Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Le brouillard est froid, la bruyère est grise ;
Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ;
La lune, sortant des nuages noirs,
Semble une clarté qui vient par surprise.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Le voyageur marche et la lande est brune ;
Une ombre est derrière, une ombre est devant ;
Blancheur au couchant, lueur au levant ;
Ici crépuscule, et là clair de lune.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

La sorcière assise allonge sa lippe ;
L'araignée accroche au toit son filet ;
Le lutin reluit dans le feu follet
Comme un pistil d'or dans une tulipe.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

On voit sur la mer des chasse-marées ;
Le naufrage guette un mât frissonnant ;
Le vent dit : demain ! l'eau dit : maintenant !
Les voix qu'on entend sont désespérées.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Le coche qui va d'Avranche à Fougère
Fait claquer son fouet comme un vif éclair ;
Voici le moment où flottent dans l'air
Tous ces bruits confus que l'ombre exagère.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Dans les bois profonds brillent des flambées ;
Un vieux cimetière est sur un sommet ;
Où Dieu trouve-t-il tout ce noir qu'il met
Dans les coeurs brisés et les nuits tombées ?

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Des flaques d'argent tremblent sur les sables ;
L'orfraie est au bord des talus crayeux ;
Le pâtre, à travers le vent, suit des yeux
Le vol monstrueux et vague des diables.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

Un panache gris sort des cheminées ;
Le bûcheron passe avec son fardeau ;
On entend, parmi le bruit des cours d'eau,
Des frémissements de branches traînées.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.

La faim fait rêver les grands loups moroses ;
La rivière court, le nuage fuit ;
Derrière la vitre où la lampe luit,
Les petits enfants ont des têtes roses.

Je ne sais plus quand, je ne sais plus où,
Maître Yvon soufflait dans son biniou.
Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne,
Et chercher sur les mers quelque plage lointaine
Où finir en héros son immortel ennui,
Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse,
Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce,
Celle qu'il appelait alors sa Guiccioli
Ouvrit un soir un livre où l'on parlait de lui.

Avez-vous de ce temps conservé la mémoire,
Lamartine, et ces vers au prince des proscrits,
Vous souvient-il encor qui les avait écrits ?
Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire.
Vous veniez d'essayer pour la première fois
Ce beau luth éploré qui vibre sous vos doigts.
La Muse que le ciel vous avait fiancée
Sur votre front rêveur cherchait votre pensée,
Vierge craintive encore, amante des lauriers.
Vous ne connaissiez pas, noble fils de la France,
Vous ne connaissiez pas, sinon par sa souffrance,
Ce sublime orgueilleux à qui vous écriviez.
De quel droit osiez-vous l'aborder et le plaindre ?
Quel aigle, Ganymède, à ce Dieu vous portait ?
Pressentiez-vous qu'un jour vous le pourriez atteindre,
Celui qui de si haut alors vous écoutait ?
Non, vous aviez vingt ans, et le coeur vous battait
Vous aviez lu Lara, Manfred et le Corsaire,
Et vous aviez écrit sans essuyer vos pleurs ;
Le souffle de Byron vous soulevait de terre,
Et vous alliez à lui, porté par ses douleurs.
Vous appeliez de **** cette âme désolée ;
Pour grand qu'il vous parût, vous le sentiez ami
Et, comme le torrent dans la verte vallée,
L'écho de son génie en vous avait gémi.
Et lui, lui dont l'Europe, encore toute armée,
Écoutait en tremblant les sauvages concerts ;
Lui qui depuis dix ans fuyait sa renommée,
Et de sa solitude emplissait l'univers ;
Lui, le grand inspiré de la Mélancolie,
Qui, las d'être envié, se changeait en martyr ;
Lui, le dernier amant de la pauvre Italie,
Pour son dernier exil s'apprêtant à partir ;
Lui qui, rassasié de la grandeur humaine,
Comme un cygne à son chant sentant sa mort prochaine,
Sur terre autour de lui cherchait pour qui mourir...
Il écouta ces vers que lisait sa maîtresse,
Ce doux salut lointain d'un jeune homme inconnu.
Je ne sais si du style il comprit la richesse ;
Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse :
Ce qui venait du coeur lui fut le bienvenu.

Poète, maintenant que ta muse fidèle,
Par ton pudique amour sûre d'être immortelle,
De la verveine en fleur t'a couronné le front,
À ton tour, reçois-moi comme le grand Byron.
De t'égaler jamais je n'ai pas l'espérance ;
Ce que tu tiens du ciel, nul ne me l'a promis,
Mais de ton sort au mien plus grande est la distance,
Meilleur en sera Dieu qui peut nous rendre amis.
Je ne t'adresse pas d'inutiles louanges,
Et je ne songe point que tu me répondras ;
Pour être proposés, ces illustres échanges
Veulent être signés d'un nom que je n'ai pas.
J'ai cru pendant longtemps que j'étais las du monde ;
J'ai dit que je niais, croyant avoir douté,
Et j'ai pris, devant moi, pour une nuit profonde
Mon ombre qui passait pleine de vanité.
Poète, je t'écris pour te dire que j'aime,
Qu'un rayon du soleil est tombé jusqu'à moi,
Et qu'en un jour de deuil et de douleur suprême
Les pleurs que je versais m'ont fait penser à toi.

Qui de nous, Lamartine, et de notre jeunesse,
Ne sait par coeur ce chant, des amants adoré,
Qu'un soir, au bord d'un lac, tu nous as soupiré ?
Qui n'a lu mille fois, qui ne relit sans cesse
Ces vers mystérieux où parle ta maîtresse,
Et qui n'a sangloté sur ces divins sanglots,
Profonds comme le ciel et purs comme les flots ?
Hélas ! ces longs regrets des amours mensongères,
Ces ruines du temps qu'on trouve à chaque pas,
Ces sillons infinis de lueurs éphémères,
Qui peut se dire un homme et ne les connaît pas ?
Quiconque aima jamais porte une cicatrice ;
Chacun l'a dans le sein, toujours prête à s'ouvrir ;
Chacun la garde en soi, cher et secret supplice,
Et mieux il est frappé, moins il en veut guérir.
Te le dirai-je, à toi, chantre de la souffrance,
Que ton glorieux mal, je l'ai souffert aussi ?
Qu'un instant, comme toi, devant ce ciel immense,
J'ai serré dans mes bras la vie et l'espérance,
Et qu'ainsi que le tien, mon rêve s'est enfui ?
Te dirai-je qu'un soir, dans la brise embaumée,
Endormi, comme toi, dans la paix du bonheur,
Aux célestes accents d'une voix bien-aimée,
J'ai cru sentir le temps s'arrêter dans mon coeur ?
Te dirai-je qu'un soir, resté seul sur la terre,
Dévoré, comme toi, d'un affreux souvenir,
Je me suis étonné de ma propre misère,
Et de ce qu'un enfant peut souffrir sans mourir ?
Ah ! ce que j'ai senti dans cet instant terrible,
Oserai-je m'en plaindre et te le raconter ?
Comment exprimerai-je une peine indicible ?
Après toi, devant toi, puis-je encor le tenter ?
Oui, de ce jour fatal, plein d'horreur et de charmes,
Je veux fidèlement te faire le récit ;
Ce ne sont pas des chants, ce ne sont pas des larmes,
Et je ne te dirai que ce que Dieu m'a dit.

Lorsque le laboureur, regagnant sa chaumière,
Trouve le soir son champ rasé par le tonnerre,
Il croit d'abord qu'un rêve a fasciné ses yeux,
Et, doutant de lui-même, interroge les cieux.
Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée.
Il cherche autour de lui la place accoutumée
Où sa femme l'attend sur le seuil entr'ouvert ;
Il voit un peu de cendre au milieu d'un désert.
Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère,
Et viennent lui conter comme leur pauvre mère
Est morte sous le chaume avec des cris affreux ;
Mais maintenant au **** tout est silencieux.
Le misérable écoute et comprend sa ruine.
Il serre, désolé, ses fils sur sa poitrine ;
Il ne lui reste plus, s'il ne tend pas la main,
Que la faim pour ce soir et la mort pour demain.
Pas un sanglot ne sort de sa gorge oppressée ;
Muet et chancelant, sans force et sans pensée,
Il s'assoit à l'écart, les yeux sur l'horizon,
Et regardant s'enfuir sa moisson consumée,
Dans les noirs tourbillons de l'épaisse fumée
L'ivresse du malheur emporte sa raison.

Tel, lorsque abandonné d'une infidèle amante,
Pour la première fois j'ai connu la douleur,
Transpercé tout à coup d'une flèche sanglante,
Seul je me suis assis dans la nuit de mon coeur.
Ce n'était pas au bord d'un lac au flot limpide,
Ni sur l'herbe fleurie au penchant des coteaux ;
Mes yeux noyés de pleurs ne voyaient que le vide,
Mes sanglots étouffés n'éveillaient point d'échos.
C'était dans une rue obscure et tortueuse
De cet immense égout qu'on appelle Paris :
Autour de moi criait cette foule railleuse
Qui des infortunés n'entend jamais les cris.
Sur le pavé noirci les blafardes lanternes
Versaient un jour douteux plus triste que la nuit,
Et, suivant au hasard ces feux vagues et ternes,
L'homme passait dans l'ombre, allant où va le bruit.
Partout retentissait comme une joie étrange ;
C'était en février, au temps du carnaval.
Les masques avinés, se croisant dans la fange,
S'accostaient d'une injure ou d'un refrain banal.
Dans un carrosse ouvert une troupe entassée
Paraissait par moments sous le ciel pluvieux,
Puis se perdait au **** dans la ville insensée,
Hurlant un hymne impur sous la résine en feux.
Cependant des vieillards, des enfants et des femmes
Se barbouillaient de lie au fond des cabarets,
Tandis que de la nuit les prêtresses infâmes
Promenaient çà et là leurs spectres inquiets.
On eût dit un portrait de la débauche antique,
Un de ces soirs fameux, chers au peuple romain,
Où des temples secrets la Vénus impudique
Sortait échevelée, une torche à la main.
Dieu juste ! pleurer seul par une nuit pareille !
Ô mon unique amour ! que vous avais-je fait ?
Vous m'aviez pu quitter, vous qui juriez la veille
Que vous étiez ma vie et que Dieu le savait ?
Ah ! toi, le savais-tu, froide et cruelle amie,
Qu'à travers cette honte et cette obscurité
J'étais là, regardant de ta lampe chérie,
Comme une étoile au ciel, la tremblante clarté ?
Non, tu n'en savais rien, je n'ai pas vu ton ombre,
Ta main n'est pas venue entr'ouvrir ton rideau.
Tu n'as pas regardé si le ciel était sombre ;
Tu ne m'as pas cherché dans cet affreux tombeau !

Lamartine, c'est là, dans cette rue obscure,
Assis sur une borne, au fond d'un carrefour,
Les deux mains sur mon coeur, et serrant ma blessure,
Et sentant y saigner un invincible amour ;
C'est là, dans cette nuit d'horreur et de détresse,
Au milieu des transports d'un peuple furieux
Qui semblait en passant crier à ma jeunesse,
« Toi qui pleures ce soir, n'as-tu pas ri comme eux ? »
C'est là, devant ce mur, où j'ai frappé ma tête,
Où j'ai posé deux fois le fer sur mon sein nu ;
C'est là, le croiras-tu ? chaste et noble poète,
Que de tes chants divins je me suis souvenu.
Ô toi qui sais aimer, réponds, amant d'Elvire,
Comprends-tu que l'on parte et qu'on se dise adieu ?
Comprends-tu que ce mot la main puisse l'écrire,
Et le coeur le signer, et les lèvres le dire,
Les lèvres, qu'un baiser vient d'unir devant Dieu ?
Comprends-tu qu'un lien qui, dans l'âme immortelle,
Chaque jour plus profond, se forme à notre insu ;
Qui déracine en nous la volonté rebelle,
Et nous attache au coeur son merveilleux tissu ;
Un lien tout-puissant dont les noeuds et la trame
Sont plus durs que la roche et que les diamants ;
Qui ne craint ni le temps, ni le fer, ni la flamme,
Ni la mort elle-même, et qui fait des amants
Jusque dans le tombeau s'aimer les ossements ;
Comprends-tu que dix ans ce lien nous enlace,
Qu'il ne fasse dix ans qu'un seul être de deux,
Puis tout à coup se brise, et, perdu dans l'espace,
Nous laisse épouvantés d'avoir cru vivre heureux ?
Ô poète ! il est dur que la nature humaine,
Qui marche à pas comptés vers une fin certaine,
Doive encor s'y traîner en portant une croix,
Et qu'il faille ici-bas mourir plus d'une fois.
Car de quel autre nom peut s'appeler sur terre
Cette nécessité de changer de misère,
Qui nous fait, jour et nuit, tout prendre et tout quitter.
Si bien que notre temps se passe à convoiter ?
Ne sont-ce pas des morts, et des morts effroyables,
Que tant de changements d'êtres si variables,
Qui se disent toujours fatigués d'espérer,
Et qui sont toujours prêts à se transfigurer ?
Quel tombeau que le coeur, et quelle solitude !
Comment la passion devient-elle habitude,
Et comment se fait-il que, sans y trébucher,
Sur ses propres débris l'homme puisse marcher ?
Il y marche pourtant ; c'est Dieu qui l'y convie.
Il va semant partout et prodiguant sa vie :
Désir, crainte, colère, inquiétude, ennui,
Tout passe et disparaît, tout est fantôme en lui.
Son misérable coeur est fait de telle sorte
Qu'il fuit incessamment qu'une ruine en sorte ;
Que la mort soit son terme, il ne l'ignore pas,
Et, marchant à la mort, il meurt à chaque pas.
Il meurt dans ses amis, dans son fils, dans son père,
Il meurt dans ce qu'il pleure et dans ce qu'il espère ;
Et, sans parler des corps qu'il faut ensevelir,
Qu'est-ce donc qu'oublier, si ce n'est pas mourir ?
Ah ! c'est plus que mourir, c'est survivre à soi-même.
L'âme remonte au ciel quand on perd ce qu'on aime.
Il ne reste de nous qu'un cadavre vivant ;
Le désespoir l'habite, et le néant l'attend.

Eh bien ! bon ou mauvais, inflexible ou fragile,
Humble ou fier, triste ou ***, mais toujours gémissant,
Cet homme, tel qu'il est, cet être fait d'argile,
Tu l'as vu, Lamartine, et son sang est ton sang.
Son bonheur est le tien, sa douleur est la tienne ;
Et des maux qu'ici-bas il lui faut endurer
Pas un qui ne te touche et qui ne t'appartienne ;
Puisque tu sais chanter, ami, tu sais pleurer.
Dis-moi, qu'en penses-tu dans tes jours de tristesse ?
Que t'a dit le malheur, quand tu l'as consulté ?
Trompé par tes amis, trahi par ta maîtresse,
Du ciel et de toi-même as-tu jamais douté ?

Non, Alphonse, jamais. La triste expérience
Nous apporte la cendre, et n'éteint pas le feu.
Tu respectes le mal fait par la Providence,
Tu le laisses passer, et tu crois à ton Dieu.
Quel qu'il soit, c'est le mien ; il n'est pas deux croyances
Je ne sais pas son nom, j'ai regardé les cieux ;
Je sais qu'ils sont à Lui, je sais qu'ils sont immenses,
Et que l'immensité ne peut pas être à deux.
J'ai connu, jeune encore, de sévères souffrances,
J'ai vu verdir les bois, et j'ai tenté d'aimer.
Je sais ce que la terre engloutit d'espérances,
Et, pour y recueillir, ce qu'il y faut semer.
Mais ce que j'ai senti, ce que je veux t'écrire,
C'est ce que m'ont appris les anges de douleur ;
Je le sais mieux encore et puis mieux te le dire,
Car leur glaive, en entrant, l'a gravé dans mon coeur :

Créature d'un jour qui t'agites une heure,
De quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ?
Ton âme t'inquiète, et tu crois qu'elle pleure :
Ton âme est immortelle, et tes pleurs vont tarir.

Tu te sens le coeur pris d'un caprice de femme,
Et tu dis qu'il se brise à force de souffrir.
Tu demandes à Dieu de soulager ton âme :
Ton âme est immortelle, et ton coeur va guérir.

Le regret d'un instant te trouble et te dévore ;
Tu dis que le passé te voile l'avenir.
Ne te plains pas d'hier ; laisse venir l'aurore :
Ton âme est immortelle, et le temps va s'enfuir

Ton corps est abattu du mal de ta pensée ;
Tu sens ton front peser et tes genoux fléchir.
Tombe, agenouille-toi, créature insensée :
Ton âme est immortelle, et la mort va venir.

Tes os dans le cercueil vont tomber en poussière
Ta mémoire, ton nom, ta gloire vont périr,
Mais non pas ton amour, si ton amour t'est chère :
Ton âme est immortelle, et va s'en souvenir.
Leonoah Apr 2020
Alas sais y medya na ng umaga nang makauwi si Natividad mula sa bahay ng kanyang amo. Pagkababa n’ya ng maliit na bag na laman ang kanyang cellphone at wallet na merong labin-limang libo at iilang barya ay marahan siyang naglakad tungo sa kwartong tinutulugan ng kanyang tatlong anak. Hinawi niya ang berdeng kurtina at sumilip sa kanyang mga anghel.
Babae ang panganay ni Natividad, o di kaya’y Vida. Labindalawang taong gulang na ito at nasa Grade 7 na. Isa sa mga malas na naabutan ng pahirap na K-12 program. Ang gitna naman ay sampung taong gulang na lalaki at mayroong down syndrome. Special child ang tawag nila sa batang tulad nito, pero “abnormal” o “abno” naman ang ipinalayaw ng mga lasinggero sa kanila. Ang bunso naman niya, si bunsoy, ay kakatapak lamang ng Grade 1. Pitong taong gulang na ito at ito ang katangkaran sa mga babae sa klase nito. Sabi ng kapwa niya magulang ay late na raw ang edad nito para sa baiting, pero kapag mahirap ka, mas maigi na ang huli kaysa wala.
Nang makitang nahihimbing pa ang mga ito ay tahimik s’yang tumalikod at naglakad papuntang kusina. Ipagluluto niya ang mga anak ng sopas at adobong manok. May mga natira pa namang sangkap na iilang gulay, gatas, at macaroni na galing pa sa bahay ni Kapitan noong nangatulong siya sa paghahanda para sa piyesta. Bumili rin siya ng kalahating kilo na pakpak ng manok, kalahating kilo pa ulit ng atay ng manok, at limang kilo ng bigas.
Inuna niya ang pagsasaing. Umabot pa ng tatlong gatang ang natitirang bigas nila sa pulang timba ng biskwit kaya ‘yun na lang ang ginamit niya. Pagkatapos ay agad niya rin itong pinalitan ng bagong biling bigas.
De-uling pa ang kalan ni Vida kaya inabot siya ng limang minuto bago nakapagpaapoy. Siniguro niyang malakas ang apoy para madaling masaing. Kakaunti na lang kasi ang oras na natitira.
Habang hinihintay na maluto ang kanin ay dumiretso na sa paghahanda ng mga sangkap si Vida. Siniguro niyang tahimik ang bawat kilos para maiwasang magising ang mga anak. Mas mapapatagal lamang kasi kung sasabay pa ang mga ito sa kanyang pagluluto.
Habang hinahati at pinaparami ang manok ay patingin-tingin s’ya sa labas. Inaabangan ang inaasahan niyang mga bisita.
Mukang magtatagal pa sila ah. Ano na kayang balita? Dito lamang naikot ang isip ni Vida sa tuwing nakikitang medyo normal pa sa labas.
May mga potpot na nagbebenta na pan de sal at monay, mga nanay na labas-masok ng kani-kanilang mga bahay dahil tulad niya ay naghahanda rin ng pagkain, at mga lalaking kauuwi lamang sa trabaho o siguro kaya’y galing sa inuman.
Tulog pa ata ang karamihan ng mga bata. Mabuti naman, walang maingay. Hindi magigising ang tatlo.
Binalikan niya ang sinaing at tiningnan kung pupwede na bang hanguin.
Okay na ito. Dapat ako magmadali talaga.
Dali-dali niyang isinalang ang kaserolang may laman na pinira-pirasong manok.
Habang hinihintay na maluto ang manok ay paunti-unti rin siyang naglilinis. Tahimik pa rin ang bawat kilos. Lampas kalahating oras na siyang nakakauwi at ano mang oras ay baka magising ang mga anak niya o di kaya’y dumating ang mga hinihintay n’ya.
Winalis niya ang buong bahay. Maliit lang naman iyon kaya mabilis lamang siyang natapos. Pagkatapos ay marahan siyang naglakad papasok sa maliit nilang tulugan, kinuha ang lumang backpack ng kanyang panganay at sinilid doon ang ilang damit. Tatlong blouse, dalawang mahabang pambaba at isang short. Dinamihan niya ang panloob dahil alanganin na kakaunti lamang ang dala.
Pagkatapos niyang mag-empake ay itinago niya muna backpack sa ilalim ng lababo. Hinango niya na rin ang manok at agad na pinalitan ng palayok na pamana pa sa kanya. Dahil hinanda niya na kanina sa labas ang lahat ng kakailanganin ay dahan dahan niyang sinara ang pinto para hindi marinig mula sa loob ang ingay ng paggigisa.
Bawat kilos niya ay mabilis, halata **** naghahabol ng oras. Kailangang makatapos agad siya para may makain ang tatlo sa paggising nila.
Nang makatapos sa sopas ay agad niya itong ipinasok at ipinatong sa lamesa. Sinigurong nakalapat ang takip para mainit-init pa sakaling tanghaliin ng gising ang mga anak.
Dali-daling hinugasan ang ginamit na kaserola sa paglalaga at agad ulit itong isinalang sa apoy. Atay ng manok ang binili niya para siguradong mas mabilis maluluto. Magandang ipang-ulam ang adobo dahil ma-sarsa, pwede ring ulit-ulitin ang pag-iinit hanggang maubos.
Habang hinihintay na lumambot na ang mga patatas, nakarinig siya ng mga yabag mula sa likuran.
Nandito na sila. Hindi pa tapos ‘tong adobo.
“Vida.” Narinig niyang tawag sa kanya ng pamilyar na boses ng lalaki. Malapit niyang kaibigan si Tobias. Tata Tobi kung tawagin ng mga anak niya. Madalas niya ditong ihabilin ang tatlo kapag kailangan niyang mag-overnight sa bahay ng amo.
“Tobi. Andito na pala kayo,” nginitian niya pa ang dalawang kasama nitong nasa likuran. Tahimik lang ang mga itong nagmamasid sa kanya.
“Hindi pa tapos ang adobo ko eh. Ilalahok ko pa lang ang atay. Pwedeng upo muna kayo doon sa loob? Saglit na lang naman ‘to.”
Mukhang nag-aalangan pa ang dalawa pero tahimik itong kinausap ni Tobi. Maya-maya ay parang pumayag na rin ito at tahimik na naglakad papasok. Narinig niya pang sinabihan ni Tobi ang mga ito na dahan-dahan lamang dahil natutulog ang mga anak niya. Napangiti na lamang siya rito.
Pagkalahok ng atay at tinakpan niya ang kaserola. Tahimik siyang naglakad papasok habang nararamdaman ang pagmamasid sa kanya. Tumungo siya sa lababo at kinuha ang backpack.
Lumapit siya sa mga panauhin at tahimik na dinaluhan ang mga ito tapos ay sabay-sabay nilang pinanood ang usok galing sa adobong atay.
“M-ma’am.” Rinig niyang tawag sa kanya ng kasama ni Tobias. Corazon ang nakaburdang apelyido sa plantsadong uniporme. Mukhang bata pa ito at baguhan.
“Naku, ser. ‘Wag na po ganoon ang itawag niyo sa akin. Alam niyo naman na kung sino ako.” Maraan niyang sabi dito, nahihiya.
“Vida. Pwede ka namang tumanggi.” Si Tobias talaga.
“Tobi naman. Parang hindi ka pamilyar. Tabingi ang tatsulok, Tobias. Alam mo iyan.” Iniiwasan niyang salubungin ang mga mata ni Tobias. Nararamdaman niya kasi ang paninitig nito. Tumatagos. Damang-dama niya sa bawat himaymay ng katawan niya at baka saglit lamang na pagtingin dito ay umiyak na siya.
Kanina niya pa nilulunok ang umaalsang hagulhol dail ayaw niyang magising ang mga anak.
“Vida…” marahang tawag sa kanya ng isa pang kasama ni Tobi. Mukhang mas matanda ito sa Corazon pero halatang mas matanda pa rin ang kaibigan niya.
“Ano ba talaga ang nangyari?”
“Ser…Abit,” mabagal niyang basa sa apelyido nito.
“Ngayon lang po ako nanindigan para sa sarili ko.” garalgal ang boses niya. Nararamdaman niya na ang umaahon na luha.
“Isang beses ko lang po naramdaman na tao ako, ser. At ngayon po iyon. Nakakapangsisi na sa ganitong paraan ko lang nabawi ang pagkatao ko, pero ang mahalaga po ay ang mga anak ko. Mahalaga po sila sa’kin, ser.” mahina lamang ang pagkakasabi niya, sapat na para magkarinigan silang apat.
“Kung mahalaga sila, bakit mo ginawa ‘yon? Vida, bakit ka pumatay?”
Sasagot n asana siya ng marinig niyang kumaluskos ang banig mula sa kuwarto. Lumabas doon ang panganay niyang pupungas-pungas pa. dagli niya itong pinalapit at pinaupo sa kinauupuan niya. Lumuhod siya sa harap nito para magpantay sila.
“Anak. Good morning. Kamusta ang tulog mo?”
“Good morning din, nay. Sino po sila? ‘Ta Tobi?”
“Kaibigan sila ni ‘Ta Tobias, be. Hinihintay nila ako kasi may pupuntahan kami eh.” marahan niyang paliwanag, tinatantya ang bawat salita dahil bagong gising lamang ang anak.
“Saan, nay? May handaan po uli sina ser?” tukoy nito sa mga dati niyang amo.
“Basta ‘nak. Kunin mo muna yung bag ko doon sa lamesa, dali. Kunin ko yung ulam natin mamaya. Masarap yun, be.”
Agad naman itong sumunod habang kinukuha niya na rin ang bagong luto na adobo. Pagkapatong sa lamesa ng ulam ay nilapitan niya ulit ang anak na tinitingnan-tingnan ang tahimik na mga  kasama ni Tobias.
“Be…” tawag niya rito.
Pagkalingon nito sa kanya ay hinawakan niya ang mga kamay nito. Nagsisikip na ang lalamunan niya. Nag-iinit na rin ang mga mata niya at nahihirapan na sa pagbuga ng hangin.
“Be, wala na sina ser. Wala na sila, hindi na nila tayo magugulo.” ngiti niya rito. Namilog naman ang mga mata nito. Halata **** natuwa sa narinig.
“Tahimik na tayo, nay? Hindi na nila kakalampagin ang pinto natin sa gabi?”
“Hindi na siguro, anak. Makakatulog na kayo ng dire-diretso, pangako.” Sinapo niya ang mukha nito tapos ay matunog na hinalikan sa pisngi at noo. ‘Eto na ang matagal niyang pinapangarap na buhay para sa mga anak. Tahimik. Simple. Walang gulo.
“Kaso, ‘nak, kailangan kong sumama sa kanila.” Turo niya kayna Tobias. Nanonood lamang ito sa kanila. Hawak na rin ni Tobi ang backpack niya.
“May ginawa kasi si nanay, be. Para diretso na ang tulog natin at para di na tayo guluhin nina ser. Pramis ko naman sa’yo be, magsasama ulit tayo. Pangako. Bilangin mo ang tulog na hindi tayo magkakasama. Tapos pagbalik ko, hihigitan ko pa ‘yon ng maraming maraming tulog na magkakasama na tayo.”
“Nay…” nagtataka na ang itsura ng anak niya. Namumula na kasi ang mukha niya panigurado. Kakapigil na humagulhol dahil ayaw niyang magising ang dalawa pang anak.
“Anak parang ano lang ito…abroad. Diba may kaklase kang nasa abroad ang nanay? Doon din ako, be.”
Bigla ay nagtubig ang mga mata ng panganay niya. Malalaking butil ng tubig. Hindi niya alam kung naniniwala pa ba ito sa mga sinasabi niya, o kung naiintindihan na nito ang mga nangyayari.
“Itong bag ko, andiyan yung wallet at telepono ko. Diba matagal mo nang gusto magkaroon ng ganon, be? Iyo na ‘yan, basta dapat iingatan mo ha. Yung pera be, kay Tata Tobias mo ihahabilin. Habang nagtatrabaho ako, kay ‘Ta Tobi muna kayo.”
“Nay, hindi ka naman magtatrabaho eh.” Lumabi ang anak niya tapos ay tuluyan nang nalaglag ang luha.
Tinawanan niya naman ito. “Sira, magtatrabaho ako. Basta intayin mo ‘ko be ha? Kayo nina bunsoy ko, ha?” Hindi niya napigilang lambing-lambingin ito na parang batang munti. Kailangan ay sulitin niya ang pagkakataon.
Paulit-ulit niya itong dinampian ng maliliit na halik sa mukha, wala na siyang pakealam kung malasahan niya ang alat ng luha nito. Kailangan ay masulit niya ang natitirang oras.
“Nay, sama po ako. Sama kami ni bunsoy. Tahimik lang kami lagi, pramis, nay. Parang kapag andito si ser, hindi naman kami gugulo doon.” Tuluyan na ngang umalpas ang hikbi niya. Naalala niyang muli ang rason kung ba’t n’ya ito ginagawa. Para sa tahimik na buhay ng mga anak.
“Sus, maniwala sa’yo, be. Basta hintayin mo si nay. ‘Lika ***** tayo doon sa kwarto, magbabye ako kayna bunsoy.” Yakag niya rito. Sumama naman ito sa kanya habang nakayakap sa baywang niya. Humihikbi-hikbi pa rin ito habang naagos ang luha.
Tahimik niyang nilapitan ang dalawa. Kinumutan niyang muli ang mga ito at kinintalan ng masusuyong halik sa mga noo. Bata pa ang mga anak niya. Marami pa silang magagawa. Malayo pa ang mararating nila. Hindi tulad ng mga magulang nila, ‘yun ang sisiguraduhin niya. Hindi ito mapapatulad sa kanila ng mister niya.
“Be, dito ka na lang ha. Alis na si nanay. Alagaan mo sina bunsoy, be, ha. Pati sarili mo. Ang iskul mo anak, kahit hindi ka manguna, ayos lang kay nanay. Hindi naman ako magagalit. Basta gagalingan mo hangga’t kaya mo ha. Mahal kita, be. Kayong tatlo. Mahal na mahal namin kayo.” Mahigpit niya itong niyakap habang paiyak na binubulong ang mga habilin. Wala na ring tigil ang pag-iyak niya kaya agad na siyang tumayo. Baka magising pa ang dalawa.
Nakita niya namang nakaabang sa pinto si Tobi bitbit ang bag niya. Kinuha niya rito ang bag at sinabihang ito na ang bahala sa mga anak. Baog si Tobias at iniwan na ng asawa. Sumama raw sa ibang lalaking mas mayaman pa rito. Kagawad si Tobias sa lugar nila kaya sigurado siyang hindi magugutom ang mga anak niya rito. May tiwala siyang mamahalin ni Tobias na parang sarili nitong mga anak ang tatlo dahil matagal niya na itong nasaksihan.
Pagsakay sa sasakyan kasama ang dalawang pulis na kasama ni Tobias ay saka lamang siya pinosasan ng lalaking may burdang Corazon.
“Kilala namang sindikato yung napatay mo, ma’am. Kulang lamang kami sa ebidensya dahil malakas ang kapit sa taas. Kung sana…sana ay hindi ka nag-iwan ng sulat.”
“Nabuhay ang mga anak kong may duwag na ina, ser. Ayokong lumaki pa sila sa puder ng isang taong walang paninindigan. Pinatay niya na ang asawa ko. Dapat ay sapat na ‘yon na bayad sa utang namin, diba?” kung kanina ay halo humagulhol siya sa harap ng mga anak, ngayon ay walang emosyong mahahamig sa boses niya. Nakatingin lamang siya sa labas at tinititigan ang mga napapatingin sa dumadaang sasakyan ng pulis.
Kung sana ay hindi tinulungan ng mga nakatataas ang amo niya. Kung sana ay nakakalap ng sapat na mga ebidensya ang mga pulis na ngayon ay kasama niya. Kung sana ay may naipambayad sila sa inutang ng asawa niya para pambayad sa panganganak niya.
Kung hindi siguro siya mahirap, baka wala siya rito.
unedited
Leydis Jun 2017
Él no es elegante,
Él no es amable,
Era inculto e inclusive hasta intolerante.
Pero tiene un je ne sais quoi, que me tiene excitada.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Sus palabras son como un brebaje que sana.
Una mezcla de ternura y picardía,
que enternece, que intriga,
que me arropan los temores.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
La vida no lo bendijo con buena altura,
mas tiene estatura de los dioses romanos.
Es su caminar toda una obra de arte,
es inevitable que a su pasar, se paraliza hasta el aire.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Tiene carácter de esos que destila aroma de hombre macho.
Tiene aroma de buen amante, de esos que transforman tu vida en un instante.
Sus manos son de seda, cuando tocan;
hipnotizan, hechizan,
encantan, embelesan,
y me atraparon desde el primer día.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
tiene una mirada que cautiva,
que perdona, que transforma,
que emociona,
que resplandece toda oscuridad,
desde que lo mire por primera vez
repudie el opacado brillo del sol antes la radiante luz de sus ojos.
Es feo, pero tiene, un Je ne sais quoi!
Sus labios son como el día después de la tormenta,
un arcoíris de sabores inexplicables,
es como si en sus labios, están todas las frutas mescladas.
No lo niego, y nunca pensaría en hacerlo.....
La realidad es que es feo.
Pero tiene, un Je ne sais quoi,
y así, lo AMO!
Es que no lo cambio, ni por William Levy!
LeydisProse
6/5/2017
https://m.facebook.com/LeydisProse/
Kemy Sep 2018
Umm, the presence and scent of a man
Magnetic attraction where his feet stands
His natural body charismatic aroma
Element of charms, seeping to awaken a woman out a sensual coma
Is it his eyes, the soul behind his life’s mysteries
Flirtation in his smile, tells me he has an undercover ****** history
It is his nose that smells out my charms
An enticing deep baritone voice, his spoken words, which turns me on

Is it the erratic heartbeat he has for a woman, his passionate relent
Stealing my breath, as he tenderly seals my lips in an impassioned moment of content
The strength in his biceps
His triceps
Strong, yet such comforting arms
An epitome of steel, circled around a woman in winter life’s storms
In the cold of night, his body providing your heated warmth

His chest, a hard pillow to tell your doubts, your uncertainties, your fears
Pulling you closer onto it, his reassuring words eradicating your tears
His intellectual mind to think as a man
A stimulating, slam bam and thank you ma’am, or your personal grand slam
His weakening love, taking your body beyond the stars
Woman from Venus, my handsome Man for Mars

His groin, and his family jewels from which it springs forth
Erected compass of his wand now pointing North
A woman’s reservation to tease, please, stroke, or allow it to choke
His loud murmurs shadowing your moans, echoing in the wind
****, I love the presence of men, and his undulated carnal sins
From the first taste of honey dipped Butter ***, me

As his giving oral fixation is traveling free
Freeing the elixir of juices that deems to flee
His hairy legs as he stands to lift my weight
In the shower, no wait, as I anticipate
Hooking my twerking bait
His physique in general…Oh, God thank you
Without the scent of a man, we women would not know what to do

Your presence to a woman is our earthly food
Our je ne sais quoi for our every ****** mood
Rather you are standing, lying still, or upside down
The blissful 69 number conquered as we’re fooling around
My Dream Weaver
My distance heartbeat receiver

His dripping sweat
Droplets to my skin have been met
The presence and scent of a man holds me throughout the night as our eyes finally rest
The best smell in the world is that man that you love.

Jennifer Aniston
Pour savoir le jour et l'heure
Où tu es plus portée à l'amour
J'ai entrepris la lecture des Secrets de l'Amour, du poète Koka
Et je sais désormais que tu es femme-lotus
Volupté Parfaite comme il n'en existe qu'une sur un million
Tu me provoques, tu me charmes, tu me fascines
Tu me subjugues, tu es ma Muse, ma courtisane de haut rang
Tu possèdes les soixante-quatre arts libéraux
Et les trente-deux modes musicaux de Radha,
Amante de Krishna,
Tu es multiple de huit, ma biche-jument-éléphante
Tu es magique et ensorceleuse
Tu t'appelles Padmini, Ganika
Tu es espiègle , tu es folâtre, ma Nanyika
Avec toi je peux m'unir sans péché
Ma pudique impudique
Car tu sais tout ce qu'on peut faire
Quand les lumières sont éteintes
Et les passions enflammées.
Tu sais apprendre à parler aux perroquets et aux sansonnets
Tu pratiques les combats de coqs, de cailles et de pigeons
Tout comme les combats de la langue
Tu sais faire un carrosse avec des fleurs.
Je ne sais encore si je suis homme-bleu, Homme-lièvre ou homme-cerf
Moi qui me croyais homme-raccoon,
Homme-orphie et homme-mangouste
J'ai baisé l'image de ton ombre portée
Sur l'oreiller rose ce matin
Un baiser de déclaration
Un plaisir sans merci et sans trève
Que ton ombre m'a rendu
En me besognant
De la langue, des mains et des pieds
Et de toutes nos parties honteuses comme honnêtes
Baiser pour baiser,
Caresse pour caresse,
Coup pour coup,
Corps pour corps,
Yoni pour lingam !
Que d'égratignures tu m'as infligées de tes ongles acérés
La patte de paon et le saut du lièvre
Me marquent à jamais
Et je t'ai imprimé sur ta chair la feuille de lotus bleu.
Et de morsures en morsures
J'ai saisi avec mes lèvres tes deux lèvres
Tandis que tu jouais à me saisir la lèvre inférieure.
Si tu rêves comme moi d'impudiques amours
Si tu rêves comme moi d'écrire un nouveau chapitre
Aux huit cents vers du Ratira-Hasya,
Les Secrets de l'Amour, du poète Koka,
Retrouvons nous en congrès, veux-tu,
Avant que l'été ne s'achève
Au congrès de la femme-lynx-lotus et de l'homme-raccoon-mangouste
Si tu rêves d'impudiques amours
Si tu veux que je chante ta semence d'amour
Ton kama solila, mélange de lys et de musc.
Kabataa’y minsan lamang kung dumalaw,
Kaligayaha’t halakhaka’y umaalingawngaw
Oras ay tumatakbo
singbilis ng tibok ng puso

Oras ang kumakain sa tanan
Pagbabago’y siyang tahanan
Paglayo’y di man dama
Agwat ay di kayang hilai’t isama

Noon at ngayong panahon
Kayo’y narito, ako’y naroon
Aking nasilaya’y di niyo maikukumpara
Sa inyong mundong bumubungad sa tuwina

Pangaral ay mano po at opo
Pagluhod sa butyl ng monggo
Pag uwi bago ang ala-sais
Mga tamis anghang na pulang dilis!

Pag-akyat ng matarik na bundok
Tuhod na kung lakas sumuntok
Kalarong di makatiis
Sa pagtakbo’y humahagibis

Langit, lupa, mahuli ang taya,
Sing saya tuwing gunita.
Paglalaro ng apir-apiran at teks,
Ice tubig, sili…. Ngeks!

Ganyan ang aming buhay noon
Nakasakay sa ulap nang mga hamon
Kayo ngayo’s nasaan,
Mga batang sa ami’y nakipaghalinhinan?


Kompyuter, telebisyon, at Nintendo Wii,
Cellphone at iPad para sa sarili
Sining ng pagtula’t musika,
Nakaliligtaan na!

Sa mga mata ng panahon,
Makikita ang salamin ng kahapon
Di man naabot ng inyong kamalayan
Sapat nang silipin ang nakaraan

Inyong panaho’y ‘wag sayangin
Darating din ang araw ng mabilis na hangin
Magdadala sa inyo sa malayong himpapawirin
At nakaraa’y inyong lubos na nanaisin.

Sng oras ay oras,
Sa kanya, tayo’y patas
Sa buhay, tayo’y maglalaro
Sa kanyang mga hintuturo.

Lahat ng nawala sa dagat ng panahon,
Kailanma’y din a ibabalik pa ng mga alon
Mga isda nga’y nagpapailalim
Kaya’t marahas na kinabukasa’y wag suungin

Magngyari’t lasapin ang halakhakan,
Takbuhan sa piling ng mga kaibigan
Wag sayangin sa pagkukulong
sa mundo ng pag-ibig, gadgets at pagsulong!
brandon nagley Apr 2016
I ask you poet
Whom do you worship?
Where does your souls eternity stand right now?
Broken? Despaired! Pained? Sorrowful? Burdened? Seeing all the chaos in the world and yet don't know where to turn or whom to turn to, OK you can flip to the next poem if you'd like that speaks of worldiness, *** maybe, lust, hopelessness, a state of being lost. May I ask you? What gives you pleasure in this world? Idols? Things of gold, such as statues? Jewelry? Maybe dope? ***? Maybe video gaming, escaping anyway possible in food? By beating your loved ones? Or abusing those whom love you? Maybe cutting yourself? As many here do, they cut to feel alive. Do you? The thought of not living there where all hope is gone, unseen and lost? Wanting to give up? What you don't know or may have turned a blind eye to by so called ( fake pastors, religious nuts, Jesus freaks whatever you wanna call them.. Yes! There are false pastors for money, and Greed's purpose... As what you may not truly understand is this world isn't just physical, revelation 12:3-4 States Satan and 1\3 Of gods once good angels as Satan him ( Lucifer) was also a high or one of highest angels ruling over other angels.... Revelation 12:3-4 speaks of Satan and one third of the angels who were kicked out of heaven. Satan in other words wanted to play gods role.Luke 10:18 sais this. ( And he said unto them, I beheld Satan as lightning fall from heaven.” )
King James Bible. There is a literal battle here poet whoever reads this for your soul. God wants you to come to his son Christ who said ( I am the way truth and the life, NO MAN comes to the father but by me) John 14:6 ... Christ offers salvation and hope to the whole world. As there is no life in Islam, nor Buddhism, nor Hinduism, nor all these other false ways and false ideologies of the world. Christ is the only one to have claimed to be gods son. As what you didint know. Christ was sent down to a ****** called mary, scientists now have a word for it where mothers literally have children by miracles of not having a man enter into them sexually at all. God put his son Christ who always was from the beginning before the foundation of this world. That's why us Christians also call God the great I am. Meaning he always was and will always be. God sent his son Jesus Christ. Also called in Hebrew original tongue. Yeshua ha'mashiach-. Meaning Jesus the Messiah or anointed one . Christ came in the flesh in the form of a man. To be sent here to teach everyone to love one another. And that he was the way truth and the life. He literally healed the sick, he healed lepers . opened eyes of those without sight and without hope...he was who he claimed to be . he came to die for me and yours sins... As the gospel in the Bible States..Romans 5:12- 12 Wherefore, as by one man sin entered into the world, and death by sin; and so death passed upon all men, for that all have sinned: Adam and Eve sinned against God, in the garden of Eden where scientists now know just about the location of the garden... Sin passed down to all mankind. Our bible teaches. Romans 3:23- 3For all have sinned, and come short of the glory of God; so I tell you friend to friend poet to poet... No good works will get you to heaven as the pope falsely preaches of the Catholic Church. Why works won't get you to heaven? Ephesians 2:8-9 main verses.( 8For by grace are ye saved through faith; and that not of yourselves: it is the gift of God: 9Not of works, lest any man should boast. 10For we are his workmanship, created in Christ Jesus unto good works, which God hath before ordained that we should walk in them.) Notice how it sais for by grace you are saved through faith? Meaning by grace of God if you accept Jesus as your Lord and messiah and Savior personal Savior not some far away man. Or myth. A personal Savior you can speak to in prayer and hes always there for you. Also notice it sais ( it is not of yourselves, meaning you can't save yourself neither can works you do good on earth. It also said not of works, that any man should boast??? Boast showing off pridefulness. Buy through christs shedding of blood on the cross, we have redemption through that blood if we accept him or not. I'm sure you've heard from worldly religions and one world together we are all children of God? False lie! Fact is were yes all created by the same God. Though we don't all worship the true God we should be and wonder  why our lives and your lives are haywire? We are children of God ONLY through the adoption of Jesus ( meaning coming to him as your Savior you are adopted as gods chosen and children... Christ btw spoke more on hell then he did heaven. Though here's what he said on heaven. (
1 Corinthians 2:9 - But as it is written, Eye hath not seen, nor ear heard, neither have entered into the heart of man, the things which God hath prepared for them that love him. ( meaning in life, and after death in heaven.)
John 14:2 - In my Father's house are many mansions: if [it were] not [so], I would have told you. I go to prepare a place for you.
10 And he carried me away in the spirit to a great and high mountain, and shewed me that great city, the holy Jerusalem, descending out of heaven from God,

11 Having the glory of God: and her light was like unto a stone most precious, even like a jasper stone, clear as crystal;

12 And had a wall great and high, and had twelve gates, and at the gates twelve angels, and names written thereon, which are the names of the twelve tribes of the children of Israel:

13 On the east three gates; on the north three gates; on the south three gates; and on the west three gates.

14 And the wall of the city had twelve foundations, and in them the names of the twelve apostles of the Lamb.

15 And he that talked with me had a golden reed to measure the city, and the gates thereof, and the wall thereof.

16 And the city lieth foursquare, and the length is as large as the breadth: and he measured the city with the reed, twelve thousand furlongs. The length and the breadth and the height of it are equal.

17 And he measured the wall thereof, an hundred and forty and four cubits, according to the measure of a man, that is, of the angel.

18 And the building of the wall of it was of jasper: and the city was pure gold, like unto clear glass.

19 And the foundations of the wall of the city were garnished with all manner of precious stones. The first foundation was jasper; the second, sapphire; the third, a chalcedony; the fourth, an emerald;

20 The fifth, sardonyx; the sixth, sardius; the seventh, chrysolyte; the eighth, beryl; the ninth, a topaz; the tenth, a chrysoprasus; the eleventh, a jacinth; the twelfth, an amethyst.

21 And the twelve gates were twelve pearls: every several gate was of one pearl: and the street of the city was pure gold, as it were transparent glass.

22 And I saw no temple therein: for the Lord God Almighty and the Lamb are the temple of it.

23 And the city had no need of the sun, neither of the moon, to shine in it: for the glory of God did lighten it, and the Lamb is the light thereof.

24 And the nations of them which are saved shall walk in the light of it: and the kings of the earth do bring their glory and honour into it.

25 And the gates of it shall not be shut at all by day: for there shall be no night there.

26 And they shall bring the glory and honour of the nations into it.

27 And there shall in no wise enter into it any thing that defileth, neither whatsoever worketh abomination, or maketh a lie: but they which are written in the Lamb's book of life.

( revelation chapter 21) speaking of the new temple God will literally bring down to earth that's already In heaven until after Armageddon where he brings down a new temple from heaven already ready and made to go for his chosen and believers who accept Christ Jesus.

And many more verses... Which btw just type in near death experiences on youtube see the thousands of REAL results of many whom have died meaning brain dead, heart dead both, no just one issue wrong. Both things dead some people for minutes, some for hour to hour and half. All telling you same things they saw in death. The tunnel of death. One way leading to heavens gates where there are literally pearlescent gates, and a door you pass through into gods throne room and huge place. They all describe how everything's living and alive.. There is pure joy there and peace. ( as bible speaks, the peace of God surpasses all understanding) told by a black man who's story in famous on CBN and world news. As thousands of others who match the same accounts yet may all be different in forms alll conclude who they saw. Jesus Christ, literal angels by thousands who sing and praise God all the day because in heaven there Is no time clock or time in human level. You know not time. For our bible teaches... 2 Peter 3:8 ( 8But, beloved, be not ignorant of this one thing, that one day is with the Lord as a thousand years, and a thousand years as one day. 9The Lord is not slack concerning his promise, as some men count slackness; but is longsuffering to us-ward, not willing that any should perish, but that all should come to repentance.) Notice how verse also sais God is long-suffering toward us meaning suffering in patience willing that NONE of you should perish in a real hell Christ spoke on dozens of times, but that all ALL should come to repentance. By accepting Christ as Savior and your messiah and turning from your old ways which I'll tell you as a Christian not one Christian is a saint or perfect. Though word tells us we are to be perfected in Lord Jesus meaning working on self to be as Christ was... Holy. I am a sinner like all the rest of human beings in this earth. And daily Christians must work at doing God's will, and yes takes practice patience and work. Though Christ and God his father gets you through any trials you face and tribulations. 2 Corinthians 1-
1/Blessed [be] God, even the Father of our Lord Jesus Christ, the Father of mercies, and the God of all comfort;2- Who comforteth us in all our tribulation, that we may be able to comfort them which are in any trouble, by the comfort wherewith we ourselves are comforted of God. Christ came and was scorned, mocked nby the scribes and Pharisees  of his day even though the Jewish Torah spoke of their coming messiah and the world's coming messiah. Though they rejected him as told in old testament they would do, he came preached love, to forgive another always!!!! Always no matter how many times one wrongs and hurts you. And as all say who die and meet God on his throne in a LITERAL heaven, seeing God on his literal throne, and seeing Christ his son, they always come back to say the same thing from death experiences, people will say I'd watch all hundreds of vids as I have..  Christ either told them to go back to earth thir job wasn't done from stuff needing changed in the person's life... These are accounts from Muslims, atheists agnostics, hateful people. Many ex terrorists from middle East. Many Buddhists , Hindus and people from All backgrounds and beliefs will say same thing... Christ told them to go back to love one another... To change things... That HE is the way truth and life. And no man ones to God but by him. And noone gets to heaven but through Jesus the Messiah... They also say God the father said the exact same to them. To tell humans to love one another...as Christ will tell them in dozens of accounts, dozens!!! Tell my people ( Christians ) I'm coming back soon. Or tell them I'm calling them up soon.... Meaning rapturing up his Christians before the 7 year hell called tribulation on earth! When the Antichrist makes fale peace deal between isreal and Palestine. And the world will cry peace and safety! Peace and safety then will sudden destruction come upon man as a woman with child. Spoken in bible. As antichrists peace deal is mentioned in Daniel 9;27 27(And he shall confirm the covenant with many for one week: and in the midst of the week he shall cause the sacrifice and the oblation to cease, and for the overspreading of abominations he shall make it desolate, even until the consummation, and that determined shall be poured upon the desolate.) He shall ( Antichrist will) make a false peace deal giving isreali land over to the Palestinian people who have no claim on that land... As even a Saudi prince cams out to say Palestine doesn't own Israeli Jewish land. But the Jews do through Abraham Issac and Jacob!!! Media mainstream news tells you none of this why? Their ran by 6 elite companies who run all news stations. As Rockefeller ( billionaire elite) has his hands in most politics TV news everything you watch and read is controlled by him, the cia. And false reporting. all for the love of money and greed they lie to the American public and world. I suggest anyone to look up the RFID chips matching Antichrist mark of the beast that will be coming money system, also healthcare info. On one small tiny microchip placed in the forehead or right hand to. Spoken of in Revelation 13 which btw It's already being tested in the forehead in monkey heads in labs. And chips are being bought sold and put into USA soldiers, high officials for money. Ignorant people who have no idea what the chips are are literally PAYING to have them placed in their right hands!!! Continue at bottom....
Mark of beast - RFID chips- Revelation 13:16-18King James Version (KJV)

16 And he causeth all, both small and great, rich and poor, free and bond, to receive a mark in their right hand, or in their foreheads:
17 And that no man might buy or sell, save he that had the mark, or the name of the beast, or the number of his name.
18 Here is wisdom. Let him that hath understanding count the number of the beast: for it is the number of a man; and his number is Six hundred threescore and six.
This RFID chip is already in Barack Hussein Antichrist Obama's healthcare bill. Call me insane for calling him that, though he matches scripture 100 fold to who he is, as pope Francis is predicted by two St Malachi's to be last black jesuit pope. Black not meaning skin color. As everything the pope preaches to the Catholic good people. Is false. He preaches doing  good even athiests can get to heaven. Though anyone who knows coming beast system and new world order to come knows the world wants togetherness end quote... A one world religion. A one world dictator Antichrist. And their will be a false prophet to help push the Antichrist message ....this is coming and I warn you now who don't know Christ! Know him now!! Our bible speaks many will come saying they are the Messiah DONT listen to them! Accept Christ now while you have breath in your lungs! Why??? Here's why! Number one when dead and you don't accept christ as your Savior you eternally seperated from God. From gods light, love protection. Only in Christ will you be protected and saved not the world not Muhammed not Buddha. Which none of these people claimed to be of God or a part of God. Buddhist theology preaches in enlightenment that all can be a budha enlightened!!! Muslims Muhammed what they don't tell you mock Christ. And preach Christ will come back with the Islamic Mahdi ( messiah to Islam, Antichrist in reality who they will accept,) and Islam teaches that Jesus will return to claim to Jews and Christians he's a Muslim! FALSE he was a Jew born in Bethlehem lived in nathereth born of  a ******, as Muhammed as a man, who lived in sin, killed to get converts yes Christians in!past days pushed on wrong ways converting following believers as even Christ wouldn't of wanted that. Muhammed converted by the sword. Meaning follow Islamic law, or be beheaded and die just as isis does now to thousands of Christians in middle East matching scriptures in our bible. Where in old testament it sais ( when you see them coming by the sword claiming to do God a service, know the end is near.
Who's coming by sword claiming to so do god a service? Islamic real teaching that even most Muslims won't follow!!! Why you see so much bloodshed being led on by Palestinian radicals and terrorists from Al shabbab in Africa, from also Iran's ayotolah ( religious leader) telling his people go **** the Jews and Christians wherever you find them!!! Just as Islamic law teaches ( The Quran contains at least 109 verses that call Muslims to war with nonbelievers for the sake of Islamic rule. Some are quite graphic, with commands to chop off heads and fingers and **** infidels wherever they may be hiding. Muslims who do not join the fight are called 'hypocrites' and warned that Allah will send them to Hell if they do not join the slaughter.) Examples- of Islam-
Quran (2:191-193) - "And **** them wherever you find them, and turn them out from where they have turned you out. And Al-Fitnah [disbelief or unrest] is worse than killing...
but if they desist, then lo! Allah is forgiving and merciful. And fight them until there is no more Fitnah [disbelief and worshipping of others along with Allah] and worship is for Allah alone. But if they cease, let there be no transgression except against Az-Zalimun(the polytheists, and wrong-doers, etc.)" (Translation is from the Noble Quran) The verse prior to this (190) refers to "fighting for the cause of Allah those who fight you" leading some to believe that the entire passage refers to a defensive war in which Muslims are defending their homes and families. The historical context of this passage is not defensive warfare, however, since Muhammad and his Muslims had just relocated to Medina and were not under attack by their Meccan adversaries. In fact, the verses urge offensive warfare, in that Muslims are to drive Meccans out of their own city (which they later did). Verse 190 thus means to fight those who offer resistance to Allah's rule (ie. Muslim conquest). The use of the word "persecution" by some Muslim translators is disingenuous (the actual Arabic words for persecution - "idtihad" - and oppression - a variation of "z-l-m" - do not appear in the verse). The word used instead, "fitna", can mean disbelief, or the disorder that results from unbelief or temptation. This is certainly what is meant in this context since the violence is explicitly commissioned "until religion is for Allah" - ie. unbelievers desist in their unbelief.






Please

Romans 10;9-10
9 that if you confess with your mouth the Lord Jesus and believe in your heart that God has raised Him from the dead, you will be saved. 10 For with the heart one believes unto righteousness, and with the mouth confession is made unto salvation
It tells their own people to **** infidels ( Christians and Jews wherever you may find them) and that is religion of peace!!!! Wake up!!!! A false prophet Islam follows. What mainstream news didint tell you is so this ..

Quran (3:56) - "As to those who reject faith, I will punish them with terrible agony in this world and in the Hereafter, nor will they have anyone to help...
How false of a God is that to worship? You see for yourself.

Quran (3:151) - "Soon shall We cast terror into the hearts of the Unbelievers, for that they joined companions with Allah, for which He had sent no authority". This speaks directly of polytheists, yet it also includes Christians, since they believe in the Trinity (ie. what Muhammad incorrectly believed to be 'joining companions to Allah'). This speaks on casting terror at Christian people. And others who dont wanna follow Islam ( sharia law, in their world that's what Islam wants meaning an Islamic new world order and it's happening before your eyes in USA and world as gvts are falling to their faces giving into them ..
There are over 330 million Hindu gods. Not many know that. Though Christ spoke ( he is the ONLY way, the truth and the life. Who was mocked beaten, beard ripped out, scorned. Whipped all over his body. Bloodied. Placed a Cal ( or crown of  thorns over his head which ripped into him more, mocked by scribes Pharisees, and Roman soldiers. His own Jewish people turned him over to pilate to fulfill scriptures,  to be put on a cross next to a thief and a murderer... An innocent sacrifice for mankind!! The only sacrifice! As noone else has ever died for mankind's sins and for us to have chance of salvation. In Islamic belief you got to do many things and pray many times a day as Muslims are some of the most devout in the world. Yet have no real hope!!! Take a look on Google and YouTube of truth you don't hear!! Why is the whole Muslim world converting to Christ? For one their sick of their false teachings of Muhammed. Which you didint know there's something called the satanic verses in the Islamic world. The satanic verses Islam argues of. Meaning, Muhammed literally had Satan's words in his mouth as he admitted speaking them. Islam will argue amongst each other over this! Though a dark reality!!! Even what many don't know ...though search yourself ....Christ was crucified on the cross... On the hill of Golgotha called the place of the skull known in Hebrew where a LITERAL hill sits high in the city with a skull actual skull in the rock. Christs tomb has been found years ago. He was buried in a tomb where Joseph of Arimathea a rich man who buried Jesus put Jesus in this tomb. The garden has been found. The trees are still there Jesus prayed and weeped under... The tombs found the rock that rolled over the tomb has been found. The nails in Christs wrists not hands as paintings falsely showed scientists know nails went into wrist in isreal. The nails were found with bone connected now in isrealis university. They were found in high priest Caiaphas tomb the high priest who had Christ killed... Story goes back ages Caiaphas kept the nails to find mercy with God because he realized who Christ was. Because after Christ died. The earth literally shook recorded in the Bible a freak quake happened, the moon was blood red. And the sky darkened the exact moment christs soul left his body. And the Jewish temples veil ripped into two. And shook. BTW scientists can look back in past cultures and even back in space and time. And see the quake that happened, actually did worldwide when christs death occurred. All religions and cultures recorded it at time Jesus died all way back to where mayans are and across the globe. Scientists now know a blood moon would have occurred during christs death signifying the messiahs blood was just shed!!!! For you and I!!!! WOW I can go on and on. Fact is you can accept truth and life? And God's son who came in human flesh who cried laugh joked like me and you felt what we felt. Because God loves us so much he sent his own son to die for you and me. Though those who reject God. This is some verses on that.

Revelation 21:8 - But the fearful, and unbelieving, and the abominable, and murderers, and whoremongers, and sorcerers, and idolaters, and all liars, shall have their part in the lake which burneth with fire and brimstone: which is the second death.
Every story I've heard where people died literally brain heart dead for minutes or hour or more.. Describe the real flames. Real pits. Prison cells underneath your feet in the earth, real demons who tortures day and night unbelievers and who take you down there .  as there are real crys. Pain. All senses in afterlife all will tell you are a thousand times more real than senses on earth! This is REALITY!!! Poetry is poetry I give you truth.
Also hell verses which Christ spoke more on because he loved us so much to die for us  that he wants noone to go there. Because mankind has free will and we can choose life in Christ? Or hell and death by free will of rejecting Jesus Christ!!!

Matthew 25:41 - Then shall he say also unto them on the left hand, Depart from me, ye cursed, into everlasting fire, prepared for the devil and his angels.
This verse refers to the great white throne judgement ( meaning judgement of non believers who deny christs salvation and all of him. Who follow not him. As even Christians are call themselves Christians who aren't Christians but didint follow Christ will say in the day of judgment. Lord have we not prophesied for you? And did good works for you? God will tell them. Depart from me you workers of iniquity I NEVER knew you, we make our decisions and choice now where we go. Hell wasn't designed for you. It was oringal made for Satan and his angels his fallen angels... Though many deny christ and if don't accept him, will be there with Satan and his angels in a real horrifying place that Hollywood can't even put a finger in a movie on!!!
Also -
Revelation 20:15 - And whosoever was not found written in the book of life was cast into the lake of fire.
The book of life is a real book in heaven your name is written in when you accept Christ if you didint accept Christ. Your name shall not be found in that book.

Romans 6:23 - For the wages of sin [is] death; but the gift of God [is] eternal life through Jesus Christ our Lord.
Eternal life is the gift of God through Christ alone.... For the wages of sin is death... And denying Christ is death.
the fire that never shall be quenched:

Matthew 10:28 - And fear not them which **** the body, but are not able to **** the soul: but rather fear him which is able to destroy both soul and body in hell.
Meaning don't fear man who can just destroy the body, but have a healthy fear of God coming to him humbly, knowing God can destroy both body and SOUL in hell. As where man only can touch the body .

1 John 5:12 - He that hath the Son hath life; [and] he that hath not the Son of God hath not life.
Simple saying- he that has Jesus christ as messiah has life eternally, literally. Those who have not the son, have not LIFE!!!!
I am not here to put down anyone's beliefs or religious thoughts and ways you grew up. If I had more space here I could go on with factual evidence more of Christ and tell you what's happening now in the world. I tell you not as some crazed poet, or some quote conspiracy theorist which the gvt calls those that's a threat to them. I tell you this as a being who loves all people. And I'm just giving you truth, truth maybe noone told you of. That there is hope, though also there is death and a real hell. Though God is light, he's love.. As our bible said. In heaven there's no need for a moon or sun for God is the light. And God is pure love spoken by thousands who have died to come back to tell you that!!! As there is God the father. The son Jesus Christ. Whom he sent to you to die one a cross so there wouldn't be need for Jews to sacrifice animals no more,or pray to false gods. But real sacrifice for our sins were carried on christs body in death!!! Now you have a chance of being saved! And WILL be no ifs and or buts about it. Christians if accept Christ are eternally secure and saved. Why do you think we have so much hope and can smile at ease? And in death when our loved ones are dying we can rejoice even in death.??? Because we know where our home is in heaven, and with our messiah Christ there. And God the father... What media doesn't tell the people in CNN fox news, MSNBC so on mainstream. Why muslims are converting to christ right now by thousands??? As China and middle East have biggest population of Christians around apbeing persecuted and killed ( for Christ said, remember the world first hated him. Before it hated us) and it's happening now!!! The hatred for Christians and God's chosen land the Jewish people!!! Muslims are coming to Christ by thousands shown on Google and YouTube by seeing Christ in dreams and visions by the THOUSANDS friends!!he's coming to them telling them by dreams, and visions and many death. Telling them he is the way truth and life and he is salvation... Muslims will tell you this... As in book of Joel in bible it speaks.... This just as I've like thousands of others haven't seen Christ but have seen the prophetic visions and dreams as are happening by thousands of accounts. Fireball dreams of asteroids I had three of them!!! Smashing the earth! Many are seeing those tsunamis, quakes in California and world. Floods, and seeing dreams of the rapture when Christ calls up his believers before the 7 years of tribulation and all hell on earth and God's wrath hitting earth and mankind's big bloodshed leading to world war three called harmageddon in Hebrew. Armageddon in English!! Joel in KJV sais Joel 2:17
17And it shall come to pass in the last days, saith God, I will pour out of my Spirit upon all flesh: and your sons and your daughters shall prophesy, and your young men shall see visions, and your old men shall dream dreams!!!
Its happening!!! Gods warning us.. Im warning you... Christ is calling his chosen soon. Very soon... And I ask you, right now as a poet, and friend. Who do you believe in? Do you have Christ as your Savior? Or do you trust in world that will be renewed one day by God, and messed up by man? Do you trust in riches? Gold? Money? The razor to cut the wrist? Yourself? Bible said the man who sais in his heart there is no god, is a FOOL!!!Choose wisely. Whom do you believe! Do you feel worthy? Saveable? Well despite your beliefs Christ will save you no matter what you've done. Murderer  or thief or liars, or idol worshippers satanic worshipers, followers of Islam. Buddhism, atheist agnostic, those who don't worship Christ. Those in ****** sin, in any sin....He will save you. Christ forgives all if you want him as your Lord and Savior for eternity. Romans 10:13

Romans 10:13King James Version (KJV)

13 For whosoever shall call upon the name of the Lord shall be saved.
Meaning if you believe christ was born of a ****** Mary in your heart sent
By David John Mowers

Oceanus, Acheron, Styx and Gyges, Phlegethon,

Phaeacians lament, mourn the loss, Scheria, dissolved in froths.

Virgil’s tale, found correct, a land too good, a nation wrecked,

Nausikaa, burn the ships; their minds released, cool airy nips,

Below the wave, watery grave, submerged to bottom, fathoms by stave,

Fathoms some more, until the whorl, descending to, another world.

Through Omphalos, to Land of Sleep, awaits a beast, where time has ceased,

Darkness here, underworld, cold and frigid, below the whirl,

In solemn grave, souls released, judged and counted, by the beast,

Deeper than, the deep itself, past drowning fairies and dying elves,

Who did mourn them? Those golden men, magic mariners, Mino's kin?

What wrong was seen? What vice not true? What awful sin? What did they do?

One thousand years, first black age, Two thousand more, to find the stage,

Cast off Aries and cast Orion, to find beginning, of Golden Lion.

Man of Heavens, Beast agrees, Bull of Sky, Ox of seas,

Land of Punt, Land of Éire, Ogyges blue, hearts on fire,

All the seashores, all the mines, Tribe of Dan, from ancient times,

Port of Sais, Port of Thera, Port of Lagash, bygone era,

Sailor’s horse, Minotaur, a lyre is crying, strummed guitar, nation dying, abattoir.

Ochre foams to sanguine depth, there they rested, where Kronos slept,

He’ll never answer, he doesn’t care, we’ll never know, if this was fair.

Our hearts in sadness, hands on the gates! I curse you Poseidon!

. . .and your Sea of Fates!
Every historical and mythological reference to the kingdom of Atlantis which was destroyed by it's founder; Poseidon. All of the characters including the archaeological agreement on the historical basis along with Geo-location as well as an approximate age of occurrence, extent of the kingdom set to metered rhyme.
“Even the streets leading up to its outer barriers were roamed by gorilla-faced guards in black uniforms, armed with jointed truncheons.”
                                                    ­ George Orwell, 1984* (published in 1949)

Which brings us, of course, to the subject of torture since 1949.
Come with me to the Casbah, Babaloo.
We begin in the 1950s with the French in North Africa,
****** baguettes in Algeria,
Couilles frits, anyone?
Electrodes wired to Mustapha’s *****.
And "Bigeard's Shrimps,” as the bodies were called,
Dumped over the Mediterranean from aircraft,
All things considered a je ne sais quoi,
Though Camus and Sartre gave it a whack.

Then the 1960s: the CIA dabbling in mind-control and LSD.
Later, a Phoenix Program,
Very secretive, sympathies with the Cong required,
Various elders selected,
The village disinfected,
**, **, ** and a bowl of Pho.

Apartheid anyone?
Thirty years of South African terror & torture.
Torment in the townships,
Shaka Zulu gold and diamonds,
De Beers in Swaziland swing.

1971: riots at Attica,
Prisoners abused and tortured,
Rockefeller’s overcrowded slammer,
An upstate New York katzenjammer,
Nelson’s finger on the trigger,
39 dead and counting,
But who’s counting?

The CIA, back in the news in 1973,
Torture chambers under Chilean soccer stadiums,
And the Khmer Rouge:
Those Wacky Cambodians with skull racks.  
And let us not forget the British,
With centuries of colonial experience behind them,
Occupy six counties in Northern Ireland.
Finally codify the imperial process,
The Five Techniques:
Sounds like a Motown group,
Satin smooth colored boys,
But more method than music:
(1) Wall-standing,
(2) Hooding,
(3) Subjection to noise,
(4) Sleep deprivation,
(5) No food and drink.

And there’s a bunch of horrible ****,
We still don’t know about the Argentine ***** War,
And other Mai Lai-like,
****-fest massacres in Vietnam.

How about torture since 1984?
Abu Ghraib and Guantanamo,
Come quickly,
(www.prematureejaculatorsanonymous.com)
To mind,
As do US-sponsored rendition facilities,
Spread throughout the NATO alliance.
And closer to home, it’s never a dull moment in the 5 Boroughs:
Brooklyn, Queens, Staten Island, The Bronx and Manhattan.
Take your pick from Giuliani’s Greatest Hits,
Rudy Kazootie’s campaign of law and order,
Not necessarily in that order.
More awful than lawful,
A bathroom plunger rammed up,
The Haitian voodoo ****** of Abner Louima,
While he be handcuffed at a Brooklyn station house.
Or, the NYPD partying like it was 1999.
When in fact, it was1999,
And a curious death it was for Amadou Diallo,
Would-be American citizen from The Republic of Guinea,
(No connection to Italy or Italians),
Abner & Amadou: a pair of cautionary tales,
Either/or reflecting standard procedure for the Po-Po,
Time and time again from coast to coast.
Either/or: poor Abner, no Haitian Papa Doc.
Poor Amadou, on his way home from night school,
When police squeeze off 41 rounds,
Most of them in his direction,
Hitting him 19 times.
Just the facts, ma’am:
Diallo had reached into his jacket.
A trigger-happy police officer yells “Gun.”
A jungle warfare quartet springs into action:
Shenzi, Banzai, Ed & Zazu,
Four equally trigger-happy colleagues,
Empty their weapons.
No gun was found on Diallo,
Only the wallet he tried to pull out,
Containing his Green Card,
4 U.S. dollar bills;
And a laminated,
Credit card-sized copy of the U.S. Bill of Rights.
(I just didn’t know when to quit, did I?
The wallet was there with Green Card and the bucks,
But I made up the part about the Bill of Rights,
Trying to add poetry to tragedy, as usual.)

I don’t have to say much about Rodney King (RIP).
You watched it on TV a hundred times,
And a picture’s worth a thousand words.
Or ten thousand or a million, I suppose.
“Can’t we all just get along?” asked Rodney Glen King.

Last but not least there’s Kelly Thomas (RIP),
Another incidence of police insanity,
It was July of 2011 in Fullerton, California.
Thomas, a 37-year-old homeless man,
Schizophrenic, but unarmed,
Beaten to death at a bus depot,
During an altercation with six Fullerton police officers.
Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2019225/Kelly-Thomas-Poli­­ce-beat-taser-gentle-mentally-ill-homeless-man­-death.html#ixzz1e­3­4QnHtr

Mervyn Lazarus | Attorney | (www.mervlazarus.com) Police Brutality, Excessive Force and Jail Injury cases | California . . . Albuquerque

Jackie Chiles perfect attorney -YouTube, (www.youtube.com/watch?v=jpcEietIoxk) Nov 17, 2010 - 13 min - Uploaded by Kroeger22 All the scenes with Jackie Chiles from Seinfeld."Chiles is a parody of famed attorney Johnnie Cochran; both ... www.seinfeld.com

Perhaps the greatest torture of all,
Is that which artists subject us to.
Let us examine the case of Roberto Bolaño:
Roberto Bolaño, the great Chilean writer,
Tells a fabulous World War II story,
About a Spaniard--an Andalusian--
Fighting for the Germans against the Russians.
Captured by the Russians,
He is tortured for information.
The Spaniard speaks no Russian,
He knows only four words of German.
The Russian interrogators strap him into a chair,
Attach electrodes to his *****,
Attach pincers to his tongue.
The pain makes his eyes water.
He said--or rather shouts--the word coño.
It is Spanish for ****.
The pincers in his mouth,
Distort the expletive,
Which in his howling voice comes out as KUNST.
The Russian who knows German looks at him in puzzlement.
The Andalusian was yelling KUNST,
Yelling KUNST and crying in pain.
KUNST in German means art,
And that was what the bilingual Russian heard, KUNST.
“This ******* must be an artist or something.”
The torturers remove the pincers,
Along with a little piece of tongue,
And wait, momentarily hypnotized by the revelation:
The word ART had soothed the savage beasts.
So soothed, the savage beasts take a breather,
Waiting for some kind of signal.
Meanwhile, the Andalusian bleeds from the mouth,
Swallows his blood liberally mixed with saliva, and chokes.
The word coño,
Transformed into the word *KUNST,

Had saved his life.
It was dusk when he came out of the building.
Light stabbed at his eyes like midday sun.

So, it’s a fact that I love,
Truly love the simple blunt Anglo-Saxon expletive ****,
****: I pray that while I am being tortured some day,
I have the dignity to scream the word out loud.
And if I am screaming **** at the very end,
When my nervous system finally fails,
When I **** my pants,
When my pulmonic heart and lungs collapse,
Is that so bad?
Is that so wrong?

Do you realize that 1984 came--
Came and went, without any significant cultural hoopla?
The networks ignored it.
As did the cable pundits.
No significant comparative analysis between,
Orwell’s book 1984 and the year 1984,
Was broadcast electronically or publicized in print.
Steve Jobs got it, but as usual no one else did.
Mr. Jobs (RIP) did his best,
To mainstream its profound cultural relevance,
But ultimately failed,
Despite the $1.5 million he paid one of the networks,
To air a one minute nation-wide commercial,
During the 3rd Quarter,
Of Super Bowl XVIII,
January 22, 1984.
Despite Ridley Scott’s astonishing spell-binder,
His 60-second spot for The Macintosh 128K--
Still considered a watershed event,
And an advertising industry masterpiece,
…YouTube it and watch it.  (www.youtube.com/watch?v=Z8ji0B98IMo).
See the hammer throwing athlete chick,
See her fling the sledge,
That huge sledgehammer,
Smash into Big Brother’s flat screen face.
Despite Jobs’ global presence,
Despite Steverino’s unfettered microphone access,
Whenever he felt an oraculation coming on,
Despite everything,
He was unable to move the powers that be,
To either hype the book or the prophecy come true.

So, what’s my point? I have two.
First, in April 1984 the estate of George Orwell,
And the television rights holder to the novel 1984,
Considered the edgy Jobs/Scott commercial to be,
A flagrant copyright infringement,
Sending a cease-and-desist letter to Apple Inc.
And the advertising agency that produced the spot: Chiat/Day Inc.
The commercial was never televised as a commercial after that.  
Score: Lawyers 1, Artists 0.

My second point is that in November 2011,
The U.S. government argued before the U. S. Supreme Court,
That it wants to continue utilizing GPS tracking of individuals,
Without first seeking a warrant.
In response, Justice Stephen Breyer (one of the sane ones),
Questioned what this means for a democratic society.
Referencing Nineteen Eighty-Four, Justice Breyer asked:
"If you win this case, then there is nothing,
To prevent the police or the government from monitoring 24/7,
The public movement of every citizen of the United States.
So if you win, you suddenly produce what sounds like 1984 . . .”*

My third point,
(Yeah, I know I said two, but *******.)
My third point is that I’m just so ******* angry,
All the time, late and soon like Wordsworth,
(Was anyone more aptly named?)
I am angry about so many different things,
And every day that goes by I relate more and more,
To the thousands of Americans that occupied,
Zuccotti Park and Oakland,
And countless other venues,
Out into the streets.
Across the country.
Around the world.  
I am humbled by their courage and perseverance.
Yet, I am afraid for them.
I am made paranoid by the scope and power,
Of the government,
Of the ruling class that controls it,
And the technology they allow us to embrace,
Technology’s sinister potential,
Now that more and more knowledge and information,
Has been digitized,
Existing only in cyberspace.                                                      ­                                                 
What frightens most is the realization,
That anyone with a word processor,
And access to the database could rewrite,
Any historical or legal document,
To fit the needs of a current agenda.
The scary part is—
Repeating myself for emphasis—
That anyone with a word processor
And access to the database could rewrite,
Any historical or legal document,
To fit the needs of a current agenda.

Does anyone out there give a ****?
Does anyone out there share my nightmare?
Do it to Julia.
Do it to Julia.
solenn fresnay Mar 2012
Avec mes premiers droits d’auteur je m’achèterai une vieille maison à retaper
Longeant une petite route déserte au milieu d’un champ immense
Je ne sais pas qui retapera ma maison
Je ne mentirai plus oh non jamais plus
Mais j’aimerais que l’ivresse me vienne plus vite
Comme ce mur blanc salement tacheté de jaune
Je voudrais tout couvrir, effacer toutes les traces
Ne plus penser à toi
Mais te dire à quel point tu m’as troué le cœur
Te tordre le cou devant un parterre de gens débiles
Oui
Je ne veux pas penser à la mort de mes parents
Encore moins à leur folie
Même si je sais, je sens qu’elle approche
Je me vois bien crever toute seule comme une vieille conne frigide entourée d’une centaine de cadavres de lapins dans cette vieille maison que j’aurais achetée avec mes droits d’auteur
Les gens je les déteste, ils ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire
Ne se rendent jamais compte de rien
Non
De rien du tout
Pourtant
Je sais que ces trous du cul ont mal eux aussi
Je sens d’ici leur souffrance
Sous leurs mensonges et leurs faux-semblant je sens leur douleur d’inexistence
Mais moi vous savez
Je ne sais pas pour vous
Mais moi
Je veux juste écrire
JUSTE ECRIRE
Que mes parents demeurent immortels
Et aussi un peu d’amour charnel
Juste
Une fois
De temps à autre.

                                                                           …/…

Avec mes premiers droits d’auteur je me suis achetée une vieille maison à retaper
Longeant une petite route déserte au milieu d’un champ immense
Mais comme mes parents sont morts et que je suis une vieille conne frigide qui n’aimera jamais un homme autre que son père
Personne n’a retapé ma maison
Vieille maison qui tombe à présent en ruine
Dans laquelle je m’effondre
Jour après jour
Minute
Après
Minute
alvin guanlao Oct 2010
Gumising ng maaga para sa pagsusulit
sinumpa ang pagpupuyat at hindi na uulit
sa tabi ng kalye ako'y nagaabang ng jeep na masasakyan
isang istudyante lang po, bicutan bababa kaya sais lang yan

sa pagbagtas ng hari ng kalsada sa daan
papalapit sa simbahan at huminto ng marahan
isang babaeng grasa  sa jeep ay sumampa
sa sobrang payat daig pa ang isang batang lampa

mata'y nanlilisik at nagsusumiksik sa gilid
sa utak ay may pitik ng takot at kwentong nakakaantig
dumi sa katawan hindi mawari kung sinong nagpahid
o babaeng grasa sa akin ngayon siya'y nakatitig

hindi natuwa ang piloto ng sasakyan
minura ang babae sabay dampot ng kawayan
sa tanranta ng babae, di alam ang kalalagyan
isang mabilis na habulan!, isang matinding awayan!

sinambit ng maruming labi ang bawal na salita
mapanghamon ang babaeng grasa, tila nagbanta
walang laban sa piloto parang gulay na lanta
may pagmura sa pagbaba, sabay banat ng isang kanta

ang istorya sa jeep para sa akin ay tapos na
kalbaryo ng babaeng grasa patuloy na naguumpisa
wala sa katinuan, di nawawalan ng gana
pagtahak sa magulong buhay siya ay nagiisa

babaeng grasa
may babaeng grasa sa bawat isa sa atin
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
Irisgoesrawr666 Jan 2015
Gurl stops meking out
n asked boi to get potartz
he dus
den gurl teks deep breff
and gurl sais
bf
I am pregnent
will u stay ma bf
n he seys
"NO"
gurl iz hertbrokn
gurl cried n runz awaii from boi wiffout eatin poptart
n she has low blood suga
so she fols
boi runs ova 2 her
She Ded
boi crie
I sed I no be ur bf
cuz i wona b ur husband!
he screems
n frows poptart @ wol
a bootiful diomand ring wus insyd

LIK DIS IF U CRY EVERTIM!!!!
I.

DAVID ! comme un grand roi qui partage à des princes
Les états paternels provinces par provinces,
Dieu donne à chaque artiste un empire divers ;
Au poète le souffle épars dans l'univers,
La vie et la pensée et les foudres tonnantes,
Et le splendide essaim des strophes frissonnantes
Volant de l'homme à l'ange et du monstre à la fleur ;
La forme au statuaire ; au peintre la couleur ;
Au doux musicien, rêveur limpide et sombre,
Le monde obscur des sons qui murmure dans l'ombre.

La forme au statuaire ! - Oui, mais, tu le sais bien,
La forme, ô grand sculpteur, c'est tout et ce n'est rien.
Ce n'est rien sans l'esprit, c'est tout avec l'idée !
Il faut que, sous le ciel, de soleil inondée,
Debout sous les flambeaux d'un grand temple doré,
Ou seule avec la nuit dans un antre sacré,
Au fond des bois dormants comme au seuil d'un théâtre,
La figure de pierre, ou de cuivre, ou d'albâtre,
Porte divinement sur son front calme et fier
La beauté, ce rayon, la gloire, cet éclair !
Il faut qu'un souffle ardent lui gonfle la narine,
Que la force puissante emplisse sa poitrine,
Que la grâce en riant ait arrondi ses doigts,
Que sa bouche muette ait pourtant une voix !
Il faut qu'elle soit grave et pour les mains glacée,
Mais pour les yeux vivante, et, devant la pensée,
Devant le pur regard de l'âme et du ciel bleu,
Nue avec majesté comme Adam devant Dieu !
Il faut que, Vénus chaste, elle sorte de l'onde,
Semant au **** la vie et l'amour sur le monde,
Et faisant autour d'elle, en son superbe essor,
Partout où s'éparpille et tombe en gouttes d'or,
L'eau de ses longs cheveux, humide et sacré voile,
De toute herbe une fleur, de tout œil une étoile !
Il faut, si l'art chrétien anime le sculpteur,
Qu'avec le même charme elle ait plus de hauteur ;
Qu'Âme ailée, elle rie et de Satan se joue ;
Que, Martyre, elle chante à côté de la roue ;
Ou que, Vierge divine, astre du gouffre amer,
Son regard soit si doux qu'il apaise la mer !

II.

Voilà ce que tu sais, ô noble statuaire !
Toi qui dans l'art profond, comme en un sanctuaire,
Entras bien jeune encor pour n'en sortir jamais !
Esprit, qui, te posant sur les plus purs sommets
Pour créer ta grande œuvre, où sont tant d'harmonies,
Près de la flamme au front de tous les fiers génies !
Voilà ce que tu sais, toi qui sens, toi qui vois !
Maître sévère et doux qu'éclairent à la fois,
Comme un double rayon qui jette un jour étrange,
Le jeune Raphaël et le vieux Michel-Ange !
Et tu sais bien aussi quel souffle inspirateur
Parfois, comme un vent sombre, emporte le sculpteur,
Âme dans Isaïe et Phidias trempée,
De l'ode étroite et haute à l'immense épopée !

III.

Les grands hommes, héros ou penseurs, - demi-dieux ! -  
Tour à tour sur le peuple ont passé radieux,
Les uns armés d'un glaive et les autres d'un livre,
Ceux-ci montrant du doigt la route qu'il faut suivre,
Ceux-là forçant la cause à sortir de l'effet ;
L'artiste ayant un rêve et le savant un fait ;
L'un a trouvé l'aimant, la presse, la boussole,
L'autre un monde où l'on va, l'autre un vers qui console ;
Ce roi, juste et profond, pour l'aider en chemin,
A pris la liberté franchement par la main ;
Ces tribuns ont forgé des freins aux républiques ;
Ce prêtre, fondateur d'hospices angéliques,
Sous son toit, que réchauffe une haleine de Dieu,
A pris l'enfant sans mère et le vieillard sans feu,
Ce mage, dont l'esprit réfléchit les étoiles,
D'Isis l'un après l'autre a levé tous les voiles ;
Ce juge, abolissant l'infâme tombereau,
A raturé le code à l'endroit du bourreau ;
Ensemençant malgré les clameurs insensées,
D'écoles les hameaux et les cœurs de pensées,
Pour nous rendre meilleurs ce vrai sage est venu ;
En de graves instant cet autre a contenu,
Sous ses puissantes mains à la foule imposées,
Le peuple, grand faiseur de couronnes brisées ;
D'autres ont traversé sur un pont chancelant,
Sur la mine qu'un fort recelait en son flanc,
Sur la brèche par où s'écroule une muraille,
Un horrible ouragan de flamme et de mitraille ;
Dans un siècle de haine, âge impie et moqueur,
Ceux-là, poètes saints, ont fait entendre en chœur,
Aux sombres nations que la discorde pousse,
Des champs et des forêts la voix auguste et douce
Car l'hymne universel éteint les passions ;
Car c'est surtout aux jours des révolutions,
Morne et brûlant désert où l'homme s'aventure,
Que l'art se désaltère à ta source, ô nature !
Tous ces hommes, cœurs purs, esprits de vérité,
Fronts où se résuma toute l'humanité,
Rêveurs ou rayonnants, sont debout dans l'histoire,
Et tous ont leur martyre auprès de leur victoire.
La vertu, c'est un livre austère et triomphant
Où tout père doit faire épeler son enfant ;
Chaque homme illustre, ayant quelque divine empreinte,
De ce grand alphabet est une lettre sainte.
Sous leurs pieds sont groupés leurs symboles sacrés,
Astres, lyres, compas, lions démesurés,
Aigles à l'œil de flamme, aux vastes envergures.
- Le sculpteur ébloui contemple ces figures ! -
Il songe à la patrie, aux tombeaux solennels,
Aux cités à remplir d'exemples éternels ;
Et voici que déjà, vision magnifique !
Mollement éclairés d'un reflet pacifique,
Grandissant hors du sol de moment en moment,
De vagues bas-reliefs chargés confusément,
Au fond de son esprit, que la pensée encombre,
Les énormes frontons apparaissent dans l'ombre !

IV.

N'est-ce pas ? c'est ainsi qu'en ton cerveau, sans bruit,
L'édifice s'ébauche et l'œuvre se construit ?
C'est là ce qui se passe en ta grande âme émue
Quand tout un panthéon ténébreux s'y remue ?
C'est ainsi, n'est-ce pas, ô maître ! que s'unit
L'homme à l'architecture et l'idée au granit ?
Oh ! qu'en ces instants-là ta fonction est haute !
Au seuil de ton fronton tu reçois comme un hôte
Ces hommes plus qu'humains. Sur un bloc de Paros
Tu t'assieds face à face avec tous ces héros
Et là, devant tes yeux qui jamais ne défaillent,
Ces ombres, qui seront bronze et marbre, tressaillent.
L'avenir est à toi, ce but de tous leurs vœux,
Et tu peux le donner, ô maître, à qui tu veux !
Toi, répandant sur tous ton équité complète,
Prêtre autant que sculpteur, juge autant que poète,
Accueillant celui-ci, rejetant celui-là,
Louant Napoléon, gourmandant Attila,
Parfois grandissant l'un par le contact de l'autre,
Dérangeant le guerrier pour mieux placer l'apôtre,
Tu fais des dieux ! - tu dis, abaissant ta hauteur,
Au pauvre vieux soldat, à l'humble vieux pasteur :
- Entrez ! je vous connais. Vos couronnes sont prêtes.
Et tu dis à des rois : - Je ne sais qui vous êtes.

V.

Car il ne suffit point d'avoir été des rois,
D'avoir porté le sceptre, et le globe, et la croix,
Pour que le fier poète et l'altier statuaire
Étoilent dans sa nuit votre drap mortuaire,
Et des hauts panthéons vous ouvrent les chemins !

C'est vous-mêmes, ô rois, qui de vos propres mains  
Bâtissez sur vos noms ou la gloire ou la honte !
Ce que nous avons fait tôt ou **** nous raconte.
On peut vaincre le monde, avoir un peuple, agir
Sur un siècle, guérir sa plaie ou l'élargir, -
Lorsque vos missions seront enfin remplies,
Des choses qu'ici-bas vous aurez accomplies
Une voix sortira, voix de haine ou d'amour,
Sombre comme le bruit du verrou dans la tour,
Ou douce comme un chant dans le nid des colombes,
Qui fera remuer la pierre de vos tombes.
Cette voix, l'avenir, grave et fatal témoin,
Est d'avance penché qui l'écoute de ****.
Et là, point de caresse et point de flatterie,
Point de bouche à mentir façonnée et nourrie,
Pas d'hosanna payé, pas d'écho complaisant
Changeant la plainte amère en cri reconnaissant.
Non, les vices hideux, les trahisons, les crimes,
Comme les dévouements et les vertus sublimes,
Portent un témoignage intègre et souverain.
Les actions qu'on fait ont des lèvres d'airain.

VI.

Que sur ton atelier, maître, un rayon demeure !
Là, dans le silence, l'art, l'étude oubliant l'heure,
Dans l'ombre les essais que tu répudias,
D'un côté Jean Goujon, de l'autre Phidias,
Des pierres, de pensée à demi revêtues,
Un tumulte muet d'immobiles statues,
Les bustes méditant dans les coins assombris,
Je ne sais quelle paix qui tombe des labris,
Tout est grand, tout est beau, tout charme et tout domine.
Toi qu'à l'intérieur l'art divin illumine,
Tu regardes passer, grave et sans dire un mot,
Dans ton âme tranquille où le jour vient d'en haut,
Tous les nobles aspects de la figure humaine.
Comme dans une église à pas lents se promène
Un grand peuple pensif auquel un dieu sourit,
Ces fantômes sereins marchent dans ton esprit.
Ils errent à travers tes rêves poétiques
Faits d'ombres et de lueurs et de vagues portiques,
Parfois palais vermeil, parfois tombeau dormant,
Secrète architecture, immense entassement
Qui, jetant des rumeurs joyeuses et plaintives,
De ta grande pensée emplit les perspectives,
Car l'antique Babel n'est pas morte, et revit
Sous les front des songeurs. Dans ta tête, ô David !
La spirale se tord, le pilier se projette ;
Et dans l'obscurité de ton cerveau végète
La profonde forêt, qu'on ne voit point ailleurs,
Des chapiteaux touffus pleins d'oiseaux et de fleurs !

VII.

Maintenant, - toi qui vas hors des routes tracées,  
Ô pétrisseur de bronze, ô mouleur de pensées,
Considère combien les hommes sont petits,
Et maintiens-toi superbe au-dessus des partis !
Garde la dignité de ton ciseau sublime.
Ne laisse pas toucher ton marbre par la lime
Des sombres passions qui rongent tant d'esprits.
Michel-Ange avait Rome et David a Paris.
Donne donc à ta ville, ami, ce grand exemple
Que, si les marchands vils n'entrent pas dans le temple,
Les fureurs des tribuns et leur songe abhorré
N'entrent pas dans le cœur de l'artiste sacré.
Refuse aux cours ton art, donne aux peuples tes veilles,
C'est bien, ô mon sculpteur ! mais **** de tes oreilles
Chasse ceux qui s'en vont flattant les carrefours.
Toi, dans ton atelier, tu dois rêver toujours,
Et, de tout vice humain écrasant la couleuvre,
Toi-même par degrés t'éblouir de ton œuvre !
Ce que ces hommes-là font dans l'ombre ou défont
Ne vaut pas ton regard levé vers le plafond
Cherchant la beauté pure et le grand et le juste.
Leur mission est basse et la tienne est auguste.
Et qui donc oserait mêler un seul moment
Aux mêmes visions, au même aveuglement,
Aux mêmes vœux haineux, insensés ou féroces,
Eux, esclaves des nains, toi, père des colosses !

Avril 1840.
Ma Jalouse, Mon Unique, Mon Ultime
Sais-tu ce que Lord Invader, Sam Manning
Cyril Monrose, Charlie Parker, Louis Armstrong
Jack Sneed et Ernest Rangling
Sans oublier Blue Glaze Mento Band et Phil Madison ?
Et je m'arrête là pour l'instant,
Sais-tu ce qu'ils ont en commun ?
Eh bien vois-tu, ce sont tous mes ombres.
Tu ne pourras jamais me comprendre
Si tu ne les comprends pas
Et si tu ne sais pas ce que représentent pour moi
La mangouste et le raccoon.
De même que pour te comprendre il faut avoir lu tout Dostoievski
Pour me comprendre il faut avoir écouté tout Sly Mongoose
Car peut être n'as-tu vu en moi qu'aria et boléro, symphonie et concerto
Alors je t'explique : pour comprendre, n'essaie pas de philosopher
Lève-toi et bouge tout simplement et tu toucheras l 'essence
C'est du folklore, c'est du reggae, c 'est du mento, c'est du calypso, c'est du jazz,
C'est instrumental ou c'est vocal
C'est moi, mes ascendances et descendances.
Sly Mongoose c'est mes Frères Karamasov
Smerdiakov, Aliocha, Ivan et Dmitri
C'est mon Idiot, mon prince Lev Mychkine
C'est mon Joueur, mon Alexei Ivanovitch

Mon Rêve d'un Homme Ridicule
Et Raskolnikov errant dans la nuit dans Crime et Châtiment.
Sly Mongoose c'est l'histoire d'une mangouste maline
Qui a baptisé la fille du pasteur
De son eau sainte
Et qui fuit la Jamaïque
Et part à l'étranger
Après son forfait.
C'est l'histoire d'une mangouste qui vole les poules les plus grasses de la cuisine
Et qui les met dans la poche de son veston
C'est l'histoire d'une mangouste qui entre dans la cuisine d'un prédicateur
Et qui repart avec une des poules les plus grasses
Et tous les chiens savent son nom.
il s'appelle Sly Mangoose
Il est malin, il est vicieux, le compère
C'est mon ombre, que veux-tu
Et parfois pour échapper aux prédateurs
Il prend l'apparence de l'ombre d'un raccoon.
EM Jul 2014
"qui es tu?"  
qui es tu? Je ne sais plus. Avant tu étais l'amour, l'âme soeur, l'ami , l'amant, le tout. Mais maintenant qui es tu? Une blessure, une vilaine cicatrice , une épidémie, une nuit blanche, un malaise constant, une pensé qui honte mon esprit, un passé douloureux, un présent douloureux? une éternité? Je ne sais pas exactement comment te qualifier. Je sens que bientôt tu va devenir un souvenir lointain, un soupire désolé, une remontrance. Mais va tu un jour allez jusqu’à en être un regrée? Qui es tu? Un lit chaud pendant la nuit, glacial au matin.Qui es tu? Un étranger, une âme perdu, un esprit fou. Qui es tu? La colère, la jalousie, l'envy, le mal, la souffrance. Qui es tu? Le plaisir, le bonheur, la vie. Qui es tu? Un espoir ou désespoir? Joix ou tristesse? Qui es tu? Une leçon? Une plaisanterie? Qui es tu? Le mensonge ou la vérité? Qui es tu? Une envie ou un besoin?  Qui es tu? Un départ ou une arrivée? Qui es tu? Gloire ou perte? Qui es tu? Le début ou la fin? Qui es tu? Un chapitre ou toute l'histoire? Qui es tu? Un sourire ou une larme? Qui es tu? Franchise ou hypocrisie? Qui es tu? La folie ou la raison?  Qui es tu? Le bien ou le mal? Qui es tu? Qui es tu? Qui es tu? Non ne me lance pas ce sourire narquois! Non ne me dis pas que tu n'es juste pas comme les autres! Cela ne me suffit pas! Arrête! Ne t'en va pas, reste avec moi, aime moi, protège moi, prends moi dans tes bras et dis moi des mots doux comme tu le fessait avant. J’abandonne, je me rends, je suis a toi, fais ce que tu veux mais ne me brise pas ..pas pour la énième fois! Efface ce regard victorieux de tes yeux , je sais que se cache en eux de la bonté. Tu sais la bonté et le pardon ne sont pas des faiblesses, au contraire c'est de la force. L'amour non plus n'est pas une faiblesse mais une bénédiction . N'aie pas peur de me faire confiance. Pourquoi cette hésitation dans ton regard? Je t'aime! Comprends le. Je ne te ferait pas mal promis. je sais que demain tu partira encore une fois, que tu n'es pas encore prêt et que tu dois vivre libre de tout ça, libre de moi, mais embrasse moi quand même, laisse moi le souvenir de tes lèvres pour me garder saine. Peut être que c'est ce que tu es a la fin, un baiser passionné qui laisse nos lèvres rêvasser d'une prochaine collision entre  eux, ce désir fou qui fait battre nos cœurs, se plaisir qui laisse nos corps tremblant après une nuit torride.. Tu es le ******
Oyashumi Mar 2014
Je ne sais pas où je viendrai
demain
Je ne sais pas où tu seras
demain
Mais je sais que ce sera
****
Je ne sais plus d'où naissait ma colère ;
Il a parlé... ses torts sont disparus ;
Ses yeux priaient, sa bouche voulait plaire :
Où fuyais-tu, ma timide colère ?
Je ne sais plus.

Je ne veux plus regarder ce que j'aime ;
Dès qu'il sourit tous mes pleurs sont perdus ;
En vain, par force ou par douceur suprême,
L'amour et lui veulent encor que j'aime ;
Je ne veux plus.

Je ne sais plus le fuir en son absence,
Tous mes serments alors sont superflus.
Sans me trahir, j'ai bravé sa présence ;
Mais sans mourir supporter son absence,
Je ne sais plus !
Kaylana Brown Jun 2013
I met you over Facebook...

You were a stranger to me,
I knew not you,
or your personality.
You were a random, I found you on Facebook.
I said, ''Hi, I know you don't know me and that this is probably weird, but, hi''.
You were cute.
I didn't think it would hurt to add you and maybe talk to you a little.
About a month after I had sent that message I found out I was
switching schools...
Little did I know you went to that school.
We started talking a lot more,
we became good friends.
...I had a crush on you...
I met you about a little while after, you were so cute.
I walked in the door and you just stared at me.
I was frozen.
I was new, I didn't know what to do.
I sat in the back of the room, I kept to myself and was very quiet.
Little ol' you wouldn't let that happen.
You were nice, you talked to me, your friend on the other hand... That little creepy ******* just stared at me.
You and I started talking but so did your friend and I.
I had you and him both wrapped around my little pinky.
An accomplishment any girl in that class would love to have achieved.
Well, I dated him.
I dated my crushes best friend.
The creepy little **** who would stare at me for hours on end.
After no more than a month, he dumped me.
My feeling for Billy, my previous crush started to stir.
Why?
We became great friends.
Best friends.
I was really sad when I found out you were dating my best friend.
You guys had been dating ever since I had gotten there and I now just found out.
Boy don't I feel dumb.
That relationship you two had was cute...
But, it was short lived.
You told me you liked me...
I was shocked,
happy,
astonished,
and then again disappointed.
I told myself to wait,
told myself, ''Oh. He'll come around,''
It never happened.
I fell in love with you.
You invited me over, so  I went.
We had fun.
We watched movies...
We played footsies?
Yeah, it happened.
The next Friday after that we hung out and you tutored me...
Wasn't exactly tutoring...
More like a kissing class.
Oh well, I didn't care...
At the moment.
We we're caught up in the moment, and I head you whisper something in my ear.
''Let's make it official,''
I said, ''Let's do it''
You picked me up and carried me into the bedroom,
laid me down on the bed, and passionately kissed me on the lips.
I kissed you back, life was getting better already.
March 22nd, 2012.
It's our anniversary, also my Dad's birthday.
That day leads us to where we are today.
Still together,
still in love,
reaching for our forever.

I never knew that a random guy I added on Facebook would end up meaning so much to me.
I never dreamed I would find someone I love this much.
I could never ask for more.

Now every chance my Dad get he sais, ''You and him are the best birthday present I had ever gotten!''
I wish he was still here today to say that, he left about two months into our relationship.
A TRUE STORY!
EVERY BIT OF THIS IS TRUE!
FROM START TO FINISH!
solenn fresnay Nov 2012
A six heures trente- neuf ce matin le grand sourire et un peu trop de blush sur la joue gauche
J'ai senti qu'entre nous deux un léger décalage dans les pratiques professionnelles il y avait
Je n'ai pas su déterminer quel nombre exact de cuillères à café je devais mettre pour l'équivalent d'une cafetière pleine
J'en ai mis six
Il n'en fallait que deux
A midi moins deux minutes nous n'avions toujours pas fini nos toilettes
Il ne restait plus une goutte d'eau, juste des amas de mousse anti-cancer qui s'entassaient là à même le sol, noyés par des milliards de fourmis portant sur leurs dos trop courts des litres de caillots de sang
Le pire c'est le cancer de la vessie, on dirait de la porcelaine, j'osais à peine vous toucher, vous m'excusez?
En attendant le prochain voyage pour la planète cancer j'ai tartiné mon pain de confiture de groseilles, ou était-ce de la prune ?
Peu importe, je ne me sentais pas très bien et je voulais boire le sang de ma propre mère en prenant soin de m'étouffer avec ses quelques caillots restants, en hommage à ses quelques non-dits d'une vie plus que passée et depuis longtemps oubliée
Comme dans la cour d'école, vous ne m'avez pas choisi et j'ai senti que mes jambes me lâchaient
NE FAIRE QUE COMME VOUS ET ÉLIRE DOMICILE DANS VOTRE CAGE D'ESCALIER
J'ai dit "encombré", vous m'avez corrigée et ouvrez les guillemets, je cite: "Pas encombré, mais dyspnéique, cela s'appelle de la dyspnée"
CONN-ASSE
Je me suis appuyée contre le mur, vous ai simplement souri et tout n'allait pas trop bien avec mon blush en surdosage
Les mots étaient là coincés au travers de ma glotte, impossibles à sortir, je ne vous trouvais plus, vous ai simplement servi un café dans une petite tasse en ayant au préalable pensé y cracher toute ma morve dedans
CONNASSE, ON DIT PEUT ETRE DYSPNEIQUE ET PAS ENCOMBRE MAIS QUI DIT QUE TEL PATIENT EST P-SSSY A TOUT BOUT DE CHAMP CA VEUT DIRE QUOI D'AILLEURS ETRE P-SSSY SURTOUT QUAND ON VA CREVER?
Putain, j'ai rien pu dire du tout jusqu'au yaourt aux fruits rouges
Mes seules paroles formulées ne furent pas prises au sérieux et mon salaire ne fut plus qu’une avalanche de vers de terre en pente descendante
Comme un tel visage dépoussiéré et quelques centimètres d'un seul poumon à la surface de vos quatre-vingt trois printemps
Mais que nous reste-t-il donc à vivre ?
La tumeur est là bien visible et vous empêche de parler, presque, de respirer
Vous perdez la tête
Nous perdons la tête
Mais qu'avez-vous donc fait pour mériter telle souffrance?
Chaque nuit le même rêve d'un père que je tue de mes propres mains bouffées par la vermine
De là je l'entends geindre et ses draps sont tachés de sang mais je continue de courir
Je cours encore
Je cours toujours
Je ne sais faire que ça, courir
Je vais m'évanouir
Bon Dieu que je déteste les gens.

Mes cheveux me démangeaient alors dès la sortie des classes je suis allée m'acheter de la compote à la cerise et sur le chemin du retour mes cheveux continuaient à me démanger je les ai donc déposés bien délicatement au fond du caniveau de la rue Edgar Quinet
Je suis nulle, je suis nouille et je travaille à Convention
Et à Convention, vous faites quoi?
Dans le théâtre, je travaille dans le théâtre
Il s'appelle Boris et en fait c'est pas ça du tout
Il n'y avait pas de chauffage chez moi et la femme n'était pas enceinte
Je n'ai jamais rien compris au fonctionnement propre d'un miroir et j'ai mes derniers textes qui attendent d'être classés ainsi que la syntaxe à rafraîchir
Appelez-moi comme vous voulez et arrachez moi toutes mes dents, peu m’importe
J'ai le poste de télévision qui dérive sur la droite
Laissez-moi finir mon chapitre et surtout ne dites à personne ce que je vous ai dit
Oubliez l’écrivaine qui écrit comme elle respire
Je ne fais que torcher des culs comme on emballe des endives, le monde tourne à l'envers, le bateau coule, c'est la crise, non l'escroquerie pardon, te souviens-tu du jour où tu as rêvé...
Prendre un paquebot à l'amiante et t'envoler pour la planète Néant
N'oubliez jamais que peut-être demain matin de votre lit vous ne pourrez plus parler car durant une nuit sans fin votre tête rongée par la culpabilité aura été tranchée
Je sens je pisse encore du sang et ma vie n'est plus qu'un cargo à la dérive
Baissez donc le rideau et laissez-moi, vous m'avez assez emmerdé pour aujourd'hui.

.../...

Je l'ai vraiment tué ?

.../...

Je ne sais plus
Alors j'ai avalé les derniers débris de glace
Il respirait encore quand je suis partie
J'ai chié dans mon jean troué aux deux genoux et j'ai simplement continué de courir.
Patay sindi ang ilaw sa kwarto. Bawat pagsindi ay napuputol ang tulog na mga limang minuto pa lamang ang tinatagal. Kaluskos mula sa kisame ay pilit na sinasawalang bahala.

Ang salamin sa aparador sa paahan ng aking kama ay mistulang naggiging larawan. Mayat maya'y nagkakaroon ng imahe ng isang babaeng naka trahe de boda. Balingkinitan ang katawan, bagsak ang balikat, bahagyang nakatungo't walang bahid ng kagalakan sa kanyang mukha. Ilang saglit lang ay mawawala.  Dali-dali akong tumayo at binuksan na lamang ang pinto ng aparador. Ihinarap sa pader ang salamin, sabay balik sa aking kama. Ang loob ng aparador na lamang ang aking nakikita. Wala na ang babaeng nakaputi, di narin nagparamdam muli. Nawala narin ang nakakabahalang kaluskos sa kisame. Ang ilaw ay nanatiling nakasindi.

Alas-tres na ng umaga nang ako ay nakatulog. Nagising ng alas-sais at nagmamadaling naligo't nagbihis. Iniligpit ang gamit sa bag, nagsuklay at napaharap sa salamin. Natigilan. Nakasara na ang aparador.

- March 15, 2010, Vigan
Kaumudi Feb 2018
I was told to write a poem during my French class. The product:

Je ne sais pas cette langue
Je ne sais pas comment écrire des mots et des phrases longues
Je ne sais pas comment faire des poésies françaises
Désolé, je voudrais partir pour aller chez.

Translation:
I don't know this language
I don't know how to write words and long sentences
I don't know how to make French poems
Sorry, I would like to leave so I can go home.
This was my first French poem. Please tell me if I've done any mistakes if you know French.
©2018, La Poésie (The Poem) by Kaumudi.
Grace Jan 2021
Je pense, soulement.
Je me souviens les jours de toi.
Pour quoi?
Je ne sais pas.
Je t'adore. Je sais que tu sais ça mais je dis-le anyhow.
I know it's all wrong. Pardon my French.
kenye Oct 2014
Je ne sais quoi
Yeah,
she don't got it no more.

They aborted it from her
when they sold her the
the false perfection elixir
that soul'd her out

Hook, line, and sink her
gut her,
fillet her.

Ctrl-alt-del the fetus,
the sacrifice of the inner-child.
Molested into the machinery of Moloch

He butchered
the absolute heart
of the poem of life
out of her body.

She stands naked
goddess-less
kicked into the prison pit
of existence

Now she's like *everybody
.
She's nobody.
This is an excerpt from a song I wrote from my Soul Punkera. It's titled "Fashioning the Object" It is influenced by an art exhibit of the same name I saw in Chicago a couple years back. It really changed my perspective on the way our beauty standards are flawed, and the disenchantment of the suffering models are put through to obtain perfection. A lot of the Soul Punkera itself is influenced by Ginsberg's Howl. So I make several references to it.
I


Que ces vallons déserts, que ces vastes prairies

Où j'allais promener mes tristes rêveries,

Que ces rivages frais, que ces bois, que ces champs,

Que tout prenne une voix et retrouve des chants

Et porte jusqu'au sein de Ta Toute Puissance

Un hymne de bonheur et de reconnaissance !

Celle, qui dans un chaste et pur embrassement,

A reçu mon amour et mon premier serment,

Celle à qui j'ai juré de consacrer ma vie

Par d'injustes parents m'avait été ravie ;

Ils avaient repoussé mes pleurs, et les ingrats

Avaient osé venir l'arracher de mes bras ;

Et jaloux de m'ôter la dernière espérance

Qui pût me soutenir et calmer ma souffrance,

Un message trompeur nous avait informés

Que sur un bord lointain ses yeux s'étaient fermés.

Celui qui fut aimé, celui qui put connaître

Ce bonheur enivrant de confondre son être,

De vivre dans un autre, et de ne plus avoir

Que son cœur pour sentir, et que ses yeux pour voir,

Celui-là pourra seul deviner et comprendre

Ce qu'une voix humaine est impuissante à rendre ;

Celui-là saura seul tout ce que peut souffrir

Un homme, et supporter de tourments sans mourir.

Mais la main qui sur moi s'était appesantie

Semble de mes malheurs s'être enfin repentie.

Leur cœur s'est attendri, soit qu'un pouvoir caché,

Que sais-je ? Ou que la voix du remords l'ait touché.

Celle que je pleurais, que je croyais perdue,

Elle vit ! elle vient ! et va m'être rendue !

Ne demandez donc plus, amis, pourquoi je veux

Qu'on mêle ces boutons de fleurs dans mes cheveux.

Non ! Je n'ai point souffert et mes douleurs passées

En cet heureux instant sont toutes effacées ;

Que sont tous mes malheurs, que sont tous mes ennuis.

Et ces rêves de deuil qui tourmentaient mes nuits ?

Et moi ! J'osais du ciel accuser la colère !

Je reconnais enfin sa bonté tutélaire.

Et je bénis ces maux d'un jour qui m'ont appris

Que mes yeux ne devaient la revoir qu'à ce prix !


II


Quel bonheur est le mien ! Pourtant - ces deux années

Changent bien des projets et bien des destinées ;

- Je ne puis me celer, à parler franchement,

Que ce retour me gêne un peu, dans ce moment.

Certes, le souvenir de notre amour passé

N'est pas un seul instant sorti de ma pensée ;

Mais enfin je ne sais comment cela s'est fait :

Invité cet hiver aux bals chez le préfet.

J'ai vu sa fille aînée, et par étourderie

Risqué de temps en temps quelque galanterie :

Je convins aux parents, et fus bientôt admis

Dans cette intimité qu'on réserve aux amis.

J'y venais tous les soirs, je faisais la lecture,

Je présentais la main pour monter en voiture ;

Dans nos réunions en petit comité,

Toujours près de la fille, assis à son côté.

Je me rendais utile à tout, j'étais son page.

Et quand elle chantait, je lui tournais la page.

Enfin, accoutumé chaque jour à la voir.

60 Que sais-je ? J'ai rendu, sans m'en apercevoir,

Et bien innocemment, des soins, que je soupçonne

N'être pas dédaignés de la jeune personne :

Si bien que je ne sais trop comment m'arranger :

On jase, et les parents pourront bien exiger

Que j'ôte ce prétexte à la rumeur publique,

Et, quelque beau matin, vouloir que je m'explique.

C'est ma faute, après tout, je me suis trop pressé,

Et, comme un débutant, je me suis avancé.

Mais, d'un autre côté, comment prévoir… ? N'importe,

Mes serments sont sacrés, et mon amour l'emporte,

J'irai demain trouver le père, et s'il vous plaît,-

Je lui raconterai la chose comme elle est.

- C'est bien ! - Mais que va-t-on penser, que va-t-on dire ?

Le monde est si méchant, et si prompt à médire !

- Je le brave ! et s'il faut, je verserai mon sang...

Oui : mais toujours est-il que c'est embarrassant.


III


Comme tout ici-bas se flétrit et s'altère,

Et comme les malheurs changent un caractère !

J'ai cherché vainement, et n'ai point retrouvé

Cette aimable candeur qui m'avait captivé.

Celle que j'avais vue autrefois si craintive.

Dont la voix résonnait si douce et si plaintive,

Hautaine, au parler bref, et parfois emporté,

A rejeté bien **** cette timidité.

A moi, qui n'ai vécu, n'ai souffert que pour elle.

Est-ce qu'elle n'a pas déjà cherché querelle ?

Jetant sur le passé des regards curieux,

Elle m'a demandé d'un air impérieux

Si, pendant tout ce temps que j'ai passé **** d'elle.

Mon cœur à sa mémoire était resté fidèle :

Et de quel droit, bon Dieu ? Nous n'étions point liés.

Et nous aurions très bien pu nous être oubliés !

J'avais juré, promis ! - Qu'est-ce que cela prouve ?

Tous les jours, en amour, on jure ; et lorsqu'on trouve

Quelque distraction, on laisse rarement

Perdre l'occasion de trahir son serment :

Il n'est pas défendu d'avoir un cœur sensible,

Et ce n'est point du "tout un crime irrémissible.

Et puis d'ailleurs, après ce que j'ai découvert.

Entre nous, soyons franc, parlons à cœur ouvert :

J'en avais fait mon deuil, et la pauvre exilée

S'est bien de son côté quelque peu consolée ;

Et si je persistais à demander sa main.

C'était par conscience, et par respect humain ;

Je m'étais étourdi. Mais elle a, la première.

Fait ouvrir, par bonheur, mes yeux à la lumière,

Et certes, j'aime mieux encore, à beaucoup près,

Qu'elle se soit ainsi montrée avant qu'après.

Car enfin, rien n'est fait, au moins, et le notaire

N'a point à nos serments prêté son ministère.

- Mais quels emportements ! quels pleurs ! car elle croit

Exiger une dette et réclamer un droit.

Or il faut en finir : quoi qu'elle dise ou fasse,

J'en ai pris mon parti ; j'irai lui dire en face,

- Quoi ? - Que son caractère est à n'y pas tenir.

- Elle avait bien besoin aussi de revenir !

Nous étions si bien tous, quand son humeur altière

Vint troubler le repos d'une famille entière !

On nous la disait morte ; et je croirais aussi

Qu'il vaudrait beaucoup mieux que cela fût ainsi.
Peins-moi, Janet, peins-moi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m'amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne te supplierai
D'un art menteur quelque faveur lui faire :
Il suffit bien si tu la sais portraire
Ainsi qu'elle est, sans vouloir déguiser
Son naturel pour la favoriser,
Car la faveur n'est bonne que pour celles
Qui se font peindre, et qui ne sont pas belles.

Fais-lui premier les cheveux ondelés,
Noués, retors, recrêpés, annelés,
Qui de couleur le cèdre représentent ;
Ou les démêle, et que libres ils sentent
Dans le tableau, si par art tu le peux,
La même odeur de ses propres cheveux,
Car ses cheveux comme fleurettes sentent,
Quand les Zéphyrs au printemps les éventent.

Que son beau front ne soit entrefendu
De nul sillon en profond étendu,
Mais qu'il soit tel qu'est la pleine marine,
Quand tant soit peu le vent ne la mutine,
Et que gisante en son lit elle dort,
Calmant ses flots sillés d'un somme mort.
Tout au milieu par la grève descende
Un beau rubis, de qui l'éclat s'épande
Par le tableau, ainsi qu'on voit de nuit
Briller les rais de la Lune qui luit
Dessus la neige au fond d'un val coulée,
De trace d'homme encore non foulée.

Après fais-lui son beau sourcil voûtis
D'ébène noir, et que son pli tortis
Semble un croissant qui montre par la nue
Au premier mois sa voûture cornue.
Ou si jamais tu as vu l'arc d'Amour,
Prends le portrait dessus le demi-tour
De sa courbure à demi-cercle dose,
Car l'arc d'Amour et lui n'est qu'une chose.
Mais las ! mon Dieu, mon Dieu je ne sais pas
Par quel moyen, ni comment, tu peindras
(Voire eusses-tu l'artifice d'Apelle)
De ses beaux yeux la grâce naturelle,
Qui font vergogne aux étoiles des Cieux.
Que l'un soit doux, l'autre soit furieux,
Que l'un de Mars, l'autre de Vénus tienne ;
Que du bénin toute espérance vienne,

Et du cruel vienne tout désespoir ;
L'un soit piteux et larmoyant à voir,
Comme celui d'Ariane laissée
Aux bords de Die, alors que l'insensée,
Près de la mer, de pleurs se consommait,
Et son Thésée en vain elle nommait ;
L'autre soit ***, comme il est bien croyable
Que l'eut jadis Pénélope louable
Quand elle vit son mari retourné,
Ayant vingt ans **** d'elle séjourné.
Après fais-lui sa rondelette oreille,
Petite, unie, entre blanche et vermeille,
Qui sous le voile apparaisse à l'égal
Que fait un lis enclos dans un cristal,
Ou tout ainsi qu'apparaît une rose
Tout fraîchement dedans un verre enclose.

Mais pour néant tu aurais fait si beau
Tout l'ornement de ton riche tableau,
Si tu n'avais de la linéature
De son beau nez bien portrait la peinture.
Peins-le-moi donc grêle, long, aquilin,
Poli, traitis, où l'envieux malin,
Quand il voudrait, n'y saurait que reprendre,
Tant proprement tu le feras descendre
Parmi la face, ainsi comme descend
Dans une plaine un petit mont qui pend.
Après au vif peins-moi sa belle joue
Pareille au teint de la rose qui noue
Dessus du lait, ou au teint blanchissant
Du lis qui baise un oeillet rougissant.
Dans le milieu portrais une fossette,
Fossette, non, mais d'Amour la cachette,
D'où ce garçon de sa petite main
Lâche cent traits, et jamais un en vain,
Que par les yeux droit au coeur il ne touche.

Hélas ! Janet, pour bien peindre sa bouche,
A peine Homère en ses vers te dirait
Quel vermillon égaler la pourrait,
Car pour la peindre ainsi qu'elle mérite,
Peindre il faudrait celle d'une Charite.
Peins-la-moi donc, qu'elle semble parler,
Ores sourire, ores embaumer l'air
De ne sais quelle ambrosienne haleine.
Mais par sur tout fais qu'elle semble pleine
De la douceur de persuasion.
Tout à l'entour attache un million
De ris, d'attraits, de jeux, de courtoisies,
Et que deux rangs de perlettes choisies
D'un ordre égal en la place des dents
Bien poliment soient arrangés dedans.
Peins tout autour une lèvre bessonne,
Qui d'elle-même, en s'élevant, semonne,
D'être baisée, ayant le teint pareil
Ou de la rose, ou du corail vermeil,
Elle flambante au Printemps sur l'épine,
Lui rougissant au fond de la marine.

Peins son menton au milieu fosselu,
Et que le bout en rondeur pommelu
Soit tout ainsi que l'on voit apparaître
Le bout d'un coin qui jà commence à croître.

Plus blanc que lait caillé dessus le jonc
Peins-lui le col, mais peins-le un petit long,
Grêle et charnu, et sa gorge douillette
Comme le col soit un petit longuette.

Après fais-lui, par un juste compas,
Et de Junon les coudes et les bras,
Et les beaux doigts de Minerve, et encore
La main pareille à celle de l'Aurore.

Je ne sais plus, mon Janet, où j'en suis,
Je suis confus et muet : je ne puis,
Comme j'ai fait, te déclarer le reste
De ses beautés, qui ne m'est manifeste.
Las ! car jamais tant de faveurs je n'eus
Que d'avoir vu ses beaux tétins à nu.
Mais si l'on peut juger par conjecture,
Persuadé de raisons, je m'assure
Que la beauté qui ne s'apparaît, doit
Du tout répondre à celle que l'on voit.
Doncque peins-la, et qu'elle me soit faite

Parfaite autant comme l'autre est parfaite.
Ainsi qu'en bosse élève-moi son sein,
Net, blanc, poli, large, profond et plein,
Dedans lequel mille rameuses veines
De rouge sang tressaillent toutes pleines.
Puis, quand au vif tu auras découvert
Dessous la peau les muscles et les nerfs,
Enfle au-dessus deux pommes nouvelettes,
Comme l'on voit deux pommes verdelettes
D'un oranger, qui encore du tout
Ne font qu'à l'heure à se rougir au bout.

Tout au plus haut des épaules marbrines,
Peins le séjour des Charites divines,
Et que l'Amour sans cesse voletant
Toujours les couve, et les aille éventant,
Pensant voler avec le Jeu son frère
De branche en branche ès vergers de Cythère.

Un peu plus bas, en miroir arrondi,
Tout poupellé, grasselet, rebondi,
Comme celui de Vénus, peins son ventre ;
Peins son nombril ainsi qu'un petit centre,
Le fond duquel paraisse plus vermeil
Qu'un bel oeillet entrouvert au Soleil.

Qu'attends-tu plus ? portrais-moi l'autre chose
Qui est si belle, et que dire je n'ose,
Et dont l'espoir impatient me point ;
Mais je te prie, ne me l'ombrage point,
Si ce n'était d'un voile fait de soie,
Clair et subtil, à fin qu'on l'entrevoie.

Ses cuisses soient comme faites au tour
A pleine chair, rondes tout à l'entour,
Ainsi qu'un Terme arrondi d'artifice
Qui soutient ferme un royal édifice.

Comme deux monts enlève ses genoux,
Douillets, charnus, ronds, délicats et mous,
Dessous lesquels fais-lui la grève pleine,
Telle que l'ont les vierges de Lacène,
Allant lutter au rivage connu
Du fleuve Eurote, ayant le corps tout nu,
Ou bien chassant à meutes découplées
Quelque grand cerf ès forêts Amyclées.
Puis, pour la fin, portrais-lui de Thétis
Les pieds étroits, et les talons petits.

Ha, je la vois ! elle est presque portraite,
Encore un trait, encore un, elle est faite !
Lève tes mains, ha mon Dieu ! je la vois !
Bien peu s'en faut qu'elle ne parle à moi.
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa.
Donall Dempsey May 2017
PER NOCTEM IN NIHILO VEHI
( TO VANISH BY NIGHT INTO NOTHING )

my death approached me
but: went on by without
recognising it was I...

i hid in the filthy alley
of a passing hour
Death now furiously searching for me

no...Here: here
no...There: there - either
this tiny piece of time

the once and once
only

but Mr. Death had missed the moment
had to return empty handed
I finding myself madly in love with

the next second. . .

**

Mr. Death elects to speak in Latin...thinks it gives him a certain je ne sais quoi...

It's always great to cheat Mr. Death and his henchman Mr. Heartattack. I swore to myself that I would love the next second with all my heart!
070616 #ElNido #BHouse #JGH

May gusot sa kalendaryo ng puso,
Kaya't muli kong binalikan ang eksaktong petsa.
May punit ang pahina,
Kaya't kumuha ako ng pandikit
Para sa may lamat na larawan.

Taong dalawang libo't labing-apat,
Nalalabi ang oras sa libingan.
Hinukay ko sa'king memorya,
Baka sakaling ang ugat ay may nutrisyon na.

Dinampian ko ang sarili ng panyong maputi,
Sigurado akong hindi na mamantsyahan pa.
Pero pagsilip ko'y may misteryong bumalandra,
Ngalan mo'y nakaukit pa rin pala sa tadhana.
"Kailanma'y hindi ako sumuko sayo, bagkus ako'y sumukob sa mistulang hindi payak na istilo ng pag-ibig --- ang paghihintay."

— The End —