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I S A A C May 2022
les enfants jouent dans le jardin
c’est dur, je ne comprends pas
tes vies sont différentes de mien
je me sens comme un méchant
comme un adulte, mais en même temps non
c’est trop pour moi, je suis occupé
je ne suis pas bien, je ne peux pas t’adorer
les enfants jouent dans le parc
je guéris avec mes arts
avec des cartes de tarot
je suis empereur, un magicien
j’ai connu les règles
mais je les ai cassés
c’est dans au passé
tu ne me comprends pas
je suis un nouveau moi, je suis un roi
tu ne pourrais jamais me comprendre
depuis le début
j’ai vu, je t’ai vu
mais tu ne pourrais jamais me voir
Rajan Feb 2021
C'était le jour de l'amour,
Mais c'est le jour de la guerre,
Il faut qu’on transforme,
Nos larmes en l'armes.
Dante Rocío Dec 2020
Lueurs ou sombres
Un verre casser,
J’en vaux et pas en drôle,
Partir du lit noir celui qui
S’adresse à s’envahir et être un délire
Fil de violon travaille à l’aise:
Donnez-moi un coup de la lune pour m’en écraser et m’en crever,
J’en ai marre marcher parfait comme la porcelaine
A spontaneity of Poetry with French on the images of the dark, fumes, grey, space as a physical trait and instruments from a picture prompt for short letters
Vanessa Johnston Dec 2020
Rancune,
Renflement d'un cauchemar vampirique
Je me ronge les ongles, puis
Je ferme les yeux
Que vois-je?

L'art
Le virevoltant vert,
Mousse et fougère
Puis le sang,
Une éclaboussure de mort et d'entrailles de poisson

Nourris-moi aux vers
Laisse mes yeux aux corbeaux
Pissenlit maléfique
Une odeur impassible,
Dans une nature grandiose
Quoiqu'incompréhensible

J'inspire la poussière,
Épine d'une plante pacifique, inondée
Au bout du rocher là
À l'horizon

Rejoins les étoiles
La noirceur d'un épilogue,
Continuation de mille contes
Sans transpiration d'une réelle émotion
Remue les orteils de ta jeunesse,
Et réinvente l'univers

Être à l'abandon,
Isolement et sacrilège d'une fréquence,
À pain garni de sucré

J'imagine une confiance
Enfuis-toi,
Enfuis-toi **** de moi
Avant que je te défigure,
Avant que je te coupe,
Avant que je cherche à l'infini
Pour l'affection d'une malheureuse
Vanessa Johnston Dec 2020
Promène-moi au long du fleuve
Inonde-moi à la rive
La reliure du livre,
Mainte fois épanoui comme
L'envergure d'une danseuse,
Déchirée par la pluie

Interpelle mon nom
Sur tes lèvres noyés,
et que je ne manque le chaos qui
m'attendait d'ailleurs, hier soir

Hommage d'un papillon,
Choyé par la lueur clignotante,
Un mensonge, une trahison atroce
Que quiconque n'essaie de dévorer ma démise

Je ne suis que vent, tempête, ouragan
Une bête ensorcelée,
Éternelle à la douleur

Puisse que tenace de jeunesse,
Et crise de nulle part,
Nous entrelace les mains dans la terre
Faites que je me retrouve six pieds sous la mer

Perdre sa langue,
Que sois chose plus pire
Que perdre sa voix,
Et ne plus pouvoir dormir

Toute qu'une brume
Triomphant l'aube, et
La chair de mon sang
Aussi fatal que le sifflement,
Le sifflement du vent
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