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Kalliope Nov 2019
feast your eyes onto this
soak it in
milk, blood, cherubim, and all
feast your eyes on this atrocity;
atrocity, tragedy, calamity
you can't help but look anyhow

tosses me into his bed
tosses me into his garden along with the tulips and chicken bones
waits for me to sprout next spring
i wonder how she'll be-
how she'll bloom
she'll spit ichor and honey through her teeth
annual or perennial
we'll never know

fret not, fret not-
breathe in the summer night
throw yourself down into the garden
bare your neck to the rose bush and forget it all
forget the cherubim
forget the milk
save the blood
save her
Dusk Nov 2019
Maiden and Queen
Spring and Death
The duality of a girl
Who is forced to be more
And confined to be less
O Persephone
Goddess divine
Lover and avatar of little girls
Who must hide their ****** hands
Under petal pink skirts

It is easy to see your story as a tragedy
Poor lost blossom
Forced to suffer underground
Delicate petals
Wilting under a heavy Hand
It is hard to remember
That some flowers
Bloom best in the Dark
fray narte Sep 2019
you held my hand;
fire on ice,
ice on fire,
with that summer-and-flares
kinda smile; somehow
it looked out of place among the chaos.

but little did you know,
and little did i,
that that touch
had black-eyed susans growing
on the cracks of the walls
around my heart.
Gradiva, c'est moi
Kamadeva,
Ecoute ton roi !
Il est moins huit
Dans huit minutes
Huit petites minutes
Ce sera l'heure
Le jour va croître de ton plus long pas d'oie
Ce sera alors l'heure du solstice d'été,
L'heure bénie où les vierges éternelles dansent dans les bois
Avec le soleil sans corps qui dort au fond des loups .
L 'heure, Gradiva, où tu devras passer le témoin
Le pied droit horizontal campé sur sa voûte plantaire
Le pied gauche vertical comme ancré à ses orteils

Comme chaque mois de juin
En ces jour et heure
J'accomplis ma promesse solennelle
J'accède à ta prière
Je te libère pour huit heures
De ce bas-relief de marbre blanc de Carrare
Cette prison où j'ai sculpté jadis ta démarche rare.

T'en souviens tu ?

Tu marchais alors, svelte et alerte
Et l'air sous tes pas se dérobait
Et chantait. Tu paraissais danser
Flotter sur un nuage de cendre
Et tu riais à gorge déployée
Et ton ombre était lustrée de la semence du soleil.

Tu sentais l'amour et le plaisir resplendissait et rejaillissait
En rosée ardente sur mon royaume
Tu tourbillonnais et nue sous ta robe de satin
Tu étais Vénus, tu étais Vésuve.
Tu chaussais du 38, si je ne m'abuse.

Dans huit minutes ce sera au tour de Rediviva
La Reine Pédauque de surgir en arabesques du royaume de Perséphone
Et d'assumer la garde de ta danse immobile
De ressusciter en tes lieux et place l'envol de oiseau de feu
Pour juste ces quelques heures nocturnes.

Pendant que Gradiva éternellement pétrifiée dans sa marche
Brillera de sa langueur immortelle et lascive
Profite de cet instant de liesse du solstice d'été
Dans huit minutes le soleil tombera des nues
Dans huit minutes il fera noir.
Jette au diable ces habits de deuil
Et mets tes colliers blancs et bleus
Pour couronner tes chevilles.

Va, vole, virevolte et décolle, ma mortelle,
Marche en long en large et en travers
Redeviens Arria Marcella, l'orchidée Volcanique et sage,
Descendante millénaire des Aglaurides,
Filles d'Aglaure et Cecrops,
Aglaure fille, Hersé et Pandrose
Viens voltiger dans la cendre chaude et familière.
De l'ombre de tes soeurs et foule Majestueuse les pieds fardés
La forêt frivole. De cette nuit au pied du volcan
On a vue sur la mer
Et sur les îles.
Marche entre les coquillages et les pierres de rosée
Et que ta musique résonne comme le chant de la houle
Entre pins sylvestres et cocotiers
Portée par le cyclone tantrique qui s'annonce
Escorté de ses oiseaux funambules.

Ton pied gauche est un hexamètre dactylique
Et le droit un pentamètre iambique
Déambule, c'est ta nuit, c'est notre nuit,
C'est la nuit nue
Et nu-pieds
Eclaire-la de ton soleil intime
Ton aura lentement emmagasinée

De pas, chants et sève
sur ta chair de pierre
A longueur d'année

Gradiva, c'est moi
Kamadeva,
Ecoute ton roi !
Il est moins huit
Dans huit minutes
Huit petites minutes
Ce sera l'heure
Des feux de joie.
aimee Aug 2019
like Persephone bringing in spring,
I bloom when I'm with you.
showing a lil love for my favorite Goddess
fm Jul 2019
“i am a god!”
he yelled
with shaking fists
and a beat-red face.
his knees scabbed
and his blood flowing freely
onto the cemented ground.

she stared down at him,
eyebrow quirked
and a hint of a smile.
sword pointed
and ready for battle.
“you may be a god,
but i am hades.
and i bow to no one.”
Sarah May 2019
To be a young girl
drawn in by Death
Her innocence still radiant
And flowers bloom where she walks
Yet she yearns for something
More careful
Than the chaos of spring
Enchanted by cold and called by Winter
She trades her blossoms for
Quiet
Unaware that her flowers now bring only tears
Emma Apr 2019
She is a girl who is webbed in her own lies
Lies that inflict stringed poison deep into her heart
Heart to the bad and dark, hate to the good and light,
Light loses all fire in her hurt and lost eyes
Eyes closed to continue to dwell in delusions
Delusions that serenade a tune of death to her ears
Ears that flutter with pink liquid that falls
Falls down with the same pink shade of her mouth
Mouth says no evil but embraces all evil
Evil she believes gives love to her soul and mind
Mind forever tangled up for she is a pitiful Persephone
A poem based on another artwork. Link to artwork:  
https://www.deviantart.com/silvia-giuli/art/d-o-f-e-e-l-556215593
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