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M Solav Dec 2019
Incapable d'agir. De quoi parlent-ils tous?
Est-ce encore un livre, la perte de ses pages?
Où que l'on creuse, là n'est pas la source;
Déduira-t-on ainsi qu'elle est introuvable?

Écoutant les murmures au travers du ciment
Encore qui mugissent des propos absurdes;
Puis d'une jointure, l’on cognera dedans:
« Encore et toujours vide, l'écho ridicule. »

Criant au secours, qu'on leur vienne en aide;
Celui de tout perdre, connait-on le sacrifice?
C'est donnant ainsi tout qu'enfin l'on nous cède
Le vrai pour et contre l'artifice.

Incapable d'agir. Que racontent-ils donc?
Lorsqu'ouvrir la bouche est un pas de trop,
À la course ils se ruent vers les fronts:
« Cette inertie qui maintient en sursaut. »

En ouverture vers le vide, voici le message
Des parois décousues d'un fort abyssal:
« Écouter le silence, le silence qui n'entend rien. »
Écrit en janvier 2016.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
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M Solav Jul 2019
I wanna make it simple
But it ain't
Though it is.

I thought it'd be easier
If I stopped
But I kept going.

I tried to correct the course
But no excuse
Could be admitted.

So I keep on writing
Just to seem
Like I knew it all along.
Written in July 2019


— Copyright © M. Solav —
This work may not be used in entirety or in part without the prior approval of its author. Please contact marsolav@outlook.com for usage requests. Thank you.
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M Solav Jul 2019
So?
...where are those conclusions now?
M Solav Jul 2019
Ô toi qui hélas aura daigné t’ôter la vie,
Mettant un trait au dessein que tu dessines;
Grande n’est-elle pas parfois la jalousie
De qui partage la misère qu’on te devine.

Ô toi qui aura su mettre fin au jour
Pour enfin écourter la longue nuit
En soufflant d’un seul et court souffle
Sur le scintillement de tes bougies.

Jamais ne sauras-tu
Qu'il fût un monde
Et quel monde!
Qui t'eût compris.

Comme il en prend du courage,
Et il en prend du mal de vivre
Pour faire la traversée de l’enfer
À l’origine de toute la vie.
Écrit en mai 2018 - pour un vieil ami disparu.


— Droits d'auteur © M. Solav —
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M Solav Jul 2019
I am a beat, I am a clock,
I am a rhythm of some sort;
I’m a carrier on a mission;
The byproduct of an invention;
A battery that is being charged
And depleted low and large.

I am a ball, I am a cell,
I am the will of higher selves;
I’m a layer of the kernel,
Flying on seat "57L";
I’m a letter that was sent to mail,
Set outbound when rings the bell.

I am a curve, I am twirl,
I am sustained motion still unfurled;
I’m necessity in the system;
Of absorption I am the emblem;
I’m a branch of fractal downward;
Of struggles past I ain't no award.

I am a beast, I am a fork,
I am a breach through inert soil;
I’m a head of the hydra snake;
Consolation in all of mistakes;
I’m the blood of the wounded,
The brain of memories faded.

I am a blink, I am a cause,
I am the storm after the pause;
I’m the pity for the angered;
Whose duties have been tempered.
I'm the eye that's about to drool
And the tooth that's bound to fool.

I am silver when I am gold,
Yes I am pale when I grow bold,
Like an etching on a clean surface
I'll be sanded just to be varnished;
I'm the most certain of prediction,
Foreseeable beyond provision.

I am ludicrous, I am lukewarm,
I am commitment amidst cold wars;
I’m the frontier around the form
And the earth that drowns the worm;
Of victory I am some defeat,
Accomplishment left incomplete.

I am a meter, I am a yard,
I am pain that causes no harm;
I'm the scepter of the peasant,
The suffering in the pleasant;
I'm everything that's ever been said,
All that's forgotten once it's been read.

I am a sin, yes I am sought,
I am a child yet to be mourned;
I’m resistance to the inevitable,
Recurrence of the unstable;
I’m the distance of departures,
The first minutes of final hours.

I am a beat, I am a clock,
I am a rhythm of some sort;
I’m a carrier on a mission,
The byproduct of an invention;
A battery that is being charged
And depleted low and large.
Written in June 2019 - on a plane.
Edited in January 2021.


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M Solav Jul 2019
My childhood,
My whole upbringing,
All the things that I've done
And all of whom I have met;
Everything I have seen
In my homeland and overseas;
Every wasted thought,
Stories I have kept to myself,
Words I have shared in vain...
Such a quantity of inputs,
From ears, eyes and touch;
So much thought invested
Trying to uncover new paths;
All this pain for all this time,
All the joys that last a while;

They amount to just a few...
A few more clever taps
On top of the screen
Of an electronic pad.
Written in December 2018.


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M Solav Jul 2019
Mon âme,

C’est à toi que je m’adresse,
Toi mon âme, qui me tiens toujours en laisse,
Qui se plaît à me voir danser
D’un œil drôlement fatigué.

Tu m'auras trainé jusqu’ici
Pour ensuite me laisser faire;
Tu espérais de moi produit finit
Sans fournir matière première.

Parmi les cent pays de l'esprit,
Toi seul reconnait les frontières;
C'est toi-même qui les délimite
D'un air pourtant si fier.

Pourquoi donc à présent ces soupirs
Qui déterrent de vieux refrains?
Je n’attendais de toi rien de pire
Que de ne renoncer à ton propre bien.

Comme ce corps laissé à l’abandon,
Négligé durant tant d’années...
Si jamais il se dérobe de ses dons,
Est-ce par absence de ta volonté?

M'entends-tu, hélas, prêtes-tu oreille?
Es-tu de retour d’une quelque vacance?
Car sans toi rien n'est plus tout à fait pareil:
Et le monde se dénude ennuyé de tout sens.

Ne me laisses pas m'isoler à relire ces mots écris
Sans qu’ensuite ta présence ne se ressente.
Laisse-toi croire en ces mensonges de l’esprit
Si pour te revoir tu exiges que l’on te mente.

Debout maintenant, debout mon seul maître!
Que résonne la sagesse que toi-seul nous confère.
Malgré les chaînes auxquelles tu nous auras fait naître,
Je suis moi esprit à jamais - ton seul et véritable frère.
Écrit en décembre 2018.


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