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Frère, ô doux mendiant qui chantes en plein vent,
Aime-toi, comme l'air du ciel aime le vent.

Frère, poussant les boeufs dans les mottes de terre,
Aime-toi, comme aux champs la glèbe aime la terre.

Frère, qui fais le vin du sang des raisins d'or,
Aime-toi, comme un cep aime ses grappes d'or.

Frère, qui fais le pain, croûte dorée et mie,
Aime-toi, comme au four la croûte aime la mie.

Frère, qui fais l'habit, joyeux tisseur de drap,
Aime-toi, comme en lui la laine aime le drap.

Frère, dont le bateau fend l'azur vert des vagues,
Aime-toi, comme en mer les flots aiment les vagues.

Frère, joueur de luth, *** marieur de sons,
Aime-toi, comme on sent la corde aimer les sons.

Mais en Dieu, frère, sache aimer comme toi-même
Ton frère, et quel qu'il soit, qu'il soit comme toi-même.
Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
Laurent Oct 2015
Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit.
L'amour, c'est le cri de l'aurore,
L'amour c'est l'hymne de la nuit.

Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l'astre dit aux nuages,
C'est le mot ineffable : Aimons !

L'amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c'est le bonheur !

Aime ! qu'on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l'âme
A la jeunesse de ton front !

Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu'on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !

Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !

Soyons le miroir et l'image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l'ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu'un !

Les poètes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grand fronts brûlants et réveurs.

Venez à nous, beautés touchantes !
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi !
Ange ! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi !

Nous seuls comprenons vos extases.
Car notre esprit n'est point moqueur ;
Car les poètes sont les vases
Où les femmes versent leur cœurs.

Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l'onde
Tout ce qui n'est que vanité,

Je préfère aux biens dont s'enivre
L'orgueil du soldat ou du roi,
L'ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.

Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l'on se dit : " Qu'en reste-t-il ? "

Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S'effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l'on se dit : " C'est donc fini ! "

L'amour seul reste. O noble femme
Si tu veux dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l'amour !

Conserve en ton coeur,
sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s'éteindre.

In English :

Let us love always! Let love endure!
When love goes, hope flies.
Love, that is the cry of the dawn,
Love, that is the hymn of the night.

How does the wave tell the shores,
How does the wind tell the old mountains,
How does the star tell the clouds,
It is with that ineffable phrase: "Let us love"!

Love dreams, lives and believes.
It is to nourish the heart.
A beam greater than glory
And this beam is happiness!

Love! That one may praise them or blame them,
Always, great hearts will love:
Join this youth of the soul
To the youth of your brow!

Love, in order to charm your hours!
In order that one can look into your beautiful eyes
With those voluptuous interiors
Of mysterious smiles!

Let us love always and more!
Let us unite better each day,
Trees grow their foliage;
That our souls should grow in love.

Let us be the mirror and image!
Let us be the flower and the perfume!
Lovers, who are alone beneath the shade,
Feel as two and are but one!

Poets search for beauties.
Woman, angel of pure tastes,
Loves to refresh beneath its wings
These large blazing and dreaming brows.

Come to us, touching beauties!
Come to me, to you, my own, my law!
Angel, come to me when you sing,
And, when you cry, come to me!

We alone understand your ecstasies,
For our spirit does not mock;
For poets are the vases
Where ladies send their hearts.

I, who has not found in the world
That single reality,
I, who lets flee like the wave
All that is only vanity.

I prefer rather than that which enervates
The arrogance of the soldier or the king,
The shadow that you place upon my life
When your brow inclines to me.

All ambition kindled
In our spirit, that subtle brazier,
Crumbles to ashes or flies in smoke,
And one says: "What will remain"?

All pleasure, a flower hardly in blossom
In our dark and tarnished April,
Sheds it's leaves and dies, lily, myrtle or rose,
And one says to oneself: "It is finished"!

Only love remains. O noble lady,
If you want to remain in this base state
Guard your faith, guard your soul,
Guard your God, guard love!

Conserve in your heart, without fearing anything,
If you should cry and suffer,
The flame that cannot be extinguished

And the flower that cannot die!
Victor Marie Hugo (26 February 1802 – 22 May 1885) was a French poet, novelist, and dramatist of the Romantic movement. He is considered one of the greatest and best known French writers. In France, Hugo's literary fame comes first from his poetry but also rests upon his novels and his dramatic achievements. Among many volumes of poetry, Les Contemplations and La Légende des siècles stand particularly high in critical esteem.
J'aime la façon que vous me regardez,
Vos yeux si brillants et bleus.
J'aime la façon que vous m'embrassez,
Vos lèvres si molles et lisses.

J'aime la façon que vous me rendez si heureux,
Et les façons que vous vous montrez se soucient.
J'aime la façon que vous dites, "je Vous aime,"
Et la voie vous êtes toujours là.

J'aime la façon que vous me touchez,
Toujours en envoyant des fraîcheurs en bas mon épine dorsale.
Je l'aime vous êtes avec moi,
Et content que vous soyez les miens.
Que j'aime à voir, dans la vallée
Désolée,
Se lever comme un mausolée
Les quatre ailes d'un noir moutier !
Que j'aime à voir, près de l'austère
Monastère,
Au seuil du baron feudataire,
La croix blanche et le bénitier !

Vous, des antiques Pyrénées
Les aînées,
Vieilles églises décharnées,
Maigres et tristes monuments,
Vous que le temps n'a pu dissoudre,
Ni la foudre,
De quelques grands monts mis en poudre
N'êtes-vous pas les ossements ?

J'aime vos tours à tête grise,
Où se brise
L'éclair qui passe avec la brise,
J'aime vos profonds escaliers
Qui, tournoyant dans les entrailles
Des murailles,
À l'hymne éclatant des ouailles
Font répondre tous les piliers !

Oh ! lorsque l'ouragan qui gagne
La campagne,
Prend par les cheveux la montagne,
Que le temps d'automne jaunit,
Que j'aime, dans le bois qui crie
Et se plie,
Les vieux clochers de l'abbaye,
Comme deux arbres de granit !

Que j'aime à voir, dans les vesprées
Empourprées,
Jaillir en veines diaprées
Les rosaces d'or des couvents !
Oh ! que j'aime, aux voûtes gothiques
Des portiques,
Les vieux saints de pierre athlétiques
Priant tout bas pour les vivants !
Collette Block Apr 2010
J'aime toi...
Il n'y a pas de problem
Tu as sportif et elegant
Et je suis amusant et sympa

J'aime toi...
Parce-que tu et j'etes
Parfait

Pourqoi fais-tu ceci?
J'aime toi
Tu as un singe stupid
Pourqoi aime-je?
Maintenant je n'aime pas toi...

J'aime il.
THIS IS NOT ABOUT ME!!!
Adeline Dean Jul 2013
Haven't made a heart to heart blog post in a while..

So recently a friend of mine messaged me on kik. We kinda drifted apart, but all the same we drifted back again .. You know that feeling?

She's asked me about how I was and what new things we going on in my life and then out of know where she asked me how I got into what I do, that , for those of you that don't know, is makeup.

It a happy, funny, weird story all at the one time.

As some of you already know, when I was 5 my parents died and I moved to Paris with my nan (<3) and she always wears red lipstick, even to this day. Lipstick , red lipstick to be more exact, was only worn by the higher class women and was generally quite expensive. Us Dean family have a ... Tradition I suppose. When a mother gives her child her very first red lipstick it means that she, in the eyes of the family, has matured and such not blah blah blah. Anyway. I didn't have my mom to do that ,so my nan took that role instead.

At the ages of in and around 14 I started wearing makeup, but never in public, my nan wouldn't allow such things. I always tried to copy her make up , because she was the only female figure I had as a child , and the only person I ever respected. Even to this day my makeup is still like hers , she notices that ever time I visit haha ~

I started posting picture of my makeup ideas on my old facebook about 3 years ago and one day a represtentive from Lancôme called me and asked me to work for them , I said yes. I told my nan that day and she gave me my first red lipstick and I still have it to this day

je t'aime Nana <3
Amber S Jun 2013
I have a white tank, see through,
and I like to wear leopard print bras with it.
(neon ones, pink ones, ones that scream
looklooklookatmemememe)
Je veux faire du pied a toi
‘I want to play footsie with you’
it smells like you, after fifteen washes.
‘I want to make out with you’
it is wrung from where you gripped and spread
‘I want to *******’
it used to fit so well,
but it hangs like a torn shower curtain.
it is hard to breathe with it on,
because I cannot think of anything else except you
fuckingmeinit.
the words are frayed,
an ashy blue with speckles of snow white.
such a cool shirt, I used to think.
but you bit through it, with wolf fangs,
bit through until you punctured my skin,
drained me until I was nothing but a sac of helpless
skin.

It has French on it,
(so ******* witty)

I

want

to

forgetyou.
sincurlyxbaki Oct 2013
she put my heart in a jar.
wait here until i return, she said.
i waited two forevers for her to open it, my heart was suffocating.

i was drowning in her memories, her eyes danced like fireflies in the moonlight. timeless passion. she is my flower child.

flawless. my heart is in a cage, solitude sedates me. i recall memories we never had or maybe it was visions of a future we will have?

i sit down with a notepad and admire your movement. i pen down my studies, and try to understand your complexity. your face glows, your waist flows. like the beautiful Victoria Falls, African queen.

i digress, you still have my heart in a jar. open a few holes, my heart is suffocating.

hair like Rapunzel, fine spun gold, only love knows our connection. time is but a teardrop in our moments.

on my notepad, is stories of what i think you could be, yet my imagination is far from your real being.

your shadow is unique. i can see it dancing under the stars, it tells its own stories. faded, i am.

im loving, your heart. keep moving, beauty. i love you. stop arguing with your mind, you’re beautiful. every man knows.

o, to be young and feel love’s keen sting.

beauty.

je t’aime. belle âme, mon coeur appartient à vous.
South Africa.
La muse

Depuis que le soleil, dans l'horizon immense,
A franchi le Cancer sur son axe enflammé,
Le bonheur m'a quittée, et j'attends en silence
L'heure où m'appellera mon ami bien-aimé.
Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ;
Des beaux jours d'autrefois rien n'y semble vivant.
Seule, je viens encor, de mon voile couverte,
Poser mon front brûlant sur sa porte entr'ouverte,
Comme une veuve en pleurs au tombeau d'un enfant.

Le poète

Salut à ma fidèle amie !
Salut, ma gloire et mon amour !
La meilleure et la plus chérie
Est celle qu'on trouve au retour.
L'opinion et l'avarice
Viennent un temps de m'emporter.
Salut, ma mère et ma nourrice !
Salut, salut consolatrice !
Ouvre tes bras, je viens chanter.

La muse

Pourquoi, coeur altéré, coeur lassé d'espérance,
T'enfuis-tu si souvent pour revenir si **** ?
Que t'en vas-tu chercher, sinon quelque hasard ?
Et que rapportes-tu, sinon quelque souffrance ?
Que fais-tu **** de moi, quand j'attends jusqu'au jour ?
Tu suis un pâle éclair dans une nuit profonde.
Il ne te restera de tes plaisirs du monde
Qu'un impuissant mépris pour notre honnête amour.
Ton cabinet d'étude est vide quand j'arrive ;
Tandis qu'à ce balcon, inquiète et pensive,
Je regarde en rêvant les murs de ton jardin,
Tu te livres dans l'ombre à ton mauvais destin.
Quelque fière beauté te retient dans sa chaîne,
Et tu laisses mourir cette pauvre verveine
Dont les derniers rameaux, en des temps plus heureux,
Devaient être arrosés des larmes de tes yeux.
Cette triste verdure est mon vivant symbole ;
Ami, de ton oubli nous mourrons toutes deux,
Et son parfum léger, comme l'oiseau qui vole,
Avec mon souvenir s'enfuira dans les cieux.

Le poète

Quand j'ai passé par la prairie,
J'ai vu, ce soir, dans le sentier,
Une fleur tremblante et flétrie,
Une pâle fleur d'églantier.
Un bourgeon vert à côté d'elle
Se balançait sur l'arbrisseau ;
Je vis poindre une fleur nouvelle ;
La plus jeune était la plus belle :
L'homme est ainsi, toujours nouveau.

La muse

Hélas ! toujours un homme, hélas ! toujours des larmes !
Toujours les pieds poudreux et la sueur au front !
Toujours d'affreux combats et de sanglantes armes ;
Le coeur a beau mentir, la blessure est au fond.
Hélas ! par tous pays, toujours la même vie :
Convoiter, regretter, prendre et tendre la main ;
Toujours mêmes acteurs et même comédie,
Et, quoi qu'ait inventé l'humaine hypocrisie,
Rien de vrai là-dessous que le squelette humain.
Hélas ! mon bien-aimé, vous n'êtes plus poète.
Rien ne réveille plus votre lyre muette ;
Vous vous noyez le coeur dans un rêve inconstant ;
Et vous ne savez pas que l'amour de la femme
Change et dissipe en pleurs les trésors de votre âme,
Et que Dieu compte plus les larmes que le sang.

Le poète

Quand j'ai traversé la vallée,
Un oiseau chantait sur son nid.
Ses petits, sa chère couvée,
Venaient de mourir dans la nuit.
Cependant il chantait l'aurore ;
Ô ma Muse, ne pleurez pas !
À qui perd tout, Dieu reste encore,
Dieu là-haut, l'espoir ici-bas.

La muse

Et que trouveras-tu, le jour où la misère
Te ramènera seul au paternel foyer ?
Quand tes tremblantes mains essuieront la poussière
De ce pauvre réduit que tu crois oublier,
De quel front viendras-tu, dans ta propre demeure,
Chercher un peu de calme et d'hospitalité ?
Une voix sera là pour crier à toute heure :
Qu'as-tu fait de ta vie et de ta liberté ?
Crois-tu donc qu'on oublie autant qu'on le souhaite ?
Crois-tu qu'en te cherchant tu te retrouveras ?
De ton coeur ou de toi lequel est Le poète ?
C'est ton coeur, et ton coeur ne te répondra pas.
L'amour l'aura brisé ; les passions funestes
L'auront rendu de pierre au contact des méchants ;
Tu n'en sentiras plus que d'effroyables restes,
Qui remueront encor, comme ceux des serpents.
Ô ciel ! qui t'aidera ? que ferai-je moi-même,
Quand celui qui peut tout défendra que je t'aime,
Et quand mes ailes d'or, frémissant malgré moi,
M'emporteront à lui pour me sauver de toi ?
Pauvre enfant ! nos amours n'étaient pas menacées,
Quand dans les bois d'Auteuil, perdu dans tes pensées,
Sous les verts marronniers et les peupliers blancs,
Je t'agaçais le soir en détours nonchalants.
Ah ! j'étais jeune alors et nymphe, et les dryades
Entr'ouvraient pour me voir l'écorce des bouleaux,
Et les pleurs qui coulaient durant nos promenades
Tombaient, purs comme l'or, dans le cristal des eaux.
Qu'as-tu fait, mon amant, des jours de ta jeunesse ?
Qui m'a cueilli mon fruit sur mon arbre enchanté ?
Hélas ! ta joue en fleur plaisait à la déesse
Qui porte dans ses mains la force et la santé.
De tes yeux insensés les larmes l'ont pâlie ;
Ainsi que ta beauté, tu perdras ta vertu.
Et moi qui t'aimerai comme une unique amie,
Quand les dieux irrités m'ôteront ton génie,
Si je tombe des cieux, que me répondras-tu ?

Le poète

Puisque l'oiseau des bois voltige et chante encore
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid ;
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore,
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit,

Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;

Puisque, jusqu'aux rochers tout se change en poussière ;
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meurtre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;

Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J'aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d'un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu'après avoir juré de vivre sans maîtresse,
J'ai fait serment de vivre et de mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d'amertume et qui t'es cru fermé.
Aime, et tu renaîtras ; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir souffert, il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.
A chaque fois que tu rentres de bonne heure,
Mon coeur se remplit de Bonheur.
Tu illumines nos soirées monotones,
Tu nous fais rire avec tes blagues, même si elles redondonnent.
Avec toi on ne s'ennuie jamais,
On parle, on crie, on s'échange des secrets.
Tu n'hésites pas à nous faire des câlins,
Même quand tu t'en vas de bon matin.
On n'aime pas te voir partir si ****,
On préfère quand tu restes dans le coin.
La Russie, c'est comme le bout du monde,
Heureusement que tu n'es pas James Bond!
On aime te voir à la maison,
Avec tes pyjamas troués et ta barbe de bison.
Même pas peur quand tu vas chez le coiffeur,
On connaît ta tête de pomme par cœur!
On a beau se plaindre de ton penchant pour les sucreries,
Il faut avouer qu'un peu de graisse, c'est aussi confortable qu'un lit.
Même si tu trempes ton pain au fromage dans ton café,
Nous, on a même pas peur de t'embrasser.
On a toujours hâte que tu reviennes,
Même si ca ne fait pas une heure que tu es parti.
Ne t'inquiètes pas on restera les mêmes,
On sera toujours là pour te faire des guilis.
T'es le roi des bisous, t'es le roi des Papas,
On t'aimera toujours, même si tu manges du chocolat!
JJ Hutton Apr 2013
There are only two ways to truly know someone: sleep with them or take them bowling.
Phoenix Aime was the woman of my dreams. So, I took her bowling.

Paid for a game. Rented shoes. Got the little, sticky bracelet thingy that said Slippery Joe Lanes.
That way if we got in some sort of accident on the way home,
the guy at the morgue could identify us as bowlers. Anyway, here's the bulleted list of what I knew about Phoenix up to that point:

• She looked like Diane Keaton circa 1972
• She talked with great pretension concerning craft beer
• She only patronized two restaurants: Denny's and IHOP
• She was eight years older than me
• She kissed my sister once on a dare
• Her shoe size was 7
• She was perfect or a near synonym

The bowling alley was empty save a World War II vet in a wheelchair and his wife at lane six,
and they were barely there. Country music played over the loud speaker. And I felt cozy. Predictable. Like a payment plan on the QVC.

That was until Phoenix said, "I forgot something. I'm going to go talk to Mack real quick."
Mack worked the front desk, according to his name tag. Talk to Mack. She just talked to Mack. Mack was sleeping with her. I untied my shoelaces. Oh, Mack, love your red polo with blue tiger stripes.
I pulled my sneakers off. Oh, Mack, I love it when you dip your finger in nacho cheese and feed it to me. Slid my right foot into bowling shoe. Halfway in with the left, and my socked foot struck something plastic. A stick of tiny deodorant. Like unsavory truck-stop-to-truck-stop deodorant. Oh, Mack, I love it when you deodorize -- so hard. Pull the strings tight on the left shoe. Oh, Mack, rub the deodorant until your underarms are SO CHALKY AND WHITE.

"You okay?" Phoenix asked.

"Yeah, what do I look like something's wrong?"

She carried a seafoam green bowling ball with a ****** Mary insignia. "It looks like you triple-knotted your shoes there."

And I said something dumb like, better safe than sorry.

"Sorry about leaving you all alone. Mack holds onto my ***** for me," she said.  I bet he does. "I hate talking to that guy." What? "He's a vegan."

Now, at that time in my life, I was a vegan. And had planned some stirring remarks about the processing of sweet little piggies into cancerous hot dog machines on the way to pick her up. Thought she would think me full of passion, "on fire" for a cause, you know? The wise thing would have been to say, oh well, I'm a vegan. But instead I asked, "What do you mean?"

"You know serial killer's get a last meal before they're executed, right?"

"Right." Where the hell is this going?

"Well, have you ever heard of someone on death row requesting a last meal that didn't involve some sort of animal product? Gacy had buckets of chicken, Bundy had a medium rare steak, even uh, ****, what was his name, McVeigh, Timothy McVeigh he had two pints of mint chocolate ice cream. Dairy."

"I'm not sure how this refutes veganism."

"Nobody is a vegan for their last meal. Nobody. I'm not going to subscribe to a diet that I can't follow until the very end. Live every day like your last, that's my motto."

"That's your motto." I said. To be a great listener, just repeat the last three or four things anyone says to you and raise your eyebrows a little bit. (Examples: "My dog died." -- "You're dog died.", "I never ate breakfast burritos again." -- "Never ate it again.", "I love you." -- "You love me.")

Over Phoenix's shoulder, over by lane six, the wife wheeled the World War II vet up to the lane. And he tossed the ball. Good team, I thought. Want to know someone take them to the bowling alley.

Phoenix removed a glove from her pocket. She had her own ball. Brought her own badass, jet black bowling gloves. And if her carnivorous tendencies hadn't already put a ***** in the Golden Days of Josh and Phoenix, that glove did.

She typed her name first on the scoring computer. Didn't ask if I wanted to go first. That's fine. Approached the lane, three fingers inside the ****** Mary. She brought her bony arm back with the grace of a ballerina tucked away stage right in the shadows. Mary cut from grace slid down the lane with a spin.

Strike. I couldn't really see the pins from my angle. But I recieved a transmission via the "yes" and arm pump. That was two marks against her, and I was going to three. I'd call it strikes, but well, the whole bowling skew.

Here's a bulleted list of what a "yes" and arm pump immediately taught me:

• She takes bowling serious.
• If you take bowling serious, when do you relax?
• She'd never relax.
• My life would be tucked shirts, matching belts and shoes.

For six frames, I picked up fours and sevens. Phoenix, though, nothing but strikes. I threw a gutter on frame seven. Like a normal human being, I shrugged. Made a face out the sides of my mouth. Kept it light.

"I thought you were a grown *** man," Phoenix said.

"Me too."

What happened next, I willed. I'm not god or anything like that. At the time, just cosmicly ******.
Her step stuttered. 7-10 split. "Mack!" she screamed. "Floors are slicker than a used car salesman's hair."

From across the alley,
"Sorry, Phoenix, baby. I'll bring you some nachos. That make up for it?"

"Ain't gonna knock down two pins is it?"

"So, uh, no nachos then?"

"Actually, go ahead and bring those."

She lined up. Back straight. Legs together. She rolled her neck. "You're about to see how it's done."

And I didn't. She broke it down the middle. Field goal. In that moment, that holy moment, I was knowledge plateau. Vindicated.

For about 10 seconds.

Mack swaggered over, nachos in hand. "Phoenix, sweetie, you okay?"

"Do I look okay?"

"No, that's why I asked."

"Just give me the nachos."

"Ah crap." Mack had gotten his pointer finger in the nacho cheese.

"Let me see it."

And right there, right in front the ****** Mary seafoam green bowling ball, she slurped the cheese off his finger."

Frame seven, a good as time as any to call it a match. The wife of the World War II vet kissed her husband's forehead. Handed him a ball. As I walked by, hand on shoulder. "Struck gold, dude."
brandon nagley Nov 2015
i.

Je t'aime dans la vie
Je t'aime dans la mort;
Je t'aime dans l'obscurité
Je vous donne meilleure mine de.

ii.

Je t'aime à la lumière
Au-delà de la tombe la mine;
Je t'aime comme un homme libre
Je vais vous aime comme un esclave

( French version)

( English version)


i.

I love you in life
I love you in death;
I love you in darkness
I give you mine best.

ii.

I love you in light
Beyond mine grave;
I love you as a free man
I'll love you as a slave.



©Brandon nagley
©Earl Jane Nagley dedication+Filipino rose
©Lonesome poets poetry
Ma sœur, écoute-moi ! je vais t'ouvrir mon cœur...
Mais détourne un instant ton regard scrutateur ;
Pour mes quinze printemps, ne sois pas trop sévère !
Tu promis de m'aimer à notre vieille mère.
Un ange aux blonds cheveux déjà te doit le jour :
Étends aussi sur moi l'aile de ton amour !

Si de la vie, à peine, il voit la première heure,
Moi, je suis faible aussi, je me trouble et je pleure.
Dans ce monde joyeux où j'avance en tremblant,
Comme des pas d'enfant, mon pas est chancelant.
Tu cherches à sonder les replis de mon âme,
Tu crois me deviner et ton regard me blâme ;
Ne crains rien si parfois je soupire tout bas...
Je t'assure, ma sœur, que je ne l'aime pas !

L'amour, c'est le bonheur, doux, riant comme un rêve,
Et dans les pleurs pour moi le jour vient et s'achève.
Jadis, j'aimais le monde et ses plaisirs bruyants,
Et devant mon miroir je m'arrêtais longtemps ;
J'aimais le blanc tissu de ma robe légère,
Et de mes fleurs du soir la fraîcheur mensongère ;
J'aimais, d'un bal brillant la lumière et le bruit,
Et ce choix d'un instant qu'aucun regret ne suit :
Mais, au lieu du bonheur qu'on dit que l'amour donne,
À des pensers amers mon âme s'abandonne...
Ne crains rien si parfois je soupire tout bas,
Car tu vois bien, ma sœur, que je ne l'aime pas !

De celui que l'on aime on chérit la présence,
On bénit le moment qui fait cesser l'absence ;
On se plaint **** de lui de la longueur du jour,
On veut presser le temps pour hâter son retour.
Lorsque j'entends la voix ou les pas de mon frère,
Je souris, et je cours pour le voir la première ;
Mais quand c'est lui... ma sœur, je frémis malgré moi...
Sa présence me trouble et me glace d'effroi !
Lorsque j'entends ses pas, tremblante, je m'arrête,
Et pour fuir son regard, je détourne la tête.
Ne crains rien si parfois je soupire tout bas,
Car tu vois bien, ma sœur, que je ne l'aime pas !

Quand je vois le bonheur briller sur ton visage,
Je bénis le Seigneur qui chasse au **** l'orage,
Mes yeux suivent tes yeux, je souris comme toi ;
J'aime quand ton cœur aime, et je crois de ta foi ;
Je confonds doucement mon âme avec la tienne,
Je veux que ton bonheur, comme à toi, m'appartienne.
Mais, comme lui, ma sœur, jamais je ne sens rien ;
Sa gaîté me fait mal, ses pleurs me font du bien.
Lorsque j'entends louer les traits de son visage,
Je voudrais qu'il fût laid et je pleure de rage !
Lorsqu'il part pour le bal, mon cœur, cruel pour lui,
Voudrait qu'il n'y trouvât que tristesse et qu'ennui ;
Je hais tous ses amis, je m'afflige qu'on l'aime,
Je voudrais l'isoler, l'éloigner de toi-même...
Ne crains rien si parfois je soupire tout bas,
Car tu vois bien, ma sœur, que je ne l'aime pas !
Abdelmalek Gucci Apr 2014
Phrase Courte d'amour
Si tu veux une fleur il faudra la cueillir mais si tu veux mon cœur il faudra me séduire.
Phrase Courte d'amour

Je suis un arbre, mes fleurs c'est toi. Je suis un ciel, mes étoiles c'est toi. Je suis une rivière, mon bateau c'est toi. Je suis un corps mon cœur c'est toi.

Avec une larme d'émotion merci de tout cœur. Je me sens la plus heureuse sur terre grâce à toi mon cher je t'aime.
Phrase Courte d'amour

Toi qui illumines ma vie et m'inspires la joie. Tu habites mes nuits, tu habites mes jours, non ça ne change pas et tant mieux pour moi. Phrase Courte d'amour

Tu te souviens pourquoi on est tombés amoureux? Tu te souviens pourquoi c'était si fort entre nous? Parce que j'étais capable de voir en toi des choses que les autres ignoraient. Et c'était la même chose pour toi mon amour.
Phrase Courte d'amour

**** de vous je vois flou et j'ai mal partout car je ne pense qu'à vous, je sais que c'est fou, mais j'aime que vous.

La lune est comme un aimant, elle attire les amants regarde la souvent, tu trouvera celui que tu attend la main il te prendra pour la vie il te chérira.
Phrase Courte d'amour

Phrase Courte d'amour Pour vivre cette vie j'ai besoin d'un battement de cœur, avoir un battement de cœur j'ai besoin d'un cœur, avoir un cœur J'ai besoin de bonheur et avoir le bonheur j'ai besoin de toi!

Un baiser peut être une virgule, un point d'interrogation, ou un point d'exclamation. C'est une épellation de base que chaque femme devrait savoir.
Phrase Courte d'amour

Il ne faut jamais dire c'est trop **** puisqu'on peut toujours devenir ce que nous souhaitons être et aussi avoir ce que nous avons toujours désiré.

Le soleil ne s'arrête jamais de briller tout comme mon cœur ne s'arrête jamais de t'aimer.
Phrase Courte d'amour

L'éternité c'est de passer qu'une seule seconde de ma vie sans toi, mais qu'importe cette seconde si à mon retour tu es toujours là.

Aimer est un sentiment d'appartenance à une personne de confiance.
Phrase Courte d'amour

L'amour n'a pas besoin de carte, Phrase Courte d'amour car elle peut trouver son chemin les yeux bandés.

Dans ce monde l'amour n'a pas de couleur,pourtant le tien a profondément détint sur mon corps.
Phrase Courte d'amour

Le cœur est comme une fleur quand elle manque d'eau elle meurt.

L'amour que j'ai envers toi est incompréhensible aux yeux de tous ... Même de toi.
Phrase Courte d'amour

L'amour est un mot que j'écris pour qu'il soit encore plus beau.
Phrase Courte d'amour
L'amour se vit dans la richesse comme dans la détresse, dans la pauvreté ou la beauté.
Phrase Courte d'amour

L'amour commence par donner de l'importance et finit par l'ignorance.

Les plus belles choses dans la vie ne peuvent pas être vu, ni touchés, mais se font sentir que par cœur.
Phrase Courte d'amour

Qu'importe un océan ou un désert, l'amour n'a pas de frontières.

Il Parait que quand on aime, on ne compte pas, mais moi je compte chaque secondes passée sans toi.
Phrase Courte d'amour

Toi mon cœur, mon amour, ma joie, je te dis ces quelques mots en pensent à toi, je t'aime et je ne peux pas vivre sans toi, à chaque moment, à chaque instant, je pense à toi une minute sans toi et tu me manques déjà, alors toi mon cœur, accepte moi, prends moi dans tes bras, embrasse-moi une dernière fois.
Poeme courte d'amour
http://poeme-d-amour-sms.blogspot.com/2014/04/phrase-courte-d-amour.html
When a man meets a woman
there's some kind of spark
No time to lose, seize that chance
When a woman meets a man
There's some fire igniting in your very soul
What do you say to your lover?

I love you
Ti amo
Je t'aime
Ich liebe dich
Te Quiero
Jag älskar dig


Time passes for nobody but love itself
That blooming passion just stays there
All alone at a moment's notice
You never know what happens
unless you say

I love you
Ti amo
Je t'aime
Ich liebe dich
Te Quiero
Jag älskar dig


Cash that love check
Time's afleeting and you don't know what to say
turn back the clock
cupid's right there by your side waiting for you to
say those magical words

I love you
Ti amo
Je t'aime
Ich liebe dich
Te Quiero
Jag älskar dig

Tender spoken word of love
Just fazes you and takes that breath away
From your velvet lips
You just don't know when that moment passes by
Unless you say it out loud
to your family, your friends, random strangers and your lovers........

I love you
Ti amo
Je t'aime
Ich liebe dich
Te Quiero
Jag älskar dig
I love you
Ti amo
Je t'aime
Ich liebe dich
Te Quiero
Jag älskar dig

I love you..
I love you..
I love you.........


Steven B. Craig  08/05/2009
2009/08/05
Thomas EG Feb 2015
I may never truly learn how to love this chest of mine, but I am sure that I could learn how to love what is buried inside of it.

I cannot draw on the moon... Cannot let my admiration literally shine down onto you, through the darkness. The moon is a poem within itself, but even the celestial beauty of that planet could not compare to the music that is your smile.

If I were to speak with a passion as warm and as slow as this, I assure you that you would listen... You would believe me. I would rather not deceive them, but it depends on how they perceive me, versus how I perceive my-definite-self.

Because I may be who they know me to be, but that does not make me what they presume me to be.

So call me strange, call me queer... Just know that you can call me any time and I will still be here, for you. I will not disappoint, nor shall I ever disappear, from you.

Because my heart is a compass and I am more than willing to travel all the way to 'Destination: You'. What an exciting journey! Alas, I can only go so far before feeling dehydrated... Yet I shall go on, for I have faith that you, of all oceans, will have the power to quench my thirst.

You are my seven seas, my poetry... My music, my long-lost lullaby... But you are more than just a masterpiece, darling. You are my sense of direction, for you are not only my art, but my heart... And you cannot help but stop beating, when I hear even so much as your greeting.

You wonder why... Ha. Je t'aime, ma chère, je t'aime... À bientôt, ma chère. I have not found you yet, but I am getting there.
Voyez le ciel, la terre et toute la nature ;
C'est le livre de Dieu, c'est sa grande écriture ;
L'homme le lit sans cesse et ne l'achève point.
Splendeur de la virgule, immensité du point !
Comètes et soleils, lettres du feu sans nombre !
Pages que la nuit pure éclaire avec son ombre !
Le jour est moins charmant que les yeux de la nuit.
C'est un astre en rumeur que tout astre qui luit.
Musique d'or des cieux faite avec leur silence ;
Et tout astre immobile est l'astre qui s'élance.
Ah ! que Dieu, qui vous fit, magnifiques rayons,
Cils lointains qui battez lorsque nous sommeillons,
Longtemps, jusqu'à nos yeux buvant votre énergie,
Prolonge votre flamme et sa frêle magie !
La terre est notre mère au sein puissant et beau ;
Comme on ouvre son cœur, elle ouvre le tombeau,
Faisant ce que lui dit le Père qui regarde.
Dieu nous rend à la Mère, et la Mère nous garde ;
Mais comme le sillon garde le grain de blé,
Pour le crible, sur l'aire où tout sera criblé :
Récolte dont le Fils a préparé les granges,
Et dont les moissonneurs vermeils seront les anges.
La nature nous aime, elle cause avec nous ;
Les sages l'écoutaient, les mains sur leurs genoux,
Parler avec la voix des eaux, le bruit des arbres.
Son cœur candide éclate au sein sacré des marbres ;
Elle est la jeune aïeule ; elle est l'antique enfant !
Elle sait, elle dit tout ce que Dieu défend
À l'homme, enfant qui rit comme un taureau qui beugle ;
Et le regard de Dieu s'ouvre dans cette aveugle.
Quiconque a le malheur de violer sa loi
A par enchantement soi-même contre soi.
N'opposant que le calme à notre turbulence,
Elle rend, au besoin, rigueur pour violence,
Terrible à l'insensé, docile à l'homme humain :
Qui soufflette le mur se fait mal à la main.
La nature nous aime et donne ses merveilles.
Ouvrons notre âme, ouvrons nos yeux et nos oreilles :
Voyez la terre avec chaque printemps léger,
Ses verts juillets en flamme ainsi que l'oranger,
Ses automnes voilés de mousselines grises,
Ses neiges de Noël tombant sur les églises,
Et la paix de sa joie et le chant de ses pleurs.
Dans la saveur des fruits et la grâce des fleurs,
La vie aussi nous aime, elle a ses heures douces,
Des baisers dans la brise et des lits dans les mousses.
Jardin connu trop ****, sentier vite effacé
Où s'égarait Virgile, où Jésus a passé.
Tout nous aime et sourit, jusqu'aux veines des pierres ;
La forme de nos cœurs tremble aux feuilles des lierres ;
L'arbre, où le couteau grave un chiffre amer et blanc.
Fait des lèvres d'amour de sa blessure au flanc ;
L'aile de l'hirondelle annonce le nuage ;
Et le chemin nous aime : avec nous il voyage ;
La trace de nos pas sur le sable, elle aussi
Nous suit ; elle nous aime, et l'air dit : « me voici ! »
Rendons-leur cet amour, soyons plus doux aux choses
Coupons moins le pain blanc et cueillons moins les roses
Nous parlons du caillou comme s'il était sourd,
Mais il vit ; quand il chante, une étincelle court...
Ne touchons rien, pas même à la plus vile argile,
Sans l'amour que l'on a pour le cristal fragile.
La nature très sage est dure au maladroit,
Elle dit : le devoir est la borne du droit ;
Elle sait le secret des choses que vous faites ;
Elle bat notre orgueil en nous montrant les bêtes,
Humiliant les bons qui savent leur bonté,
Comme aussi les méchants qui voient leur cruauté.
Grâce à la bonté, l'homme à sa place se range,
Moins terre que la bête, il est moins ciel que l'ange
Dont l'aile se devine à l'aile de l'air bleu.
Partout où l'homme écrit « Nature », lisez « Dieu ».
Puisque le juste est dans l'abîme,
Puisqu'on donne le sceptre au crime,
Puisque tous les droits sont trahis,
Puisque les plus fiers restent mornes,
Puisqu'on affiche au coin des bornes
Le déshonneur de mon pays ;

Ô République de nos pères,
Grand Panthéon plein de lumières,
Dôme d'or dans le libre azur,
Temple des ombres immortelles,
Puisqu'on vient avec des échelles
Coller l'empire sur ton mur

Puisque toute âme est affaiblie,
Puisqu'on rampe, puisqu'on oublie
Le vrai, le pur, le grand, le beau,
Les yeux indignés de l'histoire,
L'honneur, la loi, le droit, la gloire,
Et ceux qui sont dans le tombeau ;

Je t'aime, exil ! douleur, je t'aime !
Tristesse, sois mon diadème !
Je t'aime, altière pauvreté !
J'aime ma porte aux vents battue.
J'aime le deuil, grave statue
Qui vient s'asseoir à mon côté.

J'aime le malheur qui m'éprouve,
Et cette ombre où je vous retrouve,
Ô vous à qui mon cœur sourit,
Dignité, foi, vertu voilée,
Toi, liberté, fière exilée,
Et toi, dévouement, grand proscrit !

J'aime cette île solitaire,
Jersey, que la libre Angleterre
Couvre de son vieux pavillon,
L'eau noire, par moments accrue,
Le navire, errante charrue,
Le flot, mystérieux sillon.

J'aime ta mouette, Ô mer profonde,
Qui secoue en perles ton onde
Sur son aile aux fauves couleurs,
Plonge dans les lames géantes,
Et sort de ces gueules béantes
Comme l'âme sort des douleurs.

J'aime la roche solennelle
D'où j'entends la plainte éternelle,
Sans trêve comme le remords,
Toujours renaissant dans les ombres,
Des vagues sur les écueils sombres,
Des mères sur leurs enfants morts.

Jersey, le 10 décembre.
Sur le bord du chemin, que j'aime à voir l'oiseau,
Fuyant le nid léger que balance l'ormeau,
Prendre le grain qu'il porte à sa couvée éclose,
Les premiers jours de mai, quand s'entr'ouvre la rose.

Sur le bord du chemin, que j'aime l'églantier,
De pétales dorés parsemant le sentier,
Disant que l'hiver fuit avec neige et froidure,
Qu'un sourire d'avril ramène la verdure.

Sur le bord du chemin, que j'aime à voir les fleurs
Dont les hommes n'ont pas combiné les couleurs ;
Les fleurs des malheureux, qu'aux malheureux Dieu donne,
Du Dieu qui songe à tous, aimable et sainte aumône.

Sur le bord du chemin, que j'aime le ruisseau,
Qui, sous le nénuphar, sous l'aulne et le roseau,
Me cache ses détours, mais qui murmure et chante,
S'emparant en fuyant de ma pensée errante.

Sur le bord du chemin, que j'aime le berger,
Son vieux chien vigilant, son chalumeau léger ;
La cloche du troupeau, triste comme une plainte,
Qui s'arrête parfois, puis qui s'ébranle et tinte.

Sur le bord du chemin, que j'aime mieux encor
La simple croix de bois, sans sculpture, sans or ;
À ses pieds, une fleur humide de rosée,
Par l'humble laboureur, humblement déposée.

Sur le bord du chemin, la fleur se fanera,
Les troupeaux partiront, le ruisseau tarira ;
Tout se flétrit et meurt, quand s'enfuit l'hirondelle ;
Mais la croix restera saintement immortelle !

Sur le bord du chemin, tout varie en son cours,
Le ciel seul, à notre âme, osa dire : Toujours !
Et quand nos cœurs brisés s'agitent dans le doute,
Qu'il est bon de trouver une croix sur la route !

Sur le bord du chemin, les paroles d'amour,
Murmure harmonieux qui ne dure qu'un jour,
S'en vont avec le vent, aussi légère chose
Qu'un chant d'oiseau dans l'air ou qu'un parfum de rose.

Sur le bord du chemin, on tombe avant le soir,
Les pieds tout déchirés et le cœur sans espoir ;
Pèlerin fatigué que poursuivit l'orage,
On s'assied sur la route à moitié du voyage.

Sur le bord du chemin, ô croix ! reste pour moi !
Mes yeux ont moins de pleurs en se levant vers toi.
Tu me montres le but ; une voix qui console,
Dans le fond de mon cœur, semble être ta parole :

« Sur le bord du chemin, si ton cœur affaibli
Souffre d'isolement, de mécompte et d'oubli,
Ô pauvre ami blessé qui caches ta souffrance,
Viens t'asseoir à mes pieds, car je suis l'espérance ! »

Sur le bord du chemin, ainsi parle la croix,
Consolant les bergers et consolant les rois,
Offrant à tout passant son appui tutélaire...
Car tout cœur qui palpite a souffert sur la terre !
Nao Sep 2021
je t'aime
un peu trop peut etre
surement
je sais
j'en fait toujours trop
pour toi mais surtout
pour mon visage dans tes yeux
tes joues rouges
oh mon dieu je taime
beaucoup trop je sais
j'oublie tout, pardonne tout
tout ce que je veux
c’est du temps
une seconde
un regard
une parole
je t’aime, oh
je sais que je t’aime
je t’aime a mourir
je t’aime a rester
je taime trop
je n'y peut rien
et pourtant
je me blame
je t’en veux
un peut trop peut-etre
je n’y peux rien,
tu me hantes,
et j’acceuile ton fantôme
avec un sourire aux les lèvres.
Je t’aime,
beaucoup trop je sais,
si tu savais,
si tu savais.
reviens vite
je t'en prie
Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

J'aime le vrai soldat, effroi de Bélial.
Son turban évasé rend son front plus sévère,
Il baise avec respect la barbe de son père,
Il voue à son vieux sabre un amour filial,
Et porte un doliman, percé dans les mêlées
De plus de coups, que n'a de taches étoilées
La peau du tigre impérial.

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Un bouclier de cuivre à son bras sonne et luit,
Rouge comme la lune au milieu d'une brume.
Son cheval hennissant mâche un frein blanc d'écume ;
Un long sillon de poudre en sa course le suit.
Quand il passe au galop sur le pavé sonore,
On fait silence, on dit : C'est un cavalier maure !
Et chacun se retourne au bruit.

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Quand dix mille giaours viennent au son du cor,
Il leur répond ; il vole, et d'un souffle farouche
Fait jaillir la terreur du clairon qu'il embouche,
Tue, et parmi les morts sent croître son essor,
Rafraîchit dans leur sang son caftan écarlate,
Et pousse son coursier qui se lasse, et le flatte
Pour en égorger plus encor !

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

J'aime, s'il est vainqueur, quand s'est tû le tambour,
Qu'il ait sa belle esclave aux paupières arquées,
Et, laissant les imans qui prêchent aux mosquées
Boire du vin la nuit, qu'il en boive au grand jour ;
J'aime, après le combat, que sa voix enjouée
Rie, et des cris de guerre encor tout enrouée,
Chante les houris et l'amour !

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Qu'il soit grave, et rapide à venger un affront ;
Qu'il aime mieux savoir le jeu du cimeterre
Que tout ce qu'à vieillir on apprend sur la terre ;
Qu'il ignore quel jour les soleils s'éteindront ;
Quand rouleront les mers sur les sables arides ;
Mais qu'il soit brave et jeune, et préfère à des rides
Des cicatrices sur son front.

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Tel est, coparadgis, spahis, timariots,
Le vrai guerrier croyant ! Mais celui qui se vante,
Et qui tremble au moment de semer l'épouvante,
Qui le dernier arrive aux camps impériaux,
Qui, lorsque d'une ville on a forcé la porte,
Ne fait pas, sous le poids du butin qu'il rapporte,
Plier l'essieu des chariots ;

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Celui qui d'une femme aime les entretiens ;
Celui qui ne sait pas dire dans une orgie
Quelle est d'un beau cheval la généalogie ;
Qui cherche ailleurs qu'en soi force, amis et soutiens,
Sur de soyeux divans se couche avec mollesse,
Craint le soleil, sait lire, et par scrupule laisse
Tout le vin de Chypre aux chrétiens ;

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Celui-là, c'est un lâche, et non pas un guerrier.
Ce n'est pas lui qu'on voit dans la bataille ardente
Pousser un fier cheval à la housse pendante,
Le sabre en main, debout sur le large étrier ;
Il n'est bon qu'à presser des talons une mule,
En murmurant tout bas quelque vaine formule,
Comme un prêtre qui va prier !

Ma dague d'un sang noir à mon côté ruisselle,
Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle.

Du 1 au 2 mai 1828.
Hebert Logerie Dec 2024
Pas à pas. Ô Femme, l’Ange Gardien de mon cœur
Je te poursuivrais jusqu’au chemin du bonheur
Je ferais d’énormes sacrifices pour rejoindre ta route
Je t'en supplie de n’avoir absolument aucun doute
Je te retrouverai parce que je t’aime tant, je t’aime
Je m’en ficherai de toutes sortes de problèmes
Souviens-toi de la jolie chanson d’Alain Barrière
Je franchirai les frontières et briserai des barrières
Pour t’exhumer, t’enchérir et t’aimer davantage
Comme cela a été fait à travers les âges
Si tu ne me revenais pas, si tu ne me revenais
Toi et moi n’aurions jamais, jamais la paix
Pas au pas, pas à pas, à petit et grand pas
Toi et moi serons ensemble sous un nouveau toit.

Malgré marées, vents et ouragans : je t’aime
Et je ne vais pas hurler et crier que je t’aime.

Femme, femme de mon cœur, si tu ne me revenais
Pas à pas, je fouillerais les encyclopédies des secrets
Pour trouver la porte de ton cœur et la clé de ton âme
Je franchirai bravement toutes les frontières. Ô Femme !
Femme de mon être, je suis prêt pour être critiqué
Flétri, censuré, canonné, voire crucifié et cloué
Comme cela été fait à travers les ages
Pour ressusciter l’amour et t’aimer davantage
Je t’en prie de nourrir aucun, aucun doute
Puisque tu seras seule sur ma voie, sur ma route
Si tu ne me  revenais pas, si tu ne me revenais
Toi et moi n’aurions jamais, jamais la paix
Pas au pas, pas à pas, à petit ou grand pas
Toi et moi porterons ensemble la même croix.

Malgré la pluie, le vent et le tonnerre : je t’aime
Et je vais rigoler, rire, et sourire parce que je t’aime.

P.S. Hommage à Alain Bellec (Barrière), un grand chanteur et poète.

Copyright © Décembre 2004, Hébert Logerie, Tous droits réservés
Hébert Logerie est l'auteur de plusieurs livres de poésie.
I


Mon Dieu m'a dit : Mon fils, il faut m'aimer. Tu vois

Mon flanc percé, mon cœur qui rayonne et qui saigne,

Et mes pieds offensés que Madeleine baigne

De larmes, et mes bras douloureux sous le poids


De tes péchés, et mes mains ! Et tu vois la croix,

Tu vois les clous, le fiel, l'éponge et tout t'enseigne

À n'aimer, en ce monde où la chair règne.

Que ma Chair et mon Sang, ma parole et ma voix.


Ne t'ai-je pas aimé jusqu'à la mort moi-même,

Mon frère en mon Père, ô mon fils en l'Esprit,

Et n'ai-je pas souffert, comme c'était écrit ?


N'ai-je pas sangloté ton angoisse suprême

Et n'ai-je pas sué la sueur de tes nuits,

Lamentable ami qui me cherches où je suis ? »


II


J'ai répondu : Seigneur, vous avez dit mon âme.

C'est vrai que je vous cherche et ne vous trouve pas.

Mais vous aimer ! Voyez comme je suis en bas,

Vous dont l'amour toujours monte comme la flamme.


Vous, la source de paix que toute soif réclame,

Hélas ! Voyez un peu mes tristes combats !

Oserai-je adorer la trace de vos pas,

Sur ces genoux saignants d'un rampement infâme ?


Et pourtant je vous cherche en longs tâtonnements,

Je voudrais que votre ombre au moins vêtît ma houle,

Mais vous n'avez pas d'ombre, ô vous dont l'amour monte,


Ô vous, fontaine calme, amère aux seuls amants

De leur damnation, ô vous toute lumière

Sauf aux yeux dont un lourd baiser tient la paupière !


III


- Il faut m'aimer ! Je suis l'universel Baiser,

Je suis cette paupière et je suis cette lèvre

Dont tu parles, ô cher malade, et cette fièvre

Qui t'agite, c'est moi toujours ! il faut oser


M'aimer ! Oui, mon amour monte sans biaiser

Jusqu'où ne grimpe pas ton pauvre amour de chèvre,

Et t'emportera, comme un aigle vole un lièvre,

Vers des serpolets qu'un ciel cher vient arroser.


Ô ma nuit claire ! Ô tes yeux dans mon clair de lune !

Ô ce lit de lumière et d'eau parmi la brune !

Toute celle innocence et tout ce reposoir !


Aime-moi ! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes,

Car étant ton Dieu tout-puissant, Je peux vouloir,

Mais je ne veux d'abord que pouvoir que tu m'aimes.


IV


- Seigneur, c'est trop ? Vraiment je n'ose. Aimer qui ? Vous ?

Oh ! non ! Je tremble et n'ose. Oh ! vous aimer je n'ose,

Je ne veux pas ! Je suis indigne. Vous, la Rose

Immense des purs vents de l'Amour, ô Vous, tous


Les cœurs des saints, ô vous qui fûtes le Jaloux

D'Israël, Vous, la chaste abeille qui se pose

Sur la seule fleur d'une innocence mi-close.

Quoi, moi, moi, pouvoir Vous aimer. Êtes-vous fous


Père, Fils, Esprit ? Moi, ce pécheur-ci, ce lâche,

Ce superbe, qui fait le mal comme sa tâche

Et n'a dans tous ses sens, odorat, toucher, goût.


Vue, ouïe, et dans tout son être - hélas ! dans tout

Son espoir et dans tout son remords que l'extase

D'une caresse où le seul vieil Adam s'embrase ?


V


- Il faut m'aimer. Je suis ces Fous que tu nommais,

Je suis l'Adam nouveau qui mange le vieil homme,

Ta Rome, ton Paris, ta Sparte et ta Sodome,

Comme un pauvre rué parmi d'horribles mets.


Mon amour est le feu qui dévore à jamais

Toute chair insensée, et l'évaporé comme

Un parfum, - et c'est le déluge qui consomme

En son Ilot tout mauvais germe que je semais.


Afin qu'un jour la Croix où je meurs fût dressée

Et que par un miracle effrayant de bonté

Je t'eusse un jour à moi, frémissant et dompté.


Aime. Sors de ta nuit. Aime. C'est ma pensée

De toute éternité, pauvre âme délaissée,

Que tu dusses m'aimer, moi seul qui suis resté !


VI


- Seigneur, j'ai peur. Mon âme en moi tressaille toute.

Je vois, je sens qu'il faut vous aimer. Mais comment

Moi, ceci, me ferais-je, ô mon Dieu, votre amant,

Ô Justice que la vertu des bons redoute ?


Oui, comment ? Car voici que s'ébranle la voûte

Où mon cœur creusait son ensevelissement

Et que je sens fluer à moi le firmament,

Et je vous dis : de vous à moi quelle est la route ?


Tendez-moi votre main, que je puisse lever

Cette chair accroupie et cet esprit malade.

Mais recevoir jamais la céleste accolade.


Est-ce possible ? Un jour, pouvoir la retrouver

Dans votre sein, sur votre cœur qui fut le nôtre,

La place où reposa la tête de l'apôtre ?


VII


- Certes, si tu le veux mériter, mon fils, oui,

Et voici. Laisse aller l'ignorance indécise

De ton cœur vers les bras ouverts de mon Église,

Comme la guêpe vole au lis épanoui.


Approche-toi de mon oreille. Épanches-y

L'humiliation d'une brave franchise.

Dis-moi tout sans un mot d'orgueil ou de reprise

Et m'offre le bouquet d'un repentir choisi.


Puis franchement et simplement viens à ma table.

Et je t'y bénirai d'un repas délectable

Auquel l'ange n'aura lui-même qu'assisté,


Et tu boiras le Vin de la vigne immuable,

Dont la force, dont la douceur, dont la bonté

Feront germer ton sang à l'immortalité.


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Puis, va ! Garde une foi modeste en ce mystère

D'amour par quoi je suis ta chair et ta raison,

Et surtout reviens très souvent dans ma maison,

Pour y participer au Vin qui désaltère.


Au Pain sans qui la vie est une trahison,

Pour y prier mon Père et supplier ma Mère

Qu'il te soit accordé, dans l'exil de la terre,

D'être l'agneau sans cris qui donne sa toison.


D'être l'enfant vêtu de lin et d'innocence,

D'oublier ton pauvre amour-propre et ton essence,

Enfin, de devenir un peu semblable à moi


Qui fus, durant les jours d'Hérode et de Pilate

Et de Judas et de Pierre, pareil à toi

Pour souffrir et mourir d'une mort scélérate !


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Et pour récompenser ton zèle en ces devoirs

Si doux qu'ils sont encore d'ineffables délices,

Je te ferai goûter sur terre mes prémices,

La paix du cœur, l'amour d'être pauvre, et mes soirs -


Mystiques, quand l'esprit s'ouvre aux calmes espoirs

Et croit boire, suivant ma promesse, au Calice

Éternel, et qu'au ciel pieux la lune glisse,

Et que sonnent les angélus roses et noirs,


En attendant l'assomption dans ma lumière,

L'éveil sans fin dans ma charité coutumière,

La musique de mes louanges à jamais,


Et l'extase perpétuelle et la science.

Et d'être en moi parmi l'aimable irradiance

De tes souffrances, enfin miennes, que j'aimais !


VIII


- Ah ! Seigneur, qu'ai-je ? Hélas ! me voici tout en larmes

D'une joie extraordinaire : votre voix

Me fait comme du bien et du mal à la fois,

Et le mal et le bien, tout a les mêmes charmes.


Je ris, je pleure, et c'est comme un appel aux armes

D'un clairon pour des champs de bataille où je vois

Des anges bleus et blancs portés sur des pavois,

Et ce clairon m'enlève en de fières alarmes.


J'ai l'extase et j'ai la terreur d'être choisi.

Je suis indigne, mais je sais votre clémence.

Ah ! quel effort, mais quelle ardeur ! Et me voici


Plein d'une humble prière, encore qu'un trouble immense

Brouille l'espoir que votre voix me révéla,

Et j'aspire en tremblant.


IX


- Pauvre âme, c'est cela !
Joshua Haines Oct 2014
Standing like a model in a motel room-
jealous eyes can't open the blinds.
Every time, every time.

Je t'aime à la folie, broken frames.
These are beautiful songs for damaged people
that don't think they're all the same.

They taste like formaldehyde,
so hopefully they'll preserve me.
But, instead, they burn the room
as they kiss my neck and collarbone.
Lapdancing on my loneliness-
Please, let me remove my eyes and hands,
because I've seen and have felt too much.

You don't understand:
everything is ideation
and demisexuality.
Double entendre:
I'm a toxic lover,
I have girls around my waste.

Take a look around and see how damaged everyone is,
and how universal they are in their illusory disguise,
"How can we be so smart if the last line was redundant, guys?"

Je t'aime à la folie, broken frames.
This is just a mediocre song for damaged people,
so they believe they're not all the same.

Don't feel too much.
Remove introspection.
Be self-absorbed.
Feel no affection.
There Is Slavery in Mauritania
Alexander K Opicho
(Eldoret, Kenya; aopicho@yahoo.com)

There are black slaves in Mauritania
Indentured Patel Slaves in India
Black Slaves in Mali
Black Slaves in Nigeria
Black Slaves in Niger
White Slaves in Russia
Muslim slaves in Senegal
There are black slaves in Mauritania.

Today, December 2013
There are black slaves in Mauritania
serving the white Berbers
Toiling from morning to late evening
working under desert sun like soulless beasts
with no single pay, with no human dignity
there are black slaves in Mauritania.

Let us all go slowly and slowly to fight
In the Islamic city of Nouakchott
To demolish evil monuments of slavery
With our entire human mighty let us fight
With our blood, sweat and soul
Fight slavery the human vice in Mauritania
Free them all black slaves to freedom
Black moor, black Africans, Afro-Mauritanians
From the shackles of slavery to white Berbers,
There are black slaves in Mauritania.

There are women in slavery in Nouakchott
Herding camels and goats, donkeys and mules
Black women ***** in the field alongside animals
Enslaved women ***** in the field as children look
Black women ***** in the field as goats and sheep watch
Black women of Mauritania are in deep tribulation
All their pregnancies a protégé of white ****
No child of love, wedlock or out of romance
There are black slaves in Mauritania

There are a million black slaves in Mauritania
Some know of their fate some know not
Their doom of chattel slavery
Where man is sold away like a wooden spoon
Away to a willing buyer a slave is sold
Away to a fellow slave master man is donated
As a wedding gift or a birthday token
There are black slaves in Mauritania.

When a white Berber king dies
The journey before him is long and arduous
The journey to heaven is long indeed
He can’t go alone he needs a hand
Two live slaves are buried along with him
The slave master the white Berber
To provide hand and service to the master off to heaven
There are black slaves in Mauritania.

In the city of Nouakchott Muslim enslave Moslem
Against the holy law of Mohammed,
As long as they are black Africans and moors
Islam is neither fortress nor succor for them
Against the racist urge for enslavement
White Berbers the rich of Nouakchott
Enslave Black Muslim and half Black Muslim
There are black slaves in Mauritania.

It is true god of Christians and Allah of Moslem
Owe apology to enslaved black humanity
God and Allah should apologize to Africanity
God said, Jews can **** a non Jewish slaves is no sin
Albeit, killing a Jewish slave is sin
Jews only to be slaves for seven years
That, slaves venerate your masters
That, non-Jewish slaves are in life slavery
Their sire slaves of the master
Jewish slaves give birth to children
Non-Jewish slaves give birth to slaves
Allah said, Muslim can enslave all non Muslims
O! Africa! There are black slaves in Mauritania.

Liberated slaves of Mauritania go back
In the sand dunes and dents of slavery
Teach your folks both master and slaves
The fruit of freedom from religious utopia
Tell the slaves to ignore the Quran and the Bible
For these are none other than handmaids of slavery
Stupid bliss, blind faith, O! Archaic pusillanimity
there is black slaves in Mauritania.

Let the slaves read and teach others to read
Fanon Omar the son of Algeria
Walter Rodney son of Guyana
Aime Cesaire son of the north
Ousmane of Senegal the wood of Islam
Amilcar Cabral the verdant cape
Malcolm X and Paul Freire, pedagogy of slavery
Marcus Garvey and The black souls of W Dubois
There are black slaves in Mauritania

For me and my house I stand for freedom
For me and my house I stand for human dignity
For me and my house I stand for diversity in humanity
For me and my house I will never enslave a fellow human being
For me and my house I better serve Marxism down to my infinity
Other than flirting with christo-islamic glorification of slavery
Slaves in Mauritania have tyranny of numbers over the Berbers
Stand up and fight the few slave drivers in Mauritania
There are black slaves in Mauritania.
Olivia Baughman May 2012
dire je t'aime,
signifie la meme chose
en francais ;)
Translate. French ;)
ev Sep 2014
Je veux ecriver une poème francaise
Parce que francais est le langue romantique
La France est le pays romantique
Les francais est les gens romantiques
Paris et la ville romantique
Je sais que c'est une grande cliché
Mais ce n'est pas
Paris
Je t'aime
Pour moi
C'est la France
Je t'aime
- ev

I want to write a french poem
Because is french is the romantic
language
France is the romantic country
Frenchmen is the romantic people
Paris is the romantic city
I know that it's a big cliche
But for me it isn't
Paris
I love you
For me
It's France
I love you
Alexander  K OPICHO
(Eldoret, Kenya;aopicho@yahoo.com)

from north in Kaduna  of Okigbo to south in the Rhoben Island
of Mazizi Kunene and D M Zwelonke who sang the song of Shaka;
in Zulu Heroism that beautified our face in the armpit of Ezkia Mphalele,
the sons of Africa in the knighthood of poetry,chantery and incantations
you are hailed with with glory and dignity for your service to humanity
your service to literature and gods of poetry in the spirit of the song
that we chant in the spirit of love and peace the glory of hour heritage
is an eyesore to the lazy ; who though ill will can stop the flow of African river,

Sing our songs and chant our spirituals as you write our poems
open your poetic ***** for the world is a ******
in which the seed of African poetry will plummet and flower
to glory of man the essence of Godliness,

Let Soyinka and Achebe sing our songs without fear of home
As Okot P' Btek  revamps from the ashes like a phoenix
to re-plant the bumpkin in the old homestead of Taban Lo Liyong
Who sang the cacotpic song in the dystopia of black diaspora
when he saw another ****** dead in the guest for Nocturnes of Senghor
who feared  Marxist poetry and African songs which Aime Cesaire chanted
in the mayoralty of Paris.
Andie Lately Feb 2010
Je t'aime mon ami
Je ne sais pas pourquoi
Une triste histoire d'amour
C'etait ca le fin mot de l'histoire
Immense chagrin
C'est pourquoi
Etre a bout de forces pousser des cris
Je t'aime
Pour rien au monde
Mourir de chagrin
Ce n'est pas sorcier
Originally written in French
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.

Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs.
Nous écoutions la nuit ; la croisée entr'ouverte
Laissait venir à nous les parfums du printemps ;
Les vents étaient muets, la plaine était déserte ;
Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans.
Je regardais Lucie. Elle était pâle et blonde.
Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur
Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Sa beauté m'enivrait ; je n'aimais qu'elle au monde.
Mais je croyais l'aimer comme on aime une soeur,
Tant ce qui venait d'elle était plein de pudeur !
Nous nous tûmes longtemps ; ma main touchait la sienne.
Je regardais rêver son front triste et charmant,
Et je sentais dans l'âme, à chaque mouvement,
Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine,
Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur,
Jeunesse de visage et jeunesse de coeur.
La lune, se levant dans un ciel sans nuage,
D'un long réseau d'argent tout à coup l'inonda.
Elle vit dans mes yeux resplendir son image ;
Son sourire semblait d'un ange : elle chanta.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fille de la douleur, harmonie ! harmonie !
Langue que pour l'amour inventa le génie !
Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux !
Douce langue du coeur, la seule où la pensée,
Cette vierge craintive et d'une ombre offensée,
Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux !
Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire
Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire,
Tristes comme son coeur et doux comme sa voix ?
On surprend un regard, une larme qui coule ;
Le reste est un mystère ignoré de la foule,
Comme celui des flots, de la nuit et des bois !

- Nous étions seuls, pensifs ; je regardais Lucie.
L'écho de sa romance en nous semblait frémir.
Elle appuya sur moi sa tête appesantie.
Sentais-tu dans ton coeur Desdemona gémir,
Pauvre enfant ? Tu pleurais ; sur ta bouche adorée
Tu laissas tristement mes lèvres se poser,
Et ce fut ta douleur qui reçut mon baiser.
Telle je t'embrassai, froide et décolorée,
Telle, deux mois après, tu fus mise au tombeau ;
Telle, ô ma chaste fleur ! tu t'es évanouie.
Ta mort fut un sourire aussi doux que ta vie,
Et tu fus rapportée à Dieu dans ton berceau.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Doux mystère du toit que l'innocence habite,
Chansons, rêves d'amour, rires, propos d'enfant,
Et toi, charme inconnu dont rien ne se défend,
Qui fis hésiter Faust au seuil de Marguerite,
Candeur des premiers jours, qu'êtes-vous devenus ?

Paix profonde à ton âme, enfant ! à ta mémoire !
Adieu ! ta blanche main sur le clavier d'ivoire,
Durant les nuits d'été, ne voltigera plus...

Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
JA Doetsch Feb 2012
We will walk through the Cherry blossoms
in Japan, hand in hand, meandering through
the falling petals.  Our winding path
will weave through the countryside  with
no goal in sight.  We will stop in front of a
particularly beautiful tree, whose branches
are just beginning to look naked.

I will look at you, brush a stray blossom
from your hair...and whisper

           Aishiteru
               .                                                                ­                   
                   .                                                                ­                
                     .   .                                                                ­            
                               .                                                                ­          
                                     .                                                                ­        
                              We trek the Arctic circle and witness
                              the absolute beauty of the Aurora Borealis.            
                              We're be bundled tightly in our parkas,
                              but we are still be able to feel eachother's
                             warmth.  We laugh as we throw snowballs.
                             We lie in the snow and make angels.                          
                             Well...they'll start out as angels, but in the              
                            end, they'll just look like snow that two people        
                            have just rolled around in.                                    
                         ­                                                                 ­      
                           We can't help it.  As we embrace,                             
                           ­                   I whisper
                                                     Negligevapse                                 
                   ­                                      .                                          
                     ­                                     .                           ­             
                                                          .     ­                                   
                                                         .                                          
                     ­                                   .                             ­             
                                                     .                                            
                   ­                              .                                                  
             ­                              .                                                        
       ­                                                                 ­                          
         We stroll the beaches of Hawaii, refreshing ocean               
         breezes cool us.  I picked you a flower,
         which you now wear in your hair.  Your cinnamon              
         brown skin offsets your beautiful white smile.                     
         We run through the breaking waves, our feet                        
         leaving ephemeral indentations that are as                           
         fleeting as our cares.  We fall over into                                    
         the surf and let the ocean wash over us.                                        
                     ­                                                                 ­            
              I kiss your nose and tell you                                               
              ­        Aloha wau ia oi                                                            
  ­                            .                                    ­                                
                                ­  .                     In China, we race eachother along   
                                     .              .   the Great Wall to see who can get 
                                        .          .    to the end first.  We both end up   
                                           .   .       dragging eachother across the         
                                                    ­ finish line...which happens to be      
                                                  a few hundred feet away.          
                                               Th­e locals shake their                
                                           ­  heads disaprovingly, as we stifle      
                                             a giggle.  I lean in and remind you  
                                                           ­                                       
                         ­                                                  Wo ai ni..                    
                                                             .  .                      .            
                         ­                                 .       .                     .          
                                                       .            .                   .          
                                                     .               .                 .            
                                                   .                  .   .   .   .  .            
                                                 .                                                
               ­                In Soviet Russia, girl kiss you               
                               and I gladly let her, for she                       
                               and I have had one too many shots                  
                               of *****.  Our faces are rosy and                       
                               we lean into each other as our feet                    
                               make hard noises on the cobblestone                
                               streets.  Saint Basil's Cathedral                         
                              ­ looms over us, as our lips dance                       
                               a familiar dance.                                          
                ­                                                                 ­                 
                                          Ya tebya liubliu                                  
                       ­                          .                                                
                                                 .                                                
            .  .  .  .                          .               ­                                   
         .             .                      .                                         ­           
       .                .                   .                                                      
      .                    .  .  .  .  .  .                                                 ­       
    .                                                           ­                                   
We gaze at the Taj Mahal, a building                                              
built for a man's true love. I would                                                  
build you a city.  we take in the                                                            
mighty majesty of Everest.  I tell                                                      
you I'd climb it for you.  You tell                                                           
me to stop being silly, and say
you'd get bored waiting for me.
I give you a back rub instead.                                            

  Hum Tumhe Pyar Karte hae 
      .
        .
         .                                      We travel the dutch  countryside
           .                                  ­  and kick off our wooden shoes to
              .     .                           watch the tulips blooming.
                       .                 .     I dedicate an entire field to you.
                          .         .         You blush.
                              .   .         we fall asleep in front of a windmill,
                                           watching the shapes of the clouds pass
                                              over us. I whisper in your ear
                                                             ­                                                         
       ­                                                                I­k hou van jou
                                                             ­             .                        
                                                                ­         .                          
                                     ­                                  .                            
                                   ­                                  .                              
                                 ­                                  .                                
                               ­                                  .                                  
                             ­            .  .  .  .  .  .  .  .                                           ­ 
    France has never been as beautiful as                                                 
    it is now that you're here.  We skirt                                                  
    the cities and explore the countryside,                                            
    Endl­ess fields and clear skies bring                                                   
    out our inner children, and spend the day
    romping and rolling until our clothes                                         
    are stained and our muscles ache.  I                                                    
    ­lay beside you, panting.  In between                                         
    breaths, I manage to impart                                                          
­                                                                 ­                                           
               Je t'aime                                                           ­                      
                   .                                                                ­                        
                    .                                           ­                                             
                   ­   .                                                             ­                         
                        .              ­                                                                 ­     
                          .  .  .    .    .       .          .                                                    
                                                                ­                                            
                    ­                   We explore Roman ruins and concoct      
                                       our own love story had we been born     
                                       in the Ancient city.  I would have        
                                       been a mighty General, who saved      
                                       you from a terrible dicator.  You            
                                       ­tell me to stop quoting Gladiator.       
                                       We share a kiss under the shadow           
                                       of the colosseum.  I brush your         
                                       hair from your face...                       
                                  ­                                                                 ­       
                                                         ­                  Ti Amo                              
                                                                ­               .                          
                                                                ­                                          
                      ­                                                        .        ­                    
                                            ­                                                              
  ­                                                                 ­        .                              
                                                                ­                                          
                      ­                                                                 ­                   
                                             ­                           .                                  
  ­                                                                 ­                                       
                         ­                                                                 ­                
                                                ­                    .                                      
     ­                                                                 ­                                    
                            ­           You smile and reply                                   
                        ­                                                                 ­                 
                                               ­             I love you, too
Feeling hopelessly romantic today.

— The End —