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I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Si tu le veux bien, divine Ignorante,

Je ferai celui qui ne sait plus rien

Que te caresser d'une main errante.

En le geste expert du pire vaurien,


Si tu le veux bien, divine Ignorante.


Soyons scandaleux sans plus nous gêner

Qu'un cerf et sa biche ès bois authentiques.

La honte, envoyons-la se promener.

Même exagérons et, sinon cyniques,


Soyons scandaleux sans plus nous gêner.


Surtout ne parlons pas littérature.

Au diable lecteurs, auteurs, éditeurs

Surtout ! Livrons-nous à notre nature

Dans l'oubli charmant de toutes pudeurs,


Et, ô ! ne parlons pas littérature !


Jouir et dormir, ce sera, veux-tu ?

Notre fonction première et dernière,

Notre seule et notre double vertu,

Conscience unique, unique lumière.


Jouir et dormir, m'amante, veux-tu ?
Bastian M Pop Sep 2019
soy
con miedo a pertenecer
atrapado entre chirriantes pupilas
un ignorante
frágil
desearía comprenderte
mientras acaricias tu cabello
&
sonries

soy
fragmento del miedo
melancólico amante

amar aterra
&
amarte
depende de otro
A estos peñascos rudos,
mudos testigos del dolor que siento
-que sólo siendo mudos
pudiera yo fiarles mi tormento,
si acaso de mis penas lo terrible
no infunde lengua y voz en lo insensible-,

quiero contar mis males,
si es que yo sé los males de que muero;
pues son mis penas tales,
que si contarlas por alivio quiero,
le son, una con otra atropellada,
dogal a la garganta, al pecho espada.

No envidio dicha ajena:
que el mal eterno que en mi pecho lidia,
hace incapaz mi pena
de que pueda tener tan alta envidia;
es tan mísero estado en el que peno,
que como dicha envidio el mal ajeno.

No pienso yo si hay glorias;
porque estoy de pensarlo tan distante,
que aun las dulces memorias
de mi pasado bien, tan ignorante
las mira de mi mal el desengaño,
que ignoro si fue bien, y sé que es daño.

Esténse allá en su esfera
los dichosos: que es cosa en mi sentido
tan remota, tan fuera
de mi imaginación, que sólo mido,
entre lo que padecen los mortales,
lo que distan sus males de mis males.

¡Quién tan dichosa fuera,
que de un agravio indigno se quejara!
¡Quién de un desdén llorara!
¡Quién un alto imposible pretendiera!
¡Quién negara, de ausencia o de mudanza,
casi a perder de vista la esperanza!

¡Quién en ajenos brazos
viera a su dueño, y con dolor rabioso
se arrancara a pedazos
del pecho ardiente el corazón celoso!
Pues fuera menor mal que mis desvelos,
el infierno insufrible de los celos.

Pues todos estos males
tienen consuelo o tienen esperanza,
y los más sin iguales
solicitan o animan la venganza;
y sólo de mi fiero mal se aleja
la esperanza, venganza, alivio y queja.

Porque ¿a quién sino al cielo,
que me robó mi dulce prenda amada,
podrá mi desconsuelo
dar sacrílega queja destemplada?
Y él, con sordas, rectísimas orejas,
a cuenta de blasfemias pondrá quejas.

Ni Fabio fue grosero
ni ingrato, ni traidor; antes, amante
con pecho verdadero,
nadie fue más leal ni más constante:
nadie más fino supo, en sus acciones,
finezas añadir a obligaciones.

Sólo el cielo, envidioso,
mi esposo me quitó; la Parca dura,
con ceño riguroso,
fue sólo autor de tanta desventura.
¡Oh Cielo riguroso, oh triste suerte,
que tantas muertes das con una muerte!

¡Ay dulce esposo amado!
¿Para qué te vi yo? ¿Por qué te quise,
y por qué tu cuidado
me hizo, con las venturas, infelice?
¡Oh dicha, fementida y lisonjera,
quién tus amargos fines conociera!

¿Qué vida es esta mía,
que rebelde resiste a dolor tanto?
¿Por qué, necia, porfía,
y en las amargas fuentes de mi llanto
atenuada, no acaba de extinguirse,
si no puede en mi fuego consumirse?
Krusty Aranda Aug 2013
¡Preparados!

Sonido...

Cámara...

¡Acción!

Las cámaras graban la acción inexistente.
El sonido del silencio se cuela por todos lados.
No hay estímulos que generen reacciones.
No hay ideas inteligentes sobre las cuales trabajar.

Cortometraje de una idea profana.
Audiencia torpe, insensible e ignorante.
Imágenes de cuerpos desmembrados, mutilados;
un apuesto "gobernante" calmará a la sociedad.

Realidades alternas de ficción inexistente.
Emociones creadas por alguien más para ti.
Risa embotellada. Aplauso pre grabado.
Drama familiar público sin fin.

Grandes monopolios se apoderan de tu mente.
Haces lo que dicen. Piensas lo que quieren.
No eres ya dueño de ti mismo.
Debes tu existencia y tu "cultura" a él.

Las **estrellas
y el azteca ya no son lo que antes fueron.
Luceros en la noche. Fieros guerreros.
Tan solo defienden sus propios intereses
mientras nosotros les seguimos dando de comer.

Despidan el programa que se acabó el tiempo por hoy.
Asegurémonos de dejar limpio el plató,
así como las mentes y bolsillos de nuestros televidentes.
Apaga las luces y vámonos.
Hadn't written in spanish for a long time. Hope some of you can understand it :p
Gabriel Roa Feb 2016
1) read me a poem

2) sing me a Radiohead song

3) talk to me about that time you ate that pizza by your own and how funny it was to see other people's reaction

4) hug me

5) tell me everything's gonna pass and everything's gonna be alright

6) play with me

7) take me out to play guitar and jam with weird and gilly and the spiders from mars

8) make me see the moon

9) help me breathing

10) tell me to make a list of things that make me feel better

11) talk to me with your bare voice

12) show me that photo of us that you loved so much you couldn't stop staring at

13) love me

14) be with me at my darkest

15) help me sleep without nightmares

16) let me see your eyes

17) show me your disc/book collection

18) talk to me about your mommy

19) play hide and seek with me

20) make me a list of the foods you don't like

21) read my bad sad depressing poetry

22) acaríciame la nuca y perdóname por no saber cómo se dice en inglés

23) remember with me those moments you really liked

24) be patient

25) be careful, but not that much careful

26) excuse my ocd about space and counting your inner stars

27) arrópame y discúlpame de nuevo por ser tan ignorante con el inglés

28) wait for me

29) say hi!, literally hi!

30) be happy,

and I'll try to be happy with you.
/spanish lines because I don't really know why/
A mis soledades voy,
de mis soledades vengo,
porque para andar conmigo
me bastan mis pensamientos.
No sé qué tiene el aldea
donde vivo y donde muero,
que con venir de mí mismo,
no puedo venir más lejos.
Ni estoy bien ni mal conmigo;
mas dice mi entendimiento
que un hombre que todo es alma
está cautivo en su cuerpo.
Entiendo lo que me basta,
y solamente no entiendo
cómo se sufre a sí mismo
un ignorante soberbio.
De cuantas cosas me cansan,
fácilmente me defiendo;
pero no puedo guardarme
de los peligros de un necio.
Él dirá que yo lo soy,
pero con falso argumento;
que humildad y necedad
no caben en un sujeto.
La diferencia conozco,
porque en él y en mí contemplo
su locura en su arrogancia,
mi humildad en mi desprecio.
O sabe naturaleza
más que supo en este tiempo,
o tantos que nacen sabios
es porque lo dicen ellos.
«Sólo sé que no sé nada»,
dijo un filósofo, haciendo
la cuenta con su humildad,
adonde lo más es menos.
No me precio de entendido,
de desdichado me precio;
que los que no son dichosos,
¿cómo pueden ser discretos?
No puede durar el mundo,
porque dicen, y lo creo,
que suena a vidrio quebrado
y que ha de romperse presto.
Señales son del juicio
ver que todos le perdemos,
unos por carta de más,
otros por carta de menos.
Dijeron que antiguamente
se fue la verdad al cielo;
tal la pusieron los hombres,
que desde entonces no ha vuelto.
En dos edades vivimos
los propios y los ajenos:
la de plata los estraños,
y la de cobre los nuestros.
¿A quién no dará cuidado,
si es español verdadero,
ver los hombres a lo antiguo
y el valor a lo moderno?
Todos andan bien vestidos,
y quéjanse de los precios,
de medio arriba romanos,
de medio abajo romeros.
Dijo Dios que comería
su pan el hombre primero
en el sudor de su cara
por quebrar su mandamiento;
y algunos, inobedientes
a la vergüenza y al miedo,
con las prendas de su honor
han trocado los efectos.
Virtud y filosofía
peregrinan como ciegos;
el uno se lleva al otro,
llorando van y pidiendo.
Dos polos tiene la tierra,
universal movimiento,
la mejor vida el favor,
la mejor sangre el dinero.
Oigo tañer las campanas,
y no me espanto, aunque puedo,
que en lugar de tantas cruces
haya tantos hombres muertos.
Mirando estoy los sepulcros,
cuyos mármoles eternos
están diciendo sin lengua
que no lo fueron sus dueños.
¡Oh, bien haya quien los hizo!
Porque solamente en ellos
de los poderosos grandes
se vengaron los pequeños.
Fea pintan a la envidia;
yo confieso que la tengo
de unos hombres que no saben
quién vive pared en medio.
Sin libros y sin papeles,
sin tratos, cuentas ni cuentos,
cuando quieren escribir,
piden prestado el tintero.
Sin ser pobres ni ser ricos,
tienen chimenea y huerto;
no los despiertan cuidados,
ni pretensiones ni pleitos;
ni murmuraron del grande,
ni ofendieron al pequeño;
nunca, como yo, firmaron
parabién, ni Pascua dieron.
Con esta envidia que digo,
y lo que paso en silencio,
a mis soledades voy,
de mis soledades vengo.
Celina Freire Apr 2017
No meu corpo
eu silencio as dores do passado,
escondo as cicatrizes da minha história
e guardo os sentimentos de minha jornada.
Ser como sou,
vestir-se como me visto,
falar como falo,
andar como ando,
viver como eu vivo.
São apenas vestígios que deixaram-me
ao longo do tempo.
Abusos.
Agressões.
Violências.
Ser submetida a ser submissa.
Ser jogada de cantos em cantos.
Ser tratada como lixo.
Ser menosprezada.
Ser dada como burra e ignorante.
Querer ser o que sempre fui.
Querer ser algo que não me deixaram ser.
Ser como "eles"?!
Não podia.
Hoje...
Hoje sou quem eu quiser.
Não sofro e nem me fazem sofrer.
O peso que levo em meus ombros são meus,
mas não dói.
Tenho orgulho.
E hoje sou LIVRE,
sou FORTE,
sou GRANDE,
sou MULHER.
Lino Althaner Nov 2011
Hago noche en el monte
esperando la aurora.
Me comporto como un necio.
He olvidado que en la noche
todavía se incendia el firmamento
en el fuego del día primero.
Pero yo no lo veo.
No percibo los portales
que vinculan en la noche
unos y otros universos.
Hace tiempo que estoy ciego para ellos.
Las ventanas se cerraron por las que solía
meter la cabeza en el cielo.
Ignorante me he quedado
y hago noche en el monte
aguardando a la aurora como un necio.
Por el East River y el Bronx
los muchachos cantan enseñando sus cinturas,
con la rueda, el aceite, el cuero y el martillo.
Noventa mil mineros sacaban la plata de las rocas
y los niños dibujaban escaleras y perspectivas.Pero ninguno se dormía,
ninguno quería ser el río,
ninguno amaba las hojas grandes,
ninguno la lengua azul de la playa.Por el East River y el Queensborough
los muchachos luchaban con la industria,
y los judíos vendían al fauno del río
la rosa de la circuncisión
y el cielo desembocaba por los puentes y los tejados
manadas de bisontes empujadas por el viento.Pero ninguno se detenía,
ninguno quería ser nube,
ninguno buscaba los helechos
ni la rueda amarilla del tamboril.Cuando la luna salga
las poleas rodarán para turbar el cielo;
un límite de agujas cercará la memoria
y los ataúdes se llevarán a los que no trabajan.Nueva York de cieno,
Nueva York de alambres y de muerte.
¿Qué ángel llevas oculto en la mejilla?
¿Qué voz perfecta dirá las verdades del trigo?
¿Quién el sueño terrible de sus anémonas manchadas?Ni un solo momento, viejo hermoso Walt Whitman,
he dejado de ver tu barba llena de mariposas,
ni tus hombros de pana gastados por la luna,
ni tus muslos de Apolo virginal,
ni tu voz como una columna de ceniza;
anciano hermoso como la niebla
que gemías igual que un pájaro
con el **** atravesado por una aguja,
enemigo del sátiro,
enemigo de la vid
y amante de los cuerpos bajo la burda tela.
Ni un solo momento, hermosura viril
que en montes de carbón, anuncios y ferrocarriles,
soñabas ser un río y dormir como un río
con aquel camarada que pondría en tu pecho
un pequeño dolor de ignorante leopardo.Ni un sólo momento, Adán de sangre, macho,
hombre solo en el mar, viejo hermoso Walt Whitman,
porque por las azoteas,
agrupados en los bares,
saliendo en racimos de las alcantarillas,
temblando entre las piernas de los chauffeurs
o girando en las plataformas del ajenjo,
los maricas, Walt Whitman, te soñaban.¡También ese! ¡También!  Y se despeñan
sobre tu barba luminosa y casta,
rubios del norte, negros de la arena,
muchedumbres de gritos y ademanes,
como gatos y como las serpientes,
los maricas, Walt Whitman, los maricas
turbios de lágrimas, carne para fusta,
bota o mordisco de los domadores.¡También ése! ¡También!  Dedos
teñidos
apuntan a la orilla de tu sueño
cuando el amigo come tu manzana
con un leve sabor de gasolina
y el sol canta por los ombligos
de los muchachos que juegan bajo los puentes.Pero tú no buscabas los ojos arañados,
ni el pantano oscurísimo donde sumergen a los niños,
ni la saliva helada,
ni las curvas heridas como panza de sapo
que llevan los maricas en coches y terrazas
mientras la luna los azota por las esquinas del terror.Tú buscabas un desnudo que fuera como un río,
toro y sueño que junte la rueda con el alga,
padre de tu agonía, camelia de tu muerte,
y gimiera en las llamas de tu ecuador oculto.Porque es justo que el hombre no busque su deleite
en la selva de sangre de la mañana próxima.
El cielo tiene playas donde evitar la vida
y hay cuerpos que no deben repetirse en la aurora.Agonía agonía, sueño, fermento y sueño.
Éste es el mundo, amigo, agonía, agonía.
Los muertos se descomponen bajo el reloj de las ciudades,
la guerra pasa llorando con un millón de ratas grises,
los ricos dan a sus queridas
pequeños moribundos iluminados,
y la vida no es noble, ni buena, ni sagrada.Puede el hombre, si quiere, conducir su deseo
por vena de coral o celeste desnudo.
Mañana los amores serán rocas y el Tiempo
una brisa que viene dormida por las ramas.Por eso no levanto mi voz, viejo Walt Whítman,
entra el niño que escribe
nombre de niña en su almohada,
ni contra el muchacho que se viste de novia
en la oscuridad del ropero,
ni contra los solitarios de los casinos
que beben con asco el agua de la prostitución,
ni contra los hombres de mirada verde
que aman al hombre y queman sus labios en silencio.
Pero sí contra vosotros, maricas de las ciudades,
de carne tumefacta y pensamiento inmundo,
madres de lodo, arpías, enemigos sin sueño
del Amor que reparte coronas de alegría.Contra vosotros siempre, que dais a los muchachos
gotas de sucia muerte con amargo veneno.
Contra vosotros siempre,
Faeries de Norteamérica,
Pájaros de la Habana,
Jotos de Méjico,
Sarasas de Cádiz,
Apios de Sevilla,
Cancos de Madrid,
Floras de Alicante,
Adelaidas de Portugal.¡Maricas de todo el mundo, asesinos de palomas!
Esclavos de la mujer, perras de sus tocadores,
abiertos en las plazas con fiebre de abanico
o emboscadas en yertos paisajes de cicuta.¡No haya cuartel!  La muerte
mana de vuestros ojos
y agrupa flores grises en la orilla del cieno.
¡No haya cuartel! ¡Alerta!
Que los confundidos, los puros,
los clásicos, los señalados, los suplicantes
os cierren las puertas de la bacanal.Y tú, bello Walt Whitman, duerme a orillas del Hudson
con la barba hacia el polo y las manos abiertas.
Arcilla blanda o nieve, tu lengua está llamando
camaradas que velen tu gacela sin cuerpo.
Duerme, no queda nada.
Una danza de muros agita las praderas
y América se anega de máquinas y llanto.
Quiero que el aire fuerte de la noche más honda
quite flores y letras del arco donde duermes
y un niño ***** anuncie a los blancos del oro
la llegada del reino de la espiga.
Una rosa en el alto jardín que tú deseas.
Una rueda en la pura sintaxis del acero.
Desnuda la montaña de niebla impresionista.
Los grises oteando sus balaustradas últimas.
Los pintores modernos en sus blancos estudios,
cortan la flor aséptica de la raíz cuadrada.
En las aguas del Sena un ice-berg  de mármol
enfría las ventanas y disipa las yedras.
El hombre pisa fuerte las calles enlosadas.
Los cristales esquivan la magia del reflejo.
El Gobierno ha cerrado las tiendas de perfume.
La máquina eterniza sus compases binarios.
Una ausencia de bosques, biombos y entrecejos
yerra por los tejados de las casas antiguas.
El aire pulimenta su prisma sobre el mar
y el horizonte sube como un gran acueducto.
Marineros que ignoran el vino y la penumbra,
decapitan sirenas en los mares de plomo.
La Noche, negra estatua de la prudencia, tiene
el espejo redondo de la luna en su mano.
Un deseo de formas y límites nos gana.
Viene el hombre que mira con el metro amarillo.
Venus es una blanca naturaleza muerta
y los coleccionistas de mariposas huyen.
Cadaqués, en el fiel del agua y la colina,
eleva escalinatas y oculta caracolas.
Las flautas de madera pacifican el aire.
Un viejo dios silvestre da frutas a los niños.
Sus pescadores duermen, sin ensueño, en la arena.
En alta mar les sirve de brújula una rosa.
El horizonte virgen de pañuelos heridos,
junta los grandes vidrios del pez y de la luna.
Una dura corona de blancos bergantines
ciñe frentes amargas y cabellos de arena.
Las sirenas convencen, pero no sugestionan,
y salen si mostramos un vaso de agua dulce.
¡Oh, Salvador Dalí, de voz aceitunada!
No elogio tu imperfecto pincel adolescente
ni tu color que ronda la color de tu tiempo,
pero alabo tus ansias de eterno limitado.
Alma higiénica, vives sobre mármoles nuevos.
Huyes la oscura selva de formas increíbles.
Tu fantasía llega donde llegan tus manos,
y gozas el soneto del mar en tu ventana.
El mundo tiene sordas penumbras y desorden,
en los primeros términos que el humano frecuenta.
Pero ya las estrellas ocultando paisajes,
señalan el esquema perfecto de sus órbitas.
La corriente del tiempo se remansa y ordena
en las formas numéricas de un siglo y otro siglo.
Y la Muerte vencida se refugia temblando
en el círculo estrecho del minuto presente.
Al coger tu paleta, con un tiro en un ala,
pides la luz que anima la copa del olivo.
Ancha luz de Minerva, constructora de andamios,
donde no cabe el sueño ni su flora inexacta.
Pides la luz antigua que se queda en la frente,
sin bajar a la boca ni al corazón del bosque.
Luz que temen las vides entrañables de Baco
y la fuerza sin orden que lleva el agua curva.
Haces bien en poner banderines de aviso,
en el límite oscuro que relumbra de noche.
Como pintor no quieres que te ablande la forma
el algodón cambiante de una nube imprevista.
El pez en la pecera y el pájaro en la jaula.
No quieres inventarlos en el mar o en el viento.
Estilizas o copias después de haber mirado,
con honestas pupilas sus cuerpecillos ágiles.
Amas una materia definida y exacta
donde el hongo no pueda poner su campamento.
Amas la arquitectura que construye en lo ausente
y admites la bandera como una simple broma.
Dice el compás de acero su corto verso elástico.
Desconocidas islas desmiente ya la esfera.
Dice la línea recta su vertical esfuerzo
y los sabios cristales cantan sus geometrías.
Pero también la rosa del jardín donde vives.
¡Siempre la rosa, siempre, norte y sur de nosotros!
Tranquila y concentrada como una estatua ciega,
ignorante de esfuerzos soterrados que causa.
Rosa pura que limpia de artificios y croquis
y nos abre las alas tenues de la sonrisa
(Mariposa clavada que medita su vuelo).
Rosa del equilibrio sin dolores buscados.
¡Siempre la rosa!
¡Oh, Salvador Dalí de voz aceitunada!
Digo lo que me dicen tu persona y tus cuadros.
No alabo tu imperfecto pincel adolescente,
pero canto la firme dirección de tus flechas.
Canto tu bello esfuerzo de luces catalanas,
tu amor a lo que tiene explicación posible.
Canto tu corazón astronómico y tierno,
de baraja francesa y sin ninguna herida.
Canto el ansia de estatua que persigues sin tregua,
el miedo a la emoción que te aguarda en la calle.
Canto la sirenita de la mar que te canta
montada en bicicleta de corales y conchas.
Pero ante todo canto un común pensamiento
que nos une en las horas oscuras y doradas.
No es el Arte la luz que nos ciega los ojos.
Es primero el amor, la amistad o la esgrima.
Es primero que el cuadro que paciente dibujas
el seno de Teresa, la de cutis insomne,
el apretado bucle de Matilde la ingrata,
nuestra amistad pintada como un juego de oca.
Huellas dactilográficas de sangre sobre el oro,
rayen el corazón de Cataluña eterna.
Estrellas como puños sin halcón te relumbren,
mientras que tu pintura y tu vida florecen.
No mires la clepsidra con alas membranosas,
ni la dura guadaña de las alegorías.
Viste y desnuda siempre tu pincel en el aire
frente a la mar poblada de barcos y marinos.
Éste de mis entrañas dulce fruto,
con vuestra bendición, oh Rey eterno,
ofrezco humildemente a vuestras aras;
que si es de todos el mejor tributo
un puro corazón humilde y tierno,
y el más precioso de las prendas caras,
no las aromas raras
entre olores fenicios
y licores sabeos,
os rinden mis deseos,
por menos olorosos sacrificios,
sino mi corazón, que Carlos era,
que en el que me quedó menos os diera.

Diréis, Señor, que en daros lo que es vuestro
ninguna cosa os doy, y que querría
hacer virtud necesidad tan fuerte,
y que no es lo que siento lo que muestro,
pues anima su cuerpo el alma mía,
y se divide entre los dos la muerte.
Confieso que de suerte
vive a la suya asida,
que cuanto a la vil tierra,
que el ser mortal encierra,
tuviera más contento de su vida;
mas cuanto al alma, ¿qué mayor consuelo
que lo que pierdo yo me gane el cielo?
 
Y vos, dichoso niño, que en siete años
que tuvistes de vida, no tuvistes
con vuestro padre inobediencia alguna,
corred con vuestro ejemplo mis engaños,
serenad mis paternos ojos tristes,
pues ya sois sol donde pisáis la luna;
de la primera cuna
a la postrera cama
no distes sola un hora
de disgusto, y agora
parece que le dais, si así se llama
lo que es pena y dolor de parte nuestra,
pues no es la culpa, aunque es la causa, vuestra.

Cuando tan santo os vi, cuando tan cuerdo,
conocí la vejez que os inclinaba
a los fríos umbrales de la muerte;
luego lloré lo que ahora gano y pierdo,
y luego dije: «Aquí la edad acaba,
porque nunca comienza desta suerte».
¿Quién vio rigor tan fuerte,
y de razón ajeno,
temer por bueno y santo
lo que se amaba tanto?
Mas no os temiera yo por santo y bueno,
si no pensara el fin que prometía,
quien sin el curso natural vivía.

Yo para vos los pajarillos nuevos,
diversos en el canto y las colores,
encerraba, gozoso de alegraros;
yo plantaba los fértiles renuevos
de los árboles verdes, yo las flores,
en quien mejor pudiera contemplaros,
pues a los aires claros
del alba hermosa apenas
salistes, Carlos mío,
bañado de rocío,
cuando marchitas las doradas venas
el blanco lirio convertido en hielo,
cayó en la tierra, aunque traspuesto al cielo.


¿Oh qué divinos pájaros agora,
Carlos, gozáis, que con pintadas alas
discurren por los campos celestiales
en el jardín eterno, que atesora
por cuadros ricos de doradas salas
más hermosos jacintos orientales,
adonde a los mortales
ojos la luz excede?
¡Dichoso yo que os veo
donde está mi deseo
y donde no tocó pesar, ni puede;
que sólo con el bien de tal memoria
toda la pena me trocáis en gloria!

¿Qué me importara a mí que os viera puesto
a la sombra de un príncipe en la tierra,
pues Dios maldice a quien en ellos fía,
ni aun ser el mismo príncipe compuesto
de aquel metal del sol, del mundo guerra,
que tantas vidas consumir porfía?
La breve tiranía,
la mortal hermosura,
la ambición de los hombres
con títulos y nombres,
que la lisonja idolatrar procura,
al expirar la vida, ¿en qué se vuelven,
si al fin en el principio se resuelven?

Hijo, pues, de mis ojos, en buen hora
vais a vivir con Dios eternamente
y a gozar de la patria soberana.
¡Cuán lejos, Carlos venturoso, agora
de la impiedad de la ignorante gente
y los sucesos de la vida humana,
sin noche, sin mañana,
sin vejez siempre enferma,
que hasta el sueño fastidia,
sin que la fiera envidia
de la virtud a los umbrales duerma,
del tiempo triunfaréis, porque no alcanza
donde cierran la puerta a la esperanza!

La inteligencia que los orbes mueve
a la celeste máquina divina
dará mil tornos con su hermosa mano,
fuego el León, el Sagitario nieve;
y vos, mirando aquella esencia trina,
ni pasaréis invierno ni verano,
y desde el soberano
lugar que os ha cabido,
los bellísimos ojos,
paces de mis enojos,
humillaréis a vuestro patrio nido,
y si mi llanto vuestra luz divisa,
los dos claveles bañaréis en risa.

Yo os di la mejor patria que yo pude
para nacer, y agora en vuestra muerte,
entre santos dichosa sepultura;
resta que vos roguéis a Dios que mude
mi sentimiento en gozo, de tal suerte
que, a pesar de la sangre que procura
cubrir de noche escura
la luz de esta memoria,
viváis vos en la mía;
que espero que algún día
la que me da dolor me dará gloria,
viendo al partir de aquesta tierra ajena,
que no quedáis adonde todo es pena.
nana nilsson Sep 2016
Han har den her teori om, at livet er én stor lidelse, og meningen med det hele er udfordringen i at vi skal forsøge at holde os ignorante, og finde de ting i verden, som får os til at glemme denne sorg. Som får det hele til ikke at stinke, selv hvis det bare er for en stund. Siden han fortalte mig dette stoppede jeg med at ønske at han så mig som sin elskede - det ved jeg, at han aldrig ville kunne give mig. Nu stræber jeg bare efter at være den ene person som får ham til at glemme at han har det sådan. Jeg vil være hans pusterum, hans tilflugt. Måske endda den, som får ham til at ændre dette deprimeret syn på verdenen.
Le conocí hace ya tiempo;
Déjame que recuerde. Si la memoria falla
A mi edad, cuando trata de imaginarse algo
Que en años mozos fuimos, aún más cuando persigue
La figura del hombre sólo visto un momento.

Nunca pensé que alguien viniera a preguntarme
Por tal persona, sin familiar, amigo,
Posición o fortuna; viviendo oscuramente,
Con los gestos diarios de cualquiera
A quien ya nadie nombra tras de muerto.

Que de espejo nos sirva
El prójimo, y nuestra propia imagen
Observemos en él, mas no la suya,
Ocurre a veces. Quien interroga a otros
Por un desconocido, debe contentarse
Con lo que halla, aun cuando sea huella
Ajena superpuesta a la que busca.

Era de edad mediana
Al conocerlo yo, enseñando,
No sé, idioma o metafísica, en puesto subalterno,
Como extraño que ha de ganar la vida
Por malas circunstancias y carece de apoyo.

A esta ciudad había venido
Desde el norte, donde antes estuvo
En circunstancias aún peores; ya conoce
Aquella gente practica y tacaña, que buscando
Va por la vida sólo rendimiento,
y poco rendimiento de tal hombre traslucía.

Aquí se hallaba a gusto, en lo posible
Para quien no parecía a gusto en. parte alguna,
Aun cuando, ido, no quisiera
Regresar, ni a varios conocidos
Locales recordó. Así trataba acaso
Que lo pasado fuera pasado realmente
y comenzar en limpio nueva etapa.

No le vi mucho, rehusando,
A lo que entiendo, el trato y compañía,
Acaso huraño y receloso en algo
Para mí indiferente. Poco hablaba,
Aunque en rara ocasión hablaba todo
Lo callado hasta entonces, altero, abrupto,
Y pareciendo luego avergonzado.

Pero seamos francos: yo no le quería
Bien, y un día, conversando
Temas insustanciales, el tiempo, los deportes,
La política, sentí temor extraño
Que en burla, no hacia mí, sino a los hombres todos
En mí representados, fuera a sacar la lengua.

Lo que pensó, amó, odió, le dejó
indiferente,
Ignoro; como lo ignoro igual hasta de otros
Que conocí mejor. Nuestro vivir, de muchedumbre
A solas con un dios, un demonio o una nada,
Supongo que era el suyo también. ¿Por qué no habría de serIo?

Su pensamiento hoy puede leerse
Tras la obra, y ella sabrá decirle
Más que yo. Aunque supongo
Tales escritos sin valor alguno,
y aquí ninguno se cuidaba de su autor o ellos.

Esta fama postrera no la mueve,
En mozos tan despiertos, amor de hacer justicia,
Sino' gusto de hallar razón contra nosotros
Los viejos, el estorbo palmario en el camino,
Al cual no basta el apartar, mas el desprecio
Debe añadirse. Pues, ¿acaso,
Vive desconocido el poeta futuro?

Sabemos que un poeta es otra cosa;
La chispa que le anima pronto prende
En quienes junto a él cruzan la vida,
Sus versos aceptados tal moneda corriente.
Lope fue siempre el listo Lope, vivo o muerto.

Tan ****** como quiera será el vulgo,
Pero la voz del vulgo es voz divina,
Por estos tiempos nuestros a lo menos;
y el vulgo era ignorante de ese hombre
Mientras viviera, en signo
Que siempre ignorará su póstuma excelencia.

La sociedad es justa, a todos trata
Como merecen; si hay exceso
Primero, con idéntico exceso retrocede,
Recobrando nivel. Piense de alguno,
Festejado tal dios por muchedumbres,
Por esas muchedumbres tal animal colgado.
Bien que ello nos repugne, justicia pura y simple.

Mas eso no se aplica a nuestro hombre.
¿Acaso hubo exceso en el olvido
Que vivió día a día? Hecho a medida
Del propio ser oscuro, exacto era; y a la muerte
Se lleva aquello que tomamos
De la vida, o lo que ella nos da: olvido
Acá, y olvido allá para él. Es lo mismo.
Mariana Seabra Jun 2022
Ó terra fria e suja,
Com que os vivos me taparam...
Fui acorrentada
       aprisionada
       encaixotada
Cabeça, corpo e alma soterrada,
Quando ainda não tinha idade...
Era bela e tenra a idade para me saber salvar.

A criança que fui, se é que a fui,
Jaz numa campa, jaz lá deitada.
Tornou-se um símbolo de pureza,
Da minha inocência arruinada.
Mal fechou os olhos, soltou-se o último suspiro,
Abriu-se a Terra e ouviu-se em grito:

"És só mais uma pessoa estragada!
Bem-vinda ao mundo real,
Aí em cima, estar partida é requisito.
Desce cá abaixo, atira-te sem medos,
tenho muito para te ensinar!
Aqui somos todos filhos do Diabo,
Dançamos com ele lado a lado,
Aniquilamos o que em nós já estava manchado,
Destruímos a ferro e fogo o ódio e o pecado,
Renascemos livres e prontos para amar.
Anda recuperar a pureza que te tentaram matar!"

Bichos do solo que devoravam
O meu corpo gélido e petrificado.
Via-os passar por cima do meu olhar desesperado,
Comiam o que restava do meu coração.
Quase, quase adormecido...
Quase, quase devorado...
Quase, quase esquecido....
É bom relembrar-me que estou só de passagem,
Enquanto me entrego ao sonho e a esta última miragem
Da violência, da ganância, da frieza, da ignorância,
Que só os vivos desta Terra conseguem revelar.


Acharam eles que me iam quebrar!

Belo truque de ilusionismo!
Foi o que me tentaram ensinar.
Levei metade da vida para me desapegar
De todos os maus ensinamentos que me tentaram pregar.
Mas não sou Cristo para me pregarem,
Prefiro crucificar-me já.
Nem sou Houdini para me escapar,
Prefiro o prazer que ficar me dá.
A minha maneira é mais barbária,
Abri caminho à machadada,
Incendiei a cruz e a aldeia inteira,
Rebentei com o caixão onde estava enfiada.
Fui à busca da liberdade, para longe.
Bem longe, onde não me pudessem encontrar.
Não encontrei a liberdade, essa já a tinha, já era minha.
Mas reencontrei a inocência que há tanto queria recuperar.

Chamem-me bruxa moderna!
Mulher sensitiva, sonhadora, intuitiva,
Que vê além do que os sentidos mostram,
Que sente além da fronteira que nos separa do invisível.
Neta, bisneta, trisneta, tetraneta,
De mulheres poderosas e ancestrais.
Das chamadas "bruxas originais"
Que os cobardes não conseguiram queimar.
E bem que as tentaram erradicar!
Mas a magia sobrevive à História!
Poder senti-la hoje, poder perpetua-la,
Essa será sempre a nossa vitória, pertence a todas as mulheres.

Que venham agora tentar apanhar-me!

Solto-lhes as chamas do Inferno,
Onde os deuses me escolheram forjar.

Ai, a crueldade que este mundo traz...

Só mesmo as pessoas, essa raça sadia que é capaz
De destruir o seu semelhante, manipular o seu próprio irmão,
Sem um único pingo de compaixão.
Pegam na pá, cavam-lhe o precipício,
São os primeiros a empurrarem-no ao chão.
Reparem bem...Disse "pessoas",
Que é bem diferente de "seres-humanos",
Essa é a questão.
Porque quem sabe ser-humano, sabe bem daquilo que escrevo,
Não é indiferente à sua própria condição,
Limitada, defeituosa, machucada.
Basicamente, não valemos nada! Que alívio, admiti-lo.
Loucos são os que vivem na ilusão
De serem superiores aos bichos do solo.
Os mesmos que vos vão devorar os olhos no caixão.

(...)

Ó terra fria e suja
Com que me taparam...
De lágrimas foste regada,
De ti surgiu o que ninguém sonhava,
Um milagre que veio pela calada.
Um girassol!
Com pétalas de água salgada
Que sai pelo seu caule disparada.
És tudo, simultaneamente!
És nascente do rio e és fonte avariada.
Pura água! onde toda a gente mergulhava,
Apesar de não saberem lá nadar.
Não paravam para a beber, quanto mais para a apreciar.

Talvez tenha sido numa noite de luar,
Que conheci uma ave rara...
Uma beija-flor colorida, com olhos castanhos de encantar,
Formas humanas, magníficas,
E uma voz melódica de fazer arrepiar.
Talvez tenha sido num dia de sol,
Que ela me observara, indecisa sobre a partida ou chegada.
Porque é que em mim pousara?
Não sei. Não a questionei.
Fiquei encantada! Estava tão tranquila
Que quase... quase flutuava, como uma pena soprada,
Enquanto ela penicava a minha água salgada,
Banhava-se na minha corrente agitada,
Sentia os mil sabores enquanto a devorava,
Absorvia-me no seu corpo sem medo de nada.
Não havia presente, passado ou futuro!
Só havia eu, ela e as semelhanças que nos representam,
Os opostos que nos atraem e complementam,
O amor que é arrebatador, ingénuo e puro.

Nessa noite, nesse dia, descobri que a água amava!
Como é que posso dizer isto de uma coisa inanimada?
Vejo vivos que já estão mortos,
Submersos nos seus próprios esgotos mentais.
Vejo coisas que estão vivas,
Como a água que nunca pára,
Não desiste de beijar a costa por mais que ela a mande para trás.
Ela vai! Mas sempre volta.
Se o amor não é isso, então que outro nome lhe dás?

Podia jurar que ouvi a água a falar...
Que sina a minha!
Outra que disse que veio para me ensinar.
Envolveu-me nos seus braços e disse:
"Confia! Sei que é difícil, mas confia, deixa-te levar.
A água cria! A água sabe! A água sabe tudo!
Já se banharam nestes mesmos oceanos
Todas as gerações que habitaram este mundo.
É a água que esconde os segredos da humanidade,
Os seus mistérios mais profundos.
É a água que acalma, é a água que jorra, é a água que afoga,
Dá-te vida ao corpo, mas também a cobra."

Não era a água...estava enganada.
Era a minha ave rara quem me falara,
Quem me sussurrava ao ouvido,
Com um tom de voz quase imperceptível mas fluído.
Que animal destemido!
Decidiu partilhar um pouco de si comigo,
Decidiu mostrar-me que pode existir no outro
um porto de abrigo.
Teceu-me asas para que pudesse voar!
E disse "Vai! Voa! Sê livre!",
Mas depois de a encontrar, não havia outro sítio no mundo onde eu preferisse estar.
Ensinou-me a mergulhar, a não resistir à corrente,
A suster a respiração, controlar o batimento do coração,
Desbravar o fundo do mar, sem ter de lá ficar.

Verdade seja dita! Devo ter aprendido bem.
Verdade seja dita! Sempre à tona regressei.

Bem que me tentaram afogar! Eu mesma tentei.

Mas verdade seja dita! Sou teimosa, orgulhosa.
Se tiver de morrer, assim será! Mas serei eu!
Eu e só eu, que irei escolher quando me matar.

Pode parecer sombrio, dito da forma fria que o digo.
Mas verdade seja dita! Sinto um quente cá dentro,
Quando penso na liberdade de poder escolher
A altura certa que quero viver
Ou a altura certa que quero morrer.

(...)

Com as asas que me ofereceu,
Dedico-me à escrita, para que a verdade seja dita.
Da analogia, à hipérbole, à metáfora, à antítese.
Sou uma contradição maldita!
Sou um belo paradoxo emocional!
Prefiro voar só, a não ser quando bem acompanhada.
Porque neste longa jornada,
A que gosto de chamar de "vida" ou "fachada",
Há quem me ajude a caminhar.

Pela dura estrada, às vezes voo de asa dada.
Celebro com a minha ave rara a pureza reconquistada!
Permitimos que as nossas raízes escolham o lugar
Por onde se querem espalhar.
Seja na Terra, no Céu, no Mar.
Somos livres para escolher!
Onde, quando e como desejamos assentar.

(...)

Dizem que em Terra de Cegos,
Quem tem olho é Rei.
Digo-lhes que tinha os dois bem abertos!
Quando ao trono renunciei.

Não quero a Coroa, não ambiciono o bastão,
Não quero dinheiro para esbanjar,
Não quero um povo para controlar.
Quero manter o coração aberto!
E que seja ele a liderar!
Deixo o trono para quem o queira ocupar.
Para quem venha com boas intenções,
Que saiba que há o respeito de todo um povo a reconquistar.
Quem não tenha medo de percorrer todas as ruas da cidade,
Da aldeia, do bairro... desde a riqueza à precaridade.
Para quem trate com equidade todo o seu semelhante,
Seja rico ou pobre, novo ou velho, gordo ou magro,
inteligente ou ignorante.
Vamos mostrar que é possível o respeito pela diversidade!

Governemos juntos! Lado a lado!

(...)

O reflexo na água é conturbado...
Salto entre assuntos, sem terminar os que tinha começado.
Nunca gostei muito de regras e normas, sejam líricas, sociais ou gramaticais.
No entanto, quanto mais tempo me tenho observado,
Mais vejo que há um infinito em mim espelhado.
Sou eterna! Efémera...
Só estou de visita! E, depois desta vida,
Haverá mais lugares para visitar, outras formas para ser.
Só estou de visita! É nisso que escolho acreditar.
Vim para experienciar! Nascer, andar, correr,
Cair, levantar, aprender, amar, sofrer,
Repetir, renascer...

Ah! E, gostava de, pelo menos, uma grande pegada deixar.
Uma pegada bem funda, na alma de um outro alguém,
Como se tivesse sido feita em cimento que estava a secar.
Uma pegada que ninguém conseguirá apagar.

E, se neste mundo eu não me enquadrar?

Não faz mal! É porque vim para um novo mundo criar.
Para ser a mudança que ainda não existe,
Para ter o prazer de vos contrariar.

Sou feita de amor, raiva, luz, escuridão, magia,
Intensidade que vibra e contagia.
Giro, giro e giro-ao-sol, enquanto o sol girar.
Mesmo quando ele desaparece, para que a nossa lua possa brilhar.

Quem, afinal, diria?
Que o amor que me tentaram assassinar,
Cresceu tão forte em agonia
Que tornou-se tóxico, só para os conseguir contaminar.
E inundar, e transbordar, quem sabe, para os mudar.
Como que por rebeldia, estou habituada a ser a que contraria.
Prefiro fazer tudo ao contrário!
Em vez de me deixar ser dominada, prefiro ser eu a dominar.
Mais depressa me mantenho fiel à alma que me guia,
Do que a qualquer pessoa que me venha tentar limitar.
Nunca fui boa a ser o que o outro queria.
Nunca foi boa a reduzir-me, para me certificar que no outro haveria um espaço onde eu caberia.

Uma mente que foi expandida
Jamais voltará a ser comprimida!
Nunca mais será enclausurada! Num espaço fechado
                                                         ­                         pré-programado
                         ­                                                         condicio­nado
Cheio de pessoas com o espírito acorrentado,
Que se recusam a libertar das suas próprias amarras,
Quebrar antigos padrões, olhar para fora da caverna,
Em direção ao mundo que continua por ser explorado.

"Então é aqui a Terra? O tal Inferno que me tinham falado!"

Sejam livres de prisões!
Revoltem-se, unam-se, libertem-se!
A vocês e aos vossos irmãos!
Vão ao passo do mais lento!
Certifiquem-se que ninguém fica para trás!
Sejam fortes e valentes!
Mostrem que, com todos juntos,
A mudança será revolucionária e eficaz!
Apoiem-se uns aos outros!
Não confiem no Estado!
Dêem a mão uns aos outros, sejam o apoio que vos tem faltado!

(...)

Carrego a luz que dei à vida e, reclamo-a para mim.
Não me importo de a partilhar,
Faço-o de boa vontade!
Este mundo precisa de menos pessoas e mais humanidade.
Esta humildade, esta forte fragilidade,
Brotou das mortes que sofri, de todos os horrores que já vi.
Brotou força, de todas as lutas que sobrevivi.
Brotou sabedoria, de todos os erros que cometi,
De todos aqueles que corrigi, e dos que ainda não me apercebi.

Criei-me do nada.
Resisti!
Como uma fénix sagrada e abençoada,
Moldei-me sem fim, nem começo...
Queimei o passado, sem o ter apagado.
Ensinei-me a manter os olhos para a frente.
Permiti-me à libertação!
De enterrar o que me tentou destruir anteriormente.

Moro no topo da montanha.
Amarela, azul, verde e castanha.
A tal montanha que só por mim é avistada,
No novo mundo que criei para a minha alma cansada.

Moro no topo de céu.
Numa casa feita de girassóis sem fim, nem começo...
Que plantei para oferecer à minha ave rara,
Ao meu beija-flor colorido. O meu beija-flor preferido!
Que me veio ensinar que o amor existe.
Afinal ele existe!
E é bruto. Intoxicante. Recíproco.
Mas nem sempre é bonito.
Seja como for, aceito o seu amor!

Este dedico-te a ti, minha beija-flor encantada.
Tu! Que me vieste manter viva e apaixonada.
Porque quando estás presente,
A Terra não é fria, nem enclausura. Ao pé de ti, posso ser suja!
Acendes a chama e fico quente!
Porque quando estás presente,
Iluminas-me a cabeça, o corpo, a alma e a mente.
Porque quando estás presente,
Sinto que giro-ao-sol e ele gira cá.
E, se existe frio, não é da Terra.
É o frio na barriga!
Por sentir tanto amor! é isso que me dá.
El hormiguero hace erupción. La herida abierta bortotea, espumea, se expande, se contrae. El sol a estas horas no deja nunca de bombear sangre, con las sienes hinchadas, la cara roja. Un niño -ignorante de que en un recodo de la pubertad lo esperan unas fiebres y un problema de conciencia- coloca con cuidado una piedrecita en la boca despellejada del hormiguero. El sol hunde sus picas en las jorobas del llano, humilla promontorios de basura. Resplandor desenvainado, los reflejos de una lata vacía -erguida sobre una pirámide de piltrafas- acuchillan todos los puntos del espacio.

Los niños buscadores de tesoros y los perros sin dueño escarban el amarillo esplendor del pudridero. A trescientos metros la iglesia de San Lorenzo llama a misa de doce. Adentro, en el altar de la derecha, hay un santo pintado de azul y rosa. De su ojo izquierdo brota un enjambre de insectos de alas grises, que vuelan en línea recta hacia la cúpula y caen, hechos polvo, silencioso derrumbe de armaduras tocadas por la mano del sol. Silban las sirenas de las torres de las fábricas. Falos decapitados. Un pájaro vestido de ***** vuela en círculos y se posa en el único árbol vivo del llano. Después… No hay después. Avanzo, perforo grandes rocas de años, grandes masas de luz compacta, desciendo galerías de minas de arena, atravieso corredores que se cierran como labios de granito. Y vuelvo al llano, donde siempre es mediodía, donde un sol idéntico cae fijamente sobre un paisaje detenido. Y no acaban de caer las doce campanadas, ni de zumbar las moscas, ni de estallar en astillas este minuto que no pasa, que sólo arde y no pasa.
Rui Serra Apr 2014
Ontem
Sim, ontem
um anjo
falou e disse-me:
- Deixai que vos pergunte,
porque vos atormentais ?
- Podeis dizer que sou novo,
que sou ignorante,
mas estou só.
- Quereis que acredite ?
- isso creio.
- Mentis e enganais
mas vejo para além dos teus olhos,
e a tua felicidade
está para além do mar.
Laberintos, retruécanos, emblemas,
helada y laboriosa nadería,
fue para este jesuita la poesía,
reducida por él a estratagemas.

No hubo música en su alma; sólo un vano
herbario de metáforas y argucias
y la veneración de las astucias
y el desdén de lo humano y sobrehumano.

No lo movió la antigua voz de Homero
ni esa, de plata y luna, de Virgilio;
no vio al fatal Edipo en el exilio
ni a Cristo que se muere en un madero.

A las claras estrellas orientales
que palidecen en la vasta aurora,
apodó con palabra pecadora
gallinas de los campos celestiales.

Tan ignorante del amor divino
como del otro que en las bocas arde,
lo sorprendió la Pálida una tarde
leyendo las estrofas del Marino.

Su destino ulterior no está en la historia;
librado a las mudanzas de la impura
tumba el polvo que ayer fue su figura,
el alma de Gracián entró en la gloria.

¿Qué habrá sentido al contemplar de frente
los Arquetipos y los Esplendores?
quizá lloró y se dijo: Vanamente
busqué alimento en sombras y en errores.

¿Qué sucedió cuando el inexorable
sol de Dios, La Verdad, mostró su fuego?
Quizá la luz de Dios lo dejó ciego
en mitad de la gloria interminable.

Sé de otra conclusión. Dado a sus temas
minúsculos, Gracián no vio la gloria
y sigue resolviendo en la memoria
laberintos, retruécanos y emblemas.
Il fait du soleil
Il pleut, il tonne
C’est l’automne
Du réveil au sommeil.
Les feuilles sont sèches et passives
Et les fleurs mortes et inactives
Plus ****, c’est la neige
Les voisins de l’auberge
Voient passer les cerfs
Toute la sainte journée
Et pendant toute la soirée
On sent changer les nerfs
Pour accueillir la nouvelle saison
Où l’on est **** de la moisson.

On peut entendre de très ****
Le vent qui fredonne dans les foins
Les vibrations ne sont pas monotones
Puisque les colibris des mornes
Font sentir leur présence spectaculaire
Et les poètes aux jardins imaginaires
Décrivent tout ce qui se passe
Dans la contrée où la masse
Demeure insensible et ignorante
Et où les élus corrompus se vantent.
Il fait du soleil
Il pleut, il tonne
C’est l’automne
Du réveil au sommeil.

P.S. Traduction de ‘ The Ancient Canticles Of Autumn’.

Copyright © Novembre 2024, Hébert Logerie, Tous droits réservés
Hébert Logerie est l'auteur de plusieurs livres de poésie.
X
Me he perdido muchas veces por el mar
con el oído lleno de flores recién cortadas.
Con la lengua llena de amor y de agonía
muchas veces me he perdido por el mar,
como me pierdo en el corazón de algunos niños.
No hay nadie que al dar un beso
no sienta la sonrisa de la gente sin rostro,
ni nadie que al tocar un recién nacido
olvide las inmóviles calaveras de caballo.
Porque las rosas buscan en la frente
un duro paisaje de hueso
y las manos del hombre no tienen más sentido
que imitar a las raíces bajo tierra.
Como me pierdo en el corazón de algunos niños,
me he perdido muchas veces por el mar.
Ignorante del agua, voy buscando
una muerte de luz que me consuma.
Tanto sol, tanta curva, tantos blancos
                    a mucho más aspiran.

Estas esbeltas formas que las olas,
                    -apuntes de Afroditas-,

inventan por doquier, ¿van a quedarse
                    sin sus diosas, vacías?

No; por numen secreto convocadas
                    acuden las olímpicas.

Vuelve el mar a su tiempo el inocente,
                    ignorante de quillas,

sin carga de mortales, suelo undoso
                    de las mitologías.

Con verdes curvas, con espumas vagas,
                    la luz, primera artista,

modela para diosas inminentes
                    hechuras fugitivas.

Un gran hervor de cuerpos en proyecto
                    alumbra la marina.

No hay onda que no sueñe en dar su carne
                    transparente a una ninfa.

Viento tornero en blanda masa verde
                    redondeces perfila.

Juntos surten la diosa, y a su lado
                    afán que la persiga.

Gozosa crin despliega el hipocampo:
                    va en su grupa, cautiva,

altas quejas de espuma dando al aire,
                    Nereida estremecida.

Hay torsos verdes, hay abrazos truncos,
                    todo son tentativas,

deseos que se alzan, casta espuma;
                    ugas hay, ligerísimas.

Cuerpo saltante de una cresta en otra,
                    escápase la ondina

de un ansia que se muere en mil cristales,
                    monstruo que la quería.

Hay blancuras que logran entenderse,
                    amores que se inician;

en la mañana estrenan sus idilios
                    fábulas, a la vista.

¿Olas? Tetis, Papone, Calatea,
                    glorias que resucitan.

Resurrección es esto, no oleaje,
                    querencia muy antigua.

Si el agua que dio bulto a ninfa rápida
                    muere, apenas erguida,

si espuma que soñaba en durar mármol,
                    desfallece en la orilla,

de entre tanto fracaso, ellas, las diosas,
                    se salvan, infinitas.

Se hunden las cien, las mil, las incontables
                    figuras cristalinas;

de una en otra, evadiéndose, ligeras
                    permanecen las ninfas.

Tejiendo, destejiendo, permanecen
                    sobre fúlgida pista,

juegos de raudo amor, las figurantas
                    de la ópera divina.

El mar se ciñe, más y más redondo,
                    cerco de la alegría.

Y se colman de asombro, en una playa,
                    dos ojos, que lo miran.
De tu peso vencido,
verde honor del verano,
yaces en este llano
del tronco antiguo y noble desasido.
Dando venganza estás de ti a los vientos,
cuyas líquidas iras despreciabas,
cuando de ellos con ellas murmurabas,
imitando a mis quejas los acentos.
Humilde agora entre las yerbas suenas,
cosa que de tu altura
nunca temer pudieron las arenas;
y ofendida del tiempo tu hermosura,
ocupa en la ribera
el lugar que ocupó tu propia sombra.
Menos gastos tendrá la primavera
en vestir este valle
después que faltas a su verde alfombra.
¿Qué hará el jilguero dulce cuando halle
su patria con tus hojas en el suelo?
¿Y la parlera fuente,
que aun ignorante de prisión de yelo,
exenta de la sed del sol corría?
Sin duda llorará con su corriente
la licencia que has dado en ella al día.
Tendrá un retrato menos
Pisuerga que mostrar al caminante
en sus cristales puros.
Cualquier pájaro amante
desiertos dejará tus brazos duros,
y vengo a poner duda
si, para que te habite en llanto tierno,
a la tórtola basta el ser vïuda.
Y porque tengo miedo que el invierno
pondrá necesidad a algún villano,
tal, que se atreva con ingrata mano
a encomendarte al fuego,
yo te quiero llevar a mi cabaña,
por lo que mi cansancio, estando ciego,
a tu sombra le debe.
Descansarás el báculo de caña
con que mi vida tristes años mueve;
y ojalá que yo fuera
rey, como soy pastor de la ribera,
que, cetro antes que báculo cansado,
no canas sustentaras, sino estado.
Ama tu verso, y ama sabiamente tu vida,
la estrofa que más vive, siempre es la más vivida.
Un mal verso supera la más perfecta prosa,
aunque en prosa y en verso digas la misma cosa.

Así como el exceso de virtud hace el vicio,
el exceso de arte llega a ser artificio.
Escribe de tal modo que te entienda la gente,
igual si es ignorante que si es indiferente.

Cumple la ley suprema de desdeñarlas todas,
sobre el cuerpo desnudo no envejecen las modas.
Y sobre todo, en arte y vida, sé diverso,
pues sólo así tu mente revivirá en tu verso.
Una verdad es color de ceniza,
Otra verdad es color de planeta;

Mas todas las verdades, desde el suelo hasta el suelo,
No valen la verdad sin color de verdades,
La verdad ignorante de cómo el hombre suele encarnarse en la nieve.

En cuanto a la mentira, basta decirle "quiero"
Para que brote entre las piedras
Su flor, que en vez de hojas luce besos,
Espinas en lugar de espinas.

La verdad, la mentira,
Como labios azules,
Una dice, otra dice;
Pero nunca pronuncian verdades o mentiras su secreto torcido;
Verdades o mentiras
Son pájaros que emigran cuando los ojos mueren.
Sonnet.

" D'où vous vient, disiez-vous, cette tristesse étrange,
Montant comme la mer sur le roc noir et nu ? "
- Quand notre coeur a fait une fois sa vendange,
Vivre est un mal. C'est un secret de tous connu,

Une douleur très simple et non mystérieuse,
Et, comme votre joie, éclatante pour tous.
Cessez donc de chercher, ô belle curieuse !
Et, bien que votre voix soit douce, taisez-vous !

Taisez-vous, ignorante ! âme toujours ravie !
Bouche au rire enfantin ! Plus encor que la Vie,
La Mort nous tient souvent par des liens subtils.

Laissez, laissez mon coeur s'enivrer d'un mensonge,
Plonger dans vos beaux yeux comme dans un beau songe,
Et sommeiller longtemps à l'ombre de vos cils !
Está soleado
Está lloviendo, está tronando
Es otoño
Desde despertar hasta dormir.
Las hojas son secas y pasivas
Y las flores muertas e inactivas
Más tarde, es nieve
Los vecinos de la posada
Ven el paso de los ciervos
Todo el día
Y durante toda la larga noche
Sentimos que los nervios cambian
Para dar la bienvenida a la nueva temporada
Donde estamos lejos de la cosecha.

Podemos escuchar desde muy lejos
El viento que zumba en el heno
Las vibraciones no son monótonas
Desde los colibríes de los cerros
Hacen sentir su espectacular presencia
Y los poetas con jardines imaginarios
Describen todo lo que está pasando
En la tierra donde la masa
Sigue siendo insensible e ignorante
Y donde los funcionarios electos corruptos se jactan.
Está soleado
Está lloviendo, está tronando
Es otoño
Desde despertar hasta dormir.

P.D. Traducción de 'The Ancient Canticles Of Autumn'.

Copyright © noviembre de 2024, Hébert Logerie, Todos los derechos reservados
Hébert Logerie es autor de varios libros de poesía.
Ignorante del mundo y de sí mismo
deja el recién nacido su caverna
lejos y cerca de la piel materna
inaugura el candor de su egoísmo

mira en su entorno y es un espejismo /
la apenas asumida vida externa
no es todavía despiadada o tierna
pero ya muestra señas del abismo

aprenderá sin duda ese paisaje
que poco a poco en niebla se convierte
y empezará a enterarse del mensaje

donde estará la clave de su suerte /
ya ha reservado sitio para el viaje
sutil e inexorable hacia la muerte
Or, vous voici promus, petits amis,

Depuis les temps de ma lettre première,

Promus, disais-je, aux fiers emplois promis

À votre thèse, en ces jours de lumière.


Vous voici rois de France ! À votre tour !

(Rois à plusieurs d'une France postiche,

Mais rois de fait et non sans quelque amour

D'un trône lourd avec un budget riche.)


À l'œuvre, amis petits ! Nous avons droit

De vous y voir, payant de notre poche,

Et d'être un peu réjouis à l'endroit

De votre état sans peur et sans reproche.


Sans peur ? Du maître ? Ô le maître, mais c'est

L'Ignorant-chiffre et le Suffrage-nombre,

Total, le peuple, « un âne » fort « qui s'est

Cabré », pour vous espoir clair, puis fait sombre.


Cabré comme une chèvre, c'est le mot.

Et votre bras, saignant jusqu'à l'aisselle,

S'efforce en vain : fort comme Béhémot,

Le monstre tire... et votre peur est telle


Quand l'âne brait, que le voilà parti

Qui par les dents vous boute cent ruades

En forme de reproche bien senti...

Courez après, frottant vos reins malades !


Ô Peuple, nous t'aimons immensément :

N'es-tu donc pas la pauvre âme ignorante

En proie à tout ce qui sait et qui ment ?

N'es-tu donc pas l'immensité souffrante ?


La charité nous fait chercher tes maux,

La foi nous guide à travers tes ténèbres.

On t'a rendu semblable aux animaux,

Moins leur candeur, et plein d'instincts funèbres.


L'orgueil t'a pris en ce quatre-vingt-neuf,

Nabuchodonosor, et te fait paître,

Âne obstiné, mouton buté, dur bœuf,

Broutant pouvoir, famille, soldat, prêtre !


Ô paysan cassé sur tes sillons,

Pâle ouvrier qu'esquinte la machine,

Membres sacrés de Jésus-Christ, allons,

Relevez-vous, honorez votre échine,


Portez l'amour qu'il faut à vos bras forts,

Vos pieds vaillants sont les plus beaux du monde,

Respectez-les, fuyez ces chemins tors,

Fermez l'oreille à ce conseil immonde,


Redevenez les Français d'autrefois,

Fils de l'Eglise, et dignes de vos pères !

Ô s'ils savaient ceux-ci sur vos pavois,

Leurs os sueraient de honte aux cimetières.


- Vous, nos tyrans minuscules d'un jour

(L'énormité des actes rend les princes

Surtout de souche impure, et malgré cour

Et splendeur et le faste, encor plus minces),


Laissez le règne et rentrez dans le rang.

Aussi bien l'heure est proche où la tourmente

Vous va donner des loisirs, et tout blanc

L'avenir flotte avec sa Fleur charmante


Sur la Bastille absurde où vous teniez

La France aux fers d'un blasphème et d'un schisme,

Et la chronique en de cléments Téniers

Déjà vous peint allant au catéchisme.
Dieu prit sa plus molle argile
Et son plus pur kaolin,
Et fit un bijou fragile,
Mystérieux et câlin.

Il fit le doigt de la femme,
Chef-d'oeuvre auguste et charmant,
Ce doigt fait pour toucher l'âme
Et montrer le firmament.

Il mit dans ce doigt le reste
De la lueur qu'il venait
D'employer au front céleste
De l'heure où l'aurore naît.

Il y mit l'ombre du voile,
Le tremblement du berceau,
Quelque chose de l'étoile,
Quelque chose de l'oiseau.

Le Père qui nous engendre
Fit ce doigt mêlé d'azur,
Très fort pour qu'il restât tendre,
Très blanc pour qu'il restât pur,

Et très doux, afin qu'en somme
Jamais le mal n'en sortît,
Et qu'il pût sembler à l'homme
Le doigt de Dieu, plus petit.

Il en orna la main d'Eve,
Cette frêle et chaste main
Qui se pose comme un rêve
Sur le front du genre humain.

Cette humble main ignorante,
Guide de l'homme incertain,
Qu'on voit trembler, transparente,
Sur la lampe du destin.

Oh ! dans ton apothéose,
Femme, ange aux regards baissés,
La beauté, c'est peu de chose,
La grâce n'est pas assez ;

Il faut aimer. Tout soupire,
L'onde, la fleur, l'alcyon ;
La grâce n'est qu'un sourire,
La beauté n'est qu'un rayon ;

Dieu, qui veut qu'Eve se dresse
Sur notre rude chemin,
Fit pour l'amour la caresse,
Pour la caresse ta main.

Dieu, lorsque ce doigt qu'on aime
Sur l'argile fut conquis,
S'applaudit, car le suprême
Est fier de créer l'exquis.

Ayant fait ce doigt sublime,
Dieu dit aux anges : Voilà !
Puis s'endormit dans l'abîme ;
Le diable alors s'éveilla.

Dans l'ombre où Dieu se repose,
Il vint, noir sur l'orient,
Et tout au bout du doigt rose
Mit un ongle en souriant.
Bastian M Pop Dec 2019
Sobre tu frágil amarga
piel
un labio recorre asustado
siluetas ensombrecidas
dulce melancolía

Recorreré sonámbulo sueños enmohecidos
por la ignorante expresión
del vino sin tiempo

Consume tus efímeras ilusiones
tecleando cigarrillos
sumergidos en petróleo

Canta distraído amante
danzante sombra sin forma

Pierde tu esencia
entre sus labios
On a peur, tant elle est belle !
Fût-on don Juan ou Caton.
On la redoute rebelle ;
Tendre, que deviendrait-on ?

Elle est joyeuse et céleste !
Elle vient de ce Brésil
Si doré qu'il fait du reste
De l'univers un exil.

À quatorze ans épousée,
Et veuve au bout de dix mois.
Elle a toute la rosée
De l'aurore au fond des bois.

Elle est vierge ; à peine née.
Son mari fut un vieillard ;
Dieu brisa cet hyménée
De Trop tôt avec Trop ****.

Apprenez qu'elle se nomme
Doña Rosita Rosa ;
Dieu, la destinant à l'homme,
Aux anges la refusa.

Elle est ignorante et libre,
Et sa candeur la défend.
Elle a tout, accent qui vibre,
Chanson triste et rire enfant,

Tout, le caquet, le silence,
Ces petits pieds familiers
Créés pour l'invraisemblance
Des romans et des souliers,

Et cet air des jeunes Èves
Qu'on nommait jadis fripon,
Et le tourbillon des rêves
Dans les plis de son jupon.

Cet être qui nous attire,
Agnès cousine d'Hébé,
Enivrerait un satyre,
Et griserait un abbé.

Devant tant de beautés pures,
Devant tant de frais rayons,
La chair fait des conjectures
Et l'âme des visions.

Au temps présent l'eau saline,
La blanche écume des mers
S'appelle la mousseline ;
On voit Vénus à travers.

Le réel fait notre extase ;
Et nous serions plus épris
De voir Ninon sous la gaze
Que sous la vague Cypris.

Nous préférons la dentelle
Au flot diaphane et frais ;
Vénus n'est qu'une immortelle ;
Une femme, c'est plus près.

Celle-ci, vers nous conduite
Comme un ange retrouvé,
Semble à tous les coeurs la suite
De leur songe inachevé.

L'âme admire, enchantée
Par tout ce qu'a de charmant
La rêverie ajoutée
Au vague éblouissement.

Quel danger ! on la devine.
Un nimbe à ce front vermeil !
Belle, on la rêve divine,
Fleur, on la rêve soleil.

Elle est lumière, elle est onde,
On la contemple. On la croit
Reine et fée, et mer profonde
Pour les perles qu'on y voit.

Gare, Arthur ! gare, Clitandre !
Malheur à qui se mettait
À regarder d'un air tendre
Ce mystérieux attrait !

L'amour, où glissent les âmes,
Est un précipice ; on a
Le vertige au bord des femmes
Comme au penchant de l'Etna.

On rit d'abord. Quel doux rire !
Un jour, dans ce jeu charmant,
On s'aperçoit qu'on respire
Un peu moins facilement.

Ces feux-là troublent la tête.
L'imprudent qui s'y chauffait
S'éveille à moitié poète
Et stupide tout à fait.

Plus de joie. On est la chose
Des tourments et des amours.
Quoique le tyran soit rose,
L'esclavage est noir toujours.

On est jaloux ; travail rude !
On n'est plus libre et vivant,
Et l'on a l'inquiétude
D'une feuille dans le vent.

On la suit, pauvre jeune homme !
Sous prétexte qu'il faut bien
Qu'un astre ait un astronome
Et qu'une femme ait un chien.

On se pose en loup fidèle ;
On est bête, on s'en aigrit,
Tandis qu'un autre, auprès d'elle,
Aimant moins, a plus d'esprit.

Même aux bals et dans les fêtes,
On souffre, fût-on vainqueur ;
Et voilà comment sont faites
Les aventures du coeur.

Cette adolescente est sombre
À cause de ses quinze ans
Et de tout ce qu'on voit d'ombre
Dans ses beaux yeux innocents.

On donnerait un empire
Pour tous ces chastes appas ;
Elle est terrible ; et le pire,
C'est qu'elle n'y pense pas.
Jorge Rangel Apr 2022
Corajudo,rencoroso, vengativo,soberbio,
presuntuoso ,egoísta,impaciente, mentiroso, aburrido,chismoso, inmaduro orgulloso,cobarde,arrogante,perezoso,
deshonesto,abusivo,celoso,d­éspota,
furioso,ignorante,despiadado,fisgón,
indiferente,insensib­le,desconfiado,
entrometido,desleal y lo peor de todo,
no se amar.
Oír, Ver y Callar, remedio fuera
En tiempo que la Vista y el Oído
Y la Lengua pudieran ser sentido,
Y no delito que ofender pudiera.
Hoy, sordos los remeros con la cera,
Golfo navegaré que (encanecido
De huesos, no de espumas) con bramido
Sepulta a quien oyó Voz lisonjera.
Sin ser oído y sin oír, ociosos
Ojos y orejas, viviré olvidado
Del ceño de los hombres poderosos.
Si es delito saber quién ha pecado,
Los vicios escudriñen los curiosos:
Y viva yo Ignorante, e Ignorado.

— The End —