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The Mind lives on the Heart
Like any Parasite—
If that is full of Meat
The Mind is fat.

But if the Heart omit
Emaciate the Wit—
The Aliment of it
So absolute.
257

Delight is as the flight—
Or in the Ratio of it,
As the Schools would say—
The Rainbow’s way—
A Skein
Flung colored, after Rain,
Would suit as bright,
Except that flight
Were Aliment—

“If it would last”
I asked the East,
When that Bent Stripe
Struck up my childish
Firmament—
And I, for glee,
Took Rainbows, as the common way,
And empty Skies
The Eccentricity—

And so with Lives—
And so with Butterflies—
Seen magic—through the fright
That they will cheat the sight—
And Dower latitudes far on—
Some sudden morn—
Our portion—in the fashion—
Done—
anastasiad Mar 2017
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Nate Helwig Dec 2018
Jealousy, a final decree.
Admittedly a fallacy submitted formidably... impervious?
She'll move onto sea.
Move on from those who can't see.
They'll show us what it means to see.

Presently a mistaken alignment of aliment, yet so indicative of the deceptive.
An intervention of emancipation requires degradation of the love that relegates, brainless.
Vindictive of the culture, fault, to penance, too addicted.
Somehow she heads an isle of the vile whom are consumed by denial.
Normality brushed aside with the hand whom highlights brushed, melting eyes.
Life, an achievable yet inconceivable lie shrouded by personality.
Subjective to the respective hospitality.
"Aint no love for thee..."
I just hope, some day, there will be love for all. Until that day, there is no fault for being one who can't belong. We are the great, bar the hate for today is the day you show us what makes you, you.
Drunk poet Jan 2017
Life is a struggle
A place where no one goes without a cut
This I wonder looking up to the hill before me
The hill of age!
.
Could this be a disease ?
As each strand of my dark hair refashioning into grey
.
Could this be an aliment?
My dimples renovating to wrinkles
My skin losing his smoothness
.
Could this be amnesia?
My brain on strike?
My memories are fading like sunshine at twilight
.
Climbing the hill age
Full of struggles like a
Tapper climbing a palm tree
Climbing the hill
To join the ancestors
Climbing the hill to
Begin the journey to the another phase!
O horrible ! o horrible ! most horrible !
Shakespeare, Hamlet.

On a cru devoir réimprimer cette ode telle qu'elle a été composée et publiée
en juin 1826, à l'époque du désastre de Missolonghi. Il est important de se rappeler,
en la lisant, que tous les journaux d'Europe annoncèrent alors la mort de Canaris,
tué dans son brûlot par une bombe turque, devant la ville qu'il venait secourir.
Depuis, cette nouvelle fatale a été heureusement démentie.


I.

Le dôme obscur des nuits, semé d'astres sans nombre,
Se mirait dans la mer resplendissante et sombre ;
La riante Stamboul, le front d'étoiles voilé,
Semblait, couchée au bord du golfe qui l'inonde,
Entre les feux du ciel et les reflets de l'onde,
Dormir dans un globe étoilé.

On eût dit la cité dont les esprits nocturnes
Bâtissent dans les airs les palais taciturnes,
À voir ses grands harems, séjours des longs ennuis,
Ses dômes bleus, pareils au ciel qui les colore,
Et leurs mille croissants, que semblaient faire éclore
Les rayons du croissant des nuits.

L'œil distinguait les tours par leurs angles marquées,
Les maisons aux toits plats, les flèches des mosquées,
Les moresques balcons en trèfles découpés,
Les vitraux, se cachant sous des grilles discrètes,
Et les palais dorés, et comme des aigrettes
Les palmiers sur leur front groupés.

Là, de blancs minarets dont l'aiguille s'élance
Tels que des mâts d'ivoire armés d'un fer de lance ;
Là, des kiosques peints ; là, des fanaux changeants ;
Et sur le vieux sérail, que ses hauts murs décèlent,
Cent coupoles d'étain, qui dans l'ombre étincellent
Comme des casques de géants !

II.

Le sérail...! Cette nuit il tressaillait de joie.
Au son des gais tambours, sur des tapis de soie,
Les sultanes dansaient sous son lambris sacré ;
Et, tel qu'un roi couvert de ses joyaux de fête,
Superbe, il se montrait aux enfants du prophète,
De six mille têtes paré !

Livides, l'œil éteint, de noirs cheveux chargés,
Ces têtes couronnaient, sur les créneaux rangées,
Les terrasses de rose et de jasmins en fleur :
Triste comme un ami, comme lui consolante,
La lune, astre des morts, sur leur pâleur sanglante
Répandait sa douce pâleur.

Dominant le sérail, de la porte fatale
Trois d'entre elles marquaient l'ogive orientale ;
Ces têtes, que battait l'aile du noir corbeau,
Semblaient avoir reçu l'atteinte meurtrière,
L'une dans les combats, l'autre dans la prière,
La dernière dans le tombeau.

On dit qu'alors, tandis qu'immobiles comme elles,
Veillaient stupidement les mornes sentinelles,
Les trois têtes soudain parlèrent ; et leurs voix
Ressemblaient à ces chants qu'on entend dans les rêves,
Aux bruits confus du flot qui s'endort sur les grèves,
Du vent qui s'endort dans les bois !

III.

La première voix.

« Où suis-je...? mon brûlot ! à la voile ! à la rame !
Frères, Missolonghi fumante nous réclame,
Les Turcs ont investi ses remparts généreux.
Renvoyons leurs vaisseaux à leurs villes lointaines,
Et que ma torche, ô capitaines !
Soit un phare pour vous, soit un foudre pour eux !

« Partons ! Adieu Corinthe et son haut promontoire,
Mers dont chaque rocher porte un nom de victoire,
Écueils de l'Archipel sur tous les flots semés,
Belles îles, des cieux et du printemps chéries,
Qui le jour paraissez des corbeilles fleuries,
La nuit, des vases parfumés !

« Adieu, fière patrie, Hydra, Sparte nouvelle !
Ta jeune liberté par des chants se révèle ;
Des mâts voilent tes murs, ville de matelots !
Adieu ! j'aime ton île où notre espoir se fonde,
Tes gazons caressés par l'onde,
Tes rocs battus d'éclairs et rongés par les flots !

« Frères, si je reviens, Missolonghi sauvée,
Qu'une église nouvelle au Christ soit élevée.
Si je meurs, si je tombe en la nuit sans réveil,
Si je verse le sang qui me reste à répandre,
Dans une terre libre allez porter ma cendre,
Et creusez ma tombe au soleil !

« Missolonghi ! - Les Turcs ! - Chassons, ô camarades,
Leurs canons de ses forts, leurs flottes de ses rades.
Brûlons le capitan sous son triple canon.
Allons ! que des brûlots l'ongle ardent se prépare.
Sur sa nef, si je m'en empare,
C'est en lettres de feu que j'écrirai mon nom.

« Victoire ! amis...! - Ô ciel ! de mon esquif agile
Une bombe en tombant brise le pont fragile...
Il éclate, il tournoie, il s'ouvre aux flots amers !
Ma bouche crie en vain, par les vagues couverte !
Adieu ! je vais trouver mon linceul d'algue verte,
Mon lit de sable au fond des mers.

« Mais non ! Je me réveille enfin...! Mais quel mystère ?
Quel rêve affreux...! mon bras manque à mon cimeterre.
Quel est donc près de moi ce sombre épouvantail ?
Qu'entends-je au ****...? des chœurs... sont-ce des voix de femmes ?
Des chants murmurés par des âmes ?
Ces concerts...! suis-je au ciel ? - Du sang... c'est le sérail ! »

IV.

La deuxième voix.

« Oui, Canaris, tu vois le sérail et ma tête
Arrachée au cercueil pour orner cette fête.
Les Turcs m'ont poursuivi sous mon tombeau glacé.
Vois ! ces os desséchés sont leur dépouille opime :
Voilà de Botzaris ce qu'au sultan sublime
Le ver du sépulcre a laissé !

« Écoute : Je dormais dans le fond de ma tombe,
Quand un cri m'éveilla : Missolonghi succombe !
Je me lève à demi dans la nuit du trépas ;
J'entends des canons sourds les tonnantes volées,
Les clameurs aux clameurs mêlées,
Les chocs fréquents du fer, le bruit pressé des pas.

« J'entends, dans le combat qui remplissait la ville,
Des voix crier : « Défends d'une horde servile,
Ombre de Botzaris, tes Grecs infortunés ! »
Et moi, pour m'échapper, luttant dans les ténèbres,
J'achevais de briser sur les marbres funèbres
Tous mes ossements décharnés.

« Soudain, comme un volcan, le sol s'embrase et gronde... -
Tout se tait ; - et mon œil ouvert pour l'autre monde
Voit ce que nul vivant n'eût pu voir de ses yeux.
De la terre, des flots, du sein profond des flammes,
S'échappaient des tourbillons d'âmes
Qui tombaient dans l'abîme ou s'envolaient aux cieux !

« Les Musulmans vainqueurs dans ma tombe fouillèrent ;
Ils mêlèrent ma tête aux vôtres qu'ils souillèrent.
Dans le sac du Tartare on les jeta sans choix.
Mon corps décapité tressaillit d'allégresse ;
Il me semblait, ami, pour la Croix et la Grèce
Mourir une seconde fois.

« Sur la terre aujourd'hui notre destin s'achève.
Stamboul, pour contempler cette moisson du glaive,
Vile esclave, s'émeut du Fanar aux Sept-Tours ;
Et nos têtes, qu'on livre aux publiques risées,
Sur l'impur sérail exposées,
Repaissent le sultan, convive des vautours !

« Voilà tous nos héros ! Costas le palicare ;
Christo, du mont Olympe ; Hellas, des mers d'Icare ;
Kitzos, qu'aimait Byron, le poète immortel ;
Et cet enfant des monts, notre ami, notre émule,
Mayer, qui rapportait aux fils de Thrasybule
La flèche de Guillaume Tell !

« Mais ces morts inconnus, qui dans nos rangs stoïques
Confondent leurs fronts vils à des fronts héroïques,
Ce sont des fils maudits d'Eblis et de Satan,
Des Turcs, obscur troupeau, foule au sabre asservie,
Esclaves dont on prend la vie,
Quand il manque une tête au compte du sultan !

« Semblable au Minotaure inventé par nos pères,
Un homme est seul vivant dans ces hideux repaires,
Qui montrent nos lambeaux aux peuples à genoux ;
Car les autres témoins de ces fêtes fétides,
Ses eunuques impurs, ses muets homicides,
Ami, sont aussi morts que nous.

« Quels sont ces cris...? - C'est l'heure où ses plaisirs infâmes
Ont réclamé nos sœurs, nos filles et nos femmes.
Ces fleurs vont se flétrir à son souffle inhumain.
Le tigre impérial, rugissant dans sa joie,
Tour à tour compte chaque proie,
Nos vierges cette nuit, et nos têtes demain ! »

V.

La troisième voix.

« Ô mes frères ! Joseph, évêque, vous salue.
Missolonghi n'est plus ! À sa mort résolue,
Elle a fui la famine et son venin rongeur.
Enveloppant les Turcs dans son malheur suprême,
Formidable victime, elle a mis elle-même
La flamme à son bûcher vengeur.

« Voyant depuis vingt jours notre ville affamée,
J'ai crié : « Venez tous ; il est temps, peuple, armée !
Dans le saint sacrifice il faut nous dire adieu.
Recevez de mes mains, à la table céleste,
Le seul aliment qui nous reste,
Le pain qui nourrit l'âme et la transforme en dieu ! »

« Quelle communion ! Des mourants immobiles,
Cherchant l'hostie offerte à leurs lèvres débiles,
Des soldats défaillants, mais encor redoutés,
Des femmes, des vieillards, des vierges désolées,
Et sur le sein flétri des mères mutilées
Des enfants de sang allaités !

« La nuit vint, on partit ; mais les Turcs dans les ombres
Assiégèrent bientôt nos morts et nos décombres.
Mon église s'ouvrit à leurs pas inquiets.
Sur un débris d'autel, leur dernière conquête,
Un sabre fit rouler ma tête...
J'ignore quelle main me frappa : je priais.

« Frères, plaignez Mahmoud ! Né dans sa loi barbare,
Des hommes et de Dieu son pouvoir le sépare.
Son aveugle regard ne s'ouvre pas au ciel.
Sa couronne fatale, et toujours chancelante,
Porte à chaque fleuron une tête sanglante ;
Et peut-être il n'est pas cruel !

« Le malheureux, en proie, aux terreurs implacables,
Perd pour l'éternité ses jours irrévocables.
Rien ne marque pour lui les matins et les soirs.
Toujours l'ennui ! Semblable aux idoles qu'ils dorent,
Ses esclaves de **** l'adorent,
Et le fouet d'un spahi règle leurs encensoirs.

« Mais pour vous tout est joie, honneur, fête, victoire.
Sur la terre vaincus, vous vaincrez dans l'histoire.
Frères, Dieu vous bénit sur le sérail fumant.
Vos gloires par la mort ne sont pas étouffées :
Vos têtes sans tombeaux deviennent vos trophées ;
Vos débris sont un monument !

« Que l'apostat surtout vous envie ! Anathème
Au chrétien qui souilla l'eau sainte du baptême !
Sur le livre de vie en vain il fut compté :
Nul ange ne l'attend dans les cieux où nous sommes ;
Et son nom, exécré des hommes,
Sera, comme un poison, des bouches rejeté !

« Et toi, chrétienne Europe, entends nos voix plaintives.
Jadis, pour nous sauver, saint Louis vers nos rives
Eût de ses chevaliers guidé l'arrière-ban.
Choisis enfin, avant que ton Dieu ne se lève,
De Jésus et d'Omar, de la croix et du glaive,
De l'auréole et du turban. »

VI.

Oui, Botzaris, Joseph, Canaris, ombres saintes,
Elle entendra vos voix, par le trépas éteintes ;
Elle verra le signe empreint sur votre front ;
Et soupirant ensemble un chant expiatoire,
À vos débris sanglants portant leur double gloire,
Sur la harpe et le luth les deux Grèces diront :

« Hélas ! vous êtes saints et vous êtes sublimes,
Confesseurs, demi-dieux, fraternelles victimes !
Votre bras aux combats s'est longtemps signalé ;
Morts, vous êtes tous trois souillés par des mains viles.
Voici votre Calvaire après vos Thermopyles ;
Pour tous les dévouements votre sang a coulé !

« Ah ! si l'Europe en deuil, qu'un sang si pur menace,
Ne suit jusqu'au sérail le chemin qu'il lui trace,
Le Seigneur la réserve à d'amers repentirs.
Marin, prêtre, soldat, nos autels vous demandent ;
Car l'Olympe et le Ciel à la fois vous attendent,
Pléiade de héros ! Trinité de martyrs ! »

Juin 1826.
Julia Mae May 2016
87.
i am sinking low
suffocating drowning
fast declining
poor health
in the head
and there is not much
that i can do about it
i wish
that this was a physical aliment
so that i could fix
myself, so much more easily
but i cannot see
the disease
but i feel it
******* hell do i feel it
within every last
single
membrane
of my war weary brain
it is so tired of fighting
as am i
as am i
Rachel Giudici Feb 2014
INCURABLE LOVE

And i thought my love for
you was contagious...

that the desire that sickened my veins
would infect your bloodstream to puncture your heart...

that the virus that suffocates my lungs-punctured by intoxicated oxygen-
would absorb into every particle that you swollow
into your cavities
holding captive my breath to kiss your lungs
and poison your bones in an elixir of
infectious passion,
intense admiration,
and--.

i am sick
as every cell craves you and aches for your love
so that love is a disease consuming my essence in decay, and rot, and soil
as only the return of such an overwhelming emotion
-oh my physical weakness-
could give cure...

CURE ME!

to suffer is to die in this aliment for i am weak and vulnerable to this epidemic!
please touch me and ease my breaking bones by tracing every wrinkle and line on my skin!
Please kiss me and ease my fractured lips by filling the cracked muscle with your wet tongue to remind me of a taste better than the medicine staining my throat!
Please look at me so as my pupils may dialate in my love for you beneath the sickened lids that blink back acid tears!

CURE ME!
CURE ME!

And in turn i will spread incurable love
Lorsque du Créateur la parole féconde,
Dans une heure fatale, eut enfanté le monde
Des germes du chaos,
De son oeuvre imparfaite il détourna sa face,
Et d'un pied dédaigneux le lançant dans l'espace,
Rentra dans son repos.

Va, dit-il, je te livre à ta propre misère ;
Trop indigne à mes yeux d'amour ou de colère,
Tu n'es rien devant moi.
Roule au gré du hasard dans les déserts du vide ;
Qu'à jamais **** de moi le destin soit ton guide,
Et le Malheur ton roi.

Il dit : comme un vautour qui plonge sur sa proie,
Le Malheur, à ces mots, pousse, en signe de joie,
Un long gémissement ;
Et pressant l'univers dans sa serre cruelle,
Embrasse pour jamais de sa rage éternelle
L'éternel aliment.

Le mal dès lors régna dans son immense empire ;
Dès lors tout ce qui pense et tout ce qui respire
Commença de souffrir ;
Et la terre, et le ciel, et l'âme, et la matière,
Tout gémit : et la voix de la nature entière
Ne fut qu'un long soupir.

Levez donc vos regards vers les célestes plaines,
Cherchez Dieu dans son oeuvre, invoquez dans vos peines
Ce grand consolateur,
Malheureux ! sa bonté de son oeuvre est absente,
Vous cherchez votre appui ? l'univers vous présente
Votre persécuteur.

De quel nom te nommer, ô fatale puissance ?
Qu'on t'appelle destin, nature, providence,
Inconcevable loi !
Qu'on tremble sous ta main, ou bien qu'on la blasphème,
Soumis ou révolté, qu'on te craigne ou qu'on t'aime,
Toujours, c'est toujours toi !

Hélas ! ainsi que vous j'invoquai l'espérance ;
Mon esprit abusé but avec complaisance
Son philtre empoisonneur ;
C'est elle qui, poussant nos pas dans les abîmes,
De festons et de fleurs couronne les victimes
Qu'elle livre au Malheur.

Si du moins au hasard il décimait les hommes,
Ou si sa main tombait sur tous tant que nous sommes
Avec d'égales lois ?
Mais les siècles ont vu les âmes magnanimes,
La beauté, le génie, ou les vertus sublimes,
Victimes de son choix.

Tel, quand des dieux de sang voulaient en sacrifices
Des troupeaux innocents les sanglantes prémices,
Dans leurs temples cruels,
De cent taureaux choisis on formait l'hécatombe,
Et l'agneau sans souillure, ou la blanche colombe
Engraissaient leurs autels.

Créateur, Tout-Puissant, principe de tout être !
Toi pour qui le possible existe avant de naître :
Roi de l'immensité,
Tu pouvais cependant, au gré de ton envie,
Puiser pour tes enfants le bonheur et la vie
Dans ton éternité ?

Sans t'épuiser jamais, sur toute la nature
Tu pouvais à longs flots répandre sans mesure
Un bonheur absolu.
L'espace, le pouvoir, le temps, rien ne te coûte.
Ah ! ma raison frémit ; tu le pouvais sans doute,
Tu ne l'as pas voulu.

Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ?
L'insensible néant t'a-t-il demandé l'être,
Ou l'a-t-il accepté ?
Sommes-nous, ô hasard, l'oeuvre de tes caprices ?
Ou plutôt, Dieu cruel, fallait-il nos supplices
Pour ta félicité ?

Montez donc vers le ciel, montez, encens qu'il aime,
Soupirs, gémissements, larmes, sanglots, blasphème,
Plaisirs, concerts divins !
Cris du sang, voix des morts, plaintes inextinguibles,
Montez, allez frapper les voûtes insensibles
Du palais des destins !

Terre, élève ta voix ; cieux, répondez ; abîmes,
Noirs séjours où la mort entasse ses victimes,
Ne formez qu'un soupir.
Qu'une plainte éternelle accuse la nature,
Et que la douleur donne à toute créature
Une voix pour gémir.

Du jour où la nature, au néant arrachée,
S'échappa de tes mains comme une oeuvre ébauchée,
Qu'as-tu vu cependant ?
Aux désordres du mal la matière asservie,
Toute chair gémissant, hélas! et toute vie
Jalouse du néant.

Des éléments rivaux les luttes intestines ;
Le Temps, qui flétrit tout, assis sur les ruines
Qu'entassèrent ses mains,
Attendant sur le seuil tes oeuvres éphémères ;
Et la mort étouffant, dès le sein de leurs mères,
Les germes des humains !

La vertu succombant sous l'audace impunie,
L'imposture en honneur, la vérité bannie ;
L'errante liberté
Aux dieux vivants du monde offerte en sacrifice ;
Et la force, partout, fondant de l'injustice
Le règne illimité.

La valeur sans les dieux décidant des batailles !
Un Caton libre encor déchirant ses entrailles
Sur la foi de Platon !
Un Brutus qui, mourant pour la vertu qu'il aime,
Doute au dernier moment de cette vertu même,
Et dit : Tu n'es qu'un nom !...

La fortune toujours du parti des grands crimes !
Les forfaits couronnés devenus légitimes !
La gloire au prix du sang !
Les enfants héritant l'iniquité des pères !
Et le siècle qui meurt racontant ses misères
Au siècle renaissant !

Eh quoi ! tant de tourments, de forfaits, de supplices,
N'ont-ils pas fait fumer d'assez de sacrifices
Tes lugubres autels ?
Ce soleil, vieux témoin des malheurs de la terre,
Ne fera-t-il pas naître un seul jour qui n'éclaire
L'angoisse des mortels ?

Héritiers des douleurs, victimes de la vie,
Non, non, n'espérez pas que sa rage assouvie
Endorme le Malheur !
Jusqu'à ce que la Mort, ouvrant son aile immense,
Engloutisse à jamais dans l'éternel silence
L'éternelle douleur !
Leal Knowone Mar 2019
I sit alone in my room staring at the ceiling, With my palms pressed to my face questioning existence.
Whiskey bottle in my right hand, and some form of elicit substances in my left.
Trying to escape reality.
I sit and contemplate what the hell is left?
My brain starts to wonder through vivid landscapes, euphoric realms, and into desolate wastelands.
A waste array of terrane.
I perambulate these lands.
I try to reminisce of good times.

My mind stops!
Everything goes blank.
I see a dot afar off, growing every split second.
It envelopes all ,then the colors just start to come in focus.
I look upon myself sitting at A restaurant table.
My first thought is, this is where my imagination takes me?
I feel like  my hands are unfathomably clammy, as cold as the  aliment placed before me, it seems that I have forgotten.
There would seem to be a nervousness I can not shake.

Instantaneously I am struck with A strange feeling, and I know exactly where & when I am.
A tear runs down my faces as I ask myself why did I bring myself here ? Such joy and splendor in this memory, but all it is is a memory .
I give in and embrace it.
I know exactly where & when I am.

I am So nervous her beauty is the only thing keeping me calm, like a bottle to a baby I am mesmerized, and all other aspects of life fade.
I can almost feel the breeze sailing throw the air like ships at sea.
I still have to let her beauty sink in., and let my imagination take hold.
I can  feel the breeze sailing throw the air like ships at sea
The air is ripe with life and decay.
So many scents to behold.
A fresh ocean breeze, lilac from homes near by,  fish washed ashore, all scents I take in.
A combinations of smells that would most difficult for one to forget.
I will remember that night until my last day, and  after.
That was the night I found her love.
A love I could not seem to hang on to.
That is why I sit in this room alone, hands holding my face
little petty and largely proper for the occasion.
I must process. my heart and mind or locked in a extended battle. Locked into a special time, a perfect evening.
I see her beauty,the dinner, the docks, that historic night.
I smell the  breeze.
The memory is enchanting me. How did I get so lost in my thoughts?
It would seem the reminiscence could prove unexpectedly dangerous.
My thoughts, my emotions,**** how they can change.
Oh how things can change, Like A noble intentions clouded by lust.
A contagious lust is thick in the air.Lingering soaking into your being. even the bottles and beast that washed ashore were all beautiful. I could see the beauty in all things that night. until the ugliness escaped from with in.
The day dream has ceased, and I long for the night so I may dream again.
I sit her alone in my room
Luis Mdáhuar Jun 2015
It’s simplicity
Its cradle and skill
Evil in bed
Disturbs your conscience

Born worthless
No miracle there
In delightful fast
Storm holds its vine
Selling naught
Desiring naught

Its words
     Sounds
Its actions
        Gestures
The beast fears naught
Unknowingly knowing
Swollen senses
Glorious aliment
For a crooked tree

Its breast bends
Its hands bends
Insults are loves
Wars and artifacts
Antechamber of death
And says naught

Not one will remain
      Responds
Not one will prevail
      Responds
Your dust will be eaten
By democratic worms
Of all brothers
Despised by all

Beasts fears naught
Nor life nor death
Who says?
Who comes?
Who goes?
The breeze only alone

Eternal
White on white
Atop the dead walks
A single hair of grass
Grows, lives dies
Beasts do not share terror
             Abounds in its symmetry

Without choices
Alone as the lone sun
That from three stars
                 It hangs
Empty and nothing more
All perishes
Something In the middle there
Alone Only

Embracing the extremes
The beast has been a beast
Over million a trials
And even then, nothing in the middle there
But the seen
Growing to naught
Perishing in naught

Beasts
Aware of this not
As ornament the imprint
Of its fiery tenure
beast, far, escape, routine, mesh, garden, stamp, cook, special, mastik, imprint, kiss, delectable, fashion, stupid, market, mariachi, ****, moon, drought, wanderings, musings, pope, ****, fear bone liquid venom.
I hope one day you'll remember, how i used to be
Like the time we met, and you feel asleep next to me
I'm not crazy...I'm just a little unwell
The fact I couldn't express my passion, was complete hell

I know we had our good times, and we had some bad ones too,
But after I become myself once again, I want to make things up to you

I remember the night you cried in my arms
Sharing your every secrets, expecting no harm
I know the way it ended, I torn us apart,
But, my dear, you'll always have a place in my heart

I must admit I lost all control
This aliment was way too much for my dying soul
I broke our connection...That was something more
But I don't expect you to come knocking back at my door  

Since that tragic day I've never forgotten your face
I was completely out of line, and out of place

But if you could some how see me during my darkest hour
My heart could finally start growing sweet, and a slowly less sour.
Kewayne Wadley Apr 2017
Most people avoid her because of her heart.
One minute she is caring, the next she is overbearing.
The next she pours her heart the next she takes it all back and remains silent.
Too many mood swings, too many off brand medicines.
This was the reason that most people would avoid her.
Catching an aliment of her own,
The amount of hurt that she keep to herself without knowing how to release.
Finding various labels to print on her forehead.
Printing sticker on-top of sticker.
Marking her down for quick sale.
Some stickers faded. Others stuck from a different sales reel.
Manifests long forgot about.
Pushed back farther and further back on the shelf.
Negligence from those whom always marked that she was there without actually pulling her forward.
To ensure that she was alright, to knock the dust from her bottle.
To encourage her to move her to the front of the shelf.
She preferred to be alone for this same reason.
Most notably hid in the dark far from the edge of the shelf.
Out of sight out of mind, Content in her own little word.
Where no-one could poke or pry, to make her feel uncomfortable about being herself.
Her lid air tight when in reality all she wanted was to give herself.
Finding a fear of searching hands whom picked over and put others before her.
She'd sit at the back of the shelf where she was perfectly content until the day she could give all of herself.
Not realizing that she pushed those away that truly cared about her in the process.
The only prescription that could heal the sick and remove the ache of weary bones.
A weary heart, more than a handful of reckless thoughts.
She was a beautiful soul in a pharmacy full of sick physicians
Sonnet.

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
Kewayne Wadley Mar 2017
You are a Goddess, held upright
With hands that warm the soul and a voice that soothes.
Like water you take any form. Spreading in a dream that falls like drops of reign.
You are a Goddess, in the form of milk and honey.
Is it any wonder why bees love you as much as they do.
Something so rare, so precious.
Almost extinct.  

Spreading in a dream that falls like drops of reign.
Brown sugar, a hint of spice.
A natural remedy that heals the ache of those in need.
Goddess do you truly know how precious, how rare you truly are.

Goddess I look to the moon every night.
Hoping to catch a glimpse of your eyes.
The tranquil gift that looms its gift of comfort.
Your voice
soothing, soft.
The wind that caresses the rounds of my face.

With natural curls of your wavy hair
The stars couldn't compare
Nor the current of the strongest ocean.
Try as they might, they could never compare.
How they must envy the depth of your crown.

Goddess do you truly know how precious you are,
The cure to every aliment, every ache.
Every pain

Do not ever let anyone tell you otherwise.
Do not ever let anyone steal your joy.
For you are a Goddess held upright in the light of the Sun
Andrew Guzaldo c Dec 2018
“Serendipity of a creation and loves that remembered,  
I have no absence of aliment it is the loves I lack,
Those that rivalries at the beauty flesh that covers your body,
Say they do toward you against night’s strength,

In the darkness of days that may be set afore us,
All you need to do is reach out your hand,
And I will be there the light I bare may not suffice,
However holding hands we shall go on a journey,

Fleece are there could they not stare laggard mandible
I want not melancholy to accrue thee nor to weep,
Days light up I need not justification of the night coming,
Discover the light we need for our heart to cleanse our souls,  

Libation to me only with thine eyes as I will pledge to thee,
Vigor my own flesh woman whom I love and want not to lose
But thou summon to me a breath I thirst and hunger for,
There were woes and detritus and you were the prodigy and you,
My libation of serendipity”
By Andrew Guzaldo 12/08/2018 ©
By Andrew Guzaldo 12/08/2018 ©  #Poem#142
Jason Margraves Mar 2018
There’s a sickness stirring inside of me, it began from a lack of uncertainty.

Hidden hands, refusing to ever even take a stand,
there’s a thought process that lingers in demand.

I’m worthless to you, like holding dollar bills out to the “We’re Closed” store sign,
it’s cliche, I know, but it’s not your fault... but mine.

I’m a burning star, far fading and even further from glory,
Let’s begin, start over and rewind this same old story.

There’s an aliment setting in, the kind that comes from a borrowed curse,
Yet somehow this feeling that’s eating my insides and taking over feels worse.

Our backs rested against the solid ground, spilling secrets, so profound,
my ears begging to hear your sound, I’m enthralled by even your footsteps as they abound.

There’s faith, there, at the bottom of this jump,
but there’s fear here at the top that I’m afraid will triumph.

A passion for pain because I just do this to myself,
because you’d be true to me, and I to you and no one else.

Pull the trigger, take the shot ****** your knife into the dark,
we drowned in gasoline, failed to light unable to forget that spark.
NGANGO HONORÉ Nov 2021
Imaginez un prédateur qui peut se camoufler en l'aliment préféré de sa proie.
Drôle et Cruelle
Un lion aura pour crinière la verdure.
Un Tamanoir une langue de miel
Un chat pour moustache le fromage.
Un crocodile pour croc le blé

C'est en effet ça la vie.
Avec son expérience de l'existence humaine
Elle a eu le temps de façonner ses pièges en des désirs humains.
Elle se transforme en un piège à rats pour les désireux paresseux.

La Bible dans sa Sagesse est claire dessus.
Nous avons deux portes au choix.

1) Large est la porte spacieuse, le chemin qui mène a la ruine et beaucoup la prennent.
Faut-il alors dire que les paresseux courent nos rues ??


En fait, qui n'aimerait pas un jardin aux saveurs d'Eden ?
Aux fruits Tropicaux, à volonté ?

Où serait un parc d'attraction à perte de vue qui vous ferait saliver ?
Ou encore une aventure EPIC dans vos fantasmes d'enfance ?

Cette porte vous offre toutes les merveilles,
Et renferme cependant un secret. 
Le jardin est placé dans une mâchoire de loup.
Une vue aérienne nous indiquerait :
Une cage aux monstres,
Une foire aux sorcières,
L'homme n'y a rien à faire là.
Mais il y est attiré.
C'est alors que tous pensent à la porte qu'ils ont laissée derrière.


2) Elle étroite la porte, resserrée  le chemin qui mènent a vie.
Matthieu 7v: 13 - 14 ;
J'ai parlé de 2 portes . Qui pensent qu la vie en à plus de 2 ?
Toi qui m'as tout repris jusqu'au bonheur d'attendre,
Tu m'as laissé pourtant l'aliment d'un cœur tendre,
L'amour ! Et ma mémoire où se nourrit l'amour.
Je lui dois le passé ; c'est presque ton retour !
C'est là que tu m'entends, c'est là que je t'adore,
C'est là que sans fierté je me révèle encore.
Ma vie est dans ce rêve où tu ne fuis jamais ;
Il a ta voix, ta voix ! Tu sais si je l'aimais !
C'est là que je te plains ; car plus d'une blessure,
Plus d'une gloire éteinte a troublé, j'en suis sûre,
Ton cœur si généreux pour d'autres que pour moi :
Je t'ai senti gémir ; je pleurais avec toi !

Qui donc saura te plaindre au fond de ta retraite,
Quand le cri de ma mort ira frapper ton sein ?
Tu t'éveilleras seul dans la foule distraite,
Où des amis d'un jour s'entr'égare l'essaim ;
Tu n'y sentiras plus une âme palpitante
Au bruit de tes malheurs, de tes moindres revers.
Ta vie, après ma mort, sera moins éclatante ;
Une part de toi-même aura fui l'univers.
Il est doux d'être aimé ! Cette croyance intime
Donne à tout on ne sait quel air d'enchantement ;
L'infidèle est content des pleurs de sa victime ;
Et, fier, aux pieds d'une autre il en est plus charmant.

Mais je n'étouffe plus dans mon incertitude :
Nous mourrons désunis, n'est-ce pas ? Tu le veux !
Pour t'oublier, viens voir ! ... qu'ai-je dit ? Vaine étude,
Où la nature apprend à surmonter ses cris,
Pour déguiser mon cœur, que m'avez-vous appris ?
La vérité s'élance à mes lèvres sincères ;
Sincère, elle t'appelle, et tu ne l'entends pas !
Ah ! Sans t'avoir troublé qu'elle meurt tout bas !
Je ne sais point m'armer de froideurs mensongères :
Je sais fuir ; en fuyant on cache sa douleur,
Et la fatigue endort jusqu'au malheur.

Oui, plus que toi l'absence est douce aux cœurs fidèles :
Du temps qui nous effeuille elle amortit les ailes ;
Son voile a protégé l'ingrat qu'on veut chérir :
On ose aimer encore, on ne veut plus mourir.
Kimberley Leiser Mar 2022
My eyes are getting a little stronger each day,
but still can't wait for my treatment to help
control this unusual aliment.
I have had to learn to overcome this problem
its not been easy.
I have learned you can adapt to anything if you try hard
and put your mind really to the test.
My hearing getting a little better
it can still be a challenge to hear in busier environments.
When I get my digital hearing buds and had my medicine for tinnitus I won't look as strange to other people
who would understand my story
as random people often will judge or fear
things that are unusual or out of the norm.
I say people should make their judgements on me
but I can't stand people being rude it's best to be polite
and ask me questions if you are confused
rather than making hurtful  comments.
I never chose to live life like this;
life sadly has chose for me to be this way
I'm making the best of a bad situation
and turning into some positive
by trying my hardest to learn my skills in life
and be the best mum I can be to Sophie.
I made mistakes and trusted the wrong people
we all done things that we regret
and now just trying to fix the broken pieces
and do the best I can with everything
and all I can say is at very least
I'm trying really hard and getting better each day.

— The End —