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samasati Aug 2013
there is cotton in my mouth.
my fingers become tweezers, plucking, yanking, culling;
but there is still cotton in my mouth.

it reminds me of the time the spooky man from the shadows called me sugar
and then called me over like I was a cheap doxy.
avoiding him was obvious, but then dodging him became obvious and
the moment I felt ***** hands brush my left hip,
I knew I wasn’t safe anymore.

there was cotton in my mouth.
fragile like a pretty doe with a wounded hind leg,
I could not scream or attack; for there was jelly in my bones too.

but tonight, there is cotton in my mouth, again,
for different reasons; though, the same.
fear.
and while there is no bête noire with a knife
clutching onto my left hip, calling me sugar;
there is this certain bête noire I had neglected,
to discover radiant lights dancing above
and rich, resplendent tickles and tingles coming through my heartbeats.

I found a black spot; a hole or tear; rip in the curtain; stain on the carpet.
a darkness, a moon gone missing; a reversion to autopilot; comatose, asleep.

there is cotton in my mouth and my fingers still
cull the plush barrier; but it grows like a monster
and I have nothing more to say anyway.
spartan73 Sep 2016
Jasmin and black olive
In her corridor
To whisk away
The smell of death

Of her landlady
Of great corpulence
A weak heart
And diabetes
But the sweetest smile
And contagious laughter

She gives thanks
When lighting her candle
De jasmin et olive noire.
New home.
Alyssa Annamaria Nov 2012
Tread softly, my dear,
This land is full of dread,
Do you know not what is in your own head?

Tread hastily, child,
You may not find what you seek
The mind is full of pitfalls and it is sure to be oblique

Tread lightly, little lamb
Each mark in the dirt is visible
And those who find it will be most unforgivable

Have you not heard a single foul yelp?
Any echo of a cry for help?

This is your Bete Noire, cherub
A nightmare built for you
A place you must surely pass through

Constructed by your imagination,
It needs only a single macabre thought in your head
As you lie softly in your bed

Here is your Bete Noire, love
You will surely see it to the end
No matter what it is that you intend
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Nicole Leblanc Jan 2016
L'Étoile Noire que tu gardais au coin de cette Terre
Maintenant est coincée au milieu du Ciel
La lumière de ses notes survole sur notre âme

Enchante la musique de notre vie
Enchante la puissance de l'art
Enchante l'adaptabilité du caméléon

Il y a encore du temps pour la musique
l'amour et la mort dansent depuis l'origine du monde

Tu as toujours existé
Tu vivras
jusqu'à ce que la musique existera
C'est la nuit ; la nuit noire, assoupie et profonde.
L'ombre immense élargit ses ailes sur le monde.
Dans vos joyeux palais gardés par le canon,
Dans vos lits de velours, de damas, de linon,

Sous vos chauds couvre-pieds de martres zibelines
Sous le nuage blanc des molles mousselines,
- Derrière vos rideaux qui cachent sous leurs plis
Toutes les voluptés avec tous les oublis,

Aux sons d'une fanfare amoureuse et lointaine,
Tandis qu'une veilleuse, en tremblant, ose à peine
Eclairer le plafond de pourpre et de lampas,
Vous, duc de Saint-Arnaud, vous, comte de Maupas,

Vous, sénateurs, préfets, généraux, juges, princes,
Toi, César, qu'à genoux adorent tes provinces,
Toi qui rêvas l'empire et le réalisas,
Dormez, maîtres... - Voici le jour. Debout, forçats !

Jersey, le 28 octobre 1852.
mario Oct 2018
A black castle perched at a great height
Just barely out of the reach of me
The tower no different than any other night
So dark that it’s quite natural not to see
Yet my eyes are keen to this sort of sight
Secrets spill into my head rather lazily
But sit stagnant and take no form, no flight
So I carry myself quite lackadaisically
On this night it seemed the absence of light
Had reached levels of terribly high
But open your eyes, you could and you might
See Tour Noire, black tower in the sky
https://creator.nightcafe.studio/creation/NALzR2QPYMvhpfYdCoKV
elle Mar 2012
I'm starting to find comfort in what I
As a child
Did greatly fear
And now it is so much my friend
This interminable darkness stretches from wall to wall
And wraps his altruistic hands all around me
Shielding me from the witches and monsters and all that go bump in the night
When you're with me, you hide me from mine enemies
And you protect me
Because turn the lights on, and I see everything
Clear
In detail
All problems
Placed in front of me are
concrete
All my fears
Standing feet from me are
Measurable
But I know
If I hum softly to myself
And shut my eyes
My fear
My bête noire
Dissipates
To
......whispers
Mateuš Conrad Jul 2022
precursor - title correlation
body -

mind of:

C                oh

    oh                      Ri

n'ah.   (half an hour fiddling with a 502 bad
gateway; traffic these days! jeez!)

I.

it don't know what's more frustrating for the reasons that it's so good... i can't choose... it's a close call... either listening to Red Hot Chilli Peppers' B-sides from By The Way... ugh! why didn't they release that as a double album! Stadium Arcadium was not that good as a double-album... all the prior albums are MAGIC... literally... for ****'s sake: GOLDMINE is literally just that... there's that... i can't concentrate on making my own translation of Ovid... i'm yet to scribble down the translation i have... i can't even drink my whiskey properly... the other frustrating focus? watching Armand Duplantis break his own world record of 6.21metres... the ****** has still at least 10cm in him! a record that will have to stand-still for the next 20+ years... i'll be dead before this record is broken... Сергій Бубка best be sleeping... i'm listening to the music, reliving the end of the World Athletics and trying to heel-myself-in-the-buttocks: better get a move on boy... hmm! "trying"... i'm actually heeling myself in the buttocks: no time to wait... one can wait for a bus... one cannot for one's own incentive... ol' Lizzy is coming up the mountain... she's coming with the proper closure of the 20th century... however many popes she outlived... however many prime ministers and american presidents... come on Lizzie... just one more year... i'm actually dying to spend money with whittle Charlie printed on the notes... my fingers are itching... but **** me... music so good By The Way should have been a double-album... no! Stadium Arcadium was not the salvagable double-album worth session... i'm getting "schizophrenic" vibes... i know that poetry is not an entertaining medium: it's a complacent self-congratulatory, thereupeutic load of *******... it's obnixious when staged: the exasperated art of speaking with speed... today i realised that i much prefer drinking to having ***... i like the preservation of my brain with a hard-on of itchy fingers than any actual ******* hard-ons... the knife opening oysters or plucking out the eyes of deer... best the eyes be gauged out... than having deer stare into car lights... hybrid confusions of static, motivated to move... frozen in a make-shift imitation of root and clay and copper: bam! one more statue down...

II.

it's no wonder why i'm not looking for a girlfriend, it's no longer bewildering why i'm not looking for a wife, at best i'm looking out for that ancient custom of Roman emperors: to become a foster father, a surrogate - i'm yet to find a match-up... i almost did, but she undermined my chances by undermining her own seriousness in such affairs... but clarity does come... as much as i might be a surrogate father to her son or daughter: i wouldn't be faithful to her... i would steal the night and run away into a brothel... but there's something else... the whole dynamic of publishing has changed... the whole idea of a library has also changed... i own more valuable books in my private collection than the public library of Romford... which is me peering at the dire straits of what the public is fed... i know why i don't aspire for pair-bonding... perhaps man so levelled aspired toward the imitation of birds a long time ago... perhaps swans are truly noble creatures: for one hears of widow and widower swans... perhaps parrots: born from those monstrous beasts that were the dinosaurs can imitate our talk... all that's this reality within the confines of "perhaps": nonetheless, it's all true... but perhaps being the mammal that i am... i moved from a community of chimpanzees into a solo-ride of imitation-bear... perhaps i only entertain the opposite *** on the encounter of ***... i couldn't land a conversation with a woman outside the constrictive-framework of work, so much so: i would abhor the mindset of men that go on dates with women: buy them food and then EXPECT... i leave that ******* out in my interactions... pay-up-front for what you're about to receive otherwise don't play cat while the woman plays mouse... or rather... a rat in cat's clothing: the woman therefore becoming a rat-trap... mind you: i can't think of a more terrible idea than the modern version of: eat first, **** later... at the old ****** proverb states: a hungry ****** is angry... a filled ****** is lazy... god forbid i ever become tempted by those dating sites... i'm currently looking for the original Latin text of Ovid's the Amores book 2 poem 6... why? what i have in my hand... and what i'm finding... it's like what Robert Pinsky remarked about once: TRANSLATIONS differ so much from one translator to another...

they have done it... UEFA are mad... just to get my
accreditation for the women's Euros final
at Wembley they're asking me to bring my passport
with me... so is Wembley the JFK of Florida
          space-shuttle launch? Houston? am i leaving
the country?
                but the girls have done it...
funny: some other people are still complaining:
IT'S TOO WHITE!
   there's not enough diversity in the team...
          that's me also planning to go and live
in Kenya and become a model for toilet paper...
i'm sure i could replace that known Koala bear /
golden retriever or perhaps i could go there
and model for soap adverts...
it just so happened that racial tensions (only football
could create them) rose up for a little:
just one night the day England lost to Italy
on penalty shootouts... because... 3 black guys
were playing a rigged roulette...
            then again? me? and the African heat?
fat chance...

find me the original Elegy VI: the death of Corinna's
pet parrot...
oh man... and her name was Polly...
i sat up late last night trying to find something
interest on the television...
bam! thank you ma'am...
                       kurt cobain: montage of heck...
sort of reminded me of...
                           a SCANNER DARKLY...
                           mind you: i sometimes do enjoy
a one-man show... or at least two...
there was this brilliant show in the West End...
Stones in his Pockets...
       two actors... sharing the roles of...
                  about 15 people each...
but it was back in circa 2001...
so... maybe it was Louis Dempsey
                                                        & Sean Sloan...
mind you... i'd still love to see Samuel Beckett's
             NOT I...

Jack Trades says: i'm about to a heap
of hay of hate...
                                i'm everywhere sometimes...
if it's not music, then its visual arts,
then it's philosophy, then fine literature...
then something "oriental" in thinking...
then its coupling my fetish for Deutsche as:
father to the English zunge...
then it's back east to rummage in some Katakana...

i know why i'm single, Roger Moore remained
a bachelor until his death...
  courteous: as ever as forever always...
i'd be a terrible match-up... i've given pair-bonding
a chance: i can't bemoan why X is not Y...
the sort of men that pair-bond are claustrophilic...
they love the company of a mate...
each time i was ever in a "relationship" i already
had one foot dangling: tapping an imaginary
drum set...
recently i discovered the B-side of the Red Hot Chilli
Peppers... so for me it's a version
of keeping the 20th century alive with
the "dichotomy" of the Rolling Stones vs.
the Beatles... i'm more... R.H.C.P.'s A-sides
of R.H.C.P.'s B-sides?
                                        i'm busy...
                i'm always busy... i don't want to relax...
i want a Turkish barber to suggest that
i need  hot-towel and an arm massage after
my beard is trimmed and... i'm still going to state:
getting a Turk to trim my beard is a close
contender to oral *** from a Turkish *******...

but try finding me that original Latin of Ovid's...
ah! found it! let's see if i can compete with
my own translation... the one i originally read
and the one i found finding the original Latin
were so disparaging...

**** yes! well... there was Ted Hughes writing
about the Crow... poor ******...
should have killed himself: might have competed
with his terribly-wonderful wife of a poet...
i give her that: what noose?
best head in an oven...
and you want a shovel with that?
but this is Ovid... "complaining" about
the death of his lover's parrot...
immediately i jumped to conclusions:
not enough crackers...

(A) the Original:

Psittacus, Eois imitatrix ales ab Indis,
    occidit—exequias ite frequenter, aves!
ite, piae volucres, et plangite pectora pinnis
    et rigido teneras ungue notate genas;
horrida pro maestis lanietur pluma capillis,
    pro longa resonent carmina vestra tuba!
quod scelus Ismarii quereris, Philomela, tyranni,
    expleta est annis ista querela suis;
alitis in rarae miserum devertere funus—
    magna, sed antiqua est causa doloris Itys.
Omnes, quae liquido libratis in aere cursus,
    tu tamen ante alios, turtur amice, dole!
plena fuit vobis omni concordia vita,
    et stetit ad finem longa tenaxque fides.
quod fuit Argolico iuvenis Phoceus Orestae,
    hoc tibi, dum licuit, psittace, turtur erat.
Quid tamen ista fides, quid rari forma coloris,
    quid vox mutandis ingeniosa sonis,
quid iuvat, ut datus es, nostrae placuisse puellae?—
    infelix, avium gloria, nempe iaces!
tu poteras fragiles pinnis hebetare zmaragdos
    tincta gerens rubro Punica rostra croco.
non fuit in terris vocum simulantior ales—
    reddebas blaeso tam bene verba sono!
Raptus es invidia—non tu fera bella movebas;
    garrulus et placidae pacis amator eras.
ecce, coturnices inter sua proelia vivunt;
    forsitan et fiunt inde frequenter ****.
plenus eras minimo, nec prae sermonis amore
    in multos poteras ora vacare cibos.
nux erat esca tibi, causaeque papavera somni,
    pellebatque sitim simplicis umor aquae.
vivit edax vultur ducensque per aera gyros
    miluus et pluviae graculus auctor aquae;
vivit et armiferae cornix invisa Minervae—
    illa quidem saeclis vix moritura novem;
occidit illa loquax humanae vocis imago,
    psittacus, extremo munus ab orbe datum!
optima prima fere manibus rapiuntur avaris;
    inplentur numeris deteriora suis.
tristia Phylacidae Thersites funera vidit,
    iamque cinis vivis fratribus Hector erat.
Quid referam timidae pro te pia vota puellae—
    vota procelloso per mare rapta Noto?
septima lux venit non exhibitura sequentem,
    et stabat vacuo iam tibi Parca colo.
nec tamen ignavo stupuerunt verba palato;
    clamavit moriens lingua: 'Corinna, vale!'
Colle sub Elysio nigra nemus ilice frondet,
    udaque perpetuo gramine terra viret.
siqua fides dubiis, volucrum locus ille piarum
    dicitur, obscenae quo prohibentur aves.
illic innocui late pascuntur olores
    et vivax phoenix, unica semper avis;
explicat ipsa suas ales Iunonia pinnas,
    oscula dat cupido blanda columba mari.
psittacus has inter nemorali sede receptus
    convertit volucres in sua verba pias.
Ossa tegit tumulus—tumulus pro corpore magnus—
    quo lapis exiguus par sibi carmen habet:
"colligor ex ipso dominae placuisse sepulcro;
    ora fuere mihi plus ave docta loqui".

mein gott... in English it reads so smoothly reading
it while listening to Red Hot Chilli Peppers'
B-sides... quixoticelixer...
teatra jam (short)... and then thinking about it...
through to and through Going Li coupled
with trouble in the pub (instrumental version)...

i will never own a car...
              mind you: i already secretely own a house...
if i keep appeasing my mother and my father:
when reality kicks in and they're dead and i'm
project solo... it's not like i'm waiting for the day...
they are hoarders of shoes and screws...
literally... no metaphor...
  on my own: i will have to recycle so much ****
before i will put the house on the market...
and? i never pledged any allegiance to Essex...
England... i have: pledged an allegiance
to the English tongue...
                 but if not the Shetland Islands...
north... "god" send me north! even as far as
Greenland!
                i'm not willing to die in a place where
villages are flaring up in a July heat...

i can't bemoan what i honestly couldn't keep...
i sometimes get mad at my father for being
so submissive to my mother...
i sometimes get so mad at my mother for only
being able to talk about her chronic pains:
i'm alligned with my grandmother
who once said: she's just like your paternal
great-grandmother... every itch and scratch...
it's like writing with chalk on a blackboard...
hey presto! ruptures of the Grand Canyon...
that ******* bollocking of: ooh! ah!
           me? i don't understand people with tattoos...
me? i collect scars...
these two fading ones on my face are a disappointment...
i thought something more pronounced
could be kept from that bicycle-crach Francis Bacon
esque imitation of painting:
   the sort of painting where you can still revel
in brush-strokes being visible...
   because it's not rigid: Renaissance form painting...

now: i can sort of imagine what men couple up...
those who fear being alone...
those not interested in art...
those mostly interested in sport... but not all sport...
just some sports...
sports that they support "passing their lineage"
with according to the cult of football teams...
not all-sports... i.e. not an interest in fencing...
swimming... certainly guys who thought:
wow! tennis is great to watch!
   but squash is so much more fun to play!
cycling... well... if you love cycling per se:
watching other people cycle is a bit: BOO-RING...
what sort of other men get married?
probably those not interested in risque ***
with prostitutes...
ones interested in making money for a woman
to spend...
me? i'm not interested in money...
                       in terms of money:
i'm more likely to spend £30 on a book than
think about a dinner date...
                      
is that...   ??? i'm not even going to ask myself
that question that begins with a buzz-word
and the letters Mmmm... miso...
                             well... what is a boy to do...
figure out what to do with his spare time...
               i don't mind cleaning the house:
who ever said that it's the duty of a woman to keep
the house clean? i like living in a household in order...
i love cooking: it's like chemistry 2.0...
                      give me a bag of Indian spices and i'll
cook up a perfect storm of a curry...
but then again: i'm not work-shy when it comes
to using heavy-duty tools akin to the KANGO...
which... i later found out was a Japanese word for
Chinese in general... or the other way round...
i'd hate to be one of those Phil Collins types of
forgetting how many hands i have
by changing gloves like i might be an octopus...

and when it comes to children?
eh... it's enough for a boy in a buggy in a supermarket
pointing his finger at me as i walk past
making that chimpanzee face of OOH at me...
or a fist-bump with some teenagers at the London
Stadium... that's enough... i'm happy to play
the "secret uncle" role...
while women remain women: as fickle as the wind...
i've learned to live with that reality...
i scratch my beard and pretend that i'm playing
a violin...

plus, i'm a terrible drinker... i'm a loving-drunk...
i'm drunk right now...
if a litre of whiskey per night satisfies
my libido shortages i'm happy:
it implies i can write... i stop drinking and start
*******: alles goot...
                           today i was visited by a wasp...
i was visited by a bee before...
oh man... it was heart-breaking...
he was dying... i had to help him...
   i poured some honey onto the pave-,
and moved him towards the puddle...
he stuck his mighty Gene Simmons sucker out
and started to perform an OD on sugar...
i was glad... watching him die from a sugar-overdose...
it was: rather pleasant to watch...

TERROR! mix JAINISM with TAOISM
and fuse that in an European mind...
               but i'll still eat meat...
                        it's a parody of what's to be expected:
i prefer life with the possibilities of change...
with... curiosities of: extensive ulterior
possibilities that run counter to estblished norms
of expectations of a RIGID MIND...
i water: i flow...
      i fire: i dance...
i air: i whirl...
i earth: i rumble...
i lightning: i blink...
hey presto! the five elements!

in another language close to my heart:
since i was born with it...
the pronoun disappears:
ja woda: płyne
ja ogien: tańcze...
   ja powietrze: kręce się (odd)
ja ziemia: trzęse się (also "odd")
ja grzmot: mrygam

there are languages in existence where pronouns
hide... to be honest...
in ******? the pronouns are rarely used...
oh mein gott... when they're used in a sentence:
esp. the I... it's like... wow! i just found
a "nugget of gold"!
seriously... that how my mother-tongue
is structured: on English is the current
prounoun-circus available to watch...
i'm siding with the Somali pirates having
a giggle... playing blackjack with either Greeks
or some other Africans...

there are languages in English that cannot: will not,
succumb to the current Marxist onslight
happening in this tongue...
not because these languages will not:
they CANNOT...
mind you... it's such an intellectual low-bar
of achievement... but since it's piggy-pop...
it must be slaughtered on an individual level
before this DISEASE is allowed to spread...
thank heavens that English is only my second
language... how that allows me to bypass
buying into any sort of propaganda...
   my lingua Ingelese... my tongue for spreading
ideas...
    oh: and thank **** i' expressing in a medium
desecrated by the same people pushing these
sordid ideas... post-humous fame! 'ere i come!
obviously! who's in it for the "real" and immediate
if one isn't... fabricating a pickling of a shark
in plastic.... who? who?! woof!
   a-woooooo"

            my heart has shrunk and hardened to
the size and hardness of a pebble...
    i wish i could entertain cosy nights with a woman
watching some pointless movie about
the stereotypes of love... then again: no...
i'd rather not...
drinking alone: who the hell said i was alone?
i sometimes "hallucinate" someone crying:
of late... i'm like: this isn't Aud Lang Syne...
this isn't Shakespear...
then again i love the idea that my true readers
are yet to be born...
i'm happy, happy-bear-alone...
                       a Maine **** is sleeping in my
bed... i'll join him come the right hour...
but he's not looking at me... he's looking above me...
only yesterday i started to paparazzi
a wasp that flew into my bedroom...
          what the **** do i have above me?
please say letters... i will not do alright with a halo...
i'm not going to join that
archangel one minute... saint the next...
clip my ******* wings for a get-through-easy
card: no!
          
it became finalized today... i'm literally tired
of ***... i'm tired of *** when it's equivalent to not...
being tired of eating food... drinking water...
it's unnecessarily-necessary... *** as golf...
per say...
                2 months of delay in payment...
i'm thinking about rekindling my affair with that mountain
bike... i have to forget the streets...
i need the woods again... but for that i need new tires...
oh... hell... i no longer have anything
to prove in the brothel... blah blah whatever...
threesomes look great: LOOk...
like a block of cheddar looks great...
when shredded...
and then melting...
perhaps in pornographic flicks...
but in reality? the changing of condoms
from one mouth to another...
from one ****** to another...
                          
what?! peiple are having unprotected ***?
vermin ****?!
   **** me... well... at least i'm obnoxiously savvy
in that regard...
no no... it's too disappointing...
you have to split your attention up...
there's nothing good about a *******...
why? because, usually... of the two girls...
there's one you really want to be a screwdriver to...
while the other is just being a, *******...
a ******* bandwagon... leftovers...
a pair of **** you get to imitate ****** with...
it's a bit like:
coupling an elephant with a giraffe...
but i want to ride the elephant!
but i want to stroke the giraffe's neck!
but  i want to pretend the elephants's tusk...
no! not tusk! TRUNK....
that rectangular bit of ******* you shovel
your clothes in when travelling...
TRUNK... or a TRAMPOLINE!
no... not the bouncy layer...
TRUNK... sneeze! trambone! jazz! ******* Miles Daisies!
Davis!  trumpet *******!
no... don't get me started on the sax...

then again: i want a rhino's horn! ram-jam...
Black Betty Bam B'eh Lam!

- oh no... i moved along... R.H.C.P.'s: thanks for the t-shirt...
Big Bukowski style:
i hate the eagles... run through the jungle...
run Forrest! whun!
WHUN!
  and that's me... hardly a LAMNTIA of the Beatniks
tripping... me? enough whiskey
and the right song... and i'm grooving beside
an imaginary drum-kit...
in that: once upon a time...
when men grew their hair long...
they were the barbarians knocking
on the gates of Rome... rather than being
the implosion of Rome within with
all of Rome's degeneracy of transgender gimmicks...

mind you: i've given it some thought...
i broke it down toward the following schematic:

anonymous audience, commenting,
video making blah blah...
****** "schematic": if you can call it that...
mind you: the VAR in WIETNAM
had the best soundtrack...
just saying: hey! her?! hey! don't shoot
the messanger!
i'd rather work the Fulham opening night
with the new stand: Thames-side being opened
than attend Wembley for a Westwood...
Westworld... Westlife concert,
i'm all up for handling those Scousers:
northern monkeys?
southern fairies...
let's just call them for what they are...
northern TOURISTS...

but the dynamic of publishing has changed:
i already know the criterium first...
women and children first...
THIRST beccause water matters...
i'm thirsty too... one litre of whiskey and
i'm still typing like a machine...
i'll box my liver and kidneys
as long as i keep my brain and eyes happy...

but it's just a different dynamic...
the internet experience...
i know a lot of people miss it...
i can't force people to read my bollocking-riddles...
ergo? i don't stagnate into celebrating it
or therefore advertising it...
i'm either read or i'm STAUB...
   dust...
                
i can't! i'm only making something available...
i can't force people out of their democratic "wedlock"...
you like it? great! you don't? great!
but the psychology of those video creators that
mind how many views they receive and
how many comments they: likewise receive...
"false hits" with the number of hits of viewership?

me? i'm not bothered... i've been watching
the female Euro finals...
i was almost scared... what if the female England team
don't make it to the finals?!
me? i'm gearing up...
any rowdy hooligans up to speed?!
as much as i hate women not trying toi compete
in sports that are sexually-exclusive...
there's this... THIS... i watch the games because
the Colleseum is burning...
i'm only watching the fire...
    and i'm watching the women i'd love to ****...
this never would have happened if watching
tennis...

    the crisp biting attache of a sharpshooter
WONG sort of mixer-mix-up with a whiskey
and a pepssi...
me... reaching for a second glass
with one already filled like: *******... RAINMAN...

keep your horses!
i'm gearing up to a translation!
wait, the, ****, up! keep it cool in Doob-Lyn!
oh no... you don't get to tell me
i use too many vowels without me showing
you... you mishandled the vowel-to-consonant
dynamic... Doob-Lyn is Dublin: tow me...
no: not to me? tow me... now you're dragging me
along the snail-trail...

the disparaging translations:

(B) the A. S. Kline translation

Parrot, the mimic, the winged one from India’s Orient,
is dead – Go, birds, in a flock and follow him to the grave!
Go, pious feathered ones, beat your ******* with your wings
and mark your delicate cheeks with hard talons:
tear out your shaggy plumage, instead of hair, n mourning:
sound out your songs with long piping!
Philomela , mourning the crime of the Thracian tyrant,
the years of your mourning are complete:
divert your lament to the death of a rare bird –
Itys is a great but ancient reason for grief.
All who balance in flight in the flowing air,
and you, above others, his friend the turtle-dove, grieve!
All your lives you were in perfect concord,
and held firm in your faithfulness to the end.
What the youth from Phocis was to Orestes of Argos,
while she could be, Parrot, turtle-dove was to you.
What worth now your loyalty, your rare form and colour,
the clever way you altered the sound of your voice,
what joy in the pleasure given you by our mistress? –
Unhappy one, glory of birds, you’re certainly dead!
You could dim emeralds matched to your fragile feathers,
wearing a beak dyed scarlet spotted with saffron.
No bird on earth could better copy a voice –
or reply so well with words in a lisping tone!
You were snatched by Envy – you who never made war:
you were garrulous and a lover of gentle peace.
Behold, quails live fighting amongst themselves:
perhaps that’s why they frequently reach old age.
Your food was little, compared with your love of talking
you could never free your beak much for eating.
Nuts were his diet, and poppy-seed made him sleep,
and he drove away thirst with simple draughts of water.
Gluttonous vultures may live and kites, tracing spirals
in air, and jackdaws, informants of rain to come:
and the raven detested by armed Minerva lives too –
he whose strength can last out nine generations:
but that loquacious mimic of the human voice,
Parrot, the gift from the end of the earth, is dead
The best are always taken first by greedy hands:
the worse make up a full span of years.
Thersites saw Protesilaus’s sad funeral,
and Hector was ashes while his brothers lived.
Why recall the pious prayers of my frightened girl for you –
prayers that a stormy south wind blew out to sea?
The seventh dawn came with nothing there beyond,
and Fate held an empty spool of thread for you.
Yet still the words from his listless beak astonished:
dying his tongue cried: ‘Corinna, farewell!’
A grove of dark holm oaks leafs beneath an Elysian *****,
the damp earth green with everlasting grass.
If you can believe it, they say there’s a place there
for pious birds, from which ominous ones are barred.
There innocuous swans browse far and wide
and the phoenix lives there, unique immortal bird:
There Juno’s peacock displays his tail-feathers,
and the dove lovingly bills and coos.
Parrot gaining a place among those trees
translates the pious birds in his own words.
A tumulus holds his bones – a tumulus fitting his size –
whose little stone carries lines appropriate for him:
‘His grave holds one who pleased his mistress:
his speech to me was cleverer than other birds’.

(C) the  P. Green translation

parrot, that feathered mimic from India's dawlands,
is dead. come flocking, birds, to his funeral:
come, all you godfearing airborne creatures,
beat ******* with wings,
   mourn, claw your polls, tear out soft feathers
(your hair), and pipe high your sad lament.
Philomela, nightingale, the ancient crimes of Tereus
which you lament is long past -
    divert your grief to the obsequies of a rare and modern
bird: poor Itylus' case was tragic, but antique.
all wind-borne voyagers through the clear empyrean
lament now, and above all his friend the turtle-dove
they lived in complete agreement,
    their bond of faith held firm to the end.
what Pylades was to Orestes or Argos, that Parrot,
turtle-dove was to you - while fate allowed.
yet of no avail your devotion, your rare and beautiful
plumage,
your adaptable mimic's voice;
    not even the care that my darling lavished on you -
poor Polly, paragon of birdhood, is dead.
so gree his feathers, they dimmed the cut emerald;
scarlet his beak, with saffron spots.
no bird on earth could copy a voice more closely
or sound so articulate.
fate, jealous, removed him - that unaggressive creature,
that talktative devotee of peace,
with his tiny appetite , whose love of conversation
left him little leisure for food,
who lived on a diet of nuts, used poppy-seed to encourage
sound sleep: kept his thirst at bay with nothing but water.
quails spend their whole life fighting -
maybe that's how they reach a ripe old age.
carnivorous vultures, kites gyring high in the heavens,
weather-wise jackdaws, prophets of rain to come,
are all long-lived - while Minerva's bête noire, the raven,
can outlast nine generations. yet Parrot is dead,
that loquacious parody of human utterance,, that bonanza
from the eastern edge of the world,
greedy death almost always pickss off the best ones early -
it's the third-raters who reach a ripe old age.
Thersites attended the funeral of Protesilaus;
Hector was ashes while his brothers still lived.
what point is recalling the desperate prayers my sweetheart
uttered?
some stormy sirocco blew them out to sea.
six days he survived, and then, at dawn on the seventh,
his thread of destiny ran out.
yet somehow, though dying, he could still find utterance,
and the last words he ever spoke were: 'Corinna, farewell!'
beneath a hill in Elyium, where dark ilex clussters
and the moist earth is for ever green,
there exists - or so i have heard - the pious fowls' heaven
(all ill-omened predators barred).
harmless swaans roam after foot there, there dwells
the phoenix, that long-lived, ever-solitary bird;
there Juno's peacock spreads out his splendid fantail
amid the billing and cooing of amorous doves;
and there, in this woodland haven, the feathered faithful
welcome Parrot, flock round to hear him talk.
his bones lie buried under a parrot-sized tumulus
with a tiny headstone bearing these words:
r.i.p. Polly: this tribute from his loving mistress:
articulate beyond a common bird

the thought of LEMONS or perhaps
the IDEA of lemon...
then again: i can't refrain from
ORANGES and LIMES...
and the shy-sunlight of autumn
and the blooming of apples...
and operas...
             "someone"...
                              what pretty pies of
unfuckable wonders await...

divert your grief to the obsequeies of a rare and modern
bird: poor Itylus' case was tragic, but antique
(antiquated?).
all wind-borne voyagers through tge clear empyrean
lament nowm abd above all
his friend the turtle-dove, they lived in complete
agreement
   their bond of faith held firm to the end.
what Pylades was to Orestes of Argos, that, Parrot,
turtle-dove was to you - while Fate allowed,

i'm not even going to bother with a "bananna C"...
i woke up wild-awake with ideas...
brimming with Tao...
"non-doing" id est: point PROVEN
or rather point SERVED?!

Russia and China are clashing...
or rather sparring...
they're having their civilization-state
agenda being put in place...
while there's a "culture-war" in the "west"...
right... James Bond...
so we're refrrering to nation-stattes
as post-nationhood...
  "states"...
                    precursors to the globalist agenda
of fake space exploration via the ******* telescope...
if Russia and China are civivilasation-states...
then... whatever culture "war" is investing in:
or rather: digressing into... impliies
the FSA (federal states of america)
             is a culture-state...
                                                ­                 no?

personally? i don't like the current h'American culture...
it's absolute *******...
no! i'm not going to translate any more of Ovid...
i already read the better translation...
i found out only two minites ago that
i prefer drinking to having ***...
and keeping an eye on cats is just as rewarding
as rearing children: if you allow yourself
to give them a personality...

           so Russia is a civilisation-state...
while America is a culture-state...
                    well... no wonder...
                                            America is the zenith
that could be: but doesn't have to be
preserved...
the culture-state-of-the-sand-*******...
i wish: the Arabs clocked in lucky...
sitting on so much raw ill of oil...
bounce bounce libido bounce bounce...

hmm... "inner monologue"... i had that "thing"
once... i kost it... turning psychotic...
then again: within the confines of having
an internal monologue? i was passive...
       i was a passive agent...
                         upon losing it: having my soul
evaporate: becoming an "N.P.C."...
i became an active agent...
i opened my eyes a second time...

           i think my inner monolpogue became blocked
by:
został wyciszony... bo zaczoł być cykliczny,
tzn. nie po prostej:
       wymarł według koncepcji
sprawiedliwości...

even i know: the gods uttered the words:
shut the **** up! we know you're right!
but we're playing roulette!
shut the ******! we're playing cards!
shut up!
wait! wait your turn!
**** me, given the prowess at attaing
a concept of the differential of space comparing
time... i.e. speed... i'll be karma-happy
once i die...

i'm not translating the rest of that Ovid...
a girl's parraot died... great!
now i'm thinking about:
a bicyckle is a terrible idea... to ride...
on the roads towards St. Paul's... i think i might
require a horse!
i need a horse! bring me a hood, a hoof,
an apple and a toothbrush!
the last place i'm thinking about moving
to is California...
   and thank no god for that...
just the people who already live there.

III.

i sooner discovered the rare B-sides of Red Hot Chilli
Peppers than having realised... oh right...
they release two albums after By the Way...
i completely forgot about those two...
               guess i'm not as big a fan as i thought i was...
Go Robot... it's not oh so wo terrible now, or anymore...
oh woah woe... what a whale to ride into the night...

sometimes it just happens, a sort of blend of an Ezrra Pound
and a Charles Olson moment, poem, moment-poem...
it stretches for three days and you just don't want
to finish it... you kept repeating yourself writing seemingly
aimlessly with no focus...
at this point writing becomes theraputic...
by the simple act of writing: not theraputic regarding
what you're writing about: memories of frustration and
complications having finished Thomas Mann's Dr. Faustus...
unlike those joyous frustrations with Samuel Beckett's
Watt...
                  and on the third day "he" finished painting
four metal chairs a new colour of copperhead...
a copperneck painting chairs copperhead...
to me the colour of copper is more appealing than
that of gold...

if i still had that inner-monologue people speak of
i wouldn't be writing this,
that inner-monologue fantasy i once was a proud owner
of: i.e. the closest "thing" to the idea of soul
was also filled with so many doubts...
i simply don't care what the supposed benefits
of it were... that whole no-inner-monologue ergo
one's an NPC (non-playable character)...
    i remember that that when my first psychotic episode
slammed me on a rampage i started to see DIFFERENTLY...
it was as if a veil was lifted from my eyes...
if i didn't write terrible poetry back then...
i most certainly wrote very little...
             the inner-monologue doubts... a plethora of them...
no? psychosis = the osmosis of soul...
   the body has remained... the devils said:
but these idle hands and this idle intellect have to stay...
we'll pass on the message with your soul
as it leaves your body...
call it whatever you want:
   res vanus or the silence of the "mind"...
that's how you become more of an active agent...
it might be called writing but i call it digging...
a tunnel toward some variaton of: marrying Hades
with Tartarus...
                after all... Venus is the daughter of titans...
and she's the only Titan among the Olympian gods:
such is her perfection... almost on par with
   the patron of philosophers that's Sacred Sophia:
who entertains the foolishness of elder men
without being able to tell them apart from boys...

IV. if i were to translate Amores II. XI

would i be willing to add a D in the translation sequence?
i don't think so
there's no need... i like comparing the two i already
made available...
i just wanted to stress how unbelievable Latin is...
compared to the modern tongue, for example English...
how compact it is!
- and course, i prefer the second translation...
     it... exfoliates!
                     this is the point for me where i truly appreciate
Ovid to be on par with Horace...

side by side walking through the zenith-nadir of
man...

   i'm finally come across a sequence of events that
make me unwilling to stop typing: perhaps if i get
drunk enough and stumble on my first typo
perhaps a series of typos would end my ambition...

do i think men in the west are living
in a land of libido-insomnia? i think they are...
whoever said that watching one type of pornogrphy
soon spirals out of control and men start
scouting for more extreme *******:
hello outlier A! hello outlier B!
where's outlier C? oh... he's coming...
at a time when women are supposed to be these
sexually liberated creatures while men
are either STAGS with harems or limp biscuit *****...
thank god i managed to catch the train
of having the ***** of walking into a newsagent
and buying a pornographic magazine to ******* to...
stashed about six in a folder behind
the radiator in the bathroom at 21B Beehive Lane,
Gants Hill...
                         mind you: i started prematurely...
8?
     i switch off with western ****** antics:
people are either having too much ***: ergo the kinks
or not enough of it...
outlier in the middle: when it's too hot
i leave the insects to do their lineage pride...
cooler temperatures: *** like rubbing sand-paper
on a ****** paint-job...

                         makeshift boney **** of the hand...
well: at least ******* makes me more interested in
the **** than **** ***...
but i did the opposite... i need to keep a sack-of-sanity
atop my head...
beside adoring the Katakana...
i very much adore Japanese tamed sexuality...
     グラビア アイドル (gurabia aidoru)...
back in the day when the English tabloid newspaper
the Sun had a page 3 girl...
back to basics... a show of *******...
    a show of cleavage... perhaps even the breast
like the eye... the sclera of the rounded breast...
the darkened skin at the iris and then the pupil
as the ******...
  floral patterns of the *******...
                  back to basics...
                           a photograph of a naked woman
and all the imagination at work: what wouldn't
i want to do with her?

well... if you begin pleasing yourself while concentrating
on the kiss between Venus and Cupid
in one of Bronzino's beauties of paint-strokes...
you're hardly going to go down a rabbit-hole
of "hide and hide": wihtout seeking it out...
people and thier kinks...
while a minority: dodo-project sexuality of
homosexuality is celebrated: garnerded unto the guise
of "pride": i can't stomach shame...
but hey: look at me! i'm about to parade my sexuality
like and ******* latex-clad gimp readied
for being given ***-favour-orders...

outlandish! god-forgiving god-fearing...
  hardly every god-loving...
           a settling in of a blue that's not the sky
but a melancholy... i'm finally willing to end this
"diatribe"... to start afresh... again and again...
like mixing: Dreams of a Samurai with
Hans Zimmer's spectres in the fog...

                      my ***: going back to figuring out
the premature adventures into ***...
one boy passing on the secrets of *******
to another while sharing a bath:
the cruel curiosity of the circumcision:
in a secular environment: without the kippah
or the niqab: the submission of the women...
i will not give up the "sheath" to my "sword"...
i will keep my teeth with my twirling tongue...
if ever an improvement on the aesthetics?
clipping the ears of Dobberman dogs...
banning clipping the clipping of their tails...
but still: the preserved atrocity of male circumcision...
i could agree...
once a woman is devoted to her man...
a circumcision like putting on a wedding ring...
noble swans... oh noble swans...

a melancholy that's sort of azure...
amass enough water and you will see blue...
amass "too little": freeze it...
a paleness somewhat grey...
but then the icebergs roaming that are
the Cistercians...
            all i need right now is for some lonely
dog to start barking into the night...
or the cackling "laughter" of a fox...
    
    but all those sexless lives...
            "lucky" me for taming my consumption down...
where would i be without it?
i didn't ask for a *******...
i wa offered it... i will never forget how she clamoured
for the opportunity...
she couldn't stomach being rejected twice...
she just had to clamour like a crab in a crab bucket...
even if she thought she thought she succeeded:
she was the spare wheel...
what i've learned... i prefer one-on-one interactions...
but i gave in...
   it would have never worked out:
not like it "works out" in pornographic flicks...
the sharing of saliva and other juices...
we're responsible adults...
unlike in the pornographic flicks...
          two women: one man...
the changing of condoms...
                           i had to think quick:
there's only one way i will not be undermined...
snuggling up to the one i really wanted
to spend an hour with...
                       kissing neck and cheek...
while she did a hand-job...
   the other just sat there sort of idle...
                          until i figured out... those *******
could be of some use...

- i couldn't pull off a Jesus look...
long hair and a beard is not my "thing"...
even with a sly undercut...
i chose the better option.... short hair, a beard, yes,
but a "fu manchu": an elongated love-spot...
competing with the length of the beard...
i really "don't understand" why i have no memory
of my chin and neck...
it's like there was never the idea of using
water as a mirror... perhaps poor Xerxes lashed
at the Aegean for hiding his reflection
when he had one of those Narcisstic moments
of anguish: he forgot how he looked like...
but then the sides of the moustasche also drooping:
elongated... that work much better than
a beard and long hair...
it's so unfashionable these days...
i don't get why men think beards and long hair
"work"....

then again i never figured out why Khadira
wanted to have unprotected ***...
  how she insisted that it was just plain o.k.
for me to ******* into her...
how i snapped and dived in into her pandamonium
of multiples springs of irritated ****...
all slobbering with oyster-tongue
and knose...
                               all that informed me...

companionship? what a rare commodity...
it's enough to have a mother to know
how a woman's company can quickly sour
the already sweet grapes...
one word: tell a man he's LAZY...
while he's just tired of being pushed and shoved...
if a mother can do that to a son?
what could a wife do?
                          and i'm come across curiosities of
men who waged wars with their mothers...
at the Tyson Fury boxing match...
i was trying to calm the **** down a guy
who was having a panic attack after being
"abandoned" by his mother...
who bought the tickets... and drinks...
i squeezed him hard... told him: but i'm here for free!
nay! i'm here and getting paid for it!
blah blah...
               i hate seeing panic attacks in men...
it makes me either feel like
more than a man or less of a man...
it makes me think of the men prior
with shell-shocks... or women exploiting
the challenges of p.t.s.d.

                                    i've seen so many people fake
a mental illness... i've spoken at length
to them... how easily open up to their own struggles...
while i'm left alone with whatever ones
i have...
                   maybe because my "mental health issues"
have morphed into philosophical caviats
implies that i'm immune to outright sharing
the details... and boring people to death...
so i listen...
        i listen...
                            in one ear out the other...

i remember days in high school when we would love
to change the subject, create a game:
SLAP-BALL... imitation of Tsar Peter III prior
to tennis... an imitation court... with a fence between us...
or just playing BLACKJACK...
cards... that was big... we understood that ignoring
women was best done with / by playing cards...
at one point: i remember it to this day...
Samuel Richards grabbed Ian Goodman's neck
and pinned him to the floor...
we tried to intervene...
i don't know whether it was about the actual
game of cards or whether it was about
Sam bailing out... he was about to move to France...
and ****** off from pur in-group...
started playing basketball with the black-boys...
forgot he was supposedly the "PUNK" in the school...
i remember skateboarding with him...
he actually stole his mother's credit card and bought
a skateboard for me...
but his ******* MOHICAN was ****...
it didn't entertain the entire length of his skull
meeting his spine...
but we did walk back from Romford
toward Ilford this one night...
underage drinking... singing Backstreet Boys songs...

ha ha...
         time is a museum of melancholy...
while space is a museum of furthering whatever is left
of leftover potential...

i'm so despondent about this life having to end...
today i cycled up to the traffic lights
on my ******... ******?! £125 viking road bike... say the word
****** one more time... what was i facing?
a solitary man in an Aston Martin...
behind him? some solitary guy in a Porsche...
right... "alphas"...
i'm on my bicycle... but these two guys
in those choicest of motor-examples?
that's the thing with "competing" in life rather than
sport...
     i like my bicycle... i love my bicycle...
i am yet to wash away the blood from my head
from the crash...
i don't have a broken leg: i just have an outgrowth of bone
on my shin where my bone should have cracked:
i love milk...

competing with these men... **** me...
i was thinking about the Porsche guy...
nice game... but it's not playing cards...
i taart myself up: compete...
what do i get? i get a Porsche...
     but then ahead of me there's this guy
in an Aston Martin: mate! i'm ******!
oh blue blue Hue... the Aston Martin looked like
the bomb that is already was...
the Porsche? the Porsche looked like
a ******* Ford Mondeo by comparison...
Civic Extra... if that's even a car...
i was sort of happy to by cycling...
i figured... well: i'm not using my legs...
to walk... i'm peddling...

ever heard the expression "push-bike"?
i heard that only recently... what a werid coupling
of words... a motorcycle is distinguished from
a a bicycle by the term: "push-bike"
this half-brain-dead coworker...
what the **** am i pushing?!
it's just as weird as calling it a peddling-bicycle, no?
eh?
but what am i pushing? a bicycle is a bicycle
a turtle is a turtle... i still have to figure out
what's being pushed...
what comes first? the donkey, the carrot, or the stick?!

mawn the lawn: sieve the sand...
mawn the lawn: sieve the sand...
keep nurturing the spacing between numbers
but also keep lost track of the alphebticaal
queue...
never the type to rehash a refurbishment
of SPAWN...

           i simply don't want this day-dream to end...
around me people cowering into sleep...
i'm left in limbo...
            between consetllations and the scythe
of the moon... dearest: moooooon...
i'm itching to break the silence with a howl...
but first: the thirst of a dog barking...
i hear a dog barking i'll start to howl!

aren't we simply becoming the same
tired people of old?
              more impetus...
more gravity! more fire! more tides!
more the quaking of the earth!
more whirlwinds! more! more!
one Pompeii is not enough!

                       almost one litre of whiskey
into the session and i'm sober-tense...
i'm starting to think that entertaining
hell is not a bad "gimmick"...
                  there's the imaginary hell-crowd
and there' some also doubly-imaginary
crowd of people that yet to be bound to imitation-migration
focus...
           next time you ask me:
i'd rather be eating ice: crunching on
ice than drinking water...
i want to burn my tongue...
licking ice...l i want to burn my tongue
licking ice: but first i want to be dipping
it in coridnader-cumin-chilli-turmeric mix-up
of spiders...

i want to first bruise my knees before
i lick them clean...
i want the strict juices of: not tomatoes?
red is red: ergo blood is blood...
vulture ****...
there's an open window:
there's an evaporating night too...

best refrain: 6 by 6s refrain on 9s...
since? there's plenty of 0s / oopses...
by this "flesh and blood"...
i heave this sand and timer
like: i was sadly woken up with
an inheritance of salt...
boiling blue bloods and boiling gravy...
a smile that reads: clenched teeth...
a smile so awkward that
it make^ a parrot think twice about
imitating human speech.

^a notable typo, i think i might require an editor
(insert a snigger); two alternatives:
1. it might make a parrot think twice,
2. a smile so awkward that it makes a parrot think twince...
all depending on the tense.
Nuit noire mais belle de Malaga
Empoisonne-moi
De tes hamecons et de tes leurres
Envenime-moi
De tes vers luisants et polissons
Qui gigotent dans le vin du clair de lune
Instille-moi de tes piqûres,  de tes ourlets
Des criquets qui chantent au fond de tes criques
Innocule-moi
Tes vaccins, tes rappels et tes antidotes
Cachés au creux des terriers
Des mangues et des câpres qui mûrissent
Sous tes obscènes caresses.
Obsède-moi
De la froidure romantique de tes rhums capiteux
Muselle-moi dans  la cannelle de ta souricière
Bâillonne-moi de tes eaux de Styx
Engloutis
Capture
Relâche
Aspire-moi de tes yeux de khôl
Je ne suis qu'étincelle
Infime brindille incandescente d'amour
Dans l'attente fébrile du point du jour.
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Vous êtes brune et pourtant blonde,
Vous êtes blonde et pourtant brune...
Aurais-je l'air, aux yeux du monde,
D'arriver tout droit de la lune ?

Et cependant, on peut m'en croire,
Vous êtes l'une et l'autre chose
Comme Vous êtes blanche et noire,
Des cheveux noire et de chair, rose.

Mais peut-on dire dans le monde,
La plaisanterie est commune :
« Si votre belle Amie est blonde,
Elle est blonde, elle n'est pas brune ».

À moins d'arriver de la lune,
Peut encor dire tout le monde :
« Si votre belle Amie est brune,
Elle est brune, elle n'est pas blonde ».

Pourtant ! le savez-vous mieux qu'Elle ?
Leur répondrai-je (Tu supposes)
Eh bien ! moi, je ne sais laquelle
Elle est le plus de ces deux choses.

Bien que personne n'y consente
Et qu'elle semble inconséquente,
C'est une brune languissante
Et c'est une blonde piquante.

Aurais-je la bonne fortune
De mettre d'accord tout le monde,
Concédez-moi donc qu'elle est brune,
Je vous accorde qu'elle est blonde.

Elle a, pour faire à tout le monde
Une concession encore,
Une longue mèche de blonde
Dans ces cheveux bruns, qui les dore.

Enfin, je vous dis qu'elle est brune,
Je vous répète qu'elle est blonde,
Et si j'arrive de la lune,
Je me moque de tout le monde !

Après tout, ce n'est pas ma faute
Si, sous ses longs cheveux... funèbres,
Le corps blanc dont votre âme est l'hôte
A du soleil... dans ses ténèbres.
Anais Vionet Jan 2022
In my family, a convent in Lucerne, Switzerland loomed legend large.
Its name is “La Madone Noire” (the Black Madonna) and according to my mom, it is a “finishing school” where captious girls, who lied or who wouldn’t behave, were sent to live with and be schooled by nuns.

It was, from all reports, a terrible and stern place where there was never any ice cream or bedtime stories and the toys, when there were any, were made of straw.

Most of the time it was my older sister Annick getting the dark Poe-like lectures, but I was there, in my high chair, listening wide-eyed. The very idea that Annick could be snatched up, for some infraction, and sent off to the nuns horrified me to the point that my heartbeat seemed to come through my whole body.

Eventually, as we grew, “Lucerne” became a shorthand for “shape up or else,” and oddly,  it never lost its potency. Hmm, you know, come to think of it - there was no equivalent monastery for my brother.
the stories we grow up with can shape us

ch#65    BLT word of the day challenge
Captious: "tending to find fault or entangle in argument."
hfallahpour Oct 2016
Throw yourself into what you love
climb up the life's stairway leading above
Follow your dream
achieve your success on your own steam
don't let your dreams die
your goal draws nigh
overcome your bete noire
you have plenty of savoir faire
Turn your dreams to something tangible
Dia nesher Feb 2015
Nightingales at morning were not  her favorite
She loved the lights the noire train
The tumult of the people and one night she decided
she is leaving town rising hell and storm dust when shes gone
Who died?
What on earth happened?
The old lady rambled sitting on a stone chair near the alley
Please don't go you are my life my world he whispered softly It is hard when you meet your heart and its gone away
She smiled gently to him
Stroke his  face fondly
Its not for me ,this place is too small
So why cant i come he asked?
Oh my sweet  
My precious love
I promise i'll be back
Be here again
See your face & die in your arms
Paul d'Aubin Dec 2013
Ulysse, la Méditerranée et ses rapports avec les  Femmes.

Parti à contre cœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave, mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantait les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre. Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille ; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile. Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens. La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage. Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux. C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, à tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde. Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso. Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque. La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel. Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque. Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C'était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau. Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin. Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée. Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances. Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons, Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils. Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins, Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème. C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau. Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux. La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos. Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots. Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons. Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoos, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque.
Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants. Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope. Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi, Toulouse, (France) 2013.
Alin Feb 2015
Farewell Sickness
You left me!
Invaluable was the darkness cherished
the beloved heart
body, mind
and half of my age
all of it
devoted to your love only

and secretly

You crowned me to your queen of darkness
I grew up slowly in our palace
where
I could hide
and
Stay
if I wanted to
always with you

Our home
the holy eidolon

but a shelter for me
as long as you were there

There
was where
we honored  shadows
by becoming shadows

The Black Mountain
of your teaching
was made of the absolute
Color of our eternal love

but Love
You forgot one thing
or didn't you know me well?

Dedicated by desire
I climbed that mountain
Kept my promise
To see  the irrefutable
To be the unconditional

No
You weren't there

You haven't made it that far?
or was your share to have me ebb

There was Black
as absolute as you said

Stroke my face apart
and I fell
at once for another
at an opposite end

One I became
with the luminous cilia
of a man
a plain man
made of brightest light

All of a sudden he came
All of a sudden he left

Seeing all of me was possessed

That loss slowly turned me to a sheer pain
covering my home
with an opposite color of white
I got petrified
by an equal fever to your love
and
A battlefield were my heart
lodging the war of the tantamount
of identical charge
repulsion of the supreme
dematerialized matter
cracked the eye
and I died

Colors of all wavelengths
between black and white
fill that deserted heart now

Yet there is a new spirit
sleeping inside
Soon she will wake up
and sing
an ancient lullaby
of life
not remembering
but with a knowing:

*I am of dark and of light
not necessarily of good or of bad
whatever you make me
I will be
which matches to which
by any color of absolute  
you’ll be bewitched
but virtuous
make a difference
by your poetry
let me be your
one magic word
until truth is met
in heavens
Title is inspired by Man Ray's 'Noire et Blanche' (1926) . I tried to remake a picture for a photo contest recently and that effort also produced this poem :)
Écoutez. Une femme au profil décharné,
Maigre, blême, portant un enfant étonné,
Est là qui se lamente au milieu de la rue.
La foule, pour l'entendre, autour d'elle se rue.
Elle accuse quelqu'un, une autre femme, ou bien
Son mari. Ses enfants ont faim. Elle n'a rien ;
Pas d'argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille.
L'homme est au cabaret pendant qu'elle travaille.
Elle pleure, et s'en va. Quand ce spectre a passé,
Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé,
Qui vient de voir le fond d'un cœur qui se déchire,
Qu'entendez-vous toujours ? Un long éclat de rire.

Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour,
Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour.
Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille !
Seule ! - n'importe ! elle a du courage, une aiguille,
Elle travaille, et peut gagner dans son réduit,
En travaillant le jour, en travaillant la nuit,
Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.
Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile,
Et chante au bord du toit tant que dure l'été.
Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité,
Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ;
Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ;
L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.
Ô jeunesse ! printemps ! aube ! en proie à l'hiver !
La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,
Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte
Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or ;
Tout est vendu ! L'enfant travaille et lutte encor ;
Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille,
La misère, démon, qui lui parle à l'oreille.
L'ouvrage manque, hélas ! cela se voit souvent.
Que devenir ! Un jour, ô jour sombre ! elle vend
La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure ;
Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu'elle meure !
A dix-sept ans ! grand Dieu ! mais que faire ?... - Voilà
Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla
Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte
À son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte.
Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels !
C'est fini. Les enfants, ces innocents cruels,
La suivent dans la rue avec des cris de joie.
Malheureuse ! elle traîne une robe de soie,
Elle chante, elle rit... ah ! pauvre âme aux abois !
Et le peuple sévère, avec sa grande voix,
Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme,
Lui dit quand elle vient : « C'est toi ? Va-t-en, infâme ! »

Un homme s'est fait riche en vendant à faux poids ;
La loi le fait juré. L'hiver, dans les temps froids ;
Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille.
Regardez cette salle où le peuple fourmille ;
Ce riche y vient juger ce pauvre. Écoutez bien.
C'est juste, puisque l'un a tout et l'autre rien.
Ce juge, - ce marchand, - fâché de perdre une heure,
Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure,
L'envoie au bagne, et part pour sa maison des champs.
Tous s'en vont en disant : « C'est bien ! » bons et méchants ;
Et rien ne reste là qu'un Christ pensif et pâle,
Levant les bras au ciel dans le fond de la salle.

Un homme de génie apparaît. Il est doux,
Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ;
Comme l'aube au-dessus de l'océan qui roule,
Il dore d'un rayon tous les fronts de la foule ;
Il luit ; le jour qu'il jette est un jour éclatant ;
Il apporte une idée au siècle qui l'attend ;
Il fait son œuvre ; il veut des choses nécessaires,
Agrandir les esprits, amoindrir les misères ;
Heureux, dans ses travaux dont les cieux sont témoins,
Si l'on pense un peu plus, si l'on souffre un peu moins !
Il vient. - Certe, on le va couronner ! - On le hue !
Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue,
Ceux qui n'ignorent rien, ceux qui doutent de tout,
Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l'égout,
Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre.
Si c'est un orateur ou si c'est un ministre,
On le siffle. Si c'est un poète, il entend
Ce chœur : « Absurde ! faux ! monstrueux ! révoltant ! »
Lui, cependant, tandis qu'on bave sur sa palme,
Debout, les bras croisés, le front levé, l'œil calme,
Il contemple, serein, l'idéal et le beau ;
Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau
Qui, sous ses pieds, dans l'ombre, éblouissant la haine,
Éclaire tout à coup le fond de l'âme humaine ;
Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ;
Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ;
Il marche, il lutte ! Hélas ! l'injure ardente et triste,
À chaque pas qu'il fait, se transforme et persiste.
Nul abri. Ce serait un ennemi public,
Un monstre fabuleux, dragon ou basilic,
Qu'il serait moins traqué de toutes les manières,
Moins entouré de gens armés de grosses pierres,
Moins haï ! -- Pour eux tous et pour ceux qui viendront,
Il va semant la gloire, il recueille l'affront.
Le progrès est son but, le bien est sa boussole ;
Pilote, sur l'avant du navire il s'isole ;
Tout marin, pour dompter les vents et les courants,
Met tour à tour le cap sur des points différents,
Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ;
Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l'ignorance
Sait tout, dénonce tout ; il allait vers le nord,
Il avait tort ; il va vers le sud, il a tort ;
Si le temps devient noir, que de rage et de joie !
Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie,
L'âge vient, il couvait un mal profond et lent,
Il meurt. L'envie alors, ce démon vigilant,
Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière,
Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière,
Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit
S'il est vraiment bien mort, s'il ne fait pas de bruit,
S'il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme,
Et, s'essuyant les yeux, dit : « C'était un grand homme ! »

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
« Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

Le pesant chariot porte une énorme pierre ;
Le limonier, suant du mors à la croupière,
Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant
Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang.
Il tire, traîne, geint, tire encore et s'arrête ;
Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête ;
C'est lundi ; l'homme hier buvait aux Porcherons
Un vin plein de fureur, de cris et de jurons ;
Oh ! quelle est donc la loi formidable qui livre
L'être à l'être, et la bête effarée à l'homme ivre !
L'animal éperdu ne peut plus faire un pas ;
Il sent l'ombre sur lui peser ; il ne sait pas,
Sous le bloc qui l'écrase et le fouet qui l'assomme,
Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l'homme.
Et le roulier n'est plus qu'un orage de coups
Tombant sur ce forçat qui traîne des licous,
Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche.
Si la corde se casse, il frappe avec le pié ;
Et le cheval, tremblant, hagard, estropié,
Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ;
On entend, sous les coups de la botte ferrée,
Sonner le ventre nu du pauvre être muet !
Il râle ; tout à l'heure encore il remuait ;
Mais il ne bouge plus, et sa force est finie ;
Et les coups furieux pleuvent ; son agonie
Tente un dernier effort ; son pied fait un écart,
Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard ;
Et, dans l'ombre, pendant que son bourreau redouble,
Il regarde quelqu'un de sa prunelle trouble ;
Et l'on voit lentement s'éteindre, humble et terni,
Son œil plein des stupeurs sombres de l'infini,
Où luit vaguement l'âme effrayante des choses.
Hélas !

Cet avocat plaide toutes les causes ;
Il rit des généreux qui désirent savoir
Si blanc n'a pas raison, avant de dire noir ;
Calme, en sa conscience il met ce qu'il rencontre,
Ou le sac d'argent Pour, ou le sac d'argent Contre ;
Le sac pèse pour lui ce que la cause vaut.
Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot,
Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame.
La foule hait cet homme et proscrit cette femme ;
Ils sont maudits. Quel est leur crime ? Ils ont aimé.
L'opinion rampante accable l'opprimé,
Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse.
De l'inventeur mourant le parasite engraisse.
Le monde parle, assure, affirme, jure, ment,
Triche, et rit d'escroquer la dupe Dévouement.
Le puissant resplendit et du destin se joue ;
Derrière lui, tandis qu'il marche et fait la roue,
Sa fiente épanouie engendre son flatteur.
Les nains sont dédaigneux de toute leur hauteur.
Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne
Va, tenant à la main sa lanterne de corne,
Vos tas d'ordures sont moins noirs que les vivants !
Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Les vents.
Cet homme ne croit rien et fait semblant de croire ;
Il a l'œil clair, le front gracieux, l'âme noire ;
Il se courbe ; il sera votre maître demain.

Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin ;
Ton feutre humble et troué s'ouvre à l'air qui le mouille ;
Sous la pluie et le temps ton crâne nu se rouille ;
Le chaud est ton tyran, le froid est ton bourreau ;
Ton vieux corps grelottant tremble sous ton sarrau ;
Ta cahute, au niveau du fossé de la route,
Offre son toit de mousse à la chèvre qui broute ;
Tu gagnes dans ton jour juste assez de pain noir
Pour manger le matin et pour jeûner le soir ;
Et, fantôme suspect devant qui l'on recule,
Regardé de travers quand vient le crépuscule,
Pauvre au point d'alarmer les allants et venants,
Frère sombre et pensif des arbres frissonnants,
Tu laisses choir tes ans ainsi qu'eux leur feuillage ;
Autrefois, homme alors dans la force de l'âge,
Quand tu vis que l'Europe implacable venait,
Et menaçait Paris et notre aube qui naît,
Et, mer d'hommes, roulait vers la France effarée,
Et le Russe et le *** sur la terre sacrée
Se ruer, et le nord revomir Attila,
Tu te levas, tu pris ta fourche ; en ces temps-là,
Tu fus, devant les rois qui tenaient la campagne,
Un des grands paysans de la grande Champagne.
C'est bien. Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon,
Une calèche arrive, et, comme un tourbillon,
Dans la poudre du soir qu'à ton front tu secoues,
Mêle l'éclair du fouet au tonnerre des roues.
Un homme y dort. Vieillard, chapeau bas ! Ce passant
Fit sa fortune à l'heure où tu versais ton sang ;
Il jouait à la baisse, et montait à mesure
Que notre chute était plus profonde et plus sûre ;
Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ;
Il fit, travailleur âpre et toujours à l'affût,
Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ;
Moscou remplit ses prés de meules odorantes ;
Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets,
Et la Bérésina charriait un palais ;
Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles,
Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles,
Des jardins où l'on voit le cygne errer sur l'eau,
Un million joyeux sortit de Waterloo ;
Si bien que du désastre il a fait sa victoire,
Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire,
Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher,
A coupé sur la France une livre de chair.
Or, de vous deux, c'est toi qu'on hait, lui qu'on vénère ;
Vieillard, tu n'es qu'un gueux, et ce millionnaire,
C'est l'honnête homme. Allons, debout, et chapeau bas !

Les carrefours sont pleins de chocs et de combats.
Les multitudes vont et viennent dans les rues.
Foules ! sillons creusés par ces mornes charrues :
Nuit, douleur, deuil ! champ triste où souvent a germé
Un épi qui fait peur à ceux qui l'ont semé !
Vie et mort ! onde où l'hydre à l'infini s'enlace !
Peuple océan jetant l'écume populace !
Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ;
Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs,
Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances,
Qu'on distingue à travers de vagues transparences,
Ses rudes appétits, redoutables aimants,
Ses prostitutions, ses avilissements,
Et la fatalité des mœurs imperdables,
La misère épaissit ses couches formidables.
Les malheureux sont là, dans le malheur reclus.
L'indigence, flux noir, l'ignorance, reflux,
Montent, marée affreuse, et parmi les décombres,
Roulent l'obscur filet des pénalités sombres.
Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit,
Et l'homme cherche l'homme à tâtons ; il fait nuit ;
Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ;
Le crime, antre béant, s'ouvre dans ces ténèbres ;
Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons,
Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons :
Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère.
Qui grince des dents ? L'homme. Et qui pleure ? La mère.
Qui sanglote ? La vierge aux yeux hagards et doux.
Qui dit : « J'ai froid ? » L'aïeule. Et qui dit : « J'ai faim ? » Tous !
Et le fond est horreur, et la surface est joie.
Au-dessus de la faim, le festin qui flamboie,
Et sur le pâle amas des cris et des douleurs,
Les chansons et le rire et les chapeaux de fleurs !
Ceux-là sont les heureux. Ils n'ont qu'une pensée :
A quel néant jeter la journée insensée ?
Chiens, voitures, chevaux ! cendre au reflet vermeil !
Poussière dont les grains semblent d'or au soleil !
Leur vie est aux plaisirs sans fin, sans but, sans trêve,
Et se passe à tâcher d'oublier dans un rêve
L'enfer au-dessous d'eux et le ciel au-dessus.
Quand on voile Lazare, on efface Jésus.
Ils ne regardent pas dans les ombres moroses.
Ils n'admettent que l'air tout parfumé de roses,
La volupté, l'orgueil, l'ivresse et le laquais
Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets.
Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases.
Le bal, tout frissonnant de souffles et d'extases,
Rayonne, étourdissant ce qui s'évanouit ;
Éden étrange fait de lumière et de nuit.
Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes,
Et semblent la racine ardente et pleine d'âmes
De quelque arbre céleste épanoui plus haut.
Noir paradis dansant sur l'immense cachot !
Ils savourent, ravis, l'éblouissement sombre
Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre,
Des couples, des amours, des yeux bleus, des yeux noirs.
Les valses, visions, passent dans les miroirs.
Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales,
Les galops effrénés courent ; par intervalles,
Le bal reprend haleine ; on s'interrompt, on fuit,
On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ;
Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées,
La musique, jetant les notes à poignées,
Revient, et les regards s'allument, et l'archet,
Bondissant, ressaisit la foule qui marchait.
Ô délire ! et d'encens et de bruit enivrées,
L'heure emporte en riant les rapides soirées,
Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux.
D'autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux,
Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu'ils caressent,
Où des spectres riants ou sanglants apparaissent,
Leur soif de l'or, penchée autour d'un tapis vert,
Jusqu'à ce qu'au volet le jour bâille entr'ouvert,
Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l'hombre ;
Et, pendant qu'on gémit et qu'on frémit dans l'ombre,
Pendant que le
ALamar Mar 2014
It reminds me of you the most
A sweetness that swells in the smell of a rose
I can't put my finger on it
But it feels like...
the Essence of your intellect
the Harmony of your cleverness
the Strength of your confidence

It makes me want you more

Like an orchestra noire
Playing a melody
That keeps me standing
And clapping
“Encore!”

It lets me know you're real

An indistinguishable signature
Beautiful & Nameless
It’s the core of you
I like to call
Fragrance
Paul d'Aubin Jul 2014
Ulysse adoré par les Femmes, les  Nymphes , protégé par Athéna et traqué par Poséidon.


Parti à contrecœur, ayant même contrefait le fou, pour se soustraire à la guerre et élever ton fils Télémaque, tu dus partir à Troie, et sus t'y montrer brave mais surtout fin stratège.
La guerre fut bien longue, pas du tout comme celle que chantaient les Aèdes. L'ennemi ressemblait tant à nos guerriers Achéens, courageux et aussi sûrs de leur droit que nous l'étions du notre.
Que de sang, que de peine ! Tu vis périr Patrocle, ne pus sauver Achille; et les morts aux corps déchiquetés par les épées se substituèrent aux coupes de ce vin si enivrant qu'est la rhétorique guerrière et à la funeste illusion d'une victoire facile.

Ulysse tu eus l'idée de bâtir ce grand vaisseau dont la proue figurait une tête de cheval. Ainsi les Achéens purent entrer dans le port forteresse si bien gardé. Mais quand la nuit noire et le vin mêlés ôtèrent aux courageux Troyens leur vigilance et leur garde, vous sortirent alors des flancs du bateau et vous précipitèrent pour ouvrir grands les portes aux guerriers Achéens.
La suite fut un grand carnage de guerriers Troyens mais aussi de non combattants et même de femmes. Et Troie, la fière, la courageuse ne fut plus ville libre et les survivants de son Peuple connurent l'esclavage.

Aussi quand Troie fut conquise et que ses rue coulèrent rouges du sang vermeil de ses défenseur, mais aussi de nombreux civils, tu songeas à retourner chez toi, car tu étais roi, et ton fils Télémaque aurait besoin de toi et Pénélope t'aimait. Les souvenirs d'émois et de tendres caresses faisaient encore frissonner la harpe de ton corps de souvenirs très doux.
C'est alors que tu dus affronter la Déesse Athéna et ton double, tous deux vigilants, a tester ta sincérité et ta constance. Oh, toi Homme volage et point encore rassasié de voyages et de conquêtes. L'étendue de la mer te fut donnée comme le théâtre même de ta vérité profonde.


Après bien des voyages et avoir perdu nombre de tes compagnons, tu fus poussé dans l'île de la nymphe Calypso.
Cette immortelle à la chevelure, si joliment bouclée se trouvait dans son île d'arbustes odoriférants. Aussi fit-elle tout pour te garder. Toi-même, tu lui trouvas de l'ardeur et des charmes même si durant le jour tu te laissais aller à la nostalgie d'Ithaque.
La belle immortelle te proposas, pour te garder, de te donner cet attribut si recherché qui empêche à jamais de sombrer dans le sommeil perpétuel.
Mais toi, Ulysse, tu préféras garder ton destin d'homme mortel et ton inguérissable blessure pour Ithaque.

Après sept années d’une prison si douce, l'intervention d'Athéna te rendit aux aventures de la Mer. Tu accostas, avec tes compagnons sur la côte d’une île malfaisante. C’était la demeure des Cyclopes. Parmi ce Peuple de géants, le cyclope Polyphème habitait une grotte profonde d'où il faisait rentrer chaque soir son troupeau.
Ulysse quelle folie traversa ton esprit et celui de tes compagnons que de vouloir pénétrer dans cette antre maudite, mû à la fois par la curiosité et la volonté de faire quelques larcins de chèvres ? Vous payèrent bien cher cette offense par la cruelle dévoration que fit l'infâme Polyphème de plusieurs de tes compagnons dont vous entendîtes craquer les os sous la mâchoire du sauvage. Aussi votre courage fut renforcé par votre haine lorsque vous lui plantèrent l'épieu dans son œil unique alors que sa vigilance venait d'être endormie par le vin.

Les barques ayant mouillés dans l'île d'Aiaé, tes compagnons imprudents furent transformés en pourceaux par la belle et cruelle Magicienne Circée.
Doté d'un contre poison à ses filtres, tu ne restas cependant pas insensible aux charmes de la belle Magicienne mais tu lui fis prononcer le grand serment avant de répondre à tes avances.
Elle accepta pour faire de toi son amant de redonner leur forme humaine à tes compagnons,
Et vos nuits furent tendres, sensuelles et magiques car la Magicienne excellait dans les arts de l'amour et il en naquit un fils.

Toi le rusé et courageux Ulysse, tu espérais enfin voguer avec délice sur une mer d'huile parcourue par les reflets d'argent des poissons volants et te réjouir des facéties des dauphins,
Mais c'était oublier et compter pour peu la rancune de Poséidon, le maître des eaux, rendu furieux par le traitement subi par son fils Polyphème.
C'est pour cela qu'une masse d'eau compacte, haute comme une haute tour avançant au grand galop ébranla et engloutit ton solide radeau.
Seul ton réflexe prompt de t'accrocher au plus grand des troncs te permis de plonger longuement au fonds des eaux en retenant longtemps ton souffle avant d’émerger à nouveaux.

La troisième des belles que ton voyage tumultueux te fit rencontrer fut la jeune Nausicaa, fille du roi des Phéaciens, Alcinoos.
Celle-ci, dans la floraison de sa jeunesse, ardente et vive, ne cédait en rien à l'éclat des plus belles et subtiles fleurs. Guidée par la déesse Athéna, elle vint auprès du fleuve ou tu dormais laver les habits royaux avec ses suivantes. Les voix des jeunes filles t'éveillèrent. Dans ta détresse et ta nudité, tu jetas l'effroi parmi les jeunes filles. Seule Nausicaa eut le courage de ne pas fuir et d'écouter ta demande d'aide. Elle rappela ses suivantes et te fit vêtir après que ton corps ait été lavé par l'eau du fleuve et enduit d'huile fine. Tu retrouvas ta force et ta beauté. Aussi Nausicaa vit en toi l'époux qu'elle désirait. Mais, ta nostalgie d'Ithaque fut encore plus forte. Alors Nausicaa te pria seulement, en ravalant ses larmes, de ne point oublier qu'elle t'avait sauvé des flots.

Amené tout ensommeillé dans le vaisseau mené par les rameurs Phéaciens si bien aguerris à leur tâche, tu étais comme bercé par le bruit régulier des rames et le mouvement profond d'une mer douce mais étincelante. C'était comme dans ces rêves très rares qui vous mènent sur l'Olympe. Jamais tu ne te sentis si bien avec ce goût d’embrun salé sur tes lèvres et ce bruit régulier et sec du claquement des rames sur les flots. Tu éprouvas la sensation de voguer vers un nouveau Monde. Ce fut, Ulysse, l'un des rares moments de félicité absolue dans une vie de combats, de feu et du malheur d'avoir vu périr tous tes valeureux compagnons.

Ulysse revenu dans ton palais, déguisé en mendiants pour châtier les prétendants, tu triomphas au tir à l'arc. Mais l'heure de la vindicte avait sonné. La première de tes flèches perça la gorge d'Antinoüs, buvant sa coupe. Nul ne put te fléchir Ulysse, pas même, l'éloquent Eurymaque qui t'offrait de t'apporter réparations pour tes provisions goulument mangés et tes biens dilapidés. Le pardon s'effaça en toi car l'offense faite à ta femme et à ton fils et à ton honneur était trop forte. Aussi tu n'eus pas la magnanimité de choisir la clémence et le sang coula dans ton palais comme le vin des outres. Pas un des prétendants ne fut épargné à l'exception du chanteur de Lyre, Phénios et du héraut Médon qui avait protégé Télémaque. Mais Ulysse, tu ne fus pas grand en laissant condamner à la pendaison hideuse, douze servantes qui avaient outragé Pénélope et partagé leur couche avec les prétendants.

Ulysse tu fus tant aimé des déesses, des nymphes et des femmes et souvent sauvé du pire par celles qui te donnèrent plaisir et descendance. Mais obsédé par tes roches d'Ithaque ne sus pas leur rendre l'amour qu'elles te portèrent. Tu ne fus pas non plus à la hauteur de la constance et de la fidélité de Pénélope.
Mais Ulysse poursuivi par la fatalité de l'exil et de l'errance et la rancune de Poséidon, tu fus aussi le préféré de la déesse Athéna qui fit tant et plus pour te sauver maintes fois de ta perte. Cette déesse fut la vraie sauvegarde de ta vie aventureuse et les femmes qui te chérirent t'apportèrent maintes douceurs et consolations dans ta vie tumultueuse.

Paul Arrighi
The adventures of Ulysses in the Odyssey as beloved by Women and Nymphs protected by Athena and pursue by Poseidon
Patty P Jul 2018
The planes in the sky look dwarf size, compare to the large skies.
Swallowing the blue atheist clouds
all spotless
as the ocean sparkles, flirting with the blazing sun, flirting with sailing ships as they smoothly take their leave.
Hypnotizing the captains onto their long journey on this massive 70% part of water they are on.
they are seen somewhere along the lines of the horizon
in the Atlantic ocean leaving with the sun at 7:52 PM  with 17 seconds.
The black haired beauty is seen, with a beige round hat wearing a long black dress, fleeing into the black hole sun.

                     ***************                 
­Les avions dans le ciel ressemblent à la taille des nains, comparés aux grands cieux.
Avaler les nuages ​​athées bleus
tout impeccable
alors que l'océan scintille, flirtant avec le soleil flamboyant, flirtant avec des voiliers alors qu'ils partent tranquillement.
Hypnotiser les capitaines sur leur long voyage sur cette énorme partie de soixante dix pour cent d'eau qu'ils sont.
ils sont vus quelque part le long des lignes de l'horizon
dans l'océan Atlantique laissant au soleil à 19h52 avec 17 secondes.
On voit la beauté aux cheveux noirs, avec un chapeau rond beige portant une longue robe noire, fuyant dans le soleil du trou noir.
Just think how perfect it all seems.
Examine, if you will, Plants.
If you won’t, “****-You.”
I am not your Cabaret floorshow.
Shall we begin again?
Examine the Plant Kingdom.
And let’s focus on Water—H2O for
You of the Walking/Talking Chemistry Set—
Water: a precise, covalent compound.
And what does it take?
A ***** molecule of hydrogen,
Pulling a 3-way with some pathetic,
Starved for affection,
Me-so-lonely
Me-so-***** atom of
Oxygen.
The rest—as they say--is History.
(CUE my readers—
My sweet, effervescent readers—
They come chiming in,
Avenging my Line 3 *******:
“No, Joe, the rest is actually Chemistry.”)
Although I may lack respect for my readers,
I am certainly not dealing with idiots.
This is Interactive Poetry, Kemosabe:
Life lyrics for the Chorus,
Of thee I sing.
Of thee I am one.
But I digress.

The subject was Water.
Water gets ****** up—&
That has got to feel really good—
Into a vast & elaborate network,
Dispensing itself, climbing to
Leaf-height by mid-morning,
Given that big, white-hot bocce ball in the sky
First warming, then igniting a thousand-million
Stoma/Stomata: Choose One.

Difference Between Stoma & Stomata: Stoma and stomata are similar words, so it's easy to get the two confused. The difference between them is easy to remember, however, as stomata is  just the plural for stoma. A plant uses its stomata to take in and release gases, according to EOEarth.org.... More »

Verdant Stomata?
Sounds like an Italian Pizza Queen,
As defined by Rhode Islanders,
According to Ronnie Conheim,
A crony of my early 20s,
Who has dis-appeared off the
****-cheeks of our planet.
Again, I digress.

LEAVES: the passion pit of our
Randy **** atmosphere.
Manufacturing oxygen for those
On the CO2 side of the equation,
Whatever that means.
Leaves: a reciprocal source & target.
For those of us in these parts who
Exhale carbon dioxide.
And just so we get this straight:
We are the Plant Kingdom’s archenemy,
Their bête noire, their Lex Luther incarnate,
Anathema, slugging & wheezing its way,
Through an eternally ebonic Worm Hole.

Plants & Animals:
These two would **** us both off.
So an ecological truce gets hammered out,
“The Paris Agreement on Climate Change,”
They are calling it, perhaps the most profound
Meeting of the Earth’s collected minds.
EV-VAH, in History or Chemistry . . .
(CUE BRANDO, Sky Masterson,
Guys & Dolls: “YEAH, CHEMISTRY!”
A shrewdly negotiated fairy tale,
With fine print out the yin-yang,
Explaining why only 144 of the 197
Parties to the convention have
Ratified (what rats do when organized?)
Ratified a document fatter than Manhattan’s
White page telephone book:
Behold BTW a species of literature,
Beginning to resemble a dead carcass,
Nearly an anachronism for a once
Vast & potent paper publishing industry.

Plant & Animals: these two
Will **** each other.
The Peace: a fragile trip wire.
The Accord?
A case of hyped ecological stagecraft,
The threshold celebration
Staged in--of all places—
Marrakech, Morocco:
The Hashish Capital of the Eastern Hemisphere.

Marrakesh Express - Wikipedia
https://en.wikipedia.org/wiki/Marrakesh_Express“Marrakesh Express” is a song written by Graham Nash and Performed by the band Crosby, Stills and Nash (CSN). It was first released in May of 1969 on the...

C.S.N Marrakech Express-YouTube/www.youtube.com/watch?
v=0AkYLtegF1MDec 14, 2009 ... Crosby, Stills, Nash & Young – Marrakesh Express (Live at Farm Aid 2000) - Duration: 3:56. Farm Aid 36,976 views · 3:56. CSN - Crosby, Stills...
(www.ads-right-in-******* poem.com)

That’s right! The poet finally figuring out
What it takes to avoid dying diseased &
Psychotic in the gutter.)
THAT’S RIGHT: $$$$ SELL ADS $$$$
RIGHT IN THE $KA-CHING$
MIDDLE OF THE ******* POEM!)

The Big Picture?
Plants & Animals:
These two will **** us all off.
And we'll watch the whole thing on Reality TV.
Theresa Marie Jul 2015
Broken record
Dreaming on train tracks,
Try to chase the sound
Slow and easy, treading water now,
Drown

You never knew you let me down
Stop sulking up there
Wear your filthy crown

You cling to the beat of the drum
You're the bottom feeder, ****
And I bet you never had a thought of your own
They got you at gunpoint, run
Run, because you don't wanna get caught
Run because they want what you haven't bought

Snake eyes and a lethal smile
Poisoned heart, wishing you'd stay a while
I've lost you, you're somewhere between the needle and a hay pile

Dried up and *******
You never had a clue
I never thought
I'd be missing you
Megan Joseph Jul 2019
it envelopes me
like the ocean,
i sink slowly,
it's dark
and becomes darker
until everything is black,
my face is wet,
it tastes like this ocean,
my eyes close
as the darkness grabs me
and clings to me
and whispers to me,
i am nothing
and i am sorry,
it drags me deeper
until i am no more,
it's dark,
but this ocean feels so warm
around me
This is part 2 of my latest poem hope you all enjoy!!
Valora Brave Dec 2016
0.  I was just trying to breathe

Every inch of my story line
I drank like coffee that you need so badly
You don't notice the taste of ash
it leaves in your throat
and when I breathed out smoke,
slowly gliding from my tongue,
you'll know, the words I can't choke
the ones I hung to dry,
but left them outside
through a crisp winter season
and returned just in time
to catch the lullaby as it dissolved into water.
I couldn't wait any longer.
I broke them into icy pieces
that fit back in my mouth.
I held them there long after I breathed
the blizzard that had formed in my stomach.
I couldn't swallow, I couldn't breathe
and I couldn't wait for you to leave.

So I locked my icy breath in my hands
and looked for silent corners between buildings
so I could begin to understand
how to squeezed out the blood from the words I've been spilling

I. White Moonlight

I went up the mountain side
listening to the canyon's song.
Dancing beneath the tree lines, I soaked
in the pines and cypresses.

I ran to the west, searching for a place to rest.
Fell asleep in the foothills
and had to run home to catch the light
Running in the dark, I would not beat the night.

[I was a villager traveling through
There came the White Knight with red hair in view
offered a space, a safe place for the night]


The white knight held out his hand to an aching soul.
Accepted.
Trusting the purity in a path lit by moonlight
Unknowingly, I would never trust white again.

II. Static (original)

Deceived and seduced by the safety and warmth of white,
There was a subtle yellow tint in your light
that began to scream from its origin and fight against the walls
A cinderblock room colored in skin absorbed my calls

There was air trapped in my bones
that halted movement and created unfamiliar vocal tones
There were no cuts or bloodstains,
but all that was white drained to red
as he wrapped my limbs in reins
(to) make them dance, make them spread
Dance for the White Knight
make them move as you please, White Knight.

This body was a delicate ship that had been sunken
from a night spent in a dungeon
with a monster disguised as a man
whose touch would shave inches from my wingspan
Now these limbs do not belong,
the pressure outlines of your unwelcomed hands
Whimpers became the lyrics to my muted, morning song

I didn't know, how minutes can become tattooed in your veins
with each breath, a gentle push of blood through your body
you begin to taste the ***** again
the red clouds invade and bring me back to the monster's den

Now he holds these layers as the corners all peel
from a defeat long ago, a kidnapping, a delicious steal
The potency of your dominance
the power you must have felt
in watching a flower melt

III. Silence

The moon is now a cold light,
but nothing is wrong.
A response clean as white-
A secret
to be naked and unprotected for so long.

My youth cools the coffee
My stomach burns the atmosphere
encapsulating me
Teeth marks stains on my pillowcases
In the day, there is outward harmony
Like carefully crisscrossed shoelaces
Night falls with the sound of silent sobs.
My walls begin to melt.
They are turning yellow
Reliving how it felt
to be betrayed by something white.
I can't live through the day with anticipation of the night
when that white light floods in
I try to tear you out from beneath my skin

IV. Don't Try to Love Me

The luxury to be still.
Motions that were quiet
Set the music to your gaze
as you reopen the tears
When will you open the steel curtains,
you drape around your heart?

I run my fingertips and I can’t find
how you’ve cloaked the mistakes in your architecture
There is nothing poetic about solitude
Let me pinpoint the coordinates of your pain
Let me find the exact longitude
Let me be your constant latitude
I know you are alive

You live in some unknown torment,
I once saw you writhe in the night
and under the moonlight

He didn’t know
How I was preoccupied
I had to settle the background noise
the constant buzz between my ears
that fills my head so I could never hear
How much he could have loved me.


V. Patience

How sweet to be loved by you
You are warm weather in February
You are the reflection of a mountain in a reservoir
mais mon humeur est noire

We were in a large room lit
by one lamp in the far corner
when words poured from my jaw of glass,
I guess I could have asked
but it seems no one knows
the cadence and way words can flow
into our hearts and puncture the soul

How sweet it was, to think I could be loved by you
You are figurine of my fears
A January wedding in three years
A shadow mapping an escape plan
Yet I lace my fingers in your hand

You don't belong with me
but when the delicate words
trembled from your lips
and your voice stopped
with my stare
Both your hands in my hair
I wish I knew how to tell you,
but I couldn't remember why
you had to be someone to just pass the time.

VI. Deliberate Return

It should have felt like
a lifted weight
so I could move through
an unlocked gate

brush your teeth on my neck
and your cheeks across my chest
I thought last time was the last time
Tiny drops became the anthem
And the tears found a quiet path
To roll onto my belly
Between you and me

I could still taste the poetry you left in my mouth
the deception and interception
of my growth
and of my youth

My clothes hung off my back
darkness from all the sleep I lack
Trying to wash out the scent of you
after 6 years, I thought I'd be through
but you've kept me here and I've let you

I am a lost warrior in the meadow
Treading water every night
Trapped in an internal fight
You held me in the shadows
Grabbing at the wildflowers in my breath
But I just kept breathing in the echoes
Of a time I must let go

The mist of my trouble followed me in March
I’d sit with tea and say things like ‘I feel better, but maybe not tomorrow’
There was no promise
Just moderate disbelief
No security in my sleep
So when I shook your outline out of my sheets
Laid in bed where I once lost my youth
I wish that this was not my truth

VII. Shuddering While Healing

There is a section of the river where
the current sends it’s shivers
The wind dances with the tree branches in slow motion
(but) I was grown with my toes on the edge of the ocean
Leaning in with your hand and handsome love songs
about relentlessness and forgiveness
You sang a gold song
like a January river
flowing beneath the ice
You thought your love could break through
that shallow ceiling, but I couldn't hear the tapping
as you drowned beneath my feet
I was submerged in the cross currents
pulling me and hugging me caught in the center
how I heated up and bent you
then left to wade in the river
how you stayed next to me
and remained never bitter

I can't find the line
and I can't ask you to throw me one
because I'm dragging you in as I float through
tracing the fire I began on this river
with my fingertips
and remembering how I was grown on the shore
but how I can never be sure
if the breath in my ear
is someone to be trusted
or if the breath in my ear
is that monster crawling near
taking the color, once again, from my atmosphere.

VIII. Fragile

The sweet kisses he planted on my shoulders
and the moves he made were full of truth
The guilt he felt should have been mine
but the longer he stayed the more I felt fine

For the other’s love was simply beige
And outlined in black
I didn’t want excitement
I didn’t want lust
It was not enticement or boredom
It was from the buildup of rust
between my bones.
And I listened to your breath against my shoulder through the phone.
It hit me like an ensemble
predicating the concerto.
You were just an instrument.
And here I thought I was the conductor
just dreaming of ways to escape.
And I don’t sleep well when I’m next to him either.
Because I’m dreaming of ways to relate.
And I don’t sleep well when I’m alone.
Because there’s no one left to blame.
So now trying to be tame
Searching for an answer
in a small place like alone

IX. Releasing

What it means to be powerful
I saw it in shades of red
To find your feet still melt the snow
To find the only security is within
the confounds of your frozen bones
I was sure that diving meant drowning
but I've been drowning on the shore
Since you touched me and wanted more
Since you saw me raw
I evolved into a monster
scratching and clawing at your dungeon's door
You can't keep me here forever

You displaced my trust in balance
and turned something beautiful into something *******
But if I can see your belly button,
then you were born once too.

What does it mean to be powerful?
I can do it in soft baby blue
I can do it with the haunting memory of you,
but I don't want you with me anymore
So, good night white knight.
You don’t get to have this moonlight
and soon I will no longer be afraid of the color white.

X. Tenderness

Tenderness.
That was the name of my pain.
It was not the bitterness
that makes us take down photographs
or change the song.
It was not about bitterness.
It’s about tenderness
and distance

I learned that the silent pauses
between gusts of wind causes
more sound than running facets.

I learned when you’re ******* for feelings
You start to feel the weight of the ceilings
We just hold on our backs and call it 'dealing.'

Trying to achieve the humility of a willow tree
Turning yellow in the slow descent to winter
But I’m not going to wait to give you what you need
White knight, tonight, I leave
Because I know you’ve been living in me like a splinter
Strong enough to puncture
Weak enough to be removed
This glass castle is just a structure
That could be improved

But you already made a house
And now you’re trying to pick out decorations
Let me tell you, humans are not decorations
Another human should be a matched foundation
I think you almost saw that too
When you felt the vibration of the wind from me to you

Terrified because it’s never about growing
it’s about pride.
Too scared of showing
the days we cried
cried so hard it became
the anthem of our week.
No, we can never show we are weak

Terrified
The fragility of our pride
So we disconnect, in order to protect.

Let me tell you, no one describes this life as a glide
If they do, they lied
Everyone is terrified or uninteresting
Yet we are all putting up walls and distancing

Farther and farther
What would it feel like if I asked you about the sound of tenderness?
Or what it looks like to be repaired?
We are so afraid of being unprepared
we don’t hear how the wind
sounds like children growing
How healing feels like the roll of the river
and just because you shiver
does not mean you will be cold forever
and those silent pauses between gusts of terror
when we are just a step away from pulling that lever
are the moments we should reflect on
These are all those things that cause us
to be terrified
and learn to be tender

XI. Happiness Doesn’t Leave a Mark

How do I tell you
that every day used to be a battle?
One that I fought because I had to
so I could get up and fight the next day.
It was never about winning.

This is a Saturday night kind of pain.
The kind you feel that doesn't belong to you.
But at least you are no longer numb.

I want to show you where I'm from.
That childhood house that saw too many ways
to shatter plates on holidays
When I left, I grew back wings
and flew through the haze
You see, plates and whites are just things
but you can make anything a symbol
and when you see that this is no signal,
this is a sign. That I can be standing here with you
and still die
but this time, maybe I’ll let you inside
because
I've been too many people to start anew
I've loved the color blue
Loved a man with an amber hue
I was damaged in a yellow room
but I cannot match a color to you

My mother,
She said "the weakest point in a rope
is where it connects to another
and your insides are tangled"
You see, I can live with the knots
I want to look at you and know
You can trust this knot to hold
You know I'll pull through
You're not so scared
of a scar, or a few
Because I want to share where I've been with you
*and that includes the happiness too.
Que ton âme soit blanche ou noire,

Que fait ? Ta peau de jeune ivoire

Est rose et blanche et jaune un peu.

Elle sent bon, ta chair, perverse

Ou non, que fait ? puisqu'elle berce

La mienne de chair, nom de Dieu !


Elle la berce, ma chair folle,

Ta folle de chair, ma parole

La plus sacrée ! - et que donc bien !

Et la mienne, grâce à la tienne,

Quelque réserve qui la tienne,

Elle s'en donne, nom d'un chien !


Quant à nos âmes, dis, Madame,

Tu sais, mon âme et puis ton âme,

Nous en moquons-nous ? Que non pas !

Seulement nous sommes au monde.

Ici-bas, sur la terre ronde,

Et non au ciel, mais ici-bas.


Or, ici-bas, faut qu'on profite

Du plaisir qui passe si vite

Et du bonheur de se pâmer,

Aimons, ma petite méchante,

Telle l'eau va, tel l'oiseau chante,

Et tels, nous ne devons qu'aimer.
Le poète.

Du temps que j'étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s'asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
À la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu'au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j'allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d'un arbre vint s'asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d'une main,
De l'autre un bouquet d'églantine.
Il me fit un salut d'ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

À l'âge où l'on croit à l'amour,
J'étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s'asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D'une main il montrait les cieux,
Et de l'autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu'un soupir,
Et s'évanouit comme un rêve.

À l'âge où l'on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s'asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;
J'étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s'asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d'épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m'en suis si bien souvenu,
Que je l'ai toujours reconnu
À tous les instants de ma vie.
C'est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J'ai vu partout cette ombre amie.

Lorsque plus ****, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J'ai voulu m'exiler de France ;
Lorsqu'impatient de marcher,
J'ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d'une espérance ;

À Pise, au pied de l'Apennin ;
À Cologne, en face du Rhin ;
À Nice, au penchant des vallées ;
À Florence, au fond des palais ;
À Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;

À Gênes, sous les citronniers ;
À Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l'Atlantique ;
À Venise, à l'affreux Lido,
Où vient sur l'herbe d'un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux,
J'ai lassé mon cœur et mes yeux,
Saignant d'une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M'a promené sur une claie ;

Partout où, sans cesse altéré
De la soif d'un monde ignoré,
J'ai suivi l'ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J'ai revu ce que j'avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;

Partout où, le long des chemins,
J'ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j'ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j'ai voulu dormir,
Partout où j'ai voulu mourir,
Partout où j'ai touché la terre,
Sur ma route est venu s'asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j'aime la Providence.
Ta douleur même est sœur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l'Amitié.

Qui donc es-tu ? - Tu n'es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m'avertir.
Tu vois mes maux (c'est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t'appeler.
Qui donc es-tu, si c'est Dieu qui t'envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !

Ce soir encor je t'ai vu m'apparaître.
C'était par une triste nuit.
L'aile des vents battait à ma fenêtre ;
J'étais seul, courbé sur mon lit.
J'y regardais une place chérie,
Tiède encor d'un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.

Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d'amour.

Tout ce passé me criait à l'oreille
Ses éternels serments d'un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du cœur par le cœur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !

J'enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu'ici-bas ce qui dure,
C'est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d'oubli.
De tous côtés j'y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, **** des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.

J'allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J'allais le rendre, et, n'y pouvant pas croire,
En pleurant j'en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t'en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n'aimais pas ?

Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce cœur de glace
Emportez l'orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m'avez fait.

Partez, partez ! la Nature immortelle
N'a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n'a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j'ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m'aimes-tu ?

Mais tout à coup j'ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j'ai vu passer une ombre ;
Elle vient s'asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j'aperçois dans ce miroir ?

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n'a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l'ombre où j'ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu'as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n'apparais qu'au jour des pleurs ?

La vision.

- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l'ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j'aime, je ne sais pas
De quel côté s'en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.

Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m'as nommé par mon nom
Quand tu m'as appelé ton frère ;
Où tu vas, j'y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j'irai m'asseoir sur ta pierre.

Le ciel m'a confié ton cœur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Le nom du court métrage c'est Miction Première.

Le personnage: un homme nu. On ne voit de lui que ses deux membres du bas et son membre viril

Les décors : une chambre de jeune femme bourrée de livres sur l'art et les oiseaux

Un matelas queen size sur un lit en bois verni couvert d'un drap rose et deux oreillers roses

Au mur un tableau

On entend le bruit des pales d'un ventilateur.

Près de la fenêtre un fauteuil en velours rouge. La lumière de la nuit filtre par les persiennes.

Une armoire occupe tout le pan du mur à côté de la porte de la chambre. Cette armoire possède un grand miroir.

A la droite du lit il y a une table de nuit ou se trouve un portable branché sur son chargeur.

Juste à côté de la chambre c'est la salle de bains close par une porte

Dans cette salle de bains il y a une ****** italienne, un évier, une cuvette d'aisance, un bidet. Les murs sont en faïence bleue.

Le script: Il est entre trois heures et trois heures et demie du matin

Un homme se réveille et saisit son portable. Cette lumière éclaire la pièce et donne l"heure
L'homme qui était allongé sur le côté est désormais allongé sur le dos.
On ne voit de lui que son sexe qui frétille dans un demi-sommeil au-dessus d'une forêt de poils blancs

Sa peau est aussi noire que la nuit est bleue.

Il dort nu, se lève.

Et se dirige vers les toilettes en tâtonnant

Il allume la lumière qui inonde la pièce.

Et se présente au-dessus de la cuvette

Où il satisfait un besoin naturel.

Il pisse en un long jet de 45 secondes

Colorant l'eau transparente de la cuvette

D'un jaune mordoré

On entend clairement le bruit d'un ruisseau ou d'une source qui se déverse

Puis la chasse est actionnée

Et on voit le sexe qui palpite pendant que ses eaux disparaissent dans la fosse septique

Tandis que perle la dernière goutte d'*****.
Sha Dec 2015
I am waiting for the full moon to arise,
and for the shooting stars to pass.
So that I could close my eyes
and wish
that right now
you'd become
someone that I dislike.
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au **** leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
gsx Feb 2015
the previous listener, who did so faintly and in a manner foreign to me, sat reasonably as I do now, or perhaps lain starry and jaded on some soft lawn riddled with the paused movements of those who watched, clouded with distraction, the life of a sweet nothing drown in descent from above as they cheered and screamed for it, for that meaningless treasure tainted by the vanity of their own desire, ignorant of the listener, of her own treasure then forming, as something warm and enduring in the seat of her chest, something to brood, to analyze, to cherish for a length, at great odds with the fleet and trivia that so dominated the struct of their noire.

but the listener had none of this, gulfed from the shaking and pressing, shielded the same from its symbol and write, opting to push for those few golden moments most certainly approaching her as the rest wraithed past, softly and shyly granting the scarcest and most shamefully starved of treelines, roadways and ballparks and wire staff, knowing but keeping that the few she would most deeply and fondly remember would be just these.

and so the listener and her lover stood past, sweeping over the artificial earths with little concern, not pausing or skipping for a moment to witness the wonder in the world around them and to soak up some indefinable fraction of its infinite offerings. from lain block to patch grass they strode, searching for their one moment, for that which so surely stood staunch and unmoving at some near point in their passage, but which always seemed to elude them, to taunt and hang and cackle in the face of their steadily growing contempt.

and then, as the crowd deserted their peaks for the safe and steady and trough, allowing those moments of elation to slip from them with ease, the listener let likewise all that was precious to her from her grasp, and fell into a similar place, one of deserted lows and recollections of the brightness that lay behind, of those very moments that felt their way independently into her heart and her soul, and left her love beside her, forever looking up into the dark.
written about a fond memory and the importance of loving the moment.
OA Agusto Jan 2015
Have you ever imagined the horrors of being driven in a sleek Land Cruiser that is the definition of 'noire'? When the car doors are locked, so is your mind and your eyes are as tinted ad the windows.
I gaze out at the beggars stretching their sun-dried palms to me asking for a minute portion of the price of my fountain pen. The stretch of desperate beggars go on for nearly ninety kilometres. I can see it in their shiny, burnt eyes that they pray for 'Goodluck.' I do not speak only of financial beggars but also of beggars of national progress. This includes me hidden behind the tinted windows.
solenn fresnay Jul 2012
Je n’y arriverai pas alors autant tout faire

…/…

Je t’emmerde ?

…/…

Je veux combattre des chattes puantes et dégoulinantes en me défonçant la
cervelle sous la rame d’un métro
Les poubelles ce soir débordaient de litres de sperme dégorgés pendant le week-end
Vous aviez dans le passé un bien joli cul
Mais je ne suce pas monsieur
Je rêve simplement

…/…

Je n’ai plus qu’à me faire kidnapper
Il ne me reste plus rien d’autre

…/…

Ceci est mon testament

…/…

Tu m’aimes ?
Parce que moi je n’aime que moi

…/…

Je ne suis que veines nécrosées, désabusées, vaine écrivaine immortelle, ivre de mots ensanglantés, qui mange des glaces dans la nuit noire en se faisant vomir de folie

…/…

Elle s’est réveillée un matin
Elle avait rêvé toute la nuit, elle se sentait plutôt bien
Elle ouvrit les yeux et se rendit compte que tout autour d’elle
lui était devenu étranger
Tout son monde, le meilleur comme le pire, avait disparu
Elle n’était plus que vide dans un corps qui ne bougeait plus.
Huit millisecondes
Huit infimes millisecondes
Voici tout ce que Muse
M'a laissé entrevoir
De sa vulve.
Etait-ce par inadvertance
Par bravade ou en toute innocence
Qu'elle m'a autorisé ce jour-là
A me rincer l 'oeil
A travers le trou de la serrure
De mon portable
Alors qu'elle finissait son bain
Et allait se sécher?
Huit millisecondes
De peep show
Qui ont effacé tous les nu non niet
Nee nein não no
Huit millisecondes
Que depuis j'essaie de visualiser à nouveau au ralenti.

En vain.
Rien n'y fait
Muse est de marbre de Carrare.
Inflexible. Intransigeante.
Décidément Muse n 'est pas exhibitionniste.

J 'ai pourtant tout fait pour l 'amadouer.
Je lui dis je veux j 'exige
je la supplie, je lui joue de ma cornemuse
je me mets à genoux, je boude
je lui promets l'enfer et le paradis
Je fais ma grosse voix
je suis saint Thomas
je ne crois que ce que je vois
J 'ai tout fait pour la convaincre.
C'est une chatte comme toutes les chattes, me dit-elle
et moi je lui réponds : non c'est une sainte chatte diablesse
Elle me parle de foi et me jure qu'on ne voit bien qu'avec le coeur.
et pas avec la queue.
Fort bien. J 'ai donc décidé
De regarder la chatte de Muse avec le coeur
Aveugle et scientifique
Au ralenti de mon télescope électronique .
Et savez-vous ce que j 'ai découvert ?
Je vous le donne en mille.
La vulve de ma muse est un vrai diaporama !
La vulve de ma muse est écomorphe !
En un mot pour faire court
La vulve de ma muse a 88 nuances de vulve !
Du mons ***** aux ***** minora
Des ***** majora au *******
des glandes de Bartholin à l 'introïtus
Ma muse c'est quatre-vingt-huit vulves en une !
Toutes de la même espèce rare de vulvae anolis
Mais aux niches, couleurs, mucus et formes fort différents
En fonction de leur environnement et de leurs prédateurs.

Quand je fais l 'iguane
et que je m'approche trop d'elle
La vulve de Muse se perche
Dans les hautes sphères de la canopée
elle est verte alors et se confond avec le feuillage
Tel un zandoli vert
bien malin qui pourrait la voir.

Lors des grosses canicules elle devient marron
elle a soif , se faufile dans le tronc des arbres
A la recherche de la fraîcheur
et s'alimente de la maigre pitance
Du latex des sapotilliers

Et quand elle fait sa sieste
Elle est blanche et noire à la fois
fantomatique et phosphorescente
et elle se pend aux branches
Et est si vulnérable
offerte à tous vents
qu'on peut la capturer
l 'identifier
la mesurer la peser la baguer
et la photographier sous toutes les coutures
avant de la relâcher dans le flot de ses rêves.

Huit millisecondes
C 'est peu pour satisfaire
Même avec les yeux du coeur
Le désir du ******
Mais c'est assez pour alimenter
Les constellations de l 'écriture
Et n 'est-ce pas cela en fait la raison d'être des Muses :
Alimenter , nourrir, susciter l 'envie...d'avoir envie ?
mEb Jun 2011
A mother whose mothers' been denounced
blacklist foreseen upon kismet and luck
how the nag strikes bards' such as self

Slosh, quaff, toss off this elapsed bête noire
Repair, reconstruct it wanes with healing
No more sip from the ***

Resort to daft calls toward the sky
Resort to daft kneeling
I am this staunch daughter, a passerby
Jake Espinoza Jul 2010
J'ai toujours menti pour dire la vérité.
Je joue aux jeux pour que les autres puissent gagner.
Tout est si important
     que ça m'est égal.
Si je pense assez
     j'oublierai tout.
Je suis le Roi des Ombres
     important seulement pour les êtres qui existent en silence et poussière.
Je me change en pierre si je me tiens tranquille
     à me trouver dans un jardin d'une telle beauté
     avec les couleurs qui ont une sonorité jamais vue.
Je sens les émotions à travers le temps
     celles qu'aucun humain ne peut sentir.
Je tombe à travers la sécurité confortable et rouge-noire
     dans la clarté des vastes profondeurs du bleu foncé.
Mon corps s'est fait parfait pendant que je succombe
     et mon esprit se réveille.
La musique du violon se condense en amour sous mes yeux
     l'accord profond et sonore déchire le poison de mon esprit.
Je ressens les montées bleues claires de la vie dans mes veines quand je suis seul.
Je m'assieds avec les montagnes jusqu'à ce que nous nous unissions.
Mes yeux ne pourront jamais devenir impurs
     mon âme est sans tache.
Il y a la curiosité silencieuse dans la Vie
     l'amour dans ses yeux est si manifeste
     son sourire si tendre
     si silencieuse.
Ici sera où je pose la tête
     c'est la réalité que je choisis.
See "The Sound of Sleep" for the English translation.
Ô les tendres propos et les charmantes choses
Que me disait Aline en la saison des roses !
Doux zéphyrs qui passiez alors dans ces beaux lieux.
N'en rapportiez-vous rien à l'oreille des dieux ?

SEGRAIS.


Vois, cette branche est rude, elle est noire, et la nue
Verse la pluie à flots sur son écorce nue ;
Mais attends que l'hiver s'en aille, et tu vas voir
Une feuille percer ces noeuds si durs pour elle,
Et tu demanderas comment un bourgeon frêle
Peut, si tendre et si vert, jaillir de ce bois noir.

Demande alors pourquoi, ma jeune bien-aimée,
Quand sur mon âme, hélas ! endurcie et fermée,
Ton souffle passe, après tant de maux expiés,
Pourquoi remonte et court ma sève évanouie,
Pourquoi mon âme en fleur et tout épanouie
Jette soudain des vers que j'effeuille à tes pieds !

C'est que tout a sa loi, le monde et la fortune ;
C'est qu'une claire nuit succède aux nuits sans lune ;
C'est que tout ici-bas a ses reflux constants ;
C'est qu'il faut l'arbre au vent et la feuille au zéphire ;
C'est qu'après le malheur m'est venu ton sourire ;
C'est que c'était l'hiver et que c'est le printemps !

— The End —