I'm not looking for love,
Not even one fanatic idea,
But somebody I could talk to,
About things most consider a trivia,

I want to celebrate small things,
Share the moon in the sky,
Find happiness in our old habits,
Silly ranting, overeating, being shy,

A place far away from this town,
Where the clouds are clear and white,
Weekends under the lights –in the city,
Laughing away the fuss everytime we fight,

Nights discussing the dark theories there have been,
And many more yet to come,
Cold feet –the sound of burning fire,
Face glowing with smiles until it goes numb

You became my everything
Only you did it way too fast
And now the world is in chaos mode
Because I’m not used to being in love
And I don’t know how to be yours the way I want to be
I don’t know where the boundaries are, how to know…
The only certainty is that I love you,
And even Romeo and Juliet had that
But I don’t want us to be anything like them,
I want to keep you and cherish you forever
I’d hate letting you or our love slip out through my fingertips
The thing is, I’m not used to having a love a could hold
This all happened so fast, way too fast for me to even understand
Can you understand all this?
Here’s to our love thriving like this for a whole lifetime,
But even more importantly,
Here’s to us understanding the care and keeping of true love.

My amour,
You have not yet begun to see your beauty blossom.
I am waiting for the day when you realize you will not fall into ash and your skin will not burn like cigarette paper.
But you will shine like June sunrise with soft heat and white light.
You will glimmer in the wake of destruction,
when everything around you is falling apart.
My amour,
You have not felt your own strength
In passion and love
But I am here
Let me show you

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Hier encore la fête, les nombreux petits-fours,
Le sel des cacahuètes et le son des tambours.

Aujourd'hui qu'elle est **** la joie de Mariette :
Quelques restes de pain sur la table - des miettes -
Et des grains de raisins que grignotent les guêpes,
Quand le rouge du vin nous fait perdre la tête.

Ils cliquettent les rires et grelottent les os ;
Il chuinte le sabir des cages dans ce zoo :
Mariette et Amir sont partis tout là-haut
Sans même prévenir : j'en ai froid dans le dos.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Amir était poète, Mariette un amour.
Qui sait que la mort guette quand on a de l'humour ?

Hier, à la rivière, nous lancions des pierres,
Les canettes de bières et les traits de lumières
Éclairaient nos visages et plissaient nos regards :
Qui sait que les présages ressembl'nt aux nénuphars ?

Mariette portait ses jolies perles jaunes
Et son rire de Corte. Amir était un faune
Dont la longue crinière nous mettaient en chaleur.
Qu'ils étaient beaux et fiers : quand j'y pense je pleure

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
C'est une étrange valse, une valse à trois temps,
Celle du temps qui passe et te chasse, entêtant.

Hier, ce jour, demain : étourdissant manège
Aux chevaux de bois dur où je pleurais enfant.
Osselets de mes mains, et mes pieds dans la neige :
Quelle est cette blessure où s'épuise mon sang ?

Mariette pleurait et riait à la fois,
Qu'Amir aux yeux dorés nous raconte l'émoi
De leur premier baiser sous un bel amandier.
Leurs visages apaisés nous ont incendiés.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour...