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aL  Jan 2019
Pagiisip ay Mahirap
aL Jan 2019
Bilanggo, nagiipon ng problema
Naubos sakin ang iyo sanang antukin na maghapon
Sa lait ng tadhana mukha'y hindi na maipipinta
Kung puwede lamang ito ay itatago nalang sa baon.

Laging talo, lagi nalang kasing kalaban ang isipan
Ang mga bagay na gusto ay hindi parin nalalaman
Sa buhay, napakahirap ang walang pangarap
Sa buhay, mahirap ang walang makausap.

Pati siguro multo ay papatusin
Pambawas lang ng iisipin,
Para lang may makasama
Di na takot, nasanay na ata sa kaba.

Sa unti-unting kong tanong sa puso at sarili,
Na saan nga bang pasya ako nagkamali?
Mahirap ang walang pangarap.
Mahirap ang walang kausap.
Mahirap.
Chin bruce  Mar 2015
Tayo
Chin bruce Mar 2015
Sobrang pighati ang bumabalot sa hinahon ng bawat hininga
Umiiyak ng tuldok sa bawat letra
Napwepwersa ang tandang padamdam sa bawat salita
Negatibo ang laging nakikita
Nasaan ang pangarap sa bawat sanaysay?
Nasaan ang katotohanan sa tunay na buhay?
Nalinlang tayo
Galit at lait ng mundo
Sumusukob sa buong pagkatao
Di ko na makita kung nasaan na tayo
Kadiliman ang kinasusukalam
Ngayon ating pinaglalaruan
Liwanag ngayon ang pinagtataguan
Tila tayo ay napagiwanan
Nasaan na ba tayo?
Meron pa bang tayo?
Julie Grenness Sep 2015
Are we good global citizens?
Didn't we sell the world Uranium?
The future is an open book--
Here's a concept worth a look,
Each of us in a calm place,
One peaceful, equitable human race,
One vast people, maybe café au lait,
One global language, perhaps,
One informal faith, for chicks and chaps,
Billions of human ants, billions,
Pigeons ready for Peace Religion,
A future for the young,
Or has capitalism really won?
Who comes second in any war?
Haven't we heard it all before?
Are we good global citizens?
Who did sell the world Uranium?
Well.............
A chance thought about Peace on Earth.
Dreams of Sepia  Jul 2015
Cafe
Dreams of Sepia Jul 2015
Wiling away someone else's
restless hours as they serve you
your elegant cafe au lait
you're flicking through newspapers
or maybe waiting for a friend
or a lover
or maybe contemplating
your next masterpiece
scribbling or drawing
on a folded napkin
or in a notebook
& watching someone
get out slowly out of a taxi
as someone rides by on a bike
& the first umbrella goes up
& it starts to rain
& the music is jazz
or blues & you're
dreaming of something
just people watching
& the hours pass
by almost invisibly
as if afraid to disturb
Beth Ivy Mar 2014
a jade rimmed cup and painted saucer
cradle warmth laced with gentle sweetness
subduing roasted strength into peaceable stability.

whites and creams and chestnut browns
froth and dissolve into a delicate caramel shade
as minutes are sipped away in uncommon quietness.

yours is always the shy whisper--
                                                       ­ *i love you.
she married a barista.
alexis  Nov 2021
cafe au lait
alexis Nov 2021
i return to the world from my hours long sleep, leaving my bed still tangled in the tail end of my last dream. without even a chance to unstick my lungs from my back or wipe my bleary eyes, i shuffle towards the cabinet where i keep the coffee. i always have instant coffee – it’s not fresh, but the brevity is gratifying when you’re tired. it’s still habit for me to reach for this, but i put it back because there’s something better to come if i am a little patient.

you recoiling at the thought of instant coffee was funny at first, but i began to think why i continued to drink it. i wasn’t scared of the effort, but i couldn’t be bothered so i settled for what would be easy. but that changed the first morning i saw you in my kitchen brewing it for me. i couldn’t have been more in love.

the roasted scent no longer bitter and stale but fragrant, the espresso cascading over a cup of milk, delicately diffusing with the dairy in a loving long-term marriage they have always had. paired with your morning hair and sheepish grin, i doubted whether i really needed the caffeine.

i had never known coffee to taste this ambrosial, this good. when the warmth passed my lips it lit candles in the coves of every nerve in my body. you asked me if it was good and it was perfect. you said you’d make it for me like this all the time if i wanted and i wanted your coffee only if it came with your company. it was a good deal, you said.

soon i came to expect the coffee to be made and brought to me. i was spoiled by your kindness, which spoiled itself. you left the coffee machine and some grounds and other things to make it. it was never like yours, but i assume the taste would be off now if it was.

i turn on the machine, slowly awakening as my senses suddenly remember to do their jobs. the cream and sugar melt into the cup. it’s warm enough. it’s not like it was before, it never will be.

i throw away the instant coffee container, the last remnant of how things were before you. i can live in a post-you world comforted at least that something lives with me where you left empty space to die.

you’re here and gone in a flash, like the coffee i used to drink. a slow drip will see me through it all.
Peins-moi, Janet, peins-moi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m'amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne te supplierai
D'un art menteur quelque faveur lui faire :
Il suffit bien si tu la sais portraire
Ainsi qu'elle est, sans vouloir déguiser
Son naturel pour la favoriser,
Car la faveur n'est bonne que pour celles
Qui se font peindre, et qui ne sont pas belles.

Fais-lui premier les cheveux ondelés,
Noués, retors, recrêpés, annelés,
Qui de couleur le cèdre représentent ;
Ou les démêle, et que libres ils sentent
Dans le tableau, si par art tu le peux,
La même odeur de ses propres cheveux,
Car ses cheveux comme fleurettes sentent,
Quand les Zéphyrs au printemps les éventent.

Que son beau front ne soit entrefendu
De nul sillon en profond étendu,
Mais qu'il soit tel qu'est la pleine marine,
Quand tant soit peu le vent ne la mutine,
Et que gisante en son lit elle dort,
Calmant ses flots sillés d'un somme mort.
Tout au milieu par la grève descende
Un beau rubis, de qui l'éclat s'épande
Par le tableau, ainsi qu'on voit de nuit
Briller les rais de la Lune qui luit
Dessus la neige au fond d'un val coulée,
De trace d'homme encore non foulée.

Après fais-lui son beau sourcil voûtis
D'ébène noir, et que son pli tortis
Semble un croissant qui montre par la nue
Au premier mois sa voûture cornue.
Ou si jamais tu as vu l'arc d'Amour,
Prends le portrait dessus le demi-tour
De sa courbure à demi-cercle dose,
Car l'arc d'Amour et lui n'est qu'une chose.
Mais las ! mon Dieu, mon Dieu je ne sais pas
Par quel moyen, ni comment, tu peindras
(Voire eusses-tu l'artifice d'Apelle)
De ses beaux yeux la grâce naturelle,
Qui font vergogne aux étoiles des Cieux.
Que l'un soit doux, l'autre soit furieux,
Que l'un de Mars, l'autre de Vénus tienne ;
Que du bénin toute espérance vienne,

Et du cruel vienne tout désespoir ;
L'un soit piteux et larmoyant à voir,
Comme celui d'Ariane laissée
Aux bords de Die, alors que l'insensée,
Près de la mer, de pleurs se consommait,
Et son Thésée en vain elle nommait ;
L'autre soit ***, comme il est bien croyable
Que l'eut jadis Pénélope louable
Quand elle vit son mari retourné,
Ayant vingt ans **** d'elle séjourné.
Après fais-lui sa rondelette oreille,
Petite, unie, entre blanche et vermeille,
Qui sous le voile apparaisse à l'égal
Que fait un lis enclos dans un cristal,
Ou tout ainsi qu'apparaît une rose
Tout fraîchement dedans un verre enclose.

Mais pour néant tu aurais fait si beau
Tout l'ornement de ton riche tableau,
Si tu n'avais de la linéature
De son beau nez bien portrait la peinture.
Peins-le-moi donc grêle, long, aquilin,
Poli, traitis, où l'envieux malin,
Quand il voudrait, n'y saurait que reprendre,
Tant proprement tu le feras descendre
Parmi la face, ainsi comme descend
Dans une plaine un petit mont qui pend.
Après au vif peins-moi sa belle joue
Pareille au teint de la rose qui noue
Dessus du lait, ou au teint blanchissant
Du lis qui baise un oeillet rougissant.
Dans le milieu portrais une fossette,
Fossette, non, mais d'Amour la cachette,
D'où ce garçon de sa petite main
Lâche cent traits, et jamais un en vain,
Que par les yeux droit au coeur il ne touche.

Hélas ! Janet, pour bien peindre sa bouche,
A peine Homère en ses vers te dirait
Quel vermillon égaler la pourrait,
Car pour la peindre ainsi qu'elle mérite,
Peindre il faudrait celle d'une Charite.
Peins-la-moi donc, qu'elle semble parler,
Ores sourire, ores embaumer l'air
De ne sais quelle ambrosienne haleine.
Mais par sur tout fais qu'elle semble pleine
De la douceur de persuasion.
Tout à l'entour attache un million
De ris, d'attraits, de jeux, de courtoisies,
Et que deux rangs de perlettes choisies
D'un ordre égal en la place des dents
Bien poliment soient arrangés dedans.
Peins tout autour une lèvre bessonne,
Qui d'elle-même, en s'élevant, semonne,
D'être baisée, ayant le teint pareil
Ou de la rose, ou du corail vermeil,
Elle flambante au Printemps sur l'épine,
Lui rougissant au fond de la marine.

Peins son menton au milieu fosselu,
Et que le bout en rondeur pommelu
Soit tout ainsi que l'on voit apparaître
Le bout d'un coin qui jà commence à croître.

Plus blanc que lait caillé dessus le jonc
Peins-lui le col, mais peins-le un petit long,
Grêle et charnu, et sa gorge douillette
Comme le col soit un petit longuette.

Après fais-lui, par un juste compas,
Et de Junon les coudes et les bras,
Et les beaux doigts de Minerve, et encore
La main pareille à celle de l'Aurore.

Je ne sais plus, mon Janet, où j'en suis,
Je suis confus et muet : je ne puis,
Comme j'ai fait, te déclarer le reste
De ses beautés, qui ne m'est manifeste.
Las ! car jamais tant de faveurs je n'eus
Que d'avoir vu ses beaux tétins à nu.
Mais si l'on peut juger par conjecture,
Persuadé de raisons, je m'assure
Que la beauté qui ne s'apparaît, doit
Du tout répondre à celle que l'on voit.
Doncque peins-la, et qu'elle me soit faite

Parfaite autant comme l'autre est parfaite.
Ainsi qu'en bosse élève-moi son sein,
Net, blanc, poli, large, profond et plein,
Dedans lequel mille rameuses veines
De rouge sang tressaillent toutes pleines.
Puis, quand au vif tu auras découvert
Dessous la peau les muscles et les nerfs,
Enfle au-dessus deux pommes nouvelettes,
Comme l'on voit deux pommes verdelettes
D'un oranger, qui encore du tout
Ne font qu'à l'heure à se rougir au bout.

Tout au plus haut des épaules marbrines,
Peins le séjour des Charites divines,
Et que l'Amour sans cesse voletant
Toujours les couve, et les aille éventant,
Pensant voler avec le Jeu son frère
De branche en branche ès vergers de Cythère.

Un peu plus bas, en miroir arrondi,
Tout poupellé, grasselet, rebondi,
Comme celui de Vénus, peins son ventre ;
Peins son nombril ainsi qu'un petit centre,
Le fond duquel paraisse plus vermeil
Qu'un bel oeillet entrouvert au Soleil.

Qu'attends-tu plus ? portrais-moi l'autre chose
Qui est si belle, et que dire je n'ose,
Et dont l'espoir impatient me point ;
Mais je te prie, ne me l'ombrage point,
Si ce n'était d'un voile fait de soie,
Clair et subtil, à fin qu'on l'entrevoie.

Ses cuisses soient comme faites au tour
A pleine chair, rondes tout à l'entour,
Ainsi qu'un Terme arrondi d'artifice
Qui soutient ferme un royal édifice.

Comme deux monts enlève ses genoux,
Douillets, charnus, ronds, délicats et mous,
Dessous lesquels fais-lui la grève pleine,
Telle que l'ont les vierges de Lacène,
Allant lutter au rivage connu
Du fleuve Eurote, ayant le corps tout nu,
Ou bien chassant à meutes découplées
Quelque grand cerf ès forêts Amyclées.
Puis, pour la fin, portrais-lui de Thétis
Les pieds étroits, et les talons petits.

Ha, je la vois ! elle est presque portraite,
Encore un trait, encore un, elle est faite !
Lève tes mains, ha mon Dieu ! je la vois !
Bien peu s'en faut qu'elle ne parle à moi.
Ô champs paternels hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles !

Ô frais pâturage où de limpides eaux
Font bondir la chèvre et chanter les roseaux !

Ô terre natale ! à votre nom que j'aime,
Mon âme s'en va toute hors d'elle-même ;

Mon âme se prend à chanter sans effort ;
À pleurer aussi, tant mon amour est fort !

J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes ;
Et voilà pourquoi mes pleurs eurent leurs charmes ;

Voilà, mon pays, n'en ayant pu mourir,
Pourquoi j'aime encore au risque de souffrir ;

Voilà, mon berceau, ma colline enchantée
Dont j'ai tant foulé la robe veloutée,

Pourquoi je m'envole à vos bleus horizons,
Rasant les flots d'or des pliantes moissons.

La vache mugit sur votre pente douce,
Tant elle a d'herbage et d'odorante mousse,

Et comme au repos appelant le passant,
Le suit d'un regard humide et caressant.

Jamais les bergers pour leurs brebis errantes
N'ont trouvé tant d'eau qu'à vos sources courantes.

J'y rampai débile en mes plus jeunes mois,
Et je devins rose au souffle de vos bois.

Les bruns laboureurs m'asseyaient dans la plaine
Où les blés nouveaux nourrissaient mon haleine.

Albertine aussi, sœur des blancs papillons,
Poursuivait les fleurs dans les mêmes sillons ;

Car la liberté toute riante et mûre
Est là, comme aux cieux, sans glaive, sans armure,

Sans peur, sans audace et sans austérité,
Disant : « Aimez-moi, je suis la liberté !

« Je suis le pardon qui dissout la colère,
Et je donne à l'homme une voix juste et claire.

« Je suis le grand souffle exhalé sur la croix
Où j'ai dit : « Mon père ! on m'immole, et je crois ! »

« Le bourreau m'étreint : je l'aime ! et l'aime encore,
Car il est mon frère, ô père que j'adore !

« Mon frère aveuglé qui s'est jeté sur moi,
Et que mon amour ramènera vers toi ! »

Ô patrie absente ! ô fécondes campagnes,
Où vinrent s'asseoir les ferventes Espagnes !

Antiques noyers, vrais maîtres de ces lieux,
Qui versez tant d'ombre où dorment nos aïeux !

Échos tout vibrants de la voix de mon père
Qui chantaient pour tous : « Espère ! espère ! espère ! »

Ce chant apporté par des soldats pieux
Ardents à planter tant de croix sous nos cieux,

Tant de hauts clochers remplis d'airain sonore
Dont les carillons les rappellent encore :

Je vous enverrai ma vive et blonde enfant
Qui rit quand elle a ses longs cheveux au vent.

Parmi les enfants nés à votre mamelle,
Vous n'en avez pas qui soit si charmant qu'elle !

Un vieillard a dit en regardant ses yeux :
« Il faut que sa mère ait vu ce rêve aux cieux ! »

En la soulevant par ses blanches aisselles
J'ai cru bien souvent que j'y sentais des ailes !

Ce fruit de mon âme, à cultiver si doux,
S'il faut le céder, ce ne sera qu'à vous !

Du lait qui vous vient d'une source divine
Gonflez le cœur pur de cette frêle ondine.

Le lait jaillissant d'un sol vierge et fleuri
Lui paiera le mien qui fut triste et tari.

Pour voiler son front qu'une flamme environne
Ouvrez vos bluets en signe de couronne :

Des pieds si petits n'écrasent pas les fleurs,
Et son innocence a toutes leurs couleurs.

Un soir, près de l'eau, des femmes l'ont bénie,
Et mon cœur profond soupira d'harmonie.

Dans ce cœur penché vers son jeune avenir
Votre nom tinta, prophète souvenir,

Et j'ai répondu de ma voix toute pleine
Au souffle embaumé de votre errante haleine.

Vers vos nids chanteurs laissez-la donc aller :
L'enfant sait déjà qu'ils naissent pour voler.

Déjà son esprit, prenant goût au silence,
Monte où sans appui l'alouette s'élance,

Et s'isole et nage au fond du lac d'azur
Et puis redescend le gosier plein d'air pur.

Que de l'oiseau gris l'hymne haute et pieuse
Rende à tout jamais son âme harmonieuse ;

Que vos ruisseaux clairs, dont les bruits m'ont parlé,
Humectent sa voix d'un long rythme perlé !

Avant de gagner sa couche de fougère,
Laissez-la courir, curieuse et légère,

Au bois où la lune épanche ses lueurs
Dans l'arbre qui tremble inondé de ses pleurs,

Afin qu'en dormant sous vos images vertes
Ses grâces d'enfant en soient toutes couvertes.

Des rideaux mouvants la chaste profondeur
Maintiendra l'air pur alentour de son cœur,

Et, s'il n'est plus là, pour jouer avec elle,
De jeune Albertine à sa trace fidèle,

Vis-à-vis les fleurs qu'un rien fait tressaillir
Elle ira danser, sans jamais les cueillir,

Croyant que les fleurs ont aussi leurs familles
Et savent pleurer comme les jeunes filles.

Sans piquer son front, vos abeilles là-bas
L'instruiront, rêveuse, à mesurer ses pas ;

Car l'insecte armé d'une sourde cymbale
Donne à la pensée une césure égale.

Ainsi s'en ira, calme et libre et content,
Ce filet d'eau vive au bonheur qui l'attend ;

Et d'un chêne creux la Madone oubliée
La regardera dans l'herbe agenouillée.

Quand je la berçais, doux poids de mes genoux,
Mon chant, mes baisers, tout lui parlait de vous ;

Ô champs paternels, hérissés de charmilles
Où glissent le soir des flots de jeunes filles.

Que ma fille monte à vos flancs ronds et verts,
Et soyez béni, doux point de l'Univers !
cheryl love  Feb 2015
A Coastline
cheryl love Feb 2015
The Coastline
The salty spray
Crashing to the shore
Takes my breath away
I want to see more.
The coastline curves
Around the glorious bay
The beach huts serve
The finest cafe au lait.
Crunching pebbles underfoot
Sand in-between my toes
Forgetting the time it’s took
But then nobody knows.
Knows my whereabouts
Where I have been
Cannot hear my shouts
Or hear me scream
I’m joined by a lone gull
I offer him to share my lunch
In two seconds flat our space was full
Of hungry beaks eager to munch.
I enjoyed their company
Although I couldn’t hear myself think
There was that many
Birds fighting to eat and drink.
They eventually flew
They had other plans I could see
They had found someone new
And had finished with me.
I cared not a jot now and explored
The ragged coastline to the new town.
Rusty red boats were moored
Next to new ones clad in brown.
Ropes twisted, knotted and tied
Holding fast against the afternoon swell
The time suggests the incoming tide
My walk was over by order of the ship's bell.
Mitchell Nov 2012
The sun hit my closed eyelids
As I clenched my hands,
Steadying myself for the first, but
Not the last blow to my abdomen; Inside
Myself, the internal organs, felt rattled like someone
Had put both their hands on both sides
Of a chicken coop and shook
The poor things to Hell. There wasn't
Any medical personnel on duty - the fight was
A bare-knuckle - but I knew the barmen
Had every kind of liquor for any kind of cuts
I soon would be acquiring. I took one to the stomach,
Then my upper arm and I brought my right forearm
Up to protect my face. His fist connected with
My forearm, but I didn't feel anything and slapped his palm
Away with my open right hand and swung with my left, the top
Three knuckles connecting with his jaw, the pinky knuckle not connecting with anything.
I later found out I had broken George's jaw with that punch. He
Staggered back and shook his head roughly after the blow, perhaps being to blame
For part of the break he later would find out he had acquired. His eyes
Looked at me filled with sweat and blood shot. His lips were strangely dry. The
Sun on my back shone into his face and reflected the hundreds of droplets of sweat
Lined across his dirt covered brow and deeply lined face.

When he came at me again he was blind. I ducked, let him run through me
And quickly turned around. George was confused and I was not and all
Of a sudden I felt I was fighting a helpless child for some meager money that
Would only come half my way. I looked at him, up and down, saw poor George
Disorientated, scared, and alone; he reminded me of a fawn I had seen without his mother
Caught in between the cross-hairs of my rifle, its solid black eyes and quivering
Nose and ears looking for any sign of security of comfort, but receiving nothing. I pulled
The trigger on that fawn and, being a slave to my own routine, I pulled the trigger on
George, landing a right hook to his ribs, bringing him down to both of his knees, and then,
Interlacing my fingers and palms together, bringing down "The Hammer" as the men
Would later call it, across of George's head that drooped off his shoulder's like an
Apple just about to fall from the tree. He hit the dirt face first with the booming cheer
Of the ruckus cloud behind.

"Is it over then?" I asked him.

"I think you killed him!" a faceless joker screamed from the crowd.

"Yeah, you slaughtered him Ernie! Yah' killed him!" another one screamed.

Maybe I did, maybe I didn't, all I knew was that George wasn't going to be getting up by himself.
I bent down and put the back of my brown bloodied palm up to his mouth. There was a breath. At least there was that. I was happy that there was that. If he was dead we'd have to get rid of the body, either in the swamp which was a good half hour car ride and being a Saturday, the streets were crawling with cops. The first thought that actually came into my mind when I saw Georgie hit the ground and thinking that he was dead that we would take him down to the river, tie some rocks to his feet, and throw him in there. A cowardice thing to do, but ****** was something that tagged a man for a life and I couldn't imagine myself going back to prison for the second time - nearly died the last time I was in there.

"Get up George," I said as I pushed him lightly by the shoulder.

He gurgled and spit and tried to get something out.

"What?"

"Fuckinn neally kilt me there Ernie," he struggled to get out.

"I'm sorry, George, but we were fighting, weren't we?"

"Fukkinn basterd," he grumbled and tried to get himself up. He slowly rose to his knees and swatted at me when I tried to help him. He spit a large string of thick, dark blood into the dirt and coughed. He shook his head like an old dog that had just taken a beating and said, "Really lait in to me, din' you' Ernie?"

"Needed the money George," I said, he now letting me help him to his feet, "You know how it is."

"I know, I know." He slumped his head and threw his arm around my shoulders.
Et vous, l'ancienne esclave à la caresse amère,
Vous le bétail des temps antiques et charnels,
Vous, femmes, dont Jésus fit la Vierge et la Mère,
D'après Celle qui porte en ses yeux maternels
Le reflet le plus grand des rayons éternels,

Aimez ces grands enfants pendus à votre robe,
Les hommes, dont la lèvre est ivre encore du lait
De vos mamelles d'or qu'un linge blanc dérobe ;
Aimez l'homme, il est bon ; aimez-le, s'il est laid.
S'il est déshérité, c'est ainsi qu'il vous plaît.

Les hommes sont vos fruits : partagez-leur votre âme
Votre âme est comme un lait qui ne doit pas tarir,
Ô femmes, pour ces fils douloureux de la femme
Que vous faites pour vivre, hélas ! et pour souffrir ;
Que seul, le Fils de l'homme empêche de mourir !

L'enfant c'est le mystère avec lequel tu joues,
C'est l'inconnu sacré que tu portes neuf mois,
Pendant que la douleur te baise sur les joues,
Mère qui fais des gueux et toi qui fais des rois,
Vous qui tremblez toujours et mourez quelquefois.

Comme autrefois les flancs d'Eve en pleurs sous les branches,
Au jardin favorable où depuis l'amour dort,
Ton labeur est maudit ! Ceux sur qui tu te penches,
Vois, mère, le plus doux, le plus beau, le plus fort,
Il apprend l'amertume et connaîtra la mort.

C'est toi la source, ô femme, écoute, ô mère folle
D'Ésope qui boitait, de Caïn qui griffait,
Vois le fruit noir tombé de ton baiser frivole,
Savoure-le pourtant, comme un divin effet,
En noyant dans l'amour l'horreur de l'avoir fait.

Pour l'amour, tout s'enchante en sa clarté divine.
Aimez comme vos fils les hommes ténébreux ;
Leur cœur, si vous voulez, votre cœur le devine :
Le plus graves au fond sont des enfants peureux ;
Le plus digne d'amour, c'est le plus malheureux.

Eclairez ces savants, ô vous les clairvoyantes,
Ne les avez-vous pas bercés sur vos genoux,
Tout petits ? Vous savez leurs âmes défaillantes ;
Quand ils tombent, venez ; ils sont francs, ils sont doux ;
S'ils deviennent méchants, c'est à cause de vous.

C'est à cause de vous que la discorde allume
Leurs yeux, et c'est pour vous, pour vous plaire un moment
Qu'ils font couler une encre impure sous leur plume.
Cet homme si loyal, ce héros si charmant,
S'il vous adore, il tue, et sur un signe il ment.

L'heure sonne, écoutez, c'est l'heure de la femme ;
Car les temps sont venus, où, tout vêtu de noir,
L'homme, funèbre, a l'air d'être en deuil de son âme
Ah ! rendez-lui son âme, et, comme en un miroir,
Qu'il regarde en la vôtre et qu'il aime à s'y voir.

Au lieu de le tenter, comme un démon vous tente,
Au lieu de garrotter ses membres las, au lieu
De tondre sur son front sa toison éclatante,
Vous, qui foulez son cœur, et vous faites un jeu
De piétiner sa mère, et d'en dissiper Dieu,

Ôtez-lui le vin rouge où son orgueil se grise ;
Retirez-lui l'épée où se crispe sa main ;
Montrez-lui les sentiers qui mènent à l'église,
Parmi l'œillet, le lys, la rose et le jasmin ;
Faites-lui voir le vice un banal grand chemin.

Dites à ces enfants qu'il n'est pas raisonnable
De poursuivre le ciel ailleurs que dans les cieux,
De rêver d'un amour qui cesse d'être aimable,
De se rire du Maître en s'appelant des dieux,
Et de nier l'enter quand ils l'ont dans les yeux.

Cependant l'homme est roi ; s'il courbe son échine
Sur le sillon amer qu'il creuse avec ennui,
S'il traîne ses pieds lourds, le sceau de l'origine
Céleste à son front reste, où l'amour même a lui ;
Et comme il sort de Dieu, femme, tu sors de lui.

Cette paternité brille dans sa faiblesse
Autant que dans sa force ; il a l'autorité.
N'en faites pas un maître irrité qui vous blesse ;
Dans la sombre forêt de l'âpre humanité
L'homme est le chêne, et Dieu lui-même l'a planté.

Respectez ses rameaux, redoutez sa colère,
Car Dieu mit votre sort aux mains de ce proscrit.
Voyez d'abord ce blanc porteur de scapulaire,
Ce moine, votre père auprès de Jésus-Christ :
Il montre dans ses yeux le feu du Saint-Esprit.

En faisant de l'amour leur éternelle étude
Les moines sont heureux à l'ombre de la Croix ;
Ils peuplent avec Dieu leur claire solitude ;
L'étang bleu qui se mêle à la paix des grands bois,
Voilà leur cœur limpide où s'éveillent des voix.

Les apôtres menteurs et les faux capitaines
Qui soumettent les cœurs, mais que Satan soumet,
Vous les reconnaîtrez à des tares certaines :
La luxure a Luther ; l'orgueil tient Mahomet ;
Saint Jean, lui, marchait pur, aussi Jésus l'aimait.

Plus haut que les guerriers, plus haut que les poètes,
Peuple sur lequel souffle un vent mystérieux,
Dominant jusqu'au trône ébloui par les fêtes
Des empereurs blanchis aux regards soucieux,
Et par-dessus la mer des peuples furieux,

À l'ombre de sa belle et haute basilique,
Dans Rome, où vous vivez, cendres du souvenir,
Gouvernant avec fruit sa douce République,
Qu'il mène vers le seul, vers l'unique avenir,
Jaloux de ne lever la main que pour bénir,

Le prêtre luit, vêtu de blanc, comme les marbres,
Dédoublement sans lin du Christ mystérieux,
Berger, comme Abraham qui campe sous les arbres ;
Toute la vérité vieille au fond de ses yeux.
Et maintenant, paissez, long troupeau, sous les cieux.
Vamika Sinha Jul 2015
Wanderer.
From window to window.
Seeking
             something
in different glass scenes
from offices and trains and restaurants.
Like she'll see something or someone
or somebody.
And the world will no longer be
a tilted painting.

Clear spring cold
papers over
the scene of the city of her world.
She's freezing.

There is a cafe at the end of the
road
where sidewalk snow has mingled
with trod-on mud
from commuter's shoes.
It's called
'Les yeux qui voient tout'

She can smell coffee and cigarettes and paper and words
and smiles and wine all the way from Bordeaux.
She sits by the window.

Tendrils of hair cut
across her cheek
as she lowers.
The seat is cold.
Legs crossed,
                       arms clasped,
high-heeled shoes with straps
that cross,
head bent
over a crossword.

'Un cafe au lait, s'il vous plait.'

Last four-letter word pencilled in so
she crumples up the paper.
The eyes don't notice
origami birds dangling above her.
Somehow
they're all angled
towards the glass window
like sunflowers reaching for the sun.
Perhaps the casual
shuttered-open winds
are the birds' oxygen;
reminders that
                          something
like
sky,
air,
wind,
exist, beyond
coffee-smoked counters.
Reminders that
they could breathe, live, fly
in some other city of some other world.

Cup and saucer on a silver platter
hover over.
Idle fingers
and then a clatter.
She stares down into
the white porcelain pit,
teeming with hot brown
                                           alarms.
It isn't a portal
into
       something.
Just a cup of coffee.
Now that is an alarm.

Slow and
                shaking,
drip,
         drip,
                  drip.
The milk is poured.
Curling, italic, Persian carpet spread
from the cup's centre into warm-cream brown.
She imagines it is
blood in her heart.

She raises the little silver teaspoon
napping on the saucer and
stirs.

'Le sucre?'
Does she want it all
to be
sweeter?

Two packets, long like
Marlboros,
hastily, desperately dumped
into the mix.
Quick and
                  shaking,
she raises the little silver teaspoon and
stirs.
Little sugar grains ******
into a vortex,
dissolved and melted into
the city of the world of the cup.

With her little finger, she
dabs
stray sugar grains
on the table
and tries to bring sweetness
to her sleep-thick tongue.

Slow and
                shaking,
sip,
      sip,
            sip.

She's­ tricked herself
into feeling warmth.
Ticker-tape banner
pops up in her head:
'All of this will not
fix you.'

Porcelain clatter
as cup meets saucer.
Again.
She arms herself with
a cigarette case and a book.
Maybe now she will belong
amongst these people
with sad eyes and burning lips,
clinging on to cups and drinks.
So desperately-lit smoke
trails out of
her warm mouth,
steaming up her face
like a window on a cold winter day.
And meanwhile Camus perches
in her hand.

Her eyes swim
in the choppy seas
of French.
The cigarette dangles,
painting the air grey, grey,
tilting, tilting, tilting.
Slow and
                shaking,
she weeps.

Half-aglow in the white sunshine filter
from the glass window,
a woman is wondering.
She drinks her coffee,
wipes her smudged mouth
and leaves.

Nobody notices the wobble
in her high-heeled gait.
She's just a part of
another tilting painting,
another glass scene.

These simple acts,
           simple things,
define
the speaking soul.
In a scene of the city of the world.
It's all a metaphor.

— The End —