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marriegegirl Jun 2014
Toute personne qui me connaît sait une chose: je coeur tout britannique.Ainsi.une campagne magnifique mariage anglais de drop-dead à la Maison Boconnoc Et Estate?Fait pour moi .Surtout un aussi beau que ce jour élégant .avec ses fleurs colorées .tenue élégante ( bonjour superbe robe Jenny Packham ) et la galerie à couper le souffle des images capturées par Sarah Falugo .Voir tous ici .\u003cp\u003eColorsSeasonsSummerSettingsGardenHistoric HomeStylesCasual Elegance

De Sarah Falugo .Boconnoc Maison et Immobilier est un lieu de mariage robe ceremonie fille typiquement anglais .La maison remonte à l'an 1250 et les motifs .complète avec parc aux cerfs et sa propre église est un joyau caché dans la campagne des Cornouailles .Emma et Terence étaient

http://www.modedomicile.com/robe-demoiselle-dhonneur-c-60

mariés à l'église sur le terrain et ensuite sur le site avec vos amis et votre famille à avoir une partie de jardin et gifler repas dans la hauteur de l'été anglais .
Emma portait une robe élégante de mariage Jenny Packham .Les décorations étaient un mélange de bouteilles en verre de couleur et de belles roses anglaises .

Photographie : Sarah Falugo | Robe de mariée : Jenny Packham | Lieu: Boconnoc maison et le domaineSarah Falugo robes demoiselles d honneur photographie est un membre robe ceremonie fille de notre Little Black Book .Découvrez comment les membres sont choisis en visitant notre page de FAQ .Sarah Falugo Photographie voir le
Paul d'Aubin Feb 2015
Pourrais-je un jour; réparer l'injustice
faite à mon père ?


Il fut à vingt ans caché par les bergers du village de Muna parmi de pauvres bergers qui vivaient aussi sainement que sobrement dans leur village parfumé de figuiers et sans route autre qu'un chemin à peine muletier quand l'ordre ****-fascistes tenait l'île sous sa coupe.  Puis mon père  fut mobilisé avec la jeunesse Corse apprit l'anglais sur le tas dans les forces françaises d'aviation formées alors aux Etats-Unis,
La guerre il fit l'école normale de «la Bouzareah» à  Alger puis nommé instituteur en Kabylie ou il rencontra et fut tout de suite Simone, amoureux de notre mère aussi institutrice mais native des Pyrénées,  nommée elle-aussi dans la vallée de la Soummam  ou débuta l'insurrection de la Toussaint 1954 (alors que j'avais sept mois et étais gardé par une nourrice Kabyle nommée Bahia). Mon père dont ses amis enseignants étaient pour la plupart  Corses ou Kabyles prit de sérieux risques en qualité de syndicaliste du SNI; «Libéral politique»   dans un temps porteur pour les  extrémismes et les surenchères   et donc à la fois cible potentielle des ultras des deux bords il n'hésita pas à  faire grève et m'amena manifester à Bougie/Bejaia, ou sur la route je vis une tête coupée qui me hante encore, lorsque sept inspecteurs d'Académie furent exécutés par l'O.A.S.

Nommé de l’hiver au grand froid de 1963, professeur de collège d'Anglais  dans le Comminges cher à son épouse, à Valentine, il n'avait pas encore le permis et sa fameuse  2 CV bleue qui devint légendaire et venait régulièrement nous voir Régis et moi,  qu'il pleuve et/ou  qu'il vente, sur une mobylette jaune.

Il perfectionna régulièrement son anglais tous les soirs en écoutant les programmes radios de la BBC et passa même à ses élèves  sur un magnétophone à banque qu’il avait acquis le succès des Beatles; "Yellow Submarine". Mais il ne comprit rien aux événements de 1968 qui heurtèrent sa vision structurée du Monde  et bouleversèrent tant ma propre vie. Qu'aurait-il pu comprendre, lui l'admirateur de l'homme du 18 juin à  cette  contestation anarchique et multiforme de l'institution scolaire  dans laquelle, il avait donné beaucoup de lui-même ?

Plus ****, ayant pris cette retraite, rare espace de Liberté personnelle, ce grand marcheur se mit enfin à parcourir de nouveau Maquis et Montagnes et ce n'est sur rentré **** le soir dans son humble demeure après avoir déjeuné d'une «bastelle» et d'un bout de fromage de "Giovan Andria «qu’il améliorait sa dans sa chambrette ayant sous les yeux le "dictionnaire de la Piève d'Evisa", pour redonner à la langue Corse sa beauté et sa dignité et restituer par ses propres mots choisis ce vrai temple de la nature et de la Beauté sauvage que forme cette île Méditerranéissime.

Paul Arrighi
Il s'agit d'un bref rappel entre prose , histoire et souvenirs poétiques d'enfance de mon pére André Arrighi ( Professeur d'Anflais) tel que je le perçois maintenant qu'il n'est plus .
little ladies
than dead exactly dance
in my head,precisely
dance where danced la guerre.

Mimi à
la voix fragile
qui chatouille Des
Italiens

the putain with the ivory throat
Marie Louise Lallemand
n’est-ce pas que je suis belle
chéri? les anglais m’aiment
tous,les américains
aussi….”bon dos, bon cul de Paris”(Marie
Vierge
Priez
Pour
Nous)

with the
long lips of
Lucienne which dangle
the old men and hot
men se promènent
doucement le soir(ladies

accurately dead les anglais
sont gentils et les américains
aussi,ils payent bien les américains dance

exactly in my brain voulez
vous coucher avec
moi? Non? pourquoi?)

ladies skilfully
dead precisely dance
where has danced la
guerre j’m'appelle
Manon,cinq rue Henri Mounier
voulez-vous coucher avec moi?
te ferai Mimi
te ferai Minette,
dead exactly dance
si vous voulez
chatouiller
mon lézard ladies suddenly
j’m'en fous des nègres

                        (in the twilight of Paris
Marie Louise with queenly
legs cinq rue Henri
Mounier a little love
begs,Mimi with the body
like une boîte à joujoux, want nice sleep?
toutes les petites femmes exactes
qui dansent toujours in my
head dis donc,Paris

ta gorge mystérieuse
pourquoi se promène-t-elle,pourquoi
éclate ta voix
fragile couleur de pivoine?)

                                with the
long lips of Lucienne which
dangle the old men and hot men
precisely dance in my head
ladies carefully dead
Paul d'Aubin Oct 2013
Sonnet pour mon épagneul anglais Nils
De son smoking de noir vêtu,
mêmes quand il court dans les rues,
à un artiste de gala
il semble emprunter le pas

Ton ventre est blanc comme une hermine.
Sur ton museau blanc, une truffe
Son dos de noir tout habillé.
Sur le front, il se fait doré.

De « prince », il s’attire le nom
Tant sa démarche est altiere ;
mais de « Nils », il a le surnom,
Car autant qu’un jar, il est fier.

Assis, il paraît méditer,
Sur le monde sa vanité.
De ses yeux noirs il vous regarde,
Comme un reproche qui s’attarde.

Quand il court, parmi les genêts,
Il fend l’air comme un destrier ;
Et le panache de sa queue
En flottant, vous ravit les yeux.

Mon épagneul est très dormeur,
Et aux sofas, il fait honneur.
Mais lorsque se lève le jour,
A se promener, il accourt.

Quand il dort, il est écureuil,
mais jamais, il ne ferme l’œil.
Un léger murmure l’éveille
Tant aérien est son sommeil.
Il semble emprunter le pas

Lorsqu’un aboiement le réveille
De sa voix, il donne l’éveil.
Et les chats, les chiens maraudeurs,
Il met en fuite avec bonheur.

Lorsque dans mes bras, il vient,
Son pelage se fait câlin.
Et la douceur de sa vêture
Lui fait une jolie voilure.

Sur ma table, sa tête repose
Lorsque je taquine la prose,
Comme pour dire ; même par-là,
je veux que tu restes avec moi.

Sous ma caresse, il se blottit,
comme le ferait un petit.
De ma tristesse, il vient à bout,
tant le regard qu’il pose est doux.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi), Toulouse.

                     *

Poème à ma chienne Laika dite «Caquine»

Tu as un gros museau,
Cocker chocolatine,
Des yeux entre amandes et noisettes
Teintés  d’une humeur suppliante.

Ta fourrure est quelque peu rêche
Mais prend l’éclat de la noisette
et le reflet du renard roux.
La caresse se fait satin.

Ma fille Célia t’appelle : «Caquine»
Pour des raisons que je ne peux
Au lecteur dévoiler ici,
Mais toute ta place tu tiens.

A ta maitresses adorée
Tu dresses ton gros museau
Et te blottis pour la garder
En menaçant ceux qui approchent.

Tu es peureuse comme un lézard,
Et sait ramper devant Célia.
Mais ton museau, sur mes genoux
Au petit déjeuner veille et guette.

Quand je te sors, tu tires en laisse
Jusqu’à m’en laisser essoufflé,
Après avoir d’énervement
Dans ta gueule, mes chaussons saisis.

Sur les sentiers de senteur,
Ton flair à humer se déploie.
Tu es, ma chienne, compagnie.
De mes longues après-midi.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi), Toulouse.
Nat Lipstadt Dec 2013
After reading about some tribal warfare in a far away land, I wrote this true story down. Now re-published every year on this day. Seems more appropriate than ever

one July 4th,
many years ago
walking the streets,
of the city of Nice,
situe on the Cote D'azur of France,
on the Mediterranean Sea,
where ships of navies
may safely park their sailors,
sending them ashore for R&R,^
they, leavened to disembark^^

how I came to be there is a
poem for another time

walking the streets,
palm tree resort,
along La Promenade Des Anglais,
coming at me,
Three Sailors,
unmistakably
American

one white,
one black,
one brown from California,
which I believe,
is still part of the USA

how we fell upon each other
in warm embrace,
smiling, bestowing
blessings of grace
not as strangers,
but as fellow signatories
on the Declaration of Independence

brothers,
long lost, reunited,
as if it had been many years,
since we last had our arms entwined,
one family from one far away united place

dialectical differences ignored,
even the wide-eyed 'Bama boy,
totally comprehensible, for on that say,
we spoke a language that
encompassed a single brotherhood,
a common histoire,
all on that
holy day

no tribes in America, no colors,
no religions,
only sisters and brothers-in-arms

I need not choose to believe,
for it is certainty guaranteed,
that should it happen again
twenty years hence,
perhaps with their great grandsons,
my embrace will,
exactly the same be,
for I know it true,
there are
no tribes
in an

American heart
^ Rest and recreation
^^disembarked to be leavened....either ok

written in 2013, but true story that occurred many years prior
how timely for this day and time
Paul d'Aubin Aug 2014
Nos jeunesses avec Monsieur Snoopy


C'était le noble fils d'Isky
Yorkshire au caractère vif
Betty l'avait eu en cadeau
De Ginou, comme un joyau.
Dans ses jeunes ans, vêtu
d'un pelage noir et boucle.
Il semblait une variété
d'écureuil plutôt qu'un chien
Mais sa passion était de jouer
Et de mordiller aussi .
Mais ce chiot était déjà
Un jeune combattant téméraire.


Venu avec nous a Lille
Il apprit a courir les pigeons du Beffroi.
L'été prenant le cargo avec nous pour la Corse,
Il débarquait aphone ayant aboyé toute la nuit.
Dans l'île, ce chien anglais se portait comme un charme,
et se jouait des ronces du maquis.
Il dégotta même une ruche sauvage d'abeilles près du ruisseau le "Fiume".


Mais de caractère dominant
Et n'ayant pas appris les mœurs de la meurtre,
Il refusa la soumission au dogue de "Zeze"; "Fakir",
qui le prit dans sa gueule et le fit tournoyer sous la camionnette du boucher ambulant.
Il en fut quitte pour quelques jours de peur panique,
Puis ne manqua point de frétiller de sa queue pour saluer le chef de meute selon la coutume des chiens.


Rentrés a Lille, je vis un film de Claude Lelouch,
Ou un restaurateur avait entraîné un coq a saluer les clients,
Aussitôt, je m'efforcais de renouveler l'exploit avec Snoopy juche sur mon épaule ou l'appui tête de notre Fiat.
Mais ce chien indépendant et fougueux ne voulut rien entendre.
Las et envolées les idées de montreur de chien savant.


Le chien Snoopy n'aimait guère l'eau, ni douce, ni salée,
mais une fois plonge dans les flots,
de ses pattes il se faisait des nageoires pour rejoindre sa maîtresse se baignant dans les flots.


Âgé  de seize ans, la grande vieillesse venue,
dont le malheur veut qu'elle marque le cadrant de cinq fractions de vies d'hommes,
Une année fatidique le désormais vieux chien fut gardée à  Luchon par mes parents pour lui éviter le chenil du cargo,
Aussi un soir attablés au restaurant "La Stonda" nous apprimes l'affligeante nouvelle,
Le vivace Snoopy n'était plus, Je nous revois encore les yeux baignés de larmes comme si nous avions perdu, la meilleure partie de notre jeune âge.
Car il fut le premier chien de notre âge adulte,
Notre fille Celia mêla ses pleurs aux nôtres,
et cette nouvelle pourtant bien prévisible apporta une touche de chagrin à ce mois d'août d'ordinaire, si plein de Lumière et de soleil.

Nous avions perdu notre premier chien et notre grand ami de ceux qui ne vous trahit jamais.
Snoopy fut pour nous notre premier amour de chien.
Solide cabot au poil argenté, aux oreilles en pointe dressées au moindre bruit.
Il accompagna nos jeunes années de couple, alors sans enfant,
et enjolivait notre vie par sa fantaisie et ses facéties.
Joli descendant des chiens de mineur du Yorkshire, il sut nous donner pour toute notre vie l'amour des chiens anglais.

Paul Arrighi
Nigel Morgan Aug 2013
It always intrigued him how a group of people entering a room for the first time made decisions about where to sit. He stood quietly by a window to give the impression that he was looking out on a wilderness of garden that fell steeply away to a barrier of trees. But he was looking at them, all fifteen of them taking in their clothes, their movements, their manners, their voices (and the not-voices of the inevitably silent ones), their bags and computers. One of them approached him and, he smiling broadly and kindly, put his hand up as a signal as if to say ‘not just now, not yet, don’t worry’, or something like that.

This smile seemed to work, and he thought suddenly of the woman he loved saying ‘you have such a lovely smile; the lines around your eyes crinkle sweetly when you smile.’ And he was warmed by the thought of her dear nature and saw, as in a photo playing across his nervous mind, the whole of her lying on the daisied grass when, as ‘just’ lovers, they had visited this place for an opening, when he could hardly stop looking at her, always touching her gently in wonder at her particular beauty. In the garden they had read together from Alice Oswald’s Dart, the river itself just a short walk away . . .

Listen,
a
lark
spinning
around
one
note
splitting
and
mending
­it

As he finally turned towards his class and walked to a table in front of the long chalkboard, half a dozen hands went up. He had to do the smile again and use both hands, a damping down motion, to suggest this what not the time for questions – yet. He gathered his notebook and went to the grand piano. He leafed through his book, thick, blue spiral-bound with squared paper, and, imagining himself as Mitsuko Uchida starting Beethoven’s 4th Piano Concerto, fingers placed on the keys and then leaning his body forward to play just a single chord. He held the chord down a long time until the resonance had died away.

‘That’s my daily chord’, he said, ‘Now write yours.’

Again, more hands went up. He ignored them. He gave them a few minutes, before gesturing to a young woman at the back to come and play her chord. Beside the piano was a small table with a sheet of manuscript paper and a Post-It sticker that said, ‘Please write your chord and your name here’. And, having played her chord, she wrote out her chord and name – beautifully.

He knelt on the floor beside a young man (they were all young) at the front of the class. He liked to kneel when teaching, so he was the same height, or lower, as the person he as addressing. It was perhaps an affectation, but he did it never the less.

‘Tell me about that chord,’ he said, ‘A description please’.
‘I need to hear it again.’
‘OK’, there was a slight pause, ‘now let’s hear yours.’
‘I haven’t written one’, the reply had a slightly aggressive edge, a ‘why are you embarrassing me?’ edge.
‘OK’, he said gently, and waved an invitation to the girl next to him. She had no trouble in doing what was asked.

Next, he asked a tall, dark young man how many notes he had in his chord, and receiving the answer four, asked if he, the young man, would chose four voices to sing it. This proved rather controversial, but oh so revealing – as he knew it would be. Could these composers sing? It would appear not. There was a lot of uncertainty about how it could be done. Might they sound the notes out at the piano before singing (he had shaken his head vigorously)? But when they did, indeed performed it well and with conviction, he congratulated them warmly.

‘Hand your ‘chord’ to the person next to you on your right. Now add a second chord to the chord you have in front of you please.’

Several minutes later, the task done, he asked them to pass the chords back to their original owners. And so he continued adding fresh requirements and challenges. – score the chords for string quartet, for woodwind quartet (alto-flute, cor anglais, horn, baritone saxophone – ‘transposition hell !’ said one student), write the chords as jazz chord symbols, in tablature for guitar, with the correct pedal positions for harp.

Forty minutes later he felt he was gathering what he needed to know about this very disparate group of people. There were some, just a few, who refused to enter into the exercise. One slight girl with glasses and a blank face attempted to challenge him as to why such a meaningless exercise was being undertaken. She would have no part in it – and left the room. He simply said, ‘May I have your chord please?’ and, to his surprise, she agreed, and with some grace went to the table by the piano and wrote it out.

A blond Norwegian student said ‘May we discuss what we are doing? I am here to learn Advanced Composition. This does not seem to be Advanced Composition.’

‘Gladly’, he said, ‘in ten minutes when this exercise is concluded, and we have taken a short break.’ And so the exercise was concluded, and he said, ‘Let’s take 15 minutes break. Please leave your chords on the desk in front of you.’

With that announcement almost everyone got out their mobile phones, some leaving the room. He opened the windows on what now promised to be a warm, sunny day. He went then to each desk and photographed each chord sheet, to the surprise and amusement of those who had remained in the room. One declined to give him permission to do so. He shrugged his shoulders and went on to the next table. He could imagine something of the conversation outside. He’d been here before. He’d had students make formal complaints about ‘his methods’, how these approaches to ‘self-learning’ were degrading and embarrassing, belittling even. I’m still teaching he thought after 30 years, so there must be something in it. But he had witnessed in those thirty years a significant decline in musical techniques, much of which he laid at the feet of computer technology. He thought of this kind of group as a drawing class, doing something that was once common in art school, facing that empty page every morning, learning to make a mark and stand by it. He had asked for a chord, and as he looked at the results, played them in his head. Some had just written a text-book major chord, others something wildly impossible to hear, but just some revealed themselves as composers writing chords that demonstrated purpose and care. Though he could tell most of them didn’t get it, they would. By the end of the week they’d be writing chords like there was no tomorrow, beautiful, surprising, wholly inspiring, challenging, better chords than he would ever write. Now he had to help them towards that end, to help them understand that to be an  ‘advanced composer’ might be likened to being an ‘advanced motorist’ (he recalled from his childhood the little badges drivers once put proudly on their bumpers – when there were such things – now there’s a windscreen sticker). To become an advanced motorist meant learning to be continually aware of other motorists, the state of the road, what your own vehicle was doing, constantly looking and thinking ahead, refining the way you approached a roundabout, pulled up at a junction. He liked the idea of transferring that to music.

What he found disturbing was that there were a body of students who believed that a learning engagement with a professional composer, someone who made his living, sustained his life with his artistic practice, had to be a confrontation. The why preceded, and almost obliterated, the how.

In the discussion that followed the break this became all too clear. He let them speak, and hardly had to answer or intervene because almost immediately student countered student. There evolved an intriguing analysis of what the class had entered into, which he summarised on a flip chart. He knew he had some supporters, people who clearly realised something of the worth and interest of the exercises. He also had a number of detractors, some holding quasi-political agendas about ‘what composition was’. After 20 minutes or so he intervened and attempted a conclusion.

‘The first rule of teaching is to understand and be sympathetic to a student’s past experience and thus to their learning needs, which in almost every situation will be different and various. This means for a teacher holding to an idea of what might, in this case, constitute ‘an advanced composer’. I hold to such an idea. I’ve thought about this ‘idea’ quite deeply and my aim is to provide learning opportunities to let as many of you as possible be enriched by that idea. You are all composers, but there is no consensus about what being a composer is, what the ‘practice of composition’ is. There used to be, probably until the 1970s, but that is no more. ‘

‘You may think I was disrespectful in not wishing to engage in any debate from the outset. I had to find a way to understand your experience and your learning needs. In 40 minutes I learnt a great deal. My desire is that you all go away from each session knowing you have stretched your practice as composers, through some of the skills and activities that make up such a practice. You all know what they are, but I intend to add to these by taking excursions into other creative practices that I have studied and myself been enriched by. I also want to stretch you intellectually – as some of my teachers stretched me, and whose example still runs through all I do.

Over the next seven days you are to compose music for a remarkable ensemble of professional musicians. I see myself as helping you (if necessary) towards that goal, by setting up situations that may act as a critical net in which to catch any problems and difficulties. I know we are going to fight a little over some of my suggestions, the use of computer notation I’m sure will be one, but I have my reasons, and such reasons contribute towards what I see as you all developing a holistic view of composing music as both a skill and an art form. I also happen to believe, as Imogen Holst once said of Benjamin Britten, that composing music is a way of life . . .

With that he walked to the window and looked out across that wilderness of green now bathed in sunshine. He felt a presence by his shoulder. Turning he suddenly recognised standing before him a young man, bearded now, and yes, he knew who he was. At a symposium in Birmingham the previous summer he had talked warmly and openly to this composer and jazz pianist in a break between sessions, and just a few weeks previously in London after a concert this young man had approached him with a warm greeting. Empathy flowed between them and he was grateful as he shook his hand that this could be. She had been with him at that concert and he remembered afterwards trying to recall his name for her and where they’d met. She was holding his arm as they walked down Exhibition Road to their hotel and he was so full of her presence and her beauty no wonder his memory had failed him.

‘Brilliant,’ the young man said, ‘Thank you. Just so much to think about.’

And he could say nothing, suddenly exhausted by it all.
Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
Bus Poet Stop May 2015
Restless hungry, found a tiny scrap of a brownie in the back of the refrigerator, wrapped in plastic about the size of a large 35 cent quarter.  
Gobbled up and gone.

Eye had purchased it a week ago, maybe more.  
Actually it was more like eye was held up at gunpoint by a sad young face for a large and green single dollar Bill.
In return, was bequeathed said brownie eye dropper-ful.

The  apartment I live in a big city, many apartments were recession empty for a long time.  But in the last few years, the empty apartments in the building were almost all sold to foreigners.  
Now the bldg is an amulet melted of the lucky overseas fortunate, those overseers overseas seizers, who come to reside in the most fabulous site in these United States...and buy a piece of the dream away from the be-headers, secret police or governments that decide you are now an enemy of the state, as of this morning. No judgement.

anyway, this doe eyed child of estimated six or eight years of age accosts me in our large lobby, proffers me the brownie scrap for a Bill.

me a sucker of a salesman myself, and an eye affician-doe, well those doefuls, those eyes, no one could resist!

so eye asked her name,
but all she could say in
Anglais was...

"Brownie One Dollar?"

laughing out loud for no apparent cause,
the hanging about lobbyists looked at me staring...
Why was eye laughing?

laughing cause eye realized
this elfin child had become
fitfully but fully Americanized.

and I loved her eyes in mine, and when I see her periodically, I say:

"Hey! Brownie One Dollar, How are ya!"

and everyone snicker smiles at the old man with the even stupider grin upon his eyes.

That would be eye.
Drinking the vin in vignette
brownie salesman
her profitability now legendary, she travels in a pack and woe be to the poor fool entrapped in an elevator surround by fawns with a hungry look in their eyes....
Tant que mon pauvre cœur, encor plein de jeunesse,
A ses illusions n'aura pas dit adieu,
Je voudrais m'en tenir à l'antique sagesse,
Qui du sobre Épicure a fait un demi-dieu
Je voudrais vivre, aimer, m'accoutumer aux hommes
Chercher un peu de joie et n'y pas trop compter,
Faire ce qu'on a fait, être ce que nous sommes,
Et regarder le ciel sans m'en inquiéter.

Je ne puis ; - malgré moi l'infini me tourmente.
Je n'y saurais songer sans crainte et sans espoir ;
Et, quoi qu'on en ait dit, ma raison s'épouvante
De ne pas le comprendre et pourtant de le voir.
Qu'est-ce donc que ce monde, et qu'y venons-nous faire,
Si pour qu'on vive en paix, il faut voiler les cieux ?
Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre,
Et renier le reste, est-ce donc être heureux ?
Non, c'est cesser d'être homme et dégrader son âme.
Dans la création le hasard m'a jeté ;
Heureux ou malheureux, je suis né d'une femme,
Et je ne puis m'enfuir hors de l'humanité.

Que faire donc ? « Jouis, dit la raison païenne ;
Jouis et meurs ; les dieux ne songent qu'à dormir.
- Espère seulement, répond la foi chrétienne ;
Le ciel veille sans cesse, et tu ne peux mourir. »
Entre ces deux chemins j'hésite et je m'arrête.
Je voudrais, à l'écart, suivre un plus doux sentier.
Il n'en existe pas, dit une voix secrète ;
En présence du ciel, il faut croire ou nier.
Je le pense en effet ; les âmes tourmentées
Dans l'un et l'autre excès se jettent tour à tour,
Mais les indifférents ne sont que des athées ;
Ils ne dormiraient plus s'ils doutaient un seul jour.
Je me résigne donc, et, puisque la matière
Me laisse dans le cœur un désir plein d'effroi,
Mes genoux fléchiront ; je veux croire et j'espère.
Que vais-je devenir, et que veut-on de moi ?
Me voilà dans les mains d'un Dieu plus redoutable
Que ne sont à la fois tous les maux d'ici-bas ;
Me voilà seul, errant, fragile et misérable,
Sous les yeux d'un témoin qui ne me quitte pas.
Il m'observer il me suit. Si mon cœur bat trop vite,
J'offense sa grandeur et sa divinité.
Un gouffre est sous mes pas si je m'y précipite,
Pour expier une heure il faut l'éternité.
Mon juge est un bourreau qui trompe sa victime.
Pour moi, tout devient piège et tout change de nom
L'amour est un péché, le bonheur est un crime,
Et l'œuvre des sept jours n'est que tentation
Je ne garde plus rien de la nature humaine ;
Il n'existe pour moi ni vertu ni remord .
J'attends la récompense et j'évite la peine ;
Mon seul guide est la peur, et mon seul but, la mort
On me dit cependant qu'une joie infinie
Attend quelques élus. - Où sont-ils, ces heureux ?
Si vous m'avez trompé, me rendrez-vous la vie ?
Si vous m'avez dit vrai, m'ouvrirez-vous les cieux ?
Hélas ! ce beau pays dont parlaient vos prophètes,
S'il existe là-haut, ce doit être un désert
Vous les voulez trop purs, les heureux que vous faites,
Et quand leur joie arrive, ils en ont trop souffert.
Je suis seulement homme, et ne veux pas moins être,
Ni tenter davantage. - À quoi donc m'arrêter ?
Puisque je ne puis croire aux promesses du prêtre,
Est-ce l'indifférent que je vais consulter ?

Si mon cœur, fatigué du rêve qui l'obsède,
À la réalité revient pour s'assouvir,
Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon aide
Je trouve un tel dégoût, que je me sens mourir
Aux jours même où parfois la pensée est impie,
Où l'on voudrait nier pour cesser de douter,
Quand je posséderais tout ce qu'en cette vie
Dans ses vastes désirs l'homme peut convoiter ;
Donnez-moi le pouvoir, la santé, la richesse,
L'amour même, l'amour, le seul bien d'ici-bas !
Que la blonde Astarté, qu'idolâtrait la Grèce,
De ses îles d'azur sorte en m'ouvrant les bras ;
Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre
Les secrets éléments de sa fécondité,
Transformer à mon gré la vivace matière
Et créer pour moi seul une unique beauté ;
Quand Horace, Lucrèce et le vieil Épicure,
Assis à mes côtés m'appelleraient heureux
Et quand ces grands amants de l'antique nature
Me chanteraient la joie et le mépris des dieux,
Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire,
Je souffre, il est trop **** ; le monde s'est fait vieux
Une immense espérance a traversé la terre ;
Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! »
Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée
Essaye en vain de croire et mon cœur de douter
De chrétien m'épouvante, et ce que dit l'athée,
En dépit de mes sens, je ne puis l'écouter.
Les vrais religieux me trouveront impie,
Et les indifférents me croiront insensé.
À qui m'adresserai-je, et quelle voix amie
Consolera ce cœur que le doute a blessé ?

Il existe, dit-on, une philosophie
Qui nous explique tout sans révélation,
Et qui peut nous guider à travers cette vie
Entre l'indifférence et la religion.
J'y consens. - Où sont-ils, ces faiseurs de systèmes,
Qui savent, sans la foi, trouver la vérité,
Sophistes impuissants qui ne croient qu'en eux-mêmes ?
Quels sont leurs arguments et leur autorité ?
L'un me montre ici-bas deux principes en guerre,
Qui, vaincus tour à tour, sont tous deux immortels ;
L'autre découvre au ****, dans le ciel solitaire,
Un inutile Dieu qui ne veut pas d'autels.
Je vois rêver Platon et penser Aristote ;
J'écoute, j'applaudis, et poursuis mon chemin
Sous les rois absolus je trouve un Dieu despote ;
On nous parle aujourd'hui d'un Dieu républicains.
Pythagore et Leibniz transfigurent mon être.
Descartes m'abandonne au sein des tourbillons.
Montaigne s'examine, et ne peut se connaître.
Pascal fuit en tremblant ses propres visions.
Pyrrhon me rend aveugle, et Zénon insensible.
Voltaire jette à bas tout ce qu'il voit debout
Spinoza, fatigué de tenter l'impossible,
Cherchant en vain son Dieu, croit le trouver partout.
Pour le sophiste anglais l'homme est une machine.
Enfin sort des brouillards un rhéteur allemand
Qui, du philosophisme achevant la ruine,
Déclare le ciel vide, et conclut au néant.

Voilà donc les débris de l'humaine science !
Et, depuis cinq mille ans qu'on a toujours douté,
Après tant de fatigue et de persévérance,
C'est là le dernier mot qui nous en est rester
Ah ! pauvres insensés, misérables cervelles,
Qui de tant de façons avez tout expliqué,
Pour aller jusqu'aux cieux il vous fallait des ailes ;
Vous aviez le désir, la foi vous a manqué.
Je vous plains ; votre orgueil part d'une âme blesses,
Vous sentiez les tourments dont mon cœur est rempli
Et vous la connaissiez, cette amère pensée
Qui fait frissonner l'homme en voyant l'infini.
Eh bien, prions ensemble,-abjurons la misère
De vos calculs d'enfants, de tant de vains travaux !
Maintenant que vos corps sont réduits en poussière
J'irai m'agenouiller pour vous sur vos tombeaux.
Venez, rhéteurs païens, maîtres de la science,
Chrétiens des temps passés et rêveurs d'aujourd'hui ;
Croyez-moi' la prière est un cri d'espérance !
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui,
Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne.
Tous vous avez souffert, le reste est oublié.
Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ;
Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié !

Ô toi que nul n'a pu connaître,
Et n'a renié sans mentir,
Réponds-moi, toi qui m'as fait naître,
Et demain me feras mourir !

Puisque tu te laisses comprendre,
Pourquoi fais-tu douter de toi ?
Quel triste plaisir peux-tu prendre
À tenter notre bonne foi ?

Dès que l'homme lève la tête,
Il croit t'entrevoir dans les cieux ;
La création, sa conquête,
N'est qu'un vaste temple à ses yeux.

Dès qu'il redescend en lui-même,
Il l'y trouve ; tu vis en lui.
S'il souffre, s'il pleure, s'il aime,
C'est son Dieu qui le veut ainsi.

De la plus noble intelligence
La plus sublime ambition
Est de prouver ton existence,
Et de faire épeler ton nom.

De quelque façon qu'on t'appelle,
Brahma, Jupiter ou Jésus,
Vérité, Justice éternelle,
Vers toi tous les bras sont tendus.

Le dernier des fils de la terre
Te rend grâces du fond du coeur,
Dès qu'il se mêle à sa misère
Une apparence de bonheur.

Le monde entier te glorifie :
L'oiseau te chante sur son nid ;
Et pour une goutte de pluie
Des milliers d'êtres t'ont béni.

Tu n'as rien fait qu'on ne l'admire ;
Rien de toi n'est perdu pour nous ;
Tout prie, et tu ne peux sourire
Que nous ne tombions à genoux.

Pourquoi donc, ô Maître suprême,
As-tu créé le mal si grand,
Que la raison, la vertu même
S'épouvantent en le voyant ?

Lorsque tant de choses sur terre
Proclament la Divinité,
Et semblent attester d'un père
L'amour, la force et la bonté,

Comment, sous la sainte lumière,
Voit-on des actes si hideux,
Qu'ils font expirer la prière
Sur les lèvres du malheureux ?

Pourquoi, dans ton oeuvre céleste,
Tant d'éléments si peu d'accord ?
À quoi bon le crime et la peste ?
Ô Dieu juste ! pourquoi la mort ?

Ta pitié dut être profonde
Lorsqu'avec ses biens et ses maux,
Cet admirable et pauvre monde
Sortit en pleurant du chaos !

Puisque tu voulais le soumettre
Aux douleurs dont il est rempli,
Tu n'aurais pas dû lui permettre
De t'entrevoir dans l'infini.

Pourquoi laisser notre misère
Rêver et deviner un Dieu ?
Le doute a désolé la terre ;
Nous en voyons trop ou trop peu.

Si ta chétive créature
Est indigne de t'approcher,
Il fallait laisser la nature
T'envelopper et te cacher.

Il te resterait ta puissance,
Et nous en sentirions les coups ;
Mais le repos et l'ignorance
Auraient rendu nos maux plus doux.

Si la souffrance et la prière
N'atteignent pas ta majesté,
Garde ta grandeur solitaire,
Ferme à jamais l'immensité.

Mais si nos angoisses mortelles
Jusqu'à toi peuvent parvenir ;
Si, dans les plaines éternelles,
Parfois tu nous entends gémir,

Brise cette voûte profonde
Qui couvre la création ;
Soulève les voiles du monde,
Et montre-toi, Dieu juste et bon !

Tu n'apercevras sur la terre
Qu'un ardent amour de la foi,
Et l'humanité tout entière
Se prosternera devant toi.

Les larmes qui l'ont épuisée
Et qui ruissellent de ses yeux,
Comme une légère rosée
S'évanouiront dans les cieux.

Tu n'entendras que tes louanges,
Qu'un concert de joie et d'amour
Pareil à celui dont tes anges
Remplissent l'éternel séjour ;

Et dans cet hosanna suprême,
Tu verras, au bruit de nos chants,
S'enfuir le doute et le blasphème,
Tandis que la Mort elle-même
Y joindra ses derniers accents.
Muse méduse, vierge et tremblante séductrice
Tu m'as demandé de te conter fleurette
Avec des mots fleuris
Avec des mots obscènes
Une fois qu'on serait intimes
Des mots cochons
Des mots sales, crus, cuits et recuits
Des mots tabous, interdits
Indécents et lubriques
Et je t'ai demandé de me fournir un échantillon
Et tu m'as dit que tu n'en possédais aucun.

J'ai cherché en vain un mot qui pourrait te plaire à entendre,
Ma chérie miel
Et aussi bien me plaire à te murmurer à l'oreille
En plein badinage et tripotage
Quelque chose qui véhicule l'idée de muse
Et dans allumeuse il y a muse
Mais allumeuse n 'est pas cochon
J 'ai pensé à fille de joie, fille de vie, traînée, souillon,
Ma cochonne, ma gueuse
Obscènes d'un tout autre âge
Et c'est alors que j'ai entrevu un instant
De te chuchoter catin à l'oreille.
Catin ça fait penser à câlin c'est un avantage
Mais ça fait aussi penser à salope et ça je n 'ai pas trouvé très élégant,
Même quitte à ajouter merveilleuse juste devant,
Ni putain ni **** d'ailleurs, même avec magnifique ou tendre,
Je suis donc revenu en catimini à catin.
Catin de katharina la parfaite, de katharos, pur en grec
Catin de Catherine le diminutif
Ma petite muse catin à moi, ma poupée dévote orthodoxe
Et perverse juste à point comme j'aime
Catin precieuse comme Manon Lescaut, soprano
Et j 'ai laissé le mot tabou macérer dans ma bouche vile quatre jours et quart.
Un jour peut-être j'aurai l 'envie et le courage de te le dire en plein déluge.
Peut-être dans une autre langue.
En anglais par exemple strumpet, trollop, bawd
En portugais meretriz
En roumain cocota
En allemand wanderhure
Tu m'appelleras alors fripon, chevalier des Grieux, ténor,
Tu me demanderas alors de te chanter des chansons cochonnes
Sur des airs de Massenet ou de Puccini
Des chansons à boire, polissonnes
Que je te chanterai à tue-tête pendant l'acte.
Tu voudras me cravacher avec une plume de paon
Pendant que tu me monteras
Ou joueras à l'infirmière
On fera l'amour sur les bancs publics
Discrètement et sûrement
Et tu ne porteras pas ta petite culotte bleue
Imprimée de rares papillons morpho
On échangera nos fantasmes
Comme quand petits on échangeait nos images ou nos billes
Tout ce que nous n'avons jamais fait
Tout ce que nous rêvons de faire ensemble
On parlera de se baîllonner, de s'entraver, de s'attacher
de se mettre un bandeau sur les yeux
On improvisera
Tu seras Poppy la cosmonaute
Et moi E.T. le martien.
Tu seras Apollo VIII
Et moi Cap Canaveral
Obscènes et heureux
Complices
Nus et sincères et amoureux
Dans un voyage intersidéral d'aller-retours
Entre la Terre et la Lune
Saturne et ses lunes
En apesanteur
Pour deux éternités.
onlylovepoetry Jun 2019
Natalie!
at present I am present on a small isle,
which is so green genteel
to the eyes and the ayes,
you might include it
among yet unmastered possibilities,
living here forever.

indeed, the crescent beach so welcoming that
francais et l'anglais des anglaise is spoken here,
but actuality
has a way of intruding,
like
Gershwin’s Rhapsody in Bleu,
saying I know you,
even if it doesn’t

this breeze bearing load suggests your name
as a candidate for future, honours, an MBE,
a practiced curtsy for a queen,
whatever is he babbling about?

why I am presenting an outline for a screenplay that
will make you a little rich and somewhat fameuse
so you buy a house on the water,
party all night,
write in the miracle wonder of the late afternoon
on a summery isle,
modestly hungover

say!

where is this isle so sheltered,
where nooks are set aside for poets and drunks
to pub crawl, to stand on tables and Irish sing of
those things that poets endlessly babble?

so add :

come here and let us listen to all your possibilities
and cross just this one,
your presence here,
off the list
Wil Wynn Jan 2010
check it out check it out
chic chicky boom chicky boom chic chic
it's da state of this here disunion
this here bangalore torpedo seeks yer minefields
this here suffering hero
n
crows about         strafes
multitudes                 peripherally
****** blind prophets
exclaim
chic chicky boom chicky boom chic chic
it's nothing but beginning
of  beginning & z end of approximation
time's sweet angry subluxation
universal caving in on U & U
chic chicky boom chicky boom chic chic
when was z last time U really loved
i mean really really really loved
ha i could only hold to z imagination
z skeleton z allegory z myth
'cause everything slides & falls
screams careens outta control
chic chicky boom chicky boom chic chic
she brought in rrrrevolution.evolution.now
is z caustic effervescence of her wit
eroding my sandy castle of deceit?
ha and repeat ha
chic chicky boom chicky boom chic chic
forgive-me-notes are written high
on z forehead of my despair
a cursive flowing interdiction
malediction cruxifiction err-u-diction
en-passant
in each pyrotechnic moment when we don't see I-to-I
on anything relevant to what we once hoped was us
but we continue dance dance dance
perseveration aberration indiscretion cha-cha-cha
chic chicky boom chicky boom chic chic
she said *** is z engine of z world
like engine like world like ***
like like like
could say no more
oh it's tiresome to go on
describing that chimeric uniting
flesh-to-flesh-in-flesh eliding
we all are guilty of
do not end a line with a preposition such as
that or a proposition such as this:
given angle a prove that old triangle theorem
two simultaneous loves don't make a right
cherchez les angles les anglais la bon mot
ya know
chic chicky boom chicky boom chic chic
when i die please  bury me upside down
prone to z ground making dead love to earth ya kno
while the centuries lie down next to me
chic chicky boom chicky boom chic chic
chic chicky boom chicky boom chic chic
chic chicky boom chicky boom chic chic
chic!
chic!
JJ Hutton Sep 2012
I stepped into the house and removed
my rain-soaked shoes on the grizzled entrance mat.

No one in the kitchen.
Though the aroma lingered, the coffee *** had turned itself off.
I touched the glass -- cool.
No one in the living room.
Half a pair of sequined flats were in the dog's mouth,
half a lady's pantsuit -- the black legs -- lied on the floor.
A soap opera on the screen, the volume low, the gold-tipped ceiling fan oscillating,
and Serge Gainsbourg's Histore de Melody Nelson played down the hall.

I followed the breathy vocals and wandering baseline to my room,
and there she sat.

The blinds open, veiny rain running along the pane,
on the beige carpeted floor, next to my unmade bed,
criss-crossed Jessica.

"Hey, sweetheart," I said.

Jessica smiled.
When she smiles, her cheeks go flush,
she lowers her head slowly, embarrassed,
but yet when she laughs,
she laughs loudly, boldly.
I've never understood that.

Jessica was wearing a white, spaghetti-strap undershirt
and blue cotton *******.
Her brunette curls -- down, reaching past her shoulders.
Her toenails -- painted purple and chipped.
Newspapers lied strewn about her,
with puddles of acrylic paint atop them.
In her lap,
a white canvas stapled to a wooden backing frame.
She sang,
"Princesse des ténèbres, archange maudit,
Amazone modern' style que le sculpteur,
En anglais, surnomma Spirit of Ecstasy."


as she painted two lovers growing together
like curious oak trees.

I sat behind her on my bed. Pushed aside the tangled sheets.
She craned her neck to kiss my cheek sweetly.

"How was your day?" I asked.

"Oh, who cares," she responded.
Her eyebrows lifted, her fingertips traced my thigh,
"Tell me something beautiful."

"What?"

She dipped her paintbrush in red, in white and applied them
to the lovers' lips.

"Tell me something beautiful."

"I can't think of anything," I said.

"Try."
Mateuš Conrad Jul 2016
variation in what's dyslexic in English:          roy-     (+)     -al - like Al Pacino - or? roy-       (+)        -all - a different slug for a tongue caged behind the 32; alternatively say: casino royal - two pronunciations of the same word, and no distinctive two-lane stresses added to say them intentionally with variance - basically one variation is missing an acute a (á) - alter to acute: dentistry's alphabet - say A - you end up adding an invisible hark of prolonging a sound from ~aye into ahhhh; the tetragrammaton is more than a noun, the Hebrews didn't see it coming, the two H variations are involved in how diacritical marks are asserted and used - i too thought it was something to do with déjà vu  - but it turns out it isn't that simple - how diacritical marks are asserted and used, or upon second suggestion: how they're not used, and what complications arise from omitting them.

for someone as concerned with people's ****** lives
as *richard von krafft-ebing
was,
with his mangum opous: psychopatia sexualis -
i'm surprised he didn't throw a *** party -
stage an **** - richard brautigan apparently read
this Victorian - may i say trash? -  compendium
and giggles with friends; modernity has no stamina
for the seemingly idyllic *** lives of bowler hat
gentlemen - a sample from psychopatia sexualis:
homosexual feeling as an acquired manifestation
of box sexes (the androgynous stipend to exercise
all mouth **** and ****) - however you like it,
quote: almost every self-****** individual (originally
masturbator) at last reaches a point where, frightened
on learning the the results of the vice, or on
experiencing them (νευρασθενια), or leg by example
or seduction to the opposite ***, he wishes to free himself
of the vice and re-instate his ****** life.
you could say that, unless of course you're put off
when a girl reads you a questionnaire from the cosmopolitan
magazine, and you've seen too many Jame Bond movies,
or heard stories - or how you figured: well,
totalitarian governments aided heterosexual marriages,
championed them with the standard myths,
democracy doesn't really do that... democracy likes
the odd fetish... hence with the aid of science the fetish
marriages - surrogate prostitutes aplenty -
that's not ONE HOUR AT £120 A POP... THIS IS NINE MONTHS!
someone once lived and said: Jews and homosexuals run
the show - i think it might have been a Bukowski citation -
yeah, but who's the audience and not the puppets?
the politically, what's the word? ah, uncomfortable -
there's a strategic unit in medicine that's not the MI5
or the MI6 that deals with them under the alias P.S. -
not post-scriptum, but paranoid schizophrenic -
formerly known as premature dementia -
to me creative, to others worth sedating - meaning:
why would i write about western society in defence or
in apologetic language like C. S. Lewis and his love
affair with Christianity when i'm pretty sure i'm not
writing about utopia? why? oddly enough niece is also
said likewise for Nice - or 'aw, how nice.'
staged on the promenade des anglais - is this a clue?
anyone in touch with the security forces?
could be a pattern clue - now there are two fronts to be
worried about, the achoo right - boy, what a sneeze,
and the already involved actors -
mind boggling, how, ever, could, it, have, happened?
and i swear language was intended to be flexible,
like a gymnast - flex flex flex - which is strange that
the unimaginative always attack from their rat cages
bewildered at seeing a way out of a maze and then blocking
it (e.g. Ezra Pound, mm, the prime fascist of them all) -
it's called censorship, but in the west it's hardly a Stalinist
plot (believe, it's not utopia, i don't understand this
collective delusion that it is - somehow - and indeed,
somehow it isn't - it's called a superiority complex -
the same happened in Iraq - coverage almost zero -
subterfuge requests all over the media - now i have to live
as ethnically placed in close alignment with the people
that regurgitate all this hype - i have absolutely no reason
not to fake a clownish tear and whatnot -
it just is. so yeah, why didn't rich von krafft-ebing throw
an ****? a swingers' ball to cure all the pathology noted?
even now, or *** lives are hardly concerning -
why poets **** over the book of genesis
and leave the other books to themselves - reducing
the book of exodus into only one pair leaving -
it becomes harder and harder to relate to these books
and the people that venerate them after reading Don Quixote -
it really does - it's almost like talking to an illiterate literate
person - as agonising as it is to say it, it's exactly that.
i wonder if anyone bothered including the prefix in-
to all the scientific words in the dictionary - denoted:
in-pathology, in-sanity etc. - i.e. the first person accounts -
i do it because i would hate to go back to the gym
and complications of talking over a sunday roast -
my life in a nutshell? my laptop was so ***** that i decided to
clean it today - anti-bacterial wipes and dried with kitchen towels -
i thought the mouse of the laptop was broken,
ages ago i bought a mini-mouse with a USB port -
after cleaning the laptop, to my disbelief, the laptop mouse
started working (you know, that little touch-patch of plastic
towing two clicks) - that's life, uncomplicated -
a marvel to behold such daily problems - bound by choice
we choose what is to worry us - the next
chapter in my adventure with Kant?
the critique of all theology pouring out from the
speculative principles of the mind -
so for i've passed the ontological, the cosmological
and the theologically-physical impossibilities for the
existence of an absolutely necessary being - even if atheists,
we're all chipping in - basis? presupposition of such
a being and argued counter (cf. Satanic rebellion) -
not the agnostic quasi-supposition (basically speculative
tact) - at 274 (page no.) ending at 442 (page no.) -
oh i'll finish it - transcendental methodology should
be interesting - it's just a question of how much distraction
becomes fused with blank pixel pages and my irritability
as to how or why poetry ought to be stripped from
banal / predictable technique - rhyme is definitely go,
listen to BBC Radio 1 at any time and you can just hear
rhyme ****** - well, if painting could be stripped down
further than cubism - i don't see why poetry
can't have conversational overtones to it, one of the few
unearthed secrets of modern intimacy, just sitting there,
like ducks.
Paul d'Aubin Mar 2016
Littérature et Politique

(Prose poétique en  souvenir de la lecture de Carlo Levi docteur, peintre, militant antifasciste  et écrivain)

Je ne pourrais assez remercier mon père, André (Candria en Corse),  qui pour me permettre un jour de comprendre la langue Corse qu'il n'avait pas eu le temps de m'apprendre car il enseignait déjà l'anglais,  me fit choisir l'Italien, en seconde langue au Lycée Raymond Naves.
Cette classe d'Italien cristallise les meilleurs souvenirs que j'ai eus de ce Lycée qui n'était pas d'élite,  au sens  social de ce terme menteur mais bien plus important, jouait alors,  ce  rôle de creuset social dont nous semblons avoir quelque peu  perdu le secret. J’eus la grande chance d’y connaître  mon meilleur ami, Roland P.., qui aujourd’hui, hélas, n’est hélas plus  mais dont l’Esprit demeure et qui  fut  l'ami si compatissant et fraternel  de mon adolescence tourmentée,  quelque peu Rimbaldienne.  Mes Professeures d'Italien étaient toutes des passionnées et si nous ne nous mîmes pas suffisamment, par paresse, à la grammaire; elles réussirent, tout de même,  à nous  ouvrir grand la porte de cette langue somptueuse,  l’Italien,  si variée et l’amour  de la civilisation Italienne qui a tant irrigué l'art et le bonheur de vivre. Parmi les romans que ces professeures de ce Lycée Laïque  et quelque peu «contestataire» (encore un terme qui s’est évaporé sous la gangue de l’aigreur et de la passion funeste d’une nouvelle intolérance pseudo-jacobine et pseudo « nationaliste »  )  nous firent connaître, il y a  dans ma mémoire et au plus haut de mon panthéon personnel, «Le Christ s’est arrêté à Eboli» écrit par le docteur de Médecine,   devenu rapidement, peintre et militant antifasciste de «Giustizia e Libertà», l’ écrivain Carlo Levi. Son  chef d'œuvre incontesté : «Christo si é fermato a Eboli» («Le Christ s’est pas arrêté à Eboli.») a fait le tour du Monde.

Envoyé  en relégation par  le «Tribunal pour la sûreté de l’Etat» créé par les fascisme (dans ce que l’on nommait le  «confino», dans le petit village d’Aliano en Basilicate,  pour le punir de ses mauvaises pensées et  de ses quelques minuscules actions politiques menée sous la chape de plomb totalitaire en ce  lieu, si perdu que même le Christ, lui-même,  semble-t-il, avait oublié, tout au moins métaphoriquement de s’y arrêter, Carlo Levi, au travers d’un roman presque naturaliste fait un véritable reportage ethnologique sur la condition des paysans et journaliers pauvres que l’on nommait alors : «I cafoni», (les culs terreux, les humbles, les oubliés d'hier et  toujours).

Contrairement à trop d'écrivains contemporains qui fuient les questions qui fâchent et surtout la question sociale  ( il est vrai que j’entends dire même par nombre de mes chers amis d’aujourd’hui  qu’il n’y aurait plus d’ouvriers, ce qui est inexact ;  il est  hélas bien exact qu’il n’y a plus guère d’écrivains provenant des milieux ouvriers, paysans et plus largement populaires. ) A l'inverse de notre littérature européenne contemporaine, laquelle s'est très largement abimée dans le nombrilisme ou,  pire,  la rancœur racornie et nihiliste, Carlo Levi,  lui, a réussi à atteindre la profondeur la condition humaine  et la véracité des plus grands peintres de l'Esprit ,  tels les écrivains Russes comme Gogol , Gorki , Tolstoï et Soljenitsyne, dans «le pavillon des cancéreux» ainsi que les écrivains Méditerranéens à la « générosité solaire » comme le crétois Nikos Kazantzakis  (dans la liberté ou la mort), Albert Camus, dans «la Peste» et  Mouloud Feraoun  (dans son  «Journal»).  Bref dans son roman, Carlo Levi va au plus profond de la tragédie intime et collective des êtres et ne masque pas les ébranlements sociaux,  et les Révolutions à venir qui font tant peur à notre époque de «nouveaux rentiers» de la finance et de la pensée  sans jamais verser dans le prêchi-prêcha. Ce sont de tels écrivains, sortis du terreau de leurs Peuples,  le connaissant  et l’aimant profondément,  qui nous manquent tant aujourd’hui. Ces écrivains furent d’irremplaçables témoins de leur époque comme Victor Hugo, avec «Les Misérables» avec ses personnages  littérairement immortels comme  le forçat en rédemption,  Jean Valjean, la touchante Cosette et bien sûr le jeune et éclatant  Gavroche. Ils restent au-delà de toute mode et atteignent l'Universel en s’appropriant la vérité profonde de ce qu’en Occitan,  l’on nomme nos  «Pais» ou la diversité de nos terroirs. Encore un immense merci à mon père et à mes professeures; il faut lire ou relire : «Le Christ s'est arrêté à Eboli». Car si nous regardions un  peu au-delà de notre Europe  tétanisée de peur et barricadée,  il  y a encore bien d'autres Eboli et encore tant de «Cafoni » méprisés, brutalisés et tyrannisés dans le Monde d'aujourd'hui !
Paul Arrighi
Paul d'Aubin Mar 2014
Le Whippet de  mon ami Bernard

Tu es entre chien et coursier
Avec ton museau effilé
Tes oreilles se dressent hauts
Comme le Dieu-Chien égyptien Anubis
Ton pelage ras fait penser
A un Kangourou tigré
Ou à un Léopard satiné.
Tes pattes de coureur de fond
Te donnent un air d'Antilope
Prêt à disputer une course.

Tu es de la race des lévriers
Si prisée par les princes Arabes
Et aussi les Lords anglais.
Ces lévriers qui fendent l’air
Comme les gazelles d’Afrique.
Tout en toi est fait pour la course
Ton corps est sculpté pour courir
Ton museau est comme un drakkar
Qui fend l’air pour gagner la course
Dans les prairies et les déserts.

Tu es un des chiens bienveillants
Si gentil avec les enfants
Qui prend des airs de Patricien
Quand sur le sofa il se tient.
Mais tu sais aussi rester sage
Veillant sur la paix de tes maîtres
Et apportant à la maison
«Inédit» est ton nom d’année
Un «grand cru» pour les Lévriers.

Paul d’Aubin (Paul Arrighi)
cosmo naught Jan 2011
je t'écris les petits mots français
parce que tu les as entendus en anglais.

je veux être la seule femme tu adore;
tu voudrais, tu a besoin d'encore.

mon coeur te connaît bien,
et tu peux l'avoir, si tu le tiens.
if you know any français, je regrette si c'est imparfait :)
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au **** leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Paul d'Aubin Apr 2016
Éloge de Monsieur de Montaigne

(Dédié à Jean-Pierre)

Toi seigneur de Montaigne, au si beau nom d'Eyquem
que nul amateur de Bordeaux ne saurait négliger.
Tu fus l'ami de La Boétie et un sage joyeux,
Tu vécus en ton château, dont l'une des tours rondes,
contenait une bibliothèque fournie.
Toi, qui faisait cultiver ce vin de Bordeaux,
qui sied au palais et plait tant aux anglais.
Cher Montaigne ayant étudié à Bordeaux,
au collège de Guyenne,
Tu vécus en un temps empoisonné
par les guerres de religion et ses sombres fureurs.
Temps affreux ou l'homme égorgeait l'homme,
qui ne partageait pas sa même lecture de la  Bible.
Et dire que nous avions cru, ces temps-là, révolus !
C'est peut-être ce qui te poussa à choisir l'école stoïcienne,
Bien que par ton tempérament et ta vie.
Tu fus beaucoup plus proche des bonheurs de Lucrèce.
Tu fus, un long temps, magistrat au Parlement de Bordeaux,
bien que les chicaneries du Droit t'eussent vite lassées,
et plus encore, la cruauté de ses modes de preuve.
et cet acharnement infini des plaideurs,
à n'en jamais finir, à faire rebondir les procès
que tant d’énergie vaine te semblait pure perte.
Mais tu voulais être utile et l'égoïsme étroit de l' «otium»,
choquait ta conscience.
Tu eus un ami cher, Prince de Liberté et de distinction,
Etienne de la Boétie, qui réfléchit avec profondeur,
sur les racines de la tyrannie en nos propres faiblesses.
Et de cette amitié, en recherchant les causes,
Tu conclus et répondit ainsi :
«Parce que c’était lui, parce que c’était moi»
Révélant ainsi que la quintessence du bonheur de  vivre
luit au cœur  de cette amitié dont nous sommes,
à la fois, le réceptacle et l’offrande.
Cher Michel de Montaigne, je voulais,
te saluer ici et te faire savoir en quelle estime
Je te tiens avec  tes «Essais» d’une bienveillante sagesse
Qui font songer aux meilleurs vins mûris en barriques de chêne
Et à ces cognacs qui éveillent l’Esprit et les sens,
Même lorsque l’hiver nous pèse et nous engourdit
Je voulais aussi te dire que de ton surnom
J’ai nommé Jean-Pierre qui te ressemble si fort
Et apporte une douce ironie à mes passions tumultueuses.
Paul Arrighi
EM Jun 2014
les deux filles se tenaient maintenant debout face a face. elles avaient l'air plus calmées mais ça en était pas le cas. une atmosphère inconfortable régnait dans la chambre et rien ne se fessait entendre appart les gouttelettes de pluie qui frôlaient furieusement les vitres des fenêtres. plusieurs minutes se passaient lourdement en silence.
"je suis folle amoureuse de lui!" hurla enfin Neira
Esra garda le silence, elle ne préférait pas répondre et n'avait rien a dire en tout cas. elle étais mal à l'aise avec le fait qu'une autre était amoureuse de lui. lui. cet homme impardonnable. elle reçoit presque chaque semaine une histoire le concernant; une histoire qui lui fessait douter de leur relation de plus en plus, une histoire qui fessait diminuer son respect pour lui de plus en plus. cet homme qu'elle a cru être différent c'est avérait similaire aux autres cons si'il n'était pas encore pire. "je n'ai jamais su les choisir" se dit-elle. elle regarda Neira qui avais les yeux larmoyants avec pitié. "pauvre petite" pensa-elle. elle ressentait une certaine culpabilité pour cette situations. si elle n'avait pas bourrer son nez dans les affaires des autre, elle ne serait pas la en ce moment, elle n'aurait pas su cette histoire et elle n'aurait pas briser le cœur de cette fille. oui elle aurait préféré ne pas savoir. un proverbe anglais disait que ce que nous ne savons pas ne nous fait pas mal; et elle y croie forment. elle était sur qu'il y'avait encore plein de choses et de drame sur lui qu'elle ne savait pas et elle en était satisfaite, parce qu’elle savait qu'elle ne pourrais jamais s’éloigner de lui quelque soit ce qu'elle découvre sur lui et que savoir de nouvelle histoire pareils sur lui ne lui donnerait rien appart une autre déchirure au cœur sans avoir la force de le quitter. les paroles de neira la sorti de ses pensées "mon cœur est grand, disait cette dernière. plus grande que tu ne puisse imaginer, je ne veux causer des problèmes a personne et j'ai compris que tu l'aime alors je vais vous laisser tranquille." elle attendit une réaction ou une parole de la part d'Esra mais celle ci la regardait avec un détacher sans dire un mot, comme si elle n'avait rien dit. elle supporta son regard pour quelque moment puis sortis brusquement sans rien dire non plus. Esra resta toute seule. elle se posa nonchalamment sur le canapé le plus proche. elle était contente que l'autre soit partie. elle se rappela d'un film qu'elle a vu qui racontait l'histoire d'un garçon qui au qu'on croirait au début être la victime d'une fille sans pitié qui lui a briser le cœur mais qui s'est avérait a la fin être le contraire une histoire compliqué qui a montré a Esra comment les apparence sont trompeuse. au début elle voulait juste parler a cette fille pour lui dire de s’éloigne de lui parce qu'elle l’ennuyer, elle croyait que c'était une gamine qui se collait a lui comme les autres mais après toute une autre histoire a exploser.. mais elle aime encore autant. elle allume une cigarette et prends son portable pour composer son numéro, mais elle n'as pas eu le courage de l'appeler, tant pis. elle se leva et pris la bouteille de whisky mise sur la table  puis monta au toit et s'assis au bord du bâtiment. elle n'avait pas peur, elle ne sentait rien elle pensait juste qu'elle s'est trouver beaucoup trop de fois dans une situation pareils avec une douleur pareils a cause de lui et elle ne savait pas quoi en faire. elle resta ainsi un long temps assise sur le bord du toit le paquet de cigarettes a sa droite, la bouteille et le portable a sa gauche tanto elle buvait, tantot elle fumait en regardant le coucher du soleil et les larmes coulait a flots de ses yeux sans qu'elle ne rends même compte. soudainement elle entendis un voix qu'elle distinguerait entre mille.
"Esra." disait la voix d'un calme insupportable. c'était lui. sa présence la rendait heureuse et attristé en même temps elle se tourna vers lui sans répondre alors il ajouta "qu'est ce que tu fais? viens." elle se leva et allait vers  lui. il souria. elle fondut dans ses bras. "pourquoi me fais tu ça? pourquoi? je ne le mérite pas et tu le sais." il ne répondis pas. la nuit se passa trés douce pour Esra entre ses bras, il lui a tout fait oublier par une simple enlaçade et elle a su ce qu'elle allait faire, elle allait faire la même chose que toujours, elle allait le pardonner et continuer a l'aimer en attendant qu'il fasse de meme. parce que l'amour ne vous laisse pas de choix.
Nat Lipstadt Jul 2014
There are no tribes in America

after reading about some tribal warfare in a far away land,
I wrote this true story down....
~~~~~~~~~
one July 4th,
many years ago
walking the streets,
of the city of Nice, situe
on the Cote D'azur of France,
on the Mediterranean Sea,
where ships of navies
may safely park,
sailors ashore
leavened to
disembark^

how I came to be there is a
poem for another time

walking the streets,
of the palm tree resort
along Le Promenade Des Anglais,
coming at me,
Three Sailors,
unmistakably
American

One white,
One black,
One from California,
which I believe,
is still part of the USA

how we fell upon each other
in warm embrace,
smiling, bestowing
blessings of grace
not as strangers,
but as fellow signatories
on the Declaration of Independence

brothers,
long lost, reunited
as if it had been many years,
since we had our arms entwined,
one family from one far away united place

dialectical differences ignored,
even the wide-eyed 'Bama boy,
totally comprehensible,
for on that say,
we spoke a language that
encompassed a single brotherhood,
a common history,
all on that
holy day

no tribes in America, no colors,
no religions,
only brothers-in-arms

I need not choose to believe
that should it happen again
ten years hence,
perhaps with their grandsons,
my embrace will exactly
the same be,
for I know it true,
for there are
no tribes
in an
American heart.



^disembarked to be leavened....either works
Originally posted Dec 28th,
Reposting for the 4th with a few minor edits
Paul Goring Jul 2011
And the cor anglais
Plays
The snake charmers
Medley
In the oriental artifice
Created for you

And the jasmine soaked
Velvet
Of the cushions and curtains
Masks
The devotion
Engendered by you

And the blue tiled
Fountain
And Moorish arched garden
Cool waiting
For moments
Gifted by you
NewCaleBoy Mar 2014
Not what you think,
The shrinks, the drugs
Wore out, me and them,
Now we just exchange regards,
Used crying towels
All agreed,
So much the better
For me and the State

Nobody's fault,
These fault lines,
Run so ******* deep,
From California to New Caledonia
Where I've gone to hide from
Lunacies, visionaries, one pill cures-all-defeats
Laugh tracks and reruns,
Death defying boring English documentaries
On gardening and milking cows,
Video cassettes, lunettes
The Internet,
Might as well do it almost all

The conclusion reached,
Strained from an armada of words,
Tankers, tugs, cruise tours,
Man o' Wars,
Totals cannot be reach,
Too many words,
Saying the same but different,
Saying the sane but different,
Saying you sunk to the bottom,
only up, the only autoroute

Almost laughable,
Heal thyself,
The End,
So here I am
Twixt any two continents,
A continental on a rock island
Far from mon pays natal,
Here, I am unnoticed
Midst the stones of Noumea,
Talking to myself, one last time,
Hoping for kind words en Anglais ,
Pourquoi pas?

This then the conclusion,
Strained from a life diluted,
Writing Poetry in English,
Looking for just a few-more words,
Kind, gentil, let me try this
Genre,
Why not?

Heal Thyself
The conclusion, strained

March 2014
K Balachandran Aug 2012
At Gare du Nord, I was all at sea,
An anglophone drop, in a French sea, oui,
"Je parle anglais" was the last straw to hold on,
*How would I navigate to place  D'italie?
From Gare du Nord, railway station, Paris, to PlaceD'italie, my destination,with only the phrase "I know English"(meaning 'Sorry no French") to communicate and seek  help, it was really  an expedition proving  the effectiveness of sign language!
Mateuš Conrad Mar 2020
no other - a windowsill and an open window -
sitting on a folded leg and slouched
like a crow - i would be begging for it to rain -
no other music can capture rain -
safety net of all that sporadic improv. -
                      other other music - except jazz...
whether it be rain nibbling on the countryside
or the full-on cosmopolitan havoc of grey,
dust, grease, cement and rats and glass...
                 never mind: because i never thought
i'd say this...
                of the moderns... closely ruling out
wojciech kilar - for no particular reason other than
he's probably more known -
christopher young - since his hellraiser stint...
what's new - the revamped pet cemetary?
well... if christopher young was primo...
      soon to follow him... graham... plowman...
work on h. p. lovecraft adaptations...
                     horror as a genre...
                                the music wins me over...
however spectacular the visuals are...
                               if the music isn't bone grinding -
unsettling the nerves -
well... that's like pop music when it's raining...
i guess: oh i guess jazz can capture more feelz
when it comes: when it's raining...
when it's lazily sun-dazzling with the impression
of an "underneath" sizzling sensation -
or melting butter - or for that matter melting chocolate...
or adding splashes of cornflour made in water
to a sauce and watching it thicken...
this recipe i will remember by heart...
i will have to at someone point...
but this dhal was quite sublime...

   scrap book recipe...
          a man in a kitchen...
               and in hell... the devil's mastery...
almost like a chemistry experiment...

       half and half: masoor and mung dal... lentils...
kabuli chana (chickpeas)...
    a bay leaf...
              3 cloves...
  a tsp of cumin coriander turmeric
                     chilly powder and another of kashmiri
   chilly powder
                chopped tomatoes
  coconut milk...
            onion ginger garlic
                spinach
      gochugaru flakes coriander for garnish...
veg and chicken stock...
                          ghee...
butternut squash...
                    cayenne pepper (1 tsp)...
    i was looking for a pinch of asafoetida...
i knew it was in the kitchen...
    alas... also know as a substitute for those
vegan cults that don't include eating onions
and garlic... or perhaps just onions...
    cinnamon stick? no...
but three decent pinches of a homemade
garam masala...
  and yes...

   https://ministryofcurry.com/moms-garam-masala/
is the only spice blend...
   the russians can have their nukes...
the americans can have their nukes...
i have an arsenal of the following spices and...
i'm feeling... like i just had a manicure done...
the only garam masala:
asafetida, bay leaves, black peppercorns,
black cardamom, cardamom, cumin seeds,
(sorry, no black cumin seeds),
      cinnamon, cloves, cordiander seeds,
dried chillies, fennel seeds, fenugreek seeds,
(mace? no mace)...
         nutmeg, poppy seeds, star anise...
turmeric...
          again: no stone flower...
well... that's almost covered it...
                it's not the recipe asks for black
mustard seeds... those i do have...

                   cult recipe and it says: who needs...
meat?! even i'm convinced...
god i do love a good steak tartar...
    anything ****** and oozing wriggly bits
of life - as tender and gelatin grizzly as a...
even the names: bleu... ooh... saignant...
  haha... medium: demi-anglais... what else?

the butchers rolling in their graves
when someone orders a steak: fini-bien...
                          or some other frankenstein of the kitchen...

coleman hawkins - the high and mighty hawk...
some guys were putting up a fence
for me and my neighbour - it only took 15 years
but who's counting - they were told to
cut out all the bushes and foliage in my garden...
so that they could get a straight line
and so the fence would be put up...
unlucky for my rosemary bush...

r.i.p. my rosemary bush...
        today i started to salvage the poor thing...
the newer shoots i placed in water for
a drink and hopefully 2 weeks from today
i might think about planting them back in
the ground... for the rest of the bush?
i had to freeze the rosemary...
all afternoon my fingers were scented with rosemary...
which is fine... when you're working
with a raw piece of lamb...
but i'm no walking and breathing and aching
lamb of god about to be hanging
on the cross...
                even through the soap...
an afternoon of my hands being heavily scented
with rosemary...

vivaldi can have spring and the other three
faces of "god"...
holst can have his mars and the other circle of hell...
but thank the high-flying-****
that jazz can capture a rainy day better
than that song: i'm only happy when it rains
by garbage...
            
  guess i'm not letting go...
         an active rebellion against classical music...
one jazz record after another and i can gravitate
to...ward... the entire e.p. being played...
none of that new wave harakiri diat l.p. scene -
much appreciated... but i always need to move
beyond the half-an-hour mark...

         then again: i can't see how jazz could
compensate for snow - snow on the exit format -
jazz doesn't - then again...
no, categorically...
                           if there's only a sly insert of drum...
no horns - the piano and some guitar -
  
   otherwise you can't go wrong with
joshua redman - back east...
         a modern classic - notably with zarafah...

speed-conversations - none clinging
to a cameo of a date...
                 fickle minded - always changing
the course of events that... nonetheless remain
intact on binding themselves to a blind will -
        
music and all these interpretations are my own -
too bad to see and have to work with
a cipher - what's behind this image -
what's behind that image -
at least music stands stark and shivering naked...
less chances to abide by some propaganda...

unless of course mathematics is to be given
the crown - i hardly think: one shouldn't really
think about music -
                one can never really fathom
the constraints and the escapees from these
constraints... these constant revisionary scribbling
over and skimming the orthodox:
brick-on-brick intricacies of: immoveable objects
being: nonetheless moved...

- i too am waiting for my libido to die off -
anytime soon... like right now...
no harem therefore "jazz hands" and the algebra
of "magic fingers"...
idle man and all that *** that could have been...
until that magnetism is steered off a cliff
of: not another tomorrow -
                    at least no ***** or *** doll upon
the horizon -
            no point getting intimate or personal...
only a few days back i found a weakness in
this exoskeleton -
standing in a shower... pouring running water
onto the back of my head...
i almost knelt and said my prayers from
the exhaustion of succumbing to this multiple-******
of nuance...
       right on the spot where
a higher evolution of a more, protruding occipital
bone: as i've heard it once before: being noted...
i'm waiting for my libido to **** itself off...
in the meantime no harem...
imagine my luck when it comes to
the wisdom served up by men like king solomon...
even by then:
this most exhausted man had
to settle for a swan's dignity in monogamy
with the queen of Sheba...

                 but it's hard to translate wisdom
when you have all the basic forebodings
already at your disposal... the harem will discover
***-toys and you will be...
the limp **** in the whole affair...

                 such hard-on feats of fear when it comes
to... two cakes too many
when all you've been asking for is, merely a slice...
jazz... i can't find
a clint eastwood in alcatraz...
or steve mcqueen in sagan...
               or witold pilecki in auschwitz...      
but i can find myself in jazz...
hummingbird or some, other, champagne flute
and that bothersome fly...
nothing against flies: everything against
mosquitos... i would **** those buggers with
the same joy of donning wool having
just sheered a sheep or two...

jazz and: the wriggling fish...
jazz and all the fish out of water...
i'd call them constipated ***** and lobsters
but... jazz and the wriggling fish...
jazz and smoking a cigarette to appreciate
the deaf centre point of night's culminations...
living close by to central london...
"walking in" and not feeling like
anybody important: or a tourist...

       if i wasn't a billy joel: i would most certainly
not want to be a bob dylan -
hard to be living the obscure with a cross
made up of iconography...

the applauded and the: billy joels' piano man meets
neil young's old man...
they shake hands and subsequently depart
where the crossroads begin, and end...

believe me when: i'm the last to be believed...
usher in a dozen penguins attired
to be... fizzy kosher dosh...
in all their napkins and bowtie-neck strangle 'em
into a hush of a bamboozle...

such the life the music the mathematics
of living in shackles - wriggly ol' ****** with
those improv. would-be-turns and...

how many words will it take for it to be clear...
i have nothing but rejoice at clinging
to my obscurity... primo amigo:
alea iacta est: too bad for me...
or too bad for my shadow...
                       faking being a gemini
in the horoscopes of fate and superstition...
shadow: mime out of the confines...

      these is my second chance at retaining
the crown of obscurity? is it?! is it?!

   to have to burden oneself with love...
akin to... well... if i were about to spoon her...
but no... i wanted to catch the 8 hour kipper....
but every time i would fall
to sleep... i'd fall asleep with a tarantula bite...
numb all over to one side...
because i was oh too willing to fall asleep
when clinging to her...
like a bracket fungus to trunk and core...
one side of me complete in numb...
which had a rubric of recitations
should all else not be true...

but *****! that slap in the face...
                             come to think of it...
i'd like something to eat...
less **** with... that could pinch me...
i'm starting to think that
being ganged up by a group of hyennas
is not such a bad way to go...
perhaps being mistaken for a tuna
when a shark attack is being
noted...
            hard to imagine
sharks or bears or lions as having
sadistic undercurrents to their day-in-day-out
beats...
  even sharks nibble but never gorge
and feast on... this cranium solid first and only
hope when it comes to god
not making mistakes when gambling...
the ******* roulette or a black jacks' "choice"
of cards...

i can't exactly "think" this out to appease
a gravitating en masse...
                       pour me another shot and
debackle! all in the faith and hope
of un-thinking thinking...
trying out this suction tenticle of the void...
replacing descartes' res cogitans with
res vanus... what is due: is due...

no more wisdom from me aged 34
as me aged 73... there's only rain and jazz...
i'm buying time...
concerning whether it would be even
remotely likely to appreciate jazz
when it's snowing... unlikely...
very much hell-bent unlikely...

      - who would have thought that peering
into an aquarium would have to,
become more entertaining that zombie-clad
watching a t.v....
what ever happened to the watching
a klepsydra... or the tick-toe-tightening
of seconds into minutes into hours...
dying from the skeleton diet of time
whenever catching-up: unaware with
the clock in the confines of:
old people not really...
no, not really, listening to coleman hawkins'
much of anything...

                     because this doesn't tease
the affections of the young...
like a trainspotting revamp might....
because there's, clearly no new dracula...
and there's no new: new....
                     i wait patiently like a salamander....
no easy picking no low hanging fruit...
no fatty boy'oh to matter...
         no leeching off the three-quarters
of                               the better part of the engineering
cohort that were behind
the manhattan bridge... or Malbork Castle...
and hands on hands: do touch...
the event horizon of a dead star...
                    in that: pulling fabric...
basic genesis... talking fire "misanthrope": "god"...
bushes outgrowing fungus when
it came to 1970s ***** flicks:
notably in fwench and italian...
                   prune the perm hair...
                             keep that afro on a leash!

these days ***** is half of the cure's nostalgia
and more...
onomatopoeia and...
    refining the contorts with painting...
and keeping the act on a hush...
               the lazy hands speaking
dozen **** cracks being discovered but
none being experienced...
bone the hand...
it's called a ****** just because
of oysters... it's called a ******
because of the clams and of the irises...
and because the tongue:
god... ever time i wanted it to exfoliate...
it's forever that timid tulip!

         what came of a ****** became a hand
and the cusp... and what would never
become a San Francisco needle hinge epidemic...

was anyone praying that
one direction would become the next rolling stones...
cougar: meow...
that **** jagger was going to be
the "reincarnated" harry styles?

           knock-knock... who's there?
a premonition... i.e. touch-wood...
base: i will require the wood to be touched
by bone - notably a crunch of the knuckle in how
the fist is formed / fathomed...

        otherwise known as the lap-lapping-dance-off
with a tongue wriggling in imitation
closure of a worm...
or a fighter for a boxing champ. contender...
belt-up... knot and noose down....
the new news is no: good skit...
i **** myself to fickle my shadow
whenever i see a hoopla or a trance inducing
recoil of the swinging dancing spare
of a: rope that's not leftover for
the dangling first come first served...

daydreaming zeppelins...
the day the elevated english man will fall...
and bring down the bowler hat with him...
touch the philosopher's stone and turn
that attache of good taste into an umbrella...
the same day i stop daydreaming
about zepplins...
will see me think of the anglo-saxon
as whittle brother... the younger Swabian...
and all part of the infuriated minor
Germany that found inkling to behave
like the nomad Yids...
and move... and move... and...
never the sort of people to conceive of a ship...
without also being receptive of carrying
an anchor!

then again...
                   monkey man albino and...
forever the one to follow the white rabbit back home.
Exténué de nuit
Rompu par le sommeil
Comment ouvrir les yeux
Réveil-matin.
Le corps fuit dans les draps mystérieux du rêve
Toute la fatigue du monde
Le regret du roman de l'ombre
Le songe
où je mordais Pastèque interrompue
Mille raisons de faire le sourd
La pendule annonce le jour d'une voix blanche
Deuil d'enfant paresser encore
Lycéen j'avais le dimanche
comme un ballon dans les deux mains
Le jour du cirque et des amis
Les amis
Des pommes des pêches
sous leurs casquettes genre anglais
Mollets nus et nos lavalières
Au printemps
On voit des lavoirs sur la Seine
des baleines couleur de nuée
L'hiver
On souffle en l'air Buée
À qui en fera le plus
Pivoine de Mars Camarades
Vos cache-nez volent au vent
par élégance
L'âge ingrat sortes de mascarades
Drôles de voix hors des faux-cols
On rit trop fort pour être gais
Je me sens gauche rouge Craintes
Mes manches courtes
Toutes les femmes sont trop peintes
et portent des jupons trop propres
CHAMBRES GARNIES

Quand y va-t-on

HOTEL MEUBLÉ
Boutonné jusqu'au menton
J'essaierai à la mi-carême
Aux vacances de Pâques
on balance encore
Les jours semblent longs et si pâles
Il vaut mieux attendre l'été
les grandes chaleurs
la paille des granges
le pré libre et large
au bout de l'année scolaire
la campagne en marge du temps
les costumes de toile clairs
On me donnerait dix-sept ans
Avec mon canotier
mon auréole
Elle tombe et roule
sur le plancher des stations balnéaires
Le sable qu'on boit dans la brise
Eau-de-vie à paillettes d'or
La saison me grise.
Mais surtout
Ce qui va droit au cœur
Ce qui parle.
La mer
La perfidie amère des marées
Les cheveux longs du flot
Les algues s'enroulent au bras du nageur
Parfois la vague
Musique du sol et de l'eau
me soulève comme une plume
En haut
L'écume danse le soleil
Alors
l'émoi me prend par la taille
Descente à pic
Jusqu'à l'orteil
un frisson court Oiseau des îles
Le désir me perd par les membres
Tout retourne à son élément
Mensonge
Ici le dormeur fait gémir le sommier
Les cartes brouillées
Les cartes d'images

Dans le Hall de la galerie des Machines les mains
fardées pour l'amour les mannequins passent d'un air
prétentieux comme pendant un steeple-chase Les
pianos de l'Æolian Company assurent le succès de la
fête Les mendiants apportent tout leur or pour assister
au spectacle On a dépensé sans compter et personne
ne songe plus au lendemain Personne excepté l'ibis
lumineux suspendu par erreur au plafond en guise de
lustre

La lumière tombe d'aplomb sur les paupières
Dans la chambre nue à dessein
DEBOUT
L'ombre recule et le dessin du papier
sur les murs
se met à grimacer des visages bourgeois
La vie
le repas froid commence
Le plus dur  les pieds sur les planches
et la glace renvoie une figure longue

Un miracle d'éponge et de bleu de lessive
La cuvette et le jour
Ellipse
qu'on ferme d'une main malhabile
Les objets de toilette
Je ne sais plus leur noms
trop tendres à mes lèvres
Le *** à eau si lourd
La houppe charmante
Le prestige inouï de l'alcool de menthe
Le souffle odorant de l'amour
Le miroir ce matin me résume le monde
Pièce ébauchée
Le regard monte
et suit le geste des bras qui s'achève en linge
en pitié
Mon portrait me fixe et dit Songe
sans en mourir au gagne-pain
au travail tout le long du jour
L'habitude
Le pli pris
L'habit gris
Servitude
Une fois par hasard
regarde le soleil en face
Fais crouler les murs les devoirs
Que sais-tu si j'envie être libre et sans place
simple reflet peint sur le verre
Donc écris
À l'étude
Faux Latude
Et souris

que les châles
les yeux morts
les fards pâles
et les corps
n'appartiennent
qu'aux riches
Le tapis déchiré par endroits
Le plafond trop voisin
Que la vie est étroite
Tout de même j'en ai assez
Sortira-t-on  Je suis à bout
Casser cet univers sur le genou ployé
Bois sec dont on ferait des flammes singulières
Ah taper sur la table à midi
que le vin se renverse
qu'il submerge
les hommes à la mâchoire carrée
marteaux pilons
Alors se lèveront les poneys
les jeunes gens
en bande par la main par les villes
en promenade
pour chanter
à bride abattue à gorge déployée
comme un drapeau
la beauté la seule vertu
qui tende encore ses mains pures.
Brenna Martin Mar 2016
Articulation;
The act of grasping a fleeting idea
and fitting it to symbols and sounds
Of which can be comprehended
par les autres.
Mais et si je commence parler dans une langue
que vous ne savez pas?
Well, you're out of luck, I suppose.
Then, my ideas, of which are still transformed into the same alphabet,
are no longer of any meaning to you.
Ça c'est le problème avec l'amérique, par exemple--
nous sommes trop occupés avec nous-mêmes.
Il y a trop des idées que nous ne saurons jamais
simplement parce que nous parle seule l'anglais.
But sometimes, a language barrier is a good thing--
I can't understand the crude remarks from the kitchen staff at work.
Nat Lipstadt Jul 2015
There are no tribes in America.  This is my annual reposting of my July 4th poem, written years ago.  After reading about some tribal warfare in a far away land, I wrote this true story down....
~~~~~~~~~
one July 4th,
many years ago
walking the streets,
of the city of Nice, situe
on the Cote D'azur of France,
on the Mediterranean Sea,
where ships of navies
may safely park,
sailors ashore
leavened to
disembark^

how I came to be there is a
poem for another time

walking the streets,
of the palm tree resort
along Le Promenade Des Anglais,
coming at me,
Three Sailors,
unmistakably
American

One white,
One black,
One from California,
which I believe,
is still part of the USA

how we fell upon each other
in warm embrace,
smiling, bestowing
blessings of grace
not as strangers,
but as fellow signatories
on the Declaration of Independence

brothers,
long lost, reunited
as if it had been many years,
since we had our arms entwined,
one family from one far away united place

dialectical differences ignored,
even the wide-eyed 'Bama boy,
totally comprehensible,
for on that say,
we spoke a language that
encompassed a single brotherhood,
a common history,
all on that
holy day

no tribes in America, no colors,
no religions,
only brothers-in-arms

I need not choose to believe
that should it happen again
twenty years hence,
perhaps with their sons,
my embrace will exactly
the same be,
for I know it true,
for there are
no tribes
in an
American heart.



^disembarked to be leavened....either works
Jason Alan Apr 2013
comme si, comme ça

que sera, sera

blah blah blah

what are you saying?

je ne sais pas

pardon my franglais

ma langue est anglais

I hope I pass the exam

dans le mois de mai
Adieu, puisqu'il le faut ; adieu, belle nuit blanche,

Nuit d'argent, plus sereine et plus douce qu'un jour !

Ton page noir est là, qui, le poing sur la hanche,

Tient ton cheval en bride et t'attend dans la cour.


Aurora, dans le ciel que brunissaient tes voiles,

Entrouvre ses rideaux avec ses doigts rosés ;

O nuit, sous ton manteau tout parsemé d'étoiles,

Cache tes bras de nacre au vent froid exposés.


Le bal s'en va finir. Renouez, heures brunes,

Sur vos fronts parfumés vos longs cheveux de jais,

N'entendez-vous pas l'aube aux rumeurs importunes,

Qui halète à la porte et souffle son air frais.


Le bal est enterré. Cavaliers et danseuses,

Sur la tombe du bal, jetez à pleines mains

Vos colliers défilés, vos parures soyeuses,

Vos dahlias flétris et vos pâles jasmins.


Maintenant c'est le jour. La veille après le rêve ;

La prose après les vers : c'est le vide et l'ennui ;

C'est une bulle encore qui dans les mains nous crève,

C'est le plus triste jour de tous ; c'est aujourd'hui.


Ô Temps ! Que nous voulons tuer et qui nous tues,

Vieux porte-faux, pourquoi vas-tu traînant le pied,

D'un pas lourd et boiteux, comme vont les tortues,

Quand sur nos fronts blêmis le spleen anglais s'assied.


Et lorsque le bonheur nous chante sa fanfare,

Vieillard malicieux, dis-moi, pourquoi cours-tu

Comme devant les chiens court un cerf qui s'effare,

Comme un cheval que fouille un éperon pointu ?


Hier, j'étais heureux. J'étais. Mot doux et triste !

Le bonheur est l'éclair qui fuit sans revenir.

Hélas ! Et pour ne pas oublier qu'il existe,

Il le faut embaumer avec le souvenir.


J'étais. Je ne suis plus. Toute la vie humaine

Résumée en deux mots, de l'onde et puis du vent.

Mon Dieu ! N'est-il donc pas de chemin qui ramène

Au bonheur d'autrefois regretté si souvent.


Derrière nous le sol se crevasse et s'effondre.

Nul ne peut retourner. Comme un maigre troupeau

Que l'on mène au boucher, ne pouvant plus le tondre,

La vieille Mob nous pousse à grand train au tombeau.


Certes, en mes jeunes ans, plus d'un bal doit éclore,

Plein d'or et de flambeaux, de parfums et de bruit,

Et mon cœur effeuillé peut refleurir encore ;

Mais ce ne sera pas mon bal de l'autre nuit.


Car j'étais avec toi. Tous deux seuls dans la foule,

Nous faisant dans notre âme une chaste Oasis,

Et, comme deux enfants au bord d'une eau qui coule,

Voyant onder le bal, l'un contre l'autre assis.


Je ne pouvais savoir, sous le satin du masque,

De quelle passion ta figure vivait,

Et ma pensée, au vol amoureux et fantasque,

Réalisait, en toi, tout ce qu'elle rêvait.


Je nuançais ton front des pâleurs de l'agate,

Je posais sur ta bouche un sourire charmant,

Et sur ta joue en fleur, la pourpre délicate

Qu'en s'envolant au ciel laisse un baiser d'amant.


Et peut-être qu'au fond de ta noire prunelle,

Une larme brillait au lieu d'éclair joyeux,

Et, comme sous la terre une onde qui ruisselle,

S'écoulait sous le masque invisible à mes yeux.


Peut-être que l'ennui tordait ta lèvre aride,

Et que chaque baiser avait mis sur ta peau,

Au lieu de marque rose, une tache livide

Comme on en voit aux corps qui sont dans le tombeau.


Car si la face humaine est difficile à lire,

Si déjà le front nu ment à la passion,

Qu'est-ce donc, quand le masque est double ? Comment dire

Si vraiment la pensée est sœur de l'action ?


Et cependant, malgré cette pensée amère,

Tu m'as laissé, cher bal, un souvenir charmant ;

Jamais rêve d'été, jamais blonde chimère,

Ne m'ont entre leurs bras bercé plus mollement.


Je crois entendre encore tes rumeurs étouffées,

Et voir devant mes yeux, sous ta blanche lueur,

Comme au sortir du bain, les péris et les fées,

Luire des seins d'argent et des cols en sueur.


Et je sens sur ma bouche une amoureuse haleine,

Passer et repasser comme une aile d'oiseau,

Plus suave en odeur que n'est la marjolaine

Ou le muguet des bois, au temps du renouveau.


Ô nuit ! Aimable nuit ! Sœur de Luna la blonde,

Je ne veux plus servir qu'une déesse au ciel,

Endormeuse des maux et des soucis du monde,

J'apporte à ta chapelle un pavot et du miel.


Nuit, mère des festins, mère de l'allégresse,

Toi qui prêtes le pan de ton voile à l'amour,

Fais-moi, sous ton manteau, voir encore ma maîtresse,

Et je brise l'autel d'Apollo, dieu du jour.
Rowena Chandler Mar 2016
Feu
C'est de ma coeur
L'amour de la chaude
C'est le gros feu orange
La rouge de ma peau

A new life
Gorge us
On the heat of your bleu base
The vastness of the ciel is captured in your core
The blanc
A bleached blank blot of light
Blotching the irises of
Nos yeux
Mes jambes burn with the blaze
My coeur melts quand tu rire
Mais tu es seulment le feu
Feu
C'est plus que ca
It is the waves and forces in my chest
The spark in mes yeux
The high of a rolling wit being exhausted
C'est la langue avec ce que j'etais nee
Et puis ca, c'est la frustration que j'avais avec
Anglais et French
C'est ma mere
Elle est la feu dans ma coeur
Tres fort
But it burns
It will always burn
Oceans of salt will not wash away the singe

I am rouge with force
Forte avec heat
I will burn on
Like fire
Fable XVII, Livre II.


À qui diable en veut cet Anglais ?
Il sort du lit avant l'aurore,
Laisse dormir sa femme, éveille ses valets,
Et court déjà les champs qu'il n'est pas jour encore.
Le silence a fui **** des bois ;
Comme ceux des murs où nous sommes,
Leur écho redit à la fois
Les jurements, les cris, les voix
Des chiens, des chevaux et des hommes.
Mais quoi ! le limier est lâché ;
Sur ses pas, en hurlant, le chien courant détale :
La queue en l'air, le nez à la terre attaché,
Des bassets suit la meute intrépide et bancale.
Un commun espoir les soutient.
On trotte, on court, on va, l'on vient ;
On se rejoint, on se sépare ;
On presse, on retient son essor,
Au gré des sons bruyants du cor,
Au caprice de la fanfare.
Point de repos : bêtes et gens,
À qui mieux mieux chacun s'excite.
Mais tombe enfin qui va si vite ;
Tout l'équipage est sur les dents.
Couvert d'écume et de fumée,
Le coursier du maître est rendu ;
Plus d'un chien haletant sur l'herbe est étendu,
Et de sa gueule en feu pend sa langue enflammée.
Milord, qui de chemise a besoin de changer,
Et lentement chez soi retourne à la nuit noire,
À passé le jour sans manger,
Et, qui pis est pour lui, sans boire !
Et pourquoi tant de bruit, tant de soins, tant de mal ?
Pour forcer un triste animal
Qui perd, aussitôt qu'on l'attrape,
Le prix qu'il semble avoir alors qu'il nous échappe ;
Et, **** de nous valoir ce qu'il nous a coûté,
N'offre à l'heureux vainqueur de tous ses stratagèmes,
Qu'un mets auquel deux fois on n'a jamais goûté,
Et dont les chiens à jeun ne veulent pas eux-mêmes !

Toi qui possèdes la grandeur,
Et t'es éreinté sur sa trace,
S'il se peut, parle avec candeur ;
As-tu fait plus heureuse chasse ?
cheryl love Jul 2015
There is an owl on the gate and he is singing “tu whit tu whoo”
He is not sure whether he is at Chelsea or indeed at Kew.
He knew here there were well to do types
He also knew that bamboo was green and had stripes.
There were ladies dressed in white Broderie Anglais
Most of which were covered in Italian Spaghetti Bolognese.
Somebody said “Oh I do really beg your pardon
I do like a good nosh up in your garden”.
Some preferred a patch with movement and flow
on the other hand stuff hadn’t chance to grow.
Some folk needed style, imagination and some shape
And all that some required was a simple landscape.
One chap needed mud and a garden full of sweet roses
Rather a contrast but his stuff just decomposes.
Most were impressed with the Chelsea Flower Show
And they all shot off to see what they could plant and grow.
Magnificent!
À *.


De même espèce que la nôtre,
Le sage est sujet à l'erreur.
Notre Anglais, si j'en crois mon cœur,
Se trompe ici tout comme un autre.

De l'ami souvent, par détour,
L'amant timide a pris le style ;
Mais l'amitié sage et tranquille
Prend-elle celui de l'amour ?

Daphné, qui dicta ces épîtres,
De l'un ou l'autre sentiment ?
Qui les inspire également
Pour en juger a bien des titres.

Est-ce le style d'un amant,
Ou celui d'un ami bien tendre ?
Ah ! je sais bien qu'en t'écrivant,
C'est celui que je voudrais prendre !

Écrit en 1790.
Le plus aimé des rois est toujours le plus fort.
En vain la fortune l'accable ;
En vain mille ennemis ligués avec le sort
Semblent lui présager sa perte inévitable :
L'amour de ses sujets, colonne inébranlable,
Rend inutiles leurs efforts.
Le petit-fils d'un roi grand par son malheur même,
Philippe, sans argent, sans troupes, sans crédit,
Chassé par l'anglais de Madrid,
Croyait perdu son diadème.
Il fuyait presque seul, accablé de douleur.
Tout-à-coup à ses yeux s'offre un vieux laboureur,
Homme franc, simple et droit, aimant plus que sa vie
Ses enfants et son roi, sa femme et sa patrie,
Parlant peu de vertu, la pratiquant beaucoup,
Riche et pourtant aimé, cité dans les Castilles
Comme l'exemple des familles.
Son habit, filé par ses filles,
Était ceint d'une peau de loup.
Sous un large chapeau sa tête bien à l'aise
Faisait voir des yeux vifs et des traits basanés,
Et ses moustaches de son nez
Descendaient jusques sur sa fraise.
Douze fils le suivaient, tous grands, beaux, vigoureux.
Un mulet chargé d'or était au milieu d'eux.
Cet homme, dans cet équipage,
Devant le roi s'arrête, et lui dit : où vas-tu ?
Un revers t'a-t-il abattu ?
Vainement l'archiduc a sur toi l'avantage ;
C'est toi qui régneras, car c'est toi qu'on chérit.
Qu'importe qu'on t'ait pris Madrid ?
Notre amour t'est resté, nos corps sont tes murailles ;
Nous périrons pour toi dans les champs de l'honneur.
Le hasard gagne les batailles ;
Mais il faut des vertus pour gagner notre cœur.
Tu l'as, tu régneras. Notre argent, notre vie,
Tout est à toi, prends tout. Grâces à quarante ans
De travail et d'économie,
Je peux t'offrir cet or. Voici mes douze enfants,
Voilà douze soldats ; malgré mes cheveux blancs,
Je ferai le treizième : et, la guerre finie,
Lorsque tes généraux, tes officiers, tes grands,
Viendront te demander, pour prix de leurs services,
Des biens, des honneurs, des rubans,
Nous ne demanderons que repos et justice.
C'est tout ce qu'il nous faut. Nous autres pauvres gens
Nous fournissons au roi du sang et des richesses ;
Mais, **** de briguer ses largesses,
Moins il donne et plus nous l'aimons.
Quand tu seras heureux, nous fuirons ta présence,
Nous te bénirons en silence :
On t'a vaincu, nous te cherchons.
Il dit, tombe à genoux. D'une main paternelle
Philippe le relève en poussant des sanglots ;
Il presse dans ses bras ce sujet si fidèle,
Veut parler, et les pleurs interrompent ses mots.
Bientôt, selon la prophétie
Du bon vieillard, Philippe fut vainqueur,
Et, sur le trône d'Ibérie,
N'oublia point le laboureur.
Aerien Nov 2020
patchwork girl dreaming
piecing together the scraps of silk
frayed ribbons of broiderie anglais
the tears of velvet darker than midnight
squares of sackcloth hessian made to scrape
against skin both thick and paperthin

patchwork girl sewn together
with a golden thread and a needle finer than hate
embroidered edges with floss spun by spiders
from clouds of dreams, flower thoughts, starwonders
and fragile pockets of maybe hidden beneath morning dew
stitches all lose, then too pulled too tight

she is together
she is all fallen apart
the soft shape of a doll
the tender shape of a girl

hold her, not an armful of scraps
     but something precious, one of a kind
          couture
Mateuš Conrad Apr 2017
primarily because of daylight, and younger brother's
song: evil and harm; and last night.

you know what i keeping conjuring in my head?
     stapling the cheat's *kippah
of a pope,
to his head... and then tugging him by it through
the streets of rome...
                  i'm way past jokes,
     i'd literally staple the hierarchical to old alec baldwin's
head, and then tow him, drag him... through
                the streets of rome...
                                 i mean... you make the pope a saint?
well... that's a first, why would popes be saints
          if they can't decide upon being a pope, emeritus?
pope ratzinger (benedict XVI) is the only saint...
                 with what grace! with what grace he settled
for a nunnery!
                      **** me!        but he's not considered a saint!
that's awful, really, that's absolute filth!
    oh yeah... double point: the pope's "kippah"
                                                    (so called) -
               like these fake jews ruling over us with an iron
grip?           ever notice the ****** on the top of it?
     no? never noticed the ****** on the "kippah"?
                        it's not even a ******* kippah by then,
but a....
                                                 béret français:
and if you're into linguistics, try these alternatives:
               bə'rā (bé    ray)       thrą'sé
                                            bé'ré            φρąsay -
parle poo?
                                qui, parle poo, anglais - on-a-glare...
with! with! with a glare!
                                  oh ******* 'ell...
                          the french aesthetic for spelling: λoγoς...
and then the actual pronounciation, i.e. the φoνoς?
                                                         miles apart!
they're not as bad as the english, but they're ******* worse
than king arthur's sons.
       the comparison?   you see an aeroplane in the sky...
and then you sort of see the shoom five miles back...
                    you have to remember two languages...
the french and the english are naturally "bilingual" -
               it's not that you say one thing and mean another,
you have to ******* write one thing, and say another:
      so the λoγoς is the aeroplane... and the shoom?
                             that's the φoνoς... or the once fabled television
static being the remnants of the big bang.... well, isn't
that an ingenious name for the beginning of everything...
     big... bang...     and a ******* firecracker whilé you're at it.
so yeah, if you never experienced an asiatic invasion
   akin to a mongol horde... you will not have clear, distinct
syllable distinctions...  you'll be like a vampire saying:
   blah, blah blah, blah.... or bleh bleh bleh, bleh;
minus the hatch? hetch? hay't'ch?       blá, blá blá....
                                              alt. blé blé blé, blé.  
considering style though? reading heidegger
     is, seriosuly, sometimes akin to
                                       watching liberace play the trombone;
all those italics and non-footnote dittoes...
       a bit like watching an apple balancing on a watermelon
                                          and calling it tango.
cheryl love Jul 2017
There is an owl on the gate and he is singing “tu whit tu whoo”
He is not sure whether he is at Chelsea or indeed at Kew.
The Pig knew here there were well to do types
He also knew that bamboo was green and had stripes.
There were ladies dressed in white Broderie Anglais
The Pig was vile covered in Italian Spaghetti Bolognese.
The Pig said “Oh I do really beg your pardon
I do like a good nosh up in your garden”.
The Duck preferred a patch with movement and flow
The Pig on the other hand stuff hadn’t chance to grow.
The Duck needed style, imagination and some shape
And all that the Pig required was a simple landscape.
The Pig needed mud and a garden full of sweet roses
Rather a contrast but his stuff just decomposes.
Both were impressed with the Chelsea Flower Show
And shot off to see what they could plant and grow.

— The End —