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Neon Robinson Oct 2016
Tipsy daze were just foreplay
for the passionate midnight sexcapades.

Every Sunday
Drinking champaign,
Not practicing self-restraint
Sneaking into privet estates
Dive into the grotto pool.

My late night wicked pagan lover,
Two lonely hearts bonded over confessions in the dark.
We were nympholepts in retrospect.

All clinquant, in gold light
But turned to heathens, in the night.

Dancing in rhythmic eruptions of fevered delight.
Wondering eyes are tantalized
You are luxurious, feral, **** boy personified.
I was mystified by the wild & eroticized by the style.
A Huckleberry Finn identical twin, ohh but of corse
-You had a Porsche.
Neon Robinson Oct 2016
Forgetting about that uptight blight.*

Emanate apathy
Unapologetically.*

Cheers to you Baby Jesus,
I'm all jacked up on pink Moscato; by noon.
Without a clue of what to do

Retreat to a beach
For a gala beset by an erubescent sunset.
What marry monarchs,
All clinquant, in gold light
All turn to heathens, in the night.  

Perpetually transfixed
By a curious mix of
Rhythmic eruptions & fevered delight
Like fairies & nymphs
Amidst the moon of misbehaving.

Wondering eyes are tantalized
You are luxurious, feral, **** boy personified.
I was mystified by the wild & eroticized by the style.
A Huckleberry Finn identical twin, ohhh but of course
— You had a Porsche.

But we were far from bonafide.

All is well,
Who really gives a ****, about a relationship cuff…
I was inherently drawn to the effervescence, of your soul.
Together in disconnected bubbles
Like a glass of champagne,
Sparkling to the surface effortlessly.

Daytime friends and nighttime lovers;
Nympholepts in retrospect,      
Carefully tip-toeing around
Blossoming curiously & compromising cantor.

Over winsome side-long looks
The burgundy hardtop drops down
Into my body & out of my mind

Tipsy daze were just foreplay
For the passionate midnight sexcapades.
A midsummer’s night moonlit dream
Manifested midst the trysts of Spring.

Every Sunday
Drinking champagne,
Not practicing self-restraint
Sneaking into private estates
Dive into the grotto pool.

Worshiping the Sun, not the saint.
My late night lover show me your wicked pagan birthright.
Two lonely hearts bonded over confessions in the dark.
enticed, take flight, in flight, sensationalized, ignite satisfy
Fish The Pig Jun 2015
I didn't eat for three days
so I could be lovely
like Yolandi Visser who's above me
if I don't eat meat
will there be extra room on my seat?
for adventures- oh
I wanna live like louis
cause you're so aw
and I'm so ew
should be the other way around
but I'm bowin on the ground
you a she-ra
he-ra
no ska
hip-hop double dutch
south paw
fighting like a gang from the hood
grew up on the rough streets
of GV
oh Jeez
so tough
smoke ****
post a pic of my blunt
love to hunt
'cause I'm so cool
be jealous of me
and my shirt that say skee
****** with the fuckbois
guys,
I think I need to grow up
haha
jk
messin with the sub
tellin my mom to shut up
I smell like shtub
ugh
I'm so oppressed right now
white privelage is hard
I'm a smart teen
marred
as an ignorant delinquent
teeth clinquant-
I can be eloquent
but I'm treated like an infant
so frequent
I act like a miscreant
nobody seems to understand
I don't even think I do
get that lotion 'way from me
gotta get tanned-
uh
dya see my abbs
dya see me ***
I'm a piece of meat
rare and raw
with seasoning
dress code
don't tell me otherwise
underneath american skies
it's all about your size
supersize the food
downsize your weight
keep it down
keep it low
till gravity
brings you crashing down
in a geneva gown
close-rubbin-
gap thighs
'cause it's
mcm
wcw
tbt
to when I did fbf
anacronyms
I don't even know how to spell it
what a ****
bathroom wall vandalism
"fat *****"
haha
so gangsta
so tough
I have it so rough
middle class white kid
you've got to be kidding me
praise cthulu
giant squid.
meme
2k15
ah
Paul d'Aubin Nov 2015
Sonnets pour treize  amis Toulousains  

Sonnet pour l’ami Alain  

Il est malin et combatif,
Autant qu’un malin chat rétif,
C’est Alain le beau mécano,
Exilé par la poste au tri.

Avec Nicole, quel beau tapage,
Car il provoque non sans ravages
Quand il en a marre du trop plein
A naviguer il est enclin.

Alain, Alain, tu aimes le filin
Toi qui es un fier mécano,  
A la conscience écolo.

Alain, Alain, tu vas finir  
Par les faire devenir «cabourds [1]»,  
Aux petits chefs à l’esprit lourd.
Paul     Aubin


Sonnet pour l’ami Bernard
  
Cheveux cendrés, yeux noirs profonds
Bernard, surplombe de son balcon.
Son esprit vif est aiguisé
Comme silex entrechoqués.

Sous son sérieux luit un grand cœur
D’humaniste chassant le malheur.
Très attentif à ses amis,
Il rayonne par son l’esprit.

Bernard, Bernard, tu es si sérieux,
Mais c’est aussi ton talisman
Qui pour tes amis est précieux.

Bernard, Bernard, tu es généreux,
Avec ce zeste de passion,  
Qui réchauffe comme un brandon.
Paul     Aubin

Sonnet pour l’ami Christian  

Sous l’apparence de sérieux  
Par ses lunettes un peu masqué.
C’est un poète inspiré,
Et un conférencier prisé.

Dans Toulouse il se promène  
Aventurier en son domaine.
Comme perdu dans la pampa
Des lettres,   il a la maestria

Christian, Christian, tu es poète,
Et ta poésie tu la vis.
Cette qualité est si rare.

Christian, Christian, tu es lunaire.
Dans les planètes tu sais aller
En parcourant Toulouse à pied.
Paul d’   Aubin

Sonnet pour l’ami José
  
Le crâne un peu dégarni
Dans son regard, un incendie.
Vif, mobile et électrisé,
Il semble toujours aux aguets.

Des « hidalgos » des temps jadis
Il a le verbe et l’allure.
Il donne parfois le tournis,
Mais il possède un cœur pur.

José, José, tu as horreur,
De l’injustice et du mépris,
C’est aussi ce qui fait ton prix.

José, José, tu es un roc
Un mousquetaire en Languedoc
Un homme qui sait résister.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami  Jean-Pierre  

Subtil et sage, jamais hautain,
C’est Jean-Pierre,  le Toulousain,
qui de son quartier, Roseraie
apparaît détenir les clefs.

Pensée précise d’analyste,  
Il  est savant et optimiste,
Épicurien en liberté,
magie d’  intellectualité.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es plus subtil,
Que l’écureuil au frais babil,  
Et pour cela tu nous fascines.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es trop sage,
C’est pour cela que tu es mon ami
A cavalcader mes folies.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Henry  

Henry  est un fougueux audois  
de la variété qui combat.
Dans ses yeux flamboie l’âpre alcool,
du tempérament espagnol.

Henry est un fidèle  ami
Mais en «section» comme «Aramits».
dans tous  les  recoins,  il frétille,
comme dans les torrents l’anguille.

Henry,  Henry, tu es bouillant
Et  te moques  des cheveux gris,
Sans toi même être prémuni.

Henry,  Henry, tu t’ingénies  
A transformer  ce monde gris
dans notre   époque de clinquant.
Paul   d’  Aubin

Sonnet pour l’ami Olivier  

Olivier l’informaticien    
à   un viking me fait penser.
Il aime d’ailleurs les fest noz,
Et  boit la bière autant qu’on ose

Olivier, roux comme  un flamand  
arpente Toulouse, à grand pas
avec cet  air énigmatique
qui nous le rend si sympathique

Olivier, tu es bretteur
dans le monde informatique,  
Tu gardes  un côté sorcier.

Olivier, tu as un grand cœur,
Tu réponds toujours, je suis là,  
Pour nous tirer de l’embarras.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Philippe  

Cheveux  de geai, les yeux luisants
Voici, Philippe le toulousain.
de l’ «Arsenal» à «Saint Sernin»
Il vous  salut de son allant.

Il est cordial et enjoué,
mais son esprit est aux aguets.
C’est en fait un vrai militant,
traçant sa   vie en se battant.

Philippe, Philippe, tu es partout,
Avec tes gestes du Midi
qui te valent  bien   des  amis.

Philippe, Philippe, tu es batailleur,
Et  ta voix chaude est ton atout,  
Dans notre  Toulouse frondeur.
Paul   d’  Aubin


Sonnet pour l’ami Pierre
  
Pierre est un juriste fin
Qui ne se prend pas au sérieux.
Et sait garder  la tête froide,
Face aux embûches et aux fâcheux.

Surtout, Pierre est humaniste
Et sait d’un sourire allumer.
le cœur  humains et rigoler,
Il doit être un peu artiste.

Pierre,  Pierre, tu es indulgent,
Mais tu as aussi un grand talent,
De convaincre et puis d’enseigner.

Pierre,  Pierre, tu manquerais
A l’ambiance du Tribunal
Quittant le «vaisseau amiral».
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Pierre-Yves    

Pierre-Yves est fin comme un lapin
mais c’est un si  gentil goupil,
à l’œil vif,  au regard malin;
en plus pense  européen.

Pierre-Yves est un fils d’historien,  
qui goûte  à la philosophe,
usant des plaisirs de la vie
en prisant le bon vin, aussi.

Pierre-Yves,   tu les connais bien,
tous nos notables toulousains,

Pierre-Yves,   tu nous as fait tant rire,
En parlant gaiement  des «pingouins»,
du Capitole,  avec ses  oies.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Rémy    
De son haut front, il bat le vent,
Son bras pointé, comme l’espoir,
C’est notre, Rémy, l’occitan,
Vigoureux comme un « coup à boire ».

De sa chemise rouge vêtue,
Il harangue tel un  Jaurès,
dans les amphis et dans les rues,
pour la belle Clio, sa déesse.

Olivier, Olivier,  ami  
Dans un bagad tu as ta place,  
Mais à Toulouse, on ne connait pas.

Rémy, Rémy, ils ne t’ont pas
Car tout Président  qu’ils t’ont fait,  
Tu gardes en toi, ta liberté.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Sylvain    

Sylvain est un perpignanais
mais plutôt secret qu’enjoué.
N’allez pas croire cependant,
qu’il  vous serait indifférent.

Sylvain,   a aussi le talent  
de savoir diriger les gens,
simple, précis et amical,
il pourrait être cardinal.

Sylvain,   Sylvain,    tu es très fin
et dans la «com..» est ton destin,
sans être en rien superficiel.

Sylvain,   Sylvain,    tu es en  recherche
d’une excellence  que tu as.
Il faut que tu la prennes en toi.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Toinou    

Tonnerre et bruits, rires et paris,
«Toinou » est fils de l’Oranie,
Quand sur Toulouse, il mit le cap,
On le vit,   entre houle et ressacs.

Dans la cité «Deromedi»
Au Mirail ou à Jolimont,
Emporté par un hourvari
On le connaît tel le « loup gris ».  

Toinou, Toinou, à la rescousse !
Dans la ville, y’a de la secousse!
Chez les «archis», dans les «amphis.»

Toinou, Toinou, encore un verre   !
Tu as oublié de te taire,
Et tes amis viennent tantôt.
Paul d’   Aubin
Words
words to say
words to say for those who possess a quiescent soul
vibrations forming into susurrus breathes,
spun by Love.
Love is an oxymoronic, overly celebrated,
seemingly sempiternal happening that is eternally ephemeral,
lasting
a
very
short
t
i
m
e.
Love speaks with words that no matter how
dis-joint-ed
sound wonderfully euphonious -
a sonic euphoria
a billet-doux made from absolutely nothing
but
the very
rawness
of being absolute.
Love is a little more than
chimerical.
Love is a clinquant aubade that requires redamancy.

redamancy.

Love requires love to exist in it's eternal shortness,
to exist
in the mere seconds that are allowed
to exist in the ephemeral time frame of a blip in space
of decades and decades that no one will rememeber and that will not matter to the masses
and
will mean
absolutely nothing to everyone else except
for the one that is awake enough to look directly at
Love.
Quiescent - a quiet, soft-spoken soul.
Chimerical - merely imaginary; fanciful.
Susurrus - a whispering or rustling sound.  
Clinquant - glittering; tinsel-like.
Aubade - a song greeting the dawn.
Ephemeral - lasting a very short time.
Sempiternal - everlasting; eternal.
Euphonious - pleasing; sweet in sound.
Billet-doux - a love letter.
Redamancy - act of loving in return.
Chloe M Teng Dec 2016
She's the girl with the matte lipstick,
Deep, bold red that flows in her veins
She throws them fierce on her fragile lips
Warning every man she's more than a kiss.

She's the girl with the matte lipstick
A deeper red than the roses she was given,
One look at the mirror and she's all set
To rule out the world with her head set high.

And she will be stronger than you and I,
For her soul is clinquant with
glittery gold
Of fading scars and past mistakes
That she will one day conquer all on her own.
Lara M Oct 2013
There's alot of things that i think about now
that sends signals of pain to my head
When they pop up in random moments
fleeting moments of significant memories
I once held so dear.

But i can't think about them anymore
I'm not allowed to remember.

Remember how much i miss the color of your walls
deep red
And how long i spent looking up at them when we layed in your room
The way the sunlight came in and bounced off the walls
Giving your room an eery red glow
even though you never let me part the curtains.

Remember how much i miss your bed spread
how much comfier it was then mine
The amount of time we spent entangled in them watching movies and playing games
Kissing
touching
I feel you most when i'm alone
I feel your ghost still around.

Remember how much i miss having my fingers tangled in your hair
Or the way you were scared of being alone when it rained hard
When we went to the theme park for my birthday and we got on the ride i was terrified of
But you were so excited about it and so brave
so in some way
I enjoyed it more with you.

Definitely not allowed to remember when you took me on our first date
you made me try your salad and i almost puked
You got overexcited and tipped the waiter too much
Or the first time we ever met
on that really awkward double date and the awful
Photobooth picture with them
we were in the background of 2/4 of it
And i'm pretty sure that was my favorite worst picture of us ever
I wish i still had it.

That's right; I miss your euphonious voice in my ears
I miss the time we spent together
even if it was ephemeral
It was the best year of my life
I miss the corny photo we had that so many people thought was oh so charming
Every photo of us was really
we looked so clinquant next to each other,
Even though that was all just chimerical.

I miss it all
I have dredged up that word about you so many times it's almost sickening
How i've wanted only one person for so long the mere idea of someone else touching me makes me
Want to throw up
I miss your smile most of all
so much
It lit up the once so quiescent soul of mine
I feel like this longing for you will be sempiternal.

Can you miss someone so much it starts too circulate in your veins?
I guess sometimes someone gets under your skin and as much as you feel you must tear apart that part of yourself
No matter how many years have past
you feel if you ever did that you'd lose a part of yourself.

Well that part of me died a long time ago.
J Apr 2017
Clinquant stars shied away from her splendor
Harrowing nightmares banished from my sleep
Rambunctious, my soul singing in tenor
Illicit smile, this heart is hers to keep
Sophrosyne; she's the envy of many
Tall tales, myths, legends; all insufficient
Intellect complements her high beauty
Nay nebular thoughts, for she is sapient
Eclipsed behind her eyes; wondrous kindness
Morning zephyr at the end of winter
Allure that cured this poet's mad blindness
Roused the humor in this foolish jester
    I wished her joy, from the very first sight
    End may come; she's the source of my delight
Victor Thorn May 2011
i love the way you
feel me up in public places,
****** to nameless faces,
tell my friends to ***** themselves:
"it makes me feel protected".

command the god of heaven down,
wear your flimsy clinquant crown,
weave tales of fictitious sounds
that i will "soon" be making.

i love the way you never bathe
i love the way you never shave
i love the way you never made
an effort just to please me.

-

and the rain fell backwards that night
and the fires restored houses
and we all took showers and got
dirtier
and
dirtier
and
dirtier.
Copyright 2011 by Victor Thorn
Fable II, Livre V.


Je suis un peu badaud, je n'en disconviens pas.
Tout m'amuse ; depuis ces batteurs d'entrechats,
Depuis ces brillants automates,
Dont Gardel fait mouvoir et les pieds et les bras,
Jusqu'à ceux dont un fil règle et soutient les pas,
Jusqu'aux Vestris à quatre pattes,
Qui la queue en trompette, et le museau crotté,
En jupe, en frac, en froc, en toque, en mitre, en casque,
La plume sur l'oreille, ou la brette au côté,
Modestes toutefois sous l'habit qui les masque,
Moins fiers que nous de leurs surnoms,
Quêtent si gaîment les suffrages
Des musards de tous les cantons
Et des enfants de tous les âges.
L'argent leur vient aussi. Peut-on payer trop bien
L'art, le bel art de Terpsichore ?
Art unique ! art utile au singe, à l'homme, au chien.
Comme il vous fait valoir un sot, une pécore !
C'est le clinquant qui les décore,
Et fait quelque chose de rien.
La critique, en dépit de mon goût et du vôtre,
Traite pourtant, lecteur, cet art tout comme un autre.
Quels succès sous sa dent ne sont pas expiés ?
Qui n'en est pas victime en est le tributaire.
Le grand Vestris, le grand Voltaire,
Par sa morsure estropiés,
Prouvent qu'il faut qu'on se résigne
Et qu'enfin le génie à cette dent maligne
Est soumis de la tète aux pieds.
De cette vérité, que je ne crois pas neuve,
Quelques roquets tantôt m'offraient encor la preuve.
Tandis qu'au son du flageolet,
Au bruit du tambourin, sautillant en cadence,
Ces pauvres martyrs de la danse
Formaient sous ma fenêtre un fort joli ballet,
Un mâtin, cette fois ce n'était pas un homme,
Un mâtin, qui debout n'a jamais fait un pas,
Campé sur son derrière, aboyait, Dieu sait comme,
Après ceux qui savaient ce qu'il ne savait pas,
Après ceux, et c'est là le plaisant de l'affaire,
Après ceux qui faisaient ce qu'il ne peut pas faire.
Quoique mauvais danseur, en mes propos divers,
Pour la danse, en tout temps, j'ai montré force estime.
En douter serait un vrai crime ;
J'en atteste ces petits vers.
Mais que sert mon exemple à ce vaste univers ?

Je n'en crois donc pas moins le sens de cette fable
Au commun des mortels tout-à-fait applicable.
Chiens et gens qui dansez, retenez bien ceci :
L'ignorant est jaloux et l'impuissant aussi.
Pride Ed Dec 2014
Leafy loss born of the sunset;
The clinquant remains before the frosted evening
Encircled her form of jeweled pirouette,
As summer sighed with peaceful dreaming.

The fading firelight shimmers out again,
As she wades through the diaphanous aether.
She wanders slowly through the darkling glen,
As her feet pressed upon the crinkled embers.

The skeletal limbs of the trees welcome her.
Divine, yet earthly in grand rufescence.
She delights in their desire as harvest moon stirs,
Awakened and humbled by her elegance.
Yet another prompt for allpoetry. :)
On y revient ; il faut y revenir moi-même.
Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime.
Certes, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l'azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.

Hier le citoyen, aujourd'hui le poète ;  
Le « romantique » après le « libéral ». -  Allons,
Soit ; dans mes deux sentiers mordez mes deux talons.
Je suis le ténébreux par qui tout dégénère.
Sur mon autre côté lancez l'autre tonnerre.

Vous aussi, vous m'avez vu tout jeune, et voici
Que vous me dénoncez, bonhomme, vous aussi ;
Me déchirant le plus allégrement du monde,
Par attendrissement pour mon enfance blonde.
Vous me criez : « Comment, Monsieur ! qu'est-ce que c'est ?
- La stance va nu-pieds ! le drame est sans corset !
- La muse jette au vent sa robe d'innocence !
- Et l'art crève la règle et dit : C'est la croissance ! »
Géronte littéraire aux aboiements plaintifs,
Vous vous ébahissez, en vers rétrospectifs,
Que ma voix trouble l'ordre, et que ce romantique
Vive, et que ce petit, à qui l'Art Poétique
Avec tant de bonté donna le pain et l'eau,
Devienne si pesant aux genoux de Boileau !
Vous regardez mes vers, pourvus d'ongles et d'ailes,
Refusant de marcher derrière les modèles,
Comme après les doyens marchent les petits clercs ;
Vous en voyez sortir de sinistres éclairs ;
Horreur ! et vous voilà poussant des cris d'hyène
A travers les barreaux de la Quotidienne.

Vous épuisez sur moi tout votre calepin,
Et le père Bouhours et le père Rapin ;
Et m'écrasant avec tous les noms qu'on vénère,
Vous lâchez le grand mot : Révolutionnaire.

Et, sur ce, les pédants en choeur disent : Amen !
On m'empoigne ; on me fait passer mon examen ;
La Sorbonne bredouille et l'école griffonne ;
De vingt plumes jaillit la colère bouffonne :
« Que veulent ces affreux novateurs ? ça des vers ?
- Devant leurs livres noirs, la nuit, dans l'ombre ouverts,
- Les lectrices ont peur au fond de leurs alcôves.
- Le Pinde entend rugir leurs rimes bêtes fauves,
- Et frémit. Par leur faute aujourd'hui tout est mort ;
- L'alexandrin saisit la césure, et la mord ;
- Comme le sanglier dans l'herbe et dans la sauge,
- Au beau milieu du vers l'enjambement patauge ;
- Que va-t-on devenir ? Richelet s'obscurcit.
- Il faut à toute chose un magister dixit.
- Revenons à la règle, et sortons de l'opprobre ;
- L'hippocrène est de l'eau ; donc le beau, c'est le sobre.
- Les vrais sages ayant la raison pour lien,
- Ont toujours consulté, sur l'art, Quintilien ;
- Sur l'algèbre, Leibnitz; sur la guerre, Végèce. »

Quand l'impuissance écrit, elle signe : Sagesse.

Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu'à d'autres j'ai dit sans leur montrer le poing.
Eh bien, démasquons-nous ! c'est vrai, notre âme est noire ;
Sortons du domino nommé forme oratoire.
On nous a vus, poussant vers un autre horizon
La langue, avec la rime entraînant la raison,

Lancer au pas de charge, en batailles rangées,
Sur Laharpe éperdu, toutes ces insurgées.
Nous avons au vieux style attaché ce brûlot :
Liberté ! Nous avons, dans le même complot,
Mis l'esprit, pauvre diable, et le mot, pauvre hère ;
Nous avons déchiré le capuchon, la haire,
Le froc, dont on couvrait l'Idée aux yeux divins.
Tous on fait rage en foule. Orateurs, écrivains,
Poètes, nous avons, du doigt avançant l'heure,
Dit à la rhétorique : - Allons, fille majeure,
Lève les yeux ! - et j'ai, chantant, luttant, bravant,
Tordu plus d'une grille au parloir du couvent ;
J'ai, torche en main, ouvert les deux battants du drame ;
Pirates, nous avons, à la voile, à la rame,
De la triple unité pris l'aride archipel ;
Sur l'Hélicon tremblant j'ai battu le rappel.
Tout est perdu ! le vers vague sans muselière !
A Racine effaré nous préférons Molière ;
O pédants ! à Ducis nous préférons Rotrou.
Lucrèce Borgia sort brusquement d'un trou,
Et mêle des poisons hideux à vos guimauves ;
Le drame échevelé fait peur à vos fronts chauves ;
C'est horrible ! oui, brigand, jacobin, malandrin,
J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ;
Les mots de qualité, les syllabes marquises,
Vivaient ensemble au fond de leurs grottes exquises,
Faisaient la bouche en coeur et ne parlant qu'entre eux,
J'ai dit aux mots d'en bas : Manchots, boiteux, goîtreux,
Redressez-vous ! planez, et mêlez-vous, sans règles,
Dans la caverne immense et farouche des aigles !
J'ai déjà confessé ce tas de crimes-là ;
Oui, je suis Papavoine, Érostrate, Attila :
Après ?

Emportez-vous, et criez à la garde,
Brave homme ! tempêtez ! tonnez ! je vous regarde.

Nos progrès prétendus vous semblent outrageants ;
Vous détestez ce siècle où, quand il parle aux gens,
Le vers des trois saluts d'usage se dispense ;
Temps sombre où, sans pudeur, on écrit comme on pense,
Où l'on est philosophe et poète crûment,
Où de ton vin sincère, adorable, écumant,
O sévère idéal, tous les songeurs sont ivres.
Vous couvrez d'abat-jour, quand vous ouvrez nos livres,
Vos yeux, par la clarté du mot propre brûlés ;
Vous exécrez nos vers francs et vrais, vous hurlez
De fureur en voyant nos strophes toutes nues.
Mais où donc est le temps des nymphes ingénues,
Qui couraient dans les bois, et dont la nudité
Dansait dans la lueur des vagues soirs d'été ?
Sur l'aube nue et blanche, entr'ouvrant sa fenêtre,
Faut-il plisser la brume honnête et *****, et mettre
Une feuille de vigne à l'astre dans l'azur ?
Le flot, conque d'amour, est-il d'un goût peu sûr ?
Ô Virgile, Pindare, Orphée ! est-ce qu'on gaze,
Comme une obscénité, les ailes de Pégase,
Qui semble, les ouvrant au haut du mont béni,
L'immense papillon du baiser infini ?
Est-ce que le soleil splendide est un cynique ?
La fleur a-t-elle tort d'écarter sa tunique ?
Calliope, planant derrière un pan des cieux,
Fait donc mal de montrer à Dante soucieux
Ses seins éblouissants à travers les étoiles ?
Vous êtes un ancien d'hier. Libre et sans voiles,
Le grand Olympe nu vous ferait dire : Fi !
Vous mettez une jupe au Cupidon bouffi ;
Au clinquant, aux neuf soeurs en atours, au Parnasse
De Titon du Tillet, votre goût est tenace ;
Apollon vous ferait l'effet d'un Mohican ;
Vous prendriez Vénus pour une sauvagesse.

L'âge - c'est là souvent toute notre sagesse -

A beau vous bougonner tout bas : « Vous avez tort,
- Vous vous ferez tousser si vous criez si fort ;
- Pour quelques nouveautés sauvages et fortuites,
- Monsieur, ne troublez pas la paix de vos pituites.
- Ces gens-ci vont leur train ; qu'est-ce que ça vous fait ?
- Ils ne trouvent que cendre au feu qui vous chauffait.
- Pourquoi déclarez-vous la guerre à leur tapage ?
- Ce siècle est libéral comme vous fûtes page.
- Fermez bien vos volets, tirez bien vos rideaux,
- Soufflez votre chandelle, et tournez-lui le dos !
- Qu'est l'âme du vrai sage ? Une sourde-muette.
- Que vous importe, à vous, que tel ou tel poète,
- Comme l'oiseau des cieux, veuille avoir sa chanson ;
- Et que tel garnement du Pinde, nourrisson
- Des Muses, au milieu d'un bruit de corybante,
- Marmot sombre, ait mordu leur gorge un peu tombante ? »

Vous n'en tenez nul compte, et vous n'écoutez rien.
Voltaire, en vain, grand homme et peu voltairien,
Vous murmure à l'oreille : « Ami, tu nous assommes ! »
- Vous écumez ! - partant de ceci : que nous, hommes
De ce temps d'anarchie et d'enfer, nous donnons
L'assaut au grand Louis juché sur vingt grands noms ;
Vous dites qu'après tout nous perdons notre peine,
Que haute est l'escalade et courte notre haleine ;
Que c'est dit, que jamais nous ne réussirons ;
Que Batteux nous regarde avec ses gros yeux ronds,
Que Tancrède est de bronze et qu'Hamlet est de sable.
Vous déclarez Boileau perruque indéfrisable ;
Et, coiffé de lauriers, d'un coup d'oeil de travers,
Vous indiquez le tas d'ordures de nos vers,
Fumier où la laideur de ce siècle se guinde
Au pauvre vieux bon goût, ce balayeur du Pinde ;
Et même, allant plus ****, vaillant, vous nous criez :
« Je vais vous balayer moi-même ! »

Balayez.

Paris, novembre 1834.
We are spiders that fly on silk
Each strand put out to snare
Some seemingly solid structure;
A branch we may build a web on,
Or the windshield of a moving car.

Our goal is a perfect circle,
The web that bears its own foundations -
The guarantee that we no longer have to glide,
When branches fall
Or whole trees begin to drift into the air.

With each cast we amputate
A single silken limb;
And lose a little of our weight.

We reduce and suffer,
But still we send great tracks of gossamer,
Like checkered see-through wings,
To search the sky;
How else could we capture flying things,
And drink their memories of flight?

We flew once or twice ourselves,
And friends that build on flimsy branches
Assure us
That flying is more beautiful
First hand.

But some of us believe
In eating flight;
For flight is life,
And when you eat life,
It dies,
And death is real,
And death wants to be alive.

So we try to build circles,
As we can think of nothing else,
That could bear the weight,
Of meals that teach invincible demise;
Of flies that we can drink eternally,
Who will tell us always,
That flight both lives and dies.

Occasionally, we catch the like -
Great butterflies like birds,
These guests we gladly drink for years,
That eat and grow besides us,
As banquets of prey
Fall fast on our deep-woven webs;
Enticed to suicide
By the net that's built from butterfly.

Sometimes, if we cannot build enough,
Then web and body and captive bug
Together are nudged,
By the demon eating life and death,
Whose name is silent hunger.

In fear, our captives struggle,

And sometimes,

They break free.

And then, we utter that awesome plea
That only spinning creatures know,
The unjustly beautiful:
'Come back to me!'

And sometimes,

They do not come back -

And webs decay -

And fall to earth -

And riding them,
We wonder:
'How dared I build this clinquant web?
Or drink to death
That fearless butterfly?'

We suppose:
'In the end, as it struggled,
I forgot myself,
And spun enormous rails of binding anchorage,
To keep it on the line;
I forgot the earth,
And now I've felt the bloated eyes of silent hunger,
Who lives in life and death,
And draws them both as slaves in chain
To tend its nature,
Which is the hunt and prey,
By night or blind,
Of crawling, flightless game.'

We panic:
'If I eat one maggot on the earth,
And my health is restored,
Will I remember then
The state I knew when first I flew?
What then, if my feet stay grounded?
For now I also know
That hunger waits
Beside great flying things,
And I fear the sky,
And I fear the trees,
And the web that builds inside my heart;
I fear it all,
And stay on earth,
And eat the dirt,
That looks most like
My brilliant mortal butterfly.'

Our terrors muster, sheer and stark:

'What if, by my nature's mark,

I am not born to eat the sky?'

The choice is yours:

Spin or die.
(A poem about wisdom's role in life and death)

— The End —