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Kìùra Kabiri Mar 2017
African woman
She is the strongest woman
The cradle of all human

She tends softly her man
As well as all her children
She aint seeking for equity
She is seeking for prosperity
Growth, of all her generations
She knows well her traditions
Not to be in combatant competitions

Not to fight the physical equal wars
But to strengthen the spiritual-mental walls
And they call her in tough titles-submissive and foolish
All she does is, a sit-home mum, bear and then perish
But she knows well all she wants-her family to flourish
In the hearts of the matters there you will find her
Strong and willed to build and leave her legacy
Moral men and wise women-humans of substance
She is a pillar to her home

African woman
She is the strongest woman
The cradle of all human

She sits on her sack, in her arms
A giant club to clobber her farms-
Her fields fat yields of yams
And she beats their pulps till powders
They are all ground refined white dusts

Pu! Pu! Pu! Goes her game's rhythms
Pu! Pu! Pu! Shakes her shoulders
Pu! Pu! Pu! Her biceps fats dances with each fast beatings
Pu! Pu! Pu! Strong, on, urges her throbbing breast chest
Pu! Pu! Pu! Comes back the hard works echoes
Like her man in mines and farms and fields she, too, salty sweats

African woman
She is the strongest woman
The cradle of all human

On her back is a bundle of woods
On her head balanced, is a load of loads
On her back is a can of waters
On her back is a baggage of belongings
On her back is her children
On her bent back she is a farmer weeding her fields
All in a day’s daily work without complains
African woman, who stronger woman, than you?

She is the backbone of her family
She is the umbilical cord of her folks
She is their heart and soul and spirit
She doesn’t retire until she expires
Early she is up-late she is asleep, O Mama-African woman!  
Even with all gone, she still as a mother chicken them all broods
She still them all remembers as my dear little children
Mama, African woman! Mama, who there be like you?

African woman
You are the strongest woman
The cradle of all human

When they all walk naked-liberal
She has a wrapper for her *****
A cloak to guard her gold-her fertile groins
She knows, good honey is deeply hidden in hives
And inside these hidden hives are strong stings
Bad eyes are a sight for witches-evil ruins

Her petals plains she must by all means protect
Until right comes the most suitable honeybee
Until right comes the sweetest singing hummingbird
Until moral comes the most beautiful butterfly
Until then, her nectar is not for every eye-tongue
Gathered she covers her fine curves
For she is the most beautiful of the divines-African Woman!
The strongest woman-the cradle of all human!  

© Kìùra Kabiri. All rights reserved.
L'aurore se levait, la mer battait la plage ;
Ainsi parla Sapho debout sur le rivage,
Et près d'elle, à genoux, les filles de ******
Se penchaient sur l'abîme et contemplaient les flots :

Fatal rocher, profond abîme !
Je vous aborde sans effroi !
Vous allez à Vénus dérober sa victime :
J'ai méconnu l'amour, l'amour punit mon crime.
Ô Neptune ! tes flots seront plus doux pour moi !
Vois-tu de quelles fleurs j'ai couronné ma tête ?
Vois : ce front, si longtemps chargé de mon ennui,
Orné pour mon trépas comme pour une fête,
Du bandeau solennel étincelle aujourd'hui !

On dit que dans ton sein... mais je ne puis le croire !
On échappe au courroux de l'implacable Amour ;
On dit que, par tes soins, si l'on renaît au jour,
D'une flamme insensée on y perd la mémoire !
Mais de l'abîme, ô dieu ! quel que soit le secours,
Garde-toi, garde-toi de préserver mes jours !
Je ne viens pas chercher dans tes ondes propices
Un oubli passager, vain remède à mes maux !
J'y viens, j'y viens trouver le calme des tombeaux !
Reçois, ô roi des mers, mes joyeux sacrifices !
Et vous, pourquoi ces pleurs ? pourquoi ces vains sanglots ?
Chantez, chantez un hymne, ô vierges de ****** !

Importuns souvenirs, me suivrez-vous sans cesse ?
C'était sous les bosquets du temple de Vénus ;
Moi-même, de Vénus insensible prêtresse,
Je chantais sur la lyre un hymne à la déesse :
Aux pieds de ses autels, soudain je t'aperçus !
Dieux ! quels transports nouveaux ! ô dieux ! comment décrire
Tous les feux dont mon sein se remplit à la fois ?
Ma langue se glaça, je demeurais sans voix,
Et ma tremblante main laissa tomber ma lyre !
Non : jamais aux regards de l'ingrate Daphné
Tu ne parus plus beau, divin fils de Latone ;
Jamais le thyrse en main, de pampres couronné,
Le jeune dieu de l'Inde, en triomphe traîné,
N'apparut plus brillant aux regards d'Erigone.
Tout sortit... de lui seul je me souvins, hélas !
Sans rougir de ma flamme, en tout temps, à toute heure,
J'errais seule et pensive autour de sa demeure.
Un pouvoir plus qu'humain m'enchaînait sur ses pas !
Que j'aimais à le voir, de la foule enivrée,
Au gymnase, au théâtre, attirer tous les yeux,
Lancer le disque au ****, d'une main assurée,
Et sur tous ses rivaux l'emporter dans nos jeux !
Que j'aimais à le voir, penché sur la crinière
D'un coursier de I'EIide aussi prompt que les vents,
S'élancer le premier au bout de la carrière,
Et, le front couronné, revenir à pas lents !
Ah ! de tous ses succès, que mon âme était fière !
Et si de ce beau front de sueur humecté
J'avais pu seulement essuyer la poussière...
Ô dieux ! j'aurais donné tout, jusqu'à ma beauté,
Pour être un seul instant ou sa soeur ou sa mère !
Vous, qui n'avez jamais rien pu pour mon bonheur !
Vaines divinités des rives du Permesse,
Moi-même, dans vos arts, j'instruisis sa jeunesse ;
Je composai pour lui ces chants pleins de douceur,
Ces chants qui m'ont valu les transports de la Grèce :
Ces chants, qui des Enfers fléchiraient la rigueur,
Malheureuse Sapho ! n'ont pu fléchir son coeur,
Et son ingratitude a payé ta tendresse !

Redoublez vos soupirs ! redoublez vos sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Si l'ingrat cependant s'était laissé toucher !
Si mes soins, si mes chants, si mes trop faibles charmes
A son indifférence avaient pu l'arracher !
S'il eût été du moins attendri par mes larmes !
Jamais pour un mortel, jamais la main des dieux
N'aurait filé des jours plus doux, plus glorieux !
Que d'éclat cet amour eût jeté sur sa vie !
Ses jours à ces dieux même auraient pu faire envie !
Et l'amant de Sapho, fameux dans l'univers,
Aurait été, comme eux, immortel dans mes vers !
C'est pour lui que j'aurais, sur tes autels propices,
Fait fumer en tout temps l'encens des sacrifices,
Ô Vénus ! c'est pour lui que j'aurais nuit et jour
Suspendu quelque offrande aux autels de l'Amour !
C'est pour lui que j'aurais, durant les nuits entières
Aux trois fatales soeurs adressé mes prières !
Ou bien que, reprenant mon luth mélodieux,
J'aurais redit les airs qui lui plaisaient le mieux !
Pour lui j'aurais voulu dans les jeux d'Ionie
Disputer aux vainqueurs les palmes du génie !
Que ces lauriers brillants à mon orgueil offerts
En les cueillant pour lui m'auraient été plus chers !
J'aurais mis à ses pieds le prix de ma victoire,
Et couronné son front des rayons de ma gloire.

Souvent à la prière abaissant mon orgueil,
De ta porte, ô Phaon ! j'allais baiser le seuil.
Au moins, disais-je, au moins, si ta rigueur jalouse
Me refuse à jamais ce doux titre d'épouse,
Souffre, ô trop cher enfant, que Sapho, près de toi,
Esclave si tu veux, vive au moins sous ta loi !
Que m'importe ce nom et cette ignominie !
Pourvu qu'à tes côtés je consume ma vie !
Pourvu que je te voie, et qu'à mon dernier jour
D'un regard de pitié tu plaignes tant d'amour !
Ne crains pas mes périls, ne crains pas ma faiblesse ;
Vénus égalera ma force à ma tendresse.
Sur les flots, sur la terre, attachée à tes pas,
Tu me verras te suivre au milieu des combats ;
Tu me verras, de Mars affrontant la furie,
Détourner tous les traits qui menacent ta vie,
Entre la mort et toi toujours prompte à courir...
Trop heureuse pour lui si j'avais pu mourir !

Lorsque enfin, fatigué des travaux de Bellone,
Sous la tente au sommeil ton âme s'abandonne,
Ce sommeil, ô Phaon ! qui n'est plus fait pour moi,
Seule me laissera veillant autour de toi !
Et si quelque souci vient rouvrir ta paupière,
Assise à tes côtés durant la nuit entière,
Mon luth sur mes genoux soupirant mon amour,
Je charmerai ta peine en attendant le jour !

Je disais; et les vents emportaient ma prière !
L'écho répétait seul ma plainte solitaire ;
Et l'écho seul encor répond à mes sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !
Toi qui fus une fois mon bonheur et ma gloire !
Ô lyre ! que ma main fit résonner pour lui,
Ton aspect que j'aimais m'importune aujourd'hui,
Et chacun de tes airs rappelle à ma mémoire
Et mes feux, et ma honte, et l'ingrat qui m'a fui !
Brise-toi dans mes mains, lyre à jamais funeste !
Aux autels de Vénus, dans ses sacrés parvis
Je ne te suspends pas ! que le courroux céleste
Sur ces flots orageux disperse tes débris !
Et que de mes tourments nul vestige ne reste !
Que ne puis-je de même engloutir dans ces mers
Et ma fatale gloire, et mes chants, et mes vers !
Que ne puis-je effacer mes traces sur la terre !
Que ne puis-je aux Enfers descendre tout entière !
Et, brûlant ces écrits où doit vivre Phaon,
Emporter avec moi l'opprobre de mon nom !

Cependant si les dieux que sa rigueur outrage
Poussaient en cet instant ses pas vers le rivage ?
Si de ce lieu suprême il pouvait s'approcher ?
S'il venait contempler sur le fatal rocher
Sapho, les yeux en pleurs, errante, échevelée,
Frappant de vains sanglots la rive désolée,
Brûlant encor pour lui, lui pardonnant son sort,
Et dressant lentement les apprêts de sa mort ?
Sans doute, à cet aspect, touché de mon supplice,
Il se repentirait de sa longue injustice ?
Sans doute par mes pleurs se laissant désarmer
Il dirait à Sapho : Vis encor pour aimer !
Qu'ai-je dit ? **** de moi quelque remords peut-être,
A défaut de l'amour, dans son coeur a pu naître :
Peut-être dans sa fuite, averti par les dieux,
Il frissonne, il s'arrête, il revient vers ces lieux ?
Il revient m'arrêter sur les bords de l'abîme ;
Il revient !... il m'appelle... il sauve sa victime !...
Oh ! qu'entends-je ?... écoutez... du côté de ******
Une clameur lointaine a frappé les échos !
J'ai reconnu l'accent de cette voix si chère,
J'ai vu sur le chemin s'élever la poussière !
Ô vierges ! regardez ! ne le voyez-vous pas
Descendre la colline et me tendre les bras ?...
Mais non ! tout est muet dans la nature entière,
Un silence de mort règne au **** sur la terre :
Le chemin est désert !... je n'entends que les flots...
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Mais déjà s'élançant vers les cieux qu'il colore
Le soleil de son char précipite le cours.
Toi qui viens commencer le dernier de mes jours,
Adieu dernier soleil ! adieu suprême aurore !
Demain du sein des flots vous jaillirez encore,
Et moi je meurs ! et moi je m'éteins pour toujours !
Adieu champs paternels ! adieu douce contrée !
Adieu chère ****** à Vénus consacrée !
Rivage où j'ai reçu la lumière des cieux !
Temple auguste où ma mère, aux jours de ma naissance
D'une tremblante main me consacrant aux dieux,
Au culte de Vénus dévoua mon enfance !
Et toi, forêt sacrée, où les filles du Ciel,
Entourant mon berceau, m'ont nourri de leur miel,
Adieu ! Leurs vains présents que le vulgaire envie,
Ni des traits de l'Amour, ni des coups du destin,
Misérable Sapho ! n'ont pu sauver ta vie !
Tu vécus dans les Pleurs, et tu meurs au matin !
Ainsi tombe une fleur avant le temps fanée !
Ainsi, cruel Amour, sous le couteau mortel.
Une jeune victime à ton temple amenée,
Qu'à ton culte en naissant le pâtre a destinée,
Vient tomber avant l'âge au pied de ton autel !

Et vous qui reverrez le cruel que j'adore
Quand l'ombre du trépas aura couvert mes yeux,
Compagnes de Sapho, portez-lui ces adieux !
Dites-lui... qu'en mourant je le nommais encore !

Elle dit, et le soir, quittant le bord des flots,
Vous revîntes sans elle, ô vierges de ****** !
The Good Pussy Feb 2016
.
                        Puppet
                   Puppeteer Pu
                  Puppeteer Pup
                  Puppeteer Pupp
                    Puppeteer Pu
                    ppeteer Pupp
                     eteer Puppete
                     er Puppeteer
                     Puppeteer Pu
                      ppeteer Pupp
                      eteer Puppete
                      er Puppeteer
                      Puppeteer Pu
                      ppeteer  Pupp
                     eteer Puppeteer  
              Puppeteer     Puppeteer
          PuppeteerPup peteer Pupp
            eteerPuppet    teerPuppet
               Puppet            Puppet
Spring, the sweet Spring, is the year’s pleasant king;
Then blooms each thing, then maids dance in a ring,
Cold doth not sting, the pretty birds do sing—
  Cuckoo, jug-jug, pu-we, to-witta-woo!

The palm and may make country houses gay,
Lambs frisk and play, the shepherds pipe all day,
And we hear aye birds tune this merry lay—
  Cuckoo, jug-jug, pu-we, to-witta-woo!

The fields breathe sweet, the daisies kiss our feet,
Young lovers meet, old wives a-sunning sit,
In every street these tunes our ears do greet—
  Cuckoo, jug-jug, pu-we, to-witta-woo!
    Spring, the sweet Spring!
madrid Mar 2016
ito

ang sasabihin mo

sa mga taong iniwan ka

ito ang mga salitang binibitawan
sa panahong niloko ka niya, sa oras
na ang inihain sa iyong hapagkainan
ay ang sarili **** pusong naghihingalo
sumisigaw at sugatan, durog at duguan,
eto na


ang sarap ng tiwala




lasang PUTANGINA.




dahil tangina ng mga taong walang respeto sa tiwala
tangina  ng mga taong sinabihan na ng kanan pero nangangaliwa
tangina ng mga taong walang pagpapahalaga sa nararamdaman ng iba
kaya ang sarap ng tiwala

nabudburan ng isang kutsarang 'tarantado ka pala'
nasangkapan ng limang tasang pagpapakatanga

kaya siguro lasang putangina

sabi nila walang aasa kung walang paasa
walang masasaktan kung walang mananakit
walang mafafall kung wala namang,
pafall
pero hindi ito paninisi sa mga kupal ng mundo
dahil sa gitna ng lahat
ikaw parin ang nandidikta sa tibok ng puso mo
nasa huli ang pagsisisi
at walang ibang maituturo ang iyong mga daliri
kundi ang iyong saliri
na iiyak iyak matapos malaglag
mula sa ika-sandaan apat na pu't tatlong palapag

sino ang sasalo sayo?

na pinaasa, nasaktan at nagpakagago
nauto ng makukulay na salitang umagos mula sa kanyang bibig

sino ang sasalo sayo?

ikaw at ikaw rin ang susubok magtagpi
sa mga tingi-tinging bahagi ng iyong sarili
na ibinigay mo ng buong buo
at ngayon ay ibinabalik sayo ng

pira-piraso

sino ang sasalo sayo?

pero tangina talaga eh

bakit mahirap tanggapin
ang hirap ilapat sa ngipin, kainin at lamunin ang ideya
na sadyang may mga indibidwal na ang tanging ninanais sa buhay
ang tanging hangarin bago sila mamatay
ay ang mangolekta ng mga pangalan, listahan
ng mga napanaan ng simpleng katangahan

Eh sino ka nga ba?
Para maging mahalaga sa isang taong sa simula palang
ay alam **** sasaktan ka na
Tanga ka rin eh.
Ganyan talaga
Mahal mo eh.
Ang tanong,
Mahal ka ba?

Oo - masakit.
Pinaglaban mo eh.
Oo - mahirap.
May pinagsamahan na kayo eh.
Oo - mapait.
Dahil sa bawat minuto na hindi mo siya kasama
mapapatanong ka nalang ng
"Bakit, hindi ba'ko naging sapat?
Hindi ko ba binigay ang lahat?
Ang oras, dugo,
Pawis at puso
Para lang maparamdam sayo
na ikaw lang ang gusto ko.
Na ikaw lang ang pinagdadasal ko.
Ikaw lang ang akala ko iba
sa kanilang lahat.
Uulitin ko hindi ba'ko naging sapat?"

Siguro nga hindi.
Pero tatandaan **** hindi lang ako ang nagkamali.
Hindi ako ang nanakit.
Hindi ako ang nagpaasa.
Hindi ako ang nanggago.
At mas lalong hindi ako ang nagsabi ng mga salitang.
"Mahal kita"
Pero hindi naman talaga.
Ako ang naging tanga.
Pero putangina mo.

Dahil sayo,
hindi nako naniniwala
sa salitang tiwala.
Hindi na ko naniniwala
sa mga katagang "namiss kita".
Hindi na ko naniniwala
sa anumang hugis ng pag-ibig.
Nang dahil sayo,
Natuto na ako.

Ito na ang huling beses na lolokohin ako ng tadhana
Ito na ang huling pagkakataon na ibibigay ko lahat
sa iisang tao lang.
Ito na ang huling mga salita.
Kaya makinig ka.
Hindi na ako magpapakatanga
Para sa isang taong walang karapatang tawagin
akong pagmamayari niya.

Tama na.

para sa mga taong walang lakas ng loob magsalita
para sa mga nagpakatanga, nagpapakatanga at may balak na magmukhang tanga
para sa mga pinaasa ng salitang tiwala

pasensya na sa mararahas na salita
sa pagsabog ng aking dibdib
at pag agos ng mga bala
kailangan ko lang talagang ibahagi sa iba
ang pait ng isang taong binulag ang sariling mga mata
ang kasinungalingan sa likod ng pagiging masaya
ang pinagmumulan ng punyetang duda
ang sarap ng pagiging malaya
ang lasa
ng putanginang tiwala
Mateuš Conrad Nov 2016
.i. if Kant could have his von Kleist... well... who else to juggle juggernauts if not me? as a task of redeeming that poor soul who succumbed to the terminator of all poetic ambitions, with his systematisation off-the-page, as eccentric and punctual as a sunset on a sundial at 16:11... and in case either the spring of sunrise, or the autumn of sunset... but so many hours after exacting a sunset... that gluttony of the eyes to stare at it... 16:11 is the zenith of a sunset in november the 15th... much prolonged when warmer... supersized sun when setting in summer, and all that whiskey-copper wiring for the eyes to stare at it: oh for goodness sake, who really cares for Ikea likened assembling of words... we're not putting together a coffee table, we're looking for Darwinistic entrapment, we're scared of the aeons and yawns... we're trying to create a Darwinistic entrapment saying what segregates us from apes! that's how anti-Darwinism works - if they can easily call you a poet and a technophobe... then that hardly makes you a merchant with a Quran... to encapsulate the language of our modernity we're doing everything against writing the onomatopoeia of our beginning... monkey ooo! monkey ooo ah ah! or a gorilla grunting and then snorkeling... we're encapsulating our language more and more... because beginning with ape and then looking at history, and then looking at the consensus of the contemporary: Darwinism's greatest enemy is not theology... it's history... Darwinism and history are not compatible... oddly enough Darwinism and theology are compatible, simply because they are dynamically equal for the case of furthering both arguments in debate... but Darwinism is an odd starting point to argue, given that physicists argue from the perspective of prior to dinosaurs, prior to all things formed.

how can i begin this? it will leave me having to
write it for two days,
the anti-narrative sketch first, then filling in
the gaps sober... just to get second opinions...
i might have to cook a quasi-Hungarian borscht
and fry up a few potato flattenings to a crispy
yum... first the narrator comes in to describe what's
in store, a bit like a translator comes in and says
of Joyce: that's Irish... well, yeah.
               hence the italic preface...
as some would say, the person who wrote these
sketches worked quicker that an algorithm in asking
and also quicker to copy & paste the required
atomic encoding... e.g. ч and ch
                   э and euro and epsilon...
      once upon a time there was nothing prior
to Copernicus, then the somersaults came,
    h ч y        what coordinates where?
    well of course perfecting the encoding of something,
if things weren't stated awry there would be
no optometrists either...
                  it's not hard to read, it's hard to
remember how to read, given that being literate reached
the omnipresent velocity, the new powers had to
include some new power struggle...
mingling Latin and Runes, Greek and Cyrillic...
     and the proto-Latin of additional diacritical marks...
they exposed the entirety of humanity to literacy
within the framework of post-industrial society,
after hitchhiking a ride on the 19th century donkeys
they suddenly had to reveal their power-secret of
being literate, and by the account of women:
corset bound and bored in salons...
      but something else appeared that didn't really fascinate
them: that over-complication of Latin with
punctuation marks above letters: or diacritical
distinction, crowns over letters, subatomic particularisation
of once favoured: universal applicability...
as a narrator? i have to make a complicated
introduction, the sketch lends itself to do so,
it suggests that not all writing can be as simple as
a nursery rhyme, not all writing can actually
    **** memory, not all writing desires being remembered,
not all writing can be remembered,
                in the mediation of the two chiral opposites
there's fiction, which is suspended in an armchair of
pleasurability... but on the opposite side of a nursery rhyme
or a well versed poem? writing akin to arithmetic...
  something truly painful for those competent with
lettering, but not really competent with ten digits...
      as a narrator who has already read the sketch,
i'm trying to not write a "filling in the gaps" to the sketch
like an art-critic might do to a painting deviating from:
brushstrokes were employed. well... d'uh!
variation of italics as in transcending the pause that
implies a condescending variation of taking a pause,
also excluded are: dot, comma, hyphen, semicolon
and colon.                         dot-dot-dot is not joining up
the dots: it implies a variation of how to anticipate
a punchline: drummed: tu-dum wet snare!
     i am actually a narrator who is trying to find
that other part of me that might digest this sketch properly,
     and return fully competent to pick up another
sketch... if ever there was a narrator in this sketch,
it has to be me, after the sketch has been scripted,
and i am left to suggest a need for a dot-dot-dot connectivity
of the strokes of the pen...
i warned myself: do not overdo the introduction in italics,
you know how picky people are...
whether pickled pineapple of cucumber...
i swear Turks invented pickling chillies...
         oh look! an inflatable gazebo filled with helium!
no one's laughing: only because i didn't mention vegina.
narrative puritanism? you get distracted a lot...
but this sketch is really a thesis for narration,
all i have to do is find the antithesis of narration in it:
an actual narrative!          it stretches for ~30 pages...
   well that's me turned archaeologist with a Grecian urn
with a snap of the finger... because that's how this
sketch looks like: ancient -
                         but understandably modern.
              so .  ,  - and ;
        were racing... out came the world record
             9.58(0)         the full-stop is the bracket-bound
0... i.e. it actually happened: hence the pinpoint...
or in Formula 1 a timed nonsense of ave. m/ph
     noted to three decimal points: 130.703...
                                    or chicane cha chicane cha cha!
as said, this is an actual representation of a narrator
encountering this sketch: so before you lose your head...
i've lost mine!
  look at the correlation though!
we've gone way past atoms with the atomic bomb
and encountered subatomic particles...
    we're not going to get beyond subatomic particles
because we're going to encounter the already apparent
reality of obatomic particle: namely our bodies,
   the perceived ******* (ob- is the antonym
                                                  prefixation of sub-):
             that's were the microscope adventure ends,
    and this is parallel to cutting up a second with
three decimal points, as the safetynet suggests:
                                                              π / 3.14;
yep, the obstructive - hence we can't spontaneously
combust... but then again Goethe's Werther did:
  out of love... down the spiral: you sweet little *******.

~ii. i'm actually too lazy to write the sketch and fill
in the blanks... so i'm going to fill in the blanks as i go along,
  or that's what's called the rebellious stance of narrator: mmm,
work in progress, could you see that coming?


ii. a beer in between glugs of whiskey - runes
combined in the ******* / sigma, variant of agliz or
the rune-zeta extended toward a dark shadow of the rebirth
of Ishrael: zoological enclosure; sigma *******
sigma ******* sigma *******, sigma *******...
rune-zeta... we cannot say there are ******
mathematicians and poets akin,
not then one optic encoding states
     a b c d e
         another states f u þ a r
yet another а б (ρ) в г
  α β γ δ:
for worth of gamma into a trill only because of
   a wave, that's ~ approx. on the side of the letter
   e.g. г & r.
   or rho upside down? what the ****?
did Voltaire write this? reading Candide,
i hope he ****** did!
you the problem is pixelated paper? if you know
how you enter a deciphering mode...
                    but you require a personal library to boot,
all that dos formatting,
                       well there's formatting in the humanity
outstretch of this white medium too...
after it isn't all ******* white when all the psychiatric
pills are white too... i have really found something better
than the Bermuda Δ...
       Greek, Latin, Cyrillic and Runes...
i could say neo or proto otherwise,
but i still haven't unearthed the sketch, that
is probably puzzling the Danes, with Cnut on the forefront...
                    but the arrangement of numbers is universal,
but it's not universal, given the particularity of
how language is encoded and why some people are
richer than others...
            but it's still a beer between glugs of whiskey that
makes more sense...
i said, retype the sketch and go to bed...
and i figured: that's probably the wisest of all possible
events stemming from this...
    that's ~27 pages of notes to retype... and i'm already
in a disclosure mode as to expect what's to be jargoned...


p. 1        cкεтч       /      σкεтχ
   necessity of                        (acute
a-       -the           (ism)
is that of language structure,
          only from the use of one's language does
a deity present itself: from within the noumenon
ground work, not the reverse, as in from
(pp. 2, 3)
                 a phenomenological exercise in
the use of language: Islam, Christianity, Buddhism, (etc.)...
       e.g. Islam is a phenomenon,
  it's not a noumenon: or a thing-in-itself...
  for the Islamic god to emerge from Islam's-in-itself
Islam will have to prevent itself from being-outside-itself...
or overpowering other in-itself contentions
but still: to no apparent success narrative of true intention
as satisfactory appropriation and hence lending itself
to a widespread nod of approval.
  challenging space: word compounding, or the space
between conjunctional deficiencies: nod-of-approval (e.g.).

p. 2    concussion (great film, Alec and Will, 2015, NFL)
concussion... Blitzkrieg Alzheimer's....
brain is fat.... dementia = attacking proteins...
  steroids... the noumenological use of language:
e.g. that ****** is an enigma,
therefore his views will not go viral,
and he'll not become fashion trendy...
it's not individualistic idealism, it's reality.
as will die sonne satan - orbis reach more than 5K
views... so... clap clap... clap, clap.
           what i meant about the a-     and -the
and the ism is following a sentence that sort of
does away with conjunctional fluidity,
apart from the big words, i treat all minor words as
categorically conunctional... and, the, a, is, to, too...
given the sentence: brain fatty *****,
brian organic giraffe wall... ******* hieroglyphic...
           stood above the rest, rest assured.
  dementia: invading protein cells
   (bulging prune of the opportune: purely
digestion?) no thought to eat or eat itself like,
cannibalistically. the brain is fatty...
not fat in muscle for mmm, schmile and flex
for the selfie. how about a protein inhibitor?
(by now, rewriting the sketch, i've lost the page count,
it's actually p. 5 of note paged toward 27).
how about the explanation that we're living in
times of post-industrialisation and thanksgiving
feminism? to me post-industrialisation has created
a class of meaningless white-collar workers
and no blues... it's what the Chinese blues call
the Amazonian nomads: ******* happy...
no amount of crosswords or sudoku will exert
your body to do things for others...
   no amount of mind games will actually tell your
brain to be equipped with: a bunch of hyenas... run!
dementia is a result of creating too many
white-collar jobs (thanks to feminism)
and exporting the blues to China (thanks to feminism
and: oh i broke a nail, can i get a Ching plumber to
fix my heating while i get a ****** to **** me up my
****?!) - maybe i'm just dreaming...
it's great to censor dreaming, i mean: you stop dreaming,
you get to see reality, and you don't even need to
read Proust on a ricochet.
  - so we have brain as fat, and invader cells as protein...
protein digests fat... and creates cucumbers out
of people... where do the carbohydrates come into play?
it can't be at the point of a.d.h.d., can it?
     i'm blaming post-industrialisation, the complete
disappearance of the blues (formerly known as the reds,
in the east) for the whites...
or that old chestnut of: my god you're goon'ah luv it!
   to till for worth from the sweat of yer brow -
funny funny funny... to earn your loaf of bread
you will toil...
                   and toil until you are physically assured
that not ghostly / mental life can enter your world /
books... that went well... didn't it?
   i should be tilling a potato plateau rather than
be bound to be writing this epic (by modern standards)
poem...
             but that's the curse of exporting all the blue
collar jobs to China, then importing mindless
white collar jobs to the west, what the hell do you think
would happen, not the pandemic of dementia?
if you do not exert the body, and then you do not
exert / exhaust the mind... do you think
you can secure a narrative with a post-industrial
westerner on the premise of that person simply being
able to solve a crossword? well... i believe in santa
claus too... but i don't believe in him giving out
presents... because to me, in my oh-so-called maturity
that's called an anagram of satan's clause: which is a legal
term for: i can turn civilisation into shrapnel
of what's said and what's to be said: and what's not to be
said. people can't expect to turn honest labour
for the recreational run on the treadmill in a gym...
and they can't expect photocopying in an office space
to replace Newton's curiosity, and then compensate
all this distraction with mind-games...
          can they? well... they did!

poets are gagged by writers of prose,
no wonder they write so sparingly,
      they are gagged in the sense that they write
as if asphyxiated: they need breathing room.


well sure, if he can revive the Polish steel industry
and i can go back to steel plates and pillars,
then the rust belt will get a polishing also.

or what's called: shrapnel before the waterfall of
narration: darting eyes, and poncy **** all the way through...

     muse... muse...

        well, how about we take the fluidity out of language?
declassify certain words into one grammatical broth,
say words like i and they
                              a  and the    are all conjunctions?
how about that? let's strip it bare, after all: what categories
of words exist for us to primarily speak (let alone think)?
     nouns, verbs, adjectives... adverbs?
       but all those words in between are so jungly classified
into a tangle that i'm about to sprout a handshake
          of a Japanese vine grip: and never let go...

an actual extract from the sketch:

      https that doesn't recognise UCS
                   and insists on IPA cannot be deemed
       encyclopaedic


              i need runes for this! i need runes for this idea!
i don't need transliteration right now...
                but hey! that's an idea, etymological transliteration...
bugly term, sure, but the previous night i was thinking
  of transcendental etymology, as you do, likened to
carbohydrates... so it was transliteration after all...
but a dead end when it comes to geometry and Pythagoras...
      
    three words... and they are computerised (i guess you
have to buy a decent book to decode this), a bit like
buying paint in a d.i.y. shop...
       16DE (dagaz / d) 16DC (ingwaz / ŋ / grapheme of n & j)
                  16DF (ōþala / Valhalla / o / ō = oo),
in total d'njoo / d'nyoo - even i concede the fact that this
is a ******* mind-******... it's a ****** congregation of
four optic encodings of phonos... i moved away from
the ancient greek fetish for the logos... i'm looking at
the phonos... not the logos with Heraclitus et al.
               φº θ þ фª f

ªgreek
  ºcyrillic                ever see a prettier pentagram?
                      i haven't.

(false original title:
škic / cкэтч / φº θ þ фª f: thespian pandemic - pending)

looking at the phonos is painful, actually painful,
it's like reading a book with a myopic pair of glasses:
a ******* aquarium blurry right there, befor...

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

'e'? were you: was i, looking for an 'e'?

i can say this much...
what do you get when you mix a shot
of whiskey with a shot of bourbon:
i'm moving between bottles...
it's nearing christmas eve and i'm a ripe
taoist... i.e. i better this world:
by not having the world mind me...
on the odd occasion: oh... you're still here?!

yeah... i'm still here... i have glued-to-fascination
with my shadow... i'm just waiting
for the atom bomb to relieve me of a body
but ensuring my shadow is kept intact...
as if it were a Monet signature on a wall...

but i lament... the momentum has vanished...
i don't even know why i'm so idiotic as
to presume that: from the hour 22:00GMT
to the hours 00:00 circa 00:30GMT...
something will land into my lap,
my lisp... my cranium the oyster shell
my tongue the oyster...

it will not... i can't simply **** anything into
an existence that doesn't want to exist...
perhaps lurking in a canvas of:
"lost luggage" in an airport...
perhaps "there"...
i could be excused my... lethargy...

when was this written? back in 2018?
so i was thinking about teasing cyrillic even then?
wasn't i?
sketch cкэтч or?

what do you get when you mix a shot of whiskey
with some bourbon?
a Burguandian whisker...
i am not going to sound witty...
Ron's key...

that's still a cyrillic "or"... isn't it?
шкиц: škic...

i'm... deflated... nothing "new" has come my way...
i would have thought that...
reading some Knausgård would have /
could have... invigorated me:
reading him was supposed to be my:
dialysis my transfusion!
my zombie-go-to-literature...
it has proven an exhaustive enterprise
to begin writing again:
i became too comfortable
in reading - i almost forgot
the agony of writing...

alas... a contemporary of mine...
and someone well adjusted to prose...

notably: who would have thought
that death in june - the calling (MK II)
was something to be recorded in 1985...
for one: i wouldn't...

but i did begin: back in november 2016...
begin what? to tickle the cyrillic alphabet...
which is way before i discovered my reply
to the runes... to the ancient greek...
and this... "ancient", ahem... still in use...
latin script...

that script that went into the molloch couldron
of being invested in to code...
pristine as the hebrews cited:
how many holes in it?
to write onto a canvas of 0?
q Q R O o p P A a D d g b B...
which leaves...
W E T Y U I S F H J K L
Z X C V N and M "out of the equation"...

škic / cкэтч / φº θ þ фª f: thespian pandemic (pending):
i better rename it as... circa 2016...
that's way before i even acknowledged
the cyrillic text applying diacritical markers...
i thought them too crude at the time...

beside borrowing outright from greek...
the already at hand oddities of glagolitic,
notably: Ⱎ...Ⱋ...

it's only a single word i'm using...
i have abandoned all notions of metaphysics
in favor for orthography...
i'm not going to burden myself
with: what's after the physics...
i'm after: what's now...
in the respective tongues...
2 tongue deviations from
the original latin and greek...

what came with the runes and what
came with the glagolitic scripts...
what was ****** and had to succumb
to inter-breeding...

come 2020... i will have one clarification
to base my existence on...
pronouncing the growth of my ****** hair...
i will hope to aim at a length of beard
that will forever hide the neck...
i will aim at... somewhere to the level
of my heart... when i will then manage
to turn my beard into an orchestra's
nieche of violins when i procrastinate with it...

since 2016...
i have identified russian in ******...
i've seen it... finally!
зъaрт... i.e. żart
and the "hard sign" becoming a "soft sign"
in źrenica: зьрeницa...

i still think the russian orthography
is... as... primitive as the western slavic...

after all... зъ = ż...
зь = ź...
the balkan slavs have a caron...
which is neither a hard or a soft sign / acute...

their caron is... ч (č) or cz...
CHeaper in english...
and their caron is ш (š) or sz...
SHeep...
or the two together...
and always шч (šč): szczekam...
i'm barking...

pu-shch-air... a rare example in english
of the puщair...
but then lookie lookie 'ere:

CZACHA... skull...
ЧAХA...

perhaps this is my "revenge ****" on russia?
hey! boris the kremlin mascoot...
come and 'ave a look...
with how i disect your orthography
on the / with the language that asks
too many metaphysical questions and no
orthographic curiosities!

i'll meet you in Warsaw... given that you're
probably moving from Novosibirsk...
and i'm either in Stockholm...
Edinburgh or the outskirts of London:
Warsaw will be halfway for both of us...
you don't have to like Warsaw...
i only like it when the Ukrainian smugglers
and the Mongols appear
in the West Warsaw coach station...

smart as who? i am discovering this for
the first time myself...
i was only teasing it back in 2016...
way before i found the right sort of accents
in mother russian...

i do know that that crescent oddity:
above the ja: йa... is what it is...
if you only cut off the head in english... ȷ...
again: it's я given that most russians
are pulled toward an anglophile world-view...
they all see the window to europe...
the baltic and st. petersburg is somehow...
London... and the atlantic...
like hell it is...

i guess i feel it was a waste of time to
have re(a)d Kant, simply because:
i'm not here for the schematics...
i want to know how my thought my labyrinth
building architecture is coming along...
but with no one to talk to about it?

i found the categorical imperative most
dissatisfying... i didn't want to abide by universal laws...
poetry is already shoved out of waiting room
of the republic...
if my "poetry" is not a categorical imperative...
and it's not quiet a a hypothetical imperative...
it needs to be sharpened on a thesaurus
and some grammar...

categorical (adjective)... imperative (adjective)...
well two adjectives never imply much
if there's no noun involved...
and i'm pretty sure that... if i sharpen
the next word i'll compound with categorical-
in that hyphen construct that's only
allowed in oxford dictionary english:
since it's not: propergermannonhyphenfaustian:
i.e. carboxylic (carbo-xylic) acidity...

poetry doesn't belong in either
the categorical imperative focus...
nor the hypothetical imperative focus...

i.e. i must write a poem... to feel better...
i must write a poem... to organise my thoughts...
no! a poem is not a maxim is not a categorical
imperative! a language of poetry is not
a language of morality: it's a language
of experience - or a lack / a lackey's "sentiment"...

i need a... categorical: impetus!
it's not enough to have read kant's critique of pure
reason... it must also involved
having re(a)d the: groundwork of
the metaphysics of morals...
but i'm a democratic reader...
i need to hear the other voices...
i can't be a kantian scholar...
a snippet 'ere, a snippet v'ere (funny how
THETA disappears when making the posit:
THERE - ver!)

who needs metaphysical absolutes...
when orthography (or a lack of it)
in english... spreads open its legs...
and the tongue remembers its tongue-brain-phallus
stage of co-existence in the oyster?!

i'm pretty sure that a categorical imperative
is by no means a categorical impetus...
this had to be written,
but it had to be written in order to disregard
anything a priori... prior to it...
a poem is a shady concern for action or inaction...
it's a deviation from the cartesian crux:
res cogitans (thinking thing)...
into the cartesian levy (res extensa)...
it's an action of inactivity...
as much as it's an inactive activity...
"the rest"...

impetus is not an imperative...
an impetus sources its meaning in a per se
investement... of itself - in itself - for itself...
an imperative?
in pronouns... impetus: i want... i will...
imperative? you want... you will...

an impetus is self-dictative...
an imperative is: indicative...
someone would rightly claim...
those that mourn indicatively...
will don the right garments for the process
of mourning...
which is indicative and devoid of
the per se manifestation of mourning...
it is an imperative when compared to
the impetus to mourn -
which is self-dictative...
which does now shallow itself in
grief by making a socially agreed to fiasco
of a very specific choice of wardrobe...

basically: however you like it...
an IMPERATIVE ≠ IMPETUS...
the year is almost over and i want to break-off
the dust from the thoughts that fudge-packed themselves
as worthy of occupying the minor instance
of having to count a depth of:
not dead within the year of being written.
Lyn-Purcell Aug 2018
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
I am taken from Yunann to the
coastal Province of Fujian, where
boats sail fair as fishermen fish. I
land by a pond with waters cascading
down boulders and rocks as old as
time itself.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
But even though there are trimmed
and hale blades of green, there is a
single flora, the corona of the water
Not the chrysanthemum with its svelte,
curling petals of the gelid transition
from the crimson leaves of autumn
kissed by the rathe winters.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Instead it is a single fuchsia lotus
bud,a pristine and graceful soul
unperturbed by murked waters.
As I get a closer look, the lotus
open slowly into full bloom and
with it, the golden essence -
ethereal, a star that throbs like
a heaven's dream, and it appears -
the phoenix.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Its plumage a brilliant shade of
red-gold, and wings and long tail
beset by iridescent streaks and jewels.
Slim-legged, clawed feet of a deep azure
and eyes, such a blight blue-green.
Looking to the sky, it releases such
a melodious cry and a star falls
a throbbing silver-white. It glides
to my hands and it is revealed,
another glorious Pearl Moon.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
With a peck of its beak, the Moon
cracks once more and my nose is
besieged by leaf pellets scented o'er
and o'er with fresh jasmine blossoms.
Seaweed green with licks of marigold
and shaped after the Phoenix's hot
eye.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Unlike the Dragon's Pu'erh pearls,
this aroma is dainty in its sweet floral
with a kiss of green; I can taste the sugar!
Velveteen on my tongue! A brew worthy
of chosen Kings and Queens. I notice that
the light of the Phoenix begins to fade.
As our eyes meet, it cries once more, a
sweet and happy cry born of Elysia,
before it fades away in gust of wind.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
The lotus petals fall off and float,
becoming soft rose-kissed boats;
the leaves have yellowed, browned
and wilted. All that remains is a
dry stamens but I see that the
ovaries are beginning to
flourish...

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
'Ahh,' my eyes now open, dazed,
'The Phoenix Eye pearls. Such a
fine golden liquor you will become!'
Anihana smiles, 'Indeed, My Lady.'
'I assume the final batch is its twin
sister?'
'Yes, My Lady. Jasmine, Green and
Lily pearls.' Anihana places the
burr-oak caddy down to grab the
caddy maple-wood.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
'Each pearl, all laboured with love,' I
coo. 'Such fresh tender herbs rolled into
blessed pearls that are either fermented
or sit with it's blossoming flowers for
many days and nights. Cover the Pu'erh
and the Jasmine Lily. I wish to be cleansed
by the Phoenix Eyes.'
'Yes, Sweet Queen.'
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Part five of my Jasmine Pearls free verse!
Enjoy! ^-^
Lyn ***
mikumiku Jul 2018
Don’t release your *******
Just release my single
I don’t think it’s stunning
When that thing is jingle
******* taste like Pepsi-Cola
******* taste like Marabou
See a ***** – I say hola
Eat that thing like caribou
It'smeAlona Jun 2018
Sa aking lupang tinubuan
Na sinakop ng mga dayuhan noon pa man
Ang una'y mga espanyol na mananakop
Dala daw nila'y kristiyanismo
Upang ipakilala sa ating mga katutubo
Ngunit ang tanging hangarin pala'y manakop at gawing kolonyanismo
Kaya ilang daan taon tayong hawak ng mga ito
Ating mga katutubo walang nagawa kundi ang sumunod at magsawalang-kibo
May ilan ding nagsisipag aklas upang makalaya
Ngunit sa kalauna'y sila'y bigo sapagkat pawang malalakas at makapangyarihan silang mga nilalang
Nariyang si Gat. Jose Rizal na kinulong at binaril sa bagong-bayan
Na tinatawag na natin ngayong (LUNETA/RIZAL PARK)
At si Gat. Andres Bonifacio na hanggang ngayo'y hindi alam kung sino ang pumatay
Ang tanging alam natin sa kanya'y siya ang "Ang Ama ng himagsikan"
Sa kabilang banda'y hindi nagpatinag ang ating mga katutubo
Nagbuo ng mga samahan upang mapag-aralan kung kailan ang tamang panahon para lumaban
Kaya nung dumating na ang tamang panahon upang sila'y magsipag-aklas
Marami ang sa kanila'y naghimaksik upang ang kalayaa'y makamtan
Kaya noong taong Hunyo labing dalawa, isang libo't walong daan, siyam na pu't walo
Nakamtan ng ating mga katutubo ang kalayaan na kanilang pinaglalaban
Sa bahay ni Hen. Emilio Aguinaldo sa Kawit, Kabite
Kanyang iwinagayway ang ating watawat
Sagisag ito ng ating kalayaan sa kamay ng mga mananakop na espanyol
Sa mga nakalipas na taon, tayo'y naging malaya na
Ngunit, ano ba ang kahulugan ng isang malaya?
''Ito ay ang pag-gawa sa isang partikular na bagay ng walang humahadlang o kumokontra sayo at may kakayahan kang kumilos batay sa kung ano ang iyong gusto o nais''
Oo nga't malaya kang gawin ang iyong gusto
Subalit, labag naman ito sa karapatang pantao
At nakapapanakit ka na ng kapwa mo
Marami ang sa ati'y nakakalimot na sa mga paglapastangang ginawa sa ating mga katutubo
Marapat nating pagkatandaan na ang ating kalayaa'y utang natin sa ating mga bayaning nakipaglaban
At ang kalayaa'y dapat igawad sa lahat
Magkaroon ng pantay-pantay na karapatan ang bawat nilalang
Mapa mayaman o mahirap man
Mapa babae o lalaki man
Mapa bata o matanda man
Maging tunay sanang malaya tayong mga pilipino
Hindi lamang sa salita, kundi sa isip at sa ating mga gawa.
BB Tyler Aug 2013
To enjoy Pu-erh and nectarine
after waking from a dream.
To find things in the morning
left exactly as they'd been.

The fruit still sweet,
the tea
hot.

None gone to rot
until forgot.

The fruit made ripe
by what is not.

The taste of tea?
or just a thought?

To enjoy Pu-erh and nectarine
after waking from a dream.
To find things in the morning
left exactly as they'd been.
All is as it seems.
Lyn-Purcell Aug 2018
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
And so the Pu'erh and Jasmine Lily
pearls are covered, my attention on
the Phoenix Eye pearls, and I peel back
the foil of a small handful. Ainhana had
carefully remove the infuser and I pour
in the pearls, listening as they gently
hit the glass.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
As soon as Ainhana places the infuser
back in the tea ***, I turn the sand-dial
and watch the cream sands run, and the
pearls steep. I dare not let it run for the
full five minutes - I find the perfect brew is
made in three. The pearls now unfurl, the
green leaves now floating. The clear water
turns into the colour of the finest champagne.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
After three minutes, Ainhara pours me a cup,
the aroma itself puts me more at ease.
'Do not waste it,' I tell her, holding the
handle and saucer. 'Such fine pearls can
be steeped twice, and I will make sure that
I treasure every single cup.'
'Yes, My Lady,' She says with a curtsy.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
With my eyes closed, I blow away some
steam and proceed to sip short and brief.
It is a pleasure that is most welcome, indeed!
Teeming with the fires of the Phoenix itself
and caressing my tongue with floral sweetness.
A delicious moan escapes me as I relax in
my Summer Throne.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
My breathing is calmed as I look at
the horizon with redolent eyes.
The choirs sing as I drink such fine
ambrosia! By a cup of Pearls, mine
own eyes feel inspired, as I think of
the lovely vision that is the Phoenix
that is born of the lotus.
Adieu, stresses of Court!
Adieu, plagues of doubt and anger!
Thy Queen is now jocund dove.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
'Truly the finest Jasmine Pearls I've
had in years!' I beam. 'Be sure to share
this with my fellow Kings and Queens.
Especially Queen Kim. In such a golden
hour, we shall become Dream Children,
to be lost in gardens of distant China.'
'Yes, My Queen.' Ainhara waves her hand,
Semui and Ilazi now resume play.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
As I sip once again, the summer
showers come. Lo! My gazebo
glistens! Cleansed by the light,
and life for my fields of my
fair gardens.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
This blend cleanses the fire of my heart.
This blend casts out sorrows for me to
drink beauty.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
A  liquor the shade of champagne with
the flames of life budding from a
delicate flavour.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
The Phoenix merges with me, for I
am the star of the morn that graces
my Aurelinaea!

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Such a blend of elegance in my tongue,
a heavenly euphony. How I'm forever in
awe of the power of
my Jasmine Pearls.
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Final part of my Jasmine Pearls free verse!
Thank you so much for reading! I really hope you enjoyed it! ^-^
Lyn ***
Kerry Jul 2019
She took my face and planted it below her waist
Stick your tongue out have a taste
I fell in love with it
Anyone can hit it
But it takes an artist to Picasso
A master piece
At least
Unleash the beast
A kiss to every crease
So lets start off slow
Latricia taught me everything I
needed to know
She gave me the desire and passion
Told me eat it in this fashion
Pay attention to every client
Listen to her curves no denying it
Make her squirm take your time and learn what makes her yearn
Draw your tongue around the ****
Until she screams out a bit
Some like circles some like twirls
Dont be shy give it a swirl
The taste is magnificent
Like the first piece of fried chicken after lent
I consider myself an assassin
After the spasm that leads to *******
So I'll lick swirl twirl flick and ****
Poke kiss plant slide spread
Until you get don't stop but please stop
My pu**y might pop
Jamison Bell Nov 2019
Just hand me the world
I’ll give you my life
I’ll dust it free
Of peace and strife
I’ll put the horse before the cart
And where you finish is where I’ll start
Just put it here upon my shoulder
I’ll be right here when it gets colder
I promise not to fumble this
Muddled world of **** and ****
Just let me wipe it shiny new
Remake this world just for you
solenn fresnay Sep 2012
Il la traîna de force jusqu’à sa chambre
Lui tira les cheveux et lui fracassa la cervelle plusieurs fois contre le carrelage froid du couloir
- Carrelage de couleur marron jaune -
Au passage une de ses dents du haut s’est cassée, pas grave, on dira lundi à l’école qu’elle a mangé des cailloux tout le week-end avec ses cousines
Ses cousines qui par ailleurs l’ont laissée toute l’après-midi sur le toit de la voiture familiale
Juste pour une histoire de garçon
Et puis après tout, tu as assez bien finie, tu aurais pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

Mais ne t’inquiète pas, lui dit-il en la serrant encore plus fort, maman rentrera bientôt
Et la petite fille qui pleurait et pleurait
Sentant cette chose immonde venir s’écraser contre sa poitrine
Ne t’inquiète donc pas, maman rentera bientôt
Et la petite fille qui pleurait chaque minute encore plus
Sentant cette chose immonde se balader contre son tout petit corps
Maman rentrera bientôt ?
JE N’AVAIS QUE CINQ ANS.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

Elle entra à l’hôpital une nuit d’hiver
Dans la voiture toute blanche il y avait de jolies lumières au-dessus de sa tête et puis aussi une jolie musique
Tout allait un peu vite mais les messieurs étaient si gentils
Et puis elle avait encore vomi un peu partout mais les infirmières étaient si belles et avaient les dents si blanches
Elle resta une dizaine de jours dans cette chambre rose bonbon, le bras accroché à un drôle de pied en acier caillé, sa gentille maman qui continuait chaque nuit à lui faire l’amour en cachette
Elle se souvient avoir failli mourir
Mais après tout, tu as assez bien fini, tu aurais pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.

Maman ne m’a jamais dit comment on faisait l’amour
Mais maman tous les soirs me faisait l’amour
(Un cri)
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Chaque jour de la semaine maintenant je suis défoncée
TOTALEMENT DEFONCEE.

A l’école elle faisait tout le temps pipi sur elle
Puis elle s’est mise à se raconter des histoires, juste pour atteindre plus facilement le paradis artificiel
C’était toujours mieux quand c’était maman
Enfin elle ne se rappelle plus très bien
Elle a tout mélangé
Dans sa tête tout s’est mélangé
Elle est très malheureuse encore aujourd’hui
Mais après tout, elle a assez bien fini, elle aurait pu atterrir dans la porcherie
Pour une simple histoire de choux de Bruxelles
Juste pour une histoire de choux de Bruxelles.
Sad Pussy Jan 2015
I am looking for it,
For the sweetness..
While I may never find it,
I hope I will.
I hope I will feel the sensation
I hope,
I will feel again,
That.. Sweet
Sweet pu$$y
Emanuel Dec 2014
I neglect my friends
To what ends?
I get lost in desire
Seeking pu...
I'm ashamed to say it
That I seek woman for sexuality
I claim to be so clear
So understanding
But I let desire rob me of my freedom
I seek physical beauty plain and simple
I once followed a ******* Twitter named Dimple
Because she had a pretty picture
What kind of sick man am I
That I claim spiritual guidance
And rob my knowledge by inviting
Torrents of ignorance.

No more.
Desire is my tool
Not my master
No longer "*****" is what I'm after
Rather beauty
True beauty not plastered
Nor smeared, nor cheaply perfumed
True beauty of mine
Not a girl's physique
But mine, and all that I keep
All that I save, while I wait for her
I will give it to you, and to him
And to all the children who sing
Nothing of me is off-limits now
I give to the world what I am
Frères, je me confesse, et vais vous confier

Mon sort, pour vous instruire et vous édifier.


Un jour, je me sentis le désir de connaître

Ce qu'enfermait en soi le secret de mon être,

Ignorant jusque-là, je brûlai de savoir ;

J'examinai mon âme et j'eus peur à la voir.

Alors, et quand je l'eus à souhait regardée,

Que je la connus bien, il me vint à l'idée

De m'enquérir un peu pourquoi j'étais ainsi,

Et d'où je pouvais m'être à ce point endurci :

Car je ne pouvais pas me faire à la pensée

Qu'elle se fût si vite et si bas affaissée,

Car j'étais tout confus, car, en y bien cherchant,

Il me semblait à moi n'être pas né méchant.

En effet, je pouvais être bon. Mais j'espère

Que Dieu pardonne et fait miséricorde au père

Qui veut trop pour son fils, et lui fait désirer

Un sort où la raison lui défend d'aspirer !

Mon malheur vient de là, d'avoir pu méconnaître

L'humble condition où Dieu m'avait fait naître.

D'avoir tâché trop ****, et d'avoir prétendu

A m'élever plus haut que je ne l'aurais dû !

Hélas ! j'allai partout, chétif et misérable.

Traîner péniblement ma blessure incurable ;

Comme un pauvre à genoux au bord d'un grand chemin,

J'ai montré mon ulcère, et j'ai tendu la main ;

Malheureux matelot perdu dans un naufrage.

J'ai crié ; mais ma voix s'est mêlée à l'orage ;

Mais je n'ai rencontré personne qui voulût

Me plaindre, et me jeter la planche de salut.

Et moi, je n'allai point, libre et sans énergie.

Exhaler ma douleur en piteuse élégie.

Comme un enfant mutin pleure de ne pouvoir

Atteindre un beau fruit mûr qu'il vient d'apercevoir.

Je gardai mon chagrin pour moi, j'eus le courage

De renfermer ma haine et d'étouffer ma rage,

Personne n'entrevit ce que je ressentais.

Et l'on me crut joyeux parce que je chantais.

Tel s'est passé pour moi cet âge d'innocence

Où des songes riants bercent l'adolescence.

Sans jouir de la vie, et sans avoir jamais

Vu contenter un seul des vœux que je formais :

Jamais l'Illusion, jamais le doux Prestige,

Lutin capricieux qui rit et qui voltige,

Ne vint auprès de moi, dans son vol caressant,

Secouer sur mon front ses ailes en passant,

Et jamais voix de femme, harmonieuse et tendre,

N'a trouvé de doux mots qu'elle me fit entendre.

Une fois, une fois pourtant, sans le savoir,

J'ai cru naître à la vie, au bonheur, j'ai cru voir

Comme un éclair d'amour, une vague pensée

Qui vint luire à mon âme et qui l'a traversée,

A ce rêve si doux je crus quelques instants ;

- Mais elle est sitôt morte et voilà si longtemps !


Je me livrai dès lors à l'ardeur délirante

D'un cerveau maladif et d'une âme souffrante ;

J'entrepris de savoir tout ce que recelait

En soi le cœur humain de difforme et de laid ;

Je me donnai sans honte à ces femmes perdues

Qu'a séduites un lâche, ou qu'un père a vendues.

J'excitai dans leurs bras mes désirs épuisés,

Et je leur prodiguai mon or et mes baisers :

Près d'elles, je voulus contenter mon envie

De voir au plus profond des secrets de la vie.

J'allai, je descendis aussi **** que je pus

Dans les sombres détours de ces cœurs corrompus,

Trop heureux, quand un mot, un signe involontaire

D'un vice, neuf pour moi, trahissait le mystère,

Et qu'aux derniers replis à la fin parvenu,

Mon œil, comme leurs corps, voyait leur âme à nu.


Or, vous ne savez pas, combien à cette vie,

A poursuivre sans fin cette fatale envie

De tout voir, tout connaître, et de tout épuiser,

L'âme est prompte à s'aigrir et facile à s'user.

Malheur à qui, brûlant d'une ardeur insensée

De lire à découvert dans l'homme et sa pensée.

S'y plonge, et ne craint pas d'y fouiller trop souvent,

D'en approcher trop près, et d'y voir trop avant !

C'est ce qui m'acheva : c'est cette inquiétude

A chercher un cœur d'homme où mettre mon étude,

C'est ce mal d'avoir pu, trop jeune, apercevoir

Ce que j'aurais mieux fait de ne jamais savoir.

Désabusé de tout, je me suis vu ravie

La douce illusion qui fait aimer la vie,

Le riant avenir dont mon cœur s'est flétri,

Et ne pouvant plus croire à l'amour, j'en ai ri :

Et j'en suis venu là, que si, par occurrence,

- Je suis si jeune encore, et j'ai tant d'espérance !

- Une vierge aux doux yeux, et telle que souvent

J'en voyais autrefois m'apparaître en rêvant,

Simple, et croyant encore à la magie antique

De ces traditions du foyer domestique.

M'aimait, me le disait, et venait à son tour

Me demander sa part de mon âme en retour ;

Vierge, il faudrait me fuir, et faire des neuvaines

Pour arracher bientôt ce poison de tes veines,

Il faudrait me haïr, car moi, je ne pourrais

Te rendre cet amour que tu me donnerais,

Car je me suis damné, moi, car il faut te dire

Que je passe mes jours et mes nuits à maudire,

Que, sous cet air joyeux, je suis triste et nourris

Pour tout le genre humain le plus profond mépris :

Mais il faudrait me plaindre encore davantage

De m'être fait si vieux et si dur à cet âge,

D'avoir pu me glacer le cœur, et le fermer

A n'y laisser l'espoir ni la place d'aimer.
Paul d'Aubin Feb 2015
Pourrais-je un jour; réparer l'injustice
faite à mon père ?


Il fut à vingt ans caché par les bergers du village de Muna parmi de pauvres bergers qui vivaient aussi sainement que sobrement dans leur village parfumé de figuiers et sans route autre qu'un chemin à peine muletier quand l'ordre ****-fascistes tenait l'île sous sa coupe.  Puis mon père  fut mobilisé avec la jeunesse Corse apprit l'anglais sur le tas dans les forces françaises d'aviation formées alors aux Etats-Unis,
La guerre il fit l'école normale de «la Bouzareah» à  Alger puis nommé instituteur en Kabylie ou il rencontra et fut tout de suite Simone, amoureux de notre mère aussi institutrice mais native des Pyrénées,  nommée elle-aussi dans la vallée de la Soummam  ou débuta l'insurrection de la Toussaint 1954 (alors que j'avais sept mois et étais gardé par une nourrice Kabyle nommée Bahia). Mon père dont ses amis enseignants étaient pour la plupart  Corses ou Kabyles prit de sérieux risques en qualité de syndicaliste du SNI; «Libéral politique»   dans un temps porteur pour les  extrémismes et les surenchères   et donc à la fois cible potentielle des ultras des deux bords il n'hésita pas à  faire grève et m'amena manifester à Bougie/Bejaia, ou sur la route je vis une tête coupée qui me hante encore, lorsque sept inspecteurs d'Académie furent exécutés par l'O.A.S.

Nommé de l’hiver au grand froid de 1963, professeur de collège d'Anglais  dans le Comminges cher à son épouse, à Valentine, il n'avait pas encore le permis et sa fameuse  2 CV bleue qui devint légendaire et venait régulièrement nous voir Régis et moi,  qu'il pleuve et/ou  qu'il vente, sur une mobylette jaune.

Il perfectionna régulièrement son anglais tous les soirs en écoutant les programmes radios de la BBC et passa même à ses élèves  sur un magnétophone à banque qu’il avait acquis le succès des Beatles; "Yellow Submarine". Mais il ne comprit rien aux événements de 1968 qui heurtèrent sa vision structurée du Monde  et bouleversèrent tant ma propre vie. Qu'aurait-il pu comprendre, lui l'admirateur de l'homme du 18 juin à  cette  contestation anarchique et multiforme de l'institution scolaire  dans laquelle, il avait donné beaucoup de lui-même ?

Plus ****, ayant pris cette retraite, rare espace de Liberté personnelle, ce grand marcheur se mit enfin à parcourir de nouveau Maquis et Montagnes et ce n'est sur rentré **** le soir dans son humble demeure après avoir déjeuné d'une «bastelle» et d'un bout de fromage de "Giovan Andria «qu’il améliorait sa dans sa chambrette ayant sous les yeux le "dictionnaire de la Piève d'Evisa", pour redonner à la langue Corse sa beauté et sa dignité et restituer par ses propres mots choisis ce vrai temple de la nature et de la Beauté sauvage que forme cette île Méditerranéissime.

Paul Arrighi
Il s'agit d'un bref rappel entre prose , histoire et souvenirs poétiques d'enfance de mon pére André Arrighi ( Professeur d'Anflais) tel que je le perçois maintenant qu'il n'est plus .
toywill Aug 2013
Profile:
Yuwen Chengdu is the son of Yuwen Huaji, who was a general of the Sui dynasty. He is a warrior of Sui, only secondary to Li Yuanba, who is naturally super powerful. As recorded, he was as tall as ten feet with strong waist and body. In the appearance of golden face, long beard and thick eyebrow, he often hold a weapon as heavy as 350 pounds.

Introduction of ****** makeup:
****** makeup, or Lian Pu, refers to ****** designs for Jing and Chou roles. It originated from daily life experience, describing such changes of expression as white for fear, red for shyness, dark for suntan, and sallow for illness. Most ****** designs attach great importance to the eyes.  The ****** designs for the Jing roles are made by painting, powdering and coloring in the basic forms of Zheng Lian (keeping the basic face pattern), San Kuai Wa Lian (three-section face) and Sui Lian (fragmentary face). These types are widely used to represent generals, officials, heroes, gods and ghosts. The Chou actors can be recognized by the patch of white in various shapes painted around the eyes and nose. Sometimes these patches are outlined in black, hence the term Xiao Hua Lian (partly painted face). The Chou roles fall into the following two categories: Wen Chou and Wu Chou.

Features:
****** makeup bears three main characteristics. Firstly, it is the unity and contradiction of beauty and ugliness. Secondly, it is closely related to the personality of the characters. Lastly, the patterns are stylized.

Beijing opera is one of the most popular drama widely welcomed and loved, no matter home and abroad. It is now acknowledged as a sign of Chinese traditional culture. The photos of ****** mask can be found on large buildings, product packages, various porcelains and clothes. It has gone beyond the stage, from which we can see the deep influence of ****** makeup. More and more foreigners have interest in it and begin to explore the secret of ****** makeup.

http://www.toywill.com
Elle Sang Jan 2016
Pour tous ces mots qui n'auront jamais franchi le seuil de mes levres.
Pour toutes ces phrases évanouies.
Pour mon silence.
Pour tous ces mots que je n'ai jamais pu te dire.
Pour ma colère, mes larmes, ma rancoeur, et mon dégoût.
Pour cette relation avortée.
Et pour l'espoir qui renaît, toujours.
Should auld acquaintance be forgot,
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot,
And auld lang syne?

For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.

And surely ye’ll be your pint-stowp,
And surely I’ll be mine!
And we’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.

For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.

We twa hae run about the braes,
And pu’d the gowans fine;
But we’ve wandered mony a weary fit
Sin’ auld lang syne.

For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.

We twa hae paidled i’ the burn,
Frae morning sun till dine;
But seas between us braid hae roared
Sin’ auld lang syne.

For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.

And there’s a hand, my trusty fiere,
And gie’s a hand o’ thine!
And we’ll tak a right guid-willie waught

For auld lang syne.

For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet,
For auld lang syne.
Lyn-Purcell Aug 2018
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Though glass, it is rimmed with gold
around the cup, handle and even the
saucer. Skilfully painted chrysanthemums
  of various shades; the vermilion horizon,
Spring's honey, songbird's magenta,
sangria's fine wine, a parakeet's breast
and the Aegean sea.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
And then, there are three sightly tea
caddies with lacquered wooden bodies;
one rosewood with red dancing fans,
one burr-oak with golden mountainous
landscape and one maple wood with
green bamboo. Ainhana gently removes
each of their lids by using the cloth, and
presents the pearls that were wrapped
in sun-kissed foil.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
She first lifts the rosewood caddy towards
me. I close my eyes and focus on the scent.
Without peeling back the foil, I know. It takes
me to the far distant Province of Yunnan,
past the snow-kissed mountains and rice
terraces to a very still lake. I noticed that
it began to bubble before a large splash
rose.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
At that moment, I meet the lake's Guardian,
the Imperial Wingless Dragon of legend.
With its wet emerald-kissed scales drinking
the sunlight. It's great body now entwined
in a wispy clouds as it stares at me with
eyes of liquid moons. Its tail crowned
with a peacock feathered eye-spot whips
around in the air, leaving an iridescent
trail of colours.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
With a great leap, he soars through
the air, trumpeting his great roar
that rattles the skies. Just as quickly
as he rose, he descends down with
a Pearl Moon in his brown claw. By
the stroke of its sienna-brown whisker,
the small Moon cracks, presenting me
it's contents, a long kept secret.

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
The pearls are the colour of seaweed
with streaks of yellow and burnt umber.
With earthy notes whirls around my
nose, along with some floral sweetness,
burnt caramel licks, dragon spice and
a wisp of apricot. Ah, so I see! One great
guarded secret that he reveals to me!
His best pearls ferment in the womb
of the Moons! Purified by the Star
Virtues of Elysia's Harmony!

~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
'Wonderfully rich Pu-erh Pearls,'
I say, my eyes now open.
'My Lady's nose is as sharp as ever!'
'I just know my tea,' I chuckle, 'it's
very unique in smell and taste.  I will
save such fine broth for another day.'
Ainhana nods, places on the tray and
lift the burr-oak caddy. I close my
eyes once again and my mind
wanders yet again.
~ ⚘ ⚪ ⚘ ~
Part four of my Jasmine Pearls poem.
(a re-post of my re-post! What's going on with HP, seriously?)
After it's confirmed that this is seen by others, I'll add it to the collection of the same name.
Thanks for 149 followers btw! You rock! ^-^
Lyn ***
solenn fresnay Nov 2012
A six heures trente- neuf ce matin le grand sourire et un peu trop de blush sur la joue gauche
J'ai senti qu'entre nous deux un léger décalage dans les pratiques professionnelles il y avait
Je n'ai pas su déterminer quel nombre exact de cuillères à café je devais mettre pour l'équivalent d'une cafetière pleine
J'en ai mis six
Il n'en fallait que deux
A midi moins deux minutes nous n'avions toujours pas fini nos toilettes
Il ne restait plus une goutte d'eau, juste des amas de mousse anti-cancer qui s'entassaient là à même le sol, noyés par des milliards de fourmis portant sur leurs dos trop courts des litres de caillots de sang
Le pire c'est le cancer de la vessie, on dirait de la porcelaine, j'osais à peine vous toucher, vous m'excusez?
En attendant le prochain voyage pour la planète cancer j'ai tartiné mon pain de confiture de groseilles, ou était-ce de la prune ?
Peu importe, je ne me sentais pas très bien et je voulais boire le sang de ma propre mère en prenant soin de m'étouffer avec ses quelques caillots restants, en hommage à ses quelques non-dits d'une vie plus que passée et depuis longtemps oubliée
Comme dans la cour d'école, vous ne m'avez pas choisi et j'ai senti que mes jambes me lâchaient
NE FAIRE QUE COMME VOUS ET ÉLIRE DOMICILE DANS VOTRE CAGE D'ESCALIER
J'ai dit "encombré", vous m'avez corrigée et ouvrez les guillemets, je cite: "Pas encombré, mais dyspnéique, cela s'appelle de la dyspnée"
CONN-ASSE
Je me suis appuyée contre le mur, vous ai simplement souri et tout n'allait pas trop bien avec mon blush en surdosage
Les mots étaient là coincés au travers de ma glotte, impossibles à sortir, je ne vous trouvais plus, vous ai simplement servi un café dans une petite tasse en ayant au préalable pensé y cracher toute ma morve dedans
CONNASSE, ON DIT PEUT ETRE DYSPNEIQUE ET PAS ENCOMBRE MAIS QUI DIT QUE TEL PATIENT EST P-SSSY A TOUT BOUT DE CHAMP CA VEUT DIRE QUOI D'AILLEURS ETRE P-SSSY SURTOUT QUAND ON VA CREVER?
Putain, j'ai rien pu dire du tout jusqu'au yaourt aux fruits rouges
Mes seules paroles formulées ne furent pas prises au sérieux et mon salaire ne fut plus qu’une avalanche de vers de terre en pente descendante
Comme un tel visage dépoussiéré et quelques centimètres d'un seul poumon à la surface de vos quatre-vingt trois printemps
Mais que nous reste-t-il donc à vivre ?
La tumeur est là bien visible et vous empêche de parler, presque, de respirer
Vous perdez la tête
Nous perdons la tête
Mais qu'avez-vous donc fait pour mériter telle souffrance?
Chaque nuit le même rêve d'un père que je tue de mes propres mains bouffées par la vermine
De là je l'entends geindre et ses draps sont tachés de sang mais je continue de courir
Je cours encore
Je cours toujours
Je ne sais faire que ça, courir
Je vais m'évanouir
Bon Dieu que je déteste les gens.

Mes cheveux me démangeaient alors dès la sortie des classes je suis allée m'acheter de la compote à la cerise et sur le chemin du retour mes cheveux continuaient à me démanger je les ai donc déposés bien délicatement au fond du caniveau de la rue Edgar Quinet
Je suis nulle, je suis nouille et je travaille à Convention
Et à Convention, vous faites quoi?
Dans le théâtre, je travaille dans le théâtre
Il s'appelle Boris et en fait c'est pas ça du tout
Il n'y avait pas de chauffage chez moi et la femme n'était pas enceinte
Je n'ai jamais rien compris au fonctionnement propre d'un miroir et j'ai mes derniers textes qui attendent d'être classés ainsi que la syntaxe à rafraîchir
Appelez-moi comme vous voulez et arrachez moi toutes mes dents, peu m’importe
J'ai le poste de télévision qui dérive sur la droite
Laissez-moi finir mon chapitre et surtout ne dites à personne ce que je vous ai dit
Oubliez l’écrivaine qui écrit comme elle respire
Je ne fais que torcher des culs comme on emballe des endives, le monde tourne à l'envers, le bateau coule, c'est la crise, non l'escroquerie pardon, te souviens-tu du jour où tu as rêvé...
Prendre un paquebot à l'amiante et t'envoler pour la planète Néant
N'oubliez jamais que peut-être demain matin de votre lit vous ne pourrez plus parler car durant une nuit sans fin votre tête rongée par la culpabilité aura été tranchée
Je sens je pisse encore du sang et ma vie n'est plus qu'un cargo à la dérive
Baissez donc le rideau et laissez-moi, vous m'avez assez emmerdé pour aujourd'hui.

.../...

Je l'ai vraiment tué ?

.../...

Je ne sais plus
Alors j'ai avalé les derniers débris de glace
Il respirait encore quand je suis partie
J'ai chié dans mon jean troué aux deux genoux et j'ai simplement continué de courir.
k money May 2014
Money and *****
***** and money
I got both
Eat *****
Miriam fo u girl mmmmmmm
Mateuš Conrad Mar 2016
painting when being bilingual, the naked phonetics of the english alphabet, and the diacritics on the polish one, for example -sh- of the former and -sz- of the latter, but the painting is still entitled: trying to capture what was being said without lip-reading but by optics encoding the sounds, so that someone bilingual might decipher; and yes, dependent of aesthetics / orthography the -rz- versus the ż.

azog
szak gaum'dasz!

blog
kruto, goniś... gunwondersmargen'ś.

azog
mor'rzyrljisz?

blog
golumdo, sza zu lisz sza za duh.

azog*
jam dysz! *** da kurz nak krza rzuk;
arz ga bejark gundabadul,
mar kam narm karszrz.
mulgaj! a'naj! ursdraj! tu pu nam - ah me c!
I


J'ai toujours voulu voir du pays, et la vie

Que mène un voyageur m'a toujours fait envie.

Je me suis dit cent fois qu'un demi-siècle entier

Dans le même logis, dans le même quartier ;

Que dix ans de travail, dix ans de patience

A lire les docteurs et creuser leur science,

Ne valent pas six mois par voie et par chemin,

Six mois de vie errante, un bâton à la main.

- Eh bien ! me voici prêt, ma valise est remplie ;

Où vais-je ! - En Italie. - Ah, fi donc ! l'Italie !

Voyage de badauds, de beaux fils à gants blancs.

Qui vont là par ennui, par ton, comme à Coblentz,

En poste, au grand galop, traversant Rome entière,

Et regardent ton ciel, Naples, par la portière.

- Mais ce que je veux, moi, voir avant de mourir,

Où je veux à souhait rêver, chanter, courir.

C'est l'Espagne, ô mon cœur ! c'est l'hôtesse des Maures,

Avec ses orangers et ses frais sycomores,

Ses fleuves, ses rochers à pic, et ses sentiers

Où s'entendent, la nuit, les chants des muletiers ;

L'Espagne d'autrefois, seul débris qui surnage

Du colosse englouti qui fut le moyen âge ;

L'Espagne et ses couvents, et ses vieilles cités

Toutes ceintes de murs que l'âge a respectés ;

Madrid. Léon, Burgos, Grenade et cette ville

Si belle, qu'il n'en est qu'une au monde. Séville !

La ville des amants, la ville des jaloux,

Fière du beau printemps de son ciel andalou,

Qui, sous ses longs arceaux de blanches colonnades,

S'endort comme une vierge, au bruit des sérénades.

Jusqu'à tant que pour moi le jour se soit levé

Où je pourrai te voir et baiser ton pavé,

Séville ! c'est au sein de cette autre patrie

Que je veux, mes amis, mettre, ma rêverie ;

C'est là que j'enverrai mon âme et chercherai

De doux récits d'amour que je vous redirai.


II


A Séville autrefois (pour la date il n'importe),

Près du Guadalquivir, la chronique rapporte

Qu'une dame vivait, qui passait saintement

Ses jours dans la prière et le recueillement :

Ses charmes avaient su captiver la tendresse

De l'alcade, et c'était, comme on dit, sa maîtresse ;

Ce qui n'empêchait pas que son nom fût cité

Comme un exemple à tous d'austère piété.

Car elle méditait souvent les évangiles,

Jeûnait exactement quatre-temps et vigiles.

Communiait à Pâque, et croyait fermement

Que c'est péché mortel d'avoir plus d'un amant

A la fois. Ainsi donc, en personne discrète.

Elle vivait au fond d'une obscure retraite,

Toute seule et n'ayant de gens dans sa maison

Qu'une duègne au-delà de l'arrière-saison,

Qu'on disait avoir eu, quand elle était jolie.

Ses erreurs de jeunesse, et ses jours de folie.

Voyant venir les ans, et les amans partir,

En femme raisonnable elle avait cru sentir

Qu'en son âme, un beau jour, était soudain venue

Une vocation jusqu'alors inconnue ;

Au monde, qui fuyait, elle avait dit adieu,

Et pour ses vieux péchés s'était vouée à Dieu.


Une fois, au milieu d'une de ces soirées

Que prodigue le ciel à ces douces contrées,

Le bras nonchalamment jeté sur son chevet,

Paquita (c'est le nom de la dame) rêvait :

Son œil s'était voilé, silencieux et triste ;

Et tout près d'elle, au pied du lit, sa camariste

Disait dévotement, un rosaire à la main,

Ses prières du soir dans le rite romain.

Voici que dans la rue, au pied de la fenêtre,

Un bruit se fit entendre ; elle crut reconnaître

Un pas d'homme, prêta l'oreille ; en ce moment

Une voix s'éleva qui chantait doucement :


« Merveille de l'Andalousie.

Étoile qu'un ange a choisie

Entre celles du firmament,

Ne me fuis pas ainsi ; demeure,

Si tu ne veux pas que je meure

De désespoir, en te nommant !


J'ai visité les Asturies,

Aguilar aux plaines fleuries,

Tordesillas aux vieux manoirs :

J'ai parcouru les deux Castilles.

Et j'ai bien vu sous les mantilles

De grands yeux et des sourcils noirs :


Mais, ô lumière de ma vie,

Dans Barcelone ou Ségovie,

Dans Girone au ciel embaumé,

Dans la Navarre ou la Galice,

Je n'ai rien vu qui ne pâlisse

Devant les yeux qui m'ont charmé ! »


Quand la nuit est bien noire, et que toute la terre,

Comme de son manteau, se voile de mystère,

Vous est-il arrivé parfois, tout en rêvant,

D'ouïr des sons lointains apportés par le vent ?

Comme alors la musique est plus douce ! Il vous semble

Que le ciel a des voix qui se parlent ensemble,

Et que ce sont les saints qui commencent en chœur

Des chants qu'une autre voix achève dans le cœur.

- A ces sons imprévus, tout émue et saisie,

La dame osa lever un coin de jalousie

Avec précaution, et juste pour pouvoir

Découvrir qui c'était, mais sans se laisser voir.

En ce moment la lune éclatante et sereine

Parut au front des cieux comme une souveraine ;

A ses pâles rayons un regard avait lui,

Elle le reconnut, et dit : « C'est encor lui ! »

C'était don Gabriel, que par toute la ville

On disait le plus beau cavalier de Séville ;

Bien fait, de belle taille et de bonne façon ;

Intrépide écuyer et ferme sur l'arçon,

Guidant son andalou avec grâce et souplesse,

Et de plus gentilhomme et de haute noblesse ;

Ce que sachant très bien, et comme, en s'en allant,

Son bonhomme de père avait eu le talent

De lui laisser comptant ce qu'il faut de richesses

Pour payer la vertu de plus de cent duchesses,

Il allait tête haute, en homme intelligent

Du prix de la noblesse unie avec l'argent.

Mais quand le temps d'aimer, car enfin, quoi qu'on dit,

Il faut tous en passer par cette maladie,

Qui plus tôt, qui plus **** ; quand ce temps fut venu,

Et qu'un trouble arriva jusqu'alors inconnu,

Soudain il devint sombre : au fond de sa pensée

Une image de femme un jour était passée ;

Il la cherchait partout. Seul, il venait s'asseoir

Sous les arbres touffus d'Alaméda, le soir.

A cette heure d'amour où la terre embrasée

Voit son sein rafraîchir sous des pleurs de rosée.

Un jour qu'il était là, triste, allant sans savoir

Où se portaient ses pas, et regardant sans voir,

Une femme passa : vision imprévue.

Qu'il reconnut soudain sans l'avoir jamais vue !

C'était la Paquita : c'était elle ! elle avait

Ces yeux qu'il lui voyait, la nuit, quand il rêvait.

Le souris, la démarche et la taille inclinée

De l'apparition qu'il avait devinée.

Il est de ces moments qui décident des jours

D'un homme ! Depuis lors il la suivait toujours,

Partout, et c'était lui dont la voix douce et tendre

Avait trouvé les chants qu'elle venait d'entendre.


III


Comment don Gabriel se fit aimer, comment

Il entra dans ce cœur tout plein d'un autre amant,

Je n'en parlerai pas, lecteur, ne sachant guère,

Depuis qu'on fait l'amour, de chose plus vulgaire ;

Donc, je vous en fais grâce, et dirai seulement,

Pour vous faire arriver plus vite au dénouement.

Que la dame à son tour. - car il n'est pas possible

Que femme à tant d'amour garde une âme insensible,

- Après avoir en vain rappelé sa vertu.

Avoir prié longtemps, et longtemps combattu.

N'y pouvant plus tenir, sans doute, et dominée

Par ce pouvoir secret qu'on nomme destinée,

Ne se contraignit plus, et cessa d'écouter

Un reste de remords qui voulait l'arrêter :

Si bien qu'un beau matin, au détour d'une allée,

Gabriel vit venir une duègne voilée,

D'un air mystérieux l'aborder en chemin,

Regarder autour d'elle, et lui prendre la main

En disant : « Une sage et discrète personne,

Que l'on ne peut nommer ici, mais qu'on soupçonne

Vous être bien connue et vous toucher de près,

Mon noble cavalier, me charge tout exprès

De vous faire savoir que toute la soirée

Elle reste au logis, et serait honorée

De pouvoir vous apprendre, elle-même, combien

A votre seigneurie elle voudrait de bien. »


Banquiers, agents de change, épiciers et notaires,

Percepteurs, contrôleurs, sous-chefs de ministères

Boutiquiers, électeurs, vous tous, grands et petits.

Dans les soins d'ici-bas lourdement abrutis,

N'est-il pas vrai pourtant que, dans cette matière,

Où s'agite en tous sens votre existence entière.

Vous n'avez pu flétrir votre âme, et la fermer

Si bien, qu'il n'y demeure un souvenir d'aimer ?

Oh ! qui ne s'est, au moins une fois dans sa vie,

D'une extase d'amour senti l'âme ravie !

Quel cœur, si desséché qu'il soit, et si glacé,

Vers un monde nouveau ne s'est point élancé ?

Quel homme n'a pas vu s'élever dans les nues

Des chœurs mystérieux de vierges demi-nues ;

Et lorsqu'il a senti tressaillir une main,

Et qu'une voix aimée a dit tout bas : « Demain »,

Oh ! qui n'a pas connu cette fièvre brûlante,

Ces imprécations à l'aiguille trop lente,

Et cette impatience à ne pouvoir tenir

En place, et comme un jour a de mal à finir !

- Hélas ! pourquoi faut-il que le ciel nous envie

Ces instants de bonheur, si rares dans la vie,

Et qu'une heure d'amour, trop prompte à s'effacer,

Soit si longue à venir, et si courte à passer !


Après un jour, après un siècle entier d'attente,

Gabriel, l'œil en feu, la gorge haletante,

Arrive ; on l'attendait. Il la vit, - et pensa

Mourir dans le baiser dont elle l'embrassa.


IV


La nature parfois a d'étranges mystères !


V


Derrière le satin des rideaux solitaires

Que s'est-il donc passé d'inouï ? Je ne sais :

On entend des soupirs péniblement poussés.

Et soudain Paquita s'écriant : « Honte et rage !

Sainte mère de Dieu ! c'est ainsi qu'on m'outrage !

Quoi ! ces yeux, cette bouche et cette gorge-là,

N'ont de ce beau seigneur obtenu que cela !

Il vient dire qu'il m'aime ! et quand je m'abandonne

Aux serments qu'il me fait, grand Dieu ! que je me donne,

Que je risque pour lui mon âme, et je la mets

En passe d'être un jour damnée à tout jamais,

'Voilà ma récompense ! Ah ! pour que tu réveilles

Ce corps tout épuisé de luxure et de veilles,

Ma pauvre Paquita, tu n'es pas belle assez !

Car, ne m'abusez pas, maintenant je le sais.

Sorti d'un autre lit, vous venez dans le nôtre

Porter des bras meurtris sous les baisers d'une autre :

Elle doit s'estimer heureuse, Dieu merci.

De vous avoir pu mettre en l'état que voici.

Celle-là ! car sans doute elle est belle, et je pense

Qu'elle est femme à valoir qu'on se mette en dépense !

Je voudrais la connaître, et lui demanderais

De m'enseigner un peu ses merveilleux secrets.

Au moins, vous n'avez pas si peu d'intelligence

De croire que ceci restera sans vengeance.

Mon illustre seigneur ! Ah ! l'aimable roué !

Vous apprendrez à qui vous vous êtes joué !

Çà, vite en bas du lit, qu'on s'habille, et qu'on sorte !

Certes, j'espère bien vous traiter de la sorte

Que vous me connaissiez, et de quel châtiment

La Paquita punit l'outrage d'un amant ! »


Elle parlait ainsi lorsque, tout effarée,

La suivante accourut : « A la porte d'entrée,

L'alcade et trois amis, qu'il amenait souper,

Dit-elle, sont en bas qui viennent de frapper !

- Bien ! dit la Paquita ; c'est le ciel qui l'envoie !

- Ah ! señora ! pour vous, gardez que l'on me voie !

- Au contraire, dit l'autre. Allez ouvrir ! merci.

Mon Dieu ; je t'appelais, Vengeance ; te voici ! »

Et sitôt que la duègne en bas fut descendue,

La dame de crier : « A moi ! je suis perdue !

Au viol ! je me meurs ! au secours ! au secours !

Au meurtre ! à l'assassin ! Ah ! mon seigneur, accours ! »

Tout en disant cela, furieuse, éperdue,

Au cou de Gabriel elle s'était pendue.

Le serrait avec rage, et semblait repousser

Ses deux bras qu'elle avait contraints à l'embrasser ;

Et lui, troublé, la tête encor tout étourdie,

Se prêtait à ce jeu d'horrible comédie,

Sans deviner, hélas ! que, pour son châtiment,

C'était faire un prétexte et servir d'instrument !


L'alcade cependant, à ces cris de détresse,

Accourt en toute hâte auprès de sa maîtresse :

« Seigneur ! c'est le bon Dieu qui vous amène ici ;

Vengez-vous, vengez-moi ! Cet homme que voici,

Pour me déshonorer, ce soir, dans ma demeure...

- Femme, n'achevez pas, dit l'alcade ; qu'il meure !

- Qu'il meure ; reprit-elle. - Oui ; mais je ne veux pas

Lui taire de ma main un si noble trépas ;

Çà, messieurs, qu'on l'emmène, et que chacun pâlisse

En sachant à la fois le crime et le supplice ! »

Gabriel, cependant, s'étant un peu remis.

Tenta de résister ; mais pour quatre ennemis,

Hélas ! il était seul, et sa valeur trompée

Demanda vainement secours à son épée ;

Elle s'était brisée en sa main : il fallut

Se rendre, et se soumettre à tout ce qu'on voulut.


Devant la haute cour on instruisit l'affaire ;

Le procès alla vite, et quoi que pussent faire

Ses amis, ses parents et leur vaste crédit.

Qu'au promoteur fiscal don Gabriel eût dit :

« C'est un horrible piège où l'on veut me surprendre.

Un crime ! je suis noble, et je dois vous apprendre,

Seigneur, qu'on n'a jamais trouvé dans ma maison

De rouille sur l'épée ou de tache au blason !

Seigneur, c'est cette femme elle-même, j'en jure

Par ce Christ qui m'entend et punit le parjure.

Qui m'avait introduit dans son appartement ;

Et comment voulez-vous qu'à pareille heure ?... - Il ment !

Disait la Paquita ; d'ailleurs la chose est claire.

J'ai mes témoins : il faut une peine exemplaire.

Car je vous l'ai promis, et qu'un juste trépas

Me venge d'un affront que vous n'ignorez pas ! »


VI


Or, s'il faut maintenant, lecteur, qu'on vous apprenne -

La fin de tout ceci, par la cour souveraine

Il fut jugé coupable à l'unanimité ;

Et comme il était noble, il fut décapité.
Sad Pussy Jan 2015
Still.. Searching...
Searching for it..
I wish I could find it.
But alas, I cant.
Paul d'Aubin Dec 2016
Ce si long chemin des Mages

Ils se mirent en route juchés sur leurs chameaux,
pour accomplir les prophéties prolongées par leurs subtils calculs.
C'étaient de fameux astrologues et des savants emplis de bonté, de sagesse et de savoir.
Ils n'avaient pu dresser du Cosmos et du chemin à parcourir que des cartes incomplètes mais se mirent d’accord pour suivre cette étoile nouvellement apparue, déjà annoncée dans les écrits anciens.
Cette étoile se manifesta à leurs longues scrutations du cosmos en brillant avec une clarté particulière dans le ciel des comètes.
Deux Mages partirent de Chaldée, le troisième vint des hautes sources du Nil.
Ils se rejoignirent à Jérusalem dans le palais du roi Hérode.
Leur entretien fut marqué par des échanges de présents, de paroles, de miel et d'observations méfiantes  mutuelles.
Cependant, Hérode, s'enquit avec cautèles du motif d'un si long voyage et demanda s'il était en lien avec cette étrange prophétie annonçant la naissance d'un nouveau-né destiné à devenir un jour le probable roi des Juifs.
Puis il demanda qu'ils veuillent bien lui faire connaître l'endroit exact où était tenu ce nouveau futur roi pour l’honorer à son tour.
Les Mages hochèrent la tête avec gravité et évitèrent de se prononcer sur la demande pressante qui leur était faite.
Puis les Mages prirent congé du Tyran Hérode en l'incitant à préférer la pratique de la sagesse plus que de verser dans l' « hubris » que blâmaient tant les philosophes Grecs.
Dès qu'ils eurent repris leur étrange voyage, le roi cruel rongé, par la peur, ordonna à ses espions de suivre les Mages jusqu'à leur probable découverte.
Bien sûr, les Mages furent suivis par de nombreux espions à cheval mais ils dormaient rarement dans des auberges ou des caravansérails.
Pour éloigner leurs suiveurs, les Mages voyageaient souvent de nuit car les suivre devenait alors difficile.
Et, eux seuls, connaissaient l'étoile messagère.
Plusieurs fois, ils perdirent leur chemin s'égarant entre les monts et le fleuve Jourdain.
C'est ainsi qu'ils finirent par égarer les espions.
Avant de s'endormir ils discutaient des sujets inépuisables des science mais surtout de cet enfant à naître promis à tant d'espoirs, du moins l'interprétaient-ils ainsi.
Ils ne savaient pas exactement quel nourrisson, ils allaient trouver, et qui et ou, étaient et résidaient ses parents.
Puis ils pénétrèrent dans un pays d'éleveurs, de rochers et de grottes.
Certains ont dit que c'était le pays de Bethléem de la tribu de David, d'autres ont rapporté que c'était le hameau lui aussi nommé Bethléem mais proche de Nazareth ou Joseph avait son atelier.
Mais le doute est resté tant les témoignages sont souvent bien difficiles à interpréter.
Ce qui est sûr, c'est que l'étoile messagère devint soudain rouge feu et projeta sa clarté tombante sur la terrasse d'une modeste auberge emplie de voyageurs.
Ils se firent connaître de l'hôtelier et demandèrent que leur soit présenté un nouveau-né qui serait abrité ici.
Jésus, fils de Joseph et de Marie, avait été placé dans une mangeoire servant de berceau dans une chambrette bien chèrement louée.
Mais le nourrisson dormait, le plus souvent, et parfois tétait comme tous les bébés de son âge.
Les Mages furent éblouis par tant de simplicité et d'innocence pour celui qui avait été annoncé par tant de prophéties lui annonçant un si grand destin.
Les Mages se présentèrent aux parents, firent connaître la prophétie, leur donnèrent les présents variés; l'or, l'encens et la myrrhe et incitèrent vivement Joseph à se défier du perfide Hérode mais aussi d'un roi criminel de Cœlé-Syrie nommé Cheb Bachar el-Assad et de son complice, le Boyard au visage anguleux et aux yeux froids d'esturgeon, vêtu d'une Chapka et d'un Kaftan et leur commun admirateur et complice Celte, « Fourbix Fillonix » à la triste figure.
Avec l'or qu'ils leurs avaient donné les parents pourraient se rendre aussi discrètement, le plus tôt possible, dans « le pays des pharaons. »
Ils ne pourraient revenir que lorsque la froideur et la rigidité des membres auraient saisi le corps du Tyran qui avait déjà fait périr sa magnifique femme Mariamne, l’Hasmonéenne et deux de ses propres enfants.

Les Mages comprirent alors que le sens profond de leur voyage était de mettre, à l’ abri, pour le futur ; eux, les hommes de savoir, une famille dont le nouveau-né était déjà, en quelque sorte, déjà un « réfugié politique » avant que d'avoir pu marcher et parler.
Car de tout temps le vrai savoir fut souvent l'un des rares secours des Peuples opprimés par ces tyrans ne vivant qu'entre peur et crimes, selon la très ancienne malédiction de ceux qui usent de ce pouvoir immodérément.
Joseph et Marie, avertis par les Mages et de surcroît par un songe fuirent avec discrétion en Egypte dans le pays de Pharaon mettre Jésus à l’abri de la folie sanguinaire de celui qui transmutait sa propre peur en sang. Plus de deux mille ans après,  les questions presque insolubles de la tyrannie et de l’accaparement de l'argent, de la liberté des consciences et religieuses et du pouvoir ne sont toujours pas réglées.

Paul Arrighi
Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; - malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. - Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.
Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. - À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop **** ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. - Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au ****, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.
sdrawkcab lla si ti
semitemos
sgniht  ta kool ot yap t’nseod
eb dluohs yeht yaw eht
ytilibats pu evig  ot nrael
ytiugibma fo ssenteews eht ecarbme
ekil-gurd si rewop sti
sevird ti  sa sessessop ti
shpmuirt taht ssendam a
  tniop noitanimluc eht ta
ytivitaerc fo ecand eht
egru na ;regnuh a si ti
tcepser a sdnammoc taht
lausunu eht ,euqinu eht rof
!ylpmoc ohw esoht staiwa dlrow wen elohw a
-em evig
noitanimreted emos noissap emos
!ylf dna sgniw eht hcterts ot ssengnilliw emos
- em ekam
seil dna sevil taht sselraef a
ytirucesni nwo sti yb detrofmoc

- Vijayalakshmi Harish
27.08.2012
Copyright © Vijayalakshmi Harish
They had long met o’ Zundays—her true love and she—
   And at junketings, maypoles, and flings;
But she bode wi’ a thirtover uncle, and he
Swore by noon and by night that her goodman should be
Naibor Sweatley—a gaffer oft weak at the knee
From taking o’ sommat more cheerful than tea—
   Who tranted, and moved people’s things.

She cried, “O pray pity me!” Nought would he hear;
   Then with wild rainy eyes she obeyed,
She chid when her Love was for clinking off wi’ her.
The pa’son was told, as the season drew near
To throw over pu’pit the names of the peäir
   As fitting one flesh to be made.

The wedding-day dawned and the morning drew on;
   The couple stood bridegroom and bride;
The evening was passed, and when midnight had gone
The folks horned out, “God save the King,” and anon
   The two home-along gloomily hied.

The lover Tim Tankens mourned heart-sick and drear
   To be thus of his darling deprived:
He roamed in the dark ath’art field, mound, and mere,
And, a’most without knowing it, found himself near
The house of the tranter, and now of his Dear,
   Where the lantern-light showed ’em arrived.

The bride sought her cham’er so calm and so pale
   That a Northern had thought her resigned;
But to eyes that had seen her in tide-times of weal,
Like the white cloud o’ smoke, the red battlefield’s vail,
   That look spak’ of havoc behind.

The bridegroom yet laitered a beaker to drain,
   Then reeled to the linhay for more,
When the candle-snoff kindled some chaff from his grain—
Flames spread, and red vlankers, wi’ might and wi’ main,
   And round beams, thatch, and chimley-tun roar.

Young Tim away yond, rafted up by the light,
   Through brimble and underwood tears,
Till he comes to the orchet, when crooping thereright
In the lewth of a codlin-tree, bivering wi’ fright,
Wi’ on’y her night-rail to screen her from sight,
   His lonesome young Barbree appears.

Her cwold little figure half-naked he views
   Played about by the frolicsome breeze,
Her light-tripping totties, her ten little tooes,
All bare and besprinkled wi’ Fall’s chilly dews,
While her great gallied eyes, through her hair hanging loose,
   Sheened as stars through a tardle o’ trees.

She eyed en; and, as when a weir-hatch is drawn,
   Her tears, penned by terror afore,
With a rushing of sobs in a shower were strawn,
Till her power to pour ’em seemed wasted and gone
   From the heft o’ misfortune she bore.

“O Tim, my own Tim I must call ‘ee—I will!
   All the world ha’ turned round on me so!
Can you help her who loved ‘ee, though acting so ill?
Can you pity her misery—feel for her still?
When worse than her body so quivering and chill
   Is her heart in its winter o’ woe!

“I think I mid almost ha’ borne it,” she said,
   “Had my griefs one by one come to hand;
But O, to be slave to thik husbird for bread,
And then, upon top o’ that, driven to wed,
And then, upon top o’ that, burnt out o’ bed,
   Is more than my nater can stand!”

Tim’s soul like a lion ‘ithin en outsprung—
   (Tim had a great soul when his feelings were wrung)—
“Feel for ‘ee, dear Barbree?” he cried;
And his warm working-jacket about her he flung,
Made a back, horsed her up, till behind him she clung
Like a chiel on a gipsy, her figure uphung
   By the sleeves that around her he tied.

Over piggeries, and mixens, and apples, and hay,
   They lumpered straight into the night;
And finding bylong where a halter-path lay,
At dawn reached Tim’s house, on’y seen on their way
By a naibor or two who were up wi’ the day;
   But they gathered no clue to the sight.

Then tender Tim Tankens he searched here and there
   For some garment to clothe her fair skin;
But though he had breeches and waistcoats to spare,
He had nothing quite seemly for Barbree to wear,
Who, half shrammed to death, stood and cried on a chair
   At the caddle she found herself in.

There was one thing to do, and that one thing he did,
   He lent her some clouts of his own,
And she took ’em perforce; and while in ’em she slid,
Tim turned to the winder, as modesty bid,
Thinking, “O that the picter my duty keeps hid
   To the sight o’ my eyes mid be shown!”

In the tallet he stowed her; there huddied she lay,
   Shortening sleeves, legs, and tails to her limbs;
But most o’ the time in a mortal bad way,
Well knowing that there’d be the divel to pay
If ’twere found that, instead o’ the elements’ prey,
   She was living in lodgings at Tim’s.

“Where’s the tranter?” said men and boys; “where can er be?”
   “Where’s the tranter?” said Barbree alone.
“Where on e’th is the tranter?” said everybod-y:
They sifted the dust of his perished roof-tree,
   And all they could find was a bone.

Then the uncle cried, “Lord, pray have mercy on me!”
   And in terror began to repent.
But before ’twas complete, and till sure she was free,
Barbree drew up her loft-ladder, tight turned her key—
Tim bringing up breakfast and dinner and tea—
   Till the news of her hiding got vent.

Then followed the custom-kept rout, shout, and flare
Of a skimmington-ride through the naiborhood, ere
   Folk had proof o’ wold Sweatley’s decay.
Whereupon decent people all stood in a stare,
Saying Tim and his lodger should risk it, and pair:
So he took her to church. An’ some laughing lads there
Cried to Tim, “After Sweatley!” She said, “I declare
I stand as a maiden to-day!”
Le poète

Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.

La muse

Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi vous a séparé ?
Hélas ! je m'en ressens encore.
Quel est donc ce mal que j'ignore
Et dont j'ai si longtemps pleuré ?

Le poète

C'était un mal vulgaire et bien connu des hommes ;
Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur,
Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes,
Que personne avant nous n'a senti la douleur.

La muse

Il n'est de vulgaire chagrin
Que celui d'une âme vulgaire.
Ami, que ce triste mystère
S'échappe aujourd'hui de ton sein.
Crois-moi, parle avec confiance ;
Le sévère dieu du silence
Est un des frères de la Mort ;
En se plaignant on se console,
Et quelquefois une parole
Nous a délivrés d'un remord.

Le poète

S'il fallait maintenant parler de ma souffrance,
Je ne sais trop quel nom elle devrait porter,
Si c'est amour, folie, orgueil, expérience,
Ni si personne au monde en pourrait profiter.
Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire,
Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
Prends cette lyre, approche, et laisse ma mémoire
Au son de tes accords doucement s'éveiller.

La muse

Avant de me dire ta peine,
Ô poète ! en es-tu guéri ?
Songe qu'il t'en faut aujourd'hui
Parler sans amour et sans haine.
S'il te souvient que j'ai reçu
Le doux nom de consolatrice,
Ne fais pas de moi la complice
Des passions qui t'ont perdu,

Le poète

Je suis si bien guéri de cette maladie,
Que j'en doute parfois lorsque j'y veux songer ;
Et quand je pense aux lieux où j'ai risqué ma vie,
J'y crois voir à ma place un visage étranger.
Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t'inspire
Nous pouvons sans péril tous deux nous confier.
Il est doux de pleurer, il est doux de sourire
Au souvenir des maux qu'on pourrait oublier.

La muse

Comme une mère vigilante
Au berceau d'un fils bien-aimé,
Ainsi je me penche tremblante
Sur ce coeur qui m'était fermé.
Parle, ami, - ma lyre attentive
D'une note faible et plaintive
Suit déjà l'accent de ta voix,
Et dans un rayon de lumière,
Comme une vision légère,
Passent les ombres d'autrefois.

Le poète

Jours de travail ! seuls jours où j'ai vécu !
Ô trois fois chère solitude !
Dieu soit loué, j'y suis donc revenu,
À ce vieux cabinet d'étude !
Pauvre réduit, murs tant de fois déserts,
Fauteuils poudreux, lampe fidèle,
Ô mon palais, mon petit univers,
Et toi, Muse, ô jeune immortelle,
Dieu soit loué, nous allons donc chanter !
Oui, je veux vous ouvrir mon âme,
Vous saurez tout, et je vais vous conter
Le mal que peut faire une femme ;
Car c'en est une, ô mes pauvres amis
(Hélas ! vous le saviez peut-être),
C'est une femme à qui je fus soumis,
Comme le serf l'est à son maître.
Joug détesté ! c'est par là que mon coeur
Perdit sa force et sa jeunesse ;
Et cependant, auprès de ma maîtresse,
J'avais entrevu le bonheur.
Près du ruisseau, quand nous marchions ensemble,
Le soir, sur le sable argentin,
Quand devant nous le blanc spectre du tremble
De **** nous montrait le chemin ;
Je vois encore, aux rayons de la lune,
Ce beau corps plier dans mes bras...
N'en parlons plus... - je ne prévoyais pas
Où me conduirait la Fortune.
Sans doute alors la colère des dieux
Avait besoin d'une victime ;
Car elle m'a puni comme d'un crime
D'avoir essayé d'être heureux.

La muse

L'image d'un doux souvenir
Vient de s'offrir à ta pensée.
Sur la trace qu'il a laissée
Pourquoi crains-tu de revenir ?
Est-ce faire un récit fidèle
Que de renier ses beaux jours ?
Si ta fortune fut cruelle,
Jeune homme, fais du moins comme elle,
Souris à tes premiers amours.

Le poète

Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.  
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de **** comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé !

La muse

Apaise-toi, je t'en conjure ;
Tes paroles m'ont fait frémir.
Ô mon bien-aimé ! ta blessure
Est encor prête à se rouvrir.
Hélas ! elle est donc bien profonde ?
Et les misères de ce monde
Sont si lentes à s'effacer !
Oublie, enfant, et de ton âme
Chasse le nom de cette femme,
Que je ne veux pas prononcer.

Le poète

Honte à toi qui la première
M'as appris la trahison,
Et d'horreur et de colère
M'as fait perdre la raison !
Honte à toi, femme à l'oeil sombre,
Dont les funestes amours
Ont enseveli dans l'ombre
Mon printemps et mes beaux jours !
C'est ta voix, c'est ton sourire,
C'est ton regard corrupteur,
Qui m'ont appris à maudire
Jusqu'au semblant du bonheur ;
C'est ta jeunesse et tes charmes
Qui m'ont fait désespérer,
Et si je doute des larmes,
C'est que je t'ai vu pleurer.
Honte à toi, j'étais encore
Aussi simple qu'un enfant ;
Comme une fleur à l'aurore,
Mon coeur s'ouvrait en t'aimant.
Certes, ce coeur sans défense
Put sans peine être abusé ;
Mais lui laisser l'innocence
Était encor plus aisé.
Honte à toi ! tu fus la mère
De mes premières douleurs,
Et tu fis de ma paupière
Jaillir la source des pleurs !
Elle coule, sois-en sûre,
Et rien ne la tarira ;
Elle sort d'une blessure
Qui jamais ne guérira ;
Mais dans cette source amère
Du moins je me laverai,
Et j'y laisserai, j'espère,
Ton souvenir abhorré !

La muse

Poète, c'est assez. Auprès d'une infidèle,
Quand ton illusion n'aurait duré qu'un jour,
N'outrage pas ce jour lorsque tu parles d'elle ;
Si tu veux être aimé, respecte ton amour.
Si l'effort est trop grand pour la faiblesse humaine
De pardonner les maux qui nous viennent d'autrui,
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ;
À défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Les morts dorment en paix dans le sein de la terre :
Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints.
Ces reliques du coeur ont aussi leur poussière ;
Sur leurs restes sacrés ne portons pas les mains.
Pourquoi, dans ce récit d'une vive souffrance,
Ne veux-tu voir qu'un rêve et qu'un amour trompé ?
Est-ce donc sans motif qu'agit la Providence
Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t'a frappé ?
Le coup dont tu te plains t'a préservé peut-être,
Enfant ; car c'est par là que ton coeur s'est ouvert.
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême,
Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté.
Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ;
Pour vivre et pour sentir l'homme a besoin des pleurs ;
La joie a pour symbole une plante brisée,
Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ?
N'es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ?
Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie,
Si tu n'avais pleuré, quel cas en ferais-tu ?
Lorsqu'au déclin du jour, assis sur la bruyère,
Avec un vieil ami tu bois en liberté,
Dis-moi, d'aussi bon coeur lèverais-tu ton verre,
Si tu n'avais senti le prix de la gaîté ?
Aimerais-tu les fleurs, les prés et la verdure,
Les sonnets de Pétrarque et le chant des oiseaux,
Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature,
Si tu n'y retrouvais quelques anciens sanglots ?
Comprendrais-tu des cieux l'ineffable harmonie,
Le silence des nuits, le murmure des flots,
Si quelque part là-bas la fièvre et l'insomnie
Ne t'avaient fait songer à l'éternel repos ?
N'as-tu pas maintenant une belle maîtresse ?
Et, lorsqu'en t'endormant tu lui serres la main,
Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse
Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ?
N'allez-vous pas aussi vous promener ensemble
Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ?
Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble
Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ?
Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune,
Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras,
Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune,
Derrière elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ?
De quoi te plains-tu donc ? L'immortelle espérance
S'est retrempée en toi sous la main du malheur.
Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience,
Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ?
Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle,
Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ;
Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait, près d'elle,
Deviner, en souffrant, le secret des heureux.
Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ;
Mais le destin voulait qu'elle brisât ton coeur.
Elle savait la vie, et te l'a fait connaître ;
Une autre a recueilli le fruit de ta douleur.
Plains-la ! son triste amour a passé comme un songe ;
Elle a vu ta blessure et n'a pu la fermer.
Dans ses larmes, crois-moi, tout n'était pas mensonge.
Quand tout l'aurait été, plains-la ! tu sais aimer.

Le poète

Tu dis vrai : la haine est impie,
Et c'est un frisson plein d'horreur
Quand cette vipère assoupie
Se déroule dans notre coeur.
Écoute-moi donc, ô déesse !
Et sois témoin de mon serment :
Par les yeux bleus de ma maîtresse,
Et par l'azur du firmament ;
Par cette étincelle brillante
Qui de Vénus porte le nom,
Et, comme une perle tremblante,
Scintille au **** sur l'horizon ;
Par la grandeur de la nature,
Par la bonté du Créateur,
Par la clarté tranquille et pure
De l'astre cher au voyageur.
Par les herbes de la prairie,
Par les forêts, par les prés verts,
Par la puissance de la vie,
Par la sève de l'univers,
Je te bannis de ma mémoire,
Reste d'un amour insensé,
Mystérieuse et sombre histoire
Qui dormiras dans le passé !
Et toi qui, jadis, d'une amie
Portas la forme et le doux nom,
L'instant suprême où je t'oublie
Doit être celui du pardon.
Pardonnons-nous ; - je romps le charme
Qui nous unissait devant Dieu.
Avec une dernière larme
Reçois un éternel adieu.
- Et maintenant, blonde rêveuse,
Maintenant, Muse, à nos amours !
Dis-moi quelque chanson joyeuse,
Comme au premier temps des beaux jours.
Déjà la pelouse embaumée
Sent les approches du matin ;
Viens éveiller ma bien-aimée,
Et cueillir les fleurs du jardin.
Viens voir la nature immortelle
Sortir des voiles du sommeil ;
Nous allons renaître avec elle
Au premier rayon du soleil !
Ye banks and braes o’ bonnie Doon,
How can ye bloom sae fair!
How can ye chant, ye little birds,
And I sae fu’ o’ care!

Thou’ll break my heart, thou bonnie bird
That sings upon the bough;
Thou minds me o’ the happy days
When my fause Luve was true.

Thou’ll break my heart, thou bonnie bird
That sings beside thy mate;
For sae I sat, and sae I sang,
And wist na o’ my fate.

Aft hae I roved by bonnie Doon
To see the woodbine twine,
And ilka bird sang o’ its love;
And sae did I o’ mine.

Wi’ lightsome heart I pu’d a rose
Frae aff its thorny tree;
And my fause luver staw the rose,
But left the thorn wi’ me.
captured in the psych ward, new year special




it’s new years eve and ron bought along his punch bowl and a few sushi dishes

as well as party sandwiches, to make the people in the psych ward have a good atmosphere

for the new year, and this year charlie chaplin man was going to read all of his poems as the

entertainment and the nurses did a lot of work so the patients feel calm enough to enjoy

charlie’s show, so medication time was before the show and even charlie, because he was worried

he would yell very loudly if he didn’t and then it started

ron said, ok guys we are going to have a mini new years eve concert run by this man charlie chaplin

charlie said, welcome and happy new year and my first song is   The schitzophrenic


You see I am sitting at the mall
I am having dillusions of people teasing me, and I wish this will all stop, oh please, just leave me the f..k alone
And then I hear voices that aren't really being said o hear Jon killed my best friend named Fred, the thing is I have no best friend, oh year
1 2 3 4 do the schitzophrenic
From the first diagnosis till the day you reach 45, you see if i take medication it can be controlled yeah oh yeah
I am schitzophrenic
Then I went to see my psychiatrist and he told me, to try and get a life, I told him I was blackbeard and John F Kennedy, he just threw a smart *** comment my way, I thought that comment was rude and ******, yes it is hard to be liked when you do
1 2 3 4 do the schitzophrenic
Yes it's easy to do, just let me hang out
You see with my medication it can be controlled, ooooh
I am schitzophrenic
You see I get paranoid when I see people around and right wing governments want us locked up
It mighty hard to have this illness and I cab say this
1 2 3 4 do the schitzophrenic
Do it once and you get all hooked and after that you feel like a geek, cause your a schitzophrenic, and also with medication it can be controlled
Oooooh I'm a schitzophrenic
Yes, that's true

charlie said, that was a great song and it’ll get you started ya know, the next song is maybe later


maybe later, i will get what i want

maybe later, i will rediscover the beauty

of being alive in this great world

it’s just a long-awaited journey

from beginning to end

and i will try and enjoy the moment

in the psych ward spotlight

i say, please slow down, your moving too fast

please almighty one, let me live long enough to give

a poor old soul a home

they don’t want a bench and they don’t want an old burnt out hall

it’s not fun for me

to look at these big buildings

with hot shot business types, when your not one

it’s enough to drive you mad

please make me except it could be later




the next song charlie sang was standing on the inside looking out, a song that explains what we are going through


standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

in the psych ward trying to get better

you see i was visioning i was in glenelg bay

but instead you get doctors saying how are you enjoying your day

i wished i was well and enjoying my life

instead of being in here wasting away

then i called out to almighty god

and the best i can get is a man who claims he is jesus christ

i said, no, were you nailed to the cross

and he said yeah after i rode in on my horse

and i said wasn’t it a donkey you ran in on and i was

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

in the psych ward trying to get better

i was getting bored, so i asked the nurse

to give me a pass out to the cafe

because i was starting to lose my mind

and when they said no i let out a little wine

i said please please please, mate, this place is driving me mad

the inmates here, smell really really bad

so the nurse made me a banana smoothie and i said thanks

and took it away to my bed, walking past every room before mine

i even tripped over a piece of fishing line

then i sat down in my glenelg bay apartment sipping my smoothie saying

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

in the psych ward trying to get better

dinner time came and i had fish and chips

it was ever so discusting, ya know like hospital food

i opened my orange juice and gave it one almighty sip

and i ate my chocolate mousse, yeah it is as tasty as

when dinner was over i went to the TV room

to watch the news and home and away

then some dude came into watch it with me

and he said, did you know i was GOD, i said, no

as i sat there thinking i was

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

in the psych ward trying to get better

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

standing on the inside looking out

in the psych ward in the psych ward

in the psych ward trying to get bet-ter


charlie chaplin after that song was over sang his small poem titled a smile has nothing on us, here goes


whether you let out a big smile or not

you could add it to your melting ***

what you need is a great big melting ***

big enough to take the world and all it’s got

every thing that you can eat

my rundown car is really neat

the coffee urn is piping hot

boiling whether you like it or not

but your smile comes through and through

like a fresh flower, blooming every day for me and you

i try to smile all the time

cause  it’s very fun to do

i like smiling, cause it’s fun



charlie then announced his next song saying spare me, because when your poor you always say spare me. here goes


spare me some money for the bus

spare me some money for the bus

spare me some money

so i don’t look like such a dummy

spare me some money for the bus

spare me some cutlets for my tea

spare me some cutlets for my tea

spare me some cutlets

and some vegetables

thank you very muchlets

spare me some cutlets for my tea

spare me some wine to go with that

spare me some wine to go with that

spare me some wine

so i can feel so divine

spare me some wine to go with that

spare me some chocolate for after that

spare me some chocolate for after that

spare me some chocolate

so i can have what you have

spare me some chocolate for after that


charlie then said, my next song is every day is a day of disappointment because being here really *****


Every day is a day of dissapountment

One day as I was walking down a busy street, saying g'day to everyone who u walk past, then I went back through the park and I saw so many walks of life, from the beggars asking for money and the rich refusing to give it to them, and it all sounds so crazy as I walk through doing nothing like that, after that I felt a bit peckish, so I went to the take-away to buy myself an hamburger with egg and bacon and there was this weird looking fella standing at the door, greeting each customer with a smile, he didn't really work there, but he will never be told to leave, cause he ain't a threat, oh no, then after that I went to the grocery store to buy enough supplies to last me for a week, or maybe more, I could hardly know, then after that, all that shopping made me a bit thirsty, so I went to the sports club and drown my day away, with a ice cold fosters lager or a ice cold can of VB, after that I will get so drunk o could hardly stand up and my friends drove me home and they also walked me inside, just to make sure, I don't collapse on the front lawn, you see, your day seems to go from good to bad, if you make the wrong choices and that makes every day, a day of dissapointment, after that horrible night on the *****, I got up and had a hangover cure, consisting of two raw eggs and worcestershire sauce, yes that sounds so very tasty, yes I love it and live by it, it really makes me feel like I can have a party in my mouth and everyone is invited to spend about a year or so, at the local sports club doing one thing every single day, and then after that you won't seem like every day is a day of disappintment for everyone on this earth



charlie then decided to pretend he had a best mate named albert waldron and back then albert gave him lyrics to a song, here it goes



Alfred Waldron looking back, oh yeah



You see I was a great footballer, man
Yes, I was so ace, but it was a long long time ago
About close to 1 hundred years
You see I payed in South Australa
And I played footy very well, and after the match
I would go to my car, and get my BBQ an start cooking the snags
Yes, I loved that, it was really really cool
Everyone thought I was an average cook
And they all came over for some meat
Yes, I even had some nice cold beers
Yes, I think thats so very cool
As I cooked the meat, the other players were saying
Come on mate, cook us some nice beautiful Aussie snags
I also played cricket, for South Australia as well
And I even took my BBQ to the cricket for after match food
The only way you can do that now, is if you just stayed local
And some days, like at the footy and the cricket
Every player got very vocal
I was a real Australian guy, who loved to play, footy or cricket
And I loved the BBQ at the end, yes it was so esquized
Yes I had the muscles, and I have lots of those
Everyone enjoy eating a snag a sausage
And then an egg and bacon roll
Since that footy life ended i felt cool


ron said to charlie just one more song because people are yelling and we can’t control them, but charlie we will have the midnights fireworks for you, ok



charlie said he has got his fresh old legs going wild here it goes


they will dance

they will run

into the midday sun

they will race

warm embrace

be a bit lazy

head to the pub

go to the shop

to buy some clothes

angels coming down

worshipping the town

playing football

driving cars

around the good old town

having drinks with the guys

fresh flowers for sale at the shop at SHOPRITE

SHOPRITE SUPERMARKET

CUTTING ALL THE FOOD BILLS YEAH

spiders coming through the window

to destroy all mankind

makin g lamb for dinner

nicest you’ve ever seen

i said i will stay home and watch my mate, mr bean

yeah, your fresh legs go wild

when they do all these things

and before the end, charlie got the entire staff and patients to sing auld lent zine at 10.00 pm

because everyone was getting tired and cranky
Should auld acquaintance be forgot,
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot,
And days o’ lang syne!

Chorus:
For auld lang syne, my dear
For auld lang syne,
We’ll tak a cup o’ kindness yet
For auld lang syne!

We twa hae run about the braes,
And pu’d the gowans fine,
But we’ve wander’d mony a weary foot
Sin’ auld lang syne.

We twa hae paidl’t in the burn
Frae morning sun till dine,
But seas between us braid hae roar’d
Sin’ auld lang syne.

And there’s a hand, my trusty fiere,
And gie’s a hand o’ thine,
And we’ll tak a right guid willie-waught
For auld lang syne!

And surely ye’ll be your pint’ stoup,
And surely I’ll be mine!
And we’ll tak a cup o’ kindness yet
For auld lang syne!




ron and charlie were helping each other clean up while the other patiens were being injected with ******

from yelling too much and after the cleanup was done, charlie went to the TV room to watch the fireworks

that were on at midnight on the TV, meanwhile, ron clocked off and went to the pizza hut and went home to

watch the fireworks on the TV thinking, today, ron made charlie a happy man, by letting him do his concert

it wasn’t till midnight but they can’t do that in the HDU.
Triste et soudain fracas d'un trône héréditaire,

Profond enseignement aux puissants de la terre,

Qui vous eût pu prévoir, et dire : Dans trois jours,

Cette tige de rois par les siècles blanchie

Et ce vaste pouvoir et cette monarchie

Auront fui sans espoir et croulé pour toujours ?


Et toi qui n'es plus rien et qui fus roi naguère,

Charles ! n'avais-tu pas ton droit de paix, de guerre.

Ta large part d'impôts, tes châteaux à choisir,

Tes veneurs, tes laquais, tes chiens, tes équipages,

Tes chambellans dorés, tes hérauts et tes pages

Et tes vastes forêts où chasser à loisir ?


T'empêchait-on d'aller au sein des basiliques,

Courbant ton front royal et baisant les reliques.

Garder, comme un soldat, un prêtre à tes côtés.

Et, du ministre saint implorant l'assistance,

Consumer dans le jeûne et dans la pénitence

Tout le restant des jours que le ciel t'a comptés ?


On t'entourait d'honneurs, de respects, et la France,

Qui voyait tout cela d'un air d'indifférence.

T'eût laissé jusqu'au bout, sans haine et sans effroi.

Saluer de la main du haut des galeries,

Sourire à tes valets et dans tes Tuileries

Mourir tranquillement sur ton fauteuil de roi !


Mais des hommes t'ont dit : « Sire, l'heure est venue,

Où votre volonté, trop longtemps méconnue.

Doit être apprise à tous et s'ouvrir un chemin ;

Et si quelque mutin se dresse et se récrie.

Nous avons-là Foucault et sa gendarmerie ;

C'est l'affaire d'un coup de main.


« On en eut bon marché sous l'autre ministère.

Quelques coups de mitraille à propos l'ont fait taire,

Ce peuple ; il faut qu'il sache, au moins, si c'est en vain

Que Charles Xdix est roi de France et de Navarre

Et si d'un peu de sang il lui sied d'être avare

Pour soutenir le droit divin,


« Et si des gens venaient, artisans d'imposture,

Vous parler de promesse et que c'est forfaiture

Que manquer de la sorte à la foi des serments

Jurés, devant l'autel, sur les saints Évangiles,

Et qu'après tout, la terre a des trônes fragiles,

Et l'avenir des châtiments ;


« Sophismes dangereux, maximes immorales !

Propos séditieux de feuilles libérales !

Mais seulement un mot, un signe de la main,

Et vous verrez pâlir tous ces faiseurs d'émeute,

Comme un gibier peureux qui fuit devant la meute,

Dans les forêts de Saint-Germain. »


Et toi, tu les as crus et, risquant la partie,

Sur un seul coup de dé perdu ta dynastie,

Bien puni maintenant, ô roi, pour avoir mis

Tant d'espoir dans ton Dieu, tant de foi dans sa grâce,

Et compté, pour ton trône et les gens de ta race,

Sur l'avenir sans fin qui leur était promis !


Mais comme au premier coup du marteau populaire

Ta vieille royauté, masure séculaire.

Lézardée et disjointe et qui n'en pouvait plus,

A craqué jusqu'au fond, tant l'heure était critique.

Tant sa chute était mûre et de ce dais gothique

La toile était usée et les ais vermoulus !


Et pour baisser si bas des têtes couronnées,

Qu'a-t-il fallu de temps au peuple ? Trois journées

D'ouvriers descendus en hâte des faubourgs,

Qui couraient sans savoir, au fort de la mêlée,

Ce que c'est qu'une marche, et comme elle est réglée

Sur les sons plus pressés ou plus lents des tambours.


Trois jours, et tout fut dit ; et la pâle bannière

Du faîte des palais a roulé dans l'ornière.

Et les trois fleurs de lis, honneur de ta maison,

N'ont d'asile aujourd'hui, tristes et détrônées,

Que dans quelques foyers de vieilles cheminées.

Ou les feuillets jaunis d'un traité de blason.


Eh quoi ! de tes malheurs le rude apprentissage

N'avait-il pu t'instruire et te faire assez sage,

Sans qu'il fallût encor, vieillard en cheveux gris,

Entendre le fracas de ton trône qui tombe.

Et retrouver si **** et si près de la tombe.

Ces leçons de l'exil qui ne t'ont rien appris ?


Tu l'as voulu pourtant ! Aussi bien, à ton âge.

Quand la mort à ce point est dans le voisinage,

A tout prendre, il vaut mieux, de tous ces vains joyaux

Débarrasser un front qu'a touché le Saint-Chrême,

Car pour qui va paraître au tribunal suprême.

Les plis sont bien persans des ornements royaux !


Va, mais ne songe plus, Majesté solitaire,

Qu'à ce royaume saint qui n'est plus de la terre ;

Songe au soin de ton âme, et, déchargé du faix

De cette royauté dont t'a perdu l'envie,

Songe à bien profiter, au moins pour l'autre vie,

De ces derniers loisirs que le peuple t'a faits.
Paul d'Aubin Dec 2016
Des Cassandres incomprises ?


Elle maudissait encor le baiser refusé à celui qui aurait pu devenir son amant. Le bel et fier Apollon s’était vengé de son refus, en lui soufflant sur la bouche, afin que le don de divination, déjà donné, soit réduit à néant, et qu’elle ne fut jamais crue. Cruel sort qui la condamnait à connaître le futur, en restant incomprise aux yeux de toutes et de tous, parmi celles et ceux qu’elle chérissait, et auxquels elle voulait épargner le malheur. Aussi lorsque tu vis naître ton frère Pâris, tu informas ta mère des sombres présages que son devenir présentait pour la famille royale. Hélas, mal avisés, Priam et Hécube, après l’avoir éloigné finirent par lui donner une ambassade à Sparte. Ou il fut séduit et enleva Hélène la si belle. Puis vint ce jour funeste, quand tu vis, le port de Troie presque masqué par des milliers de voiles rouges, et autant de vaisseaux munis d’éperons. Tu ressentis, une peur panique, celle, de la mort, de toutes celles et ceux que tu aimais, et tu versas des larmes salées pour tous ces jeunes hommes qui allaient perdre la vie, dans des combats menés autours des remparts. Avant que les chevaux géants de bois, funestes, dont personne ne te crut pour le danger annoncé entrèrent dans la ville, alors que l’armée Achéenne faisait mine de se retirer. C’est ****, dans la nuit, qu’à la lueur des torches, les guerriers, sortirent des flancs des chevaux géants et jaillirent en hurlant, pour porter le malheur dans ta chère Troie. Glacée d’émotion et d’épouvante tu te réfugias auprès de l’autel sacre d’Athéna, Pour préserver ton corps gracieux des outrages de l’ennemi. Mais c’était sans compter sur Ajax le furieux, qui faisant fi de la protection sacrée que t’offrait le temple, te pris malgré tes cris et tes pleurs, déchira ta blanche tunique, te traina par les cheveux sur l’autel. Et violenta ton corps avec plus de brutalité que de désir. Tu aurais voulu mourir, mais Athéna, elle-même, insultée, comme Déesse, dans son propre temple, ne le voulut point. C’est le roi Agamemnon, qui te trouva déflorée, prostrée et en larmes, et te fit prisonnière, et te gardant en vie, pris la décision de te ramener à Mycènes. Tu le mis en garde contre la jalousie qu’allait éprouver sa femme, Clytemnestre Mais ce fut vain, et toi, déshonorée et prisonnière tu ne voulais plus vivre. Tu tendis ta gorge à cette jalouse implacable, peu après avoir débarqué Et son geste de mort fut ton soulagement, oh, toi devineresse, jamais crue.
Après Cassandre la Troyenne, il y eut d’autres fameuses Cassandre. Louise Michel, institutrice porta sa flamme aux Communards, Et faite prisonnière réclama une mort qu’on n’osa pas lui donner. Transformant sa peine de déportation en Nouvelle Calédonie, Ou elle refusa de faire chorus contre les canaques. Enfin libérée elle soutint ses sœurs et frères, les prolétaires, et brandit le drapeau noir des Libertaire, qui faisait si peur. Cette Femme admirable resta souvent incomprise, dans ses combats et sa soif d’un Monde plus humain. Cette solitude aussi doit être le sceau des Cassandre. De l’autre côté du Rhin, et même, en Pologne a Zamość, naquit une nouvelle Cassandre. Fière comme un aigle, pensive comme une colombe, elle avait pour prénom Rosa, mais pas de celles avec épines, Son nom était Luxemburg, et c’était vraiment un être de lumières. Une pensée étincelante, une volonté de duchesse Espagnole, et une lucidité aussi grande que les feux de ses passions. Rosa lutta, dès le début contre la guerre et la capitulation des esprits, devant ces monstres d’acier, de feu et de gaz moutarde. Qui allaient ravager l’Europe en fauchant des millions de vies. Mais dans cet empire si discipliné, elle fut emprisonnée, pour lui faire expier son opposition à cette guerre fratricide, et afin que les consciences restassent bien éteintes. Mais son courage était sans borne avec son amant Leo Jogiches, Et la force de conviction de Karl Liebknecht. Ayant passé la majeure partie de la guerre, emprisonnée, elle étudiait sans répit et faisait parvenir des articles, pour ses amis de la « ligue Spartacus ». Elle défendait la Liberté, comme le vrai diamant du socialisme à venir. Mais les États-majors militaires et politiques la haïssaient. Libérée par la chute du kaiser, elle reprit sa passion, de journaliste à la plume de feu à la «Rote Fahne.» Elle s’efforçait d’éclairer des masses trompées par des bergers par trop intéressés, timorés et menteurs. Elle rejetait aussi toute illusion de putsch et de violence armée. Hélas, elle ne fut pas écoutée par les irréfléchis à la parole haute, ni par les têtes remplies de vent et encor imprégnèes par les usages récents de tant de violences inoculées durant et par ces années de guerre et de tueries. Ces hâtifs et ces simplistes au verbe haut déclenchèrent l’émeute dans Berlin, qui allait devenir leur commun linceul. Elle décida cependant de ne pas se désolidariser des révoltés, D’ailleurs arrête-on sans digue un torrent furieux ? Rosa, refusa d’ajouter l’enjeu de sa survie et sa propre peur à la désorientation générale de ses camarades. Consciente de l’échec, Rosa écrivit son dernier article sur : « L’ordre règne à Berlin, L’ordre règne à Varsovie », « l’ordre règne à Paris », « l’ordre règne à Berlin ». Tous les demi-siècles, les gardiens de « l’ordre », lancent ainsi dans un des foyers de la lutte mondiale leurs bulletins de victoire Et ces « vainqueurs » qui exultent ne s’aperçoivent pas qu’un « ordre», qui a besoin d’être maintenu périodiquement par de sanglantes hécatombes, va inéluctablement à sa perte.» Puis Rosa, rentra chez elle, sans prendre de précaution ni se cacher vraiment. Nourrissait-elle quelconque illusion sur son ennemi, Gustav Noske? Lequel revendiqua, pour lui-même, le douteux honneur d’avoir tenu le rôle d’un « chien sanglant » Ou avait-elle, plutôt du mal à regarder l’horreur de la haine et les tréfonds de la barbarie ? Amenée par les soldats des corps francs elle fut interrogée et se tut. Puis, ce beau front pensif et cette tête bouillonnante d'avenirs reçut de violents coups de crosse, avant que les barbares ne lui tirent une balle dans la tête,
et ne la jettent inanimée dans le canal.
Une Cassandre de plus était victime de la froide cruauté,
et des peurs qu'inspiraient la création d'une société nouvelle.
Mais l'esprit des Cassandre survit dans les braises de la lucidité
Aujourd'hui, nous avons probablement des Cassandre parmi nous,
dans les braises de la vérité en marche, qu’il nous faut oser écouter en les aidant à dessiller nos yeux encore clos. dont l’esprit s’est forgé.

Paul Arrighi.

— The End —