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Borges Jun 2014
I can play cards.

La sexualidad sera discutida por las mentes mas brillantes del mundo haber que hacen…
E E Cummings, Cortazar, Borges, Jung
À Mme de P*.

Il est pour la pensée une heure... une heure sainte,
Alors que, s'enfuyant de la céleste enceinte,
De l'absence du jour pour consoler les cieux,
Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux.
On voit à l'horizon sa lueur incertaine,
Comme les bords flottants d'une robe qui traîne,
Balayer lentement le firmament obscur,
Où les astres ternis revivent dans l'azur.
Alors ces globes d'or, ces îles de lumière,
Que cherche par instinct la rêveuse paupière,
Jaillissent par milliers de l'ombre qui s'enfuit
Comme une poudre d'or sur les pas de la nuit ;
Et le souffle du soir qui vole sur sa trace,
Les sème en tourbillons dans le brillant espace.
L'oeil ébloui les cherche et les perd à la fois ;
Les uns semblent planer sur les cimes des bois,
Tel qu'un céleste oiseau dont les rapides ailes
Font jaillir en s'ouvrant des gerbes d'étincelles.
D'autres en flots brillants s'étendent dans les airs,
Comme un rocher blanchi de l'écume des mers ;
Ceux-là, comme un coursier volant dans la carrière,
Déroulent à longs plis leur flottante crinière ;
Ceux-ci, sur l'horizon se penchant à demi,
Semblent des yeux ouverts sur le monde endormi,
Tandis qu'aux bords du ciel de légères étoiles
Voguent dans cet azur comme de blanches voiles
Qui, revenant au port, d'un rivage lointain,
Brillent sur l'Océan aux rayons du matin.

De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage,
Dieu seul connaît le nombre, et la distance, et l'âge ;
Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux,
D'autres se sont perdus dans les routes des cieux,
D'autres, comme des fleurs que son souffle caresse,
Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse,
Et, charmant l'Orient de leurs fraîches clartés,
Etonnent tout à coup l'oeil qui les a comptés.
Dans la danse céleste ils s'élancent... et l'homme,
Ainsi qu'un nouveau-né, les salue, et les nomme.
Quel mortel enivré de leur chaste regard,
Laissant ses yeux flottants les fixer au hasard,
Et cherchant le plus pur parmi ce choeur suprême,
Ne l'a pas consacré du nom de ce qu'il aime ?
Moi-même... il en est un, solitaire, isolé,
Qui, dans mes longues nuits, m'a souvent consolé,
Et dont l'éclat, voilé des ombres du mystère,
Me rappelle un regard qui brillait sur la terre.
Peut-être ?... ah ! puisse-t-il au céleste séjour
Porter au moins ce nom que lui donna l'Amour !

Cependant la nuit marche, et sur l'abîme immense
Tous ces mondes flottants gravitent en silence,
Et nous-même, avec eux emportés dans leur cours
Vers un port inconnu nous avançons toujours !
Souvent, pendant la nuit, au souffle du zéphire,
On sent la terre aussi flotter comme un navire.
D'une écume brillante on voit les monts couverts
Fendre d'un cours égal le flot grondant des airs ;
Sur ces vagues d'azur où le globe se joue,
On entend l'aquilon se briser sous la proue,
Et du vent dans les mâts les tristes sifflements,
Et de ses flancs battus les sourds gémissements ;
Et l'homme sur l'abîme où sa demeure flotte
Vogue avec volupté sur la foi du pilote !
Soleils ! mondes flottants qui voguez avec nous,
Dites, s'il vous l'a dit, où donc allons-nous tous ?
Quel est le port céleste où son souffle nous guide ?
Quel terme assigna-t-il à notre vol rapide ?
Allons-nous sur des bords de silence et de deuil,
Echouant dans la nuit sur quelque vaste écueil,
Semer l'immensité des débris du naufrage ?
Ou, conduits par sa main sur un brillant rivage,
Et sur l'ancre éternelle à jamais affermis,
Dans un golfe du ciel aborder endormis ?

Vous qui nagez plus près de la céleste voûte,
Mondes étincelants, vous le savez sans doute !
Cet Océan plus pur, ce ciel où vous flottez,
Laisse arriver à vous de plus vives clartés ;
Plus brillantes que nous, vous savez davantage ;
Car de la vérité la lumière est l'image !
Oui : si j'en crois l'éclat dont vos orbes errants
Argentent des forêts les dômes transparents,
Qui glissant tout à coup sur des mers irritées,
Calme en les éclairant les vagues agitées ;
Si j'en crois ces rayons dont le sensible jour
Inspire la vertu, la prière, l'amour,
Et quand l'oeil attendri s'entrouvre à leur lumière,
Attirent une larme au bord de la paupière ;
Si j'en crois ces instincts, ces doux pressentiments
Qui dirigent vers nous les soupirs des amants,
Les yeux de la beauté, les rêves qu'on regrette,
Et le vol enflammé de l'aigle et du poète !
Tentes du ciel, Edens ! temples! brillants palais !
Vous êtes un séjour d'innocence et de paix !
Dans le calme des nuits, à travers la distance,
Vous en versez sur nous la lointaine influence !
Tout ce que nous cherchons, l'amour, la vérité,
Ces fruits tombés du ciel dont la terre a goûté,
Dans vos brillants climats que le regard envie
Nourrissent à jamais les enfants de la vie,
Et l'homme, un jour peut-être à ses destins rendu,
Retrouvera chez vous tout ce qu'il a perdu ?
Hélas ! combien de fois seul, veillant sur ces cimes
Où notre âme plus libre a des voeux plus sublimes,
Beaux astres ! fleurs du ciel dont le lis est jaloux,
J'ai murmuré tout bas : Que ne suis-je un de vous ?
Que ne puis-je, échappant à ce globe de boue,
Dans la sphère éclatante où mon regard se joue,
Jonchant d'un feu de plus le parvis du saint lieu,
Eclore tout à coup sous les pas de mon Dieu,
Ou briller sur le front de la beauté suprême,
Comme un pâle fleuron de son saint diadème ?

Dans le limpide azur de ces flots de cristal,
Me souvenant encor de mon globe natal,
Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire,
Sur les monts que j'aimais briller près de la terre ;
J'aimerais à glisser sous la nuit des rameaux,
A dormir sur les prés, à flotter sur les eaux ;
A percer doucement le voile d'un nuage,
Comme un regard d'amour que la pudeur ombrage :
Je visiterais l'homme ; et s'il est ici-bas
Un front pensif, des yeux qui ne se ferment pas,
Une âme en deuil, un coeur qu'un poids sublime oppresse,
Répandant devant Dieu sa pieuse tristesse ;
Un malheureux au jour dérobant ses douleurs
Et dans le sein des nuits laissant couler ses pleurs,
Un génie inquiet, une active pensée
Par un instinct trop fort dans l'infini lancée ;
Mon rayon pénétré d'une sainte amitié
Pour des maux trop connus prodiguant sa pitié,
Comme un secret d'amour versé dans un coeur tendre,
Sur ces fronts inclinés se plairait à descendre !
Ma lueur fraternelle en découlant sur eux
Dormirait sur leur sein, sourirait à leurs yeux :
Je leur révélerais dans la langue divine
Un mot du grand secret que le malheur devine ;
Je sécherais leurs pleurs ; et quand l'oeil du matin
Ferait pâlir mon disque à l'horizon lointain,
Mon rayon en quittant leur paupière attendrie
Leur laisserait encor la vague rêverie,
Et la paix et l'espoir ; et, lassés de gémir,
Au moins avant l'aurore ils pourraient s'endormir !

Et vous, brillantes soeurs! étoiles, mes compagnes,
Qui du bleu firmament émaillez les campagnes,
Et cadençant vos pas à la lyre des cieux,
Nouez et dénouez vos choeurs harmonieux !
Introduit sur vos pas dans la céleste chaîne,
Je suivrais dans l'azur l'instinct qui vous entraîne,
Vous guideriez mon oeil dans ce brillant désert,
Labyrinthe de feux où le regard se perd !
Vos rayons m'apprendraient à louer, à connaître
Celui que nous cherchons, que vous voyez peut-être !
Et noyant dans son sein mes tremblantes clartés,
Je sentirais en lui.., tout ce que vous sentez !
Como el arco de oro y grana
Dosel del erguido monte,
Que en el azul horizonte
Abre paso a la mañana;
Así de mi edad temprana
En la ignorancia atrevida,
Miró el alma conmovida
Gloria, fe, sueños dorados,
Arreboles agrupados
En la puerta de la vida.

  Y tras los blancos crespones
Que el sol de la fe bañaba,
Absorta el alma escuchaba
Rimas, trovas y canciones;
Misteriosas vibraciones
Brotadas de ignota lira,
Frases que el viento suspira,
Fantasmas que en esa edad,
Engendran luz y verdad
En la sombra y la mentira.

  ¡Cuán bello cruza el amor
Luciendo brillantes galas,
Y reflejando en sus alas
De la aurora el resplandor!
Y cómo al dulce calor
De aquella edad venturosa,
Puede el alma cariñosa
Mirar, sin esfuerzo vano,
En cada amigo un hermano,
Y un ángel en cada hermosa.

  Por esa luz encantada
Alumbrado el porvenir,
Sueña el alma con vivir
En una eterna alborada.
Se refleja en la mirada
Del corazón la pureza,
Y no empañan la belleza
De nuestro azul firmamento,
Sombras de remordimiento,
Crepúsculos de tristeza.

  Y como estrellas errantes
En constante torbellino
Alumbran nuestro camino
Las ilusiones brillantes:
Nobles amigos constantes;
Mujeres tiernas, fieles;
Nuestro nombre los cinceles
Eternizando en la historia,
Y en todas partes la gloria
Ofreciéndonos laureles.

  Sin sospechar la perfidia
Ni el mal, ni el rencor profundo,
Sin advertir que en el mundo
Vive y se agita la envidia;
Sin adivinar que lidia
El crimen con la inocencia;
Sin pensar que la existencia
Es lucha en la que, cobarde.
Acude inútil y tarde
A salvarnos la experiencia.

  Así el arco de oro y grana
De la puerta de la vida
Cruza el alma enternecida,
Con sus ensueños ufana;
Y tras la primer mañana
De ilusiones y de encanto,
Mira descorrerse el manto
Que ocultó sombras y abrojos
Y enturbia entonces los ojos
La amarga nube del llanto.

  Esas lágrimas que ciegan,
¡Con cuánto dolor se lloran!
Y cuando no se evaporan,
Otras a alcanzarlas llegan:
Llanto nuestros ojos riegan;
Y tras de tanto sufrir
Pensando en lo porvenir,
Viénense al fin a negar,
Las pupilas a llorar
Y el corazón a sentir.

  Y sin fe, sin esperanza,
El alma ve con temor
La traición en el amor,
En la amistad la asechanza;
Sin ilusiones avanza;
Abrojos tan sólo pisa
Y para marchar de prisa,
Cual sueña su amor profundo,
Lleva al carnaval del mundo
El antifaz de la risa.

  Pero en ese carnaval
Víctimas somos también
Que vamos mintiendo el bien,
Cuando alentamos el mal.
Ruge en el pecho, fatal,
De las penas la tormenta,
Y busca el alma sedienta
Algo que su mal mitigue,
Y la envidia la persigue,
Y la calumnia la afrenta.

  ¿Y es ésta la vida? ¿Es esto
Cuanto el porvenir encierra?
¿No hay un consuelo en la tierra
Para el destino funesto?
¿Tan presto vuelan, tan presto
Las ilusiones? ¿será
El desierto más allá...?
¿Para la razón escasa
Todo vuela, todo pasa,
Todo se muere y se va?

  Si se aumenta con los años
Tan espantosa aridez,
¿Qué nos queda en la vejez,
Tras de tantos desengaños?
Por males propios y extraños
Secándose el corazón;
Muertas la fe y la ilusión,
El cuerpo débil y enfermo
Y alumbrando un campo yermo
El astro de la razón.

  Sigamos con firme paso
Por esta ruta sombría,
Mientras el sol cada día
Va del Oriente al Ocaso.
Cual la flor deja en el vaso
Su perfume, en nuestra historia
Dejemos una memoria;
Tornemos en risa el duelo...
Sufrir sin pedir consuelo,
Es la verdadera gloria.
Margarita está linda la mar,
y el viento,
lleva esencia sutil de azahar;
yo siento
en el alma una alondra cantar;
tu acento:
Margarita, te voy a contar
un cuento:Esto era un rey que tenía
un palacio de diamantes,
una tienda hecha de día
y un rebaño de elefantes,
un kiosko de malaquita,
un gran manto de tisú,
y una gentil princesita,
tan bonita,
Margarita,
tan bonita, como tú.Una tarde, la princesa
vio una estrella aparecer;
la princesa era traviesa
y la quiso ir a coger.La quería para hacerla
decorar un prendedor,
con un verso y una perla
y una pluma y una flor.Las princesas primorosas
se parecen mucho a ti:
cortan lirios, cortan rosas,
cortan astros. Son así.Pues se fue la niña bella,
bajo el cielo y sobre el mar,
a cortar la blanca estrella
que la hacía suspirar.Y siguió camino arriba,
por la luna y más allá;
más lo malo es que ella iba
sin permiso de papá.Cuando estuvo ya de vuelta
de los parques del Señor,
se miraba toda envuelta
en un dulce resplandor.Y el rey dijo: -«¿Qué te has hecho?
te he buscado y no te hallé;
y ¿qué tienes en el pecho
que encendido se te ve?».La princesa no mentía.
Y así, dijo la verdad:
-«Fui a cortar la estrella mía
a la azul inmensidad».Y el rey clama: -«¿No te he dicho
que el azul no hay que cortar?.
¡Qué locura!, ¡Qué capricho!...
El Señor se va a enojar».Y ella dice: -«No hubo intento;
yo me fui no sé por qué.
Por las olas por el viento
fui a la estrella y la corté».Y el papá dice enojado:
-«Un castigo has de tener:
vuelve al cielo y lo robado
vas ahora a devolver».La princesa se entristece
por su dulce flor de luz,
cuando entonces aparece
sonriendo el Buen Jesús.Y así dice: -«En mis campiñas
esa rosa le ofrecí;
son mis flores de las niñas
que al soñar piensan en mí».Viste el rey pompas brillantes,
y luego hace desfilar
cuatrocientos elefantes
a la orilla de la mar.La princesita está bella,
pues ya tiene el prendedor
en que lucen, con la estrella,
verso, perla, pluma y flor.Margarita, está linda la mar,
y el viento
lleva esencia sutil de azahar:
tu aliento.Ya que lejos de mí vas a estar,
guarda, niña, un gentil pensamiento
al que un día te quiso contar
un cuento.
La libertad vive dentro de mí
está en mí, no en mi locura.
En mi capacidad de imaginar.
En los rayos del sol bañando mi cara,
en mi capacidad de tomar decisiones sabias; y de amar.
En liberarme a mí misma.
De todo miedo.
De toda ira.

La libertad es estar enjaulada,
con alas amarradas;
cerrar los ojos;
y poder volar
sentir la sangre fluir,
la voz correr,
volar,
trémulamente
súbitamente
corriendo por mi piel,
como  un papalote de colores brillantes
atrapado en mi piel.

La libertad está en cerrar los ojos,
escuchar el contorno de mis labios,
de mis besos a nadie.
En sentir mis pensamientos;
detener mis propios impulsos.

La libertad está en luchar contra el manifiesto a la locura.

Contra el sentimiento de estar parada sin piso bajo mis pies.

La libertad está en luchar contra lograr escuchar el silencio.
El silencio en el centro de mis pensamientos.
En el ronroneo de los colibríes y en el canto de los pájaros.

En todo eso está se encuentra la libertad.

Y en el ruido de la máquina de escribir del psiquiatra del pasillo que escribe y dicta mi diagnóstico.
Que existe, y produce un violento destrozo de mi borderline, golpeteo tras golpeteo.

Y la libertad, sobre todo, duerme en  la cama 14,  donde existe mi refugio, mi limbo, y mi salvación.
En 1, multiplicado por sí mismo, que es infinito, como el aleph que tengo tatuado; y en número 4, como el de los 4 pilares de un oráculo griego que adivina futuros, incluido el mío.
El día 28 de Enero, por desición propia, me interné durante 11 días en un psiquiatrico, debido a mi padecimiento, este es el resultado....
temoch Nov 2011
Tenia mis dudas,
no lo puedo negar.
Pero el sol aun brilla,
Mi corazon no te ha dejado de amar.
Pense que te alejabas,
Que a mi lado no querias estar,
Pero me equivocaba,
El amor que sientes,
     te ha hecho retornar.

Seria mentira decir que te olvide,
Seria falso profesar la muerte de este amor;
Porque la verdad es que te pensé,
Y que en mis sueños aun te amé.
Respiré de tus memorias,
Vivi de tu sonrisa,
Y cada momento que pasaba
Aunque no estabas aqui,
Me traias alegria.

Pero no todo se ha perdido,
Al fin has regresado.
Mi amor, espero que te quedes,
Quisiera de nuevo despertar a tu lado.

Soy un hombre sencillo,
Sin brillantes que ofrecer.
Mi corazon entero te entrego
Quisiera que este amor pueda florecer.
Te ofresco mi vida y mi alma.
Te ofresco mi cuerpo y todo mi ser.
Porque este amor que por ti siento
Jamas lo sentire otra vez.
I know it's in spanish, but I'd still like some critiques so I can improve my writing. thanks
Has de beber

Totalmente este situacion
Complentamente en los sentidos de tus antepasados

Has de creer

Totalmete en el poder del ser
Solamente en un gran pasion

Has de saboriar

Totalmente los rayos del sol y la luna
Unicamente en los brillantes rayos de la alma

Has de cantar

Brevemente de los llantos
Frequentemente con tus amantes

Has de bailar

Rapidamente como los ojos del joventud
Lentamente como el sabiduria de los antiguos

Has de ser

Puramente un amalgacion
Tranquilamente tu propio verdad

Has de tocar

Suavemente al mundo que has alimentado
Firmemente al mundo que te acose

Has de saber

Hoy siempre se terminara
Y manana tienes la gracia de comenzar

Has de entender

No es el mundo que te trata de danar
Que el miedo nos dana mas que nos protégé

Has de amar

Sin ser egoista
Sin ser imbecile

Has de…
* Translated *
You should drink

Totally drink in the this situation
Every Complete feeling of your ancestors

You should believe

In the absolute power of yourself
Solely in one great passion

You Should savor

Each ray of the Sun and the Moon
Only in the brilliant rays of the soul

You should sing

Briefly of the crying
Frequently with your lovers

You should dance

Rapidly like the eyes of Youth
Slowly like the wisdom of the ancients

You should be

A Pure amalgamation
Tranquil in your personal truth

You should touch

Gently the world you fostered
Firmly the world that accosts you

You should know

Today will end
And tomorrow you have the grace to begin

You should understand

It is not the world that tries to hurt you
That fear hurts us more than protects us

You should love
Without being selfish
Without being a fool

You should…
¡Qué lástima
que yo no pueda cantar a la usanza
de este tiempo lo mismo que los poetas de hoy cantan!
¡Qué lástima
que yo no pueda entonar con una voz engolada
esas brillantes romanzas
a las glorias de la patria!
¡Qué lástima
que yo no tenga una patria!
Sé que la historia es la misma, la misma siempre, que pasa
desde una tierra a otra tierra, desde una raza
a otra raza,
como pasan
esas tormentas de estío desde esta a aquella comarca.
¡Qué lástima
que yo no tenga comarca,
patria chica, tierra provinciana!
Debí nacer en la entraña
de la estepa castellana
y fui a nacer en un pueblo del que no recuerdo nada;
pasé los días azules de mi infancia en Salamanca,
y mi juventud, una juventud sombría, en la Montaña.
Después... ya no he vuelto a echar el ancla,
y ninguna de estas tierras me levanta
ni me exalta
para poder cantar siempre en la misma tonada
al mismo río que pasa
rodando las mismas aguas,
al mismo cielo, al mismo campo y en la misma casa.
¡Qué lástima
que yo no tenga una casa!
Una casa solariega y blasonada,
una casa
en que guardara,
a más de otras cosas raras,
un sillón viejo de cuero, una mesa apolillada
(que me contaran
viejas historias domésticas como a Francis Jammes y a Ayala)
y el retrato de un mi abuelo que ganara
una batalla.
¡Qué lástima
que yo no tenga un abuelo que ganara
una batalla,
retratado con una mano cruzada
en el pecho, y la otra en el puño de la espada!
Y, ¡qué lástima 
que yo no tenga siquiera una espada!
Porque..., ¿Qué voy a cantar si no tengo ni una patria,
ni una tierra provinciana,
ni una casa
solariega y blasonada,
ni el retrato de un mi abuelo que ganara
una batalla,
ni un sillón viejo de cuero, ni una mesa, ni una espada?
¡Qué voy a cantar si soy un paria
que apenas tiene una capa!Sin embargo...
                            en esta tierra de España
y en un pueblo de la Alcarria
hay una casa
en la que estoy de posada
y donde tengo, prestadas,
una mesa de pino y una silla de paja.
Un libro tengo también. Y todo mi ajuar se halla
en una sala
muy amplia
y muy blanca
que está en la parte más baja
y más fresca de la casa.
Tiene una luz muy clara
esta sala
tan amplia
y tan blanca...
Una luz muy clara
que entra por una ventana
que da a una calle muy ancha.
Y a la luz de esta ventana
vengo todas las mañanas.
Aquí me siento sobre mi silla de paja
y venzo las horas largas
leyendo en mi libro y viendo cómo pasa
la gente al través de la ventana.

Cosas de poca importancia
parecen un libro y el cristal de una ventana
en un pueblo de la Alcarria,
y, sin embargo, le basta
para sentir todo el ritmo de la vida a mi alma.
Que todo el ritmo del mundo por estos cristales pasa
cuando pasan
ese pastor que va detrás de las cabras
con una enorme cayada,
esa mujer agobiada
con una carga
de leña en la espalda,
esos mendigos que vienen arrastrando sus miserias, de Pastrana,
y esa niña que va a la escuela de tan mala gana.
¡Oh, esa niña! Hace un alto en mi ventana
siempre y se queda a los cristales pegada
como si fuera una estampa.
¡Qué gracia
tiene su cara
en el cristal aplastada
con la barbilla sumida y la naricilla chata!
Yo me río mucho mirándola
y le digo que es una niña muy guapa...
Ella entonces me llama
¡tonto!, y se marcha.
¡Pobre niña! Ya no pasa
por esta calle tan ancha
caminando hacia la escuela de muy mala gana,
ni se para
en mi ventana,
ni se queda a los cristales pegada
como si fuera una estampa.
Que un día se puso mala,
muy mala,
y otro día doblaron por ella a muerto las campanas.
Y en una tarde muy clara,
por esta calle tan ancha,
al través de la ventana,
vi cómo se la llevaban
en una caja
muy blanca...
En una caja
muy blanca
que tenía un cristalito en la tapa.
Por aquel cristal se la veía la cara
lo mismo que cuando estaba
pegadita al cristal de mi ventana...
Al cristal de esta ventana
que ahora me recuerda siempre el cristalito de aquella caja
tan blanca.
Todo el ritmo de la vida pasa
por el cristal de mi ventana...
¡Y la muerte también pasa!¡Qué lástima
que no pudiendo cantar otras hazañas,
porque no tengo una patria,
ni una tierra provinciana,
ni una casa
solariega y blasonada,
ni el retrato de un mi abuelo que ganara
una batalla,
ni un sillón de viejo cuero, ni una mesa, ni una espada,
y soy un paria
que apenas tiene una capa...
venga, forzado, a cantar cosas de poca importancia!
Natalia Rivera Sep 2014
El era fuego
Ella, agua.
Los dos cautivaban el mundo
Eran grandes, ingeniosos, brillantes
Pero diferentes.
El era artista
Ella una escritora
Ella leía hasta dormida
El no quería saber de libros
El salía a fiestas
Ella se quedaba en casa
Ella era demasiado sensible
El no creía en eso
Ambos arrasaban con lo que encontraban a su paso
Y poco a poco todo fue encajando
Juntos formaban uno
Un gran & hermoso caos
Una gran batalla les esperaba por delante debido a sus diferencias
Pero culminaban los días
Despidiendo al sol & saludando a la luna.
Yo soy el coraquenque ciego
que mira por la lente de una llaga,
y que atado está al Globo,
como a un huaco estupendo que girara.
Yo soy el llama, a quien tan sólo alcanza
la necedad hostil a trasquilar
volutas de clarín,
volutas de clarín brillantes de asco
y bronceadas de un viejo yaraví.
Soy el pichón de cóndor desplumado
por latino arcabuz;
y a flor de humanidad floto en los Andes,
como un perenne Lázaro de luz.
Yo soy la gracia incaica que se roe
en áureos coricanchas bautizados
de fosfatos de error y de cicuta.
A veces en mis piedras se encabritan
los nervios rotos de un extinto puma.
Un fermento de Sol;
levadura de sombra y corazón!
Amo el campus
universitario,
sin cabras,
con muchachas
que pax
pacem
en latín,
que meriendan
pas pasa pan
con chocolate
en griego,
que saben lenguas vivas
y se dejan besar
en el crepúsculo
(también en las rodillas)
y usan
la cocacola como anticonceptivo.

                Ah las flores marchitas de los libros de texto
finalizando el curso
                            deshojadas
cuando la primavera
se instala
en el culto jardín del rectorado
                            por manos todavía adolescentes
y roza con sus rosas
                            manchadas de bolígrafo y de tiza
el rostro ciego del poeta
                            transustanciándose en un olor agrio
                            a naranjas
Homero

                            o *****

                  Todo eso será un día
                  materia de recuerdo y de nostalgia.
                  Volverá, terca, la memoria
                  una vez y otra vez a estos parajes,
                  lo mismo que una abeja
                  da vueltas al perfume
                  de una flor ya arrancada:

                  inútilmente.

                  Pero esa luz no se extinguirá nunca:
                  llamas que aún no consumen
...ningún presentimiento
puede quebrar ]as risas
                  que iluminan
                  las rosas y ]os cuerpos
y cuando el llanto llegue
                  como un halo
los escombros
la descomposición
                  que los preserva entre las sombras
                  puros
no prevalecerán
serán más ruina
                    absortos en sí mismos
y sólo erguidos quedarán intactos
todavía más brillantes
                    ignorantes de sí
esos gestos de amor...
                    sin ver más nada.
Natalia Rivera Jun 2014
Todo está tranquilo & quieto como una típica noche de verano. Todos duermen profundamente, menos tu & yo. Nadie se da cuenta que estamos en el auto envolviéndonos entre caricias & besos bajo la luna menguante. Tus manos acariciando cada detalle pequeño de mi cuerpo, mis labios besando cada lunar que yace en tu piel, teniendo el más placentero contacto ****** con la delicadeza que puede poseer un  artesano. Ahí estábamos, dos adolescentes enamorados dejándose llevar por un impulso ****** que no podían controlar, devorándose bajo las estrellas, dejando que su amor fluyera entre sus cuerpos. Entre gemidos, chupones, rasguños, mordiscos & mil cosas más culminaron su orgásmico encuentro ******. Al terminar el la toma en sus brazos, la mira a sus brillantes ojos hazel & le dice “Teamo, siempre lo hare & jamás voy a dejar que te vayas de mi lado”
El bosque centenario
En sus antros encierra
Ese silencio eterno que acompaña
A las salvajes pompas de la América.

En el espeso toldo
Que al sol el paso niega,
Los cenzontles que cantan en las noches,
De rama en rama sin zozobras vuelan.

Y el cardenal errante,
Y el colibrí de seda,
Al beso de las tibias alboradas,
Dando celos al iris, juguetean.

De las copas más altas,
Como argentadas hebras,
Las canas de los viejos ahuehuetes
Dan a los vientos sus robustas crenchas.

Y revistiendo el tronco
De secular corteza,
Matizando sus tronos de esmeralda,
Se abre a la luz la trepadora hiedra.

Tapiza el suelo un musgo
Que ni el verano seca,
Donde recoge el aire en las mañanas
Un sempiterno olor a flores nuevas.

El bosque centenario
En su extensión inmensa
Repercute en las tardes los acentos
Más dulces de los cánticos aztecas.

Las voces de una raza
Peregrina y guerrera
Que va dejando con su sangre hirviente
De su incesante caminar las huellas.

Y vagan esas notas
Dulcísimas y tiernas,
Enseñando a los pájaros salvajes
Tristes y melancólicas cadencias.

Las repite el cenzontle
En la noche serena,
Cuando la luna en el azul espacio
El heno de los árboles platea.

Las dice la calandria,
El clarín las remeda,
Y en las tardes de mayo los jilgueros
Trovan los himnos de su amor con ellas.

Y cuando en tristes horas
De lluvia y de tinieblas
La tempestad su carro de relámpagos
Sobre los viejos árboles pasea,

Y con ojos de llamas
La lechuza agorera
Predice la catástrofe y la muerte
Como alada Sibila de la selva,

Cuando los vientos rugen,
Cuando los troncos tiemblan
Y cual cinta de lumbre en ***** abismo
El rayo retumbando culebrea,

En el fondo del bosque,
Rasgando las tinieblas,
Se oye dulcísima y doliente
Que canta melancólicas endechas.

Son las notas de un arpa
De misteriosas cuerdas
En que surgen estrofas no aprendidas
Cuando calla el placer y hablan las penas.

Las extrañas canciones
Entre la sombra vuelan,
Mezclándose del viento a los rugidos
Y al sordo rebramar de la tormenta.

Vagan en el ramaje,
Cruzan por la maleza,
Y el paso no les corta la falange
De sabinos cual mudos centinelas.

Se extienden en los lagos
De superficie tersa
Donde crecen los juncos cimbradores
Y sus corolas abren las ninfeas.

Cruzan por los maizales
Cuyas cañas esbeltas
Sus hinchadas espigas, a las lluvias
Levantan a los cielos en ofrenda.

¿Quién canta esas canciones?
¿Quién dice esas endechas,
Que ya traspuesto el sol y quieto el mundo
Repiten los cenzontles en la selva?

¿De qué garganta brotan?
¿Quién delira con ellas
Y en la imponente majestad del bosque
En tristísimas horas las eleva?

Mirad, hay en el fondo,
Tras la enramada espesa,
Dominando los altos ahuehuetes
Una montaña de verdor cubierta.

La mano de un gigante
Amontonó sus piedras,
Sobre las cuales fabricó un palacio,
Para propio solaz, un rey azteca.

Son espesos sus muros,
Angostas son sus puertas,
Y parece, mirado desde lejos,
Vetusta cripta en la extensión desierta.

Pega el nopal al muro
Sus espinosas pencas,
Y como cenicientos obeliscos
Los órganos tristísimos lo cercan.

No tiene escudo noble
Tan rara fortaleza,
Ni levadizo puente, ni ancho foso,
Ni rastrillo, ni glacis, ni poterna.

No guarda férreos cascos,
Ni lanzas, ni rodelas,
Ni resonó jamás en sus salones
La armadura brutal de la Edad Media.

Los señores que ha visto
Esgrimen arco y flecha,
Llevan al combatir desnudo el ****
Y adornada con plumas la cabeza.

Obscuros son sus ojos,
Sus cabelleras negras,
Su cutis, siempre al sol, color de trigo,
Sencillas sus costumbres y su lengua.

En tan triste palacio
Con sus damas se hospeda
Siempre sola, llorosa y resignada,
Como un lirio con alma, una princesa.

Y vive sin que nadie
A visitarla venga,
Que por rencor y celos y venganza
Víctima del amor allí la encierran.

Amó, cual amar saben
En su raza, en su tierra,
Las mujeres que encienden sus pupilas
Con la del alma inextinguible hoguera,

Un hermano celoso
De su pasión intensa,
Mató al indio bizarro que formaba
El culto terrenal de la doncella.

Y entonces con la rabia
Que electriza a las fieras,
Cuando el artero cazador destroza
Al cachorro que esconden en la cueva,

Ella tomó en sus manos
La macana de piedra
Y castigó a su hermano con un golpe
Que bien pudo arrancarle la existencia.

El padre, como ejemplo,
Como justa sentencia,
La alejó de su lado y encerróla,
Del viejo bosque en la mansión severa.

Y allí con la alborada,
Cuando la luz despierta,
Cuando en todas las ramas hay cantares
Y alza un himno de amor toda la selva,

Cuando se abren las fibras
Y en sus corolas tiemblan
Los pintados y errantes chupamirtos
Que de sabrosas mieles se alimentan,

Se oye como desciende,
Por las abruptas peñas,
Envuelta en un mantón de blancas plumas,
Seguida de sus damas, la Princesa.

Siempre al pisar el bosque
Toma la misma senda,
Para buscar el sitio apetecido
En que el placer y la delicia encuentra.

Allá, bajo las ramas
Más verdes, más espesas,
Y donde en haces de colores vivos
El sol naciente sus fulgores quiebra,

Engastada en el musgo
Cual líquida turquesa,
Convidando a la vida y al deleite,
Espejo del follaje, está la alberca.

El manantial fecundo
Al fondo borbotea,
Sin que nadie perciba sus rumores
Ni la quietud perturbe de la selva.

Dicen que cuando alguno
Se posa en sus arenas,
Queda encantado y con extraña forma,
Y el que a buscarlo va, jamás lo encuentra.

Por eso todos temen,
Y aún los hombres recelan,
Sumergirse en las ondas cristalinas
De una agua tan azul y tan serena.

Sólo la hermosa joven,
Cuando a los bordes llega,
Fija en el manantial una mirada
Que es la viva expresión de una promesa.

Deja el manto de pluma,
Sus cabellos destrenza,
Y a las caricias púdicas del agua,
Dando tregua al dolor, feliz se entrega.

Y míranse en las ondas
Las formas hechiceras,
Deslizarse flotantes y tranquilas
Como la flor que la corriente lleva.

Si el bello busto asoma,
Sobre los senos ruedan
Las gotas trasparentes y brillantes
Como si fuesen lágrimas o perlas.

Y cuando el cuerpo airoso
Quieto flotando queda,
Parece que el cristal azul y terso,
Enamorado sus contornos besa.

Semeja blanca ondina,
Ruborosa sirena,
Que, con un beso, el sol americano
Quemó su piel y la tornó trigueña.

¿Oís? cantan muy dulce
Las aves de la selva,
Las brisas no estremecen el ramaje,
Ni el heno gris en los sabinos tiembla.

El aire está suspenso,
Ningún rumor se eleva,
Porque en el viejo bosque centenario
Juega desnuda la gentil doncella.


Salta un instante al borde
De la azulosa terma,
Y los encantos que la dio natura
Sin velo encubridor al aire muestra.

Y escúchase de pronto
Un grito de sorpresa,
Cual lo lanzara el que soñó en un cielo
Y al fin, sin esperarlo, lo contempla.

Por el vetusto bosque,
El grito aquel resuena,
Y levanta los ojos espantados
La ninfa que en las aguas se refleja.

Y sin tino, temblando,
Pálida, como muerta,
Descubre entre las ramas de un sabino
De un ser desconocido la cabeza.

Es un amante osado,
Es un guerrero azteca,
Que adora a la doncella y la persigue,
Y hoy en su virgen desnudez la acecha.

Sin conceder más tiempo
De que sus formas vea,
Herida en su pudor la altiva joven
Se sumerge en el agua con violencia.

Y al manantial desciende
Y toca sus arenas,
Y se pierde a los ojos de sus damas
Y el guerrero la busca y no la encuentra.

Cruzaron varios soles
Por la azulada esfera,
Y nadie supo el postrimer destino
De aquella humana y púdica azucena.
Que allí quedó encantada,
Refieren las leyendas,
Y que al mediar los soles y las lunas
Flota sobre la líquida turquesa.

Su nombre ignoran todos,
Nadie ignora sus penas,
Y quedan de sus gracias como espejo
Los movibles cristales de la alberca.
Cuando ya todos los héroes
Que con Hidalgo surgieron,
Quedaron frente al «Destino»,
Aprisionados o muertos,
Sólo un tenaz insurgente,
El indomable Guerrero,
Sostuvo entre las montañas
La libertad y el derecho.
Él, desde ochocientos once
Que entró a servir con Morelos,
Asistió a muchos combates
En que demostró su genio.
Y el año de diez y nueve
Fueron tantos sus esfuerzos,
Que alcanzó veinte victorias
Contra el virreinal ejército.
Más tarde cuando Iturbide
Salió para darle encuentro,
Siendo por él derrotado
Del sur en los campamentos,
Se le ofreció por amigo,
Se le entregó como adepto
Y al fin en una entrevista
Celebrada el diez de enero
Del ochocientos ventiuno
De Acatempam en el pueb'o,
Juráronse en un abrazo
Obrar de común acuerdo
Para proclamar muy pronto
La independencia de Méjico.
Guerrero fue como el águila
Altivo, incansable, fiero,
Halló nido en la montaña,
La caza le dio alimento,
Jamás lograron rendirlo
Y cuando en calma le vieron
Era porque ya la presa
Había en sus garras deshecho.
Tal era ei bravo insurgente
Que, por sus brillantes méritos,
Figuró luego en la Patria
Como Jefe del Gobierno;
Dejándonos por memoria,
Y por glorioso recuerdo
La victoria de Tampico
Conquistada en dos sangrientos
Combates, que aniquilaron
Al invasor extranjero.
Fueron Terán y Santa Anna
Quienes con gran ardimiento
Alcanzaron el triunfo
Contra un brigadier ibero
Que vencido y desarmado
Con su flota dejó el puerto.
Cuando ya sin ingerencia
En asuntos del Gobierno
Tranquilo en el sur vivía
El indomable Guerrero,
Por temor a su fiereza
Un crimen se tramó en Méjico.
El general Bustamante
Y sus ministros, creyeron
Oportuno darle muerte
Al soldado de Morelos;
Y hay quien diga que hubo alguno
Que así exclamó en el consejo:
A este suriano terrible
Hay que quitarle de en medio.
No era fácil darle alcance
Ni era posible vencerlo,
Y a un genovés, Picaluga,
Corazón infame y *****,
Como a Judas lo compraron
Para consumar el hecho.
Picaluga tenia surto
Un bergantín en el puerto
De Acapulco y era amigo
Del bravo adalid del pueblo;
Lo convidó una mañana
A principios de febrero
A almorzar en el Colombo,
El héroe asistió al almuerzo
Y en cuanto le tuvo a bordo,
Se dio a la vela ligero,
Y fue a entregarlo en Huatulco
A las fuerzas del Gobierno.
Por aquella negra infamia
Cobró cincuenta mil pesos;
Y nadie supo a qué sitio
Huyó el traidor marinero.
En tanto al héroe suriano,
A Oaxaca lo trajeron,
Lo juzgaron a su antojo
En ridículo consejo;
Mil crímenes le imputaron,
Mil faltas le supusieron,
Y ya sentenciado a muerte,
Lo fusilaron enfermo,
En la villa de Cuilapa
El catorce de febrero
Del año de treinta y uno...
¡Año en nuestra historia *****!!
Cuando en el Almirantazgo
De Génova, conocieron
La infamia de Picaluga,
Publicaron un decreto
Declarándolo ante el mundo
Traidor, villano y artero;
Sentenciándolo a que muera
Por la espalda, sin derecho
A sepultura sagrada,
Ni a luto ni a testamento
Breves pasaron los años
Y el más profundo misterio,
Veló a todos el destino
Del infame marinero.
Contábanse mil consejas
Que amedrentaban al pueblo,
Pero la verdad, lo triste,
Lo horripilante, lo cierto,
Era que el héroe de Tixtla,
El soldado de Morelos,
Gozaba en humilde tumba
Del último de los sueños
Causando duelo a la Patria
Y rubor a su Gobierno.
Cuando cayó Bustamante
Y que los años corrieron,
Uno de sus más adictos
Hombre rico y de provecho,
Hizo un viaje a Tierra Santa,
Pues era cristiano viejo.
Llegado a la Palestina
Fue a visitar el convento
En que moran los trapistas
Pensando ganar el cielo.
Al atravesar un claustro,
Dicen que salió a su encuentro
Un fraile, cuyo semblante
En amplia capucha envuelto
Velaba con blanca barba
Que le bajaba hasta el pecho.
-¿No me conocéis?- le dijo,
-No- respondióle el viajero.
-Pues llevo aquí algunos años
De rogar al Ser Supremo,
Que a Bustamante y sus hombres,
Y a mí, que fui su instrumento,
Nos perdone compasivo
Y nos absuelva en su reino
Del crimen que cometimos
Con el general Guerrero.
Soy Francisco Picaluga...
-iPicaluga!!
                    -Humilde siervo
De Dios, a quien lo devora
Un tenaz remordimiento.
Sin decir una palabra
Y de admiración suspenso,
El viajero conmovido
Salió del triste convento,
Y después de algunos años
Al referir el suceso
Temblaba cual si estuviera
Junto al traidor marinero.
Chantres associés et paisibles rivaux,

Qui mettez en commun la gloire et les travaux,

Et qu'on voit partager sans trouble et sans orage

D'un laurier fraternel le pacifique ombrage ;

Lorsque de toutes parts le public empressé,

Chez l'heureux éditeur chaque jour entassé.

De vos vers en naissant devenus populaires

Se dispute à l'envi les dix-mille exemplaires,

Pardonnez, si je viens à vos nobles accents

Obscur admirateur, offrir ma part d'encens.


Sur les abus criants d'un odieux système,

Lorsque le peuple entier a lancé l'anathème,

Et contre ces vizirs honnis et détestés,

S'est levé comme un homme et les a rejetés ;

Du haro général organes satiriques,

Vos vers ont démasqué ces honteux empiriques ;

Votre muse, esquissant leurs grotesques portraits,

D'un ridicule amer assaisonnant ses traits

Contre chaque méfait, vedette en permanence.

Improvisait un chant, comme eux une ordonnance,

Combattait pour nos droits, et lavant nos affronts,

D'un iambe vainqueur stigmatisait leurs fronts.

Mais lorsqu'ils ont enfin, relégués dans leurs terres,

Amovibles tyrans, pleuré leurs ministères.

Votre muse, à leur fuite adressant ses adieux.

Dans une courte épitre a rendu grâce aux dieux.

Dédaignant d'accabler, tranquille et satisfaite.

Ces ignobles vaincus meurtris de leur défaite.


Lors il fallut trouver dans ce vaste univers

Un plus noble sujet qui méritât vos vers :

Et vous avez montré dans les champs d'Idumée

L'Orient en présence avec la grande Armée,

Le Nil soumis au joug et du vainqueur d'Eylau

Le portrait colossal dominant le tableau.

Et quel autre sujet pouvait, -plus poétique.

Présenter à vos yeux son prisme fantastique ?

Quel autre champ pouvait, de plus brillantes fleurs

Offrir à vos pinceaux les riantes couleurs ?

Une invisible main, sous le ciel de l'Asie,

A, comme les parfums, semé la poésie :

Ces peuples, qui, pliés au joug de leurs sultans,

Résistent, obstinés à la marche du temps ;

Ces costumes, ces mœurs, ce stupide courage

Qui semble appartenir aux hommes d'un autre âge,

Ces palais, ces tombeaux, cet antique Memnon

Qui de leurs fondateurs ont oublié le nom ;

Ce Nil, qui sur des monts égarés dans la nue,

Va cacher le secret de sa source inconnue ;

Tout inspire, tout charme ; et des siècles passés

Ranimant à nos yeux les récits effacés.

Donne à l'éclat récent de nos jours de victoire

La couleur des vieux temps et l'aspect de l'histoire.


Votre muse a saisi de ces tableaux épars

Les contrastes brillants offerts de toutes parts :

Elle peint, dans le choc de ces tribus errantes

Le cliquetis nouveau des armes différentes,

Les bonnets tout poudreux de nos républicains

Heurtant dans le combat les turbans africains.

Et, sous un ciel brûlant, la lutte poétique

De la France moderne et de l'Asie antique.

Temps fertile en héros ! glorieux souvenir !

Quand de Napoléon tout rempli d'avenir,

Sur le sol de l'Arabe encor muet de crainte,

La botte éperonnée a marqué son empreinte,

Et gravé sur les bords du Nil silencieux

L'ineffaçable sceau de l'envoyé des cieux !

Beaux jours ! où Bonaparte était jeune, où la France

D'un avenir meilleur embrassait l'espérance.

Souriait aux travaux de ses nobles enfants,

Et saluait de **** leurs drapeaux triomphants ;

Et ne prévoyait pas que ce chef militaire

Vers les degrés prochains d'un trône héréditaire

Marchait, tyran futur, à travers tant d'exploits ;

Et mettant son épée à la place des lois,

Fils de la liberté, préparait à sa mère

Le coup inespéré que recelait Brumaire !


Mais enfin ce fut l'heure : et les temps accomplis

Marquèrent leur limite à ses desseins remplis.

Abattu sous les coups d'une main vengeresse,

Il paya chèrement ces courts instants d'ivresse.

Comme j'aime ces vers où l'on voit à leur tour,

Les rois unis livrer sa pâture au vautour ;

Des pâles cabinets l'étroite politique

Le jeter palpitant au sein de l'Atlantique,

Et pour mieux lui fermer un périlleux chemin,

Du poids d'indignes fers déshonorer sa main.

Sa main ! dont ils ont su les étreintes fatales,

Qui data ses décrets de leurs vingt capitales.

Qui, des honneurs du camp, pour ses soldats titrés.

Après avoir enfin épuisé les degrés.

Et relevant pour eux les antiques pairies,

Sur les flancs de leurs chars semé les armoiries,

Pour mieux récompenser ces glorieux élus,

A de la royauté fait un grade de plus.


Et vous, qui poursuivant une noble pensée,

Aux travaux de nos preux fîtes une Odyssée,

Qui montrant à nos yeux sous un soleil lointain

Ces préludes brillants de l'homme du destin,

Avez placé vos chants sous l'ombre tutélaire

D'une gloire historique et déjà séculaire,

Mêlés dans les récits des âges à venir,

Vos vers auront leur part de ce grand souvenir :

Comme, sous Périclès, ce sculpteur de l'Attique

Dont la main enfanta le Jupiter antique,

Dans les siècles futurs associa son nom

A l'immortalité des Dieux du Parthénon.
Airto Jun 2010
Tu reputación es tu vida.
Piensas solamente de eso.
Es qué tu quieres y amas.

Dejas la gente cerca de tí
Para el glamour y la publicidad,
Para las luces brillantes y la gente mala.

Pero has perdido el alma,
el amor, la felicidad.
Sólo conoces el dolor, la ira y la tristeza.
Tienes, como Luzbel, formas tan bellas,
Que eí hombre olvida al verte, enamorado,
Que son tus ojos negros dos estrellas
Veladas por la sombra del pecado.

Y no turbas, hipócrita, el reposo
Del pobre hogar con que tu falta escudas,
Porque a besar te atreves al esposo,
Como besara a Jesucristo Judas.

¡Aun sus flores te dan las primaveras,
Y ya tienes el alma envilecida!
Ya llegarás a ver, aunque no quieras,
El horizonte oscuro de tu vida.

Desdeñas los sagrados embelesos
Del casto hogar de la mujer honrada,
Y audaz ostentas, al vender tus besos,
Las llamas del infierno en tu mirada.

Manchas el suelo que tu planta pisa,
Y manchas lo que tocas con tu mano.
Te dio Lucrecia Borgia su sonrisa,
Y Mesalina su perfil romano.

Brota el deleite de tus labios rojos;
Se aparta la virtud a tu presencia,
Porque negras, más negras que tus ojos,
Tienes, mujer, el alma y la conciencia.

Rosas de abril parecen tus mejillas,
Mármol de Paros tu ondulante seno;
Mas ¡ay! que tan excelsas maravillas
Son de barro no más, no más de cieno.

Reina del mal, tú tienes por diadema
La infamia, que con nada se redime.
¿El pudor? ¡Es un ascua que te quema!
¿El deber? ¡Es un yugo que te oprime!

Tienen las gracias con que al mundo halagas,
Precio vil en mercados repugnantes;
¡Y te envaneces de cubrir tus llagas
Con seda recamada de brillantes!

En este siglo en que el honor campea,
No te ha de perdonar ni el vulgo necio.
Hieren más que las piedras de Judea
Los dardos de la burla y del desprecio.

Mañana, enferma, pobre, abandonada,
De la mundana compasión proscrita;
El Honor, cuando mueras humillada,
Sobre tu losa escribirá: ¡Maldita!
Corrido el cortinaje,
desde el balcón de enfrente vi su cuarto,
el cuarto de la virgen, que mi sueño
arrulla en las mañanas con su canto.

Jarrones de Sajonia descansaban
sobre consola de bruñido mármol;
y del sol que moría
los postrimeros rayos
hacían resaltar en la penumbra
las doradas molduras de los cuadros,
las lámparas de bronce
los ricos muebles de nogal tallado,
las cortinas del lecho, y en el muro
los brillantes espejos venecianos.

Y en un rojo sillón, que parecía
a su dueña esperar medio borrado
por la naciente sombra,
se veía un corsé de blanco raso.

Y pensé entonces en las frentes pálidas,
y en los risueños labios,
en los azules ojos
y en los cabellos áureos,
en las cinturas breves
y en los ebúrneos brazos;
en el velo flotante de las novias
y de las niñas en los sueños castos,
y de las vírgenes carnes sonrosadas
y en los púdicos senos de alabastro.

¡Quién fuera su corsé! -me dije entonces-,
quién fuera su corsé de blanco raso,
para saber si late aún su corazón ingrato.
Sophia Margarita Mar 2019
Un respiro.
Un exhalo.
Poco a poco,
el cuerpo
analiza lo pasado.
Apago los ojos,
solo veo blanco.
Blancas las sabanas de la cama desordenada,
durante el momento en que dos almas se reencontraban.
Blanca la tela que el torso cubría,
al caminar sintiendo la arena, por la oscura noche en la que dos corazones corrían.
Blanco el destello de las estrellas percibidas,
que hacía arriba era lo que veían.
Blanca la mente, ya que fascinada y demente se encuentra.
Empeorando al desvanecerse en aquellas brillantes ventanas de tonos cafés que mesmerizan.
Mariposas blancas aleteando colman
todo aquello que al cuerpo conforma.
Un respiro.
Un exhalo.
Ahora la mente
se encuentra en relajo.
Freddy Young Jan 2014
En mi mente te veo
Bailando
Tu cuerpo fluida
Cautivando mis pensamientos
Como el mar.
Tus ojos brillantes y misteriosas
Como las estrelles del cielo.
La luna llena no compara
A tu belleza.
Te veo bailando
Graciosamente
Como si nada te molestia
Inocente
Pero a la misma ves
Veo en tu mirar un
Pensamiento desnuda
Que no quieres esconder
De amor
Y te quiero  totalmente.
La poesía de mi vida
las palabras en
los labios de mi corazón el suyo no sólo reflexiones de
uno al otro en los espejos de ayer...
Nuestros dos mundos oscuros habían chocado
lanzando estrellas brillantes a los mares
de iluminar un torturado luz para los demás
para ver
en el centro de las estrellas
nuestra existencia lleva los besos a mi pecho
nuestros sueños trae risas en nuestra cama.
Nuestros años llorando
las lágrimas
de tantos temores...


Weeping My Years


The poetry of my life
words scratched into my heart
lips of yours not merely reflections
of one another in the mirrors of yesterday...
Our two dark worlds had collided
throwing bright stars to the seas
lighting a tortured light
for others to see
****** in the center of stars
our existence brings the kisses to my breast
our dreams brings laughter in our bed.
Weeping our years
the tears
so many fears...


Debbie Brooks 2014
To all who weep Poetry
RJ Days Dec 2018
Desde un rascacielo miro
fijamente las luces brillantes
pero soy ciego, un infante
aparte del mundo de abajo
Desde las montañas, y sus picos
vientos suenan al horizonte
tocando el sol invariante
estar sólo, tan magnificado
Pero todo lo que ve no es nada
¿Qué es esta luz del cielo?
¡Un resol! El sol es tu sonrisa,
¿O la música de la tierra?
Las aves solo cantan ruido
Solo quiero oír tu risa
Para Guillermo
Janielle Mainly Jan 2015
Como estan las cosas..
Aveces tan brillantes,
pero aveces esta todo nublado..
y esa oscuridad te lleva al silencio,
el silencio tenso,
pero ese silencio se resuelve,
la luz vuelve,
despues de todo.. valio la pena.
Ya en los campos de Jaén,
amanece. Corre el tren
por sus brillantes rieles,
devorando matorrales,
alcaceles,
terraplenes, pedregales,
olivares, caseríos,
praderas y cardizales,
montes y valles sombríos.
Tras la turbia ventanilla,
pasa la devanadera
del campo de primavera.
La luz en el techo brilla
de mi vagón de tercera.
Entre nubarrones blancos,
oro y grana;
la niebla de la mañana
huyendo por los barrancos.
¡Este insomne sueño mío!
¡Este frío
de un amanecer en vela!...
Resonante,
jadeante,
marcha el tren. El campo vuela.
Enfrente de mí, un señor
sobre su manta dormido;
un fraile y un cazador
-el perro a sus pies tendido-.
Yo contemplo mi equipaje,
mi viejo saco de cuero;
y recuerdo otro viaje
hacia las tierras del Duero.
Otro viaje de ayer
por la tierra castellana
-¡pinos del amanecer
entre Almazán y Quintana!-
¡Y alegría
de un viajar en compañía!
¡Y la unión
que ha roto la muerte un día!
¡Mano fría
que aprietas mi corazón!
Tren, camina, silba, humea,
acarrea
tu ejército de vagones,
ajetrea
maletas y corazones.
Soledad,
sequedad.
Tan pobre me estoy quedando
que ya ni siquiera estoy
conmigo, ni sé si voy
conmigo a solas viajando.
Quién me iba a decir que el destino era esto

Ver la lluvia a través de letras invertidas,
un paredón con manchas que parecen prohombres,
el techo de los ómnibus brillantes como peces
y esa melancolía que impregna las bocinas.

Aquí no hay cielo,
aquí no hay horizonte.

Hay una mesa grande para todos los brazos
y una silla que gira cuando quiero escaparme.
Otro día se acaba y el destino era esto.

Es raro que uno tenga tiempo de verse triste:
siempre suena una orden, un teléfono, un timbre,
y, claro, está prohibido llorar sobre los libros
porque no queda bien que la tinta se corra.
Le soleil de nos jours pâlit dès son aurore,
Sur nos fronts languissants à peine il jette encore
Quelques rayons tremblants qui combattent la nuit ;
L'ombre croit, le jour meurt, tout s'efface et tout fuit !
Qu'un autre à cet aspect frissonne et s'attendrisse,
Qu'il recule en tremblant des bords du précipice,
Qu'il ne puisse de **** entendre sans frémir
Le triste chant des morts tout prêt à retentir,
Les soupirs étouffés d'une amante ou d'un frère
Suspendus sur les bords de son lit funéraire,
Ou l'airain gémissant, dont les sons éperdus
Annoncent aux mortels qu'un malheureux n'est plus !
Je te salue, ô mort ! Libérateur céleste,
Tu ne m'apparais point sous cet aspect funeste
Que t'a prêté longtemps l'épouvante ou l'erreur ;
Ton bras n'est point armé d'un glaive destructeur,
Ton front n'est point cruel, ton oeil n'est point perfide,
Au secours des douleurs un Dieu clément te guide ;
Tu n'anéantis pas, tu délivres! ta main,
Céleste messager, porte un flambeau divin ;
Quand mon oeil fatigué se ferme à la lumière,
Tu viens d'un jour plus pur inonder ma paupière ;
Et l'espoir près de toi, rêvant sur un tombeau,
Appuyé sur la foi, m'ouvre un monde plus beau !
Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles,
Viens, ouvre ma prison ; viens, prête-moi tes ailes,
Que tardes-tu? Parais ; que je m'élance enfin
Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin !
Qui m'en a détaché ? qui suis-je, et que dois-je être ?
Je meurs et ne sais pas ce que c'est que de naître.
Toi, qu'en vain j'interroge, esprit, hôte inconnu,
Avant de m'animer, quel ciel habitais-tu ?
Quel pouvoir t'a jeté sur ce globe fragile ?
Quelle main t'enferma dans ta prison d'argile ?
Par quels noeuds étonnants, par quels secrets rapports
Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps ?
Quel jour séparera l'âme de la matière ?
Pour quel nouveau palais quitteras-tu la terre ?
As-tu tout oublié ? Par-delà le tombeau,
Vas-tu renaître encor dans un oubli nouveau ?
Vas-tu recommencer une semblable vie ?
Ou dans le sein de Dieu, ta source et ta patrie,
Affranchi pour jamais de tes liens mortels,
Vas-tu jouir enfin de tes droits éternels ?
Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie !
C'est par lui que déjà mon âme raffermie
A pu voir sans effroi sur tes traits enchanteurs
Se faner du printemps les brillantes couleurs.
C'est par lui que percé du trait qui me déchire,
Jeune encore, en mourant vous me verrez sourire,
Et que des pleurs de joie à nos derniers adieux,
A ton dernier regard, brilleront dans mes yeux.
" Vain espoir ! " s'écriera le troupeau d'Epicure,
Et celui dont la main disséquant la nature,
Dans un coin du cerveau nouvellement décrit,
Voit penser la matière et végéter l'esprit ;
Insensé ! diront-ils, que trop d'orgueil abuse,
Regarde autour de toi : tout commence et tout s'use,
Tout marche vers un terme, et tout naît pour mourir ;
Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur languir ;
Tu vois dans ces forêts le cèdre au front superbe
Sous le poids de ses ans tomber, ramper sous l'herbe ;
Dans leurs lits desséchés tu vois les mers tarir ;
Les cieux même, les cieux commencent à pâlir ;
Cet astre dont le temps a caché la naissance,
Le soleil, comme nous, marche à sa décadence,
Et dans les cieux déserts les mortels éperdus
Le chercheront un jour et ne le verront plus !
Tu vois autour de toi dans la nature entière
Les siècles entasser poussière sur poussière,
Et le temps, d'un seul pas confondant ton orgueil,
De tout ce qu'il produit devenir le cercueil.
Et l'homme, et l'homme seul, ô sublime folie !
Au fond de son tombeau croit retrouver la vie,
Et dans le tourbillon au néant emporté.
Abattu par le temps, rêve l'éternité !
Qu'un autre vous réponde, ô sages de la terre !
Laissez-moi mon erreur : j'aime, il faut que j'espère ;
Notre faible raison se trouble et se confond.
Oui, la raison se tait : mais l'Instinct vous répond.
Pour moi, quand je verrais dans les célestes plaines,
Les astres, s'écartant de leurs routes certaines,
Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés,
Parcourir au hasard les cieux épouvantés ;
Quand j'entendrais gémir et se briser la terre ;
Quand je verrais son globe errant et solitaire
Flottant **** des soleils, pleurant l'homme détruit,
Se perdre dans les champs de l'éternelle nuit ;
Et quand, dernier témoin de ces scènes funèbres,
Entouré du chaos, de la mort, des ténèbres,
Seul je serais debout : seul, malgré mon effroi,
Etre infaillible et bon, j'espérerais en toi,
Et, certain du retour de l'éternelle aurore,
Sur les mondes détruits, je t'attendrais encore !
Souvent, tu t'en souviens, dans cet heureux séjour
Où naquit d'un regard notre immortel amour,
Tantôt sur les sommets de ces rochers antiques,
Tantôt aux bords déserts des lacs mélancoliques,
Sur l'aile du désir, **** du monde emportés,
Je plongeais avec toi dans ces obscurités.
Les ombres à longs plis descendant des montagnes,
Un moment à nos yeux dérobaient les campagnes
Mais bientôt s'avançant sans éclat et sans bruit
Le choeur mystérieux des astres de la nuit,
Nous rendant les objets voilés à notre vue,
De ses molles lueurs revêtait l'étendue ;
Telle, en nos temples saints par le jour éclairés,
Quand les rayons du soir pâlissent par degrés,
La lampe, répandant sa pieuse lumière,
D'un jour plus recueilli remplit le sanctuaire.
Dans ton ivresse alors tu ramenais mes yeux,
Et des cieux à la terre, et de la terre aux cieux ;
Dieu caché, disais-tu, la nature est ton temple !
L'esprit te voit partout quand notre oeil la contemple ;
De tes perfections, qu'il cherche à concevoir,
Ce monde est le reflet, l'image, le miroir ;
Le jour est ton regard, la beauté ton sourire
Partout le coeur t'adore et l'âme te respire ;
Eternel, infini, tout-puissant et tout bon,
Ces vastes attributs n'achèvent pas ton nom ;
Et l'esprit, accablé sous ta sublime essence,
Célèbre ta grandeur jusque dans son silence.
Et cependant, ô Dieu! par sa sublime loi,
Cet esprit abattu s'élance encore à toi,
Et sentant que l'amour est la fin de son être,
Impatient d'aimer, brûle de te connaître.
Tu disais : et nos coeurs unissaient leurs soupirs
Vers cet être inconnu qu'attestaient nos désirs ;
A genoux devant lui, l'aimant dans ses ouvrages,
Et l'aurore et le soir lui portaient nos hommages,
Et nos yeux enivrés contemplaient tour à tour
La terre notre exil, et le ciel son séjour.
Ah! si dans ces instants où l'âme fugitive
S'élance et veut briser le sein qui la captive,
Ce Dieu, du haut du ciel répondant à nos voeux,
D'un trait libérateur nous eût frappés tous deux !
Nos âmes, d'un seul bond remontant vers leur source,
Ensemble auraient franchi les mondes dans leur course
A travers l'infini, sur l'aile de l'amour,
Elles auraient monté comme un rayon du jour,
Et, jusqu'à Dieu lui-même arrivant éperdues,
Se seraient dans son sein pour jamais confondues !
Ces voeux nous trompaient-ils? Au néant destinés,
Est-ce pour le néant que les êtres sont nés ?
Partageant le destin du corps qui la recèle,
Dans la nuit du tombeau l'âme s'engloutit-elle ?
Tombe-t-elle en poussière ? ou, prête à s'envoler,
Comme un son qui n'est plus va-t-elle s'exhaler ?
Après un vain soupir, après l'adieu suprême
De tout ce qui t'aimait, n'est - il plus rien qui t'aime ?
Ah ! sur ce grand secret n'interroge que toi !
Vois mourir ce qui t'aime, Elvire, et réponds-moi !
Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes,
Et vole, vole ainsi que l'alouette aux cieux,
Lorsque tant de clarté passe devant ses yeux,
Qu'elle tombe éblouie au fond des fleurs, de celles
Qui parfument son nid, son âme, son sommeil,
Et lustrent son plumage au lever du soleil !

Ciel ! un de ces fils d'or pour ourdir ma journée,
Un débris de ce prisme aux brillantes couleurs !
Au fond de ces beaux jours et de ces belles fleurs,
Un rêve où je sois libre, enfant, à peine née,

Quand l'amour de ma mère était mon avenir ;
Quand on ne mourait pas encor dans ma famille ;
Quand tout vivait pour moi, vaine petite fille !
Quand vivre était le ciel, ou s'en ressouvenir !

Quand j'aimais sans savoir ce que j'aimais, quand l'âme
Me palpitait heureuse, et de quoi ? je ne sais ;
Quand toute la nature était parfum et flamme ;
Quand mes deux bras s'ouvraient devant ces jours... passés !
La Carmen está bailando
por las calles de Sevilla.
Tiene blancos los cabellos
y brillantes las pupilas.
¡Niñas,
corred las cortinas!
En su cabeza se enrosca
una serpiente amarilla,
y va soñando en el baile
con galanes de otros días.
¡Niñas,
corred las cortinas!
Las calles están desiertas
y en los fondos se adivinan,
corazones andaluces
buscando viejas espinas.
¡Niñas,
corred las cortinas!
Nahal Oct 2016
Ojalá que crezca.
Ojalá que crezca porque
quiero ser una flor.
Una flor con colores brillantes,
al mismo tiempo, una flor inteligente
que sabe que la belleza no es el exterior.
Me das agua porque
con un poquito yo sé que pueda.
Crecer hasta cimas alcanzables
con los pies en la tierra,
y las raíces firmes.

Ojalá permanencia enseñe cosas bonitas:
de la vida, del sufrimiento, y dolor.
Una selva suntuosa
en el azul celeste su rudo perfil calca.
Un camino. La tierra es de color de rosa,
cual la que pinta fra Doménico Cavalca
en sus Vidas de santos. Se ven extrañas flores
de la flora gloriosa de los cuentos azules,
y entre las ramas encantadas, papemores
cuyo canto extasiara de amor a los bulbules.
(Papemor: ave rara; Bulbules: ruiseñores.)Mi alma frágil se asoma a la ventana obscura
de la torre terrible en que ha treinta años sueña.
La gentil Primavera primavera le augura.
La vida le sonríe rosada y halagüeña.
Y ella exclama: «¡Oh fragante día! ¡Oh sublime día! 
Se diría que el mundo está en flor; se diría
que el corazón sagrado de la tierra se mueve
con un ritmo de dicha; luz brota, gracia llueve.
¡Yo soy la prisionera que sonríe y que canta!»
Y las manos liliales agita, como infanta
real en los balcones del palacio paterno.¿Qué són se escucha, són lejano, vago y tierno?
Por el lado derecho del camino adelanta
el paso leve una adorable teoría
virginal. Siete blancas doncellas, semejantes
a siete blancas rosas de gracia y de harmonía
que el alba constelara de perlas y diamantes.
¡Alabastros celestes habitados por astros:
Dios se refleja en esos dulces alabastros!
Sus vestes son tejidos del lino de la luna.
Van descalzas. Se mira que posan el pie breve
sobre el rosado suelo, como una flor de nieve.
Y los cuellos se inclinan, imperiales, en una
manera que lo excelso pregona de su origen.
Como al compás de un verso su suave paso rigen.
Tal el divino Sandro dejara en sus figuras
esos graciosos gestos en esas líneas puras.
Como a un velado són de liras y laúdes,
divinamente blancas y castas pasan esas
siete bellas princesas. Y esas bellas princesas
son las siete Virtudes.Al lado izquierdo del camino y paralela-
mente, siete mancebos -oro, seda, escarlata,
armas ricas de Oriente- hermosos, parecidos
a los satanes verlenianos de Ecbatana,
vienen también. Sus labios sensuales y encendidos,
de efebos criminales, son cual rosas sangrientas;
sus puñales, de piedras preciosas revestidos
-ojos de víboras de luces fascinantes-,
al cinto penden; arden las púrpuras violentas
en los jubones; ciñen las cabezas triunfantes
oro y rosas; sus ojos, ya lánguidos, ya ardientes,
son dos carbunclos mágicos del fulgor sibilino,
y en sus manos de ambiguos príncipes decadentes
relucen como gemas las uñas de oro fino.
Bellamente infernales,
llenan el aire de hechiceros veneficios
esos siete mancebos. Y son los siete vicios,
los siete poderosos pecados capitales.Y los siete mancebos a las siete doncellas
lanzan vivas miradas de amor. Las Tentaciones.
De sus liras melifluas arrancan vagos sones.
Las princesas prosiguen, adorables visiones
en su blancura de palomas y de estrellas.Unos y otras se pierden por la vía de rosa,
y el alma mía queda pensativa a su paso.
-¡Oh! ¿Qué hay en ti, alma mía?
¡Oh! ¿Qué hay en ti, mi pobre infanta misteriosa?
¿Acaso piensas en la blanca teoría?
¿Acaso
los brillantes mancebos te atraen, mariposa?Ella no me responde.
Pensativa se aleja de la obscura ventana
-pensativa y risueña,
de la Bella-durmiente-del-bosque tierna hermana-,
y se adormece en donde
hace treinta años sueña.Y en sueño dice: «¡Oh dulces delicias de los cielos!
¡Oh tierra sonrosada que acarició mis ojos!
-¡Princesas, envolvedme con vuestros blancos velos!
-¡Príncipes, estrechadme con vuestros brazos rojos!»
una mañana de otoño sim simmons
se levantó sin ojos como caídos a favor de la estación
"pero no importa" dijo
y se alisaba la memoria

"no importa realmente no importa" decía sim simmons
poniéndose árboles vacíos en las cuencas
a los que alimentó con estampidos
gritos olvidos silenciosas partes

nocturnos insectos portadores de muerte
rondaban por los árboles
"no importa" decía sim
desplegando sus tiernas alas

y volando todo alrededor del cielo
"si fuese una nube" decía "si fuese un halcón o
catástrofe
lo que me come el corazón" decía
"te apagaste paloma" decía sim simmons sin llorar

"no tengo ojos para llorar" decía "y sin embargo debiera"
decía recordando que todo vegetal,
agua llanto lluvia o río necesita
para abrigar un tierno nido

así que sim simmons se puso a llorar
los árboles se le volaron
y otra vez tuvo ojos para mirar o ver o sufrir
y llorar sin dar comida a nadie

"me lo merezco" decía sim simmons tarde
"me lo merezco mucho" decía con los ojos ya secos
duros brillantes como sol
bajo la tierra de Alabama

dos ríos nacieron donde lo enterraron
uno hacia el norte otro hacia le sur
para memoria para olvido
y todo el mundo tuvo agua

pero sim simmons no:
miraba para abajo
ya merecido o muerto o triste
sin árboles sin árboles
Gonzalitu May 2018
En este mundo universal,
cada uno tendrá su espacio.

Hay personas pequeñas y grandes,
cercanas y distantes.
Las hay sólidas e inalterables,
como gaseosas y maleables.
Hay quienes que por su energía,
brillan con luz propia y
acogen a quienes las rodean.
Como también existen fugitivos:
los desprotegidos errantes.

Otros, cubrirán con sus polvos de colores
a todo lo que les rodea.
Mientras que otros, fulgurarán sólo una noche,
para quienes despiertos los vean.

Ensordecer con un destello es un final,
pero desaparecerse en lo oscuro,
o morir en el olvido del anillo,
también es válido.

En grupo, los astros
se comportan particularmente.
Veremos cúmulos que cerrados, sus miembros,
apagándose esperan la muerte.
En el otro extremo, aquellos abiertos,
son las nuevas y más brillantes generaciones.

Como galaxia, tenemos un objetivo (y) final
compartido.
Más allá de nuestra fauna, provenimos
del mismo caos inicial y residuos de estrellas antepasadas.
Aún más común será nuestro entrópico final.

Los cuerpos se atraen y orbitan,
para siempre tenerse a la vuelta.
De a pares, intercambian energía,
se calientan e iluminan.
Será un día que alineados,
algún humano los observaría.
A mixture of my two passions.
Hope you don't get annoyed by some scientific misassumptions.
Para honrar a los héroes que murieron
En medio del fragor de la batalla,
Dadme la voz de las azules ondas
Que del indiano mar las costas bañan.

Dadme el rumor del viento que sacude
Los viejos ahuehuetes del Anáhuac,
Cuando de noche en el sagrado bosque
Surgen los manes de la edad pasada.
Desde el león espanto de la selva,
Hasta las cumbres en que duerme el águila,
Del cielo al mar y del hogar al nido,
En la alcoba lo mismo que en la rama,
La madre llora por el hijo tierno
Que la implacable muerte le arrebata.

Se enluta el nido cuando el ave muere,
Al arrancar la perla cruje el nácar
Y cruje cuando el hierro abre la veta,
El abrupto peñón en la montaña.

Desde el espacio azul al hondo abismo
Que la tiniebla pavorosa guarda,
Todo en amor palpita y todo sufre,
Todo ante el paso de la muerte calla.

Estas praderas que con rayos de oro
El sol de Agosto fecundante baña,
Donde el silvestre cardo erizas hojas
Con blancas flores adornando esmalta;

Estos campos que viste primavera
Con sus ricos tapices de esmeralda,
Fueron en tiempo de invasión injusta
Ensangrentados campos de batalla.

En ellos como altivos gladiadores
Que al ancho estadio con su arrojo pasman,
Lucharon desde el niño hasta el anciano
Con fe de Atenas y valor de Esparta.

¡Díganlo aquellos muros carcomidos
Que el ya desierto monasterio guardan
Y en cuyos tristes largos corredores
Las sombras cruzan de Rincón y Anaya!

¡Díganlo a todos con idioma augusto
Las negras bocas de arcos y ventanas,
Por las cuales sembrando luto y muerte
Entró la lluvia de extranjeras balas.

Nunca llaméis derrota al heroísmo,
La luz no sirve si los ojos faltan,
Y aquí sólo llegaron los extraños
Cuando faltó la pólvora en las armas.

Tendió la noche sus heladas sombras
Y sobre el ancho campo de batalla,
Fúnebres asomaron las estrellas
Brillando en el espacio como lágrimas.

Sabemos ya los nombres de los héroes,
Sus nobles hechos nuestra historia guarda
Y su grandioso ejemplo imitaremos
Si nuestro suelo el invasor profana.

No llanto femenil sobre sus tumbas
Los ojos melancólicos derraman,
Laurel y encina cubrirán las losas
Que tantos restos en silencio guardan.

Los que vivís aún desde aquel tiempo,
Alzad las frentes sin rubor ni mancha,
Cual los sabinos del sagrado bosque
Que al ciele elevan sus brillantes canas.

Llevadnos a jurar sobre las fosas
De los mártires mil de esta jornada,
Llevadnos a jurar con noble aliento,
Que la bandera hermosa y sacrosanta

Que el pueblo esclavo presintió en Dolores
Y el pueblo libre tremoló en Iguala;
Esa bandera con que pudo altivo
Proclamar la República Santa Anna,
Con la que en Veracruz venció a los galos
Y allá en Tampico derrotó a Barradas;

La bandera preciosa con que Juárez
Salvó la independencia mejicana,
La gloriosa bandera que da sombra
A tantas glorias de la edad pasada;

Llevadnos a jurar que será siempre
Grande, feliz, espléndida, sin mancha,
Lo mismo ante los pueblos de la Europa
Que ante la gran familia americana.

Siendo ese juramento en este instante
La oración a los muertos por la patria.
Virginité du cœur, hélas ! si tôt ravie !
Songes riants, projets de bonheur et d'amour,
Fraîches illusions du matin de la vie,
Pourquoi ne pas durer jusqu'à la fin du jour ?

Pourquoi ?... Ne voit-on pas qu'à midi la rosée
De ses larmes d'argent n'enrichit plus les fleurs,
Que l'anémone frêle, au vent froid exposée,
Avant le soir n'a plus ses brillantes couleurs ?

Ne voit-on pas qu'une onde, à sa source limpide,
En passant par la fange y perd sa pureté ;
Que d'un ciel d'abord pur un nuage rapide
Bientôt ternit l'éclat et la sérénité ?

Le monde est fait ainsi : loi suprême et funeste !
Comme l'ombre d'un songe au bout de peu d'instants,
Ce qui charme s'en va, ce qui fait peine reste :
La rose vit une heure et le cyprès cent ans.
Quand le Dieu qui me frappe, attendri par mes larmes,
De mon coeur oppressé soulève un peu sa main,
Et, donnant quelque trêve à mes longues alarmes,
Laisse tarir mes yeux et respirer mon sein ;

Soudain, comme le flot refoulé du rivage
Aux bords qui l'ont brisé revient en gémissant,
Ou comme le roseau, vain jouet de l'orage,
Qui plie et rebondit sous la main du passant,

Mon coeur revient à Dieu, plus docile et plus tendre,
Et de ses châtiments perdant le souvenir,
Comme un enfant soumis n'ose lui faire entendre
Qu'un murmure amoureux pour se plaindre et bénir !

Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre !
Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil !
Que de fois j'ai compté les pas du temps dans l'ombre,
Quand les heures passaient sans mener le sommeil !

Mais **** de moi ces temps ! que l'oubli les dévore !
Ce qui n'est plus pour l'homme a-t-il jamais été ?
Quelques jours sont perdus ; mais le bonheur encore,
Peut fleurir sous mes yeux comme une fleur d'été !

Tous les jours sont à toi ! que t'importe leur nombre ?
Tu dis : le temps se hâte, ou revient sur ses pas ;
Eh ! n'es-tu pas celui qui fit reculer l'ombre
Sur le cadran rempli d'un roi que tu sauvas ?

Si tu voulais ! ainsi le torrent de ma vie,
À sa source aujourd'hui remontant sans efforts,
Nourrirait de nouveau ma jeunesse tarie,
Et de ses flots vermeils féconderait ses bords ;

Ces cheveux dont la neige, hélas ! argente à peine
Un front où la douleur a gravé le passé,
S'ombrageraient encor de leur touffe d'ébène,
Aussi pur que la vague où le cygne a passé !

L'amour ranimerait l'éclat de ces prunelles,
Et ce foyer du coeur, dans les yeux répété,
Lancerait de nouveau ces chastes étincelles
Qui d'un désir craintif font rougir la beauté !

Dieu ! laissez-moi cueillir cette palme féconde,
Et dans mon sein ravi l'emporter pour toujours,
Ainsi que le torrent emporte dans son onde
Les roses de Saron qui parfument son cours !

Quand pourrai-je la voir sur l'enfant qui repose
S'incliner doucement dans le calme des nuits ?
Quand verrai-je ses fils de leurs lèvres de rose
Se suspendre à son sein comme l'abeille aux lis !

A l'ombre du figuier, près du courant de l'onde,
**** de l'oeil de l'envie et des pas du pervers,
Je bâtirai pour eux un nid parmi le monde,
Comme sur un écueil l'hirondelle des mers !

Là, sans les abreuver à ces sources amères
Où l'humaine sagesse a mêlé son poison,
De ma bouche fidèle aux leçons de mes pères,
Pour unique sagesse ils apprendront ton nom !

Là je leur laisserai, pour unique héritage,
Tout ce qu'à ses petits laisse l'oiseau du ciel,
L'eau pure du torrent, un nid sous le feuillage,
Les fruits tombés de l'arbre, et ma place au soleil !

Alors, le front chargé de guirlandes fanées,
Tel qu'un vieux olivier parmi ses rejetons,
Je verrai de mes fils les brillantes années
Cacher mon tronc flétri sous leurs jeunes festons !

Alors j'entonnerai l'hymne de ma vieillesse,
Et, convive enivré des vins de ta bonté,
Je passerai la coupe aux mains de la jeunesse,
Et je m'endormirai dans ma félicité !
Quand le fil de ma vie (hélas ! il tient à peine )
Tombera du fuseau qui le retient encor ;
Quand ton nom, mêlé dans mon sort,
Ne se nourrira plus de ma mourante haleine ;
Quand une main fidèle aura senti ma main
Se refroidir sans lui répondre ;
Quand mon dernier espoir, qu'un souffle va confondre,
Ne trouvera plus ton chemin,
Prends mon deuil : un pavot, une feuille d'absinthe,
Quelques lilas d'avril, dont j'aimai tant la fleur ;
Durant tout un printemps qu'ils sèchent sur ton cœur,
Je t'en prie : un printemps ! cette espérance est sainte !
J'ai souffert, et jamais d'importunes clameurs
N'ont rappelé vers moi ton amitié distraite ;
Va ! j'en veux à la mort qui sera moins discrète,
Moi, je ne serai plus quand tu liras : « Je meurs. »

Porte en mon souvenir un parfum de tendresse ;
Si tout ne meurt en moi, j'irai le respirer.
Sur l'arbre, où la colombe a caché son ivresse,
Une feuille, au printemps, suffit pour l'attirer.

S'ils viennent demander pourquoi ta fantaisie
De cette couleur sombre attriste un temps d'amour,
Dis que c'est par amour que ton cœur l'a choisie ;
Dis-leur que l'amour est triste, ou le devient un jour.
Que c'est un vœu d'enfance, une amitié première ;
Oh ! dis-le sans froideur, car je t'écouterai !
Invente un doux symbole où je me cacherai :
Cette ruse entre nous encor . . . c'est la dernière.

Dis qu'un jour, dont l'aurore avait eu bien des pleurs,
Tu trouvas sans défense une abeille endormie ;
Qu'elle se laissa prendre et devint ton amie ;
Qu'elle oublia sa route à te chercher des fleurs.
Dis qu'elle oublia tout sur tes pas égarée,
Contente de brûler dans l'air choisi par toi.
Sous cette ressemblance avec pudeur livrée,
Dis-leur, si tu le peux, ton empire sur moi.

Dis que l'ayant blessée, innocemment peut-être,
Pour te suivre elle fit des efforts superflus ;
Et qu'un soir accourant, sûr de la voir paraître,
Au milieu des parfums, tu ne la trouvas plus.
Que ta voix, tendre alors, ne fut pas entendue ;
Que tu sentis sa trame arrachée à tes jours ;
Que tu pleuras sans honte une abeille perdue ;
Car ce qui nous aima, nous le pleurons toujours.

Qu'avant de renouer ta vie à d'autres chaînes,
Tu détachas du sol où j'avais dû mourir
Ces fleurs, et qu'à travers les plus brillantes scènes,
De ton abeille encor le deuil vient t'attendrir.

Ils riront : que t'importe ? Ah ! sans mélancolie,
Reverras-tu des fleurs retourner la saison ?
Leur miel, pour toi si doux, me devint un poison :
Quand tu ne l'aimas plus, il fit mal à ma vie.

Enfin, l'été s'incline, et tout va pâlissant :
Je n'ai plus devant moi qu'un rayon solitaire,
Beau comme un soleil pur sur un front innocent
Là-bas . . . c'est ton regard : il retient à la terre !
Les bêtes, qui n'ont point de sublimes soucis,
Marchent, dès leur naissance, en fronçant les sourcils,
Et ce rigide pli, jusqu'à la dernière heure,
Signe mystérieux de sagesse y demeure.
Les énormes lions qui rôdent à grands pas,
Libres et tout-puissants, ne se dérident pas ;
Les aigles, fils de l'air et de l'azur, sont graves ;
Et les hommes, qui vont saignant de mille entraves,
Enchaînés au plaisir, enchaînés au devoir,
Sous la loi de chercher et ne jamais savoir,
De ne rien posséder sans acheter et vendre,
De ne pouvoir se fuir ni ne pouvoir s'entendre,
D'appréhender la mort et de gratter leur champ,
Les hommes ont un rire imbécile et méchant !

Certes le rire est beau comme la joie est belle,
Quand il est innocent et radieux comme elle !
Vous, les petits enfants, pleins de naïf désir,
Qui des mains écartez vos langes pour saisir
Les brillantes couleurs, ces mensonges des choses,
Vous pouvez, au-devant des drapeaux et des roses,
Vous pour qui tout cela n'est que du rouge encor,
Pousser vos rires frais qui font un bruit d'essor !
Vous pouviez rire aussi, même en un siècle pire,
Vous, nos rudes aïeux qui ne saviez pas lire,
Et ne pouviez connaître, au bout de l'univers,
Tous les forfaits commis et tous les maux soufferts :
Quand avait fui la peste avec les hommes d'armes,
C'était pour vous la fin de l'horreur et des larmes,
Et peut-être, oublieux de ces fléaux lointains,
Vous aviez des soirs gais et d'allègres matins.
Mais nous, du monde entier la plainte nous harcèle :
Nous souffrons chaque jour la peine universelle,
Car sur toute la terre un messager subtil
Relie à tous les maux tous les cœurs par un fil.
Ah ! L'oubli maintenant ne nous est plus possible !
Se peut-on faire une âme à ce point insensible
D'apprendre, sans frémir, de partout à la fois,
Tous les coups du malheur et tous les viols des lois :

Les maîtres plus hardis, les âmes plus serviles,
L'atrocité sans nom des tourmentes civiles,
Et les pactes sans foi, la guerre, les blessés
Râlant cette nuit même au revers des fossés,
L'honneur, le droit trahis par la volonté molle,
Et Christ, épouvanté des fruits de sa parole,
Un diadème en tête et le glaive à la main,
Ne sachant plus s'il sauve ou perd le genre humain !
N'est-ce pas merveilleux qu'on puisse rire encore !
Mais nous sommes ainsi ; tel un vase sonore
Au moindre choc du doigt se réveille et frémit,
Tandis qu'il tremble à peine et vaguement gémit
Du tonnerre éloigné qui roule dans la nue,
Telle, au moindre soupir dont l'oreille est émue,
Nous sentons la pitié dans nos cœurs tressaillir,
Et pour les cris lointains lâchement défaillir ;
Trop pauvres pour donner des pleurs à tous les hommes,
Nous ne plaignons que ceux qui souffrent où nous sommes.
Quand nos foyers sont doux et sûrs, nous oublions
Malgré nous, près du feu, les grelottants haillons,
Et le bruit des canons, le fauve éclair des lames,
Dans les yeux des enfants et dans la voix des femmes ;
Ou, nous-mêmes sujets au sort des malheureux,
Nous tournons nos regards sur nous plus que sur eux.
Ah ! Si nos cœurs bornés que distrait ou resserre
Leur félicité même ou leur propre misère,
À tant de maux si grands ne se peuvent ouvrir,
Qu'ils aient honte du moins de n'en pas plus souffrir !
Victor D López Dec 2019
Fue una joven gentil cortejada por un hombre trece
Años mayor que usted que la cortejó galantemente
Cabalgando orgullosamente encima de su gran corcel, y que le ofreció
Seguridad personal y económica, su buen nombre y su corazón.

Le dio cuatro hijos —dos niños y dos niñas— y la dejó con ellos,
Justo antes de que la Guardia Civil viniera por él. Les dijo que
Su marido había emigrado a Argentina y era un hombre honrado.
La interrogaron pero se fueron con las manos vacías y no la molestaron mas.

Durante las siguiente dos década, usted manejó los asuntos de su marido,
Continuó con su negocio por un tiempo,
Lamentó la muerte de su hijo menor, Manolito, a la meningitis,
Y encontró consuelo en su existencia, que era mejor que el de la mayoría.

Fue una mujer orgullosa, recta, guapa, con ojos
Azules, grandes, penetrantes, y profundos, aunque no una
Belleza radiante como su hermana mayor, que murió joven pero cuya belleza la
Sobrevivió durante mucho tiempo en ojos de muchos.

Pero era hermosa, y gano más que su parte de miradas de pretendientes cuando más joven.
Y usted siempre recordó con cariño los jóvenes de buenas familias que la cortejaron,
A quienes mantuvo a distancia adecuada a través de su virtud, empuñada como un gran
Escudo; no obstante relató siempre sus atenciones con obvio orgullo.

Fue amable, generosa y abnegada. Era sumamente fuerte, aunque este
Rasgo no fuese alentado por las mujeres apropiadas de la época. Era una buena
Amiga, y aunque podía aparentar tan distante como una reina caminando entre sus
Súbditos, tenía muchos amigos íntimos entre ambos ricos y pobres.

Aunque orgullosa, labró la tierra y cultivó patatas, remolachas, habas,
Repollo, alcachofas y muchos otros vegetales en su amplio jardín.
Recogió manzanas, limones, peras, higos y muchas otras frutas para sus hijos,
De sus árboles frutales, ordeño sus vacas y crió pollos y conejos.

Su orgullo y amor propio la sostuvieron a través de los tiempos mas difíciles, y se consoló
En su ilustre pariente, José Sánchez Bregua (1810-1897), el distinguido General y
Comandante en Jefe de las Fuerzas Armadas de España, y Ministro de Guerra cuyo
Funeral de estado en 1897 fue la primera película realizada en España.

Sus recuerdos de un pasado más suave coloreado por la gloria real e imaginada,
Y su orgullo demasiado ardiente por sus hijos, nietos y familia,
Le rescataron de la soledad y de las realidades desagradables de la vida, y se
Condenó y contento en recordar el pasado a cambio de vivir el presente.

La última vez que la vi, era tan fuerte y encantadora como siempre, con una postura perfecta
Y cada cabello en su lugar. Sus ojos aún claros y brillantes como el cielo, y su sonrisa tan suave y
Tranquilizadora como siempre lo había sido. Pero no me conoció a mi ni a papá, y nos habló de
Nosotros, su hijo y nieto en Nueva York, de quienes estaba tan orgullosa.

Mientras papá y yo nos sentamos a su lado, nos contó tanto sobre nosotros mismos como sobre
Sánchez Bregua, y sus muchos pretendientes cuando era joven, y de sus amigos
virtuosos, y del buen nombre de su marido, y de su posición en la Comunidad, y no
Susurro ni una sola palabra de dolor, de soledad o de sacrificio propio.

Su voz suave sólo hablaba de cosas agradables que habíamos oído muchas veces anteriormente.
Su fuerza, su temple, su vida diferida, sus heridas cubiertas por la única
Salve disponible — el orgullo— y por el conocimiento inquebrantable de quién era
Sin un momento desperdiciado en la contemplación sin sentido de lo que podría haber sido.

Papá y yo la dejamos por última vez, contentamente alborotándose con su antigua máquina de Coser, la misma en la que había hecho la ropa de sus hijos, y enseño a sus dos
Hijas su oficio. No nos reconoció, pero charló cortésmente sin notar nuestras
Lágrimas ese día ni cuando papá y yo dijimos lo que sería nuestro último adiós.

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Translation of my earlier poem, "Unsung Heroes - Part IV: Maria (Paternal Grandmother). The English original was published in my Of Pain and Ecstasy: Collected Poems (along with Unsung Heroes Parts I-III, (C) 2011, 2019) and is available online in its original English version here: https://allpoetry.com/poem/14264897-Unsung-Heroes--4-Maria--paternal-grandmother--by-Victor-­D.-L%C3%B3pez]

— The End —