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nana nilsson May 2016
jeg danser for dig og jeg danser længe
danser      for dig
til musikken af harmonikaspilleren på hjørnet stopper
og gadelamperne slukker
til gardinerne trækkes for i vinduerækken deroppe
også danser jeg lidt mere
danser for dig til det piner mig
til mine såler er slidt ned
til jeg ligger i randestenen
(for dig)
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Jago Lantz Sep 2013
It patters against the pavement
Drop after drop, splash after splash
Having realized its reason for repent
It shakes the world, clash after clash

Allons-y danser dans le plui
Ecoute a la orage
Le sang est dans les nues
Allons-y chanter avec courage  

I'm wading at the waste
Into a town with no name
My mouth is filled with a bitter taste
Leaving me with only the sky to blame

Allons-y danser dans le plui
Ecoute a la orage
Le sang est dans les nues
Allons-y chanter avec courage  

I hear the chanting of young girls and boys
Singing clear above the rain
It's a soothing sound, easy to enjoy
And I start to remember that I am indeed still sane

Allons-y danser dans le plui
Ecoute a la orage
Le sang est dans les nues
Allons-y chanter avec courage

Ah, there it is again
The voices from the other side
I raise my arms, wondering where they've been
And why they've left me here to abide

Allons-y danser dans le plui
Ecoute a la orage
Le sang est dans les nues
Allons-y chanter avec courage

I feel myself being lifted
Rising slowly from the lake
The voices say I have been gifted
And that I'm giving in for my own sake

And so the angels sing

Let us dance in the rain
Listen to the storm
The blood is in the clouds
Let us sing with courage
Sorry to those who don't know French. It's a lovely language, nice for poetry. The last stanza is a translate of the French ones. Title: The Blood in the Clouds
Matilde Nov 2014
Der står en kvinde
over for mig.
Måske er ***
barn. Jeg
danser efteraber
hendes bevægelser. Pludselig
smadrer *** hånden
mod mit ansigt.
Jeg mærker min krop
slippe taget.
Den er ikke længere min;
danser slår vrider sig
uhæmmet
Jeg ser korpus
i skår.
Og skårene danser
i takt med barnet
I.

Le ciel est calme et pur, la terre lui ressemble ;
Elle offre avec orgueil au soleil radieux
L'essaim tourbillonnant de ses enfants heureux.
Dans les parvis sacrés, la foule se rassemble.
Ô vous.... qui vous aimez et qui restez ensemble !
Vous qui pouvez encor prier en souriant,
Un mot à Dieu pour ceux qui pleurent en priant,
Vous qui restez ensemble !

Soleil ! du voyageur, toi, le divin secours,
En tous lieux brilles-tu comme au ciel de la France ?
N'as-tu pas en secret, parfois, de préférence,
Comme un cœur a souvent de secrètes amours ?
Ou, pour tous les pays, as-tu donc de beaux jours ?
Oh ! d'un rayon ami, protège le voyage !
Sur le triste exilé qui fuit **** du rivage,
Soleil, brille toujours !

Brise de nos printemps, qui courbes chaque branche,
Dont le souffle léger vient caresser les fleurs
Et s'imprègne en passant de leurs fraîches odeurs !
Au ****, du faible esquif qui s'incline et se penche,
Enfles-tu doucement l'humide voile blanche ?
Brise, sois douce et bonne au vaisseau qui s'enfuit ;
Comme un ange gardien, surveille jour et nuit
L'humide voile blanche.

Mer, dont l'immensité se dérobe à mes yeux !
Arrête la fureur de ta vague écumante,
Étouffe l'ouragan dont la voix se lamente,
Endors tes flots profonds, sombre miroir des cieux.
Que ton onde sommeille à l'heure des adieux ;
Renferme dans ton sein le vent de la tempête,
Et reçois mon ami, comme un ami qu'on fête,
À l'heure des adieux.

Mais pourquoi de la mer implorer la clémence,
Quand l'univers entier obéit au Seigneur ?
C'est lui qu'il faut prier quand se brise le cœur,
Quand sur nos fronts pâlis vient planer la souffrance,
Quand, pour nos yeux en pleurs, ton aurore commence,
Ô toi, de tous nos jours le jour le plus affreux,
- Que l'on achève seul, que l'on commence à deux
Premier jour de l'absence !

Mais n'est-il pas, mon Dieu ! dans tes divins séjours,
Un ange qui protège à l'ombre de ses ailes
Tous les amours bénis par tes mains paternelles :
Le bon ange, ô mon Dieu, des fidèles amours !
Il s'attriste aux départs et sourit aux retours,
Il rend au pèlerin la route plus unie ;
Oh ! veille donc sur lui, toi qui m'as tant bénie,
Bon ange des amours !

Le ciel est calme et pur, la terre lui ressemble ;
Elle offre avec orgueil au soleil radieux
L'essaim tourbillonnant de ses enfants heureux ;
Dans les parvis sacrés, la foule se rassemble.
Ô vous qui vous aimez et qui restez ensemble,
Vous qui pouvez encor prier en souriant,
Un mot à Dieu pour ceux qui pleurent en priant,
Vous qui restez ensemble !

II.

Voici l'heure du bal ; allez, hâtez vos pas !
De ces fleurs sans parfums couronnez voire tête ;
Allez danser ! mon cœur ne vous enviera pas.
Il est dans le silence aussi des jours de fête,
Et des chants intérieurs que vous n'entendez pas !...

Oh ! laissez-moi rêver, ne plaignez pas mes larmes !
Si souvent, dans le monde, on rit sans être heureux,
Que pleurer d'un regret est parfois plein de charmes,
Et vaut mieux qu'un bonheur qui ment à tous les yeux.

Je connais du plaisir le beau masque hypocrite,
La voix au timbre faux, et le rire trompeur
Que vos pleurs en secret vont remplacer bien vite,
Comme un fer retiré des blessures du cœur !

Pour moi, du moins, les pleurs n'ont pas besoin de voile ;
Sur mon front, ma douleur - comme au ciel, une étoile !

Béni sois-tu, Seigneur, qui vers de saints amours,
Toi-même, pour mon cœur, fraya la douce pente,
Comme en des champs fleuris, de l'onde murmurante
La main du laboureur sait diriger le cours !

Oh ! laissez-moi rêver **** du bal qui s'apprête ;
De ces fleurs sans parfums couronnez votre tête,
Allez danser ! mon cœur ne vous enviera pas.
Il est dans le silence aussi des jours de fête,
Et des chants intérieurs que vous n'entendez pas.

Oui, laissez-moi rêver, pour garder souvenance
Du dernier mot d'adieu qui précéda l'absence ;
Laissez vibrer en moi, dans l'ombre et **** du bruit,
Ce triste et doux écho qui me reste de lui !

Plus ****, on me verra me mêler à la foule ;
Mais dans son noir chaos où notre âme s'endort,
Où notre esprit s'éteint, - c'est un bonheur encor
D'espérer au delà de l'heure qui s'écoule,
D'attendre un jour parmi tous les jours à venir,
De marcher grave et triste au milieu de la foule,
Au front, une pensée ; au cœur, un souvenir !

III.

Tu me fuis, belle Étoile, Étoile du retour !
Toi, que mon cœur brisé cherchait avec amour,
Tu quittes l'horizon qu'obscurcit un nuage,
Tu disparais du ciel, tu fuis devant l'orage.
Depuis deux ans, pourtant, partout je te cherchais !
Les yeux fixés sur toi, j'espérais... je marchais.
Comme un phare brillant d'une lumière amie,
De ton espoir lointain, s'illuminait ma vie ;
J'avançais à ton jour, tu m'indiquais le port ;
Pour arriver vers toi, je redoublais d'effort.
De chacun de mes pas je comptais la distance,
Je disais : « C'est une heure ôtée à la souffrance ;
C'est une heure de moins, entre ce sombre jour
Et le jour radieux qui verra son retour ! »

Étoile d'espérance, appui d'une pauvre âme,
Pourquoi lui ravis-tu ta lumineuse flamme ?
Mon vol s'est arrêté dans ces obscurs déserts,
Mon aile vainement s'agite dans les airs ;
La nuit règne partout. - Sans lumière et sans guide,
En vain, vers l'Orient, de mon regard avide
J'appelle le soleil, qui chaque jour y luit...
Le soleil ne doit pas se lever aujourd'hui !
J'attends, et tour à tour ou je tremble ou j'espère.
Le vent souffle du ciel ou souffle de la terre ;
Il m'emporte à son gré dans son cours tortueux :
Ainsi, tourbillonnant, une feuille légère
Passe d'un noir ravin au calme azur des cieux.

Comme aux buissons l'agneau laisse un peu de sa laine,
Mon âme fatiguée, en sa course incertaine,
À force de douleurs perd l'espoir et la foi,
Et ne sait plus, mon Dieu, lever les yeux vers toi.
Étoile du retour, dissipe les orages !
Toi que j'ai tant priée, écarte les nuages !
Reviens à l'horizon me rendre le bonheur,
Et, du ciel où tu luis à côté du Seigneur,
Fais descendre, le soir, un rayon d'espérance
Sur les cœurs pleins d'amour que déchire l'absence !
MARIA PANOUTSOU Jul 2016
Είμαι  η Αντιγόνη και όχι ο Ελπήνορας

Je suis Antigone oui,  moi
Je suis morte  oui  je ne vis plus  je vivais
Maintenant je suis morte mais  de temps en temps
je viens   et je reviens avec moi / j ‘amène le désir  
de vivre encore une fois / mon corps frémit de nostalgie
de poser de questions tant  des  questions tant des réponses
c’ est un chemin  triste mon amour  pour vous
Je suis morte oui  je ne vis plus/ Je vivais
mais de temps, en temps  je  reviens
à  travers  vos désirs  vos  aspirations vos appels  
c’ est vous qui me faites   venir   ici / et moi  
moi/ le rien et vous les tous
c’ est pour cela   que je  reviens    
je  suis  ici  encore une fois
pour  plaire , sentir,   danser  et  chanter  
comprendre et aimer,  encore une fois    

                   

©maria panoutsou    Mάιος  Ιούλιος 2016
http://mariapanoutsoupoetry.blogspot.gr/
Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n'avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu'on ne sache plus si c'est bataille ou danse !
Belzébuth enragé racle ses violons !

Ô durs talons, jamais on n'use sa sandale !
Presque tous ont quitté la chemise de peau ;
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.

Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes !
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer !
Les loups vont répondant des forêts violettes :
A l'horizon, le ciel est d'un rouge d'enfer...

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d'amour sur leurs pâles vertèbres :
Ce n'est pas un moustier ici, les trépassés !

Oh ! voilà qu'au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l'élan, comme un cheval se cabre :
Et, se sentant encor la corde raide au cou,

Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la baraque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.
andenrangs poet Nov 2014
på en varm juni nat i
vor tids paris
dansede jeg rundt på brostenene
i dine arme til lyden af 20'ernes jazz
fra en pladespiller i et åbent kældervindue
og livet smagte af champagne og luften
var fyldt med kærlighed, latter, og den
aftagende duft at læbestift og chanel
og jeg følte mig lidt som daisy
gjorde det i gatsbys arme og
vi gentog fortiden på ny
men det grønne lys
forsvandt også fra os og det værste
er at det har jeg altid vidst inderst inde
men jeg danser stadig hen af brostenene
når fortiden indhenter mig endnu
engang
"you can't repeat the past? Why, of course you can, old sport!"
Ordomkasteren Jan 2015
Med stigende uvidenhed skaber jeg mig gennem de sene timer som en teaterdronning
Taber min dyre cocktail i en rist, men køber bare lige en ny
for alle de penge jeg ikke ved jeg ikke har.
Danser som en kluntet prinsesse eller en elegant søko.
Skaber balance mellem komplet umulighed og overdreven lykke.
Hælene vokser med flydende magi og jeg nærmer mig jorden.
Med de aller vildeste hiphop skills som jeg aldrig fik lært,
bevæger jeg mig over dansegulvet.
Strutter med munden
kniber øjnene sammen
prøver at se sejere ud end muligt
kaster ikkeeksisterende håndtegn.
Snart må alle kongerne da kaste sig på rockknæ og bejle som svinedrenge til det vidunderligt dansende ego.
Med svindende tilstedeværelse
kaster jeg mig i ærmerne
på en ukronet fremmed,
mine døve ører dræber musikken.
Bliver ved med at vaccinere
mig selv
mod alt det jeg gerne vil glemme.
David Nelson Sep 2011
Minuit à Paris

oui, oui Missour, excusez-moi s'il vous plaît,
peux je prendre vos sacs, être bienvenu au Ritz
Je suis plus sûr, vous apprécierez votre séjour
Paris est le plus heureux, vous voir M. Fitz

Paris au printemps est une si jolie vue
les fleurs tous dans l'éclat, l'horizon la nuit
le soleil brillant shinning maintenant, peut-être une ****** d'après-midi
planifiez votre jour bien avant vous le trajet en haut dans la tour

le fait de promener devant le cathederal de Dame Notre
le fait de penser au carillonneur le vieux bossu
comme la liberté de Philadelphie, la cloche a un craquement
le fait de prendre d'assaut du Bastille, pour soulager la honte

au Louvre pour la plupart d'art exqusite
Rembrandt et DaVinci à leur meilleur
tant de choses à voir c'est juste le début
voir tout cela serait une quête fantastique

le temps pour un trajet en bas le fleuve de Seine
les vues étonnantes cette vieille ville peuvent livrer
une bouteille de Vouvray agréable pour améliorer le trajet
une jolie femme locale directement par votre côté

maintenant vous pourriez lui demander si elle aime danser
car les clubs dans Paree sont oh si parfaits
le club la Plage aussi un grand endroit pour dîner
un temps magnifique, le Minuit à Paris, France

Gomer LePoet
jeg er hende den sjove
hende, der bryder den isbelagte tavshed,
og får dig til at smile, når du mindst venter det
jeg er hende den sjove
hende, der danser over alle skarpe følelser,
og sjældent skærer sig
jeg er hende den sjove
hende, der altid fortrænger smerten
med velkendte, høje grin
jeg er hende den sjove
hende, du har patent på at grine med,
det er jo derfor, du er der
jeg er hende den sjove
hende, der ikke kan græde uden at grine
jeg er hende den sjove, men det er
ikke sjovt
- elektriske silhuetter og rød læbestift
ungdomspoet Oct 2014
Tankerne kører rundt i hovedet på mig, som en karrusel snurrer de mig rundt
Jeg kigger ned, rør ved mit hår, har lyst til en smøg
Jeg betragter flammen da jeg tænder: jeg ryger i stilhed
Jeg er halv beruset, jeg tænker på dig
Jeg suger røgen ind og trækker vejret dybt, lader det fylde tomrummet i mit hjerte
Det føltes som at danse på knust glas
Jeg kan mærke smerten, jeg kan se at mine fødder bløder
Men jeg bliver ved og ved med at danse, til de smukke toner som fylder mit hoved og dæmper smerten
Jeg danser, som om at intet var galt
Jeg er ligeglad
Jeg ville danse i 1000 år, bare for at få hans opmærksomhed
SE mig
Den rigtige mig
Den pige der danser sensuelt rundt på gulvet, rør ved sit hår og ryger cigaretter – er det mig? Kan du se det?
- om kærlighed og alkohol
i dag er jeg lavet af grankogler og oktoberbrise
i dag er jeg  pigen, der er iført lyserød
neglelak
hende, der drikker lemonade alene
i dag er den dag, jeg mødte dig på biblioteket med
blå mærker i mange nuancer på dine læber kreeret af
hende
tanker eksploderer som klare stjerneskud
jeg ved ikke, hvad jeg tænker, men pludselig sidder vi
i et mørkt lokale, og din ven køber billige øl til mig
og du får lov til at smage
din mor var din far utro, fordi *** lever i 18 forskellige
universer, og hendes hår er lavet af hjemløse dage,
og på nøgne gader er kærlighed det samme som ***

i dag er jeg klar over, vi ikke er venner længere,
dog vil vi stadig lade som om over lun te i sensommeren
men vores tunger er ikke lavet af samme kviksølv
jeg vil stadig smile til dig, når jeg ser dig i byen
men jeg vil også være dit eneste univers, jeg vil tælle
blomster i Kongens Have med dig, men jeg vil aldrig
se dig igen

i dag er den dag, du lærer, hvad lykke er
den slags, der danser på din hud som aftenregn
den slags, der gnaver i dine lunger, som stikkende
bordeaux ild
Laura Dec 2014
måske det er det vi er,
weekendalkoholikere
måske vi elsker det,
bassen, der overdøver vores eget hjerteslag,
bassen, der dunker mere end vores tanker,
smagen af sprit, og røgen der hænger i tøjet
tænder den ene cigaret med den sidste,
ryger, drikker, danser,
danser det hele væk,
håber på at svingende hofter og klamme blikke,
kan slette det hele,
drikker måske for at glemme,
eller måske for at huske
men kan man kurere en sygdom med en anden,
for hvad hjælper det at vi drikker os fra vores sanser,
og gemmer os bag billeder så slørede som livet,
når vi i virkeligheden har bræk på skoene,
og tomme pakker i vores tomme lommer

måske det er det vi er,
weekendalkoholikere
måske vi elsker det,
måske ikke
måske det bare er hvem vi er,
syge mennesker,
der lader som om vi har det sjovt,
marriegegirl Jun 2014
Bien que la pluie le jour de votre mariage est l'une des choses les mariées stressent le plus.la neige le jour de votre mariage .bien disons juste que c'est magique .Surtout quand c'est une de ces belles neiges d'automne du Colorado.où les feuilles sont encore accrochés mais les petites averses de neige descendent du ciel .Brinton Studios capturé un jour et c'est tout à fait un euphémisme de dire que c'est parfait .mais là vous l'avez .Il est excellent.\u003cp\u003e

ColorsSeasonsFallSettingsRanchStylesRust­ic Elegance

De la photographe .Elyse et Chris ont.Avez- ce robes demoiselles d honneur que vous demandez ?Ils ont ce facteur X dans une relation où vous pourriez presque tangible

http://modedomicile.com/goods.php?id=2778

de ce lien mélancolique derrière leurs mots et le langage corporel .Nous鈥 檝e n'a jamais eu plus de facilité à obtenir un couple pour nous montrer comment robe de soirée grande taille ils se sentent sur l'autre .De plus .les amis de ces gars sont juste amusant !Nous avons eu un temps à robe de soirée grande taille danser incroyable et obtenir au milieu d'une petite bataille de neige impromptue qui a éclaté .Thumb Ranch du diable et de la planification enlacés fait un travail fantastique réglage de la magnifique toile de fond pour cet événement magnifique Photographie
: Brinton Studios | Wedding Planner : planification enlacés | Cérémonie Lieu: Thumb Ranch du Diable | Réception Lieu: Thumb Ranch du
Julian Sep 2020
DISCLAIMER: READ THE WHOLE THING IT IS MUCH MORE GENIUS TOWARDS THE END



Bypass the circumlocutions of elementary rhetoric and the obvious bulges into the ethereal realm of supersolid supercalendar emigrations of the wednongues of vogue emigrating into a new frontier of boundless awakening that blisters the sore solid metaphors of a crumbled bricolage of articulate history becoming a reiterative gabble of entropy that curdles the blood-boiling hatred of those envious of those that capitalize on the true girth rather than the flaccid otiose etymology of differential physics becoming a denatured figment of prideful imagination on a frolic with desuetude in the normalization of the wernaggles of ewnastique that defile the ridicule of even the most astute aspirations of those that despise history rather than reveling in its subtle ironies that swelter in connotation rather than suborn the cadged bridewells of those that are estranged by the Dousk Remix rather than the Voulez-Vouz Danser populism of true urbacity expanded upon a national stage as an anthem not for profligate saturnalia but rather an ode to the odium of the reckless titanism of titanic intellects clashing with the dudgeons of intermittent eye-rolling irreverence double-dealing a stacked deck of pleckigger on an intellectual stagecraft for bandwagon apostasy that leads to solidarity among tentative allegiance. We barnstorm for a grift in the grimace of an alpenglow winter to lead to the salvation of all people united under the banner of neat nexility rather than long-winded elocution reserved only for notched caliber against the nativist diatribe that serves the subservience of the engineer of the white chattel indoctrinated into turnstiles of professed irreverence for demarches of solidarity that is gainsay for gain rather than pittances for pitfall. Rhetoric should be duly curtailed against the overcomplication of hypertrophy and trimmed into the sweet success not of saccharine fads of foofaraw but engineered resistance that galvanizes albatross intellectualism into a revved engine without purpose that mobilizes because of estranged impotence in the revelry of the subtle rather than the cordial tethers of emergent entelechy of the esemplastic orthobiosis that we should all strive for not just as pioneers of the socially engineered harbingers of a remedial society but also for the trendsetters that communicate with the canvass and the celluloid rather than spelunking dormitage of drifted anomaly perceptible to everyone but heralded as prominent by the rigged ambeer of a toxicity of a plumage of city over state and country over planet. We need to provide the verdure of the verdant forest that survives the conflagrations of rage indoctrinated by systematic attempts at stilted ignorance that is engendered more by Leftism than Right-Wing thinkers because in general when observed in organic settings we notice that the Right-Wing escapes the sloganeered jaundice of limited bounds for otherwise boundless thought and provides more seminal pathways that reconcile normative virtues with entrenched inveterate harbingers of economic success. The faulty deadstocks that propel the retinoise of the anomaly among Leftism to disregard the girouettism of a world that is so piebald with dishonesty that it elects a patronage that seethes with passion but aimless in its curiosity for deeper embedded candor because the popular might count themselves among the aristocratic Left but the truly Promethean belong to a centrist tribe that borrows the ingenuity of spurned but never spurious interpretations of a sputtered history that remarks with revelry  rather than disdains with #CancelCulture irreverence that seeks to deracinate all context for insipid utopianism that is a shared prerogative of the delusional Left against their complaints of Sebastomania among right-wing zealots that are equally invalidated by the frogmarch of a dilettante history curbed in storms of a pure tempest rather than a banal reiteration of novelty phrased with participant intonation rather than blathers of whispered arbitrage ennobled by hypocrisy immune to criticism among those that crusade for economic justice without understanding formal flombricks of the true gnomic riddles of alchemy fundamental to global panoramic pleonasms becoming the aleatory vagary of admonished warning that spars against spartanism. Instead of pilfering from the exorbitant defalcation of immunized partisan bromides against the ratcheted warranty upon defective obsolescence we must coalesce around the imperious ****** of divinity bequeathing the living water of a fully-lived life that qualifies its felicity not by junctures but by an overall harmony that conforms to the finicky demands of an overly polarized complexion of dimpled conformity founded on girouettism that earns more traction than the deasil sundial emergence of brimstone rejection for alabaster limelight we must urge others to ditch the conformist utilitarian usucaption of the usufruct of manipulative sports for domineering talents suborned into inclement straits because of unwitting albatross that replicates into a fission of uniformity encapsulated in the half-assed witticisms of attempted belletrist succeeding only in alienating the noxious fumes of alveolate diminutive reduction rather than expansive detritus that scrapes the wreckage of a turmoil to build masterworks out of broken sculptures themselves indemnified from a categorical judgment by the panoramic oversight of proctored civilized ambition. We need to exhort self-education that hinges upon not a listless acquiescence to a second-exit impulsive barnacle to the urchins of brimstone because of an insipid blather of flapdoons of brittle banality because the hackencrude is an outmoded entity to the vast resources of the sizable capital of the growing power of the intelligentsia over the weakened grasp and wrangle of terminus meeting consuetude weakly enough with pleasantry to appease but ultimately a complete witwanton persiflage of sizzled destruction rather than the savory contemplation of the cotqueans of majesty derided but never derailed by terminal revivals because the generativity of the titanic original might not be a popular indoctrination but the liberated thought of the untethered is ultimately more decisive in world affairs than the synergistic hive of bees building an imperious defense against dynasty built only upon provincial hatred of hidebound illiteracy combustible into the brazen bravado of a reckless intrepid effrontery against civilized chains into the ******* of complicit interconnection rather than dissolved dissolutions that solve global problems more fundamentally rather than driving through avenues of wide pressures gilded with expansive growth but ultimately bereaved by the ultimate succor of the youthful exuberance of captive audiences rather than the wily connivance of genius unbounded. God is obviously a benevolent provider of all bounties and despite the conspiracies that predicate heterodoxy the uniform mannequin of a mascot Democracy ultimately becomes a fickle bandwagon allegiance to relationship rather than a true witness to authentic ******* to a subservient relationship to a creative God synergized with energies that should exceed all galloped windlass into demarche and expose rather than rundles of ridicule interminable because of the permanence of kitsch memorial rather than living sculpture that breathes a swiveled light that beckons preened self-accountable responsibility to a dutiful matriotic duty of optimism rather than a contrarian futility of those that despise the unequal suave crackjaw dementia of the temulentia of derangement among crowds that provide fewer bounties and more deprivations calculated to indenture need rather than motivate want. We must motivate want by fueling ambition rather than quelling dissent in defensive posture because that strategy of antinomian discord is a dead-end street against an inveterate enmity that can never be fully deposed but only opposed with nominal futility raging with violence rather than seething with the motivation to reform because reform is an efficacy mobilized. Novelty of wednongue propriety grown through the heirs of drastic impertinence gilded from the siphon of lavadero hypogeiody blasphemous in bletonism that guards a piebald scrivelo because the sought dementia of an overwrought alacrity is a purpose without a terminus but an ambition soaring through scraped ice cream stratosphere that marvels at the minutiae of the civilized anthill that becomes a beehive of industry when the rationale of moral reform becomes insuperable rather than suborned into effete recursive cycles of pittances of pitfalls obsessively pondered but never solved because the fustilugianation of a forever tampered travesty is the esemplastic rejection of a categorical aim that leans of windlasses of elegance that surpass the levy of hatred and achieve sizable filagersion to squirm above the squawk upon populace rather than the consternation of an urbane but cloistered metropolitan arrogance contravened by the historical emergence of happenstance locales fostering the most well-guarded treasures of bohemian pedigree rather than dimpled resolve faffling on ergasia in bromidrosis rather than cavorting with a skeptical indoctrination by default evaded by those that equate an improbable scenario with a definitive solution to acatalepsy quandary because by reckoning with indeterminacy we grow in historical lineaments and solve global detritus by recycling the rattled brevity of promontory preens of plumage into a recursive ostentation defalcating heavily from sturdy macroeconomic proofs of the trendsetter rather than the trend and therefore grapple with profound personalized disdain rather than cordial harmony. Essentially by the logical positivism of proof we remind ourselves that obviously a chattering blather swims in tentative irony as long as it is a penultimate relativity because the lack of capstone ensures that the relevant treads beneath the mountain of rapprochement in benign endeavors to survive and thrive in definitive conclusion rather than intermediary conclusions of amnesia in jaundice. By the gnomic apothegms that guard the fortress of the demassified we have quantulated that the preposition of continuance is in fact a guarantee of the fickle supremacy of the recent and even more preponderantly the supremacy of expectancy of latent junctures that never manifest becoming a dictatorial rule of driven alacrity of wastrels that should fast from conclusive opinion and rather favor the primordial fabric of the inveterate truths rounded by the conversion of alchemy solidified by calculated canon converging with esoteric apartheid against the simultagnosia of the simpleton drivel of primordial myths bowdlerized from history neither lewd nor depraved but moribund because of the conclusive ****** of a peremptory intermediary certainty predicating a more precise foresight. The lackluster luster of numinous foghorn subliminal graft is a nativist confusion of legionnaire mettle swaddled by the cosseted grasp of interminable boundaries that demarcate linear time even when supersolid filigrees of elemental confusion erratically swerve into oblivion that becomes a forestalled happenstance so hapless that the connivance of alveolate synergies necessarily precludes event from becoming indelible because the tentative judgment wallops the tributary incontinence of the warble of axiolative jaundice materialized by crystalline fabrication neutered by soundbyte sclerotic calculus inveterate in summations of conclusion only because of peremptory weights upon geometric certainties rather than logarithmic dampers of attenuation that spar against spartan priggish epithets upon the flamboyant grit of grisly specter of speculative sepulchral venal vanity. The timberlask cineaste irony of the partisan usucaption of sapwood is a pirated timber of startled alarm becoming a useful or useless cacophony of barnstorm for the deadstock of past cadasters of rigmarole in the docimasy of pretense in impartial circumstance in specialized oratory bounded by a hemmed bailiwick of verdure denatured by the flombricks of subtle persuasion that ignores minority fringes of opinion that occupy that majority that cowcatchers brush aside rather with cruel contemptuous unkempt slippery agenda for drivel that spawns ingeminated redoubled explosions in participle bias rather than conglomerate arraignment of arrayed brooked swamps turgid not with the pettier travesty but the charade of a brokered ceremonial calculation against the wrikpond spurious by degeneration into corruptible complicity that thrives in obscurantism but never obscurity when the omnified owns a capitalized swiftboat of never a temulentia but always an optimism in the curvature of lineaments into the self-educated shepherd of the ultimate autarky rather than insubordination in the scrappy schlep of demographic ripples of swift enrichment at great personal flops in the floppy disk of a Democratic enrichment rather than a parched rectiserial hidebound tome. A quirky time stanched by tomes of patricide against family ingratiated by parrots to anthem but lacking the lettered verve of ignoble but parsed parsecs of finite light captivated into prismatic conscience we launch the demerited ploys of foible into the heralded controversy rather than the unheralded mercenary hands behind dogmatic ripostes livid because of the suave prestidigitation of the sublime mastery of the syncopated irony of mismatch attuned to radical rhythm we become bloated slaves to a rich lineage decried widely in attempts of covert coup raxes of a largesse of continual primipara perversions of courted cotqueans of uxorious justice that by defalcating from tributary orthobiosis in specious conjecture esteemed by rattled martexts aspiring for fraternal solidarity with the ****** esteem masquerading as the auctioned flivver that the merchandise of fluminous optimism cannot be an effusive blanch of blarney bolstered by bumptious bromides of brunt blackmail but rather the artform of subterfuge needs the insidious and invidious traction of creepy Thriller subtlety to garner the vapid traction of immobilized discontent foster to malcontent rarely abridged by even the most polite courtesy of diplomacy because of inherently insatiable demand that it skulks in undetected quarters flexing in the shadowy penumbra of transparent crackjaw enigma becoming an obvious blister or a gabble of raw jaundice sweltering into thermolysis by the eventual convergence rather than the improbable divergence of fissile time beckoning its own flashy revolution while denaturing the very presence of delusion as a herald more of the authenticity of animadversion rather than the sclerotic carapace of ragged asphyxiation in the aplomb whisper entombed forever by milquetoast inefficacy in hypersensitivity rather than a flourished malfeasance of a predatory grip upon seizure among catatonic graves of incontinence braving tribulation for crucibles of the most prosodemic surgeries of the furtive froward recalcitrance of deliberation in ignominy that enables that transmogrified skyscraper of Titanic lies to become a sunken vessel of harbored prestige lost on penultimate dice rather than winning pokerish villiany. Essentially the jeer of Morel Under a Disco is a winning brandished authority to chug the capers of inscrutable difference in blandishment imposture to cavort with an elegant plot twist that enthralls abiding decay to revert into a primordial confidence of livelihood to deter the frogmarch of time into the despairing quagmires of a livid balkanization of a simultagnosia of ageotropic monoideism fomented on fervor that leads to the paralysis of privacy and the expedited furor of moribund depraved proclivity so that the offset of morale and rationale can outfit civilization to brave the tempests of cordial divisions cemented by courtesy in order to safeguard against the yeggs of paranoia seeking ultimately the craven caper of disillusioned subconsciously felt retraction of indelible deeds into evaporated constructs that vanish too quickly to spawn the vigor of a cadged and utilitarian expanse of reiterative generativity that sustains the spanned sapience of primordial alacrity to ensure that brevity in outlook becomes longevity in subsistence because without a logical positivism grounded in unshakable tenets of God the demoralization of the vast majority is ensured and entombed in aimless squalor that leads to sheepish temerity compounded by wistful latency in regretful regression rather than a spandex bluster of a bravado of obesity to weather the persnickety wednongues of perdurable badges of instinctual shame slandered into prima facie denatured transmogrified cultures seeking cosmogony out of ordinary bricolage because the eventful triage of the nimble eludes parochial sight while the vastly capable outfox and outpace with such frenetic verve that they fasten against accident and transcend against heterochrony in ridicule that the unseasonable but seminal sauce flavors better the partially indentured optimism of a curated matriotism better than it serves the obviously interminable cycle of listless demiurges of malcontent that fuel conflagration rather than reformation to their own remorseful peril. Thereby, it is obviously concluded that to micromanage a society you must exert the capacity of a selective magnetism obviously predicated on demassified capacities for oaths of gratitude to endear and endure in the humane heart for the majority that sway few but encounter many that they find proper scruple grounded on axiomatic God to sustain not a lifeless priggish inclination but a bounded felicity that is not a carapace of an indigenous and insidious decadence to the extent pursuits of happiness swelter among the marginalized majority bereaved in powerless squalor slave to temptation not to derelict fascination but to provide aim to aimlessness and predicate their worldviews not on Racial Identity Theory which postulates too many counterintuitive pessimisms that are essentially neutered fustilug predicates of a world that requires such drastic seismic reforms in societal dynamics that the earthquake capable of such a realignment would exceed a 10.5 on the Richter scale which is 32x more powerful than the biggest earthquake in recorded history that would be so catastrophic in its implicit implication of the pretense that the consummation of the theory achieves the traction necessary to jostle every crowd into alignment that the collateral damage would endanger the very integrity and vitality of the Republic itself while exerting a tremendous existential dread of radical permutation that enables many travesties that abnegate the prerogatives of a privileged society in search of a facetiously engineered impossible utopia that could only be achieved by a dictatorial authoritarianism working in concert with benumbed sloganeering to engineer pessimism and malcontent rather than nurture the fair-natured optimism of a society that flourishes because it assumes naturally that the universe conspires in the favor of prosperity. If any hint of casuistry is evident in these postulates I wouldn’t be surprised but for rhetorical sanctity it is necessary for a nation bereaved of national icons not to despise the captive imagination of tyrannical transparency but grow from the liberating and partially liberal parable of a life maximized in limber for romantic enthralled growth that heralds with due consideration the paragons of time with reverence rather than soundbyte enslavement of parochial interminable twinges of a newborn and widely shared collective guilt of a decisively antinomian and pessimistic view on the evolution of human societies beyond catchy kitsch verve nexilities of bravado mutilating thirsts for inclusive mandates that are Boa Constrictors prowling with serpentine vitriol to vastly over-represent extreme fringes to dissuade nuclear families in an overt ploy of depopulation because the truer pathway to liberation is one that feeds the hot hand in the casino and bets that the winners will always win by deregulating their ability to bet large sums because of a transcendent supersolid mastery of time that the march and demarche of a boundless prosperity gouged by the fair demands of egalitarianism enables the card counter to achieve such a decisive advantage that his indentured socially coerced eleemosynary inclination to feed the flock endures throughout all epochs because of the necessary and incumbent scruples of God-fearing men to distribute their winnings won by cheating time to conquer time itself.
Du danser rundt i kroppen på mig, med en gentagende melankolsk klang.
Din krop er metrisk opbygget, bygget af sten - op. Et spareprojekt.
Jeg skulle have kysset dig længere. Holdt dig tæt ind.
Lad mig ikke gå alene i verden,
For du gør mig så gal
At mit indre bliver kvalmende og jeg græder
Jeg kan mærke dine følelser, selvom jeg ikke er dig.
Du, dig er kommaet for MIN død. Dræbt af en overdosis kærlighed, som var en envejs kærlighedaffære.
Jeg flæber og græder, indtil du stopper med at betale med kys pakket ind i stjålne følelser fra andre.
to lukkede øjne
mødes i nattens mørke lys
blanke silhuetter danser
sanser efter duften af hjem
et helt fremmed sted
Lynn Al-Abiad Oct 2016
Ça sent la vanille et la noix de coco.
Allons danser ce soir.

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It smells like vanilla and coconut.
Let's go dance tonight.



- LynnAA
Les parfums demeurent à vie.
Perfumes abide forever.

24/10/2016
J'observe depuis mon télescope
Au-delà des nuages
Ta photo qui sautille
Et je suis les courbes, les points et les lignes
Et je trace des figures imaginaires
Les constellations
Et soudain tu apparais
Endimanchée
Pénitente
Ultra Violette
Souriante
Entre deux ciels
Tu me fais signe
Et m'invites à danser
Et je te suis comme ton ombre
Je retiens mon souffle
Je plonge dans le mandala
De ton champ de Cinabre
Je viens à tes côtés
Je m'ancre à tes eaux
Je suis ton lama, ton gourou
Et toi tu es ma parèdre, ma  bouddha
Ma dakini souveraine
et je te déshabille en dansant
Et je déboutonne une après l 'autre
Les étoiles couleur aubergine
Qui composent ta constellation.
C 'est une constellation disparue
Que seul moi puis voir.
Il m'arrive à l 'oeil nu de t'apercevoir
Au détour d'un rêve comme en cet instant précis
Et la musique résonne si forte dans l 'espace
Je vois tes lèvres bouger mais je n 'entends rien
Mais soudain tes yeux hurlent
et tu me clignes ton nom en morse :
dash dot dash dot
dash dash dash
dash dot dash dash
dash dash dash
dash
dot
C, une longue, une brève, une longue, une brève
O, trois longues
Y, une longue, une brève, deux longues
O, trois longues
T, une longue
E, une brève.
La Jongleuse Mar 2013
à 3h du matin, en double milieu,
mi-chemin entre le jour & la nuit

mais tes mains sont déjà sur moi
& nous ne sommes qu’au vestiaire
qu’est-ce que t’es chaude ce soir

descendons au tréfonds du terrier
allez, on va prendre un verre,
allez, on va s’égarer un peu,

dans le flou, parmi toutes ces créatures,
qui n’ont jamais connu ce soif inassouvi
celui qui brûle & pousse & crie à haute voix

ça me plait comment tu danses,
comment tu te relâches & comment
tu laisses la musique t’avaler entière

un peu comme ces mains cherchent
à me faire là, pressées à trouver
des miettes de sentiments bien faux

allez, on va aller aux toilettes,
pour discuter tout ce que tu veux,
& rejoindre la fameuse Dame Blanche

puis, on va aller danser sur la piste
où je te montrerai ce corps fragile
& tout dont il est capable à détruire

ce morceau est hypnotique, autant qu’un poème,
mes hanches te crachent le message,

celui que tu n’entends pas de toute façon

allez, viens on va fumer à l’étage mais
tu parles trop vite cherchant à fouiller ta chair,
un vide-grenier nocturne de ton esprit

les trémoussements de tes mains solides,
font une résistance contre l’aube, disant
genre, je m’en fou, c’est juste que…



je te veux


english translation

3 am, in double milieu,
halfway between day & night

but your hands are already on me
& we’re only just now checking our coats
you’re clearly feeling hot tonight

reaching the depths of the rabbit’s hole
“come, let’s go get a drink”
“come, let’s go lose ourselves a bit”


in the crowd, amongst all these creatures
who’ve never known this never-ending thirst
the one that burns, pushes & cries aloud

i like it how you dance
how you release yourself & how
you let the music swallow you whole

a bit like those hands are looking
to do to me, hurried to find
crumbles of terribly false feelings

"come, let’s go to the bathroom”
& talk about anything you’d like
& meet up with Snow white

then, let’s go dance on the floor
where I’ll show you this delicate body
& everything it’s capable of destroying

this song is hypnotic, as much as a poem,
my hips spit to you the message
the one you don’t hear anyways

“come, let’s go smoke upstairs” but
you’re talking too fast, trying to dig up your skin
a nocturnal emptying out of your spirit

the fidgeting of your strong hands
creates a resistance against dawn, saying,
something like, *“I don’t give a ****, it’s just that..”

“I want you”
French, en français
Nora Morell Feb 2016
Se på mig, når jeg
  Taler med en anden
    Danser let og ler
      Mærker musikken
        pumpe i mine vener
          Trykker vinen mod min gane
            Lukker mine øjne langsomt            
              Bevæger mine ben

Ser du?

Jeg er ikke ligeglad
Men i det mindste
er jeg  *lige glad
Skeletter under huden danser,
dine årer tegner landskaber på min krop.
Fordærvet af grantræernes lange fingre der rækker til himlen, ligger på knæ og beder om fred.
Fuglene flyver sidelæns i dag og hvem ved, hvad det betyder?
Jeg ved bare at mit blod størkner. Langsomt - med 100km i timen.
Jeg har kirsebær på tungen og kryb i mit svælg.
Jeg tænker tilbage i trance på solformørkelse og et øde land drænet for identitet.
Jeg tænker på dig.
På fremtiden, der nu er fortid.
Mine ord kvæler mig, mine tanker forlader mig. Der er ingen exit zero og fred er blot et ord.
Fuglene flyver sidelæns i dag.
Hverdagsberetning
Arpita Petersen May 2016
DU LEVER I DIN EGEN BOBLE
DIT EGET UNIVERS OG ALT KØRER FOR DIG
DU BRUGER NATTEN OG DAGEN PÅ DIN TING
PÅ LIGE DET DU ELSKER OG KAN
DIT LIV HANDLER OM DEN ENE TING DU KAN
DU GLEMMER ALT OMKRING DIG
DU SMILER OG ER GLAD
HELT IND I DIT HJERTE

DU VÅGNER OP I ET KOLDT ***
INTET LYS
DU VÅGENDE OP FRA VIRKELIGHEDEN
TIL KRIG OG ØDELÆGGELSE
LIVET VISER SIG FRA SIN MØRKE SIDE
DEN TING DU ELSKER
DEN TING DU KAN
ER BRAT
STEMMEN SIGER TIL DIG;
UNDSKYLD MEN DU KOMMER ALDRIG TIL AT DANSE IGEN
DU FORSTÅR DET IKKE
DU DANSER VIDERE SELVOM ALT GØR ONDT
ALT ER I MOD DIG
DU ER ALENE
DIN BEDSTEVEN BLEV DIT VÆRSTE MARERIDT
NU SKAL DU FINDE DIG SELV IGEN
FINDE EN PLADS I LIVET UDEN DIT KÆRESTE EJE
DU KOMMER DESVÆRRE ALDRIG TIL AT DANSE IGEN
MIN PIGE
- Drømmen om det store går i stykker.
sabinasophie Feb 2015
jeg finder min trøst i sort poesi, du ikke forstår
mit porcelænshjerte er vandaliseret og
mine ribben skriger
du bydder mig din eskapisme
og jeg bydder mig selv metalsølv smerte
vi er kun børn, men jeg er vokset op i takt med en ballerina på det kongelige teater
derfor forstår du ikke hvad jeg forstår
og du ser ikke hvad jeg ser
små hvide linjer danser så fint omkring på min krop og blodige minder jager min hukommelse og jeg fortæller ikke mere
min rygsøjle er i kontant smerte, grundet alle de upubliceret hemmeligheder den hver dag bærer på
i et sort hul med duft af sprit befinder jeg mig, tynget og jeg kan ikke finde vej
et elektrisk sind - sabina sandager
Ô champs paternels hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles !

Ô frais pâturage où de limpides eaux
Font bondir la chèvre et chanter les roseaux !

Ô terre natale ! à votre nom que j'aime,
Mon âme s'en va toute hors d'elle-même ;

Mon âme se prend à chanter sans effort ;
À pleurer aussi, tant mon amour est fort !

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes ;
Et voilà pourquoi mes pleurs eurent leurs charmes ;

Voilà, mon pays, n'en ayant pu mourir,
Pourquoi j'aime encore au risque de souffrir ;

Voilà, mon berceau, ma colline enchantée
Dont j'ai tant foulé la robe veloutée,

Pourquoi je m'envole à vos bleus horizons,
Rasant les flots d'or des pliantes moissons.

La vache mugit sur votre pente douce,
Tant elle a d'herbage et d'odorante mousse,

Et comme au repos appelant le passant,
Le suit d'un regard humide et caressant.

Jamais les bergers pour leurs brebis errantes
N'ont trouvé tant d'eau qu'à vos sources courantes.

J'y rampai débile en mes plus jeunes mois,
Et je devins rose au souffle de vos bois.

Les bruns laboureurs m'asseyaient dans la plaine
Où les blés nouveaux nourrissaient mon haleine.

Albertine aussi, sœur des blancs papillons,
Poursuivait les fleurs dans les mêmes sillons ;

Car la liberté toute riante et mûre
Est là, comme aux cieux, sans glaive, sans armure,

Sans peur, sans audace et sans austérité,
Disant : « Aimez-moi, je suis la liberté !

« Je suis le pardon qui dissout la colère,
Et je donne à l'homme une voix juste et claire.

« Je suis le grand souffle exhalé sur la croix
Où j'ai dit : « Mon père ! on m'immole, et je crois ! »

« Le bourreau m'étreint : je l'aime ! et l'aime encore,
Car il est mon frère, ô père que j'adore !

« Mon frère aveuglé qui s'est jeté sur moi,
Et que mon amour ramènera vers toi ! »

Ô patrie absente ! ô fécondes campagnes,
Où vinrent s'asseoir les ferventes Espagnes !

Antiques noyers, vrais maîtres de ces lieux,
Qui versez tant d'ombre où dorment nos aïeux !

Échos tout vibrants de la voix de mon père
Qui chantaient pour tous : « Espère ! espère ! espère ! »

Ce chant apporté par des soldats pieux
Ardents à planter tant de croix sous nos cieux,

Tant de hauts clochers remplis d'airain sonore
Dont les carillons les rappellent encore :

Je vous enverrai ma vive et blonde enfant
Qui rit quand elle a ses longs cheveux au vent.

Parmi les enfants nés à votre mamelle,
Vous n'en avez pas qui soit si charmant qu'elle !

Un vieillard a dit en regardant ses yeux :
« Il faut que sa mère ait vu ce rêve aux cieux ! »

En la soulevant par ses blanches aisselles
J'ai cru bien souvent que j'y sentais des ailes !

Ce fruit de mon âme, à cultiver si doux,
S'il faut le céder, ce ne sera qu'à vous !

Du lait qui vous vient d'une source divine
Gonflez le cœur pur de cette frêle ondine.

Le lait jaillissant d'un sol vierge et fleuri
Lui paiera le mien qui fut triste et tari.

Pour voiler son front qu'une flamme environne
Ouvrez vos bluets en signe de couronne :

Des pieds si petits n'écrasent pas les fleurs,
Et son innocence a toutes leurs couleurs.

Un soir, près de l'eau, des femmes l'ont bénie,
Et mon cœur profond soupira d'harmonie.

Dans ce cœur penché vers son jeune avenir
Votre nom tinta, prophète souvenir,

Et j'ai répondu de ma voix toute pleine
Au souffle embaumé de votre errante haleine.

Vers vos nids chanteurs laissez-la donc aller :
L'enfant sait déjà qu'ils naissent pour voler.

Déjà son esprit, prenant goût au silence,
Monte où sans appui l'alouette s'élance,

Et s'isole et nage au fond du lac d'azur
Et puis redescend le gosier plein d'air pur.

Que de l'oiseau gris l'hymne haute et pieuse
Rende à tout jamais son âme harmonieuse ;

Que vos ruisseaux clairs, dont les bruits m'ont parlé,
Humectent sa voix d'un long rythme perlé !

Avant de gagner sa couche de fougère,
Laissez-la courir, curieuse et légère,

Au bois où la lune épanche ses lueurs
Dans l'arbre qui tremble inondé de ses pleurs,

Afin qu'en dormant sous vos images vertes
Ses grâces d'enfant en soient toutes couvertes.

Des rideaux mouvants la chaste profondeur
Maintiendra l'air pur alentour de son cœur,

Et, s'il n'est plus là, pour jouer avec elle,
De jeune Albertine à sa trace fidèle,

Vis-à-vis les fleurs qu'un rien fait tressaillir
Elle ira danser, sans jamais les cueillir,

Croyant que les fleurs ont aussi leurs familles
Et savent pleurer comme les jeunes filles.

Sans piquer son front, vos abeilles là-bas
L'instruiront, rêveuse, à mesurer ses pas ;

Car l'insecte armé d'une sourde cymbale
Donne à la pensée une césure égale.

Ainsi s'en ira, calme et libre et content,
Ce filet d'eau vive au bonheur qui l'attend ;

Et d'un chêne creux la Madone oubliée
La regardera dans l'herbe agenouillée.

Quand je la berçais, doux poids de mes genoux,
Mon chant, mes baisers, tout lui parlait de vous ;

Ô champs paternels, hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles.

Que ma fille monte à vos flancs ronds et verts,
Et soyez béni, doux point de l'Univers !
sabinasophie Mar 2015
jeg ser dig gå i stykker
jeg ser dit hjerte ændre nuance fra rødt til gråt
jeg ser dit univers ramle
men bare rolig
jeg samler dine skår op
jeg skær mine fingre til det blege flisegulv er rød plettet, men jeg gør det for dig
der flyder nu sort blod i mine åre
jeg distrahere fra smerten
men du vandalisere mig inde fra
du ridser mig med dine egne skår og du fylder is i mine sår
mine organer er døde og hvide linjer danser rundt på min krop
min blyantspidser er gået i stykker og det er jeg også
sabina sandager
Natten omslutter os som ringe af stål.
Jeg vil se igennem dine øjne,
transparent hele vejen.
Gennembore dine organer og sprænge rygsøjlen.
Tåget og tung af medicin ser jeg dig.
Mørke og reptiløjne.
Kolde som sne. Kyniske.
Solsystemet danser over jorden af bregner.
Man er forpligtet til at tænke håbefuldt,
men jeg tænker ikke håbefuldt.
- men famler i blinde med kolde hænder.
Isblå negle og blodmangel.
Lad os gå sammen, tænker jeg,
men tier.
Sætter mig i stedet sammen med de andre
og vi klipper huller i hinandens hud.
Septembers fjerne varme sætter lys i mine øjne og
drager mig ud i natten.
Lyset erstattes af kulørt neon og tager pusten fra mig.
Der er en indebrændt stemme i min hals
og for enden af halsen sidder munden.
Tungen slår knuder og jeg kan næsten ikke,
men med sammenbidte tænder, skriger jeg.
Efter hvad aner jeg ikke.
Inhalerer det sidste marv ud af dagen
og hoster den ud med bræk.
Samfundet er dødt,
og jeg vil ikke længere forestille mig livet
med lungerne fyldte af kviksølv.
Jovist har vi været i det grønne. Jovist.
Jeg kom til festen i den sorte nat. Natten af ramaskrig.
Jeg ligger søvnløs i mælkevejen
diffust omsværmet af natteravne og stjerneskud.
Stjernedød.
Jeg lytter til deres stemmer,
ser dem igennem øjnene
og på et tidspunkt går jeg hjem.
sabinasophie Feb 2015
få tårer skær sig vej ud af min øjenkrog og i mit hjertekammer har snefnug bosat sig
smerten fra samfundets umenneskelige idealer sætter sig som glasskår i mine øjne
i de lodrette sår på mine kinder, drysser omverdenen fint salt
mine blodbaner fryser til, jeg føler mig pludselig som en fejl
sakse danser på mine knogler, i en tidsløs cirkel og jeg ved det ikke mere
med en tandstik gennem hjertet, vakler jeg rundt og forsøger at holde balancen
sabina sandager
Tårerne falder og maler gulvet sort
ligesom den blanke kaffe jeg spejler mig i.
Jeg ser din månehvide hud
alt imens natkanonen sender toner blå,
af melankoli gennem mine årer og bider sig
fast
på min krogede rygsøjle og
jeg kan mærke mine lunger.
Synet af dig skærer i mine blå øjne
Jeg tænker tilbage på tiden med dådyrøjne og cashmerehjerter.
Nu har vi kun reptilblikke og vinylindre.
Omridset af dit ansigt
har jeg glemt
og jeg famler hjælpeløs i tågen for at
nå dine krystalgrå hænder
med farer for
at blive spist af
fortrængelsen.
Åh. Jeg husker din pastelhud og dine øjne som
lilla ferskner.
Duften var som jorden selv.
Du smagte af knuste drømme og hypotetiske realiteter.
Jeg tænker på dig,
så stille som en marts nat.
Du er så smuk
Især når du er stille.
'Men hvad ved jeg også om det?'
Platonisk kærlighed.
Jeg har allerede fortrudt min tanke
og ønsket om at vende om,
sætter sig som glasskår i mine øjne.
Måske er du noget jeg har fundet på?
Mine kinder bløder og stjernerne danser røde og blå.
Lysår væk.
I.

Tu n'es certes pas, ma très-chère,
Ce que Veuillot nomme un tendron.
Le jeu, l'amour, la bonne chère,
Bouillonnent en toi, vieux chaudron !
Tu n'es plus fraîche, ma très-chère,

Ma vieille infante ! Et cependant
Tes caravanes insensées
T'ont donné ce lustre abondant
Des choses qui sont très-usées,
Mais qui séduisent cependant.

Je ne trouve pas monotone
La verdure de tes quarante ans ;
Je préfère tes fruits, Automne,
Aux fleurs banales du Printemps !
Non ! tu n'es jamais monotone !

Ta carcasse à des agréments
Et des grâces particulières ;
Je trouve d'étranges piments
Dans le creux de tes deux salières ;
Ta carcasse à des agréments !

Nargue des amants ridicules
Du melon et du giraumont !
Je préfère tes clavicules
À celles du roi Salomon,
Et je plains ces gens ridicules !

Tes cheveux, comme un casque bleu,
Ombragent ton front de guerrière,
Qui ne pense et rougit que peu,
Et puis se sauvent par derrière,
Comme les crins d'un casque bleu.

Tes yeux qui semblent de la boue,
Où scintille quelque fanal,
Ravivés au fard de ta joue,
Lancent un éclair infernal !
Tes yeux sont noirs comme la boue !

Par sa luxure et son dédain
Ta lèvre amère nous provoque ;
Cette lèvre, c'est un Eden
Qui nous attire et qui nous choque.
Quelle luxure ! et quel dédain !

Ta jambe musculeuse et sèche
Sait gravir au haut des volcans,
Et malgré la neige et la dèche
Danser les plus fougueux cancans.
Ta jambe est musculeuse et sèche ;

Ta peau brûlante et sans douceur,
Comme celle des vieux gendarmes,
Ne connaît pas plus la sueur
Que ton oeil ne connaît les larmes.
(Et pourtant elle a sa douceur !)

II.

Sotte, tu t'en vas droit au Diable !
Volontiers j'irais avec toi,
Si cette vitesse effroyable
Ne me causait pas quelque émoi.
Va-t'en donc, toute seule, au Diable !

Mon rein, mon poumon, mon jarret
Ne me laissent plus rendre hommage
À ce Seigneur, comme il faudrait.
« Hélas ! c'est vraiment bien dommage ! »
Disent mon rein et mon jarret.

Oh ! très-sincèrement je souffre
De ne pas aller aux sabbats,
Pour voir, quand il pète du soufre,
Comment tu lui baises son cas !
Oh ! très-sincèrement je souffre !

Je suis diablement affligé
De ne pas être ta torchère,
Et de te demander congé,
Flambeau d'enfer ! Juge, ma chère,
Combien je dois être affligé,

Puisque depuis longtemps je t'aime,
Étant très-logique ! En effet,
Voulant du Mal chercher la crème
Et n'aimer qu'un monstre parfait,
Vraiment oui ! vieux monstre, je t'aime !
Helene Josephine May 2015
Du er udefinerbar
Du giver kun mening, når jeg placerer dig
Et sted mellem mine sansers sammenfald
Gennem kropslig perception

Du er den nerve, der danser på min læbe
En prik på grænselandets ukendte terræn
Hvor ellers kun sorg og glæde bugter sig
Mellem to mundvige

Du er den hvide bue ved roden af min negl
En betydningsnuance lige under overfladen
Så fængende for min opmærksomhed
Indtil du forsvinder

Du er følelsen lige inden mine nys
Et fremmedartet forventningsfænomen
Skønt forårsaget af ubekendt irritament
Så uforligneligt uforløst

Du er varmen fra solstrålen mod min hud
Der omfavner mig og kysser min kind
Et momentant strejf af glæde og lykke
Som stryger flygtigt forbi
I

La chambre est pleine d'ombre ; on entend vaguement
De deux enfants le triste et doux chuchotement.
Leur front se penche, encore alourdi par le rêve,
Sous le long rideau blanc qui tremble et se soulève...
- Au dehors les oiseaux se rapprochent frileux ;
Leur aile s'engourdit sous le ton gris des cieux ;
Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse,
Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse,
Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant...

II

Or les petits enfants, sous le rideau flottant,
Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure.
Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure...
Ils tressaillent souvent à la claire voix d'or
Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor
Son refrain métallique en son globe de verre...
- Puis, la chambre est glacée... on voit traîner à terre,
Épars autour des lits, des vêtements de deuil
L'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil
Souffle dans le logis son haleine morose !
On sent, dans tout cela, qu'il manque quelque chose...
- Il n'est donc point de mère à ces petits enfants,
De mère au frais sourire, aux regards triomphants ?
Elle a donc oublié, le soir, seule et penchée,
D'exciter une flamme à la cendre arrachée,
D'amonceler sur eux la laine et l'édredon
Avant de les quitter en leur criant : pardon.
Elle n'a point prévu la froideur matinale,
Ni bien fermé le seuil à la bise hivernale ?...
- Le rêve maternel, c'est le tiède tapis,
C'est le nid cotonneux où les enfants tapis,
Comme de beaux oiseaux que balancent les branches,
Dorment leur doux sommeil plein de visions blanches !...
- Et là, - c'est comme un nid sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;
Un nid que doit avoir glacé la bise amère...

III

Votre coeur l'a compris : - ces enfants sont sans mère.
Plus de mère au logis ! - et le père est bien **** !...
- Une vieille servante, alors, en a pris soin.
Les petits sont tout seuls en la maison glacée ;
Orphelins de quatre ans, voilà qu'en leur pensée
S'éveille, par degrés, un souvenir riant...
C'est comme un chapelet qu'on égrène en priant :
- Ah ! quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quelque songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d'or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher...
On entrait !... Puis alors les souhaits... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaîté permise !

IV

Ah ! c'était si charmant, ces mots dits tant de fois !
- Mais comme il est changé, le logis d'autrefois :
Un grand feu pétillait, clair, dans la cheminée,
Toute la vieille chambre était illuminée ;
Et les reflets vermeils, sortis du grand foyer,
Sur les meubles vernis aimaient à tournoyer...
- L'armoire était sans clefs !... sans clefs, la grande armoire !
On regardait souvent sa porte brune et noire...
Sans clefs !... c'était étrange !... on rêvait bien des fois
Aux mystères dormant entre ses flancs de bois,
Et l'on croyait ouïr, au fond de la serrure
Béante, un bruit lointain, vague et joyeux murmure...
- La chambre des parents est bien vide, aujourd'hui
Aucun reflet vermeil sous la porte n'a lui ;
Il n'est point de parents, de foyer, de clefs prises :
Partant, point de baisers, point de douces surprises !
Oh ! que le jour de l'an sera triste pour eux !
- Et, tout pensifs, tandis que de leurs grands yeux bleus,
Silencieusement tombe une larme amère,
Ils murmurent : "Quand donc reviendra notre mère ?"

V

Maintenant, les petits sommeillent tristement :
Vous diriez, à les voir, qu'ils pleurent en dormant,
Tant leurs yeux sont gonflés et leur souffle pénible !
Les tout petits enfants ont le coeur si sensible !
- Mais l'ange des berceaux vient essuyer leurs yeux,
Et dans ce lourd sommeil met un rêve joyeux,
Un rêve si joyeux, que leur lèvre mi-close,
Souriante, semblait murmurer quelque chose...
- Ils rêvent que, penchés sur leur petit bras rond,
Doux geste du réveil, ils avancent le front,
Et leur vague regard tout autour d'eux se pose...
Ils se croient endormis dans un paradis rose...
Au foyer plein d'éclairs chante gaîment le feu...
Par la fenêtre on voit là-bas un beau ciel bleu ;
La nature s'éveille et de rayons s'enivre...
La terre, demi-nue, heureuse de revivre,
A des frissons de joie aux baisers du soleil...
Et dans le vieux logis tout est tiède et vermeil
Les sombres vêtements ne jonchent plus la terre,
La bise sous le seuil a fini par se taire ...
On dirait qu'une fée a passé dans cela ! ...
- Les enfants, tout joyeux, ont jeté deux cris... Là,
Près du lit maternel, sous un beau rayon rose,
Là, sur le grand tapis, resplendit quelque chose...
Ce sont des médaillons argentés, noirs et blancs,
De la nacre et du jais aux reflets scintillants ;
Des petits cadres noirs, des couronnes de verre,
Ayant trois mots gravés en or : "À NOTRE MÈRE !"
M Solav Jul 2019
Mon âme,

C’est à toi que je m’adresse,
Toi mon âme, qui me tiens toujours en laisse,
Qui se plaît à me voir danser
D’un œil drôlement fatigué.

Tu m'auras trainé jusqu’ici
Pour ensuite me laisser faire;
Tu espérais de moi produit finit
Sans fournir matière première.

Parmi les cent pays de l'esprit,
Toi seul reconnait les frontières;
C'est toi-même qui les délimite
D'un air pourtant si fier.

Pourquoi donc à présent ces soupirs
Qui déterrent de vieux refrains?
Je n’attendais de toi rien de pire
Que de ne renoncer à ton propre bien.

Comme ce corps laissé à l’abandon,
Négligé durant tant d’années...
Si jamais il se dérobe de ses dons,
Est-ce par absence de ta volonté?

M'entends-tu, hélas, prêtes-tu oreille?
Es-tu de retour d’une quelque vacance?
Car sans toi rien n'est plus tout à fait pareil:
Et le monde se dénude ennuyé de tout sens.

Ne me laisses pas m'isoler à relire ces mots écris
Sans qu’ensuite ta présence ne se ressente.
Laisse-toi croire en ces mensonges de l’esprit
Si pour te revoir tu exiges que l’on te mente.

Debout maintenant, debout mon seul maître!
Que résonne la sagesse que toi-seul nous confère.
Malgré les chaînes auxquelles tu nous auras fait naître,
Je suis moi esprit à jamais - ton seul et véritable frère.
Écrit en décembre 2018.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

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Marolle Aug 2015
Jeg ofre mig hele tiden
jeg giver mig selv til folk
som kun giver halvt tilbage
Kan du tage min arbejdsvagt? Ja
Vil du med i byen og 2 dage i streg? Ja
Vil du besøge mig og så spiser vi sammen? Ja
Din flis-jakke er hæslig, skal jeg lave en ny? Ja
Denne konstante cirkel
af ting jeg skal, gøre og nå
den gør mig sindssyg
Jeg vil hellere ligge i min seng  
føle spændingerne forlade min krop
og mærke hvor øm den egentlig er
af at jeg har glemt at lytte til mig selv
Jeg vil hellere se på skyer
eller bare på himlen
om den er lyserød, med skyer på eller blå
Jeg vil hellere trække vejret dybt
helt ned i lungerne, helt ned i maven
og mærke den friske luft inde i mig
Tankerne i mit hoved danser disco
og jeg er ikke selv inviteret
men det er ikke som at gå i byen
ikke som 2-dage-i-streg-bytur  
mere som en konstant orkan
hvor mit ydre er orkanens rolige øje
for hvordan kan du være så rolig, Maria?
Jeg ved det ikke
Jo det ved jeg
Har ikke haft tid til at tænke over det
fordi der er en ny ofring at bringe
Ingen tid til eftertanke
eller fortanke
Før jeg ved af det er cirklen startet igen
Forfra eller bagfra
Det er det med cirkler
lige meget hvor den starter
så vil den nå hele vejen rundt
Ingen tid til eftertanke

*(Marolle)
Katrine Jul 2014
Kan jeg?
brænde mig selv ned
med hud og neglerod
hver en sprække
af fregnede smil
og skarpe vinterknogler
havde man fingre af kul
kunne man tegne sig selv op i silhuet
en skælvene kvindes
begyndende skygge tager form
på halvmånens blege papir
under fuldmånen er jeg
en lysende diamant
indtil da
danser jeg på tåspidsen om bålet
kan jeg se mig selv
gå op i røg og damp
stolt som den enøjede konge

Skal jeg?
presses sammen til
noget du ikke genkender
når vi støder ind i hinanden i gaderne
tilfældigt, selvfølgeligt
gyderne af vores
måneskinsvandringer
hvor vi drømte om en måne der var hel
skal jeg samle månens stykker sammen
uden dig til at smile når jeg ikke blot er konturer af vores drømme
og jeg lyser gyderne op

Må jeg?
glemme at du fandtes
den dag hvor der var måneformørkelse og du
ikke dukkede op i gyden
jeg så dig gå op i røg jeg så
at ilden i dit hjerte aldrig brændte for mig
må jeg vide at jeg kan blive en funklende diamant også efter at
jeg brændte mine fingre på dit hjerte
da du sagde at du elskede mig under månen
og jeg vidste at du var aftagende
Lisette Oct 2015
Pas på
Jeg skyder skarpt
Bevæbnet med en AK47,
Øjemålet rettet mod
Den endelige destination
Drages af neonlysets skær i natten
Amatør af eget kød og blod
Danser i søgen efter den lille død
Kærtegner den blidt
En euforiserende fornemmelse
Raser ud i form af skrig
Efterlades i en stønnende tilstand
Begår selvmord
Ensomnia
Med min egen
Kærlighedspistol
Hazel Apr 2018
Højt højt oppe.
Stadig under skyerne.
Hvis du kigger ned, Flyder der lysende plader rundt i vandet.
Intet kan sammenlignes, intet er smukkere
end disse lysende byer, lysende biler, lysende drømme.
Byen reflekteres i mine øjne, har jeg set noget lignende?
Mine tanker går i stå, forundret. Det er smukt. Jeg er tom, alt rundt om er sort, pånær lyskæder som binder byen sammen, lysdioder danser ballet på indersiden af mine øjne. Det burde hedde hornminder i stedet for hornhinder. Jeg glemmer nok aldrig byens liv, dengang blev jeg liv.
Mange kilometer oppe i luften, oppe i himlen,  svævende omkring essensen af jorden. Her er jeg nu, hvor er du?
Kigger du op i uendeligheden, intetheden, tænker du på mig flyvende, dig flyvende?
Jeg er sikker på mine øjne for dig virkede anderledes, jeg havde ikke den lysende by i øjnene, mine ben var låst fast til land, selvom mine tanker fløj. Der stod du helt klart, uden en fejl på dit ydre, og fremsatte at intet længere var i dit indre. Du skulle have set din by oppe fra, du ville forstå hvor mine tanker stammede fra.
Alt er så smukt oppe fra, men nogle gange skal man opleve det grimme ude fra, for at tegne billedet der kommer inde fra.
Nu er jeg på land, og vi er igen kilometer fra hinanden, det er sådan det må være, så jeg vil nu huske dine blå øjne sorte, og dit “smil". Da vi nu igen i fortiden var til, for at imødekomme fremtiden
-Hazel

— The End —