poets... too many comedians... too few poets... better find the Judases among your so called "feminists" than among us men... after all, there is something to be fathomed, an equilibrium, natural, rather than polarised by scientific guarantee... and never again was something as beautiful as a coliseum ever constructed as it was, in order to provide an aesthetic of decay of proof: that some thing were done in order to be remembered, rather than be popularised: duo sabbati finis quatro papilio non gloria... how eloquent our number of nouns, and yet our lead-caste frames, iron, solid, stiff... no Cleopatra would ever have cared to live beyond puberty in this "democratic" age... i don't know why i'm dragging myself through this through of *******, i would have drank with Mark Anthony sooner than i'd yawn as a greatly criticised movie worth 2 hours of my life that i'd had to see... all the better... two hours hid from the Spartan gymnasium that no one ever seemed to appreciate, given that there was no clarifying dogma.*

there be no truth to a rhymed saying suggesting a repeat,
for the love of god i'd try to replete
such love and such beauty to be repeated,
but there is none,
the arch triumphant that once greeted
us is no more, and never will be revised,
however much we wish to plagiarise,
look away from my heart....
look elsewhere, among Dante's pines...
among the hellish whirlwinds... look elsewhere,
i beseech you; for i am so blinded by
hate that i might as well we writing this to
my mother as i might to my  lover...
and my lover as my foremost spy of under-minded
heart... t trust the simple act of
arithmetic in the beating boom boom... boom boom...
for the womb of my unwise tread i'd return
to the haunted dynamic to joke in Irish...
had i only spoken Gaelic - and not the northern
grit of kindred Berlin...
then i too would entomb my mother in such
misery... but i dare not! Ave Eva...
yours in Pompeii, hushed a riddling of your disgrace,
once more reminded before the execution commence,
by no more begging, the riches of all of man prescribed
unto you... to squander, with all the illusions
of placebos begged for later in old age never asked for;
how strange then, to have made one life
so many, when that one life wanted to be one
among many... and to have churned a false sense of
retribution, giving more beauty to this world that ought
be given, with the already given....
as if encrypted to say originality once,
yet plagiarism twice... what life could have been
that your life is... and mine isn't, crescendo Abel...
to say: the able son is no more, so thus the canned hopes
of the once gifted abilities, so that i might be born,
away from Golgotha, away from the billionth credo.
Mateuš Conrad Feb 2016
i'm not pretentious, latin is dead,
church or society latin with it too...
ungrammatical latin is perfect
in whatever usage... does not desire
grammar schools... i know my latin
is awkward... the imperial march # Vivaldi...
oops upping a weather balloon and then
it rained and shined...*

see, it appeases the crowd, who wish to congregate, while i only wish to take a ****: it’s like the church sent them and i was a peasant for easy ha ha... i’d easily eat them than ha ha... to easily forget it was your heart i was eating an not my ow item of addiction; nonetheless it made opera and caffeine a cherished return to, where whiskey replaced wine for all that dizziness required for a second life.
Hex Dec 2020
Calmer thoughts, replaced by wars
Resentment only summons more,
Shock that thunders with a crack,
Now, there's no more turning back,

Pebbles scraped, tumble and dive,
Smashing shallow ground from high,
A tragic fate that calls to all,
A pushed, prodded, and triggered fall,

Doom crystalized, serrated and bladed,
A glass knife thrown, from impact, aided,
Adrenaline amplified, enticed mind,
Alas, the influence, an unnatural tide,

Explosive ideations, undesired,
Optimism and life mired,
Pysche turned to marionette,
Taken by subconscious threat,

The gnashing teeth of the spirit,
A silent figure, you already fear it,
Collapse of the soul, defenses beat,
He who pulls the strings, is he who you'll meet.
Written about the call of the void. Article on the phenomenon below.

https://medium.com/persons/call-to-the-void-lappel-du-vide-140accbabef8
Laurent Nov 2015
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté

In English:

On my school notebooks
On my school desk and the trees
On the sand on the snow
I write your name

On all the pages read
On all the blank pages
Stone blood paper or ash
I write your name

On the golden images
On the warriors’ arms
On the kings’ crown
I write your name

On the jungle and the desert
On the nests on the brooms
On the echo of my childhood
I write your name

On the wonders of the nights
On the white bread of the days
On the engaged seasons
I write your name

On all my rags of azure
On the pond mildewed sun
On the lake moon alive
I write your name

On the fields on the horizon
On the birds’ wings
And on shadows’ mill
I write your name

On every puff of dawn
On the sea on the boats
On the insane mountain
I write your name

On the foam of the clouds
On the sweat of the storm
On the thick and dull rain
I write your name

On the scintillating figures
On the colors’ bells
On the physical truth
I write your name

On the awake paths
On the unfurled roads
On the overflowing squares
I write your name

On the lamp that comes alight
On the lamp that dies out
On my combined houses
I write your name

On the fruit cut in halves
Of the mirror and of my room
On my empty shell bed
I write your name

On my gourmand and tender dog
On his pricked up ears
On his clumsy paw
I write your name

On the springboard of my door
On the familiar objects
On the flood of the blessed fire
I write your name

On any granted flesh
On my friends’ forehead
On every hand held out
I write your name

On the window of the surprises
On the attentive lips
Well above the silence
I write your name

On my destroyed shelters
On my crumbled beacons
On the walls of my boredom
I write your name

On the absence without desire
On the bare solitude
On the steps of death
I write your name

On the health returned
On the risk disappeared
On hope without remembrance
I write your name

And by the power of a word
I start my life again
I was born to know you
To name you

Freedom.
Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; - malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. - Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.
Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. - À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop **** ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. - Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au ****, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.
Voici le trou, voici l'échelle. Descendez.
Tandis qu'au corps de garde en face on joue aux dés
En riant sous le nez des matrones bourrues,
Laissez le crieur rauque, assourdissant les rues,
Proclamer le numide ou le dace aux abois,
Et, groupés sous l'auvent des échoppes de bois,
Les savetiers romains et les marchandes d'herbes
De la Minerve étrusque échanger les proverbes ;
Descendez.

Vous voilà dans un lieu monstrueux.
Enfer d'ombre et de boue aux porches tortueux,
Où les murs ont la lèpre, où, parmi les pustules,
Glissent les scorpions mêlés aux tarentules.
Morne abîme !

Au-dessus de ce plafond fangeux,
Dans les cieux, dans le cirque immense et plein de jeux,
Sur les pavés sabins, dallages centenaires,
Roulent les chars, les bruits, les vents et les tonnerres ;
Le peuple gronde ou rit dans le forum sacré ;
Le navire d'Ostie au port est amarré,
L'arc triomphal rayonne, et sur la borne agraire
Tettent, nus et divins, Rémus avec son frère
Romulus, louveteaux de la louve d'airain ;
Non ****, le fleuve Tibre épand son flot serein,
Et la vache au flanc roux y vient boire, et les buffles
Laissent en fils d'argent l'eau tomber de leurs mufles.

Le hideux souterrain s'étend dans tous les sens ;
Il ouvre par endroits sous les pieds des passants
Ses soupiraux infects et flairés par les truies ;
Cette cave se change en fleuve au temps des pluies
Vers midi, tout au bord du soupirail vermeil,
Les durs barreaux de fer découpent le soleil,
Et le mur apparaît semblable au dos des zèbres
Tout le reste est miasme, obscurité, ténèbres
Par places le pavé, comme chez les tueurs,
Paraît sanglant ; la pierre a d'affreuses sueurs
Ici l'oubli, la peste et la nuit font leurs œuvres
Le rat heurte en courant la taupe ; les couleuvres
Serpentent sur le mur comme de noirs éclairs ;
Les tessons, les haillons, les piliers aux pieds verts,
Les reptiles laissant des traces de salives,
La toile d'araignée accrochée aux solives,
Des mares dans les coins, effroyables miroirs,
Où nagent on ne sait quels êtres lents et noirs,
Font un fourmillement horrible dans ces ombres.
La vieille hydre chaos rampe sous ces décombres.
On voit des animaux accroupis et mangeant ;
La moisissure rose aux écailles d'argent
Fait sur l'obscur bourbier luire ses mosaïques
L'odeur du lieu mettrait en fuite des stoïques
Le sol partout se creuse en gouffres empestés
Et les chauves-souris volent de tous côtés
Comme au milieu des fleurs s'ébattent les colombes.
On croit, dans cette brume et dans ces catacombes,
Entendre bougonner la mégère Atropos ;
Le pied sent dans la nuit le dos mou des crapauds ;
L'eau pleure ; par moments quelque escalier livide
Plonge lugubrement ses marches dans le vide.
Tout est fétide, informe, abject, terrible à voir.
Le charnier, le gibet, le ruisseau, le lavoir,
Les vieux parfums rancis dans les fioles persanes,
Le lavabo vidé des pâles courtisanes,
L'eau lustrale épandue aux pieds des dieux menteurs,
Le sang des confesseurs et des gladiateurs,
Les meurtres, les festins, les luxures hardies,
Le chaudron renversé des noires Canidies,
Ce que Trimalcion ***** sur le chemin,
Tous les vices de Rome, égout du genre humain,
Suintent, comme en un crible, à travers cette voûte,
Et l'immonde univers y filtre goutte à goutte.
Là-haut, on vit, on teint ses lèvres de carmin,
On a le lierre au front et la coupe à la main,
Le peuple sous les fleurs cache sa plaie impure
Et chante ; et c'est ici que l'ulcère suppure.
Ceci, c'est le cloaque, effrayant, vil, glacé.
Et Rome tout entière avec tout son passé,
Joyeuse, souveraine, esclave, criminelle,
Dans ce marais sans fond croupit, fange éternelle.
C'est le noir rendez-vous de l'immense néant ;
Toute ordure aboutit à ce gouffre béant ;
La vieille au chef branlant qui gronde et qui soupire
Y vide son panier, et le monde l'empire.
L'horreur emplit cet antre, infâme vision.
Toute l'impureté de la création
Tombe et vient échouer sur cette sombre rive.
Au fond, on entrevoit, dans une ombre où n'arrive
Pas un reflet de jour, pas un souffle de vent,
Quelque chose d'affreux qui fut jadis vivant,
Des mâchoires, des yeux, des ventres, des entrailles,
Des carcasses qui font des taches aux murailles
On approche, et longtemps on reste l'œil fixé
Sur ce tas monstrueux, dans la bourbe enfoncé,
Jeté là par un trou redouté des ivrognes,
Sans pouvoir distinguer si ces mornes charognes
Ont une forme encor visible en leurs débris,
Et sont des chiens crevés ou des césars pourris.

Jersey, le 30 avril 1853.
Haleigh Hobbs Jul 2013
I feel a slime creeping into my bones, it makes them shiver.
It slides with sleek movement into nooks and crannies
And I sometimes don’t notice it inhabits my flesh.

But there are times when it grips my insides with unrelenting force
And causes me to heave with agony.
Then there are times when it tickles my brain, and chokes me,
So I might laugh uncontrollably;

When really the need for death is truly unbearable,
And my lungs crave to be emptied of breath
With a scream of terror and pain.

The slime sticks onto my skull,
Pervading all sense of reality.
It tells me that I am worthless,
Even when he tells me otherwise.

It whispers secrets of my past
Into my ear
That I’d rather not hear.

I‘d rather not see.

Those memories of sorrow and fear haunt me.

Of worry.

Agony.

Leaving me nothing

When now

I have everything.
Mateuš Conrad Nov 2015
it terms of orchestration, wiring latin to english using the latins' alphabet, and advocating a different movement of the knight to the queen in placement, biased on the chequers given the |, it might be that in latin the grammatician would say postponed words were designated the categorisation of adjective if trafficked purely on the right... but in english interpretation of latin, with the surviving alphabet... and the missing burnt out eyes of balthazar seeing written hebrew like king chalres iii seeing cyryllic... what if... what if in terms of | alice decided, through the mirror, that adjectives became nouns and nouns took on the noumenon form of being omni-grammatical in terms of allowances of usage to trans / to transverse?

this is how sophistry happens on the “sly:”
the crusades... eh eh eh... em em em...i i i i...
such eloquence for the proper elocutions
before the world actually revolved...
it’s called the onomatopoeia of thought...
it should sound like it’s scripted...
but it’s not scripted...
instead it’s a scarred thought that might have
sounded an octave above the mezzo;
well... at least both of us sung the song...
whatever medium was discriminated at less
whether that be kareoke
(the japanese word for mime) or poetry;
anyway... i learned to stutter and think of
toes like twinkle twikle litter star... how i wonder
what you could articulate with einstein cracking the nursery rhyme
for an equation that dazzled everyone
in the symphonium of ceaceless ahs and sighs
before red october
revolved into the futures of the november
revolution of '89 /
grey november they called it...
they gave us treaties for the autobahn in colour...
and it turned out to mingle the echo black and the voiced
white... in a medium that only desired *quies genesis
.
WoeBegone Aug 1
Un vide viscéral.
La promesse d’une nuit,
Prendre la forme de l’arbre pour grandir,
Dessiner un cercle sur le bitume,
Se mordre,
Mordre l’autre.
Rendre à l’oiseau sa liberté
Puis la reprendre,
Le regarder dans les yeux
Alors qu’il dit quelque chose.
Souvent,
Je me noie dans mon désordre.
Parfois, je pardonne
À Zoula d’être morte.

— The End —