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(for Christopher Isherwood)

Seated after breakfast
In this white-tiled cabin
Arabs call the House where
Everybody goes,
Even melancholics
Raise a cheer to Mrs.
Nature for the primal
Pleasure She bestows.

*** is but a dream to
Seventy-and-over,
But a joy proposed un-
-til we start to shave:
Mouth-delight depends on
Virtue in the cook, but
This She guarantees from
Cradle unto grave.

Lifted off the *****,
Infants from their mothers
Hear their first impartial
Words of worldly praise:
Hence, to start the morning
With a satisfactory
Dump is a good omen
All our adult days.

Revelation came to
Luther in a privy
(Crosswords have been solved there)
Rodin was no fool
When he cast his Thinker,
Cogitating deeply,
Crouched in the position
Of a man at stool.

All the arts derive from
This ur-act of making,
Private to the artist:
Makers' lives are spent
Striving in their chosen
Medium to produce a
De-narcissus-ized en-
During excrement.

Freud did not invent the
Constipated miser:
Banks have letter boxes
Built in their façade
Marked For Night Deposits,
Stocks are firm or liquid,
Currencies of nations
Either soft or hard.

Global Mother, keep our
Bowels of compassion
Open through our lifetime,
Purge our minds as well:
Grant us a king ending,
Not a second childhood,
Petulant, weak-sphinctered,
In a cheap hotel.

Keep us in our station:
When we get pound-notish,
When we seem about to
Take up Higher Thought,
Send us some deflating
Image like the pained ex-
-pression on a Major
Prophet taken short.

(Orthodoxy ought to
Bless our modern plumbing:
Swift and St. Augustine
Lived in centuries
When a stench of sewage
Made a strong debating
Point for Manichees.)

Mind and Body run on
Different timetables:
Not until our morning
Visit here can we
Leave the dead concerns of
Yesterday behind us,
Face with all our courage
What is now to be.
DaSH the Hopeful Nov 2017
Depression has become an insulin injection
       A necessary evil

             Only required because I have been underneath it's moon so long

       Any other tide pull would surely drown me in confusion
Ryan O'Leary Aug 2023
If one had the bends

or Nitrogen Narcosis

Jacques Cousteau's

  chamber cured it.


If it was pertaining

  to Moka coffee or

pression in French

Bialetti found a fix.


  But nobody, even

   Thomas Edison

   has managed to

  lighten darkness.
Erik T Blaze  May 2022
-Stains-
Erik T Blaze May 2022
I've been fighting with temptation in everyday that I'm
faced with
Resetting my mind
all of my hopes and my dreams
onto the re--placement
Of every loss
And the suicidal thoughts of me
Losing / Control
Still engaged in my mind, I'm inclined
while
Maintaining the goal
of walking down that straight and
narrow road of Life
Because I have a date with Destiny in spite of what is ailing me
in-
Sight
While all the while?
Through the dark of night
I'm forced to fight with many
different things,
With no self-esteem trying to figure out
who to believe
And who to trust and on whom
can I call?
Soul is uncontent to balance the fence
Slowly committed to fall
All while seeing the steady fall
Of my many brethrens called
For the same purpose and the work that was meant for us all
But still my soul fell slowly down
De-pression's Well
Totally left to figure out how to
make it out
Wondering how I slipped and fell?
Fallen waist deep
Lost
within the clutches of grief
With seemingly no way of me finding
an answer,
And no way of me holding my Peace
So as a means of release?
I'm now speaking my Peace
Releasing for this reason having the means
of picking up the
Spiritual  Pieces
And putting it all back together using it for what it's worth
Visualizing the Holy theme giving birth to revive my hopes and
Dreams
But these dreams are not seen through the eyes of surprise
But only seen through the joyfulness of watching our spirits
Rise
Riiising out of the ashes where the
fearfulness is cruel and savage,
Out of the madness where the hopelessness is the rule of sadness
Escaping the Pain
No longer bond under heavy
Locks and Chains
No more wounds to be healed
No wounds to seal
No bandages with

-Stains-
I wrote this for motivational purposes
Paul d'Aubin Jan 2016
Florilèges de  trois poésies sur le café «Naziunale»
de Vicu

1- Premier Poème sur le café de Vicu
(Été 2010)
Un marronnier et trois tilleuls
Sur la fraîcheur comme un clin d'œil
Sous le soleil immobile
Dans l'ombrage des charmilles

Une façade de granit
Sur une salle composite
Sur les murs plusieurs footballeurs
Et d'un vieux berger la vigueur.

Pouvoir s'asseoir, se reposer
Et par-dessus tout siroter
Un verre de bière pression
Sans un souci à l'horizon.

A côté de vous, il fait chaud
Mais le zéphyr souffle tantôt
Sur votre peau, une caresse
Il faut dire que rien ne presse.
Une torpeur qui vous saisit
Un parfum de moments choisis
Mais après tout c'est bien l'été
Et son cortège de beautées.

Dans votre verre un pastis
Comme une senteur d'anis
De jolies filles font le détour
Parées de leurs jolis atours

Verre levé vous plaisantez
Pour l'œil des belles attirer
Mais les coquettes vont leur chemin
En masquant bien leurs vrais desseins





2 - Deuxième Poème au café de Vicu
(Été 2012)

Oh café de Vicu
Tilleuls et marronniers
Aux ombrages si frais
Apaisant les cieux lourds
Et les chaleurs de plomb.

Un chat à la queue courbe
Vient chercher les caresses
Que des femmes distraites
par des hommes ombrageux
Distraitement lui donnent.

Un tempo de langueur
Violone tes douceurs ;
et la « Serena » fraîche
fait plus que rafraichir
notre quête de soifs.

Oh café de Vicu
Tu sais nous préserver
Des vains emballements,
Des fureurs dérisoires
Propres à nous gâcher
Le songe de nos vies.






3 - Troisième poème sur le café «naziunale» de Vicu
(Été 2013)

Une large façade de granit, percée par deux larges portes,
donnant sur une vaste salle a haute cheminée.
Un marronnier et un tilleul vous font don d'une fraîcheur bienvenue,
A l'intérieur comme une icône de la «belle époque» une photographie de groupe d'hommes Corses en canotiers ou feutres mous prenant fièrement la pose devant l'appareil a trépied et le photographe pénétré de son art.

En face l'on voit la mairie de couleur rose, a l'escalier ventru,
Sur le côté droit, une pharmacie antique, aux volets bleus,
Et puis vers onze heure, le tiers des tables sont mises pour les repas,
Et les jeunes serveuse pimpantes s'affairent,
pour poser les serviettes en papier et servir les mélancoliques buveurs de bière «Pietra», a l'arôme fin de châtaigne.

Proche de ma table de Formica vert, deux belles blondes aux coiffures soignées,
sirotent leurs cafés et commentent avec un sérieux excessif une brochure de géographie plastifiée.
Mais parfois sourires et rires viennent donner a l'air léger cette adorable féminité qui manque tant à notre monde de brutes.
L’air est comme cristallin, et la lourde chaleur de Vicu semble conjurée par ce café-terrasse qui est havre de paix et de fraîche douceur.

Deux Corses, à la barbe bien taillée lisent avec une étrange attention, l’édition journalière de «Corse-Matin», interrompus par un ami de leur génération portant beau un feutre gris.
Les épagneuls du café sont curieusement rentrés dans la grande salle, alors qu'hier ils étaient accroupis en terrasse comme aimantes par la chaleur.
Il est maintenant 0nze heure trente docteur Sweitzer et «l'Humanité reste toujours au carrefour» hésitant entre feu vert et feu rouge dont traitèrent si bien Radovan Richta.
Mais, tant pis, la question ne se résoudra pas dans les douces langueurs de Vicu.
Les premiers dineurs ne se pressent pas aux tables dressés.
L’effleure un peu à Vicu, comme un parfum de l'Alambra, ou les repas sont repoussés **** dans l'après-midi ou dans la nuit.
A l'inverse, les couche-**** viennent se convaincre de leur réveil en s'attablant en terrasse demandant un double café, en passant commande d’un double expresso.

Paul Arrighi.
La Jongleuse Feb 2014
Il y a moi
et puis, il y a toi
et encore,
il y a cette pièce
qui fond
il me semble,
sous la pression
de toutes ces
années pondérées
et pesantes.


il y a tes mots
et puis,
il y a mon silence,
et encore, il y a
plus de 365 jours
dormants entre nous.
j’avale toute,
cette histoire que je n’ai pas su ranger

je connais la déception
et je sais à quoi ressemble
un présent enceint du passé
et comment il ne cesse à
rendre amères les jours à venir.

il y a moi,
et puis il y a toi,
et encore,
il y a une passivité
encaissée au fond
de ma gorge.
malédiction,
il me semble
que tu m’as
arraché la langue

et personne ne sait
à quel point
ma voix me manque
français, french,
Ô lâches, la voilà ! Dégorgez dans les gares !
Le soleil essuya de ses poumons ardents
Les boulevards qu'un soir comblèrent les Barbares.
Voilà la Cité sainte, assise à l'occident !

Allez ! on préviendra les reflux d'incendie,
Voilà les quais, voilà les boulevards, voilà
Les maisons sur l'azur léger qui s'irradie
Et qu'un soir la rougeur des bombes étoila !

Cachez les palais morts dans des niches de planches !
L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches :
Soyez fous, vous serez drôles, étant hagards !

Tas de chiennes en rut mangeant des cataplasmes,
Le cri des maisons d'or vous réclame. Volez !
Mangez ! Voici la nuit de joie aux profonds spasmes
Qui descend dans la rue. Ô buveurs désolés,

Buvez ! Quand la lumière arrive intense et folle,
Fouillant à vos côtés les luxes ruisselants,
Vous n'allez pas baver, sans geste, sans parole,
Dans vos verres, les yeux perdus aux lointains blancs ?

Avalez, pour la Reine aux fesses cascadantes !
Ecoutez l'action des stupides hoquets
Déchirants ! Ecoutez sauter aux nuits ardentes
Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais !

Ô coeurs de saleté, bouches épouvantables,
Fonctionnez plus fort, bouches de puanteurs !
Un vin pour ces torpeurs ignobles, sur ces tables...
Vos ventres sont fondus de hontes, ô Vainqueurs !

Ouvrez votre narine aux superbes nausées !
Trempez de poisons forts les cordes de vos cous !
Sur vos nuques d'enfants baissant ses mains croisées
Le Poète vous dit : " Ô lâches, soyez fous !

Parce que vous fouillez le ventre de la Femme,
Vous craignez d'elle encore une convulsion
Qui crie, asphyxiant votre nichée infâme
Sur sa poitrine, en une horrible pression.

Syphilitiques, fous, rois, pantins, ventriloques,
Qu'est-ce que ça peut faire à la putain Paris,
Vos âmes et vos corps, vos poisons et vos loques ?
Elle se secouera de vous, hargneux pourris !

Et quand vous serez bas, geignant sur vos entrailles,
Les flancs morts, réclamant votre argent, éperdus,
La rouge courtisane aux seins gros de batailles
**** de votre stupeur tordra ses poings ardus !

Quand tes pieds ont dansé si fort dans les colères,
Paris ! quand tu reçus tant de coups de couteau,
Quand tu gis, retenant dans tes prunelles claires
Un peu de la bonté du fauve renouveau,

Ô cité douloureuse, ô cité quasi morte,
La tête et les deux seins jetés vers l'Avenir
Ouvrant sur ta pâleur ses milliards de portes,
Cité que le Passé sombre pourrait bénir :

Corps remagnétisé pour les énormes peines,
Tu rebois donc la vie effroyable ! tu sens
Sourdre le flux des vers livides en tes veines,
Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants !

Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides
Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès
Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides
Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés."

Quoique ce soit affreux de te revoir couverte,
Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité
Ulcère plus puant à la Nature verte,
Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !"

L'orage t'a sacrée suprême poésie ;
L'immense remuement des forces te secourt ;
Ton oeuvre bout, la mort gronde, Cité choisie !
Amasse les strideurs au coeur du clairon sourd.

Le Poète prendra le sanglot des Infâmes,
La haine des Forçats, la clameur des Maudits ;
Et ses rayons d'amour flagelleront les Femmes.
Ses strophes bondiront : Voilà ! voilà ! bandits !

- Société, tout est rétabli : - les ******
Pleurent leur ancien râle aux anciens lupanars :
Et les gaz en délire, aux murailles rougies,
Flambent sinistrement vers les azurs blafards !
Jeremy Duff Aug 2012
Depression
epression
pression
ression
ession
ssion
sion
ion
on
n
­I'm turning into everything I promised myself I wouldn't be.
Everything I hate.
I'm losing all the values I've lived by.
All the values I've tried so hard to emulate.
I hate myself.
I hate this world.
I hate everyone in it.

I'm trying to be a better man.
The only person I have to prove it to is myself.
How about you?

Everything that I have is being taken from me.
The freedoms I once held dear are being stripped.
Everything a human being is entitled to is being stolen.
My happiness has been replaced with sadness.
Hatred.

The life that I had was so great.
It was filled with friends, food, and fulfillment.
I now have to struggle for all of these.
My friends are slowly becoming acquaintances.
The food is no longer filling and enjoyable.
My actions no longer make me feel good about myself.

Now I'm second guessing all the choices I make.

Their is a bright side though.
It shows through occasionally.
Looking into my sisters happy eyes.
Having a good times with my friends.
Doing the right thing because it's right.
No God is telling me to do these things.
No Bible is explaining why.

This is a good life.
I should be happy.
I'll add that to my list.
Zetolgam  Aug 2020
Hairy or not
Zetolgam Aug 2020
Remains of times we were apes
Protecting our genitals with a drape

Soothing areas of friction
When our bodies are in action

Shaving it all put in question,
Necessity or cultural pression?

Will it make our bodies roar,
Or just be a pointless chore?

Anyway count on one thing
Hairy or not, I'm coming!
Masmer  Sep 2018
Montagnes
Masmer Sep 2018
Au-delà des sommets, au-delà des nuages,
Au-delà du ciel bleu plane un jeune oisillon.
De l’espèce des beautés, bavardes et sous pression
Par la grande pluie du temps venue noyer son âge.

Volatile à la houppe, élancé, fort et vif.
Le regard fier et sûr, non il n’est pas craintif.
Son plumage exotique, sa robe noire et grise
Ondulent avec le vent, sinuent avec la brise.

Vivant rien qu’aujourd’hui, la panse bien remplie.
Ne regarde que l’instant, se répète-t-il sans cesse.
Savoure le jour présent, ne pense pas aux caresses
Dont on me couvrirait, pour ça j’ai toute la vie.

Mais n’ayant point agi, et n’ayant point donné,
Oiseau de paradis, devient réalité.
Memento Mori car, on ne peut y échapper,
Le plus beau des oiseaux, se fera dévorer.
Hey, another one out of my mind, leave a heart if you like, it helps. Ask me if you don't understand the meaning which is understandable for this kinds of stuff.
Saïda Boūzazy Mar 2019
pression and depression
stress and mess
death and dead
lonely and empty
fear and tear
illusion and delusion
me and you...
#for_you_and_because_of_you

— The End —