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Kuzhur Wilson Jun 2014
Our house was a 12 year old Lancer car

Sitting in its congested patio,  
Beheld the sky

That sky spilled over the sky
Stars squirmed and threatened to jump down immediately

We were like the children beneath the mango tree who do not rush to school
Even after the last bell

The wind may blow any moment

Our house was a 12 year old Lancer car

Descried the sea
Sitting inside its smoke-filled, odorous kitchen

That sea overflowed the sea

The fish swimming along in the deep asked, “coming?”

We were
Like the fisherman waiting for the snakehead murrel
Though it is noon and he is hungry

The sea fish do not know
The grooves of tears and the little waterway

Rainclouds can arrive anytime

Our house was a 12 year old Lancer car

Saw the woods sitting near its un-curtained window


Those woods got darker than woods
Trees pretending to cavil for my being late

Moonlight clear and fuzzy amongst boughs

Us, like fireflies watching ripened paddy stalks

There are wounds that are hidden
A lightning can strike any moment

Our house was a 12 year old Lancer car

Sitting in its spaces coarse otherwise
We quenched each other’s thirst and hunger
Argued
Prayed
Perused the holy book

Often, while no one watched,
We fed the dolls
Sung them lullabies

On these occasions,
I went out pretending that I wanted a smoke

Thereupon, between us
Sky sea  woods.
Translation : Anitha Varma
Solaces Nov 2015
I find a small lonely sun that illuminates only one Planet. I ride my Lightcycle to this planet and find that it has no life whatsoever. The skies are as yellow as the sunflowers back at home. I ride through the strange purple sands of this dead lonely planet. My lightcycle star shell fills in with purples and yellows. There are no kind of mountains or structures. Just endless purple sands. No winds sing on this planet. Its like a planetary purple canvas made of endless sad sand.

And then from the yellow and purple horizon I see the most beautiful blue I have ever seen. A sort of blue that almost seems to emit life itself. A strange machine flies on by! Leaving behind a life stream of endless blue. The yellow sky begins to almost melt away into the blue. My Lightcycle fills back in with the blues of my thoughts. The machine then flies in an amazing circular pattern creating a monstrous hurricane that covers half of the planet. I then ride alongside this machine that is known as a Lancer! I have never seen one! The Lancer senses me near and begins to speed away. I try and keep up as we leave the Planet but the Lancer is by far to fast for me! As I turn back around and look to the dead planet I see that the Lancer has left behind the most beautiful blue filled Planet.  I travel back to its surface as the genesis of life begins again!
I finally saw one!
natalee Aug 2017
oh boy
with long hair
and a wild mind
he was always there
never hard to find
he called me lotus flower
always okay,
even if there were stormy showers
and something didn't go my way
i keep listening to his music
in hopes that he wrote it for me
he cured my sick
and set me free
i miss you
Solaces Jun 2014
The Lancer:  Life Lancer...
The final sweep through this once dead planet is done..  
This is my favorite part about this job..
I land in a desert lifeless, golden sand mixed with black..
This wasteland will come to life..
I look to the sky and see life reborn..
It starts with a magnificient spirial of colors as the atmoshere begins to awake..
I stand in the sand and watch this world come to life..
The first storm is on the horizon..
Deep blues among deep blues I swear the sky is the ocean..
All colors of lightning begin to arc the dead away..
The entire planet is quickly engulfed in the Ultra storm..
I can feel the planet smile again..
LIFE has become the apocalypse for the apocalypse..
Its time to leave..
L  A  N  C  E  R
L'aurore se levait, la mer battait la plage ;
Ainsi parla Sapho debout sur le rivage,
Et près d'elle, à genoux, les filles de ******
Se penchaient sur l'abîme et contemplaient les flots :

Fatal rocher, profond abîme !
Je vous aborde sans effroi !
Vous allez à Vénus dérober sa victime :
J'ai méconnu l'amour, l'amour punit mon crime.
Ô Neptune ! tes flots seront plus doux pour moi !
Vois-tu de quelles fleurs j'ai couronné ma tête ?
Vois : ce front, si longtemps chargé de mon ennui,
Orné pour mon trépas comme pour une fête,
Du bandeau solennel étincelle aujourd'hui !

On dit que dans ton sein... mais je ne puis le croire !
On échappe au courroux de l'implacable Amour ;
On dit que, par tes soins, si l'on renaît au jour,
D'une flamme insensée on y perd la mémoire !
Mais de l'abîme, ô dieu ! quel que soit le secours,
Garde-toi, garde-toi de préserver mes jours !
Je ne viens pas chercher dans tes ondes propices
Un oubli passager, vain remède à mes maux !
J'y viens, j'y viens trouver le calme des tombeaux !
Reçois, ô roi des mers, mes joyeux sacrifices !
Et vous, pourquoi ces pleurs ? pourquoi ces vains sanglots ?
Chantez, chantez un hymne, ô vierges de ****** !

Importuns souvenirs, me suivrez-vous sans cesse ?
C'était sous les bosquets du temple de Vénus ;
Moi-même, de Vénus insensible prêtresse,
Je chantais sur la lyre un hymne à la déesse :
Aux pieds de ses autels, soudain je t'aperçus !
Dieux ! quels transports nouveaux ! ô dieux ! comment décrire
Tous les feux dont mon sein se remplit à la fois ?
Ma langue se glaça, je demeurais sans voix,
Et ma tremblante main laissa tomber ma lyre !
Non : jamais aux regards de l'ingrate Daphné
Tu ne parus plus beau, divin fils de Latone ;
Jamais le thyrse en main, de pampres couronné,
Le jeune dieu de l'Inde, en triomphe traîné,
N'apparut plus brillant aux regards d'Erigone.
Tout sortit... de lui seul je me souvins, hélas !
Sans rougir de ma flamme, en tout temps, à toute heure,
J'errais seule et pensive autour de sa demeure.
Un pouvoir plus qu'humain m'enchaînait sur ses pas !
Que j'aimais à le voir, de la foule enivrée,
Au gymnase, au théâtre, attirer tous les yeux,
Lancer le disque au ****, d'une main assurée,
Et sur tous ses rivaux l'emporter dans nos jeux !
Que j'aimais à le voir, penché sur la crinière
D'un coursier de I'EIide aussi prompt que les vents,
S'élancer le premier au bout de la carrière,
Et, le front couronné, revenir à pas lents !
Ah ! de tous ses succès, que mon âme était fière !
Et si de ce beau front de sueur humecté
J'avais pu seulement essuyer la poussière...
Ô dieux ! j'aurais donné tout, jusqu'à ma beauté,
Pour être un seul instant ou sa soeur ou sa mère !
Vous, qui n'avez jamais rien pu pour mon bonheur !
Vaines divinités des rives du Permesse,
Moi-même, dans vos arts, j'instruisis sa jeunesse ;
Je composai pour lui ces chants pleins de douceur,
Ces chants qui m'ont valu les transports de la Grèce :
Ces chants, qui des Enfers fléchiraient la rigueur,
Malheureuse Sapho ! n'ont pu fléchir son coeur,
Et son ingratitude a payé ta tendresse !

Redoublez vos soupirs ! redoublez vos sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Si l'ingrat cependant s'était laissé toucher !
Si mes soins, si mes chants, si mes trop faibles charmes
A son indifférence avaient pu l'arracher !
S'il eût été du moins attendri par mes larmes !
Jamais pour un mortel, jamais la main des dieux
N'aurait filé des jours plus doux, plus glorieux !
Que d'éclat cet amour eût jeté sur sa vie !
Ses jours à ces dieux même auraient pu faire envie !
Et l'amant de Sapho, fameux dans l'univers,
Aurait été, comme eux, immortel dans mes vers !
C'est pour lui que j'aurais, sur tes autels propices,
Fait fumer en tout temps l'encens des sacrifices,
Ô Vénus ! c'est pour lui que j'aurais nuit et jour
Suspendu quelque offrande aux autels de l'Amour !
C'est pour lui que j'aurais, durant les nuits entières
Aux trois fatales soeurs adressé mes prières !
Ou bien que, reprenant mon luth mélodieux,
J'aurais redit les airs qui lui plaisaient le mieux !
Pour lui j'aurais voulu dans les jeux d'Ionie
Disputer aux vainqueurs les palmes du génie !
Que ces lauriers brillants à mon orgueil offerts
En les cueillant pour lui m'auraient été plus chers !
J'aurais mis à ses pieds le prix de ma victoire,
Et couronné son front des rayons de ma gloire.

Souvent à la prière abaissant mon orgueil,
De ta porte, ô Phaon ! j'allais baiser le seuil.
Au moins, disais-je, au moins, si ta rigueur jalouse
Me refuse à jamais ce doux titre d'épouse,
Souffre, ô trop cher enfant, que Sapho, près de toi,
Esclave si tu veux, vive au moins sous ta loi !
Que m'importe ce nom et cette ignominie !
Pourvu qu'à tes côtés je consume ma vie !
Pourvu que je te voie, et qu'à mon dernier jour
D'un regard de pitié tu plaignes tant d'amour !
Ne crains pas mes périls, ne crains pas ma faiblesse ;
Vénus égalera ma force à ma tendresse.
Sur les flots, sur la terre, attachée à tes pas,
Tu me verras te suivre au milieu des combats ;
Tu me verras, de Mars affrontant la furie,
Détourner tous les traits qui menacent ta vie,
Entre la mort et toi toujours prompte à courir...
Trop heureuse pour lui si j'avais pu mourir !

Lorsque enfin, fatigué des travaux de Bellone,
Sous la tente au sommeil ton âme s'abandonne,
Ce sommeil, ô Phaon ! qui n'est plus fait pour moi,
Seule me laissera veillant autour de toi !
Et si quelque souci vient rouvrir ta paupière,
Assise à tes côtés durant la nuit entière,
Mon luth sur mes genoux soupirant mon amour,
Je charmerai ta peine en attendant le jour !

Je disais; et les vents emportaient ma prière !
L'écho répétait seul ma plainte solitaire ;
Et l'écho seul encor répond à mes sanglots !
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !
Toi qui fus une fois mon bonheur et ma gloire !
Ô lyre ! que ma main fit résonner pour lui,
Ton aspect que j'aimais m'importune aujourd'hui,
Et chacun de tes airs rappelle à ma mémoire
Et mes feux, et ma honte, et l'ingrat qui m'a fui !
Brise-toi dans mes mains, lyre à jamais funeste !
Aux autels de Vénus, dans ses sacrés parvis
Je ne te suspends pas ! que le courroux céleste
Sur ces flots orageux disperse tes débris !
Et que de mes tourments nul vestige ne reste !
Que ne puis-je de même engloutir dans ces mers
Et ma fatale gloire, et mes chants, et mes vers !
Que ne puis-je effacer mes traces sur la terre !
Que ne puis-je aux Enfers descendre tout entière !
Et, brûlant ces écrits où doit vivre Phaon,
Emporter avec moi l'opprobre de mon nom !

Cependant si les dieux que sa rigueur outrage
Poussaient en cet instant ses pas vers le rivage ?
Si de ce lieu suprême il pouvait s'approcher ?
S'il venait contempler sur le fatal rocher
Sapho, les yeux en pleurs, errante, échevelée,
Frappant de vains sanglots la rive désolée,
Brûlant encor pour lui, lui pardonnant son sort,
Et dressant lentement les apprêts de sa mort ?
Sans doute, à cet aspect, touché de mon supplice,
Il se repentirait de sa longue injustice ?
Sans doute par mes pleurs se laissant désarmer
Il dirait à Sapho : Vis encor pour aimer !
Qu'ai-je dit ? **** de moi quelque remords peut-être,
A défaut de l'amour, dans son coeur a pu naître :
Peut-être dans sa fuite, averti par les dieux,
Il frissonne, il s'arrête, il revient vers ces lieux ?
Il revient m'arrêter sur les bords de l'abîme ;
Il revient !... il m'appelle... il sauve sa victime !...
Oh ! qu'entends-je ?... écoutez... du côté de ******
Une clameur lointaine a frappé les échos !
J'ai reconnu l'accent de cette voix si chère,
J'ai vu sur le chemin s'élever la poussière !
Ô vierges ! regardez ! ne le voyez-vous pas
Descendre la colline et me tendre les bras ?...
Mais non ! tout est muet dans la nature entière,
Un silence de mort règne au **** sur la terre :
Le chemin est désert !... je n'entends que les flots...
Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de ****** !

Mais déjà s'élançant vers les cieux qu'il colore
Le soleil de son char précipite le cours.
Toi qui viens commencer le dernier de mes jours,
Adieu dernier soleil ! adieu suprême aurore !
Demain du sein des flots vous jaillirez encore,
Et moi je meurs ! et moi je m'éteins pour toujours !
Adieu champs paternels ! adieu douce contrée !
Adieu chère ****** à Vénus consacrée !
Rivage où j'ai reçu la lumière des cieux !
Temple auguste où ma mère, aux jours de ma naissance
D'une tremblante main me consacrant aux dieux,
Au culte de Vénus dévoua mon enfance !
Et toi, forêt sacrée, où les filles du Ciel,
Entourant mon berceau, m'ont nourri de leur miel,
Adieu ! Leurs vains présents que le vulgaire envie,
Ni des traits de l'Amour, ni des coups du destin,
Misérable Sapho ! n'ont pu sauver ta vie !
Tu vécus dans les Pleurs, et tu meurs au matin !
Ainsi tombe une fleur avant le temps fanée !
Ainsi, cruel Amour, sous le couteau mortel.
Une jeune victime à ton temple amenée,
Qu'à ton culte en naissant le pâtre a destinée,
Vient tomber avant l'âge au pied de ton autel !

Et vous qui reverrez le cruel que j'adore
Quand l'ombre du trépas aura couvert mes yeux,
Compagnes de Sapho, portez-lui ces adieux !
Dites-lui... qu'en mourant je le nommais encore !

Elle dit, et le soir, quittant le bord des flots,
Vous revîntes sans elle, ô vierges de ****** !
John F McCullagh Oct 2015
It’s fortunate the rain had ceased early this warm November day.
I glance at my watch: 12:27; “Lancer” and “Lace” are on their way.
I see Lee in his ******’s perch. I still wonder if he’ll get this done.
I stand on the grassy knoll. Beneath my jacket, I touch my gun.
We must not fail; the King must die. I am the insurance it will be done.
A shot is fired from up above. “Lancer” grabs his throat and chest
and Camelot becomes undone.

The second bullet finds its mark And “Lace” is spattered with brains and blood.
The crowd is gripped with sudden fear. Here and there they start to run
Some woman screams “They’ve murdered him”.
I secretly smile for we have won.
I make my way to the phone booth there inside the Dallas Barbecue.
I call Ruby at his club. “Jack, I have one more job for you.”
Lancer- JFK Lace- Jackie Kennedy Lee - Lee Harvey Oswald Ruby- Jack Ruby It is 11/22/63 and a co conspirator is stationed on the grassy knoll outside the Book depository on Elm Street in Dallas- Just in case Lee Harvey Oswald isn't up to the job.
PK Wakefield Dec 2012
stoked lightening, does where your fur stroked unmeeting skin
a ribbon grow heating wetly (at fingers tightly coiling sin)?
does where from stocky steam ****** ***** effuse drunk blood,
a stagger of giggling ****** giddily unstoppably bud?
perhaps, or, does (i know) your unknowing skirt a mutter
a rill of sweetness (acrid) as like honey and butter?

A query, i think, your parting question answers.
At cherry pressing; at crimson lancer.
Kuzhur Wilson Nov 2013
Was crossing the road

It is not like crossing anything else

A Trailer
Might partition into pieces
Or a Hummer,
In a second, make one a nonentity
Or a tin can of a vehicle
Take away your hand or leg.

Even if your last wish,
In case you have to die in an automobile crash,
Is that it should be the red lancer car you are very fond of,
Which court will listen?

On the other side of the road, there is a neem tree
Its dark green leaves are visible.
No, cannot see the bitterness,
But it is possible it is.

I have to cross the road.
Then
I have to stand a bit under the green on the other side
Those birds have to run away (no, not fly!)
And come back just the way they went.


What then? It is, after all, the road that was crossed,
Which is something!


While crossing the road, came a Trailer
Whose driver was a Tamilian


A Hummer came,
In which there was a father, his friend,
Mother and two kids

The kid was singing loudly
The friend was thinking about his girl friend

A rickety old tin can of a vehicle  too came
It was full of wine bottles
For the next century

What then?

Trailer was divided into many pieces
Hummer made one a nonentity in a second
The old vehicle took away two hands, one leg, and two ears.

Now the one who looks this way from the other side:
Is it the one who reached the other side,
Or the one who was standing here,
Or the one who crossed the road,
Or the one who has to return?
Translation : Anitha Varma
Perig3e Jan 2011
Though you deny it
I'll bet you're beautiful,
did you say 36, or 38,
no matter
and eyes not blue,
nor blood I hear
not arabesque, not a dancer?
Can you cook,
published articles in the "Lancer"?
Nonetheless, I'll bet you're beautiful,
Just my guess.
All rights reserved by the author
Kuzhur Wilson Jan 2018
Was crossing the road
It is not like crossing anything else
A Trailer
Might partition into pieces
Or a Hummer,
In a second, make one a nonentity
Or a tin can of a vehicle
Take away your hand or leg.
Even if your last wish,
In case you have to die in an automobile crash,
Is that it should be the red lancer car you are very fond of,
Which court will listen?
On the other side of the road, there is a neem tree
Its dark green leaves are visible.
No, cannot see the bitterness,
But it is possible it is.

I have to cross the road.
Then
I have to stand a bit under the green on the other side
Those birds have to run away (no, not fly!)
And come back just the way they went.

What then? It is, after all, the road that was crossed,
Which is something!


While crossing the road, came a Trailer
Whose driver was a Tamilian

A Hummer came,
In which there was a father, his friend,
Mother and two kids

The kid was singing loudly
The friend was thinking about his girl friend

A rickety old tin can of a vehicle too came
It was full of wine bottles
For the next century

What then?
Trailer was divided into many pieces
Hummer made one a nonentity in a second
The old vehicle took away two hands, one leg, and two ears.

Now the one who looks this way from the other side:
Is it the one who reached the other side,
Or the one who was standing here,
Or the one who crossed the road,
Or the one who has to return?
Translation : Anitha Varma
Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,
Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,
Comme un anneau perdu que la main d'une femme
Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.

Dans l'arche de mon coeur, qui pour lui seul s'entrouvre,
Il dort enseveli sous une clef d'airain ;
De mystère et de peur mon amour le recouvre,
Comme après une fête on referme un écrin.

Si vous le demandez, ma lèvre est sans réponse,
Mais, tel qu'un talisman formé d'un mot secret,
Quand seul avec l'écho ma bouche le prononce,
Ma nuit s'ouvre, et dans l'âme un être m'apparaît.

En jour éblouissant l'ombre se transfigure ;
Des rayons, échappés par les fentes des cieux,
Colorent de pudeur une blanche figure
Sur qui l'ange ébloui n'ose lever les yeux.

C'est une vierge enfant, et qui grandit encore ;
Il pleut sur ce matin des beautés et des jours ;
De pensée en pensée on voit son âme éclore,
Comme son corps charmant de contours en contours.

Un éblouissement de jeunesse et de grâce
Fascine le regard où son charme est resté.
Quand elle fait un pas, on dirait que l'espace
S'éclaire et s'agrandit pour tant de majesté.

Dans ses cheveux bronzés jamais le vent ne joue.
Dérobant un regard qu'une boucle interrompt,
Ils serpentent collés au marbre de sa joue,
Jetant l'ombre pensive aux secrets de son front.

Son teint calme, et veiné des taches de l'opale,
Comme s'il frissonnait avant la passion,
Nuance sa fraîcheur des moires d'un lis pâle,
Où la bouche a laissé sa moite impression.

Sérieuse en naissant jusque dans son sourire,
Elle aborde la vie avec recueillement ;
Son coeur, profond et lourd chaque fois qu'il respire,
Soulève avec son sein un poids de sentiment.

Soutenant sur sa main sa tête renversée,
Et fronçant les sourcils qui couvrent son oeil noir,
Elle semble lancer l'éclair de sa pensée
Jusqu'à des horizons qu'aucun oeil ne peut voir.

Comme au sein de ces nuits sans brumes et sans voiles,
Où dans leur profondeur l'oeil surprend les cieux nus,
Dans ses beaux yeux d'enfant, firmament plein d'étoiles,
Je vois poindre et nager des astres inconnus.

Des splendeurs de cette âme un reflet me traverse ;
Il transforme en Éden ce morne et froid séjour.
Le flot mort de mon sang s'accélère, et je berce
Des mondes de bonheur sur ces vagues d'amour.

- Oh ! dites-nous ce nom, ce nom qui fait qu'on aime ;
Qui laisse sur la lèvre une saveur de miel !
- Non, je ne le dis pas sur la terre à moi-même ;
Je l'emporte au tombeau pour m'embellir le ciel.
On y revient ; il faut y revenir moi-même.
Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime.
Certes, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l'azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.

Hier le citoyen, aujourd'hui le poète ;  
Le « romantique » après le « libéral ». -  Allons,
Soit ; dans mes deux sentiers mordez mes deux talons.
Je suis le ténébreux par qui tout dégénère.
Sur mon autre côté lancez l'autre tonnerre.

Vous aussi, vous m'avez vu tout jeune, et voici
Que vous me dénoncez, bonhomme, vous aussi ;
Me déchirant le plus allégrement du monde,
Par attendrissement pour mon enfance blonde.
Vous me criez : « Comment, Monsieur ! qu'est-ce que c'est ?
- La stance va nu-pieds ! le drame est sans corset !
- La muse jette au vent sa robe d'innocence !
- Et l'art crève la règle et dit : C'est la croissance ! »
Géronte littéraire aux aboiements plaintifs,
Vous vous ébahissez, en vers rétrospectifs,
Que ma voix trouble l'ordre, et que ce romantique
Vive, et que ce petit, à qui l'Art Poétique
Avec tant de bonté donna le pain et l'eau,
Devienne si pesant aux genoux de Boileau !
Vous regardez mes vers, pourvus d'ongles et d'ailes,
Refusant de marcher derrière les modèles,
Comme après les doyens marchent les petits clercs ;
Vous en voyez sortir de sinistres éclairs ;
Horreur ! et vous voilà poussant des cris d'hyène
A travers les barreaux de la Quotidienne.

Vous épuisez sur moi tout votre calepin,
Et le père Bouhours et le père Rapin ;
Et m'écrasant avec tous les noms qu'on vénère,
Vous lâchez le grand mot : Révolutionnaire.

Et, sur ce, les pédants en choeur disent : Amen !
On m'empoigne ; on me fait passer mon examen ;
La Sorbonne bredouille et l'école griffonne ;
De vingt plumes jaillit la colère bouffonne :
« Que veulent ces affreux novateurs ? ça des vers ?
- Devant leurs livres noirs, la nuit, dans l'ombre ouverts,
- Les lectrices ont peur au fond de leurs alcôves.
- Le Pinde entend rugir leurs rimes bêtes fauves,
- Et frémit. Par leur faute aujourd'hui tout est mort ;
- L'alexandrin saisit la césure, et la mord ;
- Comme le sanglier dans l'herbe et dans la sauge,
- Au beau milieu du vers l'enjambement patauge ;
- Que va-t-on devenir ? Richelet s'obscurcit.
- Il faut à toute chose un magister dixit.
- Revenons à la règle, et sortons de l'opprobre ;
- L'hippocrène est de l'eau ; donc le beau, c'est le sobre.
- Les vrais sages ayant la raison pour lien,
- Ont toujours consulté, sur l'art, Quintilien ;
- Sur l'algèbre, Leibnitz; sur la guerre, Végèce. »

Quand l'impuissance écrit, elle signe : Sagesse.

Je ne vois pas pourquoi je ne vous dirais point
Ce qu'à d'autres j'ai dit sans leur montrer le poing.
Eh bien, démasquons-nous ! c'est vrai, notre âme est noire ;
Sortons du domino nommé forme oratoire.
On nous a vus, poussant vers un autre horizon
La langue, avec la rime entraînant la raison,

Lancer au pas de charge, en batailles rangées,
Sur Laharpe éperdu, toutes ces insurgées.
Nous avons au vieux style attaché ce brûlot :
Liberté ! Nous avons, dans le même complot,
Mis l'esprit, pauvre diable, et le mot, pauvre hère ;
Nous avons déchiré le capuchon, la haire,
Le froc, dont on couvrait l'Idée aux yeux divins.
Tous on fait rage en foule. Orateurs, écrivains,
Poètes, nous avons, du doigt avançant l'heure,
Dit à la rhétorique : - Allons, fille majeure,
Lève les yeux ! - et j'ai, chantant, luttant, bravant,
Tordu plus d'une grille au parloir du couvent ;
J'ai, torche en main, ouvert les deux battants du drame ;
Pirates, nous avons, à la voile, à la rame,
De la triple unité pris l'aride archipel ;
Sur l'Hélicon tremblant j'ai battu le rappel.
Tout est perdu ! le vers vague sans muselière !
A Racine effaré nous préférons Molière ;
O pédants ! à Ducis nous préférons Rotrou.
Lucrèce Borgia sort brusquement d'un trou,
Et mêle des poisons hideux à vos guimauves ;
Le drame échevelé fait peur à vos fronts chauves ;
C'est horrible ! oui, brigand, jacobin, malandrin,
J'ai disloqué ce grand niais d'alexandrin ;
Les mots de qualité, les syllabes marquises,
Vivaient ensemble au fond de leurs grottes exquises,
Faisaient la bouche en coeur et ne parlant qu'entre eux,
J'ai dit aux mots d'en bas : Manchots, boiteux, goîtreux,
Redressez-vous ! planez, et mêlez-vous, sans règles,
Dans la caverne immense et farouche des aigles !
J'ai déjà confessé ce tas de crimes-là ;
Oui, je suis Papavoine, Érostrate, Attila :
Après ?

Emportez-vous, et criez à la garde,
Brave homme ! tempêtez ! tonnez ! je vous regarde.

Nos progrès prétendus vous semblent outrageants ;
Vous détestez ce siècle où, quand il parle aux gens,
Le vers des trois saluts d'usage se dispense ;
Temps sombre où, sans pudeur, on écrit comme on pense,
Où l'on est philosophe et poète crûment,
Où de ton vin sincère, adorable, écumant,
O sévère idéal, tous les songeurs sont ivres.
Vous couvrez d'abat-jour, quand vous ouvrez nos livres,
Vos yeux, par la clarté du mot propre brûlés ;
Vous exécrez nos vers francs et vrais, vous hurlez
De fureur en voyant nos strophes toutes nues.
Mais où donc est le temps des nymphes ingénues,
Qui couraient dans les bois, et dont la nudité
Dansait dans la lueur des vagues soirs d'été ?
Sur l'aube nue et blanche, entr'ouvrant sa fenêtre,
Faut-il plisser la brume honnête et *****, et mettre
Une feuille de vigne à l'astre dans l'azur ?
Le flot, conque d'amour, est-il d'un goût peu sûr ?
Ô Virgile, Pindare, Orphée ! est-ce qu'on gaze,
Comme une obscénité, les ailes de Pégase,
Qui semble, les ouvrant au haut du mont béni,
L'immense papillon du baiser infini ?
Est-ce que le soleil splendide est un cynique ?
La fleur a-t-elle tort d'écarter sa tunique ?
Calliope, planant derrière un pan des cieux,
Fait donc mal de montrer à Dante soucieux
Ses seins éblouissants à travers les étoiles ?
Vous êtes un ancien d'hier. Libre et sans voiles,
Le grand Olympe nu vous ferait dire : Fi !
Vous mettez une jupe au Cupidon bouffi ;
Au clinquant, aux neuf soeurs en atours, au Parnasse
De Titon du Tillet, votre goût est tenace ;
Apollon vous ferait l'effet d'un Mohican ;
Vous prendriez Vénus pour une sauvagesse.

L'âge - c'est là souvent toute notre sagesse -

A beau vous bougonner tout bas : « Vous avez tort,
- Vous vous ferez tousser si vous criez si fort ;
- Pour quelques nouveautés sauvages et fortuites,
- Monsieur, ne troublez pas la paix de vos pituites.
- Ces gens-ci vont leur train ; qu'est-ce que ça vous fait ?
- Ils ne trouvent que cendre au feu qui vous chauffait.
- Pourquoi déclarez-vous la guerre à leur tapage ?
- Ce siècle est libéral comme vous fûtes page.
- Fermez bien vos volets, tirez bien vos rideaux,
- Soufflez votre chandelle, et tournez-lui le dos !
- Qu'est l'âme du vrai sage ? Une sourde-muette.
- Que vous importe, à vous, que tel ou tel poète,
- Comme l'oiseau des cieux, veuille avoir sa chanson ;
- Et que tel garnement du Pinde, nourrisson
- Des Muses, au milieu d'un bruit de corybante,
- Marmot sombre, ait mordu leur gorge un peu tombante ? »

Vous n'en tenez nul compte, et vous n'écoutez rien.
Voltaire, en vain, grand homme et peu voltairien,
Vous murmure à l'oreille : « Ami, tu nous assommes ! »
- Vous écumez ! - partant de ceci : que nous, hommes
De ce temps d'anarchie et d'enfer, nous donnons
L'assaut au grand Louis juché sur vingt grands noms ;
Vous dites qu'après tout nous perdons notre peine,
Que haute est l'escalade et courte notre haleine ;
Que c'est dit, que jamais nous ne réussirons ;
Que Batteux nous regarde avec ses gros yeux ronds,
Que Tancrède est de bronze et qu'Hamlet est de sable.
Vous déclarez Boileau perruque indéfrisable ;
Et, coiffé de lauriers, d'un coup d'oeil de travers,
Vous indiquez le tas d'ordures de nos vers,
Fumier où la laideur de ce siècle se guinde
Au pauvre vieux bon goût, ce balayeur du Pinde ;
Et même, allant plus ****, vaillant, vous nous criez :
« Je vais vous balayer moi-même ! »

Balayez.

Paris, novembre 1834.
1835.

Seigneur ! vous êtes bien le Dieu de la puissance.
Que deviennent sans vous ces hommes qu'on encense ?
Si d'un souffle divin vous animez leur front,
Ils montent jusqu'aux deux, en saisissant leur lyre !
Votre souffle s'écarte... ils tombent en délire
Dans des gouffres sans fond.

Pourquoi, Dieu créateur, détruisant votre ouvrage,
Du chêne encor debout dessécher le feuillage ?
Magnifique, il planait entre le ciel et nous ;
Sa grandeur expliquait la grandeur infinie,
Il servait de degrés à mon faible génie
Pour monter jusqu'à vous.

Le plus beau de vos dons est la mâle éloquence,
Qui soumet, par un mot, un monde à sa puissance ;
Sceptre, devant lequel tout fléchit et se tait.
Mais le Dieu juste et bon, des talents qu'il nous donne
Demande compte, et dit au pécheur qui s'étonne :
« Ingrat, qu'en as-tu fait ? »

Et toi, prêtre du Dieu qui bénit la chaumière,
Qui dit à l'étranger : « L'étranger est ton frère,
« Nourrisse s'il a faim, couvre-le s'il est nu ; »
Du Dieu qui ne voulut qu'un sanglant diadème,
Qui laissa sur la terre un agneau pour emblème ;
Prêtre ! que réponds-tu ?

Tu souris dans tes chants à l'orage qui gronde ;
Son tonnerre lointain fait frissonner le monde :
Il s'ébranle.... et l'espoir illumine ton front.
Baissant à ton niveau le Dieu de l'Évangile,
Ta voix dans les clameurs de la guerre civile,
Ose lancer son nom !

Quand de ce noir chaos s'élève un cri d'alarme,
Pour courir au combat, chacun saisit son arme :
Sur la mer, le vaisseau laisse un sillon de feu ;
Dans nos camps, les canons vomissent la mitraille,
Le vieux soldat saisit son sabre de bataille...
Et toi, tu prends ton Dieu !

Arrête ! Dieu résiste à ton bras téméraire ;
Son temple s'est ému ; des voûtes de Saint-Pierre,
Des portiques de Rome, un cri s'est échappé...
Tandis qu'avec orgueil tu chantais ta victoire,
De ta tète tombait l'auréole de gloire ;
La foudre t'a frappé !

Sur les trônes, ta voix a lancé l'anathème ;
Elle a dit, de nos rois souillant le diadème :
« Que leur coupe est un crâne où ruisselle le sang. »
Va ! ne mets pas de frein à ta bouche parjure ;
Les rois n'ont pas de mots pour répondre à l'injure,
C'est Dieu qui les détend !

Quoi ! les rois sont maudits parla bouche d'un prêtre !
Interprète de Dieu, c'est par ce Dieu, ton maître,
Qu'au trône d'Israël Saül fut appelé :
« Voici l'Oint du Seigneur ! » dit-il à son prophète,
Qu'Israël obéisse ! il est roi ; sur sa tête,
L'huile sainte a coulé. »

Oh ! rends-nous, Lamennais, le printemps de ta vie,
Ces chants que répétait ma jeune âme ravie ;
Mon cœur ne s'émeut plus aux accents de ta voix ;
De ton noble flambeau s'éteignit la lumière,
Et je pleure, à genoux, dans mon humble prière,
Ta gloire d'autrefois !

Puis, je vais demander au pasteur du village,
Comment on sert le Dieu, qui, détournant l'orage,
Protège dans les champs la gerbe qui mûrit ;
Qui donne au laboureur, de ses mains paternelles,
Le pain de la journée, ainsi qu'aux tourterelles
Le grain qui les nourrit.

Mon âme se repose en la douce parole
Du ministre d'un Dieu qui soutient et console.
Rougis, Esprit brillant, toi qui souffles sur nous,
Au nom du Dieu de paix, le trouble et le carnage ;
Voici les mots sacrés du pasteur du village :
« Mes frères, aimez-vous ! »
I'll be your gateway
I'll be the alcohol that burns the pain inside
But i won't give you throat cancer
And i do live life like an evasive lancer
Tell the world these words
And you'll see yourself more colorful
I'm much more healthy than the toxins you're consuming
Just let me inside your heart, soul and mind
I'm not an invader
I'm here to soften the hardened soul that tries to keep everyone away
Matthew Rousseau Mar 2015
I've got to ask myself
Is it real?
You love me, and I
haven't told you the deal
When I think, I sigh
just keep spinnin' the wheel

It's been a minute
or a milenia
Who's to tell
my mind of mania

It's an awkward answer
to your question within
Just like a lancer
I have to win
The thing that we all dread, the conversation of condemnation
When a family member may take a permanent vacation
Leave from this world into one that is new
And when you think of your memories, there are too few
Many people joke and describe something as being cancer
The thing that kills more than a medieval lancer
The thing that is found in my family members
I wish I could give it back with a stamp “return to sender”
Please don't let this take more of my family
Noone else should be ****** you see
All of them are great and dear to my heart
Most have been in my life right since the start
But this man is one I haven't known for long
But he's still my family so let me note in this song
I love you, and I don't want you to go
But I don't want pain to be the last thing you know
So I hope that at the end, whether it's death or healing
That the only thing in your heart, is the love you should be feeling
Written when I found out my Step-Grandpa was going to die of cancer
Ainsi, quand l'aigle du tonnerre
Enlevait Ganymède aux cieux,
L'enfant, s'attachant à la terre,
Luttait contre l'oiseau des dieux ;
Mais entre ses serres rapides
L'aigle pressant ses flancs timides,
L'arrachait aux champs paternels ;
Et, sourd à la voix qui l'implore,
Il le jetait, tremblant encore,
Jusques aux pieds des immortels.

Ainsi quand tu fonds sur mon âme,
Enthousiasme, aigle vainqueur,
Au bruit de tes ailes de flamme
Je frémis d'une sainte horreur ;
Je me débats sous ta puissance,
Je fuis, je crains que ta présence
N'anéantisse un coeur mortel,
Comme un feu que la foudre allume,
Qui ne s'éteint plus, et consume
Le bûcher, le temple et l'autel.

Mais à l'essor de la pensée
L'instinct des sens s'oppose en vain ;
Sous le dieu, mon âme oppressée
Bondit, s'élance, et bat mon sein.
La foudre en mes veines circule
Etonné du feu qui me brûle.
Je l'irrite en le combattant,
Et la lave de mon génie
Déborde en torrents d'harmonie,
Et me consume en s'échappant.

Muse, contemple ta victime !
Ce n'est plus ce front inspiré,
Ce n'est plus ce regard sublime
Qui lançait un rayon sacré :
Sous ta dévorante influence,
A peine un reste d'existence
A ma jeunesse est échappé.
Mon front, que la pâleur efface,
Ne conserve plus que la trace
De la foudre qui m'a frappé.

Heureux le poète insensible !
Son luth n'est point baigné de pleurs,
Son enthousiasme paisible
N'a point ces tragiques fureurs.
De sa veine féconde et pure
Coulent, avec nombre et mesure,
Des ruisseaux de lait et de miel ;
Et ce pusillanime Icare,
Trahi par l'aile de Pindare,
Ne retombe jamais du ciel.

Mais nous, pour embraser les âmes,
Il faut brûler, il faut ravir
Au ciel jaloux ses triples flammes.
Pour tout peindre, il faut tout sentir.
Foyers brûlants de la lumière,
Nos coeurs de la nature entière
Doivent concentrer les rayons ;
Et l'on accuse notre vie !
Mais ce flambeau qu'on nous envie
S'allume au feu des passions.

Non, jamais un sein pacifique
N'enfanta ces divins élans,
Ni ce désordre sympathique
Qui soumet le monde à nos chants.
Non, non, quand l'Apollon d'Homère
Pour lancer ses traits sur la terre,
Descendait des sommets d'Eryx,
Volant aux rives infernales,
Il trempait ses armes fatales
Dans les eaux bouillantes du Styx.

Descendez de l'auguste cime
Qu'indignent de lâches transports !
Ce n'est que d'un luth magnanime
Que partent les divins accords.
Le coeur des enfants de la lyre
Ressemble au marbre qui soupire
Sur le sépulcre de Memnon ;
Pour lui donner la voix et l'âme,
Il faut que de sa chaste flamme
L'oeil du jour lui lance un rayon.

Et tu veux qu'éveillant encore
Des feux sous la cendre couverts
Mon reste d'âme s'évapore
En accents perdus dans les airs !
La gloire est le rêve d'une ombre ;
Elle a trop retranché le nombre
Des jours qu'elle devait charmer.
Tu veux que je lui sacrifie
Ce dernier souffle de ma vie !
Je veux le garder pour aimer !
Why am I here?
Why are you not?
Is that answer sincere?
It is and isn’t, just a thought

You may ask who is who, in this scenario
Well, I’m you and you’re me
Like audio on a stereo
I’m someone you’ll never see

I’m the answer to all
But the question to none
A slip in the crack as you may recall
Although my words weigh a ton

A question may appear for you to answer
Remember the right words
Or are you more of a free lancer
Don’t forget to catch every herd

Why am I here?
Why are you?
Was the answer sincere?
Or was it not true
Fifi s'est réveillé. Dès l'aube tu m'as dit

Bonjour en deux baisers, et le pauvre petit

Pépia, puis remit sa tête sous son aile

Et tut pour le moment sa gente ritournelle.

Ici je te rendis pour les tiens un baiser

Multiforme, ubiquiste et qui fut se poser

De la plante des pieds au bout des cheveux sombres

Avec des stations aux lieux d'éclairs et d'ombres,

Un jeu (car tu riais) ridiculement doux,

Et, brusque, entre les tiens je poussai mes genoux,


Tôt redressé sur eux et, penché vers ta bouche,

Fus brutal sans que tu te montrasses farouche,

Car tu remerciais dans un regard mouillé

C'est alors que Fifi, tout à fait réveillé,


Le mignon compagnon ! comparable aux bons drilles

Que le bonheur d'autrui ne fait pas envieux,

Salua mon triomphe en des salves de trilles

Que tout son petit cœur semblait lancer aux cieux.


Il sautillait, fiérot, comme un gars qui se cambre,

Acclamant un vainqueur justement renommé,

Et l'aurore éclatant aux carreaux de la chambre

Attestait sans mentir que nous avions aimé.
Bo Tansky Mar 2019
Some stories are more true than others
This may be one of them
Or it may be another
Some bend the line
Between fiction and fact
I detract……
Believe it or not,  
Back before the world began
Before you were you
And I was me
We created the world
The way
We wanted it to be
So don’t be so proud of all your degrees
Because you created you
The way I wanted you to be
You decided where you would live
What you would do
All the experiences you would go through
I’d tell you this is a fable
And that’s one reality
If you were only able
To understand
You’re under an umbrella
Of insanity
Or could that be me
Fear not, Sir Lancelot
Your truth lancer
Is just a fantasy dancer
She’s never coming for you
Is that what you want her to do
You should never believe a fantasy dancer
Did you ever hear the riddle
Or was it a conundrum
About the two brothers
One always told the truth
And one always told a lie
How to tell the difference
It really wasn’t necessary
I’ll tell you why
hmmm
I forget the point I was going to make
Something about what is true
And what is fake
Yes, I think that was it.
So while you were planning
To do everything right
I was escaping into the night
The streets were lit in incandescent light
Nocturnal prowlers of the twilight
We too were hoping to get it right
Living under the shroud of night
Rising as the sun is setting
Bed wetting
Corset letting
Underground abetting
Courter’s of midnight insights

But in the end
Even the darkness was so bright
One gets tired of the artificiality
Self-imposed marginality
And decides to come into the light.
☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹ ☹
✔ There's a secret videotape of C.F.R.'s monkey Tom Clancy beggin'
✔ in vain to the Control Group that vaccinates a senile Nancy Reagan
✔ for his life to be spared as before God would whine an antsy pagan
✔Le Nègre Prix de Triomphe goes to Heidi Klum's seal-hung lancer
✔whose skin's a mucopussy mess from discoid lupus not lung cancer
✔as his soul was skinned nights dodging **** as a black-dung dancer
✔trapping weasels while boiling weevils ain't the Ivory Coast answer
☹Tex & Rita (to Memorex): Die you schizogenetic offering by dawn
☹in the dirt-bag opting of a love stymied beneath an undeterred lawn
☹in starving memory to Dutch: a ray-gun-loving Reagan called Ron,
☹that war-dodging acquaintance of stage-dead mummer **** Shawn
☹whose crap-out was viewed by attending audience as a planned con
☹but alas the gray ******* was, medico-legally, dead and gone
☹To negrita ****** & Albanian trulls & stenographers he's just John
✔The ease in which legs are compressed & unfolded at the cat house
✔ makes me hearken for unstuck Tuesdays at ye olde Erin cork house
✔ where fish are skinned like brave men tried in a federal court house
✔ while uncracked minds get cracked up at a ******-town crack house
✔ 'Cause of whitey I'm kidney-listed 7 million _sans_ country club clout
✔ I'm bony, **** & looking for a compatible liver-donor to break out
✔ of this low-immunity strata before there is a liver-disease outbreak
✔ as the runny dog-**** of ******* dogs ******* near me starts to cake
☹ so as to out-stink a South Korean who's really a North Korean fake
☹ The federal government is eugenical: to it we must own up sheeple,
☹ thus maturing emotively into a sovereign, logical, grown-up people
☹ for it stands that the melding of nanny state & citizenry is umbilical
☹ & in confliction with by-gone eras as our illogic's queerly quizzical
☹ because it pits humanoid knowledge against the quasi-metaphysical
☹ that foments hatefulness toward each appointed government radical
☹ who queerly degenerates into deviances paraphrenical and fanatical
☹ whereas whip-lash's suit-seeking, soft-tissue damage that's cervical
✔ requiring an obligatorily-worn orthopedic brace for 2 years farcical
✔ to render pro-rated, per capita lifetime-loss-of-earnings stats logical
✔ for in America breaking a sweat to earn bread has become heretical
✔ as ditzes respire hot air into bean-counting jobs designated clerical,
✔ Occidental monasticism's monasterial intrigue remains monastical
✔ overseas whereat cartographically-globular frontiers chart spherical
☹ Shrill moans of belabored Mexicalis triggers a Marxian mechanism
☹ that deflects absent divers toward proto-Brazilian-styled lesbianism
☹ which remains less evil than Theodore & Franklin D. Rooseveltism
✔ times 13 million ******* blackening white love for nig criminalism
☹ in camps of cramped campers craving crammed communitarianism
☹ Let us bathe in the spittle of homosexuals before we roll over to die
☹ as deviance's eternal, trumping the realm of  The Catcher in the Rye
☹ 'cause my ***** afro reflects nig force to punish whites before I die
☹ as a lard-***, ghetto-happy 'fro bro who digested the E.B.T. food lie
✔ while the Siamese outed glorious Teresa Teng as a Kuomintang spy
✔ No ****** wins awards for the glory of being an award-winning ***
✔ as no strip-mining strip miner burns U.M.W. cards for heaps o' ****
✔ while bagmen trade for what's behind door 2 for what's in their bag
✔ because kids trained in knife-attack'll stab in a childish game of tag
✔ to snub ****** daylight saving time with its pain-in-the-*** time-lag
✔ that denies maiden beauties their beauty sleep long before they hag
✔ & battery-operated boyfriends to prisoners gagged by jailhouse gag
✔ or mothers in the last raggedy stages of monthly ragging on the rag
☹ Back against the wall & indebted to the last lucky 7 vinegar strokes
☹ see no point to cajole unlaid, lay-about chicks for the routine coax
☹ No Christian shall deny an unborn baby's supreme court right to die
☹ 'cause the German zeppelin LZ 129 Hindenburg was too light to fly
✔ There's a secret videotape of C.F.R.'s monkey Tom Clancy beggin'
✔ in vain to the Control Group that vaccinates a senile Nancy Reagan
✔ for his life to be spared as before God would whine an antsy pagan
☹ “I'll tolerate no remark **** Lana Kramer!” Farted the proctologist,
☹ after Marlon Brando snuffed Odnarb Nolram, a Tahitian acarologist
*☹ who toyed in the nefarious world of gynecology like a gynecologist
itsall iwrite Aug 2018
the end 04.08.18

saturday had vision
like finding a four leaf clover
less controversial news is a decision
not a pretty site was me bending over.
to much time and stress
eating away at me like a cancer
have to admit its hard to second guess
when you got a strange free lancer.
not mentioning no more
over is vendetta
writing what come out of back door
correcting wrong is much better.
into the thin air
going to disintegrate
so much stress did despair
forgive forget and move on will congratulate.
☹In '82 Alex de Jonge's Life and Times of Grigorii Rasputin revealed
☹that as a 20th century strannik Father Greg was no less easily killed
by 4 bullets, a club and pastries that were potassium-cyanide-filled
Frank Sinatra thought of chocolate kisses while singing “My Way”
before driving his what's-her-name down the old Hershey Highway
to dance the merengue, to patrol the wharves, to giggle & to sashay
& to promote the premisal sewage that filthy, queer parents are gay
Le Nègre Prix de Triomphe goes to Heidi Klum's seal-hung lancer
whose skin's a mucopussy mess from discoid lupus not lung cancer

— The End —