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Partir, c'est dur.
Mais pas quand c'est facile.
Regarder est facile,
mais pas quand c'est dur.

Des morceaux de la pomme sont toujours là.
Sur la table, il est encore plus claire.

S'il vous plaît ne me laissez pas tomber.



*ENGLISH TRANSLATION:
Leaving is hard.
But not when it's easy.
Watching is easy,
but not when it's hard.

Pieces of the apple are still here.
On the table makes it even clearer.

Please don't let me fall.
Rohini Raj Feb 2015
** ti hai Suru
Jb Mohababt k lamhe,
Shuruaat Khushiyo se
Gam Sare Lmahe.
Bina Kuch Shune Bina kuch Khe,
Hoti Hai Anokhi Mhababt k Lamhe.
Magar Mai Sa Janu,
Na Phchan Pau,
Kaisi Hai Mohababt Yhe Koi Btade.
Punchhu Mai Us Se
Yhe mohabat tu batade ,
Dard Hai Jaiyada  Tujhme,
Kyu Tu Na Is Ko Mitade.
Hai Viswas Mujhko ,
Tu Kr Dega Dur Isko.
Hoti Hai Dukh Bddi Is DILL Me
Agar DILL Tutte KIshika BHari Mhafil Me.
Sambhalana Hai Mushkill,
Btau mai Kaise ,
Ye Dard Ki Khahani ,
Shunau Mai Kaise.
Bina Kuch Khe Bina Kuch Sune ,
Hoti Hai Anokhi Mohabat Ke lamhe .
Manau Mai DILL Ko ,
Bhulau Us Pal Ko ,
Jo Biti Hai Kal Ko ,
Hamari  Wo lamhe.
Hai Mushkil Bddi
Ye  Dard Chupana ,
Bithen Huye Kal Ke ,
Yadash Mitana.
Magar Mai Na Jan
Na Pachan Pau.
Kaishi Hai Mohabat
Yhe Koi Btade.
Bhot Log Krte Hai ,
Is Pe Bharoshe,
magar Sab Ko Milte Hai
Isme Ye Dhokhe.
Jo Kha Lete Dhokhe ,
Wo Firte Hai  Rothe.
Magar Mai Na Janu
Na Pachanan Pau
Kaishi Hai Mohabat Ye koi Btade.

ROHINI RAJ
MAI KITNI NA SAMAJH HU
Maa ki mamta ko dekh maut v
aage se hat jati hai
gar  maa apmanit hoti
dharti ki chaati fat jaati hai
ghar ko pura jeevan dekar
bechari maa kya pati hai
rukha sukha kha leti hai
paani *** kar soo jati hai

Jo maa jaisi devi ghar ke
mandir me nahi rakh sakte hai
wo lakho punya bhale kar le
inshan nahi ban sakte hai
maa jisko v jal de-de
wo paudha sandal ban jata hai
maa ke charno ko chukar paani
Gangajal ban jata hai

Maa ke anchal ne yugo-yugo se
Bhagwano ko pala hai
maa ke charno me jannat hai
Girijaghar aur Shivala hai
Himgiri jaisi unchai hai
sagar jaisi gahrai hai
dunia me jitni khushboo hai
maa ke anchal se aaye hai

Maa kabira ki sakhi hai
maa tulsi ki chaupai hai
meerabai ki padawali
khusru ki amar rubai hai
maa angan ki tulsi jaisi
pawan bargad ki chaya hai
maa ved richao ki garima
maa mahakavya ki maya hai

Maa maansarovar mamta ka
maa gomukh ki unchai hai
maa parivaro ka sangam hai
maa rishto ki gahrai hai
maa hari dubh hai dharti ki
maa keshar wali kyari hai
maa ki upma kewal maa hai
maa har ghar ki phulwari hai

Saato sur nartan karte jab
koi maa lori gaati hai
maa jis roti ko chu leti hai
wo prasad ban jati hai
maa hasti hai to dharti ka
jarra-jarra muskata hai
dekho to dur kshtiz ambar
dharti ko sheesh jhukata hai

Mana mere ghar ki deewaro me
chanda si murat hai
par mere man ke mandir me
bas kewal maa ki murat hai
maa saraswati lakshmi durga
ansuya mariyam sita hai
maa pawanta me ramcharit
manas me bhagwat geeta hai

Amma teri har baat mujhe
vardaan se badhkar lagti hai
he Maa teri surat mujhko
bhagwan se badhkar lagti hai
saare teerath ke punya jaha
mai un charno me leta hu
jinke koi santan nahi
mai un maawo ka beta hu

Har ghar me Maa ki puja **
Aisa sankalp uthata hu
Mai dunia ki har maa ke
Charno me ye sheesh jhukata hu.....
Copyright© Shashank K Dwivedi
email-shashankdwivedi.edu@gmail.com
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Louise Leger Mar 2014
Les mots que je mange

C’est tellement étrange



Bien qu’on sait

Ce qui est vrai,

On n’a pas le droit

De le dire comme on voit



Et on voit la même chose:

N’importe comment belle, la rose

On sent sa piqûre

Mais on ne sera pas trop dur



On ignorera sa crime

Et sera coupé par ses épines
http://louisebleger.wordpress.com/
Anonymous Jul 2018
Kal ki hi to baat h
Jab mai maa ka hath pakde
School ki or jata tha.

Ha kal ki hi to baat hai,
Jab mai baadlo par sawaar
Sapno ki dunia me
Dur kahi udd jaya krta tha.

Ha ye wahi daur tha,
Jab pariyo ki dunia ka apna wajood hua karta tha.

Syd sapno ko pakdne chah me
Ye sab kahi peeche chut gaya
Ha mai bachpan ki mayanagri se nikal
Is bheed me aa gya.
Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux portrait crevé ? Quel beau missel gothique
Enrichi par vos mains d'un dessin fantastique ?
Non, rien de tout cela. Vous aviez seulement,
Ce matin, restés seuls dans ma chambre un moment,
Pris, parmi ces papiers que mon esprit colore,
Quelques vers, groupe informe, embryons près d'éclore,
Puis vous les aviez mis, prompts à vous accorder,
Dans le feu, pour jouer, pour voir, pour regarder
Dans une cendre noire errer des étincelles,
Comme brillent sur l'eau de nocturnes nacelles,
Ou comme, de fenêtre en fenêtre, on peut voir
Des lumières courir dans les maisons le soir.

Voilà tout. Vous jouiez et vous croyiez bien faire.

Belle perte, en effet ! beau sujet de colère !
Une strophe, mal née au doux bruit de vos jeux,
Qui remuait les mots d'un vol trop orageux !
Une ode qui chargeait d'une rime gonflée
Sa stance paresseuse en marchant essoufflée !
De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant
Comme des écoliers qui sortent de leur banc !
Un autre eût dit : - Merci ! Vous ôtez une proie
Au feuilleton méchant qui bondissait de joie
Et d'avance poussait des rires infernaux
Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux.
Moi, je vous ai grondés. Tort grave et ridicule !

Nains charmants que n'eût pas voulu fâcher Hercule,
Moi, je vous ai fait peur. J'ai, rêveur triste et dur,
Reculé brusquement ma chaise jusqu'au mur,
Et, vous jetant ces noms dont l'envieux vous nomme,
J'ai dit : - Allez-vous-en ! laissez-moi seul ! - Pauvre homme !
Seul ! le beau résultat ! le beau triomphe ! seul !
Comme on oublie un mort roulé dans son linceul,
Vous m'avez laissé là, l'oeil fixé sur ma porte,
Hautain, grave et puni. - Mais vous, que vous importe !
Vous avez retrouvé dehors la liberté,
Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité,
L'eau courante où l'on jette une herbe à l'aventure,
Le ciel bleu, le printemps, la sereine nature,
Ce livre des oiseaux et des bohémiens,
Ce poème de Dieu qui vaut mieux que les miens,
Où l'enfant peut cueillir la fleur, strophe vivante,
Sans qu'une grosse voix tout à coup l'épouvante !
Moi, je suis resté seul, toute joie ayant fui,
Seul avec ce pédant qu'on appelle l'ennui.
Car, depuis le matin assis dans l'antichambre,
Ce docteur, né dans Londres, un dimanche, en décembre,
Qui ne vous aime pas, ô mes pauvres petits,
Attendait pour entrer que vous fussiez sortis.
Dans l'angle où vous jouiez il est là qui soupire,
Et je le vois bâiller, moi qui vous voyais rire !

Que faire ? lire un livre ? oh non ! - dicter des vers ?
A quoi bon ? - Emaux bleus ou blancs, céladons verts,
Sphère qui fait tourner tout le ciel sur son axe,
Les beaux insectes peints sur mes tasses de Saxe,
Tout m'ennuie, et je pense à vous. En vérité,
Vous partis, j'ai perdu le soleil, la gaîté,
Le bruit joyeux qui fait qu'on rêve, le délire
De voir le tout petit s'aider du doigt pour lire,
Les fronts pleins de candeur qui disent toujours oui,
L'éclat de rire franc, sincère, épanoui,
Qui met subitement des perles sur les lèvres,
Les beaux grands yeux naïfs admirant mon vieux Sèvres,
La curiosité qui cherche à tout savoir,
Et les coudes qu'on pousse en disant : Viens donc voir !

Oh ! certes, les esprits, les sylphes et les fées
Que le vent dans ma chambre apporte par bouffées,
Les gnomes accroupis là-haut, près du plafond,
Dans les angles obscurs que mes vieux livres font,
Les lutins familiers, nains à la longue échine,
Qui parlent dans les coins à mes vases de Chine.
Tout l'invisible essaim de ces démons joyeux
A dû rire aux éclats, quand là, devant leurs yeux,
Ils vous ont vus saisir dans la boîte aux ébauches
Ces hexamètres nus, boiteux, difformes, gauches,
Les traîner au grand jour, pauvres hiboux fâchés,
Et puis, battant des mains, autour du feu penchés,
De tous ces corps hideux soudain tirant une âme,
Avec ces vers si laids faire une belle flamme !

Espiègles radieux que j'ai fait envoler,
Oh ! revenez ici chanter, danser, parler,
Tantôt, groupe folâtre, ouvrir un gros volume,
Tantôt courir, pousser mon bras qui tient ma plume,
Et faire dans le vers que je viens retoucher
Saillir soudain un angle aigu comme un clocher
Qui perce tout à coup un horizon de plaines.
Mon âme se réchauffe à vos douces haleines.
Revenez près de moi, souriant de plaisir,
Bruire et gazouiller, et sans peur obscurcir
Le vieux livre où je lis de vos ombres penchées,
Folles têtes d'enfants ! gaîtés effarouchées !

J'en conviens, j'avais tort, et vous aviez raison.
Mais qui n'a quelquefois grondé hors de saison ?
Il faut être indulgent. Nous avons nos misères.
Les petits pour les grands ont tort d'être sévères.
Enfants ! chaque matin, votre âme avec amour
S'ouvre à la joie ainsi que la fenêtre au jour.
Beau miracle, vraiment, que l'enfant, *** sans cesse,
Ayant tout le bonheur, ait toute la sagesse !
Le destin vous caresse en vos commencements.
Vous n'avez qu'à jouer et vous êtes charmants.
Mais nous, nous qui pensons, nous qui vivons, nous sommes
Hargneux, tristes, mauvais, ô mes chers petits hommes !
On a ses jours d'humeur, de déraison, d'ennui.
Il pleuvait ce matin. Il fait froid aujourd'hui.
Un nuage mal fait dans le ciel tout à l'heure
A passé. Que nous veut cette cloche qui pleure ?
Puis on a dans le coeur quelque remords. Voilà
Ce qui nous rend méchants. Vous saurez tout cela,
Quand l'âge à votre tour ternira vos visages,
Quand vous serez plus grands, c'est-à-dire moins sages.

J'ai donc eu tort. C'est dit. Mais c'est assez punir,
Mais il faut pardonner, mais il faut revenir.
Voyons, faisons la paix, je vous prie à mains jointes.
Tenez, crayons, papiers, mon vieux compas sans pointes,
Mes laques et mes grès, qu'une vitre défend,
Tous ces hochets de l'homme enviés par l'enfant,
Mes gros chinois ventrus faits comme des concombres,
Mon vieux tableau trouvé sous d'antiques décombres,
Je vous livrerai tout, vous toucherez à tout !
Vous pourrez sur ma table être assis ou debout,
Et chanter, et traîner, sans que je me récrie,
Mon grand fauteuil de chêne et de tapisserie,
Et sur mon banc sculpté jeter tous à la fois
Vos jouets anguleux qui déchirent le bois !
Je vous laisserai même, et gaîment, et sans crainte,
Ô prodige ! en vos mains tenir ma bible peinte,
Que vous n'avez touchée encor qu'avec terreur,
Où l'on voit Dieu le père en habit d'empereur !

Et puis, brûlez les vers dont ma table est semée,
Si vous tenez à voir ce qu'ils font de fumée !
Brûlez ou déchirez ! - Je serais moins clément
Si c'était chez Méry, le poète charmant,
Que Marseille la grecque, heureuse et noble ville,
Blonde fille d'Homère, a fait fils de Virgile.
Je vous dirais : - " Enfants, ne touchez que des yeux
A ces vers qui demain s'envoleront aux cieux.
Ces papiers, c'est le nid, retraite caressée,
Où du poète ailé rampe encor la pensée.
Oh ! n'en approchez pas ! car les vers nouveau-nés,
Au manuscrit natal encore emprisonnés,
Souffrent entre vos mains innocemment cruelles.
Vous leur blessez le pied, vous leur froissez les ailes ;
Et, sans vous en douter, vous leur faites ces maux
Que les petits enfants font aux petits oiseaux. "

Mais qu'importe les miens ! - Toute ma poésie,
C'est vous, et mon esprit suit votre fantaisie.
Vous êtes les reflets et les rayonnements
Dont j'éclaire mon vers si sombre par moments.
Enfants, vous dont la vie est faite d'espérance,
Enfants, vous dont la joie est faite d'ignorance,
Vous n'avez pas souffert et vous ne savez pas,
Quand la pensée en nous a marché pas à pas,
Sur le poète morne et fatigué d'écrire
Quelle douce chaleur répand votre sourire !
Combien il a besoin, quand sa tête se rompt,
De la sérénité qui luit sur votre front ;
Et quel enchantement l'enivre et le fascine,
Quand le charmant hasard de quelque cour voisine,
Où vous vous ébattez sous un arbre penchant,
Mêle vos joyeux cris à son douloureux chant !

Revenez donc, hélas ! revenez dans mon ombre,
Si vous ne voulez pas que je sois triste et sombre,
Pareil, dans l'abandon où vous m'avez laissé,
Au pêcheur d'Etretat, d'un long hiver lassé,
Qui médite appuyé sur son coude, et s'ennuie
De voir à sa fenêtre un ciel rayé de pluie.
Chantez ! chantez ! jeune inspirée !
La femme qui chante est sacrée
Même aux jaloux, même aux pervers !
La femme qui chante est bénie !
Sa beauté défend son génie.
Les beaux yeux sauvent les beaux vers !

Moi que déchire tant de rage,
J'aime votre aube sans orage ;
Je souris à vos yeux sans pleurs.
Chantez donc vos chansons divines.
À moi la couronne d'épines !
À vous la couronne de fleurs !

Il fut un temps, un temps d'ivresse,
Où l'aurore qui vous caresse
Rayonnait sur mon beau printemps
Où l'orgueil, la joie et l'extase,
Comme un vin pur d'un riche vase,
Débordaient de mes dix-sept ans !

Alors, à tous mes pas présente,
Une chimère éblouissante
Fixait sur moi ses yeux dorés ;
Alors, prés verts, ciels bleus, eaux vives,
Dans les riantes perspectives
Mes regards flottaient égarés !

Alors je disais aux étoiles :
Ô mon astre, en vain tu te voiles.
Je sais que tu brilles là-haut !
Alors je disais à la rive :
Vous êtes la gloire, et j'arrive.
Chacun de mes jours est un flot !

Je disais au bois : forêt sombre,
J'ai comme toi des bruits sans nombre.
À l'aigle : contemple mon front !
Je disais aux coupes vidées :
Je suis plein d'ardentes idées
Dont les âmes s'enivreront !

Alors, du fond de vingt calices,
Rosée, amour, parfums, délices,
Se répandaient sur mon sommeil ;
J'avais des fleurs plein mes corbeilles ;
Et comme un vif essaim d'abeilles,
Mes pensers volaient au soleil !

Comme un clair de lune bleuâtre
Et le rouge brasier du pâtre
Se mirent au même ruisseau ;
Comme dans les forêts mouillées,
À travers le bruit des feuillées
On entend le bruit d'un oiseau ;

Tandis que tout me disait : Aime !
Écoutant tout hors de moi-même,
Ivre d'harmonie et d'encens,
J'entendais, ravissant murmure,
Le chant de toute la nature
Dans le tumulte de mes sens !

Et roses par avril fardées,
Nuits d'été de lune inondées,
Sentiers couverts de pas humains,
Tout, l'écueil aux hanches énormes,
Et les vieux troncs d'arbres difformes
Qui se penchent sur les chemins,

Me parlaient cette langue austère,
Langue de l'ombre et du mystère,
Qui demande à tous : Que sait-on ?
Qui, par moments presque étouffée,
Chante des notes pour Orphée,
Prononce des mots pour Platon !

La terre me disait Poète !
Le ciel me répétait Prophète !
Marche ! parle ! enseigne ! bénis !
Penche l'urne des chants sublimes !
Verse aux vallons noirs comme aux cimes,
Dans les aires et dans les nids !

Ces temps sont passés. - À cette heure,
Heureux pour quiconque m'effleure,
Je suis triste au dedans de moi ;
J'ai sous mon toit un mauvais hôte ;
Je suis la tour splendide et haute
Qui contient le sombre beffroi.

L'ombre en mon cœur s'est épanchée ;
Sous mes prospérités cachée
La douleur pleure en ma maison ;
Un ver ronge ma grappe mûre ;
Toujours un tonnerre murmure
Derrière mon vague horizon !

L'espoir mène à des portes closes.
Cette terre est pleine de choses
Dont nous ne voyons qu'un côté.
Le sort de tous nos vœux se joue ;
Et la vie est comme la roue
D'un char dans la poudre emporté !

À mesure que les années,
Plus pâles et moins couronnées,
Passent sur moi du haut du ciel,
Je vois s'envoler mes chimères
Comme des mouches éphémères
Qui n'ont pas su faire de miel !

Vainement j'attise en moi-même
L'amour, ce feu doux et suprême
Qui brûle sur tous les trépieds,
Et toute mon âme enflammée
S'en va dans le ciel en fumée
Ou tombe en cendre sous mes pieds !

Mon étoile a fui sous la nue.
La rose n'est plus revenue
Se poser sur mon rameau noir.
Au fond de la coupe est la lie,
Au fond des rêves la folie,
Au fond de l'aurore le soir !

Toujours quelque bouche flétrie,
Souvent par ma pitié nourrie,
Dans tous mes travaux m'outragea.
Aussi que de tristes pensées,
Aussi que de cordes brisées
Pendent à ma lyre déjà !

Mon avril se meurt feuille à feuille ;
Sur chaque branche que je cueille
Croît l'épine de la douleur ;
Toute herbe a pour moi sa couleuvre ;
Et la haine monte à mon œuvre
Comme un bouc au cytise en fleur !

La nature grande et touchante,
La nature qui vous enchante
Blesse mes regards attristés.
Le jour est dur, l'aube est meilleure.
Hélas ! la voix qui me dit : Pleure !
Est celle qui vous dit : Chantez !

Chantez ! chantez ! belle inspirée !
Saluez cette aube dorée
Qui jadis aussi m'enivra.
Tout n'est pas sourire et lumière.
Quelque jour de votre paupière
Peut-être une larme éclora !

Alors je vous plaindrai, pauvre âme !
Hélas ! les larmes d'une femme,
Ces larmes où tout est amer,
Ces larmes où tout est sublime,
Viennent d'un plus profond abîme
Que les gouttes d'eau de la mer !
Michael R Burch Dec 2021
These are my modern English translations of sonnets by the French poet Stephane Mallarme.

The Tomb of Edgar Poe
by Stéphane Mallarmé
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

Transformed into himself by Death, at last,
the Bard unsheathed his Art’s recondite blade
to duel with dullards, blind & undismayed,
who’d never heard his ardent Voice, aghast!

Like dark Medusan demons of the past
who’d failed to heed such high, angelic words,
men called him bendered, his ideas absurd,
discounting all the warlock’s spells he’d cast.

The wars of heaven and hell? Earth’s senseless grief?
Can sculptors carve from myths a bas-relief
to illuminate the sepulcher of Poe?

No, let us set in granite, here below,
a limit and a block on this disaster:
this Blasphemy, to not acknowledge a Master!

The original French poem appears after the translations

"Le Cygne" ("The Swan")
by Stéphane Mallarmé
this untitled poem is also called Mallarmé's "White Sonnet"
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

The virginal, the vivid, the vivacious day:
can its brilliance be broken by a wild wing-blow
delivered to this glacial lake
whose frozen ice-falls impede flight? No.

In past reflections on its thoughts today
the Swan remembers freedom, but can’t make
a song from its surroundings, only take
on the winter's ghostly hue of snow.

In the Swan's white agony its bared neck lies
within a guillotine its sense denies.
Slowly being frozen to its inner being,
the body ignores the phantom spirit fleeing...

Cold contempt for its captor
is of no use to the raptor.



Le tombeau d’Edgar Poe
by Stéphane Mallarmé

Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,
Le Poète suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange!
Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’ange
Donner un sens plus pur aux mots de la tribu,
Proclamèrent très haut le sortilège bu
Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange.
Du sol et de la nue hostiles, ô grief!
Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief
Dont la tombe de Poe éblouissante s’orne
Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.



Le Cygne
by Stéphane Mallarmé

Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui !
Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n'avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie,
Mais non l'horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu'à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s'immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l'exil inutile le Cygne.

Stephane Mallarme was a major French poet and one of the leading French symbolist poets.

Keywords/Tags: Stephane Mallarme, France, French poet, symbolism, symbolist, symbolic, poetry, Edgar Allan Poe, grave, tomb, sepulcher, memorial, elegy, eulogy, epitaph, sonnet
LGY Apr 2020
Boomzzz tikki tikki tikki
Wah Wah oomphz oomphz
me 69 ******* on yo momma and yo sis
Dr Weedlord ain't got time your hissy fits
dunk dur *** all over yo ****
Slap *** and go on reighding
Daddy Boozhead  banging on your meemaw
asdf hu asdofh u asdjfnhau sdfh unh

p.s no women are harmed in the making of this production
Air breton. -

Adieu, patrie !
L'onde est en furie.
Adieu, patrie !
Azur !

Adieu, maison, treille au fruit mûr,
Adieu, les fleurs d'or du vieux mur !

Adieu, patrie !
Ciel, forêt, prairie !
Adieu, patrie,
Azur !

Adieu, patrie !
L'onde est en furie.
Adieu, patrie,
Azur !

Adieu, fiancée au front pur,
Le ciel est noir, le vent est dur.

Adieu, patrie !
Lise, Anna, Marie !
Adieu, patrie,
Azur !

Adieu, patrie !
L'onde est cri furie.
Adieu, patrie,
Azur !

Notre œil, que voile un deuil futur,
Va du flot sombre au sort obscur !

Adieu, patrie !
Pour toi mon cœur prie.
Adieu, patrie,
Azur !



Jersey, le 31 juillet 1853.
Abhishek Ashish Oct 2017
Ruk-Ruk kar chalna, girna aur sambhalna,
Koi mujhe rokna, jara sa koi tokna….

Wayastata se thora saham gya hu,
Dil mein bane apne khali ghar se thora machal gya hu,
Koi to jara tokna, thora sa to tatolna...

Sapne kahi beshud se pare hai,
Chaandani raato mein andhero se ghire hai,
Pata nhi kise dhundh raha hu,
Ya andheri galiyo mein yuhi ghum raha hu,
Der hui par thama to nhi hu,
Thora sa bhatak gya par bhula to nhi hu,
Kahi kisi ne awaaz lagai hai,
Dur kisi ne to roshni jalaai hai..

Jara thori dur sath chalna, thora sa to mujhe samajhna..
Udit Vashishth Nov 2018
Wo afsaano ka banna yun hi tha.
Wo daastano ka bunna yun hi tha.
Yun hi tha wo intezaar ke lamhe ginna.
Aur shayad hamse pyaar karna bhi yun hi tha.

Wo dur rah kar bhi pass hone ka ehsaas hona yun hi tha.
Wo har raat aur har subah hamse baat karna yun hi tha.
Yun hi tha wo har naghme me doob jana.
Aur shayad un naghmo me ek dusre ko talaashna yun hi tha.

Wo alfaazon ka bayaan hone se pehle pura karna yun hi tha.
Wo har subah, shaam dhalne ka besabri se intezaar karna yun hi tha.
Yun hi tha wo has has kar baatein karna.
Aur shayad har raaz ko khulkar batana yun hi tha.

Kya tumhari awaz sunkar dil ka zor se dhadkna yun hi tha?
Kya armaano ka mehal banana yun hi tha?
Kya yun hi tha wo roothne ke baad wapis aa jaana?
Aur
Kya tumhare wapis aane ki ummed me jeena yun hi tha?
This is my first ever hindi poem...
I have never written a hindi poem before but sometimes you feel something that compels you to write in such a way.
Rohini Raj Jun 2015
aaj khamoshiyom ki ghata hati
mere chehre se,
sab ko lagi chot ,
hamare lawzo se.
muskil me gujari hu mai pichale kuch din,
jo yaad kr ke aashu nikale  nanyano se,
na lagi bhukh aur
payas v gawaya.....
magar dill me ek aash ruki thi ..
hogen dur khamoshiyo ki ye ghata ,
bas yeh soch k muskuraye
aaj khamoshiyo mki ghata
hati mere chehre se ...
sab khush huye mere is pal se....

Rohini
Ajib **** hal chal
Shrivastva MK Jun 2017
Pyar kiya to nibhaya karo,
Deke dard judai ka na mujhe yu tadpaya karo,
Na lo meri mohabbat ka imtehaan,
Kya kami rah *** meri mohabbat me ye to btaya karo,

Sath na dena ** yadi to sapne na dikhaya karo,
Jana ** dur hi agar to kisi ke zindagi me na yu aaya karo,
Kar ke wada sath nibhane ka,
Mujhe yu akela na chhod jaya karo,

Ae pal ab tum hi es jawane ko samjhaya karo,
Kisi bhi ajanabi ko yu na dil me basaya karo,
Najane kitne aashiq jale honge kisi Ki mohabbat me,
Ai khuda aashiqo ko yu kisi ke mohabbat me na jalaya karo,
Na tadpaya karo.....
Partout pleurs, sanglots, cris funèbres.
Pourquoi dors-tu dans les ténèbres ?
Je ne veux pas que tu sois mort.
Pourquoi dors-tu dans les ténèbres ?
Ce n'est pas l'instant où l'on dort.
La pâle Liberté gît sanglante à ta porte.
Tu le sais, toi mort, elle est morte.
Voici le chacal sur ton seuil,
Voici les rats et les belettes,
Pourquoi t'es-tu laissé lier de bandelettes ?
Ils te mordent dans ton cercueil !
De tous les peuples on prépare
Le convoi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Paris sanglant, au clair de lune,
Rêve sur la fosse commune ;
Gloire au général Trestaillon !
Plus de presse, plus de tribune.
Quatre-vingt-neuf porte un bâillon.
La Révolution, terrible à qui la touche,
Est couchée à terre ! un Cartouche
Peut ce qu'aucun titan ne put.
Escobar rit d'un rire oblique.
On voit traîner sur toi, géante République,
Tous les sabres de Lilliput.
Le juge, marchand en simarre,
Vend la loi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Sur Milan, sur Vienne punie,
Sur Rome étranglée et bénie,
Sur Pesth, torturé sans répit,
La vieille louve Tyrannie,
Fauve et joyeuse, s'accroupit.
Elle rit ; son repaire est orné d'amulettes
Elle marche sur des squelettes
De la Vistule au Tanaro ;
Elle a ses petits qu'elle couve.
Qui la nourrit ? qui porte à manger à la louve ?
C'est l'évêque, c'est le bourreau.
Qui s'allaite à son flanc barbare ?
C'est le roi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Jésus, parlant à ses apôtres,
Dit : Aimez-vous les uns les autres.
Et voilà bientôt deux mille ans
Qu'il appelle nous et les nôtres
Et qu'il ouvre ses bras sanglants.
Rome commande et règne au nom du doux prophète.
De trois cercles sacrés est faite
La tiare du Vatican ;
Le premier est une couronne,
Le second est le nœud des gibets de Vérone,
Et le troisième est un carcan.
Mastaï met cette tiare
Sans effroi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Ils bâtissent des prisons neuves.
Ô dormeur sombre, entends les fleuves
Murmurer, teints de sang vermeil ;
Entends pleurer les pauvres veuves,
Ô noir dormeur au dur sommeil !
Martyrs, adieu ! le vent souffle, les pontons flottent ;
Les mères au front gris sanglotent ;
Leurs fils sont en proie aux vainqueurs ;
Elles gémissent sur la route ;
Les pleurs qui de leurs yeux s'échappent goutte à goutte
Filtrent en haine dans nos coeurs.
Les juifs triomphent, groupe avare
Et sans foi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Mais il semble qu'on se réveille !
Est-ce toi que j'ai dans l'oreille,
Bourdonnement du sombre essaim ?
Dans la ruche frémit l'abeille ;
J'entends sourdre un vague tocsin.
Les Césars, oubliant qu'il est des gémonies,
S'endorment dans les symphonies
Du lac Baltique au mont Etna ;
Les peuples sont dans la nuit noire
Dormez, rois ; le clairon dit aux tyrans : victoire !
Et l'orgue leur chante : hosanna !
Qui répond à cette fanfare ?
Le beffroi... -
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Jersey, mai 1853.
Qu'en dis-tu, voyageur, des pays et des gares ?

Du moins as-tu cueilli l'ennui, puisqu'il est mûr,

Toi que voilà fumant de maussades cigares,

Noir, projetant une ombre absurde sur le mur ?


Tes yeux sont aussi morts depuis les aventures,

Ta grimace est la même et ton deuil est pareil :

Telle la lune vue à travers des mâtures,

Telle la vieille mer sous le jeune soleil,


Tel l'ancien cimetière aux tombes toujours neuves !

Mais voyons, et dis-nous les récits devinés,

Ces désillusions pleurant le long des fleuves,

Ces dégoûts comme autant de fades nouveau-nés,


Ces femmes ! Dis les gaz, et l'horreur identique

Du mal toujours, du laid partout sur tes chemins,

Et dis l'Amour et dis encor la Politique

Avec du sang déshonoré d'encre à leurs mains.


Et puis surtout ne va pas t'oublier toi-même

Traînassant ta faiblesse et ta simplicité

Partout où l'on bataille et partout où l'on aime,

D'une façon si triste et folle, en vérité !


A-t-on assez puni cette lourde innocence ?

Qu'en dis-tu ? L'homme est dur, mais la femme ? Et tes pleurs,

Qui les a bus ? Et quelle âme qui les recense

Console ce qu'on peut appeler tes malheurs ?


Ah les autres, ah toi ! Crédule à qui te flatte,

Toi qui rêvais (c'était trop excessif, aussi)

Je ne sais quelle mort légère et délicate ?

Ah toi, l'espèce d'ange avec ce vœu transi !


Mais maintenant les plans, les buts ? Es-tu de force,

Ou si d'avoir pleuré t'a détrempé le cœur ?

L'arbre est tendre s'il faut juger d'après l'écorce,

Et tes aspects ne sont pas ceux d'un grand vainqueur.


Si gauche encore ! avec l'aggravation d'être

Une sorte à présent d'idyllique engourdi

Qui surveille le ciel bête par la fenêtre

Ouverte aux yeux matois du démon de midi.


Si le même dans cette extrême décadence !

Enfin ! - Mais à ta place un être avec du sens,

Payant les violons voudrait mener la danse,

Au risque d'alarmer quelque peu les passants.


N'as-tu pas, en fouillant les recoins de ton âme,

Un beau vice à tirer comme un sabre au soleil,

Quelque vice joyeux, effronté, qui s'enflamme

Et vibre, et darde rouge au front du ciel vermeil ?


Un ou plusieurs ? Si oui, tant mieux ! Et pars bien vite

En guerre, et bats d'estoc et de taille, sans choix

Surtout, et mets ce masque indolent où s'abrite

La haine inassouvie et repue à la fois...


Il faut n'être pas dupe en ce farceur de monde

Où le bonheur n'a rien d'exquis et d'alléchant

S'il n'y frétille un peu de pervers et d'immonde,

Et pour n'être pas dupe il faut être méchant.


- Sagesse humaine, ah ! j'ai les yeux sur d'autres choses,

Et parmi ce passé dont ta voix décrivait

L'ennui, pour des conseils encore plus moroses,

Je ne me souviens plus que du mal que j'ai fait.


Dans tous les mouvements bizarres de ma vie,

De mes « malheurs », selon le moment et le lieu,

Des autres et de moi, de la route suivie,

Je n'ai rien retenu que la grâce de Dieu.


Si je me sens puni, c'est que je le dois être.

Ni l'homme ni la femme ici ne sont pour rien.

Mais j'ai le ferme espoir d'un jour pouvoir connaître

Le pardon et la paix promis à tout Chrétien.


Bien de n'être pas dupe en ce monde d'une heure,

Mais pour ne l'être pas durant l'éternité,

Ce qu'il faut à tout prix qui règne et qui demeure,

Ce n'est pas la méchanceté, c'est la bonté.
Vineeta rai Dec 2018
Log Kehte hai jo pyar karta hai...
Wo hi gussa karte hai....
To kya gussa aur beizzat Karne Me...
Wo farak nahi janta hai....
Kisi ke liy pyar Me gussa karna jayas hai....
Par...par...
Kya ush pyar ke naam par ushe jalil karna ulta kehna Abuse karna bhi pyar me jayas hai...
Janab Agar ishe pyar kahte hai to dur hi raho aise pyar se...
Jo khusiyo ke jagah udaasi de...
Khusi ke jagah gum De...
Izzat ke bajae beizzat kare...
Aur last me galti accept krne ke bajae ush glti ko aisa naam de...
Pyar me dono partner ko imp. Dena jaruri hai...
Ek jhuke to ye nahi ki app hmesa ushpe ungli uthao ushe jhukao...
Jb tk wo jhuk rahi thik hai jis din wo ye sochne lagi ki hmesa wo kyu...
To kuch bhi kar loge wo laut ke nahi aaegi....
Waqt se pehle kadar Karna sikh lo..
Aksar hame jiski kadar nahi hoti wo kadar tumhe waqt dilata hai...
Aur tb tak bahut der ** jati hai...
Relationship ek dhage ke trah hota hai...Jada khichne par tut jata hai...ushe bacha ke rakho...hmesa samne wale ko jhukta mt dekho kv khud v jhuko relationship me bus ek nahi 2 log hote hai dono ka farz bnta hai....
Rohini Raj Feb 2016
jab v wo lamha yaad ata hai
aakh me aashu bhar jata ,
na jane kon **** manji thi wo,
jispe chale the gye  khi dur..
har pal har wakt me khusbo aati hai ,
us lamhe ki , koi mujhe de duaa,
jispe bhul jau wo lamhe..
     or ji lu gindgi chain see.......
ji lu is kadar jindgi ki
har pla mhfil sa lagen,
har din mhsus ** alg sa ,
aisa kuch hal chal **,
mano ya namano
jindgi ek char phiyo ki gadi hai
**** hai to sab thik or khrab ** gya
to value hi ni..



         *ROHINI
AAAA
Survived Mar 2019
kaash ki yeh itna aasan hota
ki tumse baat krne se pehle
itna sochna na hota

thoda puch lete hum tumhre baare mai
thoda bata bhi dete hum aapne dil ke halaat
thoda haas lete tumhre sath mai
thoda roo bhi lete tumhri yaad mai

bata dete tumhe wo sarri baaten
dikha dete tumhe wo sare alfaaz
suna dete tumhe dharkane aapni
sunn bhi lete tumhri madhor awaz

thodi der k liye hi tumme wapas kho jate
es aandheri duniya se kahi dur chle jate
tumhre sath kuch aur pal bhi bita lete
khud toh thoda sa pyaar bhi kr lete

Par kaash ki yeh itna aasan hota
tumse baat krne se pehle
itna sochna na hota.
Tum mere liye
Rang bhari mehek
Dur yeh dooriyaan
Phir bhi itni nazdikiyaan
Waqt e muskurahat
Kabhi tasvir ...
Kabhi rooh
Kabhi

Kabhi bas ek yaad ka Safar...
Mauz e Fakira
Mann Mera.....
Khuch toh Bata
Kanha hai thikana tera..
Mein dhoondta


Shayad ek boond Ishq ka..
Dur  na jaa
Ae Nazar e pyaar!!!

.
Abhi abhi Mila tha tujhse
Phir kyu dur chala gaya tujhse
Nadiyon ki muskurahat
Phirne laga mann yeh mera
Teri woh adayein...
Bekaabu e ishq


Phir kyu
Phir kyu
Phir kyu
mein dur jata khud se
Jaise rooh meri ghul gayi
Pichhle saat samundar se
Yaad me tanhai me
Oski nazar me
Kaed hu
Abhi bhi
...


..

Shilsila anokha
Manzil nashe se chur
Aur Safar mein
Hamsafar ki parwaah
Mein beparwaah hokar dhoondta
....






..
Sach me
Ya
Phir
Sabhi ek sapna hai
Jo
Dil ke paas bhi
Aur
Dil se dur bhi
Ek paheli
..
Debanjana Saha Nov 2017
Ek dost Tha Mera
Rehta Tha dur sheher me
Aata Tha kabhi kabar
Dher saare khushiyaan lekar
Din ya raat **, hasna muskurana,
Kabhi Kam na hota tha..

Jab bhi aata Tha
Har Roz milta Tha
Bohot der tak rukne ko taiyyar tha
Kabhi bola nahi-
K nahi yaar, aaj nahi.

Din badal Gaye mahine me,
Aur mujhe degaya har khushi
Jo kabhi mile na the!

Par ek din aisa bhi aaya,
Jab wo ghar Chala Gaya
Aur wapas kab aayega
Pata na tha..

Din, mahine bidte gaye
Par Akhon me asha kabhi na miti!
Usey bol to nahi payi
K dost kabhi to aa..

Ab har din naye dost banati hu
Hasti hu, khilkhilati hu,
Khush rehne ki koshish karti hu.
Din ya raat bahar rehti hu
Is umeed me k har Hawa me kabhi
Tu mil Jaye mujhe
Aur har din
Tere yaad me guzar leti hu..

Kabhi to aayega tu..
Din mahine saal
Shayed beet Jaye..

Kabhi to aayega tu..

English translation-

I had a friend,
Who stayed in another city,
Used to visit me every other day,
Bringing loads of happiness altogether
Without any shortage of Smiles or laughter.

Whenever he was here,
Everyday he used to meet me
Was ready to wait for me long
Never said, no today I can't.

Days passes by
And months too
And he gave me all happiness
And everyday seemed like a festival
Which I never had a chance to live!

But there came a day
When he had to return back home
Never knew when he would be back!

Days passed by
and months too.
But in my eyes,
Hopes never extinguished,
Never ever had I said
That friend- come back soon.

Everyday I make new friends
I smile, I laugh out loud.
I try to be happy
each and every day.
Day or night, I stay out
In the hopes of life
that the winds would
bring me closer to you.
And everyday I live
in the memories of you

May be someday
I would see you,
Days, months, years
Might pass by too,
May be someday..

Someday you will be back too..
I wrote this poetry dedicated to my friend who stays far off. I love him, I miss him loads. Hoping that we would be together all over again. There are days when I can't bear the pain of being apart. Neither can I express it in any way. The best way I could express was through this poetry.
I S A A C May 2022
les enfants jouent dans le jardin
c’est dur, je ne comprends pas
tes vies sont différentes de mien
je me sens comme un méchant
comme un adulte, mais en même temps non
c’est trop pour moi, je suis occupé
je ne suis pas bien, je ne peux pas t’adorer
les enfants jouent dans le parc
je guéris avec mes arts
avec des cartes de tarot
je suis empereur, un magicien
j’ai connu les règles
mais je les ai cassés
c’est dans au passé
tu ne me comprends pas
je suis un nouveau moi, je suis un roi
tu ne pourrais jamais me comprendre
depuis le début
j’ai vu, je t’ai vu
mais tu ne pourrais jamais me voir
Himanshu rajput Jul 2017
Meri hasti kuch yu bikhar gayi....
Maano Mere pahuchne se phele kashti guzar gayi....

Me dekhta raha Jaise koi dur ** raha Hai mujh se....
Laga Maano kuch Palo me jindgi badal gayi....

Dil kheta raha k rok lu use dekar awaz....
Par na jaane kyu chup rahe mere alfaaz....

Ajeeb laga soch kar kay wo chala gya mujhe bhul Kar....
Khushiya le gaya meri,  gam jholi me dalkar....

Shayad wo pahuch gya ** manzil par apni....
Khe kr mitti shareer Mera khud paani me utar gaya....

Karte rahe jindgi bhar dua jiske liye....

Wo kahi apni manzil talash raha hoga or me rait me nishaan uske....

By: Himanshu rajput
Dharmendra Kumar Apr 2020
Dur ** mujhase,
Baat nahi karte
Yaad nahi karte
Mujhe to isaki aadat hai
Is Dil ko tumse bahut shikayat hai

Kaye baar man kiya
Rok lu apne aap ko
Kya karu is dil ko
Tujhase hi chahat hai
Is Dil ko tumse bahut shikayat hai

Ankhe Tere tasbir pe roti hai
Khud ko dekh aayeene me,
Khud se puchati hai
Tere aane ki aahat hai
Is Dil ko tumse bahut shikayat hai
Pyarr shikayat
Réveillez-vous, assez de honte !
Bravez boulets et biscayens.
Il est temps qu'enfin le flot monte.
Assez de honte, citoyens !
Troussez les manches de la blouse.
Les hommes de quatre-vingt-douze
Affrontaient vingt rois combattants.
Brisez vos fers, forcez vos geôles !
Quoi ! vous avez peur de ces drôles !
Vos pères bravaient les titans !

Levez-vous ! foudroyez et la horde et le maître !
Vous avez Dieu pour vous et contre vous le prêtre
Dieu seul est souverain.
Devant lui nul n'est fort et tous sont périssables.
Il chasse comme un chien le grand tigre des sables
Et le dragon marin ;
Rien qu'en soufflant dessus, comme un oiseau d'un arbre,
Il peut faire envoler de leur temple de marbre
Les idoles d'airain.

Vous n'êtes pas armés ? qu'importe !
Prends ta fourche, prends ton marteau !
Arrache le gond de ta porte,
Emplis de pierres ton manteau !
Et poussez le cri d'espérance !
Redevenez la grande France !
Redevenez le grand Paris !
Délivrez, frémissants de rage,
Votre pays de l'esclavage,
Votre mémoire du mépris !

Quoi ! faut-il vous citer les royalistes même ?
On était grand aux jours de la lutte suprême.
Alors, que voyait-on ?
La bravoure, ajoutant à l'homme une coudée,
Etait dans les deux camps. N'est-il pas vrai, Vendée,
Ô dur pays breton ?
Pour vaincre un bastion, pour rompre une muraille,
Pour prendre cent canons vomissant la mitraille.
Il suffit d'un bâton !

Si dans ce cloaque ou demeure,
Si cela dure encore un jour,
Si cela dure encore une heure,
Je brise clairon et tambour,
Je flétris ces pusillanimes,
Ô vieux peuple des jours sublimes,
Géants à qui nous les mêlions,
Je les laisse trembler leurs fièvres,
Et je déclare que ces lièvres
Ne sont pas vos fils, ô lions !

Jersey, le 15 janvier 1853.
Sam Temple Mar 2014
Ribble rabble rim ram
wabble wing flip do pip pop
Slipper hinder thankly to dur
jammer gamtit slingly tripon
wishel fromage wankly underwash
Rapt crapt frappe wingnut
Shmoozing rosefront biging whippoorwill
aminacry killicat deedly nono
Allah Akbar Achoo Amen
Quitterie Nov 2017
Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Hier encore la fête, les nombreux petits-fours,
Le sel des cacahuètes et le son des tambours.

Aujourd'hui qu'elle est **** la joie de Mariette :
Quelques restes de pain sur la table - des miettes -
Et des grains de raisins que grignotent les guêpes,
Quand le rouge du vin nous fait perdre la tête.

Ils cliquettent les rires et grelottent les os ;
Il chuinte le sabir des cages dans ce zoo :
Mariette et Amir sont partis tout là-haut
Sans même prévenir : j'en ai froid dans le dos.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Amir était poète, Mariette un amour.
Qui sait que la mort guette quand on a de l'humour ?

Hier, à la rivière, nous lancions des pierres,
Les canettes de bières et les traits de lumières
Éclairaient nos visages et plissaient nos regards :
Qui sait que les présages ressembl'nt aux nénuphars ?

Mariette portait ses jolies perles jaunes
Et son rire de Corte. Amir était un faune
Dont la longue crinière nous mettaient en chaleur.
Qu'ils étaient beaux et fiers : quand j'y pense je pleure

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
C'est une étrange valse, une valse à trois temps,
Celle du temps qui passe et te chasse, entêtant.

Hier, ce jour, demain : étourdissant manège
Aux chevaux de bois dur où je pleurais enfant.
Osselets de mes mains, et mes pieds dans la neige :
Quelle est cette blessure où s'épuise mon sang ?

Mariette pleurait et riait à la fois,
Qu'Amir aux yeux dorés nous raconte l'émoi
De leur premier baiser sous un bel amandier.
Leurs visages apaisés nous ont incendiés.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour...
LLZ May 2020
Pyaar se TUM ,
Gusse Mei AAP ,
Keh ke mujhe bulate hai woh!
Dur reh ke bhi nibhaya jaye use saath kehte hai.
Dekh Meri aankho mein aasu,
Aur hoto pe halki si muskaan ,
Gussa Sara bhul jate hai woh!
Pakad Mera hath ,khich mujhe ,
Aapni or karib aapne late hai woh!
Sharm se jhuki palko ko bade
Pyaar se chumkar uthate hai woh!
Dekh Mera yu sharmana ,
bade hi pyaar se LAJJO keh Kar mujhe bulate hai woh!
🥰🥰
Tony Luxton Oct 2017
I don't know when or
who bought it, old worn,
battered, richly patinated,
ill-fitting our modern room.

Addressed with reverence
dur to age and tradition,
setting for many meals,
seances and squeals.

I was the noble Arthur
for a time, with a kingdom
to protect, a faith to defend
and my comrades to command.
Exténué de nuit
Rompu par le sommeil
Comment ouvrir les yeux
Réveil-matin.
Le corps fuit dans les draps mystérieux du rêve
Toute la fatigue du monde
Le regret du roman de l'ombre
Le songe
où je mordais Pastèque interrompue
Mille raisons de faire le sourd
La pendule annonce le jour d'une voix blanche
Deuil d'enfant paresser encore
Lycéen j'avais le dimanche
comme un ballon dans les deux mains
Le jour du cirque et des amis
Les amis
Des pommes des pêches
sous leurs casquettes genre anglais
Mollets nus et nos lavalières
Au printemps
On voit des lavoirs sur la Seine
des baleines couleur de nuée
L'hiver
On souffle en l'air Buée
À qui en fera le plus
Pivoine de Mars Camarades
Vos cache-nez volent au vent
par élégance
L'âge ingrat sortes de mascarades
Drôles de voix hors des faux-cols
On rit trop fort pour être gais
Je me sens gauche rouge Craintes
Mes manches courtes
Toutes les femmes sont trop peintes
et portent des jupons trop propres
CHAMBRES GARNIES

Quand y va-t-on

HOTEL MEUBLÉ
Boutonné jusqu'au menton
J'essaierai à la mi-carême
Aux vacances de Pâques
on balance encore
Les jours semblent longs et si pâles
Il vaut mieux attendre l'été
les grandes chaleurs
la paille des granges
le pré libre et large
au bout de l'année scolaire
la campagne en marge du temps
les costumes de toile clairs
On me donnerait dix-sept ans
Avec mon canotier
mon auréole
Elle tombe et roule
sur le plancher des stations balnéaires
Le sable qu'on boit dans la brise
Eau-de-vie à paillettes d'or
La saison me grise.
Mais surtout
Ce qui va droit au cœur
Ce qui parle.
La mer
La perfidie amère des marées
Les cheveux longs du flot
Les algues s'enroulent au bras du nageur
Parfois la vague
Musique du sol et de l'eau
me soulève comme une plume
En haut
L'écume danse le soleil
Alors
l'émoi me prend par la taille
Descente à pic
Jusqu'à l'orteil
un frisson court Oiseau des îles
Le désir me perd par les membres
Tout retourne à son élément
Mensonge
Ici le dormeur fait gémir le sommier
Les cartes brouillées
Les cartes d'images

Dans le Hall de la galerie des Machines les mains
fardées pour l'amour les mannequins passent d'un air
prétentieux comme pendant un steeple-chase Les
pianos de l'Æolian Company assurent le succès de la
fête Les mendiants apportent tout leur or pour assister
au spectacle On a dépensé sans compter et personne
ne songe plus au lendemain Personne excepté l'ibis
lumineux suspendu par erreur au plafond en guise de
lustre

La lumière tombe d'aplomb sur les paupières
Dans la chambre nue à dessein
DEBOUT
L'ombre recule et le dessin du papier
sur les murs
se met à grimacer des visages bourgeois
La vie
le repas froid commence
Le plus dur  les pieds sur les planches
et la glace renvoie une figure longue

Un miracle d'éponge et de bleu de lessive
La cuvette et le jour
Ellipse
qu'on ferme d'une main malhabile
Les objets de toilette
Je ne sais plus leur noms
trop tendres à mes lèvres
Le *** à eau si lourd
La houppe charmante
Le prestige inouï de l'alcool de menthe
Le souffle odorant de l'amour
Le miroir ce matin me résume le monde
Pièce ébauchée
Le regard monte
et suit le geste des bras qui s'achève en linge
en pitié
Mon portrait me fixe et dit Songe
sans en mourir au gagne-pain
au travail tout le long du jour
L'habitude
Le pli pris
L'habit gris
Servitude
Une fois par hasard
regarde le soleil en face
Fais crouler les murs les devoirs
Que sais-tu si j'envie être libre et sans place
simple reflet peint sur le verre
Donc écris
À l'étude
Faux Latude
Et souris

que les châles
les yeux morts
les fards pâles
et les corps
n'appartiennent
qu'aux riches
Le tapis déchiré par endroits
Le plafond trop voisin
Que la vie est étroite
Tout de même j'en ai assez
Sortira-t-on  Je suis à bout
Casser cet univers sur le genou ployé
Bois sec dont on ferait des flammes singulières
Ah taper sur la table à midi
que le vin se renverse
qu'il submerge
les hommes à la mâchoire carrée
marteaux pilons
Alors se lèveront les poneys
les jeunes gens
en bande par la main par les villes
en promenade
pour chanter
à bride abattue à gorge déployée
comme un drapeau
la beauté la seule vertu
qui tende encore ses mains pures.

— The End —