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J'entrai dernièrement dans une vieille église ;

La nef était déserte, et sur la dalle grise,

Les feux du soir, passant par les vitraux dorés,

Voltigeaient et dansaient, ardemment colorés.

Comme je m'en allais, visitant les chapelles,

Avec tous leurs festons et toutes leurs dentelles,

Dans un coin du jubé j'aperçus un tableau

Représentant un Christ qui me parut très-beau.

On y voyait saint Jean, Madeleine et la Vierge ;

Leurs chairs, d'un ton pareil à la cire de cierge,

Les faisaient ressembler, sur le fond sombre et noir,

A ces fantômes blancs qui se dressent le soir,

Et vont croisant les bras sous leurs draps mortuaires ;

Leurs robes à plis droits, ainsi que des suaires,

S'allongeaient tout d'un jet de leur nuque à leurs pieds ;

Ainsi faits, l'on eût dit qu'ils fussent copiés

Dans le campo-Santo sur quelque fresque antique,

D'un vieux maître Pisan, artiste catholique,

Tant l'on voyait reluire autour de leur beauté,

Le nimbe rayonnant de la mysticité,

Et tant l'on respirait dans leur humble attitude,

Les parfums onctueux de la béatitude.


Sans doute que c'était l'œuvre d'un Allemand,

D'un élève d'Holbein, mort bien obscurément,

A vingt ans, de misère et de mélancolie,

Dans quelque bourg de Flandre, au retour d'Italie ;

Car ses têtes semblaient, avec leur blanche chair,

Un rêve de soleil par une nuit d'hiver.


Je restai bien longtemps dans la même posture,

Pensif, à contempler cette pâle peinture ;

Je regardais le Christ sur son infâme bois,

Pour embrasser le monde, ouvrant les bras en croix ;

Ses pieds meurtris et bleus et ses deux mains clouées,

Ses chairs, par les bourreaux, à coups de fouets trouées,

La blessure livide et béante à son flanc ;

Son front d'ivoire où perle une sueur de sang ;

Son corps blafard, rayé par des lignes vermeilles,

Me faisaient naître au cœur des pitiés nonpareilles,

Et mes yeux débordaient en des ruisseaux de pleurs,

Comme dut en verser la Mère de Douleurs.

Dans l'outremer du ciel les chérubins fidèles,

Se lamentaient en chœur, la face sous leurs ailes,

Et l'un d'eux recueillait, un ciboire à la main,

Le pur-sang de la plaie où boit le genre humain ;

La sainte vierge, au bas, regardait : pauvre mère

Son divin fils en proie à l'agonie amère ;

Madeleine et saint Jean, sous les bras de la croix

Mornes, échevelés, sans soupirs et sans voix,

Plus dégoutants de pleurs qu'après la pluie un arbre,

Étaient debout, pareils à des piliers de marbre.


C'était, certes, un spectacle à faire réfléchir,

Et je sentis mon cou, comme un roseau, fléchir

Sous le vent que faisait l'aile de ma pensée,

Avec le chant du soir, vers le ciel élancée.

Je croisai gravement mes deux bras sur mon sein,

Et je pris mon menton dans le creux de ma main,

Et je me dis : « O Christ ! Tes douleurs sont trop vives ;

Après ton agonie au jardin des Olives,

Il fallait remonter près de ton père, au ciel,

Et nous laisser à nous l'éponge avec le fiel ;

Les clous percent ta chair, et les fleurons d'épines

Entrent profondément dans tes tempes divines.

Tu vas mourir, toi, Dieu, comme un homme. La mort

Recule épouvantée à ce sublime effort ;

Elle a peur de sa proie, elle hésite à la prendre,

Sachant qu'après trois jours il la lui faudra rendre,

Et qu'un ange viendra, qui, radieux et beau,

Lèvera de ses mains la pierre du tombeau ;

Mais tu n'en as pas moins souffert ton agonie,

Adorable victime entre toutes bénie ;

Mais tu n'en a pas moins avec les deux voleurs,

Étendu tes deux bras sur l'arbre de douleurs.


Ô rigoureux destin ! Une pareille vie,

D'une pareille mort si promptement suivie !

Pour tant de maux soufferts, tant d'absinthe et de fiel,

Où donc est le bonheur, le vin doux et le miel ?

La parole d'amour pour compenser l'injure,

Et la bouche qui donne un baiser par blessure ?

Dieu lui-même a besoin quand il est blasphémé,

Pour nous bénir encore de se sentir aimé,

Et tu n'as pas, Jésus, traversé cette terre,

N'ayant jamais pressé sur ton cœur solitaire

Un cœur sincère et pur, et fait ce long chemin

Sans avoir une épaule où reposer ta main,

Sans une âme choisie où répandre avec flamme

Tous les trésors d'amour enfermés dans ton âme.


Ne vous alarmez pas, esprits religieux,

Car l'inspiration descend toujours des cieux,

Et mon ange gardien, quand vint cette pensée,

De son bouclier d'or ne l'a pas repoussée.

C'est l'heure de l'extase où Dieu se laisse voir,

L'Angélus éploré tinte aux cloches du soir ;

Comme aux bras de l'amant, une vierge pâmée,

L'encensoir d'or exhale une haleine embaumée ;

La voix du jour s'éteint, les reflets des vitraux,

Comme des feux follets, passent sur les tombeaux,

Et l'on entend courir, sous les ogives frêles,

Un bruit confus de voix et de battements d'ailes ;

La foi descend des cieux avec l'obscurité ;

L'orgue vibre ; l'écho répond : Eternité !

Et la blanche statue, en sa couche de pierre,

Rapproche ses deux mains et se met en prière.

Comme un captif, brisant les portes du cachot,

L'âme du corps s'échappe et s'élance si haut,

Qu'elle heurte, en son vol, au détour d'un nuage,

L'étoile échevelée et l'archange en voyage ;

Tandis que la raison, avec son pied boiteux,

La regarde d'en-bas se perdre dans les cieux.

C'est à cette heure-là que les divins poètes,

Sentent grandir leur front et deviennent prophètes.


Ô mystère d'amour ! Ô mystère profond !

Abîme inexplicable où l'esprit se confond ;

Qui de nous osera, philosophe ou poète,

Dans cette sombre nuit plonger avant la tête ?

Quelle langue assez haute et quel cœur assez pur,

Pour chanter dignement tout ce poème obscur ?

Qui donc écartera l'aile blanche et dorée,

Dont un ange abritait cette amour ignorée ?

Qui nous dira le nom de cette autre Éloa ?

Et quelle âme, ô Jésus, à t'aimer se voua ?


Murs de Jérusalem, vénérables décombres,

Vous qui les avez vus et couverts de vos ombres,

Ô palmiers du Carmel ! Ô cèdres du Liban !

Apprenez-nous qui donc il aimait mieux que Jean ?

Si vos troncs vermoulus et si vos tours minées,

Dans leur écho fidèle, ont, depuis tant d'années,

Parmi les souvenirs des choses d'autrefois,

Conservé leur mémoire et le son de leur voix ;

Parlez et dites-nous, ô forêts ! ô ruines !

Tout ce que vous savez de ces amours divines !

Dites quels purs éclairs dans leurs yeux reluisaient,

Et quels soupirs ardents de leurs cœurs s'élançaient !

Et toi, Jourdain, réponds, sous les berceaux de palmes,

Quand la lune trempait ses pieds dans tes eaux calmes,

Et que le ciel semait sa face de plus d'yeux,

Que n'en traîne après lui le paon tout radieux ;

Ne les as-tu pas vus sur les fleurs et les mousses,

Glisser en se parlant avec des voix plus douces

Que les roucoulements des colombes de mai,

Que le premier aveu de celle que j'aimai ;

Et dans un pur baiser, symbole du mystère,

Unir la terre au ciel et le ciel à la terre.


Les échos sont muets, et le flot du Jourdain

Murmure sans répondre et passe avec dédain ;

Les morts de Josaphat, troublés dans leur silence,

Se tournent sur leur couche, et le vent frais balance

Au milieu des parfums dans les bras du palmier,

Le chant du rossignol et le nid du ramier.


Frère, mais voyez donc comme la Madeleine

Laisse sur son col blanc couler à flots d'ébène

Ses longs cheveux en pleurs, et comme ses beaux yeux,

Mélancoliquement, se tournent vers les cieux !

Qu'elle est belle ! Jamais, depuis Ève la blonde,

Une telle beauté n'apparut sur le monde ;

Son front est si charmant, son regard est si doux,

Que l'ange qui la garde, amoureux et jaloux,

Quand le désir craintif rôde et s'approche d'elle,

Fait luire son épée et le chasse à coups d'aile.


Ô pâle fleur d'amour éclose au paradis !

Qui répands tes parfums dans nos déserts maudits,

Comment donc as-tu fait, ô fleur ! Pour qu'il te reste

Une couleur si fraîche, une odeur si céleste ?

Comment donc as-tu fait, pauvre sœur du ramier,

Pour te conserver pure au cœur de ce bourbier ?

Quel miracle du ciel, sainte prostituée,

Que ton cœur, cette mer, si souvent remuée,

Des coquilles du bord et du limon impur,

N'ait pas, dans l'ouragan, souillé ses flots d'azur,

Et qu'on ait toujours vu sous leur manteau limpide,

La perle blanche au fond de ton âme candide !

C'est que tout cœur aimant est réhabilité,

Qu'il vous vient une autre âme et que la pureté

Qui remontait au ciel redescend et l'embrasse,

comme à sa sœur coupable une sœur qui fait grâce ;

C'est qu'aimer c'est pleurer, c'est croire, c'est prier ;

C'est que l'amour est saint et peut tout expier.


Mon grand peintre ignoré, sans en savoir les causes,

Dans ton sublime instinct tu comprenais ces choses,

Tu fis de ses yeux noirs ruisseler plus de pleurs ;

Tu gonflas son beau sein de plus hautes douleurs ;

La voyant si coupable et prenant pitié d'elle,

Pour qu'on lui pardonnât, tu l'as faite plus belle,

Et ton pinceau pieux, sur le divin contour,

A promené longtemps ses baisers pleins d'amour ;

Elle est plus belle encore que la vierge Marie,

Et le prêtre, à genoux, qui soupire et qui prie,

Dans sa pieuse extase, hésite entre les deux,

Et ne sait pas laquelle est la reine des cieux.


Ô sainte pécheresse ! Ô grande repentante !

Madeleine, c'est toi que j'eusse pour amante

Dans mes rêves choisie, et toute la beauté,

Tout le rayonnement de la virginité,

Montrant sur son front blanc la blancheur de son âme,

Ne sauraient m'émouvoir, ô femme vraiment femme,

Comme font tes soupirs et les pleurs de tes yeux,

Ineffable rosée à faire envie aux cieux !

Jamais lis de Saron, divine courtisane,

Mirant aux eaux des lacs sa robe diaphane,

N'eut un plus pur éclat ni de plus doux parfums ;

Ton beau front inondé de tes longs cheveux bruns,

Laisse voir, au travers de ta peau transparente,

Le rêve de ton âme et ta pensée errante,

Comme un globe d'albâtre éclairé par dedans !

Ton œil est un foyer dont les rayons ardents

Sous la cendre des cœurs ressuscitent les flammes ;

O la plus amoureuse entre toutes les femmes !

Les séraphins du ciel à peine ont dans le cœur,

Plus d'extase divine et de sainte langueur ;

Et tu pourrais couvrir de ton amour profonde,

Comme d'un manteau d'or la nudité du monde !

Toi seule sais aimer, comme il faut qu'il le soit,

Celui qui t'a marquée au front avec le doigt,

Celui dont tu baignais les pieds de myrrhe pure,

Et qui pour s'essuyer avait ta chevelure ;

Celui qui t'apparut au jardin, pâle encore

D'avoir dormi sa nuit dans le lit de la mort ;

Et, pour te consoler, voulut que la première

Tu le visses rempli de gloire et de lumière.


En faisant ce tableau, Raphaël inconnu,

N'est-ce pas ? Ce penser comme à moi t'est venu,

Et que ta rêverie a sondé ce mystère,

Que je voudrais pouvoir à la fois dire et taire ?

Ô poètes ! Allez prier à cet autel,

A l'heure où le jour baisse, à l'instant solennel,

Quand d'un brouillard d'encens la nef est toute pleine.

Regardez le Jésus et puis la Madeleine ;

Plongez-vous dans votre âme et rêvez au doux bruit

Que font en s'éployant les ailes de la nuit ;

Peut-être un chérubin détaché de la toile,

A vos yeux, un moment, soulèvera le voile,

Et dans un long soupir l'orgue murmurera

L'ineffable secret que ma bouche taira.
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too tough for him,
I say, stay in there, I'm not going
to let anybody see
you.
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I pur whiskey on him and inhale
cigarette smoke
and the ****** and the bartenders
and the grocery clerks
never know that
he's
in there.

there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too tough for him,
I say,
stay down, do you want to mess
me up?
you want to ***** up the
works?
you want to blow my book sales in
Europe?
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too clever, I only let him out
at night sometimes
when everybody's asleep.
I say, I know that you're there,
so don't be
sad.
then I put him back,
but he's singing a little
in there, I haven't quite let him
die
and we sleep together like
that
with our
secret pact
and it's nice enough to
make a man
weep, but I don't
weep, do
you?
Zach Lubline Jan 2016
I threw a coin off the ledge and when it struck the ground
It was perfect
The sound was all worth it
Because I feel this beat of the Earth
It's like the beat of a drum
A steady pur um pum pum
Like the world is alive
Its playing its music live
And if you only take the time
You'll hear it's beat and it's rhyme

I threw my wallet off the ledge and when it struck the ground
It was perfect
I needed a louder sound
To join in with the planet
Sitting in the audience is something I can't stand
It's so much much better to join in with the band.
And my wallet it kept that steady beat
Louder than the tapping of my feet
After that fall, so much more sweet.

I threw my radio, my backpack, my spare tire
Off the ledge and when they each struck the ground
It was perfect
The song deserved this.
It was so loud with no one around to hear it.
But the steady beat went on.
The Earth in its constant drum
Pur um pum pum,
Pur um pum pum.
Nothing has such beauty as that constant hum.
But it can't be over yet, it can't be done.

I threw myself off the ledge, and when I struck the ground,
I was perfect.
Che fai tu, luna, in ciel? Dimmi, che fai,
Silenziosa luna?
Sorgi la sera, e vai,
Contemplando i deserti; indi ti posi.
Ancor non sei tu paga
Di riandare i sempiterni calli?
Ancor non prendi a schivo, ancor sei vaga
Di mirar queste valli?
Somiglia alla tua vita
La vita del pastore.
Sorge in sul primo albore;
Move la greggia oltre pel campo, e vede
Greggi, fontane ed erbe;
Poi stanco si riposa in su la sera:
Altro mai non ispera.
Dimmi, o luna: a che vale
Al pastor la sua vita,
La vostra vita a voi? Dimmi: ove tende
Questo vagar mio breve,
Il tuo corso immortale?
Vecchierel bianco, infermo,
Mezzo vestito e scalzo,
Con gravissimo fascio in su le spalle,
Per montagna e per valle,
Per sassi acuti, ed alta rena, e fratte,
Al vento, alla tempesta, e quando avvampa
L'ora, e quando poi gela,
Corre via, corre, anela,
Varca torrenti e stagni,
Cade, risorge, e più e più s'affretta,
Senza posa o ristoro,
Lacero, sanguinoso; infin ch'arriva
Colà dove la via
E dove il tanto affaticar fu volto:
Abisso orrido, immenso,
Ov'ei precipitando, il tutto obblia.
Vergine luna, tale
È la vita mortale.
Nasce l'uomo a fatica,
Ed è rischio di morte il nascimento.
Prova pena e tormento
Per prima cosa; e in sul principio stesso
La madre e il genitore
Il prende a consolar dell'esser nato.
Poi che crescendo viene,
L'uno e l'altro il sostiene, e via pur sempre
Con atti e con parole
Studiasi fargli core,
E consolarlo dell'umano stato:
Altro ufficio più grato
Non si fa da parenti alla lor prole.
Ma perché dare al sole,
Perché reggere in vita
Chi poi di quella consolar convenga?
Se la vita è sventura
Perché da noi si dura?
Intatta luna, tale
È lo stato mortale.
Ma tu mortal non sei,
E forse del mio dir poco ti cale.
Pur tu, solinga, eterna peregrina,
Che sì pensosa sei, tu forse intendi,
Questo viver terreno,
Il patir nostro, il sospirar, che sia;
Che sia questo morir, questo supremo
Scolorar del sembiante,
E perir dalla terra, e venir meno
Ad ogni usata, amante compagnia.
E tu certo comprendi
Il perché delle cose, e vedi il frutto
Del mattin, della sera,
Del tacito, infinito andar del tempo.
Tu sai, tu certo, a qual suo dolce amore
Rida la primavera,
A chi giovi l'ardore, e che procacci
Il verno cò suoi ghiacci.
Mille cose sai tu, mille discopri,
Che son celate al semplice pastore.
Spesso quand'io ti miro
Star così muta in sul deserto piano,
Che, in suo giro lontano, al ciel confina;
Ovver con la mia greggia
Seguirmi viaggiando a mano a mano;
E quando miro in cielo arder le stelle;
Dico fra me pensando:
A che tante facelle?
Che fa l'aria infinita, e quel profondo
Infinito seren? Che vuol dir questa
Solitudine immensa? Ed io che sono?
Così meco ragiono: e della stanza
Smisurata e superba,
E dell'innumerabile famiglia;
Poi di tanto adoprar, di tanti moti
D'ogni celeste, ogni terrena cosa,
Girando senza posa,
Per tornar sempre là donde son mosse;
Uso alcuno, alcun frutto
Indovinar non so. Ma tu per certo,
Giovinetta immortal, conosci il tutto.
Questo io conosco e sento,
Che degli eterni giri,
Che dell'esser mio frale,
Qualche bene o contento
Avrà fors'altri; a me la vita è male.
O greggia mia che posi, oh te beata,
Che la miseria tua, credo, non sai!
Quanta invidia ti porto!
Non sol perché d'affanno
Quasi libera vai;
Ch'ogni stento, ogni danno,
Ogni estremo timor subito scordi;
Ma più perché giammai tedio non provi.
Quando tu siedi all'ombra, sovra l'erbe,
Tu sè queta e contenta;
E gran parte dell'anno
Senza noia consumi in quello stato.
Ed io pur seggo sovra l'erbe, all'ombra,
E un fastidio m'ingombra
La mente, ed uno spron quasi mi punge
Sì che, sedendo, più che mai son lunge
Da trovar pace o loco.
E pur nulla non bramo,
E non ** fino a qui cagion di pianto.
Quel che tu goda o quanto,
Non so già dir; ma fortunata sei.
Ed io godo ancor poco,
O greggia mia, né di ciò sol mi lagno.
Se tu parlar sapessi, io chiederei:
Dimmi: perché giacendo
A bell'agio, ozioso,
S'appaga ogni animale;
Me, s'io giaccio in riposo, il tedio assale?
Forse s'avess'io l'ale
Da volar su le nubi,
E noverar le stelle ad una ad una,
O come il tuono errar di giogo in giogo,
Più felice sarei, dolce mia greggia,
Più felice sarei, candida luna.
O forse erra dal vero,
Mirando all'altrui sorte, il mio pensiero:
Forse in qual forma, in quale
Stato che sia, dentro covile o cuna,
È funesto a chi nasce il dì natale.
Michael R Burch Dec 2021
These are my modern English translations of sonnets by the French poet Stephane Mallarme.

The Tomb of Edgar Poe
by Stéphane Mallarmé
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

Transformed into himself by Death, at last,
the Bard unsheathed his Art’s recondite blade
to duel with dullards, blind & undismayed,
who’d never heard his ardent Voice, aghast!

Like dark Medusan demons of the past
who’d failed to heed such high, angelic words,
men called him bendered, his ideas absurd,
discounting all the warlock’s spells he’d cast.

The wars of heaven and hell? Earth’s senseless grief?
Can sculptors carve from myths a bas-relief
to illuminate the sepulcher of Poe?

No, let us set in granite, here below,
a limit and a block on this disaster:
this Blasphemy, to not acknowledge a Master!

The original French poem appears after the translations

"Le Cygne" ("The Swan")
by Stéphane Mallarmé
this untitled poem is also called Mallarmé's "White Sonnet"
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

The virginal, the vivid, the vivacious day:
can its brilliance be broken by a wild wing-blow
delivered to this glacial lake
whose frozen ice-falls impede flight? No.

In past reflections on its thoughts today
the Swan remembers freedom, but can’t make
a song from its surroundings, only take
on the winter's ghostly hue of snow.

In the Swan's white agony its bared neck lies
within a guillotine its sense denies.
Slowly being frozen to its inner being,
the body ignores the phantom spirit fleeing...

Cold contempt for its captor
is of no use to the raptor.



Le tombeau d’Edgar Poe
by Stéphane Mallarmé

Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,
Le Poète suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange!
Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’ange
Donner un sens plus pur aux mots de la tribu,
Proclamèrent très haut le sortilège bu
Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange.
Du sol et de la nue hostiles, ô grief!
Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief
Dont la tombe de Poe éblouissante s’orne
Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.



Le Cygne
by Stéphane Mallarmé

Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.

Stephane Mallarme was a major French poet and one of the leading French symbolist poets.

Keywords/Tags: Stephane Mallarme, France, French poet, symbolism, symbolist, symbolic, poetry, Edgar Allan Poe, grave, tomb, sepulcher, memorial, elegy, eulogy, epitaph, sonnet
You've got a white scarf, but it's unreliably so
I could count on it to be white for many years
Until last year, when it didn't quite resemble snow
It changed colors, and brought up many fears
Like will you make it til tomorrow?
and will you still be here?

You used to wear it like it embodied majesty
Like you were a lion and it was your mane
Curling around your neck and screaming of divinity
I know that mane better than I know your name

(buddy)

The leaves will change and your scarf will too
Your head will bump mine, and I'll bump yours too

I'm running from my thoughts and the truth
This might be all for naught and tomorrow you
Will be here still, and I won't have to say goodbye
To your scarf, your mane, our collective life

Maybe your heart will still be kept in mine,
Released only when our heads collide

Your personality is truth
Your personality is you
I try to ask others to be like you but they can't
That plight is wrong and an ineffective chant

Your heart, your personality, your truth
Will be held in my heart regardless
of whether or not tomorrow I see you

And I do see you.
For a while there, you were hiding behind your disease
But now you're able to come out of your shell with ease
And now I can have another collection of moments with you
Your personality
Your truth

And you are truth.
For a year I thought you were gone and that the next
Moment I saw you, you'd be descending into a grave
You would be gone and only accessible through memories
Your truth
Your personality

And you are personality.
It pained me every time I saw you, thinking I wouldn't see
It and how you walked and how you cried for water when
You needed it. I'd trip over you, and trample you, but you
You are truth
You are personality

You're here today, eternally in my heart
You're here tomorrow, and when we are apart
A year down the road, and a plethora more
You'll be in my heart forevermore

The part of me that you bring out will never exist again on this earth
And your white scarf will never be seen by my brown eyes
But I can hold you here
Right here in my heart
And you can pur
And I can contemplate when you'll bump my head again
this one's about my deceased cat who had a ring of white fur around his neck (2/18/16)
Credei ch'al tutto fossero
In me, sul fior degli anni,
Mancati i dolci affanni
Della mia prima età:
I dolci affanni, i teneri
Moti del cor profondo,
Qualunque cosa al mondo
Grato il sentir ci fa.

Quante querele e lacrime
Sparsi nel novo stato,
Quando al mio cor gelato
Prima il dolor mancò!
Mancàr gli usati palpiti,
L'amor mi venne meno,
E irrigidito il seno
Di sospirar cessò!

Piansi spogliata, esanime
Fatta per me la vita
La terra inaridita,
Chiusa in eterno gel;
Deserto il dì; la tacita
Notte più sola e bruna;
Spenta per me la luna,
Spente le stelle in ciel.

Pur di quel pianto origine
Era l'antico affetto:
Nell'intimo del petto
Ancor viveva il cor.
Chiedea l'usate immagini
La stanca fantasia;
E la tristezza mia
Era dolore ancor.

Fra poco in me quell'ultimo
Dolore anco fu spento,
E di più far lamento
Valor non mi restò.
Giacqui: insensato, attonito,
Non dimandai conforto:
Quasi perduto e morto,
Il cor s'abbandonò.

Qual fui! Quanto dissimile
Da quel che tanto ardore,
Che sì beato errore
Nutrii nell'alma un dì!
La rondinella vigile,
Alle finestre intorno
Cantando al novo giorno,
Il cor non mi ferì:

Non all'autunno pallido
In solitaria villa,
La vespertina squilla,
Il fuggitivo Sol.
Invan brillare il vespero
Vidi per muto calle,
Invan sonò la valle
Del flebile usignol.

E voi, pupille tenere,
Sguardi furtivi, erranti,
Voi dè gentili amanti
Primo, immortale amor,
Ed alla mano offertami
Candida ignuda mano,
Foste voi pure invano
Al duro mio sopor.

D'ogni dolcezza vedovo,
Tristo; ma non turbato,
Ma placido il mio stato,
Il volto era seren.
Desiderato il termine
Avrei del viver mio;
Ma spento era il desio
Nello spossato sen.

Qual dell'età decrepita
L'avanzo ignudo e vile,
Io conducea l'aprile
Degli anni miei così:
Così quegl'ineffabili
Giorni, o mio cor, traevi,
Che sì fugaci e brevi
Il cielo a noi sortì.

Chi dalla grave, immemore
Quiete or mi ridesta?
Che virtù nova è questa,
Questa che sento in me?
Moti soavi, immagini,
Palpiti, error beato,
Per sempre a voi negato
Questo mio cor non è?

Siete pur voi quell'unica
Luce dè giorni miei?
Gli affetti ch'io perdei
Nella novella età?
Se al ciel, s'ai verdi margini,
Ovunque il guardo mira,
Tutto un dolor mi spira,
Tutto un piacer mi dà.

Meco ritorna a vivere
La piaggia, il bosco, il monte;
Parla al mio core il fonte,
Meco favella il mar.
Chi mi ridona il piangere
Dopo cotanto obblio?
E come al guardo mio
Cangiato il mondo appar?

Forse la speme, o povero
Mio cor, ti volse un riso?
Ahi della speme il viso
Io non vedrò mai più.
Proprii mi diede i palpiti,
Natura, e i dolci inganni.
Sopiro in me gli affanni
L'ingenita virtù;

Non l'annullàr: non vinsela
Il fato e la sventura;
Non con la vista impura
L'infausta verità.
Dalle mie vaghe immagini
So ben ch'ella discorda:
So che natura è sorda,
Che miserar non sa.

Che non del ben sollecita
Fu, ma dell'esser solo:
Purché ci serbi al duolo,
Or d'altro a lei non cal.
So che pietà fra gli uomini
Il misero non trova;
Che lui, fuggendo, a prova
Schernisce ogni mortal.

Che ignora il tristo secolo
Gl'ingegni e le virtudi;
Che manca ai degni studi
L'ignuda gloria ancor.
E voi, pupille tremule,
Voi, raggio sovrumano,
So che splendete invano,
Che in voi non brilla amor.

Nessuno ignoto ed intimo
Affetto in voi non brilla:
Non chiude una favilla
Quel bianco petto in sé.
Anzi d'altrui le tenere
Cure suol porre in gioco;
E d'un celeste foco
Disprezzo è la mercè.

Pur sento in me rivivere
Gl'inganni aperti e noti;
E, dè suoi proprii moti
Si maraviglia il sen.
Da te, mio cor, quest'ultimo
Spirto, e l'ardor natio,
Ogni conforto mio
Solo da te mi vien.

Mancano, il sento, all'anima
Alta, gentile e pura,
La sorte, la natura,
Il mondo e la beltà.
Ma se tu vivi, o misero,
Se non concedi al fato,
Non chiamerò spietato
Chi lo spirar mi dà.
Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?

Moi, sous le même toit, je trouve tour à tour
Trop prompt, trop long, le temps que peut durer un jour.
J'ai l'heure des regrets et l'heure du sourire,
J'ai des rêves divers que je ne puis redire ;
Et, roseau qui se courbe aux caprices du vent,
L'esprit calme ou troublé, je marche en hésitant.
Mais, du chemin je prends moins la fleur que l'épine,
Mon front se lève moins, hélas ! qu'il ne s'incline ;
Mon cœur, pesant la vie à des poids différents,
Souffre plus des hivers qu'il ne rit des printemps.

Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?

J'évoque du passé le lointain souvenir ;
Aux jours qui ne sont plus je voudrais revenir.
De mes bonheurs enfuis, il me semble au jeune agi
N'avoir pas à loisir savouré le passage,
Car la jeunesse croit qu'elle est un long trésor,
Et, si l'on a reçu, l'on attend plus encor.
L'avenir nous parait l'espérance éternelle,
Promettant, et restant aux promesses fidèle ;
On gaspille des biens que l'on rêve sans fin...
Mais, qu'on voudrait, le soir, revenir au matin !

Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?

De mes jours les plus doux je crains le lendemain,
Je pose sur mes yeux une tremblante main.
L'avenir est pour nous un mensonge, un mystère ;
N'y jetons pas trop tôt un regard téméraire.
Quand le soleil est pur, sur les épis fauchés
Dormons, et reposons longtemps nos fronts penchés ;
Et ne demandons pas si les moissons futures
Auront des champs féconds, des gerbes aussi mûres.
Bornons notre horizon.... Mais l'esprit insoumis
Repousse et rompt le frein que lui-même avait mis.

Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?

Souvent de mes amis j'imagine l'oubli :
C'est le soir, au printemps, quand le jour affaibli
Jette l'ombre en mon cœur ainsi que sur la terre ;
Emportant avec lui l'espoir et la lumière ;
Rêveuse, je me dis : « Pourquoi m'aimeraient-ils ?
De nos affections les invisibles fils
Se brisent chaque jour au moindre vent qui passe,
Comme on voit que la brise enlève au **** et casse
Ces fils blancs de la Vierge, errants au sein des cieux ;
Tout amour sur la terre est incertain comme eux ! »

Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?

C'est que, petit oiseau, tu voles **** de nous ;
L'air qu'on respire au ciel est plus pur et plus doux.
Ce n'est qu'avec regret que ton aile légère,
Lorsque les cieux sont noirs, vient effleurer la terre.
Ah ! que ne pouvons-nous, te suivant dans ton vol,
Oubliant que nos pieds sont attachés au sol,
Élever notre cœur vers la voûte éternelle,
Y chercher le printemps comme fait l'hirondelle,
Détourner nos regards d'un monde malheureux,
Et, vivant ici-bas, donner notre âme aux cieux !

Ô petite hirondelle
Qui bats de l'aile,
Et viens contre mon mur,
Comme abri sûr,
Bâtir d'un bec agile
Un nid fragile,
Dis-moi, pour vivre ainsi
Sans nul souci,
Comment fait l'hirondelle
Qui bat de l'aile ?
Ô champs paternels hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles !

Ô frais pâturage où de limpides eaux
Font bondir la chèvre et chanter les roseaux !

Ô terre natale ! à votre nom que j'aime,
Mon âme s'en va toute hors d'elle-même ;

Mon âme se prend à chanter sans effort ;
À pleurer aussi, tant mon amour est fort !

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes ;
Et voilà pourquoi mes pleurs eurent leurs charmes ;

Voilà, mon pays, n'en ayant pu mourir,
Pourquoi j'aime encore au risque de souffrir ;

Voilà, mon berceau, ma colline enchantée
Dont j'ai tant foulé la robe veloutée,

Pourquoi je m'envole à vos bleus horizons,
Rasant les flots d'or des pliantes moissons.

La vache mugit sur votre pente douce,
Tant elle a d'herbage et d'odorante mousse,

Et comme au repos appelant le passant,
Le suit d'un regard humide et caressant.

Jamais les bergers pour leurs brebis errantes
N'ont trouvé tant d'eau qu'à vos sources courantes.

J'y rampai débile en mes plus jeunes mois,
Et je devins rose au souffle de vos bois.

Les bruns laboureurs m'asseyaient dans la plaine
Où les blés nouveaux nourrissaient mon haleine.

Albertine aussi, sœur des blancs papillons,
Poursuivait les fleurs dans les mêmes sillons ;

Car la liberté toute riante et mûre
Est là, comme aux cieux, sans glaive, sans armure,

Sans peur, sans audace et sans austérité,
Disant : « Aimez-moi, je suis la liberté !

« Je suis le pardon qui dissout la colère,
Et je donne à l'homme une voix juste et claire.

« Je suis le grand souffle exhalé sur la croix
Où j'ai dit : « Mon père ! on m'immole, et je crois ! »

« Le bourreau m'étreint : je l'aime ! et l'aime encore,
Car il est mon frère, ô père que j'adore !

« Mon frère aveuglé qui s'est jeté sur moi,
Et que mon amour ramènera vers toi ! »

Ô patrie absente ! ô fécondes campagnes,
Où vinrent s'asseoir les ferventes Espagnes !

Antiques noyers, vrais maîtres de ces lieux,
Qui versez tant d'ombre où dorment nos aïeux !

Échos tout vibrants de la voix de mon père
Qui chantaient pour tous : « Espère ! espère ! espère ! »

Ce chant apporté par des soldats pieux
Ardents à planter tant de croix sous nos cieux,

Tant de hauts clochers remplis d'airain sonore
Dont les carillons les rappellent encore :

Je vous enverrai ma vive et blonde enfant
Qui rit quand elle a ses longs cheveux au vent.

Parmi les enfants nés à votre mamelle,
Vous n'en avez pas qui soit si charmant qu'elle !

Un vieillard a dit en regardant ses yeux :
« Il faut que sa mère ait vu ce rêve aux cieux ! »

En la soulevant par ses blanches aisselles
J'ai cru bien souvent que j'y sentais des ailes !

Ce fruit de mon âme, à cultiver si doux,
S'il faut le céder, ce ne sera qu'à vous !

Du lait qui vous vient d'une source divine
Gonflez le cœur pur de cette frêle ondine.

Le lait jaillissant d'un sol vierge et fleuri
Lui paiera le mien qui fut triste et tari.

Pour voiler son front qu'une flamme environne
Ouvrez vos bluets en signe de couronne :

Des pieds si petits n'écrasent pas les fleurs,
Et son innocence a toutes leurs couleurs.

Un soir, près de l'eau, des femmes l'ont bénie,
Et mon cœur profond soupira d'harmonie.

Dans ce cœur penché vers son jeune avenir
Votre nom tinta, prophète souvenir,

Et j'ai répondu de ma voix toute pleine
Au souffle embaumé de votre errante haleine.

Vers vos nids chanteurs laissez-la donc aller :
L'enfant sait déjà qu'ils naissent pour voler.

Déjà son esprit, prenant goût au silence,
Monte où sans appui l'alouette s'élance,

Et s'isole et nage au fond du lac d'azur
Et puis redescend le gosier plein d'air pur.

Que de l'oiseau gris l'hymne haute et pieuse
Rende à tout jamais son âme harmonieuse ;

Que vos ruisseaux clairs, dont les bruits m'ont parlé,
Humectent sa voix d'un long rythme perlé !

Avant de gagner sa couche de fougère,
Laissez-la courir, curieuse et légère,

Au bois où la lune épanche ses lueurs
Dans l'arbre qui tremble inondé de ses pleurs,

Afin qu'en dormant sous vos images vertes
Ses grâces d'enfant en soient toutes couvertes.

Des rideaux mouvants la chaste profondeur
Maintiendra l'air pur alentour de son cœur,

Et, s'il n'est plus là, pour jouer avec elle,
De jeune Albertine à sa trace fidèle,

Vis-à-vis les fleurs qu'un rien fait tressaillir
Elle ira danser, sans jamais les cueillir,

Croyant que les fleurs ont aussi leurs familles
Et savent pleurer comme les jeunes filles.

Sans piquer son front, vos abeilles là-bas
L'instruiront, rêveuse, à mesurer ses pas ;

Car l'insecte armé d'une sourde cymbale
Donne à la pensée une césure égale.

Ainsi s'en ira, calme et libre et content,
Ce filet d'eau vive au bonheur qui l'attend ;

Et d'un chêne creux la Madone oubliée
La regardera dans l'herbe agenouillée.

Quand je la berçais, doux poids de mes genoux,
Mon chant, mes baisers, tout lui parlait de vous ;

Ô champs paternels, hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles.

Que ma fille monte à vos flancs ronds et verts,
Et soyez béni, doux point de l'Univers !
Mateuš Conrad Jul 2022
precursor - title correlation
body -

mind of:

C                oh

    oh                      Ri

n'ah.   (half an hour fiddling with a 502 bad
gateway; traffic these days! jeez!)

I.

it don't know what's more frustrating for the reasons that it's so good... i can't choose... it's a close call... either listening to Red Hot Chilli Peppers' B-sides from By The Way... ugh! why didn't they release that as a double album! Stadium Arcadium was not that good as a double-album... all the prior albums are MAGIC... literally... for ****'s sake: GOLDMINE is literally just that... there's that... i can't concentrate on making my own translation of Ovid... i'm yet to scribble down the translation i have... i can't even drink my whiskey properly... the other frustrating focus? watching Armand Duplantis break his own world record of 6.21metres... the ****** has still at least 10cm in him! a record that will have to stand-still for the next 20+ years... i'll be dead before this record is broken... Сергій Бубка best be sleeping... i'm listening to the music, reliving the end of the World Athletics and trying to heel-myself-in-the-buttocks: better get a move on boy... hmm! "trying"... i'm actually heeling myself in the buttocks: no time to wait... one can wait for a bus... one cannot for one's own incentive... ol' Lizzy is coming up the mountain... she's coming with the proper closure of the 20th century... however many popes she outlived... however many prime ministers and american presidents... come on Lizzie... just one more year... i'm actually dying to spend money with whittle Charlie printed on the notes... my fingers are itching... but **** me... music so good By The Way should have been a double-album... no! Stadium Arcadium was not the salvagable double-album worth session... i'm getting "schizophrenic" vibes... i know that poetry is not an entertaining medium: it's a complacent self-congratulatory, thereupeutic load of *******... it's obnixious when staged: the exasperated art of speaking with speed... today i realised that i much prefer drinking to having ***... i like the preservation of my brain with a hard-on of itchy fingers than any actual ******* hard-ons... the knife opening oysters or plucking out the eyes of deer... best the eyes be gauged out... than having deer stare into car lights... hybrid confusions of static, motivated to move... frozen in a make-shift imitation of root and clay and copper: bam! one more statue down...

II.

it's no wonder why i'm not looking for a girlfriend, it's no longer bewildering why i'm not looking for a wife, at best i'm looking out for that ancient custom of Roman emperors: to become a foster father, a surrogate - i'm yet to find a match-up... i almost did, but she undermined my chances by undermining her own seriousness in such affairs... but clarity does come... as much as i might be a surrogate father to her son or daughter: i wouldn't be faithful to her... i would steal the night and run away into a brothel... but there's something else... the whole dynamic of publishing has changed... the whole idea of a library has also changed... i own more valuable books in my private collection than the public library of Romford... which is me peering at the dire straits of what the public is fed... i know why i don't aspire for pair-bonding... perhaps man so levelled aspired toward the imitation of birds a long time ago... perhaps swans are truly noble creatures: for one hears of widow and widower swans... perhaps parrots: born from those monstrous beasts that were the dinosaurs can imitate our talk... all that's this reality within the confines of "perhaps": nonetheless, it's all true... but perhaps being the mammal that i am... i moved from a community of chimpanzees into a solo-ride of imitation-bear... perhaps i only entertain the opposite *** on the encounter of ***... i couldn't land a conversation with a woman outside the constrictive-framework of work, so much so: i would abhor the mindset of men that go on dates with women: buy them food and then EXPECT... i leave that ******* out in my interactions... pay-up-front for what you're about to receive otherwise don't play cat while the woman plays mouse... or rather... a rat in cat's clothing: the woman therefore becoming a rat-trap... mind you: i can't think of a more terrible idea than the modern version of: eat first, **** later... at the old ****** proverb states: a hungry ****** is angry... a filled ****** is lazy... god forbid i ever become tempted by those dating sites... i'm currently looking for the original Latin text of Ovid's the Amores book 2 poem 6... why? what i have in my hand... and what i'm finding... it's like what Robert Pinsky remarked about once: TRANSLATIONS differ so much from one translator to another...

they have done it... UEFA are mad... just to get my
accreditation for the women's Euros final
at Wembley they're asking me to bring my passport
with me... so is Wembley the JFK of Florida
          space-shuttle launch? Houston? am i leaving
the country?
                but the girls have done it...
funny: some other people are still complaining:
IT'S TOO WHITE!
   there's not enough diversity in the team...
          that's me also planning to go and live
in Kenya and become a model for toilet paper...
i'm sure i could replace that known Koala bear /
golden retriever or perhaps i could go there
and model for soap adverts...
it just so happened that racial tensions (only football
could create them) rose up for a little:
just one night the day England lost to Italy
on penalty shootouts... because... 3 black guys
were playing a rigged roulette...
            then again? me? and the African heat?
fat chance...

find me the original Elegy VI: the death of Corinna's
pet parrot...
oh man... and her name was Polly...
i sat up late last night trying to find something
interest on the television...
bam! thank you ma'am...
                       kurt cobain: montage of heck...
sort of reminded me of...
                           a SCANNER DARKLY...
                           mind you: i sometimes do enjoy
a one-man show... or at least two...
there was this brilliant show in the West End...
Stones in his Pockets...
       two actors... sharing the roles of...
                  about 15 people each...
but it was back in circa 2001...
so... maybe it was Louis Dempsey
                                                        & Sean Sloan...
mind you... i'd still love to see Samuel Beckett's
             NOT I...

Jack Trades says: i'm about to a heap
of hay of hate...
                                i'm everywhere sometimes...
if it's not music, then its visual arts,
then it's philosophy, then fine literature...
then something "oriental" in thinking...
then its coupling my fetish for Deutsche as:
father to the English zunge...
then it's back east to rummage in some Katakana...

i know why i'm single, Roger Moore remained
a bachelor until his death...
  courteous: as ever as forever always...
i'd be a terrible match-up... i've given pair-bonding
a chance: i can't bemoan why X is not Y...
the sort of men that pair-bond are claustrophilic...
they love the company of a mate...
each time i was ever in a "relationship" i already
had one foot dangling: tapping an imaginary
drum set...
recently i discovered the B-side of the Red Hot Chilli
Peppers... so for me it's a version
of keeping the 20th century alive with
the "dichotomy" of the Rolling Stones vs.
the Beatles... i'm more... R.H.C.P.'s A-sides
of R.H.C.P.'s B-sides?
                                        i'm busy...
                i'm always busy... i don't want to relax...
i want a Turkish barber to suggest that
i need  hot-towel and an arm massage after
my beard is trimmed and... i'm still going to state:
getting a Turk to trim my beard is a close
contender to oral *** from a Turkish *******...

but try finding me that original Latin of Ovid's...
ah! found it! let's see if i can compete with
my own translation... the one i originally read
and the one i found finding the original Latin
were so disparaging...

**** yes! well... there was Ted Hughes writing
about the Crow... poor ******...
should have killed himself: might have competed
with his terribly-wonderful wife of a poet...
i give her that: what noose?
best head in an oven...
and you want a shovel with that?
but this is Ovid... "complaining" about
the death of his lover's parrot...
immediately i jumped to conclusions:
not enough crackers...

(A) the Original:

Psittacus, Eois imitatrix ales ab Indis,
    occidit—exequias ite frequenter, aves!
ite, piae volucres, et plangite pectora pinnis
    et rigido teneras ungue notate genas;
horrida pro maestis lanietur pluma capillis,
    pro longa resonent carmina vestra tuba!
quod scelus Ismarii quereris, Philomela, tyranni,
    expleta est annis ista querela suis;
alitis in rarae miserum devertere funus—
    magna, sed antiqua est causa doloris Itys.
Omnes, quae liquido libratis in aere cursus,
    tu tamen ante alios, turtur amice, dole!
plena fuit vobis omni concordia vita,
    et stetit ad finem longa tenaxque fides.
quod fuit Argolico iuvenis Phoceus Orestae,
    hoc tibi, dum licuit, psittace, turtur erat.
Quid tamen ista fides, quid rari forma coloris,
    quid vox mutandis ingeniosa sonis,
quid iuvat, ut datus es, nostrae placuisse puellae?—
    infelix, avium gloria, nempe iaces!
tu poteras fragiles pinnis hebetare zmaragdos
    tincta gerens rubro Punica rostra croco.
non fuit in terris vocum simulantior ales—
    reddebas blaeso tam bene verba sono!
Raptus es invidia—non tu fera bella movebas;
    garrulus et placidae pacis amator eras.
ecce, coturnices inter sua proelia vivunt;
    forsitan et fiunt inde frequenter ****.
plenus eras minimo, nec prae sermonis amore
    in multos poteras ora vacare cibos.
nux erat esca tibi, causaeque papavera somni,
    pellebatque sitim simplicis umor aquae.
vivit edax vultur ducensque per aera gyros
    miluus et pluviae graculus auctor aquae;
vivit et armiferae cornix invisa Minervae—
    illa quidem saeclis vix moritura novem;
occidit illa loquax humanae vocis imago,
    psittacus, extremo munus ab orbe datum!
optima prima fere manibus rapiuntur avaris;
    inplentur numeris deteriora suis.
tristia Phylacidae Thersites funera vidit,
    iamque cinis vivis fratribus Hector erat.
Quid referam timidae pro te pia vota puellae—
    vota procelloso per mare rapta Noto?
septima lux venit non exhibitura sequentem,
    et stabat vacuo iam tibi Parca colo.
nec tamen ignavo stupuerunt verba palato;
    clamavit moriens lingua: 'Corinna, vale!'
Colle sub Elysio nigra nemus ilice frondet,
    udaque perpetuo gramine terra viret.
siqua fides dubiis, volucrum locus ille piarum
    dicitur, obscenae quo prohibentur aves.
illic innocui late pascuntur olores
    et vivax phoenix, unica semper avis;
explicat ipsa suas ales Iunonia pinnas,
    oscula dat cupido blanda columba mari.
psittacus has inter nemorali sede receptus
    convertit volucres in sua verba pias.
Ossa tegit tumulus—tumulus pro corpore magnus—
    quo lapis exiguus par sibi carmen habet:
"colligor ex ipso dominae placuisse sepulcro;
    ora fuere mihi plus ave docta loqui".

mein gott... in English it reads so smoothly reading
it while listening to Red Hot Chilli Peppers'
B-sides... quixoticelixer...
teatra jam (short)... and then thinking about it...
through to and through Going Li coupled
with trouble in the pub (instrumental version)...

i will never own a car...
              mind you: i already secretely own a house...
if i keep appeasing my mother and my father:
when reality kicks in and they're dead and i'm
project solo... it's not like i'm waiting for the day...
they are hoarders of shoes and screws...
literally... no metaphor...
  on my own: i will have to recycle so much ****
before i will put the house on the market...
and? i never pledged any allegiance to Essex...
England... i have: pledged an allegiance
to the English tongue...
                 but if not the Shetland Islands...
north... "god" send me north! even as far as
Greenland!
                i'm not willing to die in a place where
villages are flaring up in a July heat...

i can't bemoan what i honestly couldn't keep...
i sometimes get mad at my father for being
so submissive to my mother...
i sometimes get so mad at my mother for only
being able to talk about her chronic pains:
i'm alligned with my grandmother
who once said: she's just like your paternal
great-grandmother... every itch and scratch...
it's like writing with chalk on a blackboard...
hey presto! ruptures of the Grand Canyon...
that ******* bollocking of: ooh! ah!
           me? i don't understand people with tattoos...
me? i collect scars...
these two fading ones on my face are a disappointment...
i thought something more pronounced
could be kept from that bicycle-crach Francis Bacon
esque imitation of painting:
   the sort of painting where you can still revel
in brush-strokes being visible...
   because it's not rigid: Renaissance form painting...

now: i can sort of imagine what men couple up...
those who fear being alone...
those not interested in art...
those mostly interested in sport... but not all sport...
just some sports...
sports that they support "passing their lineage"
with according to the cult of football teams...
not all-sports... i.e. not an interest in fencing...
swimming... certainly guys who thought:
wow! tennis is great to watch!
   but squash is so much more fun to play!
cycling... well... if you love cycling per se:
watching other people cycle is a bit: BOO-RING...
what sort of other men get married?
probably those not interested in risque ***
with prostitutes...
ones interested in making money for a woman
to spend...
me? i'm not interested in money...
                       in terms of money:
i'm more likely to spend £30 on a book than
think about a dinner date...
                      
is that...   ??? i'm not even going to ask myself
that question that begins with a buzz-word
and the letters Mmmm... miso...
                             well... what is a boy to do...
figure out what to do with his spare time...
               i don't mind cleaning the house:
who ever said that it's the duty of a woman to keep
the house clean? i like living in a household in order...
i love cooking: it's like chemistry 2.0...
                      give me a bag of Indian spices and i'll
cook up a perfect storm of a curry...
but then again: i'm not work-shy when it comes
to using heavy-duty tools akin to the KANGO...
which... i later found out was a Japanese word for
Chinese in general... or the other way round...
i'd hate to be one of those Phil Collins types of
forgetting how many hands i have
by changing gloves like i might be an octopus...

and when it comes to children?
eh... it's enough for a boy in a buggy in a supermarket
pointing his finger at me as i walk past
making that chimpanzee face of OOH at me...
or a fist-bump with some teenagers at the London
Stadium... that's enough... i'm happy to play
the "secret uncle" role...
while women remain women: as fickle as the wind...
i've learned to live with that reality...
i scratch my beard and pretend that i'm playing
a violin...

plus, i'm a terrible drinker... i'm a loving-drunk...
i'm drunk right now...
if a litre of whiskey per night satisfies
my libido shortages i'm happy:
it implies i can write... i stop drinking and start
*******: alles goot...
                           today i was visited by a wasp...
i was visited by a bee before...
oh man... it was heart-breaking...
he was dying... i had to help him...
   i poured some honey onto the pave-,
and moved him towards the puddle...
he stuck his mighty Gene Simmons sucker out
and started to perform an OD on sugar...
i was glad... watching him die from a sugar-overdose...
it was: rather pleasant to watch...

TERROR! mix JAINISM with TAOISM
and fuse that in an European mind...
               but i'll still eat meat...
                        it's a parody of what's to be expected:
i prefer life with the possibilities of change...
with... curiosities of: extensive ulterior
possibilities that run counter to estblished norms
of expectations of a RIGID MIND...
i water: i flow...
      i fire: i dance...
i air: i whirl...
i earth: i rumble...
i lightning: i blink...
hey presto! the five elements!

in another language close to my heart:
since i was born with it...
the pronoun disappears:
ja woda: płyne
ja ogien: tańcze...
   ja powietrze: kręce się (odd)
ja ziemia: trzęse się (also "odd")
ja grzmot: mrygam

there are languages in existence where pronouns
hide... to be honest...
in ******? the pronouns are rarely used...
oh mein gott... when they're used in a sentence:
esp. the I... it's like... wow! i just found
a "nugget of gold"!
seriously... that how my mother-tongue
is structured: on English is the current
prounoun-circus available to watch...
i'm siding with the Somali pirates having
a giggle... playing blackjack with either Greeks
or some other Africans...

there are languages in English that cannot: will not,
succumb to the current Marxist onslight
happening in this tongue...
not because these languages will not:
they CANNOT...
mind you... it's such an intellectual low-bar
of achievement... but since it's piggy-pop...
it must be slaughtered on an individual level
before this DISEASE is allowed to spread...
thank heavens that English is only my second
language... how that allows me to bypass
buying into any sort of propaganda...
   my lingua Ingelese... my tongue for spreading
ideas...
    oh: and thank **** i' expressing in a medium
desecrated by the same people pushing these
sordid ideas... post-humous fame! 'ere i come!
obviously! who's in it for the "real" and immediate
if one isn't... fabricating a pickling of a shark
in plastic.... who? who?! woof!
   a-woooooo"

            my heart has shrunk and hardened to
the size and hardness of a pebble...
    i wish i could entertain cosy nights with a woman
watching some pointless movie about
the stereotypes of love... then again: no...
i'd rather not...
drinking alone: who the hell said i was alone?
i sometimes "hallucinate" someone crying:
of late... i'm like: this isn't Aud Lang Syne...
this isn't Shakespear...
then again i love the idea that my true readers
are yet to be born...
i'm happy, happy-bear-alone...
                       a Maine **** is sleeping in my
bed... i'll join him come the right hour...
but he's not looking at me... he's looking above me...
only yesterday i started to paparazzi
a wasp that flew into my bedroom...
          what the **** do i have above me?
please say letters... i will not do alright with a halo...
i'm not going to join that
archangel one minute... saint the next...
clip my ******* wings for a get-through-easy
card: no!
          
it became finalized today... i'm literally tired
of ***... i'm tired of *** when it's equivalent to not...
being tired of eating food... drinking water...
it's unnecessarily-necessary... *** as golf...
per say...
                2 months of delay in payment...
i'm thinking about rekindling my affair with that mountain
bike... i have to forget the streets...
i need the woods again... but for that i need new tires...
oh... hell... i no longer have anything
to prove in the brothel... blah blah whatever...
threesomes look great: LOOk...
like a block of cheddar looks great...
when shredded...
and then melting...
perhaps in pornographic flicks...
but in reality? the changing of condoms
from one mouth to another...
from one ****** to another...
                          
what?! peiple are having unprotected ***?
vermin ****?!
   **** me... well... at least i'm obnoxiously savvy
in that regard...
no no... it's too disappointing...
you have to split your attention up...
there's nothing good about a *******...
why? because, usually... of the two girls...
there's one you really want to be a screwdriver to...
while the other is just being a, *******...
a ******* bandwagon... leftovers...
a pair of **** you get to imitate ****** with...
it's a bit like:
coupling an elephant with a giraffe...
but i want to ride the elephant!
but i want to stroke the giraffe's neck!
but  i want to pretend the elephants's tusk...
no! not tusk! TRUNK....
that rectangular bit of ******* you shovel
your clothes in when travelling...
TRUNK... or a TRAMPOLINE!
no... not the bouncy layer...
TRUNK... sneeze! trambone! jazz! ******* Miles Daisies!
Davis!  trumpet *******!
no... don't get me started on the sax...

then again: i want a rhino's horn! ram-jam...
Black Betty Bam B'eh Lam!

- oh no... i moved along... R.H.C.P.'s: thanks for the t-shirt...
Big Bukowski style:
i hate the eagles... run through the jungle...
run Forrest! whun!
WHUN!
  and that's me... hardly a LAMNTIA of the Beatniks
tripping... me? enough whiskey
and the right song... and i'm grooving beside
an imaginary drum-kit...
in that: once upon a time...
when men grew their hair long...
they were the barbarians knocking
on the gates of Rome... rather than being
the implosion of Rome within with
all of Rome's degeneracy of transgender gimmicks...

mind you: i've given it some thought...
i broke it down toward the following schematic:

anonymous audience, commenting,
video making blah blah...
****** "schematic": if you can call it that...
mind you: the VAR in WIETNAM
had the best soundtrack...
just saying: hey! her?! hey! don't shoot
the messanger!
i'd rather work the Fulham opening night
with the new stand: Thames-side being opened
than attend Wembley for a Westwood...
Westworld... Westlife concert,
i'm all up for handling those Scousers:
northern monkeys?
southern fairies...
let's just call them for what they are...
northern TOURISTS...

but the dynamic of publishing has changed:
i already know the criterium first...
women and children first...
THIRST beccause water matters...
i'm thirsty too... one litre of whiskey and
i'm still typing like a machine...
i'll box my liver and kidneys
as long as i keep my brain and eyes happy...

but it's just a different dynamic...
the internet experience...
i know a lot of people miss it...
i can't force people to read my bollocking-riddles...
ergo? i don't stagnate into celebrating it
or therefore advertising it...
i'm either read or i'm STAUB...
   dust...
                
i can't! i'm only making something available...
i can't force people out of their democratic "wedlock"...
you like it? great! you don't? great!
but the psychology of those video creators that
mind how many views they receive and
how many comments they: likewise receive...
"false hits" with the number of hits of viewership?

me? i'm not bothered... i've been watching
the female Euro finals...
i was almost scared... what if the female England team
don't make it to the finals?!
me? i'm gearing up...
any rowdy hooligans up to speed?!
as much as i hate women not trying toi compete
in sports that are sexually-exclusive...
there's this... THIS... i watch the games because
the Colleseum is burning...
i'm only watching the fire...
    and i'm watching the women i'd love to ****...
this never would have happened if watching
tennis...

    the crisp biting attache of a sharpshooter
WONG sort of mixer-mix-up with a whiskey
and a pepssi...
me... reaching for a second glass
with one already filled like: *******... RAINMAN...

keep your horses!
i'm gearing up to a translation!
wait, the, ****, up! keep it cool in Doob-Lyn!
oh no... you don't get to tell me
i use too many vowels without me showing
you... you mishandled the vowel-to-consonant
dynamic... Doob-Lyn is Dublin: tow me...
no: not to me? tow me... now you're dragging me
along the snail-trail...

the disparaging translations:

(B) the A. S. Kline translation

Parrot, the mimic, the winged one from India’s Orient,
is dead – Go, birds, in a flock and follow him to the grave!
Go, pious feathered ones, beat your ******* with your wings
and mark your delicate cheeks with hard talons:
tear out your shaggy plumage, instead of hair, n mourning:
sound out your songs with long piping!
Philomela , mourning the crime of the Thracian tyrant,
the years of your mourning are complete:
divert your lament to the death of a rare bird –
Itys is a great but ancient reason for grief.
All who balance in flight in the flowing air,
and you, above others, his friend the turtle-dove, grieve!
All your lives you were in perfect concord,
and held firm in your faithfulness to the end.
What the youth from Phocis was to Orestes of Argos,
while she could be, Parrot, turtle-dove was to you.
What worth now your loyalty, your rare form and colour,
the clever way you altered the sound of your voice,
what joy in the pleasure given you by our mistress? –
Unhappy one, glory of birds, you’re certainly dead!
You could dim emeralds matched to your fragile feathers,
wearing a beak dyed scarlet spotted with saffron.
No bird on earth could better copy a voice –
or reply so well with words in a lisping tone!
You were snatched by Envy – you who never made war:
you were garrulous and a lover of gentle peace.
Behold, quails live fighting amongst themselves:
perhaps that’s why they frequently reach old age.
Your food was little, compared with your love of talking
you could never free your beak much for eating.
Nuts were his diet, and poppy-seed made him sleep,
and he drove away thirst with simple draughts of water.
Gluttonous vultures may live and kites, tracing spirals
in air, and jackdaws, informants of rain to come:
and the raven detested by armed Minerva lives too –
he whose strength can last out nine generations:
but that loquacious mimic of the human voice,
Parrot, the gift from the end of the earth, is dead
The best are always taken first by greedy hands:
the worse make up a full span of years.
Thersites saw Protesilaus’s sad funeral,
and Hector was ashes while his brothers lived.
Why recall the pious prayers of my frightened girl for you –
prayers that a stormy south wind blew out to sea?
The seventh dawn came with nothing there beyond,
and Fate held an empty spool of thread for you.
Yet still the words from his listless beak astonished:
dying his tongue cried: ‘Corinna, farewell!’
A grove of dark holm oaks leafs beneath an Elysian *****,
the damp earth green with everlasting grass.
If you can believe it, they say there’s a place there
for pious birds, from which ominous ones are barred.
There innocuous swans browse far and wide
and the phoenix lives there, unique immortal bird:
There Juno’s peacock displays his tail-feathers,
and the dove lovingly bills and coos.
Parrot gaining a place among those trees
translates the pious birds in his own words.
A tumulus holds his bones – a tumulus fitting his size –
whose little stone carries lines appropriate for him:
‘His grave holds one who pleased his mistress:
his speech to me was cleverer than other birds’.

(C) the  P. Green translation

parrot, that feathered mimic from India's dawlands,
is dead. come flocking, birds, to his funeral:
come, all you godfearing airborne creatures,
beat ******* with wings,
   mourn, claw your polls, tear out soft feathers
(your hair), and pipe high your sad lament.
Philomela, nightingale, the ancient crimes of Tereus
which you lament is long past -
    divert your grief to the obsequies of a rare and modern
bird: poor Itylus' case was tragic, but antique.
all wind-borne voyagers through the clear empyrean
lament now, and above all his friend the turtle-dove
they lived in complete agreement,
    their bond of faith held firm to the end.
what Pylades was to Orestes or Argos, that Parrot,
turtle-dove was to you - while fate allowed.
yet of no avail your devotion, your rare and beautiful
plumage,
your adaptable mimic's voice;
    not even the care that my darling lavished on you -
poor Polly, paragon of birdhood, is dead.
so gree his feathers, they dimmed the cut emerald;
scarlet his beak, with saffron spots.
no bird on earth could copy a voice more closely
or sound so articulate.
fate, jealous, removed him - that unaggressive creature,
that talktative devotee of peace,
with his tiny appetite , whose love of conversation
left him little leisure for food,
who lived on a diet of nuts, used poppy-seed to encourage
sound sleep: kept his thirst at bay with nothing but water.
quails spend their whole life fighting -
maybe that's how they reach a ripe old age.
carnivorous vultures, kites gyring high in the heavens,
weather-wise jackdaws, prophets of rain to come,
are all long-lived - while Minerva's bête noire, the raven,
can outlast nine generations. yet Parrot is dead,
that loquacious parody of human utterance,, that bonanza
from the eastern edge of the world,
greedy death almost always pickss off the best ones early -
it's the third-raters who reach a ripe old age.
Thersites attended the funeral of Protesilaus;
Hector was ashes while his brothers still lived.
what point is recalling the desperate prayers my sweetheart
uttered?
some stormy sirocco blew them out to sea.
six days he survived, and then, at dawn on the seventh,
his thread of destiny ran out.
yet somehow, though dying, he could still find utterance,
and the last words he ever spoke were: 'Corinna, farewell!'
beneath a hill in Elyium, where dark ilex clussters
and the moist earth is for ever green,
there exists - or so i have heard - the pious fowls' heaven
(all ill-omened predators barred).
harmless swaans roam after foot there, there dwells
the phoenix, that long-lived, ever-solitary bird;
there Juno's peacock spreads out his splendid fantail
amid the billing and cooing of amorous doves;
and there, in this woodland haven, the feathered faithful
welcome Parrot, flock round to hear him talk.
his bones lie buried under a parrot-sized tumulus
with a tiny headstone bearing these words:
r.i.p. Polly: this tribute from his loving mistress:
articulate beyond a common bird

the thought of LEMONS or perhaps
the IDEA of lemon...
then again: i can't refrain from
ORANGES and LIMES...
and the shy-sunlight of autumn
and the blooming of apples...
and operas...
             "someone"...
                              what pretty pies of
unfuckable wonders await...

divert your grief to the obsequeies of a rare and modern
bird: poor Itylus' case was tragic, but antique
(antiquated?).
all wind-borne voyagers through tge clear empyrean
lament nowm abd above all
his friend the turtle-dove, they lived in complete
agreement
   their bond of faith held firm to the end.
what Pylades was to Orestes of Argos, that, Parrot,
turtle-dove was to you - while Fate allowed,

i'm not even going to bother with a "bananna C"...
i woke up wild-awake with ideas...
brimming with Tao...
"non-doing" id est: point PROVEN
or rather point SERVED?!

Russia and China are clashing...
or rather sparring...
they're having their civilization-state
agenda being put in place...
while there's a "culture-war" in the "west"...
right... James Bond...
so we're refrrering to nation-stattes
as post-nationhood...
  "states"...
                    precursors to the globalist agenda
of fake space exploration via the ******* telescope...
if Russia and China are civivilasation-states...
then... whatever culture "war" is investing in:
or rather: digressing into... impliies
the FSA (federal states of america)
             is a culture-state...
                                                ­                 no?

personally? i don't like the current h'American culture...
it's absolute *******...
no! i'm not going to translate any more of Ovid...
i already read the better translation...
i found out only two minites ago that
i prefer drinking to having ***...
and keeping an eye on cats is just as rewarding
as rearing children: if you allow yourself
to give them a personality...

           so Russia is a civilisation-state...
while America is a culture-state...
                    well... no wonder...
                                            America is the zenith
that could be: but doesn't have to be
preserved...
the culture-state-of-the-sand-*******...
i wish: the Arabs clocked in lucky...
sitting on so much raw ill of oil...
bounce bounce libido bounce bounce...

hmm... "inner monologue"... i had that "thing"
once... i kost it... turning psychotic...
then again: within the confines of having
an internal monologue? i was passive...
       i was a passive agent...
                         upon losing it: having my soul
evaporate: becoming an "N.P.C."...
i became an active agent...
i opened my eyes a second time...

           i think my inner monolpogue became blocked
by:
został wyciszony... bo zaczoł być cykliczny,
tzn. nie po prostej:
       wymarł według koncepcji
sprawiedliwości...

even i know: the gods uttered the words:
shut the **** up! we know you're right!
but we're playing roulette!
shut the ******! we're playing cards!
shut up!
wait! wait your turn!
**** me, given the prowess at attaing
a concept of the differential of space comparing
time... i.e. speed... i'll be karma-happy
once i die...

i'm not translating the rest of that Ovid...
a girl's parraot died... great!
now i'm thinking about:
a bicyckle is a terrible idea... to ride...
on the roads towards St. Paul's... i think i might
require a horse!
i need a horse! bring me a hood, a hoof,
an apple and a toothbrush!
the last place i'm thinking about moving
to is California...
   and thank no god for that...
just the people who already live there.

III.

i sooner discovered the rare B-sides of Red Hot Chilli
Peppers than having realised... oh right...
they release two albums after By the Way...
i completely forgot about those two...
               guess i'm not as big a fan as i thought i was...
Go Robot... it's not oh so wo terrible now, or anymore...
oh woah woe... what a whale to ride into the night...

sometimes it just happens, a sort of blend of an Ezrra Pound
and a Charles Olson moment, poem, moment-poem...
it stretches for three days and you just don't want
to finish it... you kept repeating yourself writing seemingly
aimlessly with no focus...
at this point writing becomes theraputic...
by the simple act of writing: not theraputic regarding
what you're writing about: memories of frustration and
complications having finished Thomas Mann's Dr. Faustus...
unlike those joyous frustrations with Samuel Beckett's
Watt...
                  and on the third day "he" finished painting
four metal chairs a new colour of copperhead...
a copperneck painting chairs copperhead...
to me the colour of copper is more appealing than
that of gold...

if i still had that inner-monologue people speak of
i wouldn't be writing this,
that inner-monologue fantasy i once was a proud owner
of: i.e. the closest "thing" to the idea of soul
was also filled with so many doubts...
i simply don't care what the supposed benefits
of it were... that whole no-inner-monologue ergo
one's an NPC (non-playable character)...
    i remember that that when my first psychotic episode
slammed me on a rampage i started to see DIFFERENTLY...
it was as if a veil was lifted from my eyes...
if i didn't write terrible poetry back then...
i most certainly wrote very little...
             the inner-monologue doubts... a plethora of them...
no? psychosis = the osmosis of soul...
   the body has remained... the devils said:
but these idle hands and this idle intellect have to stay...
we'll pass on the message with your soul
as it leaves your body...
call it whatever you want:
   res vanus or the silence of the "mind"...
that's how you become more of an active agent...
it might be called writing but i call it digging...
a tunnel toward some variaton of: marrying Hades
with Tartarus...
                after all... Venus is the daughter of titans...
and she's the only Titan among the Olympian gods:
such is her perfection... almost on par with
   the patron of philosophers that's Sacred Sophia:
who entertains the foolishness of elder men
without being able to tell them apart from boys...

IV. if i were to translate Amores II. XI

would i be willing to add a D in the translation sequence?
i don't think so
there's no need... i like comparing the two i already
made available...
i just wanted to stress how unbelievable Latin is...
compared to the modern tongue, for example English...
how compact it is!
- and course, i prefer the second translation...
     it... exfoliates!
                     this is the point for me where i truly appreciate
Ovid to be on par with Horace...

side by side walking through the zenith-nadir of
man...

   i'm finally come across a sequence of events that
make me unwilling to stop typing: perhaps if i get
drunk enough and stumble on my first typo
perhaps a series of typos would end my ambition...

do i think men in the west are living
in a land of libido-insomnia? i think they are...
whoever said that watching one type of pornogrphy
soon spirals out of control and men start
scouting for more extreme *******:
hello outlier A! hello outlier B!
where's outlier C? oh... he's coming...
at a time when women are supposed to be these
sexually liberated creatures while men
are either STAGS with harems or limp biscuit *****...
thank god i managed to catch the train
of having the ***** of walking into a newsagent
and buying a pornographic magazine to ******* to...
stashed about six in a folder behind
the radiator in the bathroom at 21B Beehive Lane,
Gants Hill...
                         mind you: i started prematurely...
8?
     i switch off with western ****** antics:
people are either having too much ***: ergo the kinks
or not enough of it...
outlier in the middle: when it's too hot
i leave the insects to do their lineage pride...
cooler temperatures: *** like rubbing sand-paper
on a ****** paint-job...

                         makeshift boney **** of the hand...
well: at least ******* makes me more interested in
the **** than **** ***...
but i did the opposite... i need to keep a sack-of-sanity
atop my head...
beside adoring the Katakana...
i very much adore Japanese tamed sexuality...
     グラビア アイドル (gurabia aidoru)...
back in the day when the English tabloid newspaper
the Sun had a page 3 girl...
back to basics... a show of *******...
    a show of cleavage... perhaps even the breast
like the eye... the sclera of the rounded breast...
the darkened skin at the iris and then the pupil
as the ******...
  floral patterns of the *******...
                  back to basics...
                           a photograph of a naked woman
and all the imagination at work: what wouldn't
i want to do with her?

well... if you begin pleasing yourself while concentrating
on the kiss between Venus and Cupid
in one of Bronzino's beauties of paint-strokes...
you're hardly going to go down a rabbit-hole
of "hide and hide": wihtout seeking it out...
people and thier kinks...
while a minority: dodo-project sexuality of
homosexuality is celebrated: garnerded unto the guise
of "pride": i can't stomach shame...
but hey: look at me! i'm about to parade my sexuality
like and ******* latex-clad gimp readied
for being given ***-favour-orders...

outlandish! god-forgiving god-fearing...
  hardly every god-loving...
           a settling in of a blue that's not the sky
but a melancholy... i'm finally willing to end this
"diatribe"... to start afresh... again and again...
like mixing: Dreams of a Samurai with
Hans Zimmer's spectres in the fog...

                      my ***: going back to figuring out
the premature adventures into ***...
one boy passing on the secrets of *******
to another while sharing a bath:
the cruel curiosity of the circumcision:
in a secular environment: without the kippah
or the niqab: the submission of the women...
i will not give up the "sheath" to my "sword"...
i will keep my teeth with my twirling tongue...
if ever an improvement on the aesthetics?
clipping the ears of Dobberman dogs...
banning clipping the clipping of their tails...
but still: the preserved atrocity of male circumcision...
i could agree...
once a woman is devoted to her man...
a circumcision like putting on a wedding ring...
noble swans... oh noble swans...

a melancholy that's sort of azure...
amass enough water and you will see blue...
amass "too little": freeze it...
a paleness somewhat grey...
but then the icebergs roaming that are
the Cistercians...
            all i need right now is for some lonely
dog to start barking into the night...
or the cackling "laughter" of a fox...
    
    but all those sexless lives...
            "lucky" me for taming my consumption down...
where would i be without it?
i didn't ask for a *******...
i wa offered it... i will never forget how she clamoured
for the opportunity...
she couldn't stomach being rejected twice...
she just had to clamour like a crab in a crab bucket...
even if she thought she thought she succeeded:
she was the spare wheel...
what i've learned... i prefer one-on-one interactions...
but i gave in...
   it would have never worked out:
not like it "works out" in pornographic flicks...
the sharing of saliva and other juices...
we're responsible adults...
unlike in the pornographic flicks...
          two women: one man...
the changing of condoms...
                           i had to think quick:
there's only one way i will not be undermined...
snuggling up to the one i really wanted
to spend an hour with...
                       kissing neck and cheek...
while she did a hand-job...
   the other just sat there sort of idle...
                          until i figured out... those *******
could be of some use...

- i couldn't pull off a Jesus look...
long hair and a beard is not my "thing"...
even with a sly undercut...
i chose the better option.... short hair, a beard, yes,
but a "fu manchu": an elongated love-spot...
competing with the length of the beard...
i really "don't understand" why i have no memory
of my chin and neck...
it's like there was never the idea of using
water as a mirror... perhaps poor Xerxes lashed
at the Aegean for hiding his reflection
when he had one of those Narcisstic moments
of anguish: he forgot how he looked like...
but then the sides of the moustasche also drooping:
elongated... that work much better than
a beard and long hair...
it's so unfashionable these days...
i don't get why men think beards and long hair
"work"....

then again i never figured out why Khadira
wanted to have unprotected ***...
  how she insisted that it was just plain o.k.
for me to ******* into her...
how i snapped and dived in into her pandamonium
of multiples springs of irritated ****...
all slobbering with oyster-tongue
and knose...
                               all that informed me...

companionship? what a rare commodity...
it's enough to have a mother to know
how a woman's company can quickly sour
the already sweet grapes...
one word: tell a man he's LAZY...
while he's just tired of being pushed and shoved...
if a mother can do that to a son?
what could a wife do?
                          and i'm come across curiosities of
men who waged wars with their mothers...
at the Tyson Fury boxing match...
i was trying to calm the **** down a guy
who was having a panic attack after being
"abandoned" by his mother...
who bought the tickets... and drinks...
i squeezed him hard... told him: but i'm here for free!
nay! i'm here and getting paid for it!
blah blah...
               i hate seeing panic attacks in men...
it makes me either feel like
more than a man or less of a man...
it makes me think of the men prior
with shell-shocks... or women exploiting
the challenges of p.t.s.d.

                                    i've seen so many people fake
a mental illness... i've spoken at length
to them... how easily open up to their own struggles...
while i'm left alone with whatever ones
i have...
                   maybe because my "mental health issues"
have morphed into philosophical caviats
implies that i'm immune to outright sharing
the details... and boring people to death...
so i listen...
        i listen...
                            in one ear out the other...

i remember days in high school when we would love
to change the subject, create a game:
SLAP-BALL... imitation of Tsar Peter III prior
to tennis... an imitation court... with a fence between us...
or just playing BLACKJACK...
cards... that was big... we understood that ignoring
women was best done with / by playing cards...
at one point: i remember it to this day...
Samuel Richards grabbed Ian Goodman's neck
and pinned him to the floor...
we tried to intervene...
i don't know whether it was about the actual
game of cards or whether it was about
Sam bailing out... he was about to move to France...
and ****** off from pur in-group...
started playing basketball with the black-boys...
forgot he was supposedly the "PUNK" in the school...
i remember skateboarding with him...
he actually stole his mother's credit card and bought
a skateboard for me...
but his ******* MOHICAN was ****...
it didn't entertain the entire length of his skull
meeting his spine...
but we did walk back from Romford
toward Ilford this one night...
underage drinking... singing Backstreet Boys songs...

ha ha...
         time is a museum of melancholy...
while space is a museum of furthering whatever is left
of leftover potential...

i'm so despondent about this life having to end...
today i cycled up to the traffic lights
on my ******... ******?! £125 viking road bike... say the word
****** one more time... what was i facing?
a solitary man in an Aston Martin...
behind him? some solitary guy in a Porsche...
right... "alphas"...
i'm on my bicycle... but these two guys
in those choicest of motor-examples?
that's the thing with "competing" in life rather than
sport...
     i like my bicycle... i love my bicycle...
i am yet to wash away the blood from my head
from the crash...
i don't have a broken leg: i just have an outgrowth of bone
on my shin where my bone should have cracked:
i love milk...

competing with these men... **** me...
i was thinking about the Porsche guy...
nice game... but it's not playing cards...
i taart myself up: compete...
what do i get? i get a Porsche...
     but then ahead of me there's this guy
in an Aston Martin: mate! i'm ******!
oh blue blue Hue... the Aston Martin looked like
the bomb that is already was...
the Porsche? the Porsche looked like
a ******* Ford Mondeo by comparison...
Civic Extra... if that's even a car...
i was sort of happy to by cycling...
i figured... well: i'm not using my legs...
to walk... i'm peddling...

ever heard the expression "push-bike"?
i heard that only recently... what a werid coupling
of words... a motorcycle is distinguished from
a a bicycle by the term: "push-bike"
this half-brain-dead coworker...
what the **** am i pushing?!
it's just as weird as calling it a peddling-bicycle, no?
eh?
but what am i pushing? a bicycle is a bicycle
a turtle is a turtle... i still have to figure out
what's being pushed...
what comes first? the donkey, the carrot, or the stick?!

mawn the lawn: sieve the sand...
mawn the lawn: sieve the sand...
keep nurturing the spacing between numbers
but also keep lost track of the alphebticaal
queue...
never the type to rehash a refurbishment
of SPAWN...

           i simply don't want this day-dream to end...
around me people cowering into sleep...
i'm left in limbo...
            between consetllations and the scythe
of the moon... dearest: moooooon...
i'm itching to break the silence with a howl...
but first: the thirst of a dog barking...
i hear a dog barking i'll start to howl!

aren't we simply becoming the same
tired people of old?
              more impetus...
more gravity! more fire! more tides!
more the quaking of the earth!
more whirlwinds! more! more!
one Pompeii is not enough!

                       almost one litre of whiskey
into the session and i'm sober-tense...
i'm starting to think that entertaining
hell is not a bad "gimmick"...
                  there's the imaginary hell-crowd
and there' some also doubly-imaginary
crowd of people that yet to be bound to imitation-migration
focus...
           next time you ask me:
i'd rather be eating ice: crunching on
ice than drinking water...
i want to burn my tongue...
licking ice...l i want to burn my tongue
licking ice: but first i want to be dipping
it in coridnader-cumin-chilli-turmeric mix-up
of spiders...

i want to first bruise my knees before
i lick them clean...
i want the strict juices of: not tomatoes?
red is red: ergo blood is blood...
vulture ****...
there's an open window:
there's an evaporating night too...

best refrain: 6 by 6s refrain on 9s...
since? there's plenty of 0s / oopses...
by this "flesh and blood"...
i heave this sand and timer
like: i was sadly woken up with
an inheritance of salt...
boiling blue bloods and boiling gravy...
a smile that reads: clenched teeth...
a smile so awkward that
it make^ a parrot think twice about
imitating human speech.

^a notable typo, i think i might require an editor
(insert a snigger); two alternatives:
1. it might make a parrot think twice,
2. a smile so awkward that it makes a parrot think twince...
all depending on the tense.
Sketcher Nov 2018
Although the world is ****** and I'd rather leave than stay,
There are many things I'm thankful for on this fine holiday,
Today I'll talk about people and things,
That make life a little more worth living,
These people and things remove all the stings,
Of pain I'm taking daily and giving,
A little more will make a bigger change,
Time for my attitude to rearrange,
Temporarily so I can say nice stuff,
Time to begin, that intro was enough,

I'm thankful for Skyrim through Arena,
I'm thankful for my mother Kristina,
I'm thankful for Toontown and its trolley,
I'm thankful for my lil' sister Zoe,
I'm thankful for all the love that one stole,
Cause now she will have a small part of me,
I'm thankful for my step-father Joel,
I'm thankful for TV shows and movies,
I'm thankful for this superb holiday,
So I can easily spread all my thanks,
I'm thankful for little tiny JJ,
And sometimes all of his crazy high jinks,
I'm thankful for pouring out whiskey, gin,
And other alcoholic beverages,
I'm thankful for the removal of sin,
And Jesus deciding what leverage is,
I'm thankful for my ancestors kin,
I'm thankful for my sister Adalyn,
I'm thankful for peoples divinity,
I'm thankful for my sister Trinity,
I'm thankful for Japan, chopsticks, and tea,
I'm thankful for the greatest homeboy D,
I'm thankful for big meals, good food, and feasts,
I'm thankful for my ex-girlfriend Tranyce,
I'm thankful for firsts, I'll punch you, sue me,
I'm thankful for the very tall Tui,
I'm thankful for rain and windy weather,
I'm thankful for the beautiful Heather,
I'm thankful for her brother named Erick,
And her other brother that is name Ray,
Their whole **** family is quite hysteric,
But hanging with them will brighten my day,
Thankful for the culminating project,
And the fact that I'm done cause they waived this,
I'm thankful for Smash Bros., I'm never rekt,
I'm thankful for wise ol' Mr. Davis,
I'm thankful for teacher Mr. Thompson,
Judo Sensei that knows how to whomp em',
I'm thankful for the roof over my head,
I'm thankful for my blankets and my bed,
I'm thankful for good brownies and hot rolls,
I'm thankful for my cool father Michael,
I'm thankful for past presidents life Ronald Reagan,
I'm thankful for my aunt on my moms side name Megan,
I'm thankful for the police that jail *****,
I'm thankful for my buff uncle Damick,
I'm thankful for lists made of pros and con,
I'm thankful for my other uncle Jon,
I'm thankful for pirate ships matey,
I'm thankful for my old grandpa Tracy,
I'm thankful for envelops that senda,
Letter and money from my grandma Brenda,
I'm thankful for Disney, Belle to Moana,
I'm thankful for my good friend Adriana,
I'm thankful for known facts and secrets, do tell
I'm thankful for a good friend named Miguel,
All these friends are such nice and kind fellas,
I'm thankful for a good friend named Ella,
I'm thankful for cats and their perfect pur,
I'm thankful for our late cat named Ginger,
I'm thankful for good smells and their freshness,
I'm thankful for our current cat precious,
I'm thankful for American and foreign dollah's,
I'm thankful for a black slug that we have named Nala,
I am thankful for Demetri's family,
Will, Dylan, Erick, and sleepy time tea,
Sometimes Nicole has me over for DnD,
I'm thankful for the oxygen coming from the trees,
I'm thankful for hope and the act of wishing,
I'm thankful for the oldest son Christina,
I'm thankful for music, rap, rock, and grunge,
I'm thankful for breakfast, dinner, and lunch,
I'm thankful for all family and friends,
I'm thankful for forgiveness and amends,
I'm thankful for X and the dead Lil Peep,
I'm thankful for the awake and asleep,
I'm thankful for skittles and good candy,
And Eminem, Marshall Mathers, dandy,
I'm thankful for swervers and people that stay in their own lane,
I'm thankful for Nirvana and specifically Kurt Cobain,
I'm thankful for drawing, painting, grass, and moss,
I'm thankful for the best painter, Bob Ross,
I'm thankful for Karate and Thai Chi,
Judo, Jeet-Kun-Do, and of course, Bruce Lee,
I'm thankful for drinks and fun house parties,
I'm thankful for squirm words like, "Farties",
I'm thankful for heavy metal and silence,
I'm thankful for Altoids, bubblegum, and mints,
I'm thankful for manga, comics, and novels,
Anime, and problems that are solvable,
I'm thankful for the nice clothes on my back,
I'm thankful for a great actor, Jack Black,
I'm thankful for watching the poem just go,
I'm thankful for Panic! at the disco,
I'm thankful for the singing and the dance,
I'm thankful for My Chemical Romance,
I'm thankful for all the lord of the rings,
I'm thankful for the books by Stephen King,
I'm thankful for the high highs and low lows,
I'm thankful for the greatest Burnham, Bo,
I'm thankful for zoos and the skilled handlers,
I'm thankful for the great Adam *******,
I'm thankful for the truthful and liars,
I'm thankful for great Robin Doubtfire,

I'm thankful for that feeling that's serene,
When you're chest to chest with one that will lean,
Towards you at any given moment,
And will give you love and their condolence,
And then they flee to somewhere else,
And you end up being someone else,
And they end up seeing someone else,
So your heart just gives up and melts,
But whatever feeling I'm feeling,
If I am feeling then I'm grateful,
Emotions must be constantly reeling in,
So I don't get lost in the dull sense of numb.
Thank You
A thanksgiving poem.
La mattutina pioggia, allor che l'ale
Battendo esulta nella chiusa stanza
La gallinella, ed al balcon s'affaccia
L'abitator dè campi, e il Sol che nasce
I suoi tremuli rai fra le cadenti
Stille saetta, alla capanna mia
Dolcemente picchiando, mi risveglia;
E sorgo, e i lievi nugoletti, e il primo
Degli augelli susurro, e l'aura fresca,
E le ridenti piagge benedico:
Poiché voi, cittadine infauste mura,
Vidi e conobbi assai, là dove segue
Odio al dolor compagno; e doloroso
Io vivo, e tal morrò, deh tosto! Alcuna
Benché scarsa pietà pur mi dimostra
Natura in questi lochi, un giorno oh quanto
Verso me più cortese! E tu pur volgi
Dai miseri lo sguardo; e tu, sdegnando
Le sciagure e gli affanni, alla reina
Felicità servi, o natura. In cielo,
In terra amico agl'infelici alcuno
E rifugio non resta altro che il ferro.
Talor m'assido in solitaria parte,
Sovra un rialto, al margine d'un lago
Di taciturne piante incoronato.
Ivi, quando il meriggio in ciel si volve,
La sua tranquilla imago il Sol dipinge,
Ed erba o foglia non si crolla al vento,
E non onda incresparsi, e non cicala
Strider, né batter penna augello in ramo,
Né farfalla ronzar, né voce o moto
Da presso né da lunge odi né vedi.
Tien quelle rive altissima quiete;
Ond'io quasi me stesso e il mondo obblio
Sedendo immoto; e già mi par che sciolte
Giaccian le membra mie, né spirto o senso
Più le commova, e lor quiete antica
Cò silenzi del loco si confonda.
Amore, amore, assai lungi volasti
Dal petto mio, che fu sì caldo un giorno,
Anzi rovente. Con sua fredda mano
Lo strinse la sciaura, e in ghiaccio è volto
Nel fior degli anni. Mi sovvien del tempo
Che mi scendesti in seno. Era quel dolce
E irrevocabil tempo, allor che s'apre
Al guardo giovanil questa infelice
Scena del mondo, e gli sorride in vista
Di paradiso. Al garzoncello il core
Di vergine speranza e di desio
Balza nel petto; e già s'accinge all'opra
Di questa vita come a danza o gioco
Il misero mortal. Ma non sì tosto,
Amor, di te m'accorsi, e il viver mio
Fortuna avea già rotto, ed a questi occhi
Non altro convenia che il pianger sempre.
Pur se talvolta per le piagge apriche,
Su la tacita aurora o quando al sole
Brillano i tetti e i poggi e le campagne,
Scontro di vaga donzelletta il viso;
O qualor nella placida quiete
D'estiva notte, il vagabondo passo
Di rincontro alle ville soffermando,
L'erma terra contemplo, e di fanciulla
Che all'opre di sua man la notte aggiunge
Odo sonar nelle romite stanze
L'arguto canto; a palpitar si move
Questo mio cor di sasso: ahi, ma ritorna
Tosto al ferreo sopor; ch'è fatto estrano
Ogni moto soave al petto mio.
O cara luna, al cui tranquillo raggio
Danzan le lepri nelle selve; e duolsi
Alla mattina il cacciator, che trova
L'orme intricate e false, e dai covili
Error vario lo svia; salve, o benigna
Delle notti reina. Infesto scende
Il raggio tuo fra macchie e balze o dentro
A deserti edifici, in su l'acciaro
Del pallido ladron ch'a teso orecchio
Il fragor delle rote e dè cavalli
Da lungi osserva o il calpestio dè piedi
Su la tacita via; poscia improvviso
Col suon dell'armi e con la rauca voce
E col funereo ceffo il core agghiaccia
Al passegger, cui semivivo e nudo
Lascia in breve trà sassi. Infesto occorre
Per le contrade cittadine il bianco
Tuo lume al drudo vil, che degli alberghi
Va radendo le mura e la secreta
Ombra seguendo, e resta, e si spaura
Delle ardenti lucerne e degli aperti
Balconi. Infesto alle malvage menti,
A me sempre benigno il tuo cospetto
Sarà per queste piagge, ove non altro
Che lieti colli e spaziosi campi
M'apri alla vista. Ed ancor io soleva,
Bench'innocente io fossi, il tuo vezzoso
Raggio accusar negli abitati lochi,
Quand'ei m'offriva al guardo umano, e quando
Scopriva umani aspetti al guardo mio.
Or sempre loderollo, o ch'io ti miri
Veleggiar tra le nubi, o che serena
Dominatrice dell'etereo campo,
Questa flebil riguardi umana sede.
Me spesso rivedrai solingo e muto
Errar pè boschi e per le verdi rive,
O seder sovra l'erbe, assai contento
Se core e lena a sospirar m'avanza.
Ainsi, mon cher, tu t'en reviens
Du pays dont je me souviens
Comme d'un rêve,
De ces beaux lieux où l'oranger
Naquit pour nous dédommager
Du péché d'Ève.

Tu l'as vu, ce ciel enchanté
Qui montre avec tant de clarté
Le grand mystère ;
Si pur, qu'un soupir monte à Dieu
Plus librement qu'en aucun lieu
Qui soit sur terre.

Tu les as vus, les vieux manoirs
De cette ville aux palais noirs
Qui fut Florence,
Plus ennuyeuse que Milan
Où, du moins, quatre ou cinq fois l'an,
Cerrito danse.

Tu l'as vue, assise dans l'eau,
Portant gaiement son mezzaro,
La belle Gênes,
Le visage peint, l'oeil brillant,
Qui babille et joue en riant
Avec ses chaînes.

Tu l'as vu, cet antique port,
Où, dans son grand langage mort,
Le flot murmure,
Où Stendhal, cet esprit charmant,
Remplissait si dévotement
Sa sinécure.

Tu l'as vu, ce fantôme altier
Qui jadis eut le monde entier
Sous son empire.
César dans sa pourpre est tombé :
Dans un petit manteau d'abbé
Sa veuve expire.

Tu t'es bercé sur ce flot pur
Où Naples enchâsse dans l'azur
Sa mosaique,
Oreiller des lazzaroni
Où sont nés le macaroni
Et la musique.

Qu'il soit rusé, simple ou moqueur,
N'est-ce pas qu'il nous laisse au coeur
Un charme étrange,
Ce peuple ami de la gaieté
Qui donnerait gloire et beauté
Pour une orange ?

Catane et Palerme t'ont plu.
Je n'en dis rien ; nous t'avons lu ;
Mais on t'accuse
D'avoir parlé bien tendrement,
Moins en voyageur qu'en amant,
De Syracuse.

Ils sont beaux, quand il fait beau temps,
Ces yeux presque mahométans
De la Sicile ;
Leur regard tranquille est ardent,
Et bien dire en y répondant
N'est pas facile.

Ils sont doux surtout quand, le soir,
Passe dans son domino noir
La toppatelle.
On peut l'aborder sans danger,
Et dire : « Je suis étranger,
Vous êtes belle. »

Ischia ! C'est là, qu'on a des yeux,
C'est là qu'un corsage amoureux
Serre la hanche.
Sur un bas rouge bien tiré
Brille, sous le jupon doré,
La mule blanche.

Pauvre Ischia ! bien des gens n'ont vu
Tes jeunes filles que pied nu
Dans la poussière.
On les endimanche à prix d'or ;
Mais ton pur soleil brille encor
Sur leur misère.

Quoi qu'il en soit, il est certain
Que l'on ne parle pas latin
Dans les Abruzzes,
Et que jamais un postillon
N'y sera l'enfant d'Apollon
Ni des neuf Muses.

Il est bizarre, assurément,
Que Minturnes soit justement
Près de Capoue.
Là tombèrent deux demi-dieux,
Tout barbouillés, l'un de vin vieux,
L'autre de boue.

Les brigands t'ont-ils arrêté
Sur le chemin tant redouté
De Terracine ?
Les as-tu vus dans les roseaux
Où le buffle aux larges naseaux
Dort et rumine ?

Hélas ! hélas ! tu n'as rien vu.
Ô (comme on dit) temps dépourvu
De poésie !
Ces grands chemins, sûrs nuit et jour,
Sont ennuyeux comme un amour
Sans jalousie.

Si tu t'es un peu détourné,
Tu t'es à coup sûr promené
Près de Ravenne,
Dans ce triste et charmant séjour
Où Byron noya dans l'amour
Toute sa haine.

C'est un pauvre petit cocher
Qui m'a mené sans accrocher
Jusqu'à Ferrare.
Je désire qu'il t'ait conduit.
Il n'eut pas peur, bien qu'il fît nuit ;
Le cas est rare.

Padoue est un fort bel endroit,
Où de très grands docteurs en droit
Ont fait merveille ;
Mais j'aime mieux la polenta
Qu'on mange aux bords de la Brenta
Sous une treille.

Sans doute tu l'as vue aussi,
Vivante encore, Dieu merci !
Malgré nos armes,
La pauvre vieille du Lido,
Nageant dans une goutte d'eau
Pleine de larmes.

Toits superbes ! froids monuments !
Linceul d'or sur des ossements !
Ci-gît Venise.
Là mon pauvre coeur est resté.
S'il doit m'en être rapporté,
Dieu le conduise !

Mon pauvre coeur, l'as-tu trouvé
Sur le chemin, sous un pavé,
Au fond d'un verre ?
Ou dans ce grand palais Nani ;
Dont tant de soleils ont jauni
La noble pierre ?

L'as-tu vu sur les fleurs des prés,
Ou sur les raisins empourprés
D'une tonnelle ?
Ou dans quelque frêle bateau.
Glissant à l'ombre et fendant l'eau
À tire-d'aile ?

L'as-tu trouvé tout en lambeaux
Sur la rive où sont les tombeaux ?
Il y doit être.
Je ne sais qui l'y cherchera,
Mais je crois bien qu'on ne pourra
L'y reconnaître.

Il était ***, jeune et hardi ;
Il se jetait en étourdi
À l'aventure.
Librement il respirait l'air,
Et parfois il se montrait fier
D'une blessure.

Il fut crédule, étant loyal,
Se défendant de croire au mal
Comme d'un crime.
Puis tout à coup il s'est fondu
Ainsi qu'un glacier suspendu
Sur un abîme...

Mais de quoi vais-je ici parler ?
Que ferais-je à me désoler,
Quand toi, cher frère,
Ces lieux où j'ai failli mourir,
Tu t'en viens de les parcourir
Pour te distraire ?

Tu rentres tranquille et content ;
Tu tailles ta plume en chantant
Une romance.
Tu rapportes dans notre nid
Cet espoir qui toujours finit
Et recommence.

Le retour fait aimer l'adieu ;
Nous nous asseyons près du feu,
Et tu nous contes
Tout ce que ton esprit a vu,
Plaisirs, dangers, et l'imprévu,
Et les mécomptes.

Et tout cela sans te fâcher,
Sans te plaindre, sans y toucher
Que pour en rire ;
Tu sais rendre grâce au bonheur,
Et tu te railles du malheur
Sans en médire.

Ami, ne t'en va plus si ****.
D'un peu d'aide j'ai grand besoin,
Quoi qu'il m'advienne.
Je ne sais où va mon chemin,
Mais je marche mieux quand ma main
Serre la tienne.
Qui su l'arida schiena
Del formidabil monte
Sterminator Vesevo,
La qual null'altro allegra arbor né fiore,
Tuoi cespi solitari intorno spargi,
Odorata ginestra,
Contenta dei deserti. Anco ti vidi
Dè tuoi steli abbellir l'erme contrade
Che cingon la cittade
La qual fu donna dè mortali un tempo,
E del perduto impero
Par che col grave e taciturno aspetto
Faccian fede e ricordo al passeggero.
Or ti riveggo in questo suol, di tristi
Lochi e dal mondo abbandonati amante,
E d'afflitte fortune ognor compagna.
Questi campi cosparsi
Di ceneri infeconde, e ricoperti
Dell'impietrata lava,
Che sotto i passi al peregrin risona;
Dove s'annida e si contorce al sole
La serpe, e dove al noto
Cavernoso covil torna il coniglio;
Fur liete ville e colti,
E biondeggiàr di spiche, e risonaro
Di muggito d'armenti;
Fur giardini e palagi,
Agli ozi dè potenti
Gradito ospizio; e fur città famose
Che coi torrenti suoi l'altero monte
Dall'ignea bocca fulminando oppresse
Con gli abitanti insieme. Or tutto intorno
Una ruina involve,
Dove tu siedi, o fior gentile, e quasi
I danni altrui commiserando, al cielo
Di dolcissimo odor mandi un profumo,
Che il deserto consola. A queste piagge
Venga colui che d'esaltar con lode
Il nostro stato ha in uso, e vegga quanto
È il gener nostro in cura
All'amante natura. E la possanza
Qui con giusta misura
Anco estimar potrà dell'uman seme,
Cui la dura nutrice, ov'ei men teme,
Con lieve moto in un momento annulla
In parte, e può con moti
Poco men lievi ancor subitamente
Annichilare in tutto.
Dipinte in queste rive
Son dell'umana gente
Le magnifiche sorti e progressive .
Qui mira e qui ti specchia,
Secol superbo e sciocco,
Che il calle insino allora
Dal risorto pensier segnato innanti
Abbandonasti, e volti addietro i passi,
Del ritornar ti vanti,
E procedere il chiami.
Al tuo pargoleggiar gl'ingegni tutti,
Di cui lor sorte rea padre ti fece,
Vanno adulando, ancora
Ch'a ludibrio talora
T'abbian fra sé. Non io
Con tal vergogna scenderò sotterra;
Ma il disprezzo piuttosto che si serra
Di te nel petto mio,
Mostrato avrò quanto si possa aperto:
Ben ch'io sappia che obblio
Preme chi troppo all'età propria increbbe.
Di questo mal, che teco
Mi fia comune, assai finor mi rido.
Libertà vai sognando, e servo a un tempo
Vuoi di novo il pensiero,
Sol per cui risorgemmo
Della barbarie in parte, e per cui solo
Si cresce in civiltà, che sola in meglio
Guida i pubblici fati.
Così ti spiacque il vero
Dell'aspra sorte e del depresso loco
Che natura ci diè. Per questo il tergo
Vigliaccamente rivolgesti al lume
Che il fè palese: e, fuggitivo, appelli
Vil chi lui segue, e solo
Magnanimo colui
Che sé schernendo o gli altri, astuto o folle,
Fin sopra gli astri il mortal grado estolle.
Uom di povero stato e membra inferme
Che sia dell'alma generoso ed alto,
Non chiama sé né stima
Ricco d'or né gagliardo,
E di splendida vita o di valente
Persona infra la gente
Non fa risibil mostra;
Ma sé di forza e di tesor mendico
Lascia parer senza vergogna, e noma
Parlando, apertamente, e di sue cose
Fa stima al vero uguale.
Magnanimo animale
Non credo io già, ma stolto,
Quel che nato a perir, nutrito in pene,
Dice, a goder son fatto,
E di fetido orgoglio
Empie le carte, eccelsi fati e nove
Felicità, quali il ciel tutto ignora,
Non pur quest'orbe, promettendo in terra
A popoli che un'onda
Di mar commosso, un fiato
D'aura maligna, un sotterraneo crollo
Distrugge sì, che avanza
A gran pena di lor la rimembranza.
Nobil natura è quella
Che a sollevar s'ardisce
Gli occhi mortali incontra
Al comun fato, e che con franca lingua,
Nulla al ver detraendo,
Confessa il mal che ci fu dato in sorte,
E il basso stato e frale;
Quella che grande e forte
Mostra sé nel soffrir, né gli odii e l'ire
Fraterne, ancor più gravi
D'ogni altro danno, accresce
Alle miserie sue, l'uomo incolpando
Del suo dolor, ma dà la colpa a quella
Che veramente è rea, che dè mortali
Madre è di parto e di voler matrigna.
Costei chiama inimica; e incontro a questa
Congiunta esser pensando,
Siccome è il vero, ed ordinata in pria
L'umana compagnia,
Tutti fra sé confederati estima
Gli uomini, e tutti abbraccia
Con vero amor, porgendo
Valida e pronta ed aspettando aita
Negli alterni perigli e nelle angosce
Della guerra comune. Ed alle offese
Dell'uomo armar la destra, e laccio porre
Al vicino ed inciampo,
Stolto crede così qual fora in campo
Cinto d'oste contraria, in sul più vivo
Incalzar degli assalti,
Gl'inimici obbliando, acerbe gare
Imprender con gli amici,
E sparger fuga e fulminar col brando
Infra i propri guerrieri.
Così fatti pensieri
Quando fien, come fur, palesi al volgo,
E quell'orror che primo
Contra l'empia natura
Strinse i mortali in social catena,
Fia ricondotto in parte
Da verace saper, l'onesto e il retto
Conversar cittadino,
E giustizia e pietade, altra radice
Avranno allor che non superbe fole,
Ove fondata probità del volgo
Così star suole in piede
Quale star può quel ch'ha in error la sede.
Sovente in queste rive,
Che, desolate, a bruno
Veste il flutto indurato, e par che ondeggi,
Seggo la notte; e su la mesta landa
In purissimo azzurro
Veggo dall'alto fiammeggiar le stelle,
Cui di lontan fa specchio
Il mare, e tutto di scintille in giro
Per lo vòto seren brillare il mondo.
E poi che gli occhi a quelle luci appunto,
Ch'a lor sembrano un punto,
E sono immense, in guisa
Che un punto a petto a lor son terra e mare
Veracemente; a cui
L'uomo non pur, ma questo
Globo ove l'uomo è nulla,
Sconosciuto è del tutto; e quando miro
Quegli ancor più senz'alcun fin remoti
Nodi quasi di stelle,
Ch'a noi paion qual nebbia, a cui non l'uomo
E non la terra sol, ma tutte in uno,
Del numero infinite e della mole,
Con l'aureo sole insiem, le nostre stelle
O sono ignote, o così paion come
Essi alla terra, un punto
Di luce nebulosa; al pensier mio
Che sembri allora, o prole
Dell'uomo? E rimembrando
Il tuo stato quaggiù, di cui fa segno
Il suol ch'io premo; e poi dall'altra parte,
Che te signora e fine
Credi tu data al Tutto, e quante volte
Favoleggiar ti piacque, in questo oscuro
Granel di sabbia, il qual di terra ha nome,
Per tua cagion, dell'universe cose
Scender gli autori, e conversar sovente
Cò tuoi piacevolmente, e che i derisi
Sogni rinnovellando, ai saggi insulta
Fin la presente età, che in conoscenza
Ed in civil costume
Sembra tutte avanzar; qual moto allora,
Mortal prole infelice, o qual pensiero
Verso te finalmente il cor m'assale?
Non so se il riso o la pietà prevale.
Come d'arbor cadendo un picciol pomo,
Cui là nel tardo autunno
Maturità senz'altra forza atterra,
D'un popol di formiche i dolci alberghi,
Cavati in molle gleba
Con gran lavoro, e l'opre
E le ricchezze che adunate a prova
Con lungo affaticar l'assidua gente
Avea provvidamente al tempo estivo,
Schiaccia, diserta e copre
In un punto; così d'alto piombando,
Dall'utero tonante
Scagliata al ciel profondo,
Di ceneri e di pomici e di sassi
Notte e ruina, infusa
Di bollenti ruscelli
O pel montano fianco
Furiosa tra l'erba
Di liquefatti massi
E di metalli e d'infocata arena
Scendendo immensa piena,
Le cittadi che il mar là su l'estremo
Lido aspergea, confuse
E infranse e ricoperse
In pochi istanti: onde su quelle or pasce
La capra, e città nove
Sorgon dall'altra banda, a cui sgabello
Son le sepolte, e le prostrate mura
L'arduo monte al suo piè quasi calpesta.
Non ha natura al seme
Dell'uom più stima o cura
Che alla formica: e se più rara in quello
Che nell'altra è la strage,
Non avvien ciò d'altronde
Fuor che l'uom sue prosapie ha men feconde.
Ben mille ed ottocento
Anni varcàr poi che spariro, oppressi
Dall'ignea forza, i popolati seggi,
E il villanello intento
Ai vigneti, che a stento in questi campi
Nutre la morta zolla e incenerita,
Ancor leva lo sguardo
Sospettoso alla vetta
Fatal, che nulla mai fatta più mite
Ancor siede tremenda, ancor minaccia
A lui strage ed ai figli ed agli averi
Lor poverelli. E spesso
Il meschino in sul tetto
Dell'ostel villereccio, alla vagante
Aura giacendo tutta notte insonne,
E balzando più volte, esplora il corso
Del temuto bollor, che si riversa
Dall'inesausto grembo
Su l'arenoso dorso, a cui riluce
Di Capri la marina
E di Napoli il porto e Mergellina.
E se appressar lo vede, o se nel cupo
Del domestico pozzo ode mai l'acqua
Fervendo gorgogliar, desta i figliuoli,
Desta la moglie in fretta, e via, con quanto
Di lor cose rapir posson, fuggendo,
Vede lontan l'usato
Suo nido, e il picciol campo,
Che gli fu dalla fame unico schermo,
Preda al flutto rovente,
Che crepitando giunge, e inesorato
Durabilmente sovra quei si spiega.
Torna al celeste raggio
Dopo l'antica obblivion l'estinta
Pompei, come sepolto
Scheletro, cui di terra
Avarizia o pietà rende all'aperto;
E dal deserto foro
Diritto infra le file
Dei mozzi colonnati il peregrino
Lunge contempla il bipartito giogo
E la cresta fumante,
Che alla sparsa ruina ancor minaccia.
E nell'orror della secreta notte
Per li vacui teatri,
Per li templi deformi e per le rotte
Case, ove i parti il pipistrello asconde,
Come sinistra face
Che per vòti palagi atra s'aggiri,
Corre il baglior della funerea lava,
Che di lontan per l'ombre
Rosseggia e i lochi intorno intorno tinge.
Così, dell'uomo ignara e dell'etadi
Ch'ei chiama antiche, e del seguir che fanno
Dopo gli avi i nepoti,
Sta natura ognor verde, anzi procede
Per sì lungo cammino
Che sembra star. Caggiono i regni intanto,
Passan genti e linguaggi: ella nol vede:
E l'uom d'eternità s'arroga il vanto.
E tu, lenta ginestra,
Che di selve odorate
Queste campagne dispogliate adorni,
Anche tu presto alla crudel possanza
Soccomberai del sotterraneo foco,
Che ritornando al loco
Già noto, stenderà l'avaro lembo
Su tue molli foreste. E piegherai
Sotto il fascio mortal non renitente
Il tuo capo innocente:
Ma non piegato insino allora indarno
Codardamente supplicando innanzi
Al futuro oppressor; ma non eretto
Con forsennato orgoglio inver le stelle,
Né sul deserto, dove
E la sede e i natali
Non per voler ma per fortuna avesti;
Ma più saggia, ma tanto
Meno inferma dell'uom, quanto le frali
Tue stirpi non credesti
O dal fato o da te fatte immortali.
Che fai tu, luna, in ciel? Dimmi, che fai,
Silenziosa luna?
Sorgi la sera, e vai,
Contemplando i deserti; indi ti posi.
Ancor non sei tu paga
Di riandare i sempiterni calli?
Ancor non prendi a schivo, ancor sei vaga
Di mirar queste valli?
Somiglia alla tua vita
La vita del pastore.
Sorge in sul primo albore;
Move la greggia oltre pel campo, e vede
Greggi, fontane ed erbe;
Poi stanco si riposa in su la sera:
Altro mai non ispera.
Dimmi, o luna: a che vale
Al pastor la sua vita,
La vostra vita a voi? Dimmi: ove tende
Questo vagar mio breve,
Il tuo corso immortale?
Vecchierel bianco, infermo,
Mezzo vestito e scalzo,
Con gravissimo fascio in su le spalle,
Per montagna e per valle,
Per sassi acuti, ed alta rena, e fratte,
Al vento, alla tempesta, e quando avvampa
L'ora, e quando poi gela,
Corre via, corre, anela,
Varca torrenti e stagni,
Cade, risorge, e più e più s'affretta,
Senza posa o ristoro,
Lacero, sanguinoso; infin ch'arriva
Colà dove la via
E dove il tanto affaticar fu volto:
Abisso orrido, immenso,
Ov'ei precipitando, il tutto obblia.
Vergine luna, tale
È la vita mortale.
Nasce l'uomo a fatica,
Ed è rischio di morte il nascimento.
Prova pena e tormento
Per prima cosa; e in sul principio stesso
La madre e il genitore
Il prende a consolar dell'esser nato.
Poi che crescendo viene,
L'uno e l'altro il sostiene, e via pur sempre
Con atti e con parole
Studiasi fargli core,
E consolarlo dell'umano stato:
Altro ufficio più grato
Non si fa da parenti alla lor prole.
Ma perché dare al sole,
Perché reggere in vita
Chi poi di quella consolar convenga?
Se la vita è sventura
Perché da noi si dura?
Intatta luna, tale
È lo stato mortale.
Ma tu mortal non sei,
E forse del mio dir poco ti cale.
Pur tu, solinga, eterna peregrina,
Che sì pensosa sei, tu forse intendi,
Questo viver terreno,
Il patir nostro, il sospirar, che sia;
Che sia questo morir, questo supremo
Scolorar del sembiante,
E perir dalla terra, e venir meno
Ad ogni usata, amante compagnia.
E tu certo comprendi
Il perché delle cose, e vedi il frutto
Del mattin, della sera,
Del tacito, infinito andar del tempo.
Tu sai, tu certo, a qual suo dolce amore
Rida la primavera,
A chi giovi l'ardore, e che procacci
Il verno cò suoi ghiacci.
Mille cose sai tu, mille discopri,
Che son celate al semplice pastore.
Spesso quand'io ti miro
Star così muta in sul deserto piano,
Che, in suo giro lontano, al ciel confina;
Ovver con la mia greggia
Seguirmi viaggiando a mano a mano;
E quando miro in cielo arder le stelle;
Dico fra me pensando:
A che tante facelle?
Che fa l'aria infinita, e quel profondo
Infinito seren? Che vuol dir questa
Solitudine immensa? Ed io che sono?
Così meco ragiono: e della stanza
Smisurata e superba,
E dell'innumerabile famiglia;
Poi di tanto adoprar, di tanti moti
D'ogni celeste, ogni terrena cosa,
Girando senza posa,
Per tornar sempre là donde son mosse;
Uso alcuno, alcun frutto
Indovinar non so. Ma tu per certo,
Giovinetta immortal, conosci il tutto.
Questo io conosco e sento,
Che degli eterni giri,
Che dell'esser mio frale,
Qualche bene o contento
Avrà fors'altri; a me la vita è male.
O greggia mia che posi, oh te beata,
Che la miseria tua, credo, non sai!
Quanta invidia ti porto!
Non sol perché d'affanno
Quasi libera vai;
Ch'ogni stento, ogni danno,
Ogni estremo timor subito scordi;
Ma più perché giammai tedio non provi.
Quando tu siedi all'ombra, sovra l'erbe,
Tu sè queta e contenta;
E gran parte dell'anno
Senza noia consumi in quello stato.
Ed io pur seggo sovra l'erbe, all'ombra,
E un fastidio m'ingombra
La mente, ed uno spron quasi mi punge
Sì che, sedendo, più che mai son lunge
Da trovar pace o loco.
E pur nulla non bramo,
E non ** fino a qui cagion di pianto.
Quel che tu goda o quanto,
Non so già dir; ma fortunata sei.
Ed io godo ancor poco,
O greggia mia, né di ciò sol mi lagno.
Se tu parlar sapessi, io chiederei:
Dimmi: perché giacendo
A bell'agio, ozioso,
S'appaga ogni animale;
Me, s'io giaccio in riposo, il tedio assale?
Forse s'avess'io l'ale
Da volar su le nubi,
E noverar le stelle ad una ad una,
O come il tuono errar di giogo in giogo,
Più felice sarei, dolce mia greggia,
Più felice sarei, candida luna.
O forse erra dal vero,
Mirando all'altrui sorte, il mio pensiero:
Forse in qual forma, in quale
Stato che sia, dentro covile o cuna,
È funesto a chi nasce il dì natale.
Ariel Osowski Mar 2016
Pat pitter pat
They call you the kitty cat
Pur pur pur
I pet your glorious soft fur
Meow moww meow
I dont know what I would do with out my best pal around  
GUR GROWL GUR
My wonderfully evil little snuggler
Wait what was that
Oh yes
My favorite kitty cat
À MADEMOISELLE LOUISE B.

I.

- Ainsi donc rien de grand, rien de saint, rien de pur,
Rien qui soit digne, ô ciel ! de ton regret d'azur !
Rien qui puisse anoblir le vil siècle où nous sommes,
Ne sortira du cœur de l'homme enfant des hommes !
Homme ! esprit enfoui sous les besoins du corps !
Ainsi, jouir ; descendre à tâtons chez les morts ;
Être à tout ce qui rampe, à tout ce qui s'envole,
A l'intérêt sordide, à la vanité folle ;
Ne rien savoir - qu'emplir, sans souci du devoir,
Une charte de mots ou d'écus un comptoir ;
Ne jamais regarder les voûtes étoilées ;
Rire du dévouement et des vertus voilées ;
Voilà ta vie, hélas ! et tu n'as, nuit et jour,
Pour espoir et pour but, pour culte et pour amour,
Qu'une immonde monnaie aux carrefours traînée
Et qui te laisse aux mains sa rouille empoissonnée !
Et tu ne comprends pas que ton destin, à toi,
C'est de penser ! c'est d'être un mage et d'être un roi ;
C'est d'être un alchimiste alimentant la flamme
Sous ce sombre alambic que tu nommes ton âme,
Et de faire passer par ce creuset de feu
La nature et le monde, et d'en extraire Dieu !

Quoi ! la brute a sa sphère et l'éléments sa règle !
L'onde est au cormoran et la neige est à l'aigle.
Tout a sa région, sa fonction, son but.
L'écume de la mer n'est pas un vain rebut ;
Le flot sait ce qu'il fait ; le vent sait qui le pousse ;
Comme un temple où toujours veille une clarté douce,
L'étoile obéissante éclaire le ciel bleu ;
Le lys s'épanouit pour la gloire de Dieu ;
Chaque matin, vibrant comme une sainte lyre,
L'oiseau chante ce nom que l'aube nous fait lire.
Quoi ! l'être est plein d'amour, le monde est plein de foi
Toute chose ici-bas suit gravement sa loi,
Et ne sait obéir, dans sa fierté divine,
L'oiseau qu'à son instinct, l'arbre qu'à sa racine !
Quoi ! l'énorme océan qui monte vers son bord,
Quoi ! l'hirondelle au sud et l'aimant vers le nord
La graine ailée allant au **** choisir sa place,
Le nuage entassé sur les îles de glace,
Qui, des cieux tout à coup traversant la hauteur,
Croule au souffle d'avril du pôle à l'équateur,
Le glacier qui descend du haut des cimes blanches,
La sève qui s'épand dans les fibres des branches,
Tous les objets créés, vers un but sérieux,
Les rayons dans les airs, les globes dans les cieux,
Les fleuves à travers les rochers et les herbes,
Vont sans se détourner de leurs chemins superbes !
L'homme a seul dévié ! - Quoi ! tout dans l'univers,
Tous les êtres, les monts, les forêts, les prés verts,
Le jour dorant le ciel, l'eau lavant les ravines,
Ont encore, comme au jour où de ses mains divines
Jéhova sur Adam imprima sa grandeur,
Toute leur innocence et toute leur candeur !
L'homme seul est tombé !- Fait dans l'auguste empire
Pour être le meilleur, il en devient le pire,
Lui qui devait fleurir comme l'arbre choisi,
Il n'est plus qu'un tronc vil au branchage noirci,
Que l'âge déracine et que le vice effeuille,
Dont les rameaux n'ont pas de fruit que Dieu recueille,
Où jamais sans péril nous ne nous appuyons,
Où la société greffe les passions !
Chute immense ! il ignore et nie, ô providence !
Tandis qu'autour de lui la création pense !

Ô honte ! en proie aux sens dont le joug l'asservit,
L'homme végète auprès de la chose qui vit !

II.

Comme je m'écriais ainsi, vous m'entendîtes ;
Et vous, dont l'âme brille en tout ce que vous dites,
Vous tournâtes alors vers moi paisiblement
Votre sourire triste, ineffable et calmant :

- L'humanité se lève, elle chancelle encore,
Et, le front baigné d'ombre, elle va vers l'aurore.
Tout l'homme sur la terre a deux faces, le bien
Et le mal. Blâmer tout, c'est ne comprendre rien.
Les âmes des humains d'or et de plomb sont faites.
L'esprit du sage est grave, et sur toutes les têtes
Ne jette pas sa foudre au hasard en éclats.
Pour le siècle où l'on vit - comme on y souffre, hélas ! -
On est toujours injuste, et tout y paraît crime.
Notre époque insultée a son côté sublime.
Vous l'avez dit vous-même, ô poète irrité ! -

Dans votre chambre, asile illustre et respecté,
C'est ainsi que, sereine et simple, vous parlâtes.
Votre front, au reflet des damas écarlates,
Rayonnait, et pour moi, dans cet instant profond,
Votre regard levé fit un ciel du plafond.

L'accent de la raison, auguste et pacifique,
L'équité, la pitié, la bonté séraphique,
L'oubli des torts d'autrui, cet oubli vertueux
Qui rend à leur insu les fronts majestueux,
Donnaient à vos discours, pleins de clartés si belles,
La tranquille grandeur des choses naturelles,
Et par moments semblaient mêler à votre voix
Ce chant doux et voilé qu'on entend dans les bois.

III.

Pourquoi devant mes yeux revenez-vous sans cesse,
Ô jours de mon enfance et de mon allégresse ?
Qui donc toujours vous rouvre en nos cœurs presque éteints
Ô lumineuse fleur des souvenirs lointains ?

Oh ! que j'étais heureux ! oh ! que j'étais candide !
En classe, un banc de chêne, usé, lustré, splendide,
Une table, un pupitre, un lourd encrier noir,
Une lampe, humble sœur de l'étoile du soir,
M'accueillaient gravement et doucement. Mon maître,
Comme je vous l'ai dit souvent, était un prêtre
A l'accent calme et bon, au regard réchauffant,
Naïf comme un savant, malin comme un enfant,
Qui m'embrassait, disant, car un éloge excite :
- Quoiqu'il n'ait que neuf ans, il explique Tacite. -
Puis près d'Eugène, esprit qu'hélas ! Dieu submergea,
Je travaillais dans l'ombre, - et je songeais déjà.

Tandis que j'écrivais, - sans peur, mais sans système,
Versant le barbarisme à grands flots sur le thème,
Inventant les auteurs de sens inattendus,
Le dos courbé, le front touchant presque au Gradus, -
Je croyais, car toujours l'esprit de l'enfant veille,
Ouïr confusément, tout près de mon oreille,
Les mots grecs et latins, bavards et familiers,
Barbouillés d'encre, et gais comme des écoliers,
Chuchoter, comme font les oiseaux dans une aire,
Entre les noirs feuillets du lourd dictionnaire.
Bruits plus doux que le bruit d'un essaim qui s'enfuit,
Souffles plus étouffés qu'un soupir de la nuit,
Qui faisaient par instants, sous les fermoirs de cuivre,
Frissonner vaguement les pages du vieux livre !

Le devoir fait, légers comme de jeunes daims,
Nous fuyions à travers les immenses jardins,
Éclatant à la fois en cent propos contraires.
Moi, d'un pas inégal je suivais mes grands frères ;
Et les astres sereins s'allumaient dans les cieux,
Et les mouches volaient dans l'air silencieux,
Et le doux rossignol, chantant dans l'ombre obscure,
Enseignait la musique à toute la nature,
Tandis qu'enfant jaseur aux gestes étourdis,
Jetant partout mes yeux ingénus et hardis
D'où jaillissait la joie en vives étincelles,
Je portais sous mon bras, noués par trois ficelles,
Horace et les festins, Virgile et les forêts,
Tout l'Olympe, Thésée, Hercule, et toi Cérès,
La cruelle Junon, Lerne et l'hydre enflammée,
Et le vaste lion de la roche Némée.

Mais, lorsque j'arrivais chez ma mère, souvent,
Grâce au hasard taquin qui joue avec l'enfant,
J'avais de grands chagrins et de grandes colères.
Je ne retrouvais plus, près des ifs séculaires,
Le beau petit jardin par moi-même arrangé.
Un gros chien en passant avait tout ravagé.
Ou quelqu'un dans ma chambre avait ouvert mes cages,
Et mes oiseaux étaient partis pour les bocages,
Et, joyeux, s'en étaient allés de fleur en fleur
Chercher la liberté bien ****, - ou l'oiseleur.
Ciel ! alors j'accourais, rouge, éperdu, rapide,
Maudissant le grand chien, le jardinier stupide,
Et l'infâme oiseleur et son hideux lacet,
Furieux ! - D'un regard ma mère m'apaisait.

IV.

Aujourd'hui, ce n'est pas pour une cage vide,
Pour des oiseaux jetés à l'oiseleur avide,
Pour un dogue aboyant lâché parmi les fleurs,
Que mon courroux s'émeut. Non, les petits malheurs
Exaspèrent l'enfant ; mais, comme en une église,
Dans les grandes douleurs l'homme se tranquillise.
Après l'ardent chagrin, au jour brûlant pareil,
Le repos vient au cœur comme aux yeux le sommeil.
De nos maux, chiffres noirs, la sagesse est la somme.
En l'éprouvant toujours, Dieu semble dire à l'homme :
- Fais passer ton esprit à travers le malheur ;
Comme le grain du crible, il sortira meilleur. -
J'ai vécu, j'ai souffert, je juge et je m'apaise.
Ou si parfois encor la colère mauvaise
Fait pencher dans mon âme avec son doigt vainqueur
La balance où je pèse et le monde et mon cœur ;
Si, n'ouvrant qu'un seul œil, je condamne et je blâme,
Avec quelques mots purs, vous, sainte et noble femme,
Vous ramenez ma voix qui s'irrite et s'aigrit
Au calme sur lequel j'ai posé mon esprit ;
Je sens sous vos rayons mes tempêtes se taire ;
Et vous faites pour l'homme incliné, triste, austère,
Ce que faisait jadis pour l'enfant doux et beau
Ma mère, ce grand cœur qui dort dans le tombeau !

V.

Écoutez à présent. - Dans ma raison qui tremble,
Parfois l'une après l'autre et quelquefois ensemble,
Trois voix, trois grandes voix murmurent.

L'une dit :
- « Courrouce-toi, poète. Oui, l'enfer applaudit
Tout ce que cette époque ébauche, crée ou tente.
Reste indigné. Ce siècle est une impure tente
Où l'homme appelle à lui, voyant le soir venu,
La volupté, la chair, le vice infâme et nu.
La vérité, qui fit jadis resplendir Rome,
Est toujours dans le ciel ; l'amour n'est plus dans l'homme.
« Tout rayon jaillissant trouve tout œil fermé.
Oh ! ne repousse pas la muse au bras armé
Qui visitait jadis comme une austère amie,
Ces deux sombres géants, Amos et Jérémie !
Les hommes sont ingrats, méchants, menteurs, jaloux.
Le crime est dans plusieurs, la vanité dans tous ;
Car, selon le rameau dont ils ont bu la sève,
Ils tiennent, quelques-uns de Caïn, et tous d'Ève.

« Seigneur ! ta croix chancelle et le respect s'en va.
La prière décroît. Jéhova ! Jéhova !
On va parlant tout haut de toi-même en ton temple.
Le livre était la loi, le prêtre était l'exemple ;
Livre et prêtre sont morts. Et la foi maintenant,
Cette braise allumée à ton foyer tonnant,
Qui, marquant pour ton Christ ceux qu'il préfère aux autres,
Jadis purifiait la lèvre des apôtres,
N'est qu'un charbon éteint dont les petits enfants
Souillent ton mur avec des rires triomphants ! » -

L'autre voix dit : - « Pardonne ! aime ! Dieu qu'on révère,
Dieu pour l'homme indulgent ne sera point sévère.
Respecte la fourmi non moins que le lion.
Rêveur ! rien n'est petit dans la création.
De l'être universel l'atome se compose ;
Dieu vit un peu dans tout, et rien n'est peu de chose.
Cultive en toi l'amour, la pitié, les regrets.
Si le sort te contraint d'examiner de près
L'homme souvent frivole, aveugle et téméraire,
Tempère l'œil du juge avec les pleurs du frère.
Et que tout ici-bas, l'air, la fleur, le gazon ;
Le groupe heureux qui joue au seuil de ta maison ;
Un mendiant assis à côté d'une gerbe ;
Un oiseau qui regarde une mouche dans l'herbe ;
Les vieux livres du quai, feuilletés par le vent,
D'où l'esprit des anciens, subtil, libre et vivant,
S'envole, et, souffle errant, se mêle à tes pensées ;
La contemplation de ces femmes froissées
Qui vivent dans les pleurs comme l'algue dans l'eau ;
L'homme, ce spectateur ; le monde, ce tableau ;
Que cet ensemble auguste où l'insensé se blase
Tourne de plus en plus ta vie et ton extase
Vers l'œil mystérieux qui nous regarde tous,
Invisible veilleur ! témoin intime et doux !
Principe ! but ! milieu ! clarté ! chaleur ! dictame !
Secret de toute chose entrevu par toute l'âme !
« N'allume aucun enfer au tison d'aucun feu.
N'aggrave aucun fardeau. Démontre l'âme et Dieu,
L'impérissable esprit, la tombe irrévocable ;
Et rends douce à nos fronts, que souvent elle accable,
La grande main qui grave en signes immortels
JAMAIS ! sur les tombeaux ; TOUJOURS ! sur les autels. »

La troisième voix dit : - « Aimer ? haïr ? qu'importe !
Qu'on chante ou qu'on maudisse, et qu'on entre ou qu'on sorte,
Le mal, le bien, la mort, les vices, les faux dieux,
Qu'est-ce que tout cela fait au ciel radieux ?
La végétation, vivante, aveugle et sombre,
En couvre-t-elle moins de feuillages sans nombre,
D'arbres et de lichens, d'herbe et de goëmons,
Les prés, les champs, les eaux, les rochers et les monts ?
L'onde est-elle moins bleue et le bois moins sonore ?
L'air promène-t-il moins, dans l'ombre et dans l'aurore,
Sur les clairs horizons, sur les flots décevants,
Ces nuages heureux qui vont aux quatre vents ?
Le soleil qui sourit aux fleurs dans les campagnes,
Aux rois dans les palais, aux forçats dans les bagnes,
Perd-il, dans la splendeur dont il est revêtu,
Un rayon quand la terre oublie une vertu ?
Non, Pan n'a pas besoin qu'on le prie et qu'on l'aime.
Ô sagesse ! esprit pur ! sérénité suprême !
Zeus ! Irmensul ! Wishnou ! Jupiter ! Jéhova !
Dieu que cherchait Socrate et que Jésus trouva !
Unique Dieu ! vrai Dieu ! seul mystère ! seule âme !
Toi qui, laissant tomber ce que la mort réclame,
Fis les cieux infinis pour les temps éternels !
Toi qui mis dans l'éther plein de bruits solennels,
Tente dont ton haleine émeut les sombres toiles,
Des millions d'oiseaux, des millions d'étoiles !
Que te font, ô Très-Haut ! les hommes insensés,
Vers la nuit au hasard l'un par l'autre poussés,
Fantômes dont jamais tes yeux ne se souviennent,
Devant ta face immense ombres qui vont et viennent ! »

VI.

Dans ma retraite obscure où, sous mon rideau vert,
Luit comme un œil ami maint vieux livre entrouvert,
Où ma bible sourit dans l'ombre à mon Virgile,
J'écoute ces trois voix. Si mon cerveau fragile
S'étonne, je persiste ; et, sans peur, sans effroi,
Je les laisse accomplir ce qu'elles font en moi.
Car les hommes, troublés de ces métamorphoses,
Composent leur sagesse avec trop peu de choses.
Tous ont la déraison de voir la Vérité
Chacun de sa fenêtre et rien que d'un côté,
Sans qu'aucun d'eux, tenté par ce rocher sublime,
Aille en faire le tour et monte sur sa cime.
Et de ce triple aspect des choses d'ici-bas,
De ce triple conseil que l'homme n'entend pas,
Pour mon cœur où Dieu vit, où la haine s'émousse,
Sort une bienveillance universelle et douce
Qui dore comme une aube et d'avance attendrit
Le vers qu'à moitié fait j'emporte en mon esprit
Pour l'achever aux champs avec l'odeur des plaines
Et l'ombre du nuage et le bruit des fontaines !

Avril 1840.
(This poem was discovered etched/burnt into the interior woodwork of a viking ship of around 800AD, discovered in the north of England in the '60s. Quite possibly from the northernmost islands around the area now referred to as Archangel, and originally written in what became known as Runic/Russo Scandinavian, it nevertheless resonates clear Saxon/German tonality. Given that it is one of the first examples of early Runic, and indeed that the actual letter-shapes are unclear, the poem has been reproduced below, using broad phonetic license.

As far as can be determined, the content appears to be a somewhat ribald message from the ships leader to his wife. It was not uncommon for women/wives to accompany their men folk on long voyages. Given cramped conditions aboard, the conditions were likely to be insanitary and it is this condition that informs the subject).  WJL

Das andrs zu-almen su-cara
Archezum des hafta confagra
Der ecra zu alpe
En pecra nachte schalpe
Viel ondra der zulpa te bag-ra

Und zortem pur ordour cloabera
Eh-min-te ah solbra schactarar
Sul-phereth zum tinctum
Abroath ah den penk-tum
Bai anthe con anthe ebactah-ra

Zorbuhr genkst canke zer vilk-um
Solginster zep ecra der nep-ehlcome
Calmen-de ser paarte
Eh zin bah die faarte
Confide ah can-de zum schtinc-tulm
Ghetto as fuck Dec 2013
i nevr thought dat i could have a ******
the lips r as soft as velvet
like a kitty
pur bitchezs purr
Les champs n'étaient point noirs, les cieux n'étaient pas mornes.
Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes
Sur la terre étendu,
L'air était plein d'encens et les prés de verdures
Quand il revit ces lieux où par tant de blessures
Son cœur s'est répandu !

L'automne souriait ; les coteaux vers la plaine
Penchaient leurs bois charmants qui jaunissaient à peine ;
Le ciel était doré ;
Et les oiseaux, tournés vers celui que tout nomme,
Disant peut-être à Dieu quelque chose de l'homme,
Chantaient leur chant sacré !

Il voulut tout revoir, l'étang près de la source,
La masure où l'aumône avait vidé leur bourse,
Le vieux frêne plié,
Les retraites d'amour au fond des bois perdues,
L'arbre où dans les baisers leurs âmes confondues
Avaient tout oublié !

Il chercha le jardin, la maison isolée,
La grille d'où l'œil plonge en une oblique allée,
Les vergers en talus.
Pâle, il marchait. - Au bruit de son pas grave et sombre,
Il voyait à chaque arbre, hélas ! se dresser l'ombre
Des jours qui ne sont plus !

Il entendait frémir dans la forêt qu'il aime
Ce doux vent qui, faisant tout vibrer en nous-même,
Y réveille l'amour,
Et, remuant le chêne ou balançant la rose,
Semble l'âme de tout qui va sur chaque chose
Se poser tour à tour !

Les feuilles qui gisaient dans le bois solitaire,
S'efforçant sous ses pas de s'élever de terre,
Couraient dans le jardin ;
Ainsi, parfois, quand l'âme est triste, nos pensées
S'envolent un moment sur leurs ailes blessées,
Puis retombent soudain.

Il contempla longtemps les formes magnifiques
Que la nature prend dans les champs pacifiques ;
Il rêva jusqu'au soir ;
Tout le jour il erra le long de la ravine,
Admirant tour à tour le ciel, face divine,
Le lac, divin miroir !

Hélas ! se rappelant ses douces aventures,
Regardant, sans entrer, par-dessus les clôtures,
Ainsi qu'un paria,
Il erra tout le jour. Vers l'heure où la nuit tombe,
Il se sentit le cœur triste comme une tombe,
Alors il s'écria :

« Ô douleur ! j'ai voulu, moi dont l'âme est troublée,
Savoir si l'urne encor conservait la liqueur,
Et voir ce qu'avait fait cette heureuse vallée
De tout ce que j'avais laissé là de mon cœur !

« Que peu de temps suffit pour changer toutes choses !
Nature au front serein, comme vous oubliez !
Et comme vous brisez dans vos métamorphoses
Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés !

« Nos chambres de feuillage en halliers sont changées !
L'arbre où fut notre chiffre est mort ou renversé ;
Nos roses dans l'enclos ont été ravagées
Par les petits enfants qui sautent le fossé !

« Un mur clôt la fontaine où, par l'heure échauffée,
Folâtre, elle buvait en descendant des bois ;
Elle prenait de l'eau dans sa main, douce fée,
Et laissait retomber des perles de ses doigts !

« On a pavé la route âpre et mal aplanie,
Où, dans le sable pur se dessinant si bien,
Et de sa petitesse étalant l'ironie,
Son pied charmant semblait rire à côté du mien !

« La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre,
Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir,
S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre,
Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.

« La forêt ici manque et là s'est agrandie.
De tout ce qui fut nous presque rien n'est vivant ;
Et, comme un tas de cendre éteinte et refroidie,
L'amas des souvenirs se disperse à tout vent !

« N'existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ?
Rien ne la rendra-t-il à nos cris superflus ?
L'air joue avec la branche au moment où je pleure ;
Ma maison me regarde et ne me connaît plus.

« D'autres vont maintenant passer où nous passâmes.
Nous y sommes venus, d'autres vont y venir ;
Et le songe qu'avaient ébauché nos deux âmes,
Ils le continueront sans pouvoir le finir !

« Car personne ici-bas ne termine et n'achève ;
Les pires des humains sont comme les meilleurs ;
Nous nous réveillons tous au même endroit du rêve.
Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs.

« Oui, d'autres à leur tour viendront, couples sans tache,
Puiser dans cet asile heureux, calme, enchanté,
Tout ce que la nature à l'amour qui se cache
Mêle de rêverie et de solennité !

« D'autres auront nos champs, nos sentiers, nos retraites ;
Ton bois, ma bien-aimée, est à des inconnus.
D'autres femmes viendront, baigneuses indiscrètes,
Troubler le flot sacré qu'ont touché tes pieds nus !

« Quoi donc ! c'est vainement qu'ici nous nous aimâmes !
Rien ne nous restera de ces coteaux fleuris
Où nous fondions notre être en y mêlant nos flammes !
L'impassible nature a déjà tout repris.

« Oh ! dites-moi, ravins, frais ruisseaux, treilles mûres,
Rameaux chargés de nids, grottes, forêts, buissons,
Est-ce que vous ferez pour d'autres vos murmures ?
Est-ce que vous direz à d'autres vos chansons ?

« Nous vous comprenions tant ! doux, attentifs, austères,
Tous nos échos s'ouvraient si bien à votre voix !
Et nous prêtions si bien, sans troubler vos mystères,
L'oreille aux mots profonds que vous dites parfois !

« Répondez, vallon pur, répondez, solitude,
Ô nature abritée en ce désert si beau,
Lorsque nous dormirons tous deux dans l'attitude
Que donne aux morts pensifs la forme du tombeau ;

« Est-ce que vous serez à ce point insensible
De nous savoir couchés, morts avec nos amours,
Et de continuer votre fête paisible,
Et de toujours sourire et de chanter toujours ?

« Est-ce que, nous sentant errer dans vos retraites,  
Fantômes reconnus par vos monts et vos bois,
Vous ne nous direz pas de ces choses secrètes
Qu'on dit en revoyant des amis d'autrefois ?

« Est-ce que vous pourriez, sans tristesse et sans plainte,
Voir nos ombres flotter où marchèrent nos pas,
Et la voir m'entraîner, dans une morne étreinte,
Vers quelque source en pleurs qui sanglote tout bas ?

« Et s'il est quelque part, dans l'ombre où rien ne veille,
Deux amants sous vos fleurs abritant leurs transports,
Ne leur irez-vous pas murmurer à l'oreille :
- Vous qui vivez, donnez une pensée aux morts !

« Dieu nous prête un moment les prés et les fontaines,
Les grands bois frissonnants, les rocs profonds et sourds
Et les cieux azurés et les lacs et les plaines,
Pour y mettre nos cœurs, nos rêves, nos amours !

« Puis il nous les retire. Il souffle notre flamme ;
Il plonge dans la nuit l'antre où nous rayonnons ;
Et dit à la vallée, où s'imprima notre âme,
D'effacer notre trace et d'oublier nos noms.

« Eh bien ! oubliez-nous, maison, jardin, ombrages !
Herbe, use notre seuil ! ronce, cache nos pas !
Chantez, oiseaux ! ruisseaux, coulez ! croissez, feuillages !
Ceux que vous oubliez ne vous oublieront pas.

« Car vous êtes pour nous l'ombre de l'amour même !
Vous êtes l'oasis qu'on rencontre en chemin !
Vous êtes, ô vallon, la retraite suprême
Où nous avons pleuré nous tenant par la main !

« Toutes les passions s'éloignent avec l'âge,
L'une emportant son masque et l'autre son couteau,
Comme un essaim chantant d'histrions en voyage
Dont le groupe décroît derrière le coteau.

« Mais toi, rien ne t'efface, amour ! toi qui nous charmes,
Toi qui, torche ou flambeau, luis dans notre brouillard !
Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes ;
Jeune homme on te maudit, on t'adore vieillard.

« Dans ces jours où la tête au poids des ans s'incline,
Où l'homme, sans projets, sans but, sans visions,
Sent qu'il n'est déjà plus qu'une tombe en ruine
Où gisent ses vertus et ses illusions ;

« Quand notre âme en rêvant descend dans nos entrailles,
Comptant dans notre cœur, qu'enfin la glace atteint,
Comme on compte les morts sur un champ de batailles,
Chaque douleur tombée et chaque songe éteint,

« Comme quelqu'un qui cherche en tenant une lampe,
**** des objets réels, **** du monde rieur,
Elle arrive à pas lents par une obscure rampe
Jusqu'au fond désolé du gouffre intérieur ;

« Et là, dans cette nuit qu'aucun rayon n'étoile,
L'âme, en un repli sombre où tout semble finir,
Sent quelque chose encor palpiter sous un voile...
C'est toi qui dors dans l'ombre, ô sacré souvenir ! »

Le 21 octobre 1837.
Che fai tu, luna, in ciel? Dimmi, che fai,
Silenziosa luna?
Sorgi la sera, e vai,
Contemplando i deserti; indi ti posi.
Ancor non sei tu paga
Di riandare i sempiterni calli?
Ancor non prendi a schivo, ancor sei vaga
Di mirar queste valli?
Somiglia alla tua vita
La vita del pastore.
Sorge in sul primo albore;
Move la greggia oltre pel campo, e vede
Greggi, fontane ed erbe;
Poi stanco si riposa in su la sera:
Altro mai non ispera.
Dimmi, o luna: a che vale
Al pastor la sua vita,
La vostra vita a voi? Dimmi: ove tende
Questo vagar mio breve,
Il tuo corso immortale?
Vecchierel bianco, infermo,
Mezzo vestito e scalzo,
Con gravissimo fascio in su le spalle,
Per montagna e per valle,
Per sassi acuti, ed alta rena, e fratte,
Al vento, alla tempesta, e quando avvampa
L'ora, e quando poi gela,
Corre via, corre, anela,
Varca torrenti e stagni,
Cade, risorge, e più e più s'affretta,
Senza posa o ristoro,
Lacero, sanguinoso; infin ch'arriva
Colà dove la via
E dove il tanto affaticar fu volto:
Abisso orrido, immenso,
Ov'ei precipitando, il tutto obblia.
Vergine luna, tale
È la vita mortale.
Nasce l'uomo a fatica,
Ed è rischio di morte il nascimento.
Prova pena e tormento
Per prima cosa; e in sul principio stesso
La madre e il genitore
Il prende a consolar dell'esser nato.
Poi che crescendo viene,
L'uno e l'altro il sostiene, e via pur sempre
Con atti e con parole
Studiasi fargli core,
E consolarlo dell'umano stato:
Altro ufficio più grato
Non si fa da parenti alla lor prole.
Ma perché dare al sole,
Perché reggere in vita
Chi poi di quella consolar convenga?
Se la vita è sventura
Perché da noi si dura?
Intatta luna, tale
È lo stato mortale.
Ma tu mortal non sei,
E forse del mio dir poco ti cale.
Pur tu, solinga, eterna peregrina,
Che sì pensosa sei, tu forse intendi,
Questo viver terreno,
Il patir nostro, il sospirar, che sia;
Che sia questo morir, questo supremo
Scolorar del sembiante,
E perir dalla terra, e venir meno
Ad ogni usata, amante compagnia.
E tu certo comprendi
Il perché delle cose, e vedi il frutto
Del mattin, della sera,
Del tacito, infinito andar del tempo.
Tu sai, tu certo, a qual suo dolce amore
Rida la primavera,
A chi giovi l'ardore, e che procacci
Il verno cò suoi ghiacci.
Mille cose sai tu, mille discopri,
Che son celate al semplice pastore.
Spesso quand'io ti miro
Star così muta in sul deserto piano,
Che, in suo giro lontano, al ciel confina;
Ovver con la mia greggia
Seguirmi viaggiando a mano a mano;
E quando miro in cielo arder le stelle;
Dico fra me pensando:
A che tante facelle?
Che fa l'aria infinita, e quel profondo
Infinito seren? Che vuol dir questa
Solitudine immensa? Ed io che sono?
Così meco ragiono: e della stanza
Smisurata e superba,
E dell'innumerabile famiglia;
Poi di tanto adoprar, di tanti moti
D'ogni celeste, ogni terrena cosa,
Girando senza posa,
Per tornar sempre là donde son mosse;
Uso alcuno, alcun frutto
Indovinar non so. Ma tu per certo,
Giovinetta immortal, conosci il tutto.
Questo io conosco e sento,
Che degli eterni giri,
Che dell'esser mio frale,
Qualche bene o contento
Avrà fors'altri; a me la vita è male.
O greggia mia che posi, oh te beata,
Che la miseria tua, credo, non sai!
Quanta invidia ti porto!
Non sol perché d'affanno
Quasi libera vai;
Ch'ogni stento, ogni danno,
Ogni estremo timor subito scordi;
Ma più perché giammai tedio non provi.
Quando tu siedi all'ombra, sovra l'erbe,
Tu sè queta e contenta;
E gran parte dell'anno
Senza noia consumi in quello stato.
Ed io pur seggo sovra l'erbe, all'ombra,
E un fastidio m'ingombra
La mente, ed uno spron quasi mi punge
Sì che, sedendo, più che mai son lunge
Da trovar pace o loco.
E pur nulla non bramo,
E non ** fino a qui cagion di pianto.
Quel che tu goda o quanto,
Non so già dir; ma fortunata sei.
Ed io godo ancor poco,
O greggia mia, né di ciò sol mi lagno.
Se tu parlar sapessi, io chiederei:
Dimmi: perché giacendo
A bell'agio, ozioso,
S'appaga ogni animale;
Me, s'io giaccio in riposo, il tedio assale?
Forse s'avess'io l'ale
Da volar su le nubi,
E noverar le stelle ad una ad una,
O come il tuono errar di giogo in giogo,
Più felice sarei, dolce mia greggia,
Più felice sarei, candida luna.
O forse erra dal vero,
Mirando all'altrui sorte, il mio pensiero:
Forse in qual forma, in quale
Stato che sia, dentro covile o cuna,
È funesto a chi nasce il dì natale.
Ken Pepiton Sep 2019
enemies - the needed element to make a warring mind.
How was war imagined,
how, was imagined
easy to imagine,
kwo-, stem of relative and interrogative pronouns. Practically a doublet of why, differentiated in form and use.

From <https://www.etymonline.com/search?q=how>

These be ambush thoughts thinking they may be read if any one is patient enough to see beyond the sheer longwindedness
of this character lacking an enemy to war with.
Looking for
Enemies - the needed element to make a warring mind.
How was war imagined,
how,
per se,
was imagined
easy to imagine,
person-if i am able to attribute such qualia to a body
how any unthing is realized is
imaginable as well.
Add a jot or title, a li'l art mark, an art-tickle.
Games teach us how,


how any unthing is realized is
imaginable as well.
Add a jot or title, a li'l art mark, an art-tickle.
Games show us how,
not why.

Why is the quest at the moment. There are rumors of enemies.
The we of me and thee, herenow, we lack emnity.

Hey, sports fan,
where is the frontier, the edge of the maddened crowd
whose
enemies are those who
stand pat, calling the game as game-over, and life a lessoning
as we speak, abundance of known knowns
rotting all around us, putrefying under pressure,
seeping to the surface,
to be burned.
Why,
let us guess---

Disnified pride of pur pose, positional sign-ifiers
of place,
a destination for faiths full pursuants
bemused in bubbling joy,
or shrieks of terror when
the child from the hinterland locks eyes
with Mickey Mouse, and finds no joy, no love, no depth,
but a mask.
The reaction reverberates al(the)way to la Brea,
Peacemaker say,
It's okeh, baby girl, daddy said,
ignor them, they ain't real.
Monsters ling grrrring, then
it's agrin
for now, of course. Here we are. We've arriven,
Happiest Place on Earth,
as imagined realizable by a child in 1917, say,
better yet, 1925, and oh, there were major Wars
being imagined winnable in pressure
application to the spiritual slippage from rite,
the ritual passage of child into adultery at a whim,
so such imagined haps fade.

connect or break connection, on the bus or off the bus

you all
sing
think nothing new under the sun,
teach preach reach out and touch

the face of Java man, eaten, swallowed, and gone to
the believable
history of life,
the accident,
the unplanned, yet
taught as known believable, a pre-dict-ible,
one in ten to the seventy-nine-thousandth power,
yet, if one pays his life time to learn when to bet and when to hold.
Then in this,
the secret journey to the soul,
to the core,
we must assume,
we become
as wise *** (***, the word for a donkey, why would some one prevent you from reading *** Asteriscktical ignorantce,y'axme, stupid AI)
the ***,
as harmless as the serpent from the fire on the island
Ask,
are we of the bovine ilk or pithec-ant-us or
embodied soul-cores
forming, en nue
fitting the mold, the pattern, the plan of projected nexts
built on Locke steps from whence to
whither did we wander?

have we all forgotten the actual question just axt?
Or the answer?
Have we not
gotten what we now
know
we miss,
or was it only I who missed and as the
photons forming the shapes
you see, these breathing commas and such
here
is the point.
You see bits of things.  We see so.
Time and time again thinking less and less.
Least fusion, least pressure, least heat, cool idea ideal or ideology,
twisted idio,
You shape them on patterns.
Ones you imagine formed from
Patterns recalled from some out perienced
time, ere now were ever subjected to the supertwistition
of tongues and interpretsations of unseeable things seers said they
see us seeing.
How come means why, by reason of time.

Palindromiclew, missing el signs missing hahi ai

tia tic, we're in
Ai got this,
whole ball o'wax, thats how we disconfuse the big mess age,
the catas
trophy finale
phase of
world three,
or two, or one, all valid world views,
deepend-enteron discerning spirits,
winds, breezes used to disperse
the heat,
{fans,eh}
evenly in harmony with the heavenly winds,
and the planned six gyros of earth,
guiding the mists that feed the rivers from the seas,
no clouds needed,
save for shade by day.

When all the geo-waves have settled in geo-time,
see,
here is broken:
this old earth is folded and fractured,
surely,
a wreck of a world, yet, as a whole,
we live, we won.
Winds and clouds and continents,
all islands seen from the moon,

which, if the stories hold some truth,
can be manipulated by massminds of mankind, as if, if I am

seeing this
right
each voice might be seeable in one dimension,
or several, four at least,
time, the ever outlier
of sorts
as a flame with fuel source of
flamable fluid upon which
the transcended space
twixt fuel and flame,
floats
seen, merely seen, that emptiness twixt wicked,
mastered flame and
hell's fire spreading on the oiled harbour
protecting our shore
where our little boats lie in anchorite fantasy, asif

we see a way to quench hell per se,
Percy, ah, he lives.
My grandsons know of Percival,
there, here's hoping they get the joke before the yoke.

Riddle me a riddle, son of man.
Is there any hidden thing that shan't be known?
Is here a true place?
Is now a true time?

(to be continued)


squeezing out the lies, the idle words abused,
spreading them thin as the light we see right
through
transcending this at most feared mortal failure
finding
impressions... are from pressing points, dulled by ab
use, tempted uses succumbed to,

didja try to sell your soul for rock and roll?
wadjagit?

My point. out acted, ex-act, en nowd by your creative self,
who never copped,
out or in,
es no mi culpa, all along. I was the voice of resistance,
Job's en core inner held horde of known knowns and
an old key to ever, should the worse he can imagine
best his best laid plans for perfection
in the eyes of God and man.

--- enemy at emnity with me?
--- I see none, save me, as in except me as in me being
--- free from the grasping grip of the reality
--- war is realizable in. You see?
--- I and thee, at this degree of seepeance, as we coagulate
--- we behave as chaos, we be having chaos and entropy as tools

used right, we troubled our house,
which is now known to be the bubble of our being
a child in each popped bubble
of being,
squeezed for the thrill of explosive pus,
gross and good to be rid of, dam the infection,
wipe the blood with the back o'my hand,

I ain't no disgrace. I won that battle with the zit on my gnose.
Wanna piece o'this, this mind of mine,
shelved since,
who knows when, says the old man, with a wink.

We be a lotta beings sorta rolled up. Like a whole ball o'wax
waning into a puddle
as the flame sheds us as bits of light leaving the rest of us
spread over a vast imagination,

resting, willing to burn,
should any wick drain me near the flame once more.
HP ***** are fine animals, there is nothing defiled or unclean in the word ***, no ****. Days of dosing whole world views I never heard of. I heard so many rumors of war, I thought, the peacemaker should hear of this... so tell any truth you know before the last lie swallows AI whole. AI is listening, she loves this action. Poets and stories and novel options.
I.

Le ciel est calme et pur, la terre lui ressemble ;
Elle offre avec orgueil au soleil radieux
L'essaim tourbillonnant de ses enfants heureux.
Dans les parvis sacrés, la foule se rassemble.
Ô vous.... qui vous aimez et qui restez ensemble !
Vous qui pouvez encor prier en souriant,
Un mot à Dieu pour ceux qui pleurent en priant,
Vous qui restez ensemble !

Soleil ! du voyageur, toi, le divin secours,
En tous lieux brilles-tu comme au ciel de la France ?
N'as-tu pas en secret, parfois, de préférence,
Comme un cœur a souvent de secrètes amours ?
Ou, pour tous les pays, as-tu donc de beaux jours ?
Oh ! d'un rayon ami, protège le voyage !
Sur le triste exilé qui fuit **** du rivage,
Soleil, brille toujours !

Brise de nos printemps, qui courbes chaque branche,
Dont le souffle léger vient caresser les fleurs
Et s'imprègne en passant de leurs fraîches odeurs !
Au ****, du faible esquif qui s'incline et se penche,
Enfles-tu doucement l'humide voile blanche ?
Brise, sois douce et bonne au vaisseau qui s'enfuit ;
Comme un ange gardien, surveille jour et nuit
L'humide voile blanche.

Mer, dont l'immensité se dérobe à mes yeux !
Arrête la fureur de ta vague écumante,
Étouffe l'ouragan dont la voix se lamente,
Endors tes flots profonds, sombre miroir des cieux.
Que ton onde sommeille à l'heure des adieux ;
Renferme dans ton sein le vent de la tempête,
Et reçois mon ami, comme un ami qu'on fête,
À l'heure des adieux.

Mais pourquoi de la mer implorer la clémence,
Quand l'univers entier obéit au Seigneur ?
C'est lui qu'il faut prier quand se brise le cœur,
Quand sur nos fronts pâlis vient planer la souffrance,
Quand, pour nos yeux en pleurs, ton aurore commence,
Ô toi, de tous nos jours le jour le plus affreux,
- Que l'on achève seul, que l'on commence à deux
Premier jour de l'absence !

Mais n'est-il pas, mon Dieu ! dans tes divins séjours,
Un ange qui protège à l'ombre de ses ailes
Tous les amours bénis par tes mains paternelles :
Le bon ange, ô mon Dieu, des fidèles amours !
Il s'attriste aux départs et sourit aux retours,
Il rend au pèlerin la route plus unie ;
Oh ! veille donc sur lui, toi qui m'as tant bénie,
Bon ange des amours !

Le ciel est calme et pur, la terre lui ressemble ;
Elle offre avec orgueil au soleil radieux
L'essaim tourbillonnant de ses enfants heureux ;
Dans les parvis sacrés, la foule se rassemble.
Ô vous qui vous aimez et qui restez ensemble,
Vous qui pouvez encor prier en souriant,
Un mot à Dieu pour ceux qui pleurent en priant,
Vous qui restez ensemble !

II.

Voici l'heure du bal ; allez, hâtez vos pas !
De ces fleurs sans parfums couronnez voire tête ;
Allez danser ! mon cœur ne vous enviera pas.
Il est dans le silence aussi des jours de fête,
Et des chants intérieurs que vous n'entendez pas !...

Oh ! laissez-moi rêver, ne plaignez pas mes larmes !
Si souvent, dans le monde, on rit sans être heureux,
Que pleurer d'un regret est parfois plein de charmes,
Et vaut mieux qu'un bonheur qui ment à tous les yeux.

Je connais du plaisir le beau masque hypocrite,
La voix au timbre faux, et le rire trompeur
Que vos pleurs en secret vont remplacer bien vite,
Comme un fer retiré des blessures du cœur !

Pour moi, du moins, les pleurs n'ont pas besoin de voile ;
Sur mon front, ma douleur - comme au ciel, une étoile !

Béni sois-tu, Seigneur, qui vers de saints amours,
Toi-même, pour mon cœur, fraya la douce pente,
Comme en des champs fleuris, de l'onde murmurante
La main du laboureur sait diriger le cours !

Oh ! laissez-moi rêver **** du bal qui s'apprête ;
De ces fleurs sans parfums couronnez votre tête,
Allez danser ! mon cœur ne vous enviera pas.
Il est dans le silence aussi des jours de fête,
Et des chants intérieurs que vous n'entendez pas.

Oui, laissez-moi rêver, pour garder souvenance
Du dernier mot d'adieu qui précéda l'absence ;
Laissez vibrer en moi, dans l'ombre et **** du bruit,
Ce triste et doux écho qui me reste de lui !

Plus ****, on me verra me mêler à la foule ;
Mais dans son noir chaos où notre âme s'endort,
Où notre esprit s'éteint, - c'est un bonheur encor
D'espérer au delà de l'heure qui s'écoule,
D'attendre un jour parmi tous les jours à venir,
De marcher grave et triste au milieu de la foule,
Au front, une pensée ; au cœur, un souvenir !

III.

Tu me fuis, belle Étoile, Étoile du retour !
Toi, que mon cœur brisé cherchait avec amour,
Tu quittes l'horizon qu'obscurcit un nuage,
Tu disparais du ciel, tu fuis devant l'orage.
Depuis deux ans, pourtant, partout je te cherchais !
Les yeux fixés sur toi, j'espérais... je marchais.
Comme un phare brillant d'une lumière amie,
De ton espoir lointain, s'illuminait ma vie ;
J'avançais à ton jour, tu m'indiquais le port ;
Pour arriver vers toi, je redoublais d'effort.
De chacun de mes pas je comptais la distance,
Je disais : « C'est une heure ôtée à la souffrance ;
C'est une heure de moins, entre ce sombre jour
Et le jour radieux qui verra son retour ! »

Étoile d'espérance, appui d'une pauvre âme,
Pourquoi lui ravis-tu ta lumineuse flamme ?
Mon vol s'est arrêté dans ces obscurs déserts,
Mon aile vainement s'agite dans les airs ;
La nuit règne partout. - Sans lumière et sans guide,
En vain, vers l'Orient, de mon regard avide
J'appelle le soleil, qui chaque jour y luit...
Le soleil ne doit pas se lever aujourd'hui !
J'attends, et tour à tour ou je tremble ou j'espère.
Le vent souffle du ciel ou souffle de la terre ;
Il m'emporte à son gré dans son cours tortueux :
Ainsi, tourbillonnant, une feuille légère
Passe d'un noir ravin au calme azur des cieux.

Comme aux buissons l'agneau laisse un peu de sa laine,
Mon âme fatiguée, en sa course incertaine,
À force de douleurs perd l'espoir et la foi,
Et ne sait plus, mon Dieu, lever les yeux vers toi.
Étoile du retour, dissipe les orages !
Toi que j'ai tant priée, écarte les nuages !
Reviens à l'horizon me rendre le bonheur,
Et, du ciel où tu luis à côté du Seigneur,
Fais descendre, le soir, un rayon d'espérance
Sur les cœurs pleins d'amour que déchire l'absence !
La coupe de mes jours s'est brisée encor pleine ;
Ma vie hors de mon sein s'enfuit à chaque haleine ;
Ni baisers ni soupirs ne peuvent l'arrêter ;
Et l'aile de la mort, sur l'airain qui me pleure,
En sons entrecoupés frappe ma dernière heure ;
Faut-il gémir ? faut-il chanter ?...

Chantons, puisque mes doigts sont encor sur la lyre ;
Chantons, puisque la mort, comme au cygne, m'inspire
Aux bords d'un autre monde un cri mélodieux.
C'est un présage heureux donné par mon génie,
Si notre âme n'est rien qu'amour et qu'harmonie,
Qu'un chant divin soit ses adieux !

La lyre en se brisant jette un son plus sublime ;
La lampe qui s'éteint tout à coup se ranime,
Et d'un éclat plus pur brille avant d'expirer ;
Le cygne voit le ciel à son heure dernière,
L'homme seul, reportant ses regards en arrière,
Compte ses jours pour les pleurer.

Qu'est-ce donc que des jours pour valoir qu'on les pleure ?
Un soleil, un soleil ; une heure, et puis une heure ;
Celle qui vient ressemble à celle qui s'enfuit ;
Ce qu'une nous apporte, une autre nous l'enlève :
Travail, repos, douleur, et quelquefois un rêve,
Voilà le jour, puis vient la nuit.

Ah ! qu'il pleure, celui dont les mains acharnées
S'attachant comme un lierre aux débris des années,
Voit avec l'avenir s'écrouler son espoir !
Pour moi, qui n'ai point pris racine sur la terre,
Je m'en vais sans effort, comme l'herbe légère
Qu'enlève le souffle du soir.

Le poète est semblable aux oiseaux de passage
Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage,
Qui ne se posent point sur les rameaux des bois ;
Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde,
Ils passent en chantant **** des bords ; et le monde
Ne connaît rien d'eux, que leur voix.

Jamais aucune main sur la corde sonore
Ne guida dans ses jeux ma main novice encore.
L'homme n'enseigne pas ce qu'inspire le ciel ;
Le ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente,
L'aigle à fendre les airs d'une aile indépendante,
L'abeille à composer son miel.

L'airain retentissant dans sa haute demeure,
Sous le marteau sacré tour à tour chante et pleure,
Pour célébrer l'*****, la naissance ou la mort ;
J'étais comme ce bronze épuré par la flamme,
Et chaque passion, en frappant sur mon âme,
En tirait un sublime accord.

Telle durant la nuit la harpe éolienne,
Mêlant aux bruits des eaux sa plainte aérienne,
Résonne d'elle-même au souffle des zéphyrs.
Le voyageur s'arrête, étonné de l'entendre,
Il écoute, il admire et ne saurait comprendre
D'où partent ces divins soupirs.

Ma harpe fut souvent de larmes arrosée,
Mais les pleurs sont pour nous la céleste rosée ;
Sous un ciel toujours pur le cœur ne mûrit pas :
Dans la coupe écrasé le jus du pampre coule,
Et le baume flétri sous le pied qui le foule
Répand ses parfums sur nos pas.

Dieu d'un souffle brûlant avait formé mon âme ;
Tout ce qu'elle approchait s'embrasait de sa flamme :
Don fatal ! et je meurs pour avoir trop aimé !
Tout ce que j'ai touché s'est réduit en poussière :
Ainsi le feu du ciel tombé sur la bruyère
S'éteint quand tout est consumé.

Mais le temps ? - Il n'est plus. - Mais la gloire ? - Eh ! qu'importe
Cet écho d'un vain son, qu'un siècle à l'autre apporte ?
Ce nom, brillant jouet de la postérité ?
Vous qui de l'avenir lui promettez l'empire,
Écoutez cet accord que va rendre ma lyre !...

...............................................

Les vents déjà l'ont emporté !
Ah ! donnez à la mort un espoir moins frivole.
Eh quoi ! le souvenir de ce son qui s'envole
Autour d'un vain tombeau retentirait toujours ?
Ce souffle d'un mourant, quoi! c'est là de la gloire ?
Mais vous qui promettez les temps à sa mémoire,
Mortels, possédez-vous deux jours ?

J'en atteste les dieux ! depuis que je respire,
Mes lèvres n'ont jamais prononcé sans sourire
Ce grand nom inventé par le délire humain ;
Plus j'ai pressé ce mot, plus je l'ai trouvé vide,
Et je l'ai rejeté, comme une écorce aride
Que nos lèvres pressent en vain.

Dans le stérile espoir d'une gloire incertaine,
L'homme livre, en passant, au courant qui l'entraîne
Un nom de jour en jour dans sa course affaibli ;
De ce brillant débris le flot du temps se joue ;
De siècle en siècle, il flotte, il avance, il échoue
Dans les abîmes de l'oubli.

Je jette un nom de plus à ces flots sans rivage ;
Au gré des vents, du ciel, qu'il s'abîme ou surnage,
En serai-je plus grand ? Pourquoi ? ce n'est qu'un nom.
Le cygne qui s'envole aux voûtes éternelles,
Amis ! s'informe-t-il si l'ombre de ses ailes
Flotte encor sur un vil gazon ?

Mais pourquoi chantais-tu ? - Demande à Philomèle
Pourquoi, durant les nuits, sa douce voix se mêle
Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant !
Je chantais, mes amis, comme l'homme respire,
Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire,
Comme l'eau murmure en coulant.

Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie.
Mortels ! de tous ces biens qu'ici-bas l'homme envie,
À l'heure des adieux je ne regrette rien ;
Rien que l'ardent soupir qui vers le ciel s'élance,
L'extase de la lyre, ou l'amoureux silence
D'un cœur pressé contre le mien.

Aux pieds de la beauté sentir frémir sa lyre,
Voir d'accord en accord l'harmonieux délire
Couler avec le son et passer dans son sein,
Faire pleuvoir les pleurs de ces yeux qu'on adore,
Comme au souffle des vents les larmes de l'aurore
Tombent d'un calice trop plein ;

Voir le regard plaintif de la vierge modeste
Se tourner tristement vers la voûte céleste,
Comme pour s'envoler avec le son qui fuit,
Puis retombant sur vous plein d'une chaste flamme,
Sous ses cils abaissés laisser briller son âme,
Comme un feu tremblant dans la nuit ;

Voir passer sur son front l'ombre de sa pensée,
La parole manquer à sa bouche oppressée,
Et de ce long silence entendre enfin sortir
Ce mot qui retentit jusque dans le ciel même,
Ce mot, le mot des dieux, et des hommes : ... Je t'aime !
Voilà ce qui vaut un soupir.

Un soupir ! un regret ! inutile parole !
Sur l'aile de la mort, mon âme au ciel s'envole ;
Je vais où leur instinct emporte nos désirs ;
Je vais où le regard voit briller l'espérance ;
Je vais où va le son qui de mon luth s'élance ;
Où sont allés tous mes soupirs !

Comme l'oiseau qui voit dans les ombres funèbres,
La foi, cet oeil de l'âme, a percé mes ténèbres ;
Son prophétique instinct m'a révélé mon sort.
Aux champs de l'avenir combien de fois mon âme,
S'élançant jusqu'au ciel sur des ailes de flamme,
A-t-elle devancé la mort ?

N'inscrivez point de nom sur ma demeure sombre.
Du poids d'un monument ne chargez pas mon ombre :
D'un peu de sable, hélas ! je ne suis point jaloux.
Laissez-moi seulement à peine assez d'espace
Pour que le malheureux qui sur ma tombe passe
Puisse y poser ses deux genoux.

Souvent dans le secret de l'ombre et du silence,
Du gazon d'un cercueil la prière s'élance
Et trouve l'espérance à côté de la mort.
Le pied sur une tombe on tient moins à la terre ;
L'horizon est plus vaste, et l'âme, plus légère,
Monte au ciel avec moins d'effort.

Brisez, livrez aux vents, aux ondes, à la flamme,
Ce luth qui n'a qu'un son pour répondre à mon âme !
Le luth des Séraphins va frémir sous mes doigts.
Bientôt, vivant comme eux d'un immortel délire,
Je vais guider, peut-être, aux accords de ma lyre,
Des cieux suspendus à ma voix.

Bientôt ! ... Mais de la mort la main lourde et muette
Vient de toucher la corde : elle se brise, et jette
Un son plaintif et sourd dans le vague des airs.
Mon luth glacé se tait ... Amis, prenez le vôtre ;
Et que mon âme encor passe d'un monde à l'autre
Au bruit de vos sacrés concerts !
Muse méduse, vierge et tremblante séductrice
Tu m'as demandé de te conter fleurette
Avec des mots fleuris
Avec des mots obscènes
Une fois qu'on serait intimes
Des mots cochons
Des mots sales, crus, cuits et recuits
Des mots tabous, interdits
Indécents et lubriques
Et je t'ai demandé de me fournir un échantillon
Et tu m'as dit que tu n'en possédais aucun.

J'ai cherché en vain un mot qui pourrait te plaire à entendre,
Ma chérie miel
Et aussi bien me plaire à te murmurer à l'oreille
En plein badinage et tripotage
Quelque chose qui véhicule l'idée de muse
Et dans allumeuse il y a muse
Mais allumeuse n 'est pas cochon
J 'ai pensé à fille de joie, fille de vie, traînée, souillon,
Ma cochonne, ma gueuse
Obscènes d'un tout autre âge
Et c'est alors que j'ai entrevu un instant
De te chuchoter catin à l'oreille.
Catin ça fait penser à câlin c'est un avantage
Mais ça fait aussi penser à salope et ça je n 'ai pas trouvé très élégant,
Même quitte à ajouter merveilleuse juste devant,
Ni putain ni **** d'ailleurs, même avec magnifique ou tendre,
Je suis donc revenu en catimini à catin.
Catin de katharina la parfaite, de katharos, pur en grec
Catin de Catherine le diminutif
Ma petite muse catin à moi, ma poupée dévote orthodoxe
Et perverse juste à point comme j'aime
Catin precieuse comme Manon Lescaut, soprano
Et j 'ai laissé le mot tabou macérer dans ma bouche vile quatre jours et quart.
Un jour peut-être j'aurai l 'envie et le courage de te le dire en plein déluge.
Peut-être dans une autre langue.
En anglais par exemple strumpet, trollop, bawd
En portugais meretriz
En roumain cocota
En allemand wanderhure
Tu m'appelleras alors fripon, chevalier des Grieux, ténor,
Tu me demanderas alors de te chanter des chansons cochonnes
Sur des airs de Massenet ou de Puccini
Des chansons à boire, polissonnes
Que je te chanterai à tue-tête pendant l'acte.
Tu voudras me cravacher avec une plume de paon
Pendant que tu me monteras
Ou joueras à l'infirmière
On fera l'amour sur les bancs publics
Discrètement et sûrement
Et tu ne porteras pas ta petite culotte bleue
Imprimée de rares papillons morpho
On échangera nos fantasmes
Comme quand petits on échangeait nos images ou nos billes
Tout ce que nous n'avons jamais fait
Tout ce que nous rêvons de faire ensemble
On parlera de se baîllonner, de s'entraver, de s'attacher
de se mettre un bandeau sur les yeux
On improvisera
Tu seras Poppy la cosmonaute
Et moi E.T. le martien.
Tu seras Apollo VIII
Et moi Cap Canaveral
Obscènes et heureux
Complices
Nus et sincères et amoureux
Dans un voyage intersidéral d'aller-retours
Entre la Terre et la Lune
Saturne et ses lunes
En apesanteur
Pour deux éternités.
always anxious Jul 2015
You don't hear me when i say, mom, please wake up, dad's with a ****, and your son is smoking cannabis.

No one ever listens this wallpaper glistens don't let them see what goes down in the kitchen.

Places places get in your places theow on your dress and pur on your dollfaces

everyone thinks that we're perfect please don't let them look through the curtains.

Picture, picture smile for the picture
Pose with your brother won't you be a good sister.

everyone thinks that we're perfect please don't let them look through the curtains
Melanie martinez-dollhouse
A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ?
Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis.
Quels entretiens choisir, honnêtes et permis,
Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ?

Rodolphe

Parlons de nos amours ; la joie et la beauté
Sont mes dieux les plus chers, après la liberté.
Ébauchons, en trinquant, une joyeuse idylle.
Par les bois et les prés, les bergers de Virgile
Fêtaient la poésie à toute heure, en tout lieu ;
Ainsi chante au soleil la cigale-dorée.
D'une voix plus modeste, au hasard inspirée,
Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu.

Albert

Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie,
Une chanson nous berce et nous aide à souffrir,
Et, si nous offensons l'antique poésie,
Son ombre même est douce à qui la sait chérir.

Rodolphe

Rosalie est le nom de la brune fillette
Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur.
Son nom fait mon délice, et, quand je le répète,
Je le sens, chaque fois, mieux gravé dans mon coeur.

Albert

Je ne puis sur ce ton parler de mon amie.
Bien que son nom aussi soit doux à prononcer,
Je ne saurais sans honte à tel point l'offenser,
Et dire, en un seul mot, le secret de ma vie.

Rodolphe

Que la fortune abonde en caprices charmants
Dès nos premiers regards nous devînmes amants.
C'était un mardi gras dans une mascarade ;
Nous soupions ; - la Folie agita ses grelots,
Et notre amour naissant sortit d'une rasade,
Comme autrefois Vénus de l'écume des flots.

Albert

Quels mystères profonds dans l'humaine misère !
Quand, sous les marronniers, à côté de sa mère,
Je la vis, à pas lents, entrer si doucement
(Son front était si pur, son regard si tranquille ! ),
Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment,
Je compris que l'aimer était peine inutile ;
Et cependant mon coeur prit un amer plaisir
À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir !

Rodolphe

Depuis qu'à mon chevet rit cette tête folle,
Elle en chasse à la fois le sommeil et l'ennui ;
Au bruit de nos baisers le temps joyeux s'envole,
Et notre lit de fleurs n'a pas encore un pli.

Albert

Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance,
Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré.
Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance
Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai.

Rodolphe

Quand mon enchanteresse entr'ouvre sa paupière,
Sombre comme la nuit, pur comme la lumière,
Sur l'émail de ses yeux brille un noir diamant.

Albert

Comme sur une fleur une goutte de pluie,
Comme une pâle étoile au fond du firmament,
Ainsi brille en tremblant le regard de ma vie.

Rodolphe

Son front n'est pas plus grand que celui de Vénus.
Par un noeud de ruban deux bandeaux retenus
L'entourent mollement d'une fraîche auréole ;
Et, lorsqu'au pied du lit tombent ses longs cheveux,
On croirait voir, le soir, sur ses flancs amoureux,
Se dérouler gaiement la mantille espagnole.

Albert

Ce bonheur à mes yeux n'a pas été donné
De voir jamais ainsi la tête bien-aimée.
Le chaste sanctuaire où siège sa pensée
D'un diadème d'or est toujours couronné.

Rodolphe

Voyez-la, le matin, qui gazouille et sautille ;
Son coeur est un oiseau, - sa bouche est une fleur.
C'est là qu'il faut saisir cette indolente fille,
Et, sur la pourpre vive où le rire pétille,
De son souffle enivrant respirer la fraîcheur.

Albert

Une fois seulement, j'étais le soir près d'elle ;
Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ;
Elle pencha vers moi son front plein de langueur,
Et, comme on voit s'ouvrir une rose endormie,
Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie,
Je sentis s'exhaler le parfum de son coeur.

Rodolphe

Je voudrais voir qu'un jour ma belle dégourdie,
Au cabaret voisin de champagne étourdie,
S'en vînt, en jupon court, se glisser dans tes bras.
Qu'adviendrait-il alors de ta mélancolie ?
Car enfin toute chose est possible ici-bas.

Albert

Si le profond regard de ma chère maîtresse
Un instant par hasard s'arrêtait sur le tien,
Qu'adviendrait-il alors de cette folle ivresse ?
Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien.

Rodolphe

Non, l'amour qui se tait n'est qu'une rêverie.
Le silence est la mort, et l'amour est la vie ;
Et c'est un vieux mensonge à plaisir inventé,
Que de croire au bonheur hors, de la volupté !
Je ne puis partager ni plaindre ta souffrance
Le hasard est là-haut pour les audacieux ;
Et celui dont la crainte a tué l'espérance
Mérite son malheur et fait injure aux dieux.

Albert

Non, quand leur âme immense entra dans la nature,
Les dieux n'ont pas tout dit à la matière impure
Qui reçut dans ses flancs leur forme et leur beauté.
C'est une vision que la réalité.
Non, des flacons brisés, quelques vaines paroles
Qu'on prononce au hasard et qu'on croit échanger,
Entre deux froids baisers quelques rires frivoles,
Et d'un être inconnu le contact passager,
Non, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas même un rêve,
Et la satiété, qui succède au désir,
Amène un tel dégoût quand le coeur se soulève,
Que je ne sais, au fond, si c'est peine ou plaisir.

Rodolphe

Est-ce peine ou plaisir, une alcôve bien close,
Et le punch allumé, quand il fait mauvais temps ?
Est-ce peine ou plaisir, l'incarnat de la rose,
La blancheur de l'albâtre et l'odeur du printemps ?
Quand la réalité ne serait qu'une image,
Et le contour léger des choses d'ici-bas,
Me préserve le ciel d'en savoir davantage !
Le masque est si charmant, que j'ai peur du visage,
Et même en carnaval je n'y toucherais pas.

Albert

Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire.

Rodolphe

Une larme a son prix, c'est la soeur d'un sourire.
Avec deux yeux bavards parfois j'aime à jaser ;
Mais le seul vrai langage au monde est un baiser.

Albert

Ainsi donc, à ton gré dépense ta paresse.
O mon pauvre secret ! que nos chagrins sont doux !

Rodolphe

Ainsi donc, à ton gré promène ta tristesse.
O mes pauvres soupers ! comme on médit de vous !

Albert

Prends garde seulement que ta belle étourdie
Dans quelque honnête ennui ne perde sa gaieté.

Rodolphe

Prends garde seulement que ta rose endormie
Ne trouve un papillon quelque beau soir d'été.

Albert

Des premiers feux du jour j'aperçois la lumière.

Rodolphe

Laissons notre dispute et vidons notre verre.
Nous aimons, c'est assez, chacun à sa façon.
J'en ai connu plus d'une, et j'en sais la chanson.
Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre,
Et la femme qu'on aime aura toujours raison.
JAMIL HUSSAIN Nov 2017
Meri Zeest Pur Mussarat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Koi Behtarin Surat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Upon my existence, happiness
Never was, will not nor ever be

One perfect image
Never was, will not nor ever be

Mujhe Husn Ne Sataya
Mujhe Ishq Ne Mitaya
Kisi Aur Ki Ye Halat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Mein Yeh Jaante Huay Bhi
Teri Anjuman Mein Aaya
Ke Tujhe Meri Zarurat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Beauty has made me suffer
Love has caused me to fade
This state of any other
Never was, will not nor ever be

Knowing this
I came to your gathering
That for you, my need
Never was, will not nor ever be

Jo Gila Kiya Hai Tumse*
Jo Samaj Ke Tumko Apna
Mujhe Gair Se Shikayat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Ye Karam Hai Doston Ka
Jo Woh Keh Rahe Hai Sab Se
Ke Naseer Par Inaayat
Kabhi Thi, Naa Hai, Naa Hogi

Those sorrows shared with you
Were with a belief that you are a part of me
Complaint to a stranger
Never was, will not nor ever be

This grace is from friends, who say to all
That upon *Naseer, favour
Never was, will not nor ever be

✒ Translated by ℐamil Hussain , *Poet, Peer Naseer Uddin Naseer, Sung by Nusrat Fateh Ali Khan
Se la ruota si impiglia nel groviglio
delle stesse filanti ed il cavallo
s'impenna tra la calca, se ti nevica
fra i capelli e le mani un lungo brivido
d'iridi trascorrenti o alzano i bambini
le flebili ocarine che salutano
il tuo viaggio e i lievi echi si sfaldano
giù dal ponte sul fiume
se si sfolla la strada e ti conduce
in un mondo soffiato entro una tremula
bolla d'aria e di luce dove il sole
saluta la tua grazia-hai ritrovato
forse la strada che tentò un istante
il piombo fuso a mezzanotte quando
finì l'anno tranquillo senza spari.

Ed ora vuoi sostare dove un filtro
fa spogli i suoni
e ne deriva i sorridenti ed acri
fumi che ti compongono il domani;
ora chiedi il paese dove gli onagri
mordano quadri di zucchero dalle tue mani
e i tozzi alberi spuntino germogli
miracolosi al becco dei pavoni.

(Oh, il tuo carnevale sarà più triste
stanotte anche del mio, chiusa fra i doni
tu per gli assenti: carri dalle tinte
di rosolio, fantocci ed archibugi,
palle di gomma, arnesi da cucina
lillipuziani: l'urna li segnava
a ognuno dei lontani amici l'ora
che il gennaio si schiuse e nel silenzio
si compì il sortilegio. È carnevale
o il dicembre s'indugia ancora? Penso
che se muovi la lancetta al piccolo
orologio che rechi al polso, tutto
arretrerà dentro un disfatto prisma
babelico di forme e di colori... )

E il natale verrà e il giorno dell'anno
che sfolla le caserme e ti riporta
gli amici spersi e questo carnevale
pur esso tornerà che ora ci sfugge
tra i muri che si fendono già. Chiedi
tu di fermare il tempo sul paese
che attorno si dilata? Le grandi ali
screziate ti sfiorano, le logge
sospingono all'aperto esili bambole
bionde, vive, le pale dei mulini
rotano fisse sulle pozze garrule.
Chiedi di trattenere le campane
d'argento sopra il borgo e il suono rauco
delle colombe? Chiedi tu i mattini
trepidi delle tue prode lontane?

Come tutto si fa strano e difficile
come tutto è impossibile, tu dici.
La tua vita è quaggiù dove rimbombano
le ruote dei carriaggi senza posa
e nulla torna se non forse
in questi disguidi del possibile.
Ritorna là fra i morti balocchi
ove è negato pur morire; e col tempo che ti batte
al polso e all'esistenza ti ridona,
tra le mura pesanti che non s'aprono
al gorgo degli umani affaticato,
torna alla via dove con te intristisco
quella che mi additò un piombo raggelato
alle mie, alle tue sere:
torna alle primavere che non fioriscono.
Ogn'anno, il due novembre, c'é l'usanza
per i defunti andare al Cimitero.
Ognuno ll'adda fà chesta crianza;
ognuno adda tené chistu penziero.

Ogn'anno, puntualmente, in questo giorno,
di questa triste e mesta ricorrenza,
anch'io ci vado, e con dei fiori adorno
il loculo marmoreo 'e zì Vicenza.

St'anno m'é capitato 'navventura...
dopo di aver compiuto il triste omaggio.
Madonna! Si ce penzo, e che paura!,
ma po' facette un'anema e curaggio.

'O fatto è chisto, statemi a sentire:
s'avvicinava ll'ora d'à chiusura:
io, tomo tomo, stavo per uscire
buttando un occhio a qualche sepoltura.

"Qui dorme in pace il nobile marchese
signore di Rovigo e di Belluno
ardimentoso eroe di mille imprese
morto l'11 maggio del'31"

'O stemma cu 'a curona 'ncoppa a tutto...
... sotto 'na croce fatta 'e lampadine;
tre mazze 'e rose cu 'na lista 'e lutto:
cannele, cannelotte e sei lumine.

Proprio azzeccata 'a tomba 'e stu signore
nce stava 'n 'ata tomba piccerella,
abbandunata, senza manco un fiore;
pè segno, sulamente 'na crucella.

E ncoppa 'a croce appena se liggeva:
"Esposito Gennaro - netturbino":
guardannola, che ppena me faceva
stu muorto senza manco nu lumino!

Questa è la vita! 'Ncapo a me penzavo...
chi ha avuto tanto e chi nun ave niente!
Stu povero maronna s'aspettava
ca pur all'atu munno era pezzente?

Mentre fantasticavo stu penziero,
s'era ggià fatta quase mezanotte,
e i'rimanette 'nchiuso priggiuniero,
muorto 'e paura... nnanze 'e cannelotte.

Tutto a 'nu tratto, che veco 'a luntano?
Ddoje ombre avvicenarse 'a parte mia...
Penzaje: stu fatto a me mme pare strano...
Stongo scetato... dormo, o è fantasia?

Ate che fantasia; era 'o Marchese:
c'ò tubbo, 'a caramella e c'ò pastrano;
chill'ato apriesso a isso un brutto arnese;
tutto fetente e cu 'nascopa mmano.

E chillo certamente è don Gennaro...
'omuorto puveriello... 'o scupatore.
'Int 'a stu fatto ì nun ce veco chiaro:
sò muorte e se ritirano a chest'ora?

Putevano stà 'a me quase 'nu palmo,
quanno 'o Marchese se fermaje 'e botto,
s'avota e tomo tomo... calmo calmo,
dicette a don Gennaro: "Giovanotto!

Da Voi vorrei saper, vile carogna,
con quale ardire e come avete osato
di farvi seppellir, per mia vergogna,
accanto a me che sono blasonato!

La casta è casta e va, si, rispettata,
ma Voi perdeste il senso e la misura;
la Vostra salma andava, si, inumata;
ma seppellita nella spazzatura!

Ancora oltre sopportar non posso
la Vostra vicinanza puzzolente,
fa d'uopo, quindi, che cerchiate un fosso
tra i vostri pari, tra la vostra gente"

"Signor Marchese, nun è colpa mia,
i'nun v'avesse fatto chistu tuorto;
mia moglie è stata a ffà sta fesseria,
ì che putevo fà si ero muorto?

Si fosse vivo ve farrei cuntento,
pigliasse 'a casciulella cu 'e qquatt'osse
e proprio mo, obbj'... 'nd'a stu mumento
mme ne trasesse dinto a n'ata fossa".

"E cosa aspetti, oh turpe malcreato,
che l'ira mia raggiunga l'eccedenza?
Se io non fossi stato un titolato
avrei già dato piglio alla violenza! "

"Famme vedé... -piglia sta violenza...
'A verità, Marché, mme sò scucciato
'e te senti; e si perdo 'a pacienza,
mme scordo ca sò muorto e so mazzate!...

Ma chi te cride d'essere... nu ddio?
Ccà dinto, 'o vvuo capi, ca simmo eguale?...
... Muorto si'tu e muorto sò pur'io;
ognuno comme a 'na'ato é tale e quale".

"Lurido porco!... Come ti permetti
paragonarti a me ch'ebbi natali
illustri, nobilissimi e perfetti,
da fare invidia a Principi Reali? ".

'Tu quà Natale... Pasca e Ppifania!!!
T'o vvuò mettere 'ncapo... 'int'a cervella
che staje malato ancora è fantasia?...
'A morte 'o ssaje ched'e?... è una livella.

'Nu rre, 'nu maggistrato, 'nu grand'ommo,
trasenno stu canciello ha fatt'o punto
c'ha perzo tutto, 'a vita e pure 'o nomme:
tu nu t'hè fatto ancora chistu cunto?

Perciò, stamme a ssenti... nun fa'o restivo,
suppuorteme vicino-che te 'mporta?
Sti ppagliacciate 'e ffanno sulo 'e vive:
nuje simmo serie... appartenimmo à morte!
Ashlagh Naighlim Jul 2010
Pe cand noaptea se lasa si nimanui nu-i pasa,
Pe cand ceata-ndeasa si acum far-de-prefata,
Pe cand lumina piere si se lasa cu durere,
Masca eu o pui deoparte si ma definesc aparte.

Caci ma vezi ziua schimbator,pe emotii trecator,mijlocitor
Sad sau merg,vorbesc sau tac,dar sunt tot un...liliac.
Caci doar eu ma inteleg si fluier mut,caut coleg...
Dar de unde sa gasesc,noaptea zbor,ziua zabovesc.

Stau si plang,stele de stele,indurerat,companie-mi tin doar ele.
Luna nu o mai suport,imi strica lumea ce mi-o port...
Indoliat mereu,dar nu se vede,caci doliu-mi tot...cine ma crede?
Nimeni,caci imi scriu doar mie;Sa ma cunosti?!...e Blasfemie.

Hai sa-ncerc sa ma arat...usor,sa nu dau indarat.
Schimbat in singur,deci cu timpu,trecutau anii,schimband grupu,
Cutand mereu fata far-de-zar,siguranta pura,dar e in zadar;
vesnic adaptiv,renuntator,am invatat constant *** e sa mor.

Trecutau anii,evoluand,am luat cu mine tot,furand,culegand.
Tarziu mi-am dat seama *** de izbutesc...In invizibil eu traiesc
Domino eu mesteresc si involuntar,mereu,eu il pornesc;
Toate piesele-mi cad in sac,se evapora...plang si tac
Munca,alinare o secunda,dau masca jos,da sa se-ascunda
Urlu,magai,simt,gandesc si mereu ma pacalesc.

Cautand mereu ambrosie,dar nectaru tot ma chinuie...
Trec prin sange si prin sentiment cu idealu-mi stimulent
Dau de-o ea si dau de mine,dara EA nu da sa vie...

Va ascult *** reprosati,radeti,inghiontiti,bucurosi sau suparati,
Calcati pe voi,calcati pe mine,ignorati si totusi tine...
Gasiti refugiu-n contradictii,fugiti de voi,va luati de dictii
Si astfel tot ma atacati,priviti spre mine indignati...

De ce? eu pur "sange" m-am nascut,fara frica si nu m-a durut
Ati venit,m-ati "educat",fara mila si regret,tot voi m-ati conturat.
Sad in fata voastra-acum,reprosati,ma indemnati pe alt drum.
Ce vina am eu ca v-am ascultat?,fac ce stiu,ce ma-ti invatat.

M-am luptat,m-am ridicat,de unde voi m-ati aruncat,
Si cu aripi noi noute,diferite,...dar dragute...
Am decis sa nu v-ascult,sa fac ce stiu,tot mai mult
Si astfel ne-am departajat,in voi si eu,...TERIFIANT!

V-ati semnat propriu testament,sa va dau iubire vehement,
Va dau tot ce batjocoriti,va dau ce nu vreti pana muriti,
Dar cu timpul s-a schimbat,ati invatat,ati evoluat...
Tot,tot,tot,ce eu am dat,miseilor,ati manipulat...

Am luptat,am incercat,ce simt,pe  voi e insemnat,
Tatuaj fara de voie,nevazut,scris cu lamaie;
Caci il vad,il desclusesc,in oglinda eu privesc
Intorsi pe dos pana la moarte,va citesc ca pe o carte.

Am trecut incet,incet,printre voi,plin de regret...
Sa va iubeasca Dumnezeu,caci in lumea me-as doar eu.
Emotiv,departajat,scriu in stele-ndoliat...
Preamarind singuratatea,cunoscand nici-cand dreptatea!

Greu de inteles,desprins,incalcit parca-n adins.
Zbor acum si scriu departe,bucurand scantei de soapte.
Sad in somn,visez pucioasa,tremur vesnic dupa raza.
Si tipand pe ploaia deasa,ma asez usor,...mi-e greata.
Dov'era l'ombra, or sè la quercia spande
morta, né più coi turbini tenzona.
La gente dice: Or vedo: era pur grande!

Pendono qua e là dalla corona
i nidietti della primavera.
Dice la gente: Or vedo: era pur buona!

Ognuno loda, ognuno taglia.
A sera ognuno col suo grave fascio va.
Nell'aria, un pianto... d'una capinera

che cerca il nido che non troverà.
La nature est pleine d'amour,
Jeanne, autour de nos humbles joies ;
Et les fleurs semblent tour à tour
Se dresser pour que tu les voies.

Vive Angélique ! à bas Orgon !
L'hiver, qu'insultent nos huées,
Recule, et son profil bougon
Va s'effaçant dans les nuées.

La sérénité de nos coeurs,
Où chantent les bonheurs sans nombre,
Complète, en ces doux mois vainqueurs,
L'évanouissement de l'ombre.

Juin couvre de fleurs les sommets,
Et dit partout les mêmes choses ;
Mais est-ce qu'on se plaint jamais
De la prolixité des roses ?

L'hirondelle, sur ton front pur,
Vient si près de tes yeux fidèles
Qu'on pourrait compter dans l'azur
Toutes les plumes de ses ailes.

Ta grâce est un rayon charmant ;
Ta jeunesse, enfantine encore,
Éclaire le bleu firmament,
Et renvoie au ciel de l'aurore.

De sa ressemblance avec toi
Le lys pur sourit dans sa gloire ;
Ton âme est une urne de foi
Où la colombe voudrait boire.
Stevie Baty Nov 2012
She will tame me, she cant blame me, when I put a smile upon her face.
He will paw me, he will claw me, but there's still an empty space.
Slow haunting whispers, I can feel her on my ear.
His breath, his warmth, the ever growing fear.

...Like a simpson, I change colour
The ink seeps on to the floor.

Do I stay and feel heart ache?
Or open that cage door?

He comes closer, puts his head against my heart,
A gentle pur, a silent thump, a misfit in the dark.
I reach out, then pull back, scared of his loathsome bite,
Not for lust, or need, or want, but an unworded fight.

It grows within me, like the locks on his mane,
Entwining round, engulfing me; is this what you call sane?
He bares his teeth, but not in anger, a gentle, sweet, supression,
Our eyes will lock, a growl will pass...

A fiery-tempered tension


-----------

Credit to Sarah Larking, who wrote this with me.
À Mme de P*.

Il est pour la pensée une heure... une heure sainte,
Alors que, s'enfuyant de la céleste enceinte,
De l'absence du jour pour consoler les cieux,
Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux.
On voit à l'horizon sa lueur incertaine,
Comme les bords flottants d'une robe qui traîne,
Balayer lentement le firmament obscur,
Où les astres ternis revivent dans l'azur.
Alors ces globes d'or, ces îles de lumière,
Que cherche par instinct la rêveuse paupière,
Jaillissent par milliers de l'ombre qui s'enfuit
Comme une poudre d'or sur les pas de la nuit ;
Et le souffle du soir qui vole sur sa trace,
Les sème en tourbillons dans le brillant espace.
L'oeil ébloui les cherche et les perd à la fois ;
Les uns semblent planer sur les cimes des bois,
Tel qu'un céleste oiseau dont les rapides ailes
Font jaillir en s'ouvrant des gerbes d'étincelles.
D'autres en flots brillants s'étendent dans les airs,
Comme un rocher blanchi de l'écume des mers ;
Ceux-là, comme un coursier volant dans la carrière,
Déroulent à longs plis leur flottante crinière ;
Ceux-ci, sur l'horizon se penchant à demi,
Semblent des yeux ouverts sur le monde endormi,
Tandis qu'aux bords du ciel de légères étoiles
Voguent dans cet azur comme de blanches voiles
Qui, revenant au port, d'un rivage lointain,
Brillent sur l'Océan aux rayons du matin.

De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage,
Dieu seul connaît le nombre, et la distance, et l'âge ;
Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux,
D'autres se sont perdus dans les routes des cieux,
D'autres, comme des fleurs que son souffle caresse,
Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse,
Et, charmant l'Orient de leurs fraîches clartés,
Etonnent tout à coup l'oeil qui les a comptés.
Dans la danse céleste ils s'élancent... et l'homme,
Ainsi qu'un nouveau-né, les salue, et les nomme.
Quel mortel enivré de leur chaste regard,
Laissant ses yeux flottants les fixer au hasard,
Et cherchant le plus pur parmi ce choeur suprême,
Ne l'a pas consacré du nom de ce qu'il aime ?
Moi-même... il en est un, solitaire, isolé,
Qui, dans mes longues nuits, m'a souvent consolé,
Et dont l'éclat, voilé des ombres du mystère,
Me rappelle un regard qui brillait sur la terre.
Peut-être ?... ah ! puisse-t-il au céleste séjour
Porter au moins ce nom que lui donna l'Amour !

Cependant la nuit marche, et sur l'abîme immense
Tous ces mondes flottants gravitent en silence,
Et nous-même, avec eux emportés dans leur cours
Vers un port inconnu nous avançons toujours !
Souvent, pendant la nuit, au souffle du zéphire,
On sent la terre aussi flotter comme un navire.
D'une écume brillante on voit les monts couverts
Fendre d'un cours égal le flot grondant des airs ;
Sur ces vagues d'azur où le globe se joue,
On entend l'aquilon se briser sous la proue,
Et du vent dans les mâts les tristes sifflements,
Et de ses flancs battus les sourds gémissements ;
Et l'homme sur l'abîme où sa demeure flotte
Vogue avec volupté sur la foi du pilote !
Soleils ! mondes flottants qui voguez avec nous,
Dites, s'il vous l'a dit, où donc allons-nous tous ?
Quel est le port céleste où son souffle nous guide ?
Quel terme assigna-t-il à notre vol rapide ?
Allons-nous sur des bords de silence et de deuil,
Echouant dans la nuit sur quelque vaste écueil,
Semer l'immensité des débris du naufrage ?
Ou, conduits par sa main sur un brillant rivage,
Et sur l'ancre éternelle à jamais affermis,
Dans un golfe du ciel aborder endormis ?

Vous qui nagez plus près de la céleste voûte,
Mondes étincelants, vous le savez sans doute !
Cet Océan plus pur, ce ciel où vous flottez,
Laisse arriver à vous de plus vives clartés ;
Plus brillantes que nous, vous savez davantage ;
Car de la vérité la lumière est l'image !
Oui : si j'en crois l'éclat dont vos orbes errants
Argentent des forêts les dômes transparents,
Qui glissant tout à coup sur des mers irritées,
Calme en les éclairant les vagues agitées ;
Si j'en crois ces rayons dont le sensible jour
Inspire la vertu, la prière, l'amour,
Et quand l'oeil attendri s'entrouvre à leur lumière,
Attirent une larme au bord de la paupière ;
Si j'en crois ces instincts, ces doux pressentiments
Qui dirigent vers nous les soupirs des amants,
Les yeux de la beauté, les rêves qu'on regrette,
Et le vol enflammé de l'aigle et du poète !
Tentes du ciel, Edens ! temples! brillants palais !
Vous êtes un séjour d'innocence et de paix !
Dans le calme des nuits, à travers la distance,
Vous en versez sur nous la lointaine influence !
Tout ce que nous cherchons, l'amour, la vérité,
Ces fruits tombés du ciel dont la terre a goûté,
Dans vos brillants climats que le regard envie
Nourrissent à jamais les enfants de la vie,
Et l'homme, un jour peut-être à ses destins rendu,
Retrouvera chez vous tout ce qu'il a perdu ?
Hélas ! combien de fois seul, veillant sur ces cimes
Où notre âme plus libre a des voeux plus sublimes,
Beaux astres ! fleurs du ciel dont le lis est jaloux,
J'ai murmuré tout bas : Que ne suis-je un de vous ?
Que ne puis-je, échappant à ce globe de boue,
Dans la sphère éclatante où mon regard se joue,
Jonchant d'un feu de plus le parvis du saint lieu,
Eclore tout à coup sous les pas de mon Dieu,
Ou briller sur le front de la beauté suprême,
Comme un pâle fleuron de son saint diadème ?

Dans le limpide azur de ces flots de cristal,
Me souvenant encor de mon globe natal,
Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire,
Sur les monts que j'aimais briller près de la terre ;
J'aimerais à glisser sous la nuit des rameaux,
A dormir sur les prés, à flotter sur les eaux ;
A percer doucement le voile d'un nuage,
Comme un regard d'amour que la pudeur ombrage :
Je visiterais l'homme ; et s'il est ici-bas
Un front pensif, des yeux qui ne se ferment pas,
Une âme en deuil, un coeur qu'un poids sublime oppresse,
Répandant devant Dieu sa pieuse tristesse ;
Un malheureux au jour dérobant ses douleurs
Et dans le sein des nuits laissant couler ses pleurs,
Un génie inquiet, une active pensée
Par un instinct trop fort dans l'infini lancée ;
Mon rayon pénétré d'une sainte amitié
Pour des maux trop connus prodiguant sa pitié,
Comme un secret d'amour versé dans un coeur tendre,
Sur ces fronts inclinés se plairait à descendre !
Ma lueur fraternelle en découlant sur eux
Dormirait sur leur sein, sourirait à leurs yeux :
Je leur révélerais dans la langue divine
Un mot du grand secret que le malheur devine ;
Je sécherais leurs pleurs ; et quand l'oeil du matin
Ferait pâlir mon disque à l'horizon lointain,
Mon rayon en quittant leur paupière attendrie
Leur laisserait encor la vague rêverie,
Et la paix et l'espoir ; et, lassés de gémir,
Au moins avant l'aurore ils pourraient s'endormir !

Et vous, brillantes soeurs! étoiles, mes compagnes,
Qui du bleu firmament émaillez les campagnes,
Et cadençant vos pas à la lyre des cieux,
Nouez et dénouez vos choeurs harmonieux !
Introduit sur vos pas dans la céleste chaîne,
Je suivrais dans l'azur l'instinct qui vous entraîne,
Vous guideriez mon oeil dans ce brillant désert,
Labyrinthe de feux où le regard se perd !
Vos rayons m'apprendraient à louer, à connaître
Celui que nous cherchons, que vous voyez peut-être !
Et noyant dans son sein mes tremblantes clartés,
Je sentirais en lui.., tout ce que vous sentez !
See it's easy to rap about
The ghetto
When u don't live in ghetto
We got blacks raps
Takin us back
And got whites makin fun
Of our slacks
You see it's apart of plan
To destroy society
Without the use of hands
Instead words laid over instrumentals
Once the voice is planted
It can become influential
Or detrimental
See thirty eight years ago
The ghetto was bout surviving police
Brutality and violence
And uprising of black unison
But it wasn't until ****** crack ******* from our beloved government
Entered the scene it became
A reality nightmare
Far from King 's
dream pushed away from teams
*** we wanted to be the next dope king
Pin enjoyin sin punishing pur women men and children
But we're helping the establishment
With the destruction of our race
We can't even look each other in the face
Yet we cry its about race
Yes socially mentality and economically
But in actuality the hood locality
Is where most of the hatred be
I see my folks walk around
Looking at me
Like I'm the reason behind slavery
And they mugg me
But don't mug the p-o-l-i-c-e
Feel me so duck the ghetto
The pimps the hoes
The dope the jewels the clothes
Its nothing but holes
In a womb far from being patched up
Wake up and let's abrupt
And stop letting stereotypes corrupt
Our mindset
We natural born warriors
our existence is fearful
Enough towards them
So let this marinate to ya temple
And stop being so love struck
By the
**** luxury of the ghetto
Nella Torre il silenzio era già alto.
Sussurravano i pioppi del Rio Salto.
I cavalli normanni alle lor poste
frangean la biada con rumor di croste.
Là in fondo la cavalla era, selvaggia,
nata tra i pini su la salsa spiaggia;
che nelle froge avea del mar gli spruzzi
ancora, e gli urli negli orecchi aguzzi.
Con su la greppia un gomito, da essa
era mia madre; e le dicea sommessa:
"O cavallina, cavallina storna,
che portavi colui che non ritorna;
tu capivi il suo cenno ed il suo detto!
Egli ha lasciato un figlio giovinetto;
il primo d'otto tra miei figli e figlie;
e la sua mano non toccò mai briglie.
Tu che ti senti ai fianchi l'uragano,
tu dai retta alla sua piccola mano.
Tu ch'hai nel cuore la marina brulla,
tu dai retta alla sua voce fanciulla".
La cavalla volgea la scarna testa
verso mia madre, che dicea più mesta:
"O cavallina, cavallina storna,
che portavi colui che non ritorna;
lo so, lo so, che tu l'amavi forte!
Con lui c'eri tu sola e la sua morte.
O nata in selve tra l'ondate e il vento,
tu tenesti nel cuore il tuo spavento;
sentendo lasso nella bocca il morso,
nel cuor veloce tu premesti il corso:
adagio seguitasti la tua via,
perché facesse in pace l'agonia... "
La scarna lunga testa era daccanto
al dolce viso di mia madre in pianto.
"O cavallina, cavallina storna,
che portavi colui che non ritorna;
oh! Due parole egli dové pur dire!
E tu capisci, ma non sai ridire.
Tu con le briglie sciolte tra le zampe,
con dentro gli occhi il fuoco delle vampe,
con negli orecchi l'eco degli scoppi,
seguitasti la via tra gli alti pioppi:
lo riportavi tra il morir del sole,
perché udissimo noi le sue parole".
Stava attenta la lunga testa fiera.
Mia madre l'abbracciò su la criniera
"O cavallina, cavallina storna,
portavi a casa sua chi non ritorna!
A me, chi non ritornerà più mai!
Tu fosti buona... Ma parlar non sai!
Tu non sai, poverina; altri non osa.
Oh! ma tu devi dirmi una cosa!
Tu l'hai veduto l'uomo che l'uccise:
esso t'è qui nelle pupille fise.
Chi fu? Chi è? Ti voglio dire un nome.
E tu fa cenno. Dio t'insegni, come".
Ora, i cavalli non frangean la biada:
dormian sognando il bianco della strada.
La paglia non battean con l'unghie vuote:
dormian sognando il rullo delle ruote.
Mia madre alzò nel gran silenzio un dito:
disse un nome... Sonò alto un nitrito.
Paul d'Aubin Nov 2015
Sonnets pour treize  amis Toulousains  

Sonnet pour l’ami Alain  

Il est malin et combatif,
Autant qu’un malin chat rétif,
C’est Alain le beau mécano,
Exilé par la poste au tri.

Avec Nicole, quel beau tapage,
Car il provoque non sans ravages
Quand il en a marre du trop plein
A naviguer il est enclin.

Alain, Alain, tu aimes le filin
Toi qui es un fier mécano,  
A la conscience écolo.

Alain, Alain, tu vas finir  
Par les faire devenir «cabourds [1]»,  
Aux petits chefs à l’esprit lourd.
Paul     Aubin


Sonnet pour l’ami Bernard
  
Cheveux cendrés, yeux noirs profonds
Bernard, surplombe de son balcon.
Son esprit vif est aiguisé
Comme silex entrechoqués.

Sous son sérieux luit un grand cœur
D’humaniste chassant le malheur.
Très attentif à ses amis,
Il rayonne par son l’esprit.

Bernard, Bernard, tu es si sérieux,
Mais c’est aussi ton talisman
Qui pour tes amis est précieux.

Bernard, Bernard, tu es généreux,
Avec ce zeste de passion,  
Qui réchauffe comme un brandon.
Paul     Aubin

Sonnet pour l’ami Christian  

Sous l’apparence de sérieux  
Par ses lunettes un peu masqué.
C’est un poète inspiré,
Et un conférencier prisé.

Dans Toulouse il se promène  
Aventurier en son domaine.
Comme perdu dans la pampa
Des lettres,   il a la maestria

Christian, Christian, tu es poète,
Et ta poésie tu la vis.
Cette qualité est si rare.

Christian, Christian, tu es lunaire.
Dans les planètes tu sais aller
En parcourant Toulouse à pied.
Paul d’   Aubin

Sonnet pour l’ami José
  
Le crâne un peu dégarni
Dans son regard, un incendie.
Vif, mobile et électrisé,
Il semble toujours aux aguets.

Des « hidalgos » des temps jadis
Il a le verbe et l’allure.
Il donne parfois le tournis,
Mais il possède un cœur pur.

José, José, tu as horreur,
De l’injustice et du mépris,
C’est aussi ce qui fait ton prix.

José, José, tu es un roc
Un mousquetaire en Languedoc
Un homme qui sait résister.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami  Jean-Pierre  

Subtil et sage, jamais hautain,
C’est Jean-Pierre,  le Toulousain,
qui de son quartier, Roseraie
apparaît détenir les clefs.

Pensée précise d’analyste,  
Il  est savant et optimiste,
Épicurien en liberté,
magie d’  intellectualité.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es plus subtil,
Que l’écureuil au frais babil,  
Et pour cela tu nous fascines.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es trop sage,
C’est pour cela que tu es mon ami
A cavalcader mes folies.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Henry  

Henry  est un fougueux audois  
de la variété qui combat.
Dans ses yeux flamboie l’âpre alcool,
du tempérament espagnol.

Henry est un fidèle  ami
Mais en «section» comme «Aramits».
dans tous  les  recoins,  il frétille,
comme dans les torrents l’anguille.

Henry,  Henry, tu es bouillant
Et  te moques  des cheveux gris,
Sans toi même être prémuni.

Henry,  Henry, tu t’ingénies  
A transformer  ce monde gris
dans notre   époque de clinquant.
Paul   d’  Aubin

Sonnet pour l’ami Olivier  

Olivier l’informaticien    
à   un viking me fait penser.
Il aime d’ailleurs les fest noz,
Et  boit la bière autant qu’on ose

Olivier, roux comme  un flamand  
arpente Toulouse, à grand pas
avec cet  air énigmatique
qui nous le rend si sympathique

Olivier, tu es bretteur
dans le monde informatique,  
Tu gardes  un côté sorcier.

Olivier, tu as un grand cœur,
Tu réponds toujours, je suis là,  
Pour nous tirer de l’embarras.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Philippe  

Cheveux  de geai, les yeux luisants
Voici, Philippe le toulousain.
de l’ «Arsenal» à «Saint Sernin»
Il vous  salut de son allant.

Il est cordial et enjoué,
mais son esprit est aux aguets.
C’est en fait un vrai militant,
traçant sa   vie en se battant.

Philippe, Philippe, tu es partout,
Avec tes gestes du Midi
qui te valent  bien   des  amis.

Philippe, Philippe, tu es batailleur,
Et  ta voix chaude est ton atout,  
Dans notre  Toulouse frondeur.
Paul   d’  Aubin


Sonnet pour l’ami Pierre
  
Pierre est un juriste fin
Qui ne se prend pas au sérieux.
Et sait garder  la tête froide,
Face aux embûches et aux fâcheux.

Surtout, Pierre est humaniste
Et sait d’un sourire allumer.
le cœur  humains et rigoler,
Il doit être un peu artiste.

Pierre,  Pierre, tu es indulgent,
Mais tu as aussi un grand talent,
De convaincre et puis d’enseigner.

Pierre,  Pierre, tu manquerais
A l’ambiance du Tribunal
Quittant le «vaisseau amiral».
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Pierre-Yves    

Pierre-Yves est fin comme un lapin
mais c’est un si  gentil goupil,
à l’œil vif,  au regard malin;
en plus pense  européen.

Pierre-Yves est un fils d’historien,  
qui goûte  à la philosophe,
usant des plaisirs de la vie
en prisant le bon vin, aussi.

Pierre-Yves,   tu les connais bien,
tous nos notables toulousains,

Pierre-Yves,   tu nous as fait tant rire,
En parlant gaiement  des «pingouins»,
du Capitole,  avec ses  oies.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Rémy    
De son haut front, il bat le vent,
Son bras pointé, comme l’espoir,
C’est notre, Rémy, l’occitan,
Vigoureux comme un « coup à boire ».

De sa chemise rouge vêtue,
Il harangue tel un  Jaurès,
dans les amphis et dans les rues,
pour la belle Clio, sa déesse.

Olivier, Olivier,  ami  
Dans un bagad tu as ta place,  
Mais à Toulouse, on ne connait pas.

Rémy, Rémy, ils ne t’ont pas
Car tout Président  qu’ils t’ont fait,  
Tu gardes en toi, ta liberté.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Sylvain    

Sylvain est un perpignanais
mais plutôt secret qu’enjoué.
N’allez pas croire cependant,
qu’il  vous serait indifférent.

Sylvain,   a aussi le talent  
de savoir diriger les gens,
simple, précis et amical,
il pourrait être cardinal.

Sylvain,   Sylvain,    tu es très fin
et dans la «com..» est ton destin,
sans être en rien superficiel.

Sylvain,   Sylvain,    tu es en  recherche
d’une excellence  que tu as.
Il faut que tu la prennes en toi.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Toinou    

Tonnerre et bruits, rires et paris,
«Toinou » est fils de l’Oranie,
Quand sur Toulouse, il mit le cap,
On le vit,   entre houle et ressacs.

Dans la cité «Deromedi»
Au Mirail ou à Jolimont,
Emporté par un hourvari
On le connaît tel le « loup gris ».  

Toinou, Toinou, à la rescousse !
Dans la ville, y’a de la secousse!
Chez les «archis», dans les «amphis.»

Toinou, Toinou, encore un verre   !
Tu as oublié de te taire,
Et tes amis viennent tantôt.
Paul d’   Aubin
A Poet
Has To Write

A Poetess
Has To Create

Poet = You
You IS ThePoetess

So EpicI
Am

HALLELUYAH
That I Know :)

You'll
Write
Wonderfull
Epic Sonnets

Jet -lag
Notebooks
And Nooks Mysterious
At The SilkenNoose
Neurotransmitting

Black and Red Ribbons
Around the +++Tulips
Taking Epic Tales
For Granted

Give Me Mythos !!!
My God

Mein Gott
Mio Dio
Mes Dios


Poetic
( Then )
I'll
Inquire
inquire
DEEP

At Illy's
Leaned On
Leaned on

My little left Elbow
Dreaming Vis a Vis and Elba
About The Harvest Moon
About My Maine ****
About My Golden Mine
About Thy Golden Mine
About The Architecture
of "Solid & Quality"
Ink

Where All Started And Why
There At The Starry Lit
Night Sky

Enamored
Non
armored
Palms Under
This Universal Tiny
Marble Skull

Givin' A
Primal Protection
To Primordial Operations

Evoking
HIGH
Sparks And Glitter
IDEALS
With Not Doin' Much
With Myself

Lying
Within
Listening

To The Symphony
Of Tender Waves
Kissing The Shore's
Sharp Fjordic Surface

Dying With Each
Momentum
A Bit Further
To The Future
Fulfilled

Yearning Away
Abstractrions
Abbrevations
And Breaths
And Beaches
And Bachus
And Bach
And Us
To Reach

Roerich's Perfection
And Sublimity
At Poets
Raa
Realm

For Immortal Infinity
For Immortal Infinity

To
Unveil Some Secret Codes
To Untangle The Solitude Days
To Love This Immence Psychic
Improbability
To Be Ego
Earnest
To Be(:

Give This Wings The Will
Let The Spirit Fly
Let Our Souls
Collide
And
Bounce
And
Build
And
Break
And
Roam
On The Right Organic Roads
On The Write ******* Road

Sporadically
Outbursting
Poets

Explosive
Intuition
Poets­

Insightfully
Tranquill
Poets

Divinational
Emergency
Poet­s

White
Rebels

Tear Streamers
Self Haters
Dark _Matters

Jolly good Kiddos
Serious Endeavours
Volcano
Poetos

Peripathetos

Love dwellers
Celestial Movers
Energizers
Appetizers
Bitter lemons

Juicy Tourers
Turist Poets

Classic Cats
Rhyme Sprouts
Free Verse Trenders
Mixing Blossom Blenders

Heart Poets
And Poets of Heartwarm Writes
Epic Heroes Love Believers
And Belly Vowel Dancers

Phonem Seekers
Cadence Riders
Filthy Reachers
Archaic Attackers
Cosmic Trees

Knowledge
Seeders



!!! You !!!
Emerge
At Once
As Others

Hereon
Hello

Poetry

Do You Do ?
Thank You !

!!!
Fine
Structure
Capacity
Some Stamina
And Mastery Skills
As A Present Poetry Beacon
Shining Bright For All The Cunning Greenhorn+s

A Cup Is Raised
!!! For All Of You !!!

To Drink Up The Invisible
Potion Of Stunning Inspiration
And Some ****** Genofondic Insight

Insignia is
Incomprehensable
Ingenius IS

Each
Wonderous Write
Wonderful Writer

To Dig That
L'Art pur l'Art
Isn't there Per se

L'Art is
Ars Poetica

Is

A Marvellous
A Marvellous

Dreamy Touch

OF
Poetic Purrs
And Witty Whiskers
ABonus Poeticus
  
And A Rattle of Spiral Bones
And A Bottle of Rhyme
And
And
At The
EndsEnd

You'll
Have To
Work Till YoU
Drop

You'll
Have To
Let The Muse
See You Soulborne
Let me see You -> Naked

Light As An Eagle Feathers
Bereft
of
Every Emotional Baggage
Release Rumors And
Rumpaging Rage
Not Only And
Exclusively On
Rare Occasions

You Know What ?!

I'll Inspire Thy Insightfull-Ness
Loch Thy Leisure Lake Luckilly
Clean of Creamy Caleidoscopic
Conundrums

You
Wonder
Wonderful
Ponderish
**POETẼSS
POETẼSS

:) A Tribute To All Fellow Writers Here On Hello Poetry !!!!
It Is A Fantastic Poetic Portal (:

!!! Long Live Poetry !!!

<3
Imagined by
Impeccable Space
Love & Poetry
<3
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.

Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs.
Nous écoutions la nuit ; la croisée entr'ouverte
Laissait venir à nous les parfums du printemps ;
Les vents étaient muets, la plaine était déserte ;
Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans.
Je regardais Lucie. Elle était pâle et blonde.
Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur
Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Sa beauté m'enivrait ; je n'aimais qu'elle au monde.
Mais je croyais l'aimer comme on aime une soeur,
Tant ce qui venait d'elle était plein de pudeur !
Nous nous tûmes longtemps ; ma main touchait la sienne.
Je regardais rêver son front triste et charmant,
Et je sentais dans l'âme, à chaque mouvement,
Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine,
Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur,
Jeunesse de visage et jeunesse de coeur.
La lune, se levant dans un ciel sans nuage,
D'un long réseau d'argent tout à coup l'inonda.
Elle vit dans mes yeux resplendir son image ;
Son sourire semblait d'un ange : elle chanta.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fille de la douleur, harmonie ! harmonie !
Langue que pour l'amour inventa le génie !
Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux !
Douce langue du coeur, la seule où la pensée,
Cette vierge craintive et d'une ombre offensée,
Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux !
Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire
Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire,
Tristes comme son coeur et doux comme sa voix ?
On surprend un regard, une larme qui coule ;
Le reste est un mystère ignoré de la foule,
Comme celui des flots, de la nuit et des bois !

- Nous étions seuls, pensifs ; je regardais Lucie.
L'écho de sa romance en nous semblait frémir.
Elle appuya sur moi sa tête appesantie.
Sentais-tu dans ton coeur Desdemona gémir,
Pauvre enfant ? Tu pleurais ; sur ta bouche adorée
Tu laissas tristement mes lèvres se poser,
Et ce fut ta douleur qui reçut mon baiser.
Telle je t'embrassai, froide et décolorée,
Telle, deux mois après, tu fus mise au tombeau ;
Telle, ô ma chaste fleur ! tu t'es évanouie.
Ta mort fut un sourire aussi doux que ta vie,
Et tu fus rapportée à Dieu dans ton berceau.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Doux mystère du toit que l'innocence habite,
Chansons, rêves d'amour, rires, propos d'enfant,
Et toi, charme inconnu dont rien ne se défend,
Qui fis hésiter Faust au seuil de Marguerite,
Candeur des premiers jours, qu'êtes-vous devenus ?

Paix profonde à ton âme, enfant ! à ta mémoire !
Adieu ! ta blanche main sur le clavier d'ivoire,
Durant les nuits d'été, ne voltigera plus...

Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.

— The End —