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jeffrey robin Aug 2010
soft!

the danse begineth!

all the creatures!

the sham existences made

to seem so real

that the true people have fled!

the danse begineth!

soft!

reality

is on the precipe

and is soon gone!

the true people !

will they returneth!

from out of our meaningless fantacies!

will you and i

ever emerge

from the danse macabre

of our times?
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
andenrangs poet Mar 2015
jeg så dig danse på en lørdag nat. jeg har aldrig set dig danse før.
det var allerførste gang jeg så dig danse.
du dansede til et nummer komponeret af en mand med et uforglemmeligt og krøllet navn.
og hele rummet summede af lyden af et klaver der blev slået an af en rystende finger og violin strengene der dansede rundt i luften, efterlod rummet i en skygge af pulver drømme og stjerner der faldt ned omkring dine fødder.

du dansede noget der kunne minde om en vals. men du dansede den alene.

vil du ikke danse lidt med mig i stedet for at gøre det helt alene? det ser så ensomt ud. smukt, dog ensomt.

du trak på smilebåndet. men så ej på mig.

så kom herhen.

du tog mig pludselig i dine arme og scenen var din, min, og vores. jeg har aldrig danset. kun i stuen som lille i min mors gamle balletskørt.
og det gik op for mig hvor perfekt min spinkle krop passede i den silhuet der før var udfyldt af noget ingen andre end du kunne se.

og scenen var din, min, og vores.
verden forsvandt omkring os mens vi dansede mellem stjernerne.
jeg forsøgte at få del i dine tanker ved at lade mig suge ind i dit blik....men du havde travlt med at koncentrere dig om dine trin. ikke bare for dansens skyld, men det blik du anstrengte dig for ikke at sende mig handlede ikke blot om dansen men angsten for at træde forkert.
hvad ville der ske hvis du så mig i øjnene?
jeg kunne mærke din kropsvarme helt ind i sjælen mens du snurrede mig rundt. let og elegant og tilbage i dine arme.

se på mig.

stjernene var for længst faldet ned men var ikke længere at finde for mine fødder. for du så på mig. du så mig lige ind i øjnene, længe nok til at det  begyndte at gøre ondt da du trådte et skridt tilbage men ikke længe nok til at jeg kom ind under huden på dig.

tak for dansen.

følelserne... var de ikke lige der?
og før jeg vidste af det var der ikke længere andet end mig og den sørgelige musik der nu fyldte rummet med opløste håb og tusind fejl og mangler.

på en lørdag nat så jeg dig danse for første gang. jeg havde aldrig set dig danse før. og på en lørdag nat så du mig i øjnene for første gang. du havde aldrig set mig i øjnene før....
.... og jeg har ikke danset siden
ungdomspoet Oct 2014
Tankerne kører rundt i hovedet på mig, som en karrusel snurrer de mig rundt
Jeg kigger ned, rør ved mit hår, har lyst til en smøg
Jeg betragter flammen da jeg tænder: jeg ryger i stilhed
Jeg er halv beruset, jeg tænker på dig
Jeg suger røgen ind og trækker vejret dybt, lader det fylde tomrummet i mit hjerte
Det føltes som at danse på knust glas
Jeg kan mærke smerten, jeg kan se at mine fødder bløder
Men jeg bliver ved og ved med at danse, til de smukke toner som fylder mit hoved og dæmper smerten
Jeg danser, som om at intet var galt
Jeg er ligeglad
Jeg ville danse i 1000 år, bare for at få hans opmærksomhed
SE mig
Den rigtige mig
Den pige der danser sensuelt rundt på gulvet, rør ved sit hår og ryger cigaretter – er det mig? Kan du se det?
- om kærlighed og alkohol
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.

Accourez, le temps vole,
Saluez s'il-vous-plaît,
L'orchestre a la parole
Et le bal est complet.

Sous la lune étoilée
Quand brunissent les bois
Chaque fête étoilée
Jette lumières et voix.

Les fleurs plus embaumées
Rêvent qu'il fait soleil
Et nous, plus animées
Nous n'avons pas sommeil.

Flammes et musique en tête
Enfants ouvrez les yeux
Et frappez à la fête
Vos petits pieds joyeux.

Ne renvoyez personne !
Tout passant dansera
Et bouquets ou couronne
Tout danseur choisira.

Sous la nuit et ses voiles
Que nous illuminons
Comme un cercle d'étoiles,
Tournons en choeur, tournons.

Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
Brent Kincaid Sep 2015
Pretending a day is forever
Then watching you hurry away
It’s a game we play together
We are strangers in the light of day.
I’ve learned to lie with my eyes
To act like we never were lovers
When I am nobody you ever claim
We won’t walk in sunshine together.

The love of my life is a stranger
And this is the price I have paid
I smile when my heart is a wasteland
And, my life is a dance masquerade.
I’m dancing with a shadow
It looks so very real.
It moves with the rhythm
It does everything but feel.

I can only get so much reward
From rewriting each scene
From what it really was today
To what it might have been.
I am settling for a fantasy
Of what love is really about.
Picking up the scraps of dreams
That anyone else would throw out.

The love of my life is a stranger
And this is the price I have paid
I smile when my heart is a wasteland
And, my life is a dance masquerade.
I’m dancing with a shadow
It looks so very real.
It moves with the rhythm
It does everything but feel.
Je festine ici et là
Je festine dans l’au delà
Je festine indécemment
Ma sauvage est de retour.

Je m’accouple aux vents boucs
Je m’accouple aux pluies vipères
Je m’accouple diaboliquement
Ma sage-femme est de retour.

Je sodomise les mares crapauds
Je sodomise les fleuves lézards
Je sodomise exécrablement
Ma guérisseuse est de retour.

Je blasphème aux solstices
Je blasphème aux équinoxes
Je blasphème scandaleusement
Mon infirmière est de retour.

Je me venge en la noyant
Je me venge en la brûlant
Je me venge insidieusement
Mon hérétique est de retour

Je cours après tous onguents
Je cours après tous poisons
Je cours brutalement
Ma dénaturée est de retour.

J’aime sa danse surnaturelle
J’aime ses pas diaboliques
J’aime ardemment
Ma forcluse est de retour.

Je caresse le soufre de son âme
Je caresse son pied gauche
Je caresse amoureusement
Ma Maligne est de retour.

Je m’accointe à sa lumière
Je m’accointe à son derrière
Je m’accointe horriblement
Ma pécheresse est de retour.

Je badine avec la lune
Je badine avec les étoiles
Je badine imprudemment
Ma prêtresse est de retour.

Je pèche des poissons capitaux
Je pèche des poissons capiteux
Je pèche lubriquement
Ma catin est de retour.

Je vénère les toisons
Je vénère les vipères
Je vénère précieusement
Mon dragon est de retour.

Je me frictionne l’entre-deux-jambes
Je me frictionne entre deux outre-tombes
Je me frictionne inlassablement
Mon ombre est de retour.

Je tremble de peur
Je tremble de joie
Je tremble frénétiquement
Ma sorcière est de retour.

Je décharge à tous vents
Je décharge à tout va
Je décharge instantanément
Ma bougresse est de retour.

Je danse en bégayant
Je danse en babillant
Je danse ordement jusqu'au chant du coq
Ma muse est de retour
Ilva Aug 2010
You said that I could find you
In the space that lies between
The reality that binds you
And the traces of your dream.

You asked me, "Can you dance
To a poem by Baudelaire?"
"La danse," said I. "C'est la poésie
Avec des bras et des jambes."

Your hands made a ballroom of my body
Your fingers tap-danced on my skin
Oh, and how I moved under your melody
Like a waltzing gypsy violin.
Michael R Burch Jun 2020
Lament for the Makaris ("Lament for the Makers/Poets")
by William Dunbar [c. 1460-1530]
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

i who enjoyed good health and gladness
am overwhelmed now by life’s terrible sickness
and enfeebled with infirmity ...
how the fear of Death dismays me!

our presence here is mere vainglory;
the false world is but transitory;
the flesh is frail; the Fiend runs free ...
how the fear of Death dismays me!

the state of man is changeable:
now sound, now sick, now blithe, now dull,
now manic, now devoid of glee ...
how the fear of Death dismays me!

no state on earth stands here securely;
as the wild wind shakes the willow tree,
so wavers this world’s vanity ...
how the fear of Death dismays me!

Death leads the knights into the field
(unarmored under helm and shield)
sole Victor of each red mêlée ...
how the fear of Death dismays me!

that strange, despotic Beast
tears from its mother’s breast
the babe, full of benignity ...
how the fear of Death dismays me!

He takes the champion of the hour,
the captain of the highest tower,
the beautiful damsel in full flower ...
how the fear of Death dismays me!

He spares no lord for his elegance,
nor clerk for his intelligence;
His dreadful stroke no man can flee ...
how the fear of Death dismays me!

artist, magician, scientist,
orator, debater, theologist,
must all conclude, so too, as we:
“how the fear of Death dismays me!”

in medicine the most astute
sawbones and surgeons all fall mute;
they cannot save themselves, or flee ...
how the fear of Death dismays me!

i see the Makers among the unsaved;
the greatest of Poets all go to the grave;
He does not spare them their faculty ...
how the fear of Death dismays me!

i have seen the Monster pitilessly devour
our noble Chaucer, poetry’s flower,
and Lydgate and Gower (great Trinity!) ...
how the fear of Death dismays me!

since He has taken my brothers all,
i know He will not let me live past the fall;
His next victim will be—poor unfortunate me!—
how the fear of Death dismays me!

there is no remedy for Death;
we all must prepare to relinquish breath
so that after we die, we may be set free
from “the fear of Death dismays me!”

This is my modern English translation of "Lament for the Makaris," an elegy by the great early Scottish poet William Dunbar [c. 1460-1530]. Dunbar was a court poet in the household of King James IV of Scotland. The Makaris were "makers," or poets. The original poem is a form of danse macabre, or "dance of death," in which people of all social classes are summoned by Death. The poem has a refrain: every fourth line is the Latin phrase "timor mortis conturbat me" ("the fear of death dismays me" or "disturbs/confounds me"). The poem was probably composed around 1508 A.D., when Dunbar was advancing in age and perhaps facing the prospect of death himself (it is not clear exactly when he died). In his famous poem Dunbar mentions other poets who passed away, including Geoffrey Chaucer, John Lydgate, and John Gower. Dunbar is generally considered to have been the greatest Scottish poet before Robert Burns, and he is noted for his comedies, satires, and sometimes ribald language. Keywords/Tags: Dunbar, translation, Scottish, dialect, Scotland, lament, makaris,  makers, poets, mrbtr, danse, macabre, refrain, Latin, timor, mortis, conturbat, dirge, lamentation, eulogy, epitaph, death, dismay, sorrow, fear, terror, writing, death, evil, sympathy, sorrow



Sunset
by Michael R. Burch

This poem is dedicated to my grandfather, George Edwin Hurt

Between the prophecies of morning
and twilight’s revelations of wonder,
the sky is ripped asunder.

The moon lurks in the clouds,
waiting, as if to plunder
the dusk of its lilac iridescence,

and in the bright-tentacled sunset
we imagine a presence
full of the fury of lost innocence.

What we find within strange whorls of drifting flame,
brief patterns mauling winds deform and maim,
we recognize at once, but cannot name.
Heidi Liu Feb 2012
Danses-elle, en reverie
You are the spastic source of the ocean life form
Moving between your cage of ribs
To juxtapose the gray, the human decay, and the
Preoccupation of what can, who should,
What you might and come what may –
Waking up with a stranger in bed to have
Wine in the morning, starve the dismay
Evenings of making coffee and sense,
Making away with the day

La fille, danse
Pacific sway
Pas de cheval, mais actuellement
Il est le pas d’homme naturel
There are a lot of things ugly about a place
Where we chase until fall out, fall away
Into acting offstage, and we can’t get away, no no
Dance on, girl
Dans la rue des esprits anciens
And we’ll dance and we’ll dance
Kelly Kamuso Feb 2013
I was no tiny dancer.
Maybe, once,
before you and me.
Maybe I pointed my toes and held my head high.
But I forgot how to pirouette and jete.

I know you thought you held me up.
I know you thought you fixed me.
But, my little partner,
you never stood a chance.
I'm sorry, my darling.
I tripped into your arms and you did all you could.
You held me crying and watched me dress.

I loved the lilies.
Even though they never came,
I loved the lilies.

I'm so sorry, Tom,
that when I tripped, I knocked you down.
I'm sorry I chened into someone else's arms
to learn how to dance again.

I hope someday you find a partner.
I hope she loves your lilies.
I hope she loves your danse russe.
LDuler Dec 2012
You tell me that I am young
That life has merely licked me, not stung
That I do not understand, that I have not yet lived
Enough to grasp the substance

I have known disease
Slow tears, muted pleas
Pain that nothing could appease
I have known the smell of hospitals for summers
The beeping and slurping of machine in massive numbers

I have spoken to voiceless loved ones,
Loved ones with teethless mouths and twisted tongues
Distorted jaws and wheezing lungs.
We have spoken with little green charts
And broken hearts
From the inability to connect the mouth to the thoughts in the head
And I left without understanding,
What they had said
Because I eventually had to let it go
(I still don't know)

I have spent countless summer nights
In nature’s garb, floating silently in a river
So warm that my limbs, skimming the surface, didn't shiver
Under a clear sky, the stars like paradisiac lights
Without anyone ever finding out
About these wild and primal escapades

I've drank, I've smoked
I have burned my throat
With coarse lemon gin
Until I could no longer feel my skin.

I have been frightened
Yes I have felt fear, like a noose around my throat being tightened
Like a gruesome black crow, perched on my shoulder
I have often awoken affright at night,
Longing, praying, for the morning light
I have felt fear, wild, fierce and turbulent fear
More than anyone will everyone will ever know
By men, by life, by myself
Desolate under the sheets, like a forsaken toy
All by myself

I have seen Paris in the rain
Traveled the French countryside by train
I've woken up to New York window views
And seen New Orleans afternoons, filled with heat and blues.
I've swam the Mexican Baja waters, turquoise and clear
With snakes as sharp as spears

I have known humiliation
Causing my cheeks to turn carnation
A spoon, emptying my insides out
Like a gourd

I have loved
I have known the aching pain of a swelled heart
And the way it can tear you apart
I have gushed torrents upon my pillows and sleeves
Tears running down my chin like guilty thieves
From a lit-up house

I have known death, and grief
The meaning of "never"
Whimpering in the school bathroom
And cold, lonely nights

I have seen the works of Van Gogh, Mondrian, and Miro,
Modigliani, Cezanne, and Frida Kahlo
Of Monet, Gauguin, Matisse, Magritte, and Picasso
I have wandered through hallways of masterpieces
Holding tight to my grandmother's hand
And I have wept shamelessly for joy
Before Degas's La classe de danse

I have been diagnosed
I have undergone computer programs designed to shift my brain, to better it
To get me to be normal, to submit
I have had brain-altering medicine shoved down my throat,
Like stuffing a goose,
To make my brain run a little less loose
And I have submitted and gotten use to my brain being altered.

I have had kisses that were mere trifles
Frivolous, yet fierce and acute like shots from a rifle
Lips of mere flesh, not sweet godly nectar
And gazes that meant everything
That seemed to connect with an invisible yet indestructible string
Iris like distant galaxies and pupils twinkling like black jewels
Eyes that seemed enkindled by some ethereal fuel
Speaking of emotions far too secluded, cryptic and cluttered
To be worded and uttered

I know the way in which violence resides
Not in commotion, brusqueness, nor physical harm
But in silence
In the time that covers pain and secrets
In the slow impossibility of trust
In the way that some secrets become inconceivable to tell, time has so covered them in rust
In that dull, dismal ache
In all that is doomed to remain forever opaque.

I have read, for pleasure,
The works of Balzac, Fitzgerald, Steinbeck, and Voltaire
Of Bobin, Gaude, and Baudelaire
Of Flaubert, Hemingway
and good old Bradbury, Ray
Émile Zola,  Primo Levi
Moliere, Rousseau, and Bukowski
I have read, and loved, and understood

I have known insomnia
The way a beach knows the tides
Sleepless nights of convulsive, feverish panic, of clutching my sides,
Of silent hysteria and salty terror.
I know what happens at night, when sweet slumber seems so far away
The worries and woes seem to multiply and swell in hopeless disarray
My lips grow pale, my eye grow sunken
As a time ticks by, tomorrow darkens




I have witnessed horror
In the form of a blue body bag
Being rolled out with a squeaking drag
By two yellow-vested men
With apologetic eyes
That seemed to say "Oh god
We're so sorry you had to see that
Please, please
Go home
And try to forget
"

But you are right
I am still just a child
Naive, innocent, and pure
I have known nothing dark or obscure
I have not yet lived.
Onoma Mar 2017
Unskilled romancer of moods...

bruised like a plumb from

false starts--fumbling, falling

into graces...whose?

Some bright-bulbed

peanut gallery staring at you

from the rears of their minds.

Watching you cartoonishly swept

off your feet by cosmic record skips.

The cavities of your features filling

with shadows, as if touched up for

your variations on danse macabre.
Dawn Richardson Jan 2016
Shackled by whims and desires.
The selfless and the selfish, Danse Macabre.
Who holds the key to these manacles?
Is it me?
Or is it you?
You are the spider and I dance through your tangled web of desire.
But your desires cannot be sated by my sacrificial offerings.
Do you desire at all, my dear?
You skitter through the woven webs, devouring the innocents trapped in silken tombs.
I beg of you master, please, show your mercy to your subservient.
Release me so I may release you.
******* is not becoming of you.

1/1/2016
If I when my wife is sleeping
and the baby and Kathleen
are sleeping
and the sun is a flame-white disc
in silken mists
above shining trees,—
if I in my north room
dance naked, grotesquely
before my mirror
waving my shirt round my head
and singing softly to myself:
“I am lonely, lonely.
I was born to be lonely,
I am best so!”
if I admire my arms, my face
my shoulders, flanks, buttocks
against the yellow drawn shades,—

who shall say I am not
the happy genius of my household?
À Ernest Christophe.

Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la désinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.

Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
Sa robe exagérée, en sa royale ampleur,
S'écroule abondamment sur un pied sec que pince
Un soulier pomponné, joli comme une fleur.

La ruche qui se joue au bord des clavicules,
Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher,
Défend pudiquement des lazzi ridicules
Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.

Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres,
Et son crâne, de fleurs artistement coiffé,
Oscille mollement sur ses frêles vertèbres.
Ô charme d'un néant follement attifé.

Aucuns t'appelleront une caricature,
Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair,
L'élégance sans nom de l'humaine armature.
Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !

Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace,
La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir,
Éperonnant encor ta vivante carcasse,
Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?

Au chant des violons, aux flammes des bougies,
Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur,
Et viens-tu demander au torrent des ******
De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?

Inépuisable puits de sottise et de fautes !
De l'antique douleur éternel alambic !
A travers le treillis recourbé de tes côtes
Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.

Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie
Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ;
Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ?
Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !

Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées,
Exhale le vertige, et les danseurs prudents
Ne contempleront pas sans d'amères nausées
Le sourire éternel de tes trente-deux dents.

Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette,
Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ?
Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ?
Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.

Bayadère sans nez, irrésistible gouge,
Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués :
" Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge,
Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués,

Antinoüs flétris, dandys, à face glabre,
Cadavres vernissés, lovelaces chenus,
Le branle universel de la danse macabre
Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !

Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange,
Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir
Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange
Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.

En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire
En tes contorsions, risible Humanité,
Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe,
Mêle son ironie à ton insanité ! "
Des milliers et des milliers d'années
Ne saufraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Ou tu m'as embrassé
Ou je t'ai embrassé
Un moment dans le froid de l'hiver
À la maison de la danse
À la maison
Sur la terre
La terre qui est un astre
A rewrite of Le Jardin by Jacque Prevert. Look him up.
Pride Ed Nov 2014
She, —
lace papillon
who sits motionless
behind the
glass.
Perched atop
lacuna wire,
ran through wings
handled by
gears.
I lift her glass
confinement
and
I touch her while
she's still. Clock-
work ballerina;
lifeless
until I wind
her up...
I let her
go on. "La danse!"
Create
steam halos
as you
twirl into
the night where
envious moths
tap the window
above
my bed.
------------------------
Papillon — French. Meaning "butterfly."
La danse — French. Meaning "The dance."
Nat Lipstadt Apr 2014
Prosecco cocktails, être pour la danse,
cassis pour moi avec limoncello,
madame, passion fruit, and blood oranges

très grownup, breakfast at Tiffany's,
she is all sunglasses and Audreyfied,
me and George P., struggling writers,
checking if i got enough cash
or have to exit smooth, just in case,
maybe we leave our
coats behind, as ransom?

lincoln center plaza cross-dressers,
past the opera,
the sun, a balmy thirty five degrees,
laughing at us teasingly,
cause tonight and tomorrow,
******* all the day,
winter kisses
in case we forgot,
early March
first belongs to the Ides of Winter

Afternoon of a Faun,
another ballet, origin,
a Mallarmé poem.
(you begin to comprehend)
yes quite so,
a perfect synopsis of the day,
Acheron imported from Scarlett Liam
who lives in the U.K.,
but comes to choreograph here,
for gloria Americana

sundown, soul cold back,
"lest we forget,"
but the dancers bid us adieu
with a rousing waltz, frenchified,
La Valse, une poème chorégraphique,
by Ravel, bien sûr!
aroused and heart gladdened,
return home for

for veal chop love

two hours of *** banging,
kitchen banishment, (Yay!)
chanterelles steeped in red wine,
coverlet for a non-vegan tasting,
English peas, red and purple potatoes,
and for desert,
a diet dream of verbal exchanged of detailed
I love you's

He: I love you,
She (happy), replies: I love you more.
(this repartee ballet, has been rehearsal danced before)
He: Why?
She: Because you are kind and generous, to street beggars, my single friends, good and smart, love art,
and never let me down, and love my cooking, leave space for others when you park, go thru life making waiters and ticket takers smile and laugh, sleep for hours your head on my hip, write me crazy love poems about veal chops
He: What's for desert tonight?
She: A ****
Just an afternoon in the city...whatever
når jeg en dag dør
bør mit hjerte være ved at briste
med alle de mennesker, jeg har fyldt livet ud med
de sting, jeg har syet stof sammen med, syet mig selv sammen med
de billeder, jeg har taget og de billeder, jeg har set
"dette her øjeblik vil jeg huske for evigt"
et løfte jeg vil bære med mig, jeg venter på at udløse det
hvad man lader synke ind i ens person
jeg vil danse hver dag
med høj musik og løse lemmer og let latter
helst alene
jeg vil være afhængig af at danse
"nu tager jeg lige min morgendans"
(sådan, i stedet for løb)
svede på den glade måde
finder genbrugsting - silketørklæder, porcelænskopper, træmøbler
sidder på gulvet, tegner på mine venner på mine hænder
flytter til fremmede byer med fremmede mennesker, fremmede venner
og får nye ar på sjælen, ny ild i blodet
persiske gulvtæpper i parisianske loftslejligheder
lyserøde roser, rosenrød hjertefryd
skrive bøger skrive mig ind i andres liv
i de andres liv
fylde et, to *** med kunst
fylde mig selv med kunst
balancere mig på snore på relationer på drømme
danse på hvidmalede gulvbrædder, tømme karaffel efter karaffel af vand
marmormonomenter i øjenkrogen lyserøde følelser, mørkebrune hænder
stå op til morgenens sarte ansigt, sarte farver
køre i toge og busser til ingen som helst steder og bare kigge
købe fremmed musik, tage til ukendte koncerter
sejle i grønne søer
klatre i bjerge
printe og klippe i mine egne fotografier, printe mine egne bøger
græde og bløde og svede og elske
og fyldes som
en menneskelig frugtkurv
med
oplevelsespapayaer,
efterårsæbler, følsomhedskiwier og
glædesappelsiner
der er så længe til
der er så kort tid til
Ocean Blue Jul 2015
Take my hand,
Close your eyes
And
Between two sighs,
Let us reinvent a future
With much allure.*

<3
(Title by Monsieur Stromae)
jeffrey robin Aug 2013
Out of Reach
..

(Visions of the SELF)

--

Except for the Crippled Child

Lonliness
-----

In the Arms of DEATH

(& it's pretense)

Of a Decent Insanity

--
--

Oh
I know

The mountains & I see

You walking there

But only in Dream

--
--

Out of Reach

(Not your STYLE)
--

This I know
This I know
Chimera melons Mar 2010
Huddled flocks pecking around
seasick seasick seasick
Stor-it-all ransacked for tax reforms
jupiter pinetrees form less pyramids a month plus shipping
Monoatomic white gold texas teatree oil of bullfight storefronts
coronas eject breast milk of magnessium sulphate under the table
dealers lower deck slips tips into his cup o soup for 99 cents
landsick landsick rot cod rot cod
dot dash doctor ankh eyes windup toys half price
sentences complete fusion conagra foods lose stock market value
Judgement night of the living end time shared ethical treatments
and other plastic surgeries
hydra lost all the fifties movie stars heads and robots grew back so quickly to take their places everyone pay it forward
ships mast ripping into the ocean spray on tans
compass spun bankrupt Say Jack E onasis
chaste chasis mer ka bah light bringer fire eater
danse macabre four pillars swatch at Sacs on fifth avenue
avec mon couer le chat screams cheshire teeth porcupine all over my new
dress shirt,  that stain is not going to come out
and playground beef factory farmed like high school mindgames
seasick seasick see it see
i see

She really was real in reality where I was too real in your past


It past us by with no pillowfights , mutual loss of trustfunds
we never had
, purposefully failed attempts to make little beastly humans grow in her stomach and burst out like aliens happen in her car on long trips.

lost art of making art artfully with out chiclet teeth blank eyes and jumping breaking stuffand hitchhiker guy twisting wills
by throwing green boxes into the dark on bike trails

or inviting things to watch ***** fountains ,
endlessly cutting out pictures
, orange ice cream menthol cigarettes and choco pyramids ,
fake friends find you when you run away from yourself
so don't play hide and go seek or you might be gone forever until the devil finds you and takes you to jailbird

jacobs ladder rung 9  times and I answered my phone
"Hello ?"  
It was the silence of God on the line.
The cosmic vibration of pure being.
I didn't listen for long enough and ran out of minutes.
All right copyrighted in glorious technicolor
hvis vi var født i en anden generation, ville du
have givet mig oliemaling og A4-papir, da jeg
fyldte femten år gammel
i stedet for et gavekort og en buket røde roser
hvis vi var født i en anden generation, ville du
lade mig plante træer i din have og sætte alarm
til solopgangen
vores hjerter ville være døsige af ren kærlighed,
og vores ankler ville være ømme af berøringer
vi ville tale i lydbølger, der forbindes med farven
blå, og vores sjæle ville forme os sammen som
lejrbåle, vi undlod at slukke
du ville fortælle mig, hvordan mælk flød gennem
mine årer, og hvordan jeg var bygget af mosaik
hvis vi var født i en anden generation ville vores
læber tygge på sætninger, jeg ikke engang kan
få mine fingre til at skrive
hvis vi var født i en anden generation
ville jeg ikke huske dine mandelformede, elektriske
udspilede øjne, der fik mig til at grine med blodige
hofter og mord klistret fast som tape på mine hænder
hvis vi var født i en anden generation
ville dit navn lyde som poesi, og selv mit hjerte ville
danse som juniregn med duft af kastanjer
hvis vi var født i en anden generation
havde du måske modtaget denne voicemail, og
måske havde vi defineret det, alle andre end os,
kaldte for
os
- et knækket stemmebånd og for mange hv-ord
jeffrey robin Jul 2010
THE HOT ROAD UNDER THE ONE SUN

(and has the oil in the gulf
really stopped it's flow?)

and simply, we don't care
cause simply, we don't know

LOVE'S LIKE THAT, AINT IT!!..?

still clinging to false hope
that mr goodbar or missy-poo

will say "i love you" and ***** you good

and
GO AWAY OR STAY

(leaving the decision "up to you"
your  puppy dog in human guise
you use and abuse

because you can and want to)

ah the subtle power of our poetry
to hid our crimes and our carelessness
the power of convoluted imagry
to make of our lovelessness
a tale of love

our lovelessness.........
...............................the world's pain
Tyler G Jan 2013
Ton sourire fait rire les oiseaux,

ton cœur fait chanter les abeilles,

ton façon de vivre fait parler les fleurs,

ton esprit fait danser mon cœur.
Tom Orr Jan 2013
Valiant galley set sail
adrift through the  Dardanelles.
Her masts, backs straight,
composed as Venetian dames
in familiar basse danse.

Sunset floats amongst the sea mist
silhouetting the capital's skyline.
The holy dome of the Αγία Σοφία
eclipses the light.

The Lady makes port,
at the City on the Seven Hills.
Gentle entrance to the beating heart
of the bustling district.
Carla Blaschka Jul 2015
We proposed for Witches Abroad on Broadway, a costume.
As a lure to students, orange and black candy.
Dancing at the prom, cell phones caught the ghouls.
This stretch of road was full of cool cats.
Unlucky ones were left on the side as skeletons.
We swept them clear with our broomsticks.

Our guns were not as brutal as broomsticks.
Bristles hid the ******* end, as if in costume,
No flesh, just skeleton.
Like bags of orange and black candy,
They were left, full of calico cat.
Our familiars, our friends, dinner for a ghoul.

They pulled at the ghoul,
In the hands of a witch, danger came by broomstick,
When ghouls snacked on cat,
In their orange and black fur costume,
Tasting sweet, like candy.
They beat them up and down, but they find another skeleton.

Them ghouls come faster, giving birth to others, another skeleton.
Vocalizing desire for black and white, red and yellow make orange, a ghoul,
Howls for student flavored candy.
A witch lays out one, then another with her broomstick,
Removing the face mask and costume.
Them that can, holler their outrage in cat.

Your *** was revealed in orange and black on a calico cat.
Females cooled themselves of ***, unwilling mates to a skeleton.
Once alive, copulating loudly, now in a death costume.
Walking upright, a neighborhood was destroyed by a ghoul.
Neighbors watched, a witch patrolled on a broomstick.
Your students were seen as human candy.

One wife beater had a juicy rind, sweet and soured candy.
At the dance, hors d’oeuvres were made of cat.
Shot forward, it can create a hole, can a broomstick.
Where stomachs used to be, a skeleton,
Death conquers all, no more ghoul.
One, now many properly attired for the Danse Macabre in costume.

I found an orange, as broomsticks cleaned Broadway of cat candy.
In my student costume and human face mask, my path is crossed by a cat.
It disappeared as if it never was, visible only to Death, a skeleton made by ghoul.
A Halloween Sestina
Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homériques !
Ô rires de l'Europe et des deux Amériques !
Croûtes qui larmoyez ! bons dieux mal accrochés
Qui saignez dans vos coins ! madones qui louchez !
Phénomènes vivants ! ô choses inouïes !
Candeurs ! énormités au jour épanouies !
Le goudron déclaré fétide par le suif,
Judas flairant Shylock et criant : c'est un juif !
L'arsenic indigné dénonçant la morphine,
La hotte injuriant la borne, Messaline
Reprochant à Goton son regard effronté,
Et Dupin accusant Sauzet de lâcheté !

Oui, le vide-gousset flétrit le tire-laine,
Falstaff montre du doigt le ventre de Silène,
Lacenaire, pudique et de rougeur atteint,
Dit en baissant les yeux : J'ai vu passer Castaing !

Je contemple nos temps. J'en ai le droit, je pense.
Souffrir étant mon lot, rire est ma récompense.
Je ne sais pas comment cette pauvre Clio
Fera pour se tirer de cet imbroglio.
Ma rêverie au fond de ce règne pénètre,
Quand, ne pouvant dormir, la nuit, à ma fenêtre,
Je songe, et que là-bas, dans l'ombre, à travers l'eau,
Je vois briller le phare auprès de Saint-Malo.

Donc ce moment existe ! il est ! Stupeur risible !
On le voit ; c'est réel, et ce n'est pas possible.
L'empire est là, refait par quelques sacripants.
Bonaparte le Grand dormait. Quel guet-apens !
Il dormait dans sa tombe, absous par la patrie.
Tout à coup des brigands firent une tuerie
Qui dura tout un jour et du soir au matin ;
Napoléon le Nain en sortit. Le destin,
De l'expiation implacable ministre,
Dans tout ce sang versé trempa son doigt sinistre
Pour barbouiller, affront à la gloire en lambeau,
Cette caricature au mur de ce tombeau.

Ce monde-là prospère. Il prospère, vous dis-je !
Embonpoint de la honte ! époque callipyge !
Il trône, ce cokney d'Eglinton et d'Epsom,
Qui, la main sur son cœur, dit : Je mens, ergo sum.
Les jours, les mois, les ans passent ; ce flegmatique,
Ce somnambule obscur, brusquement frénétique,
Que Schœlcher a nommé le président Obus,
Règne, continuant ses crimes en abus.
Ô spectacle ! en plein jour, il marche et se promène,
Cet être horrible, insulte à la figure humaine !
Il s'étale effroyable, ayant tout un troupeau
De Suins et de Fortouls qui vivent sur sa peau,
Montrant ses nudités, cynique, infâme, indigne,
Sans mettre à son Baroche une feuille de vigne !
Il rit de voir à terre et montre à Machiavel
Sa parole d'honneur qu'il a tuée en duel.
Il sème l'or ; - venez ! - et sa largesse éclate.
Magnan ouvre sa griffe et Troplong tend sa patte.
Tout va. Les sous-coquins aident le drôle en chef.
Tout est beau, tout est bon, et tout est juste ; bref,
L'église le soutient, l'opéra le constate.
Il vola ! Te Deum. Il égorgea ! cantate.

Lois, mœurs, maître, valets, tout est à l'avenant.
C'est un bivouac de gueux, splendide et rayonnant.
Le mépris bat des mains, admire, et dit : courage !
C'est hideux. L'entouré ressemble à l'entourage.
Quelle collection ! quel choix ! quel Œil-de-boeuf !
L'un vient de Loyola, l'autre vient de Babeuf !
Jamais vénitiens, romains et bergamasques
N'ont sous plus de sifflets vu passer plus de masques.
La société va sans but, sans jour, sans droit,
Et l'envers de l'habit est devenu l'endroit.
L'immondice au sommet de l'état se déploie.
Les chiffonniers, la nuit, courbés, flairant leur proie,
Allongent leurs crochets du côté du sénat.
Voyez-moi ce coquin, normand, corse, auvergnat :
C'était fait pour vieillir bélître et mourir cuistre ;
C'est premier président, c'est préfet, c'est ministre.
Ce truand catholique au temps jadis vivait
Maigre, chez Flicoteaux plutôt que chez Chevet ;
Il habitait au fond d'un bouge à tabatière
Un lit fait et défait, hélas, par sa portière,
Et griffonnait dès l'aube, amer, affreux, souillé,
Exhalant dans son trou l'odeur d'un chien mouillé.
Il conseille l'état pour ving-cinq mille livres
Par an. Ce petit homme, étant teneur de livres
Dans la blonde Marseille, au pays du mistral,
Fit des faux. Le voici procureur général.
Celui-là, qui courait la foire avec un singe,
Est député ; cet autre, ayant fort peu de linge,
Sur la pointe du pied entrait dans les logis
Où bâillait quelque armoire aux tiroirs élargis,
Et du bourgeois absent empruntait la tunique
Nul mortel n'a jamais, de façon plus cynique,
Assouvi le désir des chemises d'autrui ;
Il était grinche hier, il est juge aujourd'hui.
Ceux-ci, quand il leur plaît, chapelains de la clique,
Au saint-père accroupi font pondre une encyclique ;
Ce sont des gazetiers fort puissants en haut lieu,
Car ils sont les amis particuliers de Dieu
Sachez que ces béats, quand ils parlent du temple
Comme de leur maison, n'ont pas tort ; par exemple,
J'ai toujours applaudi quand ils ont affecté
Avec les saints du ciel des airs d'intimité ;
Veuillot, certe, aurait pu vivre avec Saint-Antoine.
Cet autre est général comme on serait chanoine,
Parce qu'il est très gras et qu'il a trois mentons.
Cet autre fut escroc. Cet autre eut vingt bâtons
Cassés sur lui. Cet autre, admirable canaille,
Quand la bise, en janvier, nous pince et nous tenaille,
D'une savate oblique écrasant les talons,
Pour se garer du froid mettait deux pantalons
Dont les trous par bonheur n'étaient pas l'un sur l'autre.
Aujourd'hui, sénateur, dans l'empire il se vautre.
Je regrette le temps que c'était dans l'égout.
Ce ventre a nom d'Hautpoul, ce nez a nom d'Argout.
Ce prêtre, c'est la honte à l'état de prodige.
Passons vite. L'histoire abrège, elle rédige
Royer d'un coup de fouet, Mongis d'un coup de pied,
Et fuit. Royer se frotte et Mongis se rassied ;
Tout est dit. Que leur fait l'affront ? l'opprobre engraissé.
Quant au maître qui hait les curieux, la presse,
La tribune, et ne veut pour son règne éclatant
Ni regards, ni témoins, il doit être content
Il a plus de succès encor qu'il n'en exige ;
César, devant sa cour, son pouvoir, son quadrige,
Ses lois, ses serviteurs brodés et galonnés,
Veut qu'on ferme les veux : on se bouche le nez.

Prenez ce Beauharnais et prenez une loupe ;
Penchez-vous, regardez l'homme et scrutez la troupe.
Vous n'y trouverez pas l'ombre d'un bon instinct.
C'est vil et c'est féroce. En eux l'homme est éteint
Et ce qui plonge l'âme en des stupeurs profondes,
C'est la perfection de ces gredins immondes.

À ce ramas se joint un tas d'affreux poussahs,
Un tas de Triboulets et de Sancho Panças.
Sous vingt gouvernements ils ont palpé des sommes.
Aucune indignité ne manque à ces bonshommes ;
Rufins poussifs, Verrès goutteux, Séjans fourbus,
Selles à tout tyran, sénateurs omnibus.
On est l'ancien soudard, on est l'ancien bourgmestre ;
On tua Louis seize, on vote avec de Maistre ;
Ils ont eu leur fauteuil dans tous les Luxembourgs ;
Ayant vu les Maurys, ils sont faits aux Sibours ;
Ils sont gais, et, contant leurs antiques bamboches,
Branlent leurs vieux gazons sur leurs vieilles caboches.
Ayant été, du temps qu'ils avaient un cheveu,
Lâches sous l'oncle, ils sont abjects sous le neveu.
Gros mandarins chinois adorant le tartare,
Ils apportent leur cœur, leur vertu, leur catarrhe,
Et prosternent, cagneux, devant sa majesté
Leur bassesse avachie en imbécillité.

Cette bande s'embrasse et se livre à des joies.
Bon ménage touchant des vautours et des oies !

Noirs empereurs romains couchés dans les tombeaux,
Qui faisiez aux sénats discuter les turbots,
Toi, dernière Lagide, ô reine au cou de cygne,
Prêtre Alexandre six qui rêves dans ta vigne,
Despotes d'Allemagne éclos dans le Rœmer,
Nemrod qui hais le ciel, Xercès qui bats la mer,
Caïphe qui tressas la couronne d'épine,
Claude après Messaline épousant Agrippine,
Caïus qu'on fit césar, Commode qu'on fit dieu,
Iturbide, Rosas, Mazarin, Richelieu,
Moines qui chassez Dante et brisez Galilée,
Saint-office, conseil des dix, chambre étoilée,
Parlements tout noircis de décrets et d'olims,
Vous sultans, les Mourads, les Achmets, les Sélims,
Rois qu'on montre aux enfants dans tous les syllabaires,
Papes, ducs, empereurs, princes, tas de Tibères !
Bourreaux toujours sanglants, toujours divinisés,
Tyrans ! enseignez-moi, si vous le connaissez,
Enseignez-moi le lieu, le point, la borne où cesse
La lâcheté publique et l'humaine bassesse !

Et l'archet frémissant fait bondir tout cela !
Bal à l'hôtel de ville, au Luxembourg gala.
Allons, juges, dansez la danse de l'épée !
Gambade, ô Dombidau, pour l'onomatopée !
Polkez, Fould et Maupas, avec votre écriteau,
Toi, Persil-Guillotine, au profil de couteau !

Ours que Boustrapa montre et qu'il tient par la sangle,
Valsez, Billault, Parieu, Drouyn, Lebœuf, Delangle !
Danse, Dupin ! dansez, l'horrible et le bouffon !
Hyènes, loups, chacals, non prévus par Buffon,
Leroy, Forey, tueurs au fer rongé de rouilles,
Dansez ! dansez, Berger, d'Hautpoul, Murat, citrouilles !

Et l'on râle en exil, à Cayenne, à Blidah !
Et sur le Duguesclin, et sur le Canada,
Des enfants de dix ans, brigands qu'on extermine,
Agonisent, brûlés de fièvre et de vermine !
Et les mères, pleurant sous l'homme triomphant,
Ne savent même pas où se meurt leur enfant !
Et Samson reparaît, et sort de ses retraites !
Et, le soir, on entend, sur d'horribles charrettes
Qui traversent la ville et qu'on suit à pas lents,
Quelque chose sauter dans des paniers sanglants !
Oh ! laissez ! laissez-moi m'enfuir sur le rivage !
Laissez-moi respirer l'odeur du flot sauvage !
Jersey rit, terre libre, au sein des sombres mers ;
Les genêts sont en fleur, l'agneau paît les prés verts ;
L'écume jette aux rocs ses blanches mousselines ;
Par moments apparaît, au sommet des collines,
Livrant ses crins épars au vent âpre et joyeux,
Un cheval effaré qui hennit dans les cieux !

Jersey, le 24 mai 1853.
Marian Jan 2014
~-English-~

The Beauty Of Flowers (Multiple Tankas II)

The garden trellis
Climbing Salêt Moss rose blooms
Perfume light and sweet.
Light lavender-pink blossoms—
Nice outside or in a vase.

English bluebells dance
On either side of the path
In the cool forest
They nod and sway in sunlight
Lifting their heads to the dawn

Meadows full of blooms
Larkspurs, Daisies, and Poppies
All create beauty.
So splendid a sight to see
In the Spring and Summertime.

Near the Dutch windmill
Daffodils and iris bloom
In the warm sunshine
During the sweet summer day
They look towards the blue sky

Waterfalls o'er stones,
Mossy and slick though they be
My eyes do behold;
Trillium of white and mauve,
All amid Running Cedar.

~Timothy & Marian~


~-French-~
La beauté des fleurs (plusieurs Tankas II)


Le treillis de jardin
Escalade Salêt Moss rose fleurs
Parfum léger et doux.
Lumière des fleurs de lavande-rose —
Nice à l'extérieur ou dans un vase.

Danse de jacinthes des bois français
De chaque côté du chemin
Dans la forêt cool
Il hoche la tête et se balancent en plein soleil
Soulever la tête à l'aube

Prés de fleurs
Larkspurs, marguerites et coquelicots
Tous créent de la beauté.
Tellement splendide un spectacle à voir
Au printemps et en été.

Près du moulin à vent hollandais
Les jonquilles et les fleurs de l'iris
Dans la chaleur du soleil
Pendant la journée été doux
Ils regardent vers le ciel bleu

Chutes d'eau sur les pierres,
Moussu et luisante, bien qu'ils
Mes yeux Voici ;
Trille blanc et mauve,
Tout au milieu des Cèdres en cours d'exécution.

*~ Timothy et Marian ~
Another Dad and Daughter collaboration.
Hope you enjoy! :)
© Timothy 10 January, 2014.
© Marian 10 January, 2014.
Patricia Drake Feb 2013
I danced with him
Then
A passionate tango
Upon literary waves
And he dipped me
Baptised me in crimson
Cascades of digital blood

We danced
For weeks
Barefoot
On perilous paths
Tearing feet and hearts
With our cheap glass broken
Promises

We drank words
In long daughts
Poisonous honeydew poetry
From my voluntarily
Ripped out heart
Until it broke
And the words spilt
Onto the ground
Where they mixed
With the tears of my love
And were thus diluted
And lost
Un slow sobre à minuit
Une robe de matadore
De mousseline et taffetas
Bleu Klein
Muse danse avec son rêve les yeux clos
Muse se blottit contre le ventre atypique du vent
Muse bouge et épouse sans calcul la transe
De ce mâle équipage
Débordant de gammes et de dièse
Muse sent monter en elle une meute de renoncules dodues
Qui mordillent et desagrafent
Sa panoplie de lune et de lumière
Comme une œuvre d'art à la roue libre,
Un tableau vivant où les sueurs s'epanchent, vont et viennent
En une pluie de rires et d'étoiles filantes
En forme de notes bleues
Jaillies de l'outre-noir de l'outre-mer
De ses reins mouillés par ce bal musette invisible mais réel.
Christmass is come and every hearth
Makes room to give him welcome now
Een want will dry its tears in mirth
And crown him wi a holly bough
Tho tramping neath a winters sky
Oer snow track paths and ryhmey stiles
The huswife sets her spining bye
And bids him welcome wi her smiles
Each house is swept the day before
And windows stuck wi evergreens
The snow is beesomd from the door
And comfort crowns the cottage scenes
Gilt holly wi its thorny ******
And yew and box wi berrys small
These deck the unusd candlesticks
And pictures hanging by the wall

Neighbours resume their anual cheer
Wishing wi smiles and spirits high
Clad christmass and a happy year
To every morning passer bye
Milk maids their christmass journeys go
Accompanyd wi favourd swain
And childern pace the crumping snow
To taste their grannys cake again

Hung wi the ivys veining bough
The ash trees round the cottage farm
Are often stript of branches now
The cotters christmass hearth to warm
He swings and twists his hazel band
And lops them off wi sharpend hook
And oft brings ivy in his hand
To decorate the chimney nook

Old winter whipes his ides bye
And warms his fingers till he smiles
Where cottage hearths are blazing high
And labour resteth from his toils
Wi merry mirth beguiling care
Old customs keeping wi the day
Friends meet their christmass cheer to share
And pass it in a harmless way

Old customs O I love the sound
However simple they may be
What ere wi time has sanction found
Is welcome and is dear to me
Pride grows above simplicity
And spurns it from her haughty mind
And soon the poets song will be
The only refuge they can find

The shepherd now no more afraid
Since custom doth the chance bestow
Starts up to kiss the giggling maid
Beneath the branch of mizzletoe
That neath each cottage beam is seen
Wi pearl-like-berrys shining gay
The shadow still of what hath been
Which fashion yearly fades away

And singers too a merry throng
At early morn wi simple skill
Yet imitate the angels song
And chant their christmass ditty still
And mid the storm that dies and swells
By fits-in humings softly steals
The music of the village bells
Ringing round their merry peals

And when its past a merry crew
Bedeckt in masks and ribbons gay
The ‘Morrice danse’ their sports renew
And act their winter evening play
The clown-turnd-kings for penny praise
Storm wi the actors strut and swell
And harlequin a laugh to raise
Wears his **** back and tinkling bell

And oft for pence and spicy ale
Wi winter nosgays pind before
The wassail singer tells her tale
And drawls her christmass carrols oer
The prentice boy wi ruddy face
And ryhme bepowderd dancing locks
From door to door wi happy pace
Runs round to claim his ‘christmass box’

The block behind the fire is put
To sanction customs old desires
And many a ******* bands are cut
For the old farmers christmass fires
Where loud tongd gladness joins the throng
And winter meets the warmth of may
Feeling by times the heat too strong
And rubs his shins and draws away

While snows the window panes bedim
The fire curls up a sunny charm
Where creaming oer the pitchers rim
The flowering ale is set to warm
Mirth full of joy as summer bees
Sits there its pleasures to impart
While childern tween their parents knees
Sing scraps of carrols oer by heart

And some to view the winter weathers
Climb up the window seat wi glee
Likening the snow to falling feathers
In fancys infant ******
Laughing wi superstitious love
Oer visions wild that youth supplyes
Of people pulling geese above
And keeping christmass in the skyes

As tho the homstead trees were drest
In lieu of snow wi dancing leaves
As. tho the sundryd martins nest
Instead of ides hung the eaves
The childern hail the happy day
As if the snow was april grass
And pleasd as neath the warmth of may
Sport oer the water froze to glass

Thou day of happy sound and mirth
That long wi childish memory stays
How blest around the cottage hearth
I met thee in my boyish days
Harping wi raptures dreaming joys
On presents that thy coming found
The welcome sight of little toys
The christmass gifts of comers round

‘The wooden horse wi arching head
Drawn upon wheels around the room
The gilded coach of ginger bread
And many colord sugar plumb
Gilt coverd books for pictures sought
Or storys childhood loves to tell
Wi many a urgent promise bought
To get tomorrows lesson well

And many a thing a minutes sport
Left broken on the sanded floor
When we woud leave our play and court
Our parents promises for more
Tho manhood bids such raptures dye
And throws such toys away as vain
Yet memory loves to turn her eye
And talk such pleasures oer again

Around the glowing hearth at night
The harmless laugh and winter tale
Goes round-while parting friends delight
To toast each other oer their ale
The cotter oft wi quiet zeal
Will musing oer his bible lean
While in the dark the lovers steal
To kiss and toy behind the screen

The yule cake dotted thick wi plumbs
Is on each supper table found
And cats look up for falling crumbs
Which greedy childern litter round
And huswifes sage stuffd seasond chine
Long hung in chimney nook to drye
And boiling eldern berry wine
To drink the christmass eves ‘good bye’
Arpita Petersen May 2016
DU LEVER I DIN EGEN BOBLE
DIT EGET UNIVERS OG ALT KØRER FOR DIG
DU BRUGER NATTEN OG DAGEN PÅ DIN TING
PÅ LIGE DET DU ELSKER OG KAN
DIT LIV HANDLER OM DEN ENE TING DU KAN
DU GLEMMER ALT OMKRING DIG
DU SMILER OG ER GLAD
HELT IND I DIT HJERTE

DU VÅGNER OP I ET KOLDT ***
INTET LYS
DU VÅGENDE OP FRA VIRKELIGHEDEN
TIL KRIG OG ØDELÆGGELSE
LIVET VISER SIG FRA SIN MØRKE SIDE
DEN TING DU ELSKER
DEN TING DU KAN
ER BRAT
STEMMEN SIGER TIL DIG;
UNDSKYLD MEN DU KOMMER ALDRIG TIL AT DANSE IGEN
DU FORSTÅR DET IKKE
DU DANSER VIDERE SELVOM ALT GØR ONDT
ALT ER I MOD DIG
DU ER ALENE
DIN BEDSTEVEN BLEV DIT VÆRSTE MARERIDT
NU SKAL DU FINDE DIG SELV IGEN
FINDE EN PLADS I LIVET UDEN DIT KÆRESTE EJE
DU KOMMER DESVÆRRE ALDRIG TIL AT DANSE IGEN
MIN PIGE
- Drømmen om det store går i stykker.

— The End —