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Ce doit être bon de mourir,
D'expirer, oui, de rendre l'âme,
De voir enfin les cieux s'ouvrir ;
Oui, bon de rejeter sa flamme
Hors d'un corps las qui va pourrir ;
Oui, ce doit être bon, Madame,
Ce doit être bon de mourir !

Bon, comme de faire l'amour,
L'amour avec vous, ma Mignonne,
Oui, la nuit, au lever du jour,
Avec ton âme qui rayonne,
Ton corps royal comme une cour ;
Ce doit être bon, ma Mignonne,
Oui, comme de faire l'amour ;

Bon, comme alors que bat mon cœur,
Pareil au tambour qui défile,
Un tambour qui revient vainqueur,
D'arracher le voile inutile
Que retenait ton doigt moqueur,
De t'emporter comme une ville
Sous le feu roulant de mon cœur ;

De faire s'étendre ton corps,
Dont le soupirail s'entrebâille.
Dans de délicieux efforts,
Ainsi qu'une rose défaille
Et va se fondre en parfums forts,
Et doux, comme un beau feu de paille ;
De faire s'étendre ton corps ;

De faire ton âme jouir,
Ton âme aussi belle à connaître,
Que tout ton corps à découvrir ;
De regarder par la fenêtre
De tes yeux ton amour fleurir,
Fleurir dans le fond de ton être
De faire ton âme jouir ;

D'être à deux une seule fleur,
Fleur hermaphrodite, homme et femme,
De sentir le pistil en pleur,
Sous l'étamine toute en flamme,
Oui d'être à deux comme une fleur,
Une grande fleur qui se pâme,
Qui se pâme dans la chaleur.

Oui, bon, comme de voir tes yeux
Humides des pleurs de l'ivresse,
Quand le double jeu sérieux
Des langues que la bouche presse,
Fait se révulser jusqu'aux cieux,
Dans l'appétit de la caresse,
Les deux prunelles de tes yeux ;

De jouir des mots que ta voix
Me lance, comme des flammèches,
Qui, me brûlant comme tes doigts,
M'entrent au cœur comme des flèches,
Tandis que tu mêles ta voix
Dans mon oreille que tu lèches,
À ton souffle chaud que je bois ;

Comme de mordre tes cheveux,
Ta toison brune qui ruisselle,
Où s'étalent tes flancs nerveux,
Et d'empoigner les poils de celle
La plus secrète que je veux,
Avec les poils de ton aisselle,
Mordiller comme tes cheveux ;

D'étreindre délicatement
Tes flancs nus comme pour des luttes,
D'entendre ton gémissement
Rieur comme ce chant des flûtes,
Auquel un léger grincement
Des dents se mêle par minutes,
D'étreindre délicatement,

De presser ta croupe en fureur
Sous le désir qui la cravache
Comme une jument d'empereur,
Tes seins où ma tête se cache
Dans la délicieuse horreur
Des cris que je... que je t'arrache
Du fond de ta gorge en fureur ;

Ce doit être bon de mourir,
Puisque faire ce que l'on nomme
L'amour, impérieux plaisir
De la femme mêlée à l'homme,
C'est doux à l'instant de jouir,
C'est bon, dis-tu, c'est bon... oui... comme,
Comme si l'on allait mourir ?
Victor Hugo  Jun 2017
À Juvénal
I.

Retournons à l'école, ô mon vieux Juvénal.
Homme d'ivoire et d'or, descends du tribunal
Où depuis deux mille ans tes vers superbes tonnent.
Il paraît, vois-tu bien, ces choses nous étonnent,
Mais c'est la vérité selon monsieur Riancey,
Que lorsqu'un peu de temps sur le sang a passé,
Après un an ou deux, c'est une découverte,
Quoi qu'en disent les morts avec leur bouche verte,
Le meurtre n'est plus meurtre et le vol n'est plus vol.
Monsieur Veuillot, qui tient d'Ignace et d'Auriol,
Nous l'affirme, quand l'heure a tourné sur l'horloge,
De notre entendement ceci fait peu l'éloge,
Pourvu qu'à Notre-Dame on brûle de l'encens
Et que l'abonné vienne aux journaux bien pensants,
Il paraît que, sortant de son hideux suaire,
Joyeux, en panthéon changeant son ossuaire,
Dans l'opération par monsieur Fould aidé,
Par les juges lavé, par les filles fardé,
Ô miracle ! entouré de croyants et d'apôtres,
En dépit des rêveurs, en dépit de nous autres
Noirs poètes bourrus qui n'y comprenons rien,
Le mal prend tout à coup la figure du bien.

II.

Il est l'appui de l'ordre ; il est bon catholique
Il signe hardiment - prospérité publique.
La trahison s'habille en général français
L'archevêque ébloui bénit le dieu Succès
C'était crime jeudi, mais c'est haut fait dimanche.
Du pourpoint Probité l'on retourne la manche.
Tout est dit. La vertu tombe dans l'arriéré.
L'honneur est un vieux fou dans sa cave muré.
Ô grand penseur de bronze, en nos dures cervelles
Faisons entrer un peu ces morales nouvelles,
Lorsque sur la Grand'Combe ou sur le blanc de zinc
On a revendu vingt ce qu'on a payé cinq,
Sache qu'un guet-apens par où nous triomphâmes
Est juste, honnête et bon. Tout au rebours des femmes,
Sache qu'en vieillissant le crime devient beau.
Il plane cygne après s'être envolé corbeau.
Oui, tout cadavre utile exhale une odeur d'ambre.
Que vient-on nous parler d'un crime de décembre
Quand nous sommes en juin ! l'herbe a poussé dessus.
Toute la question, la voici : fils, tissus,
Cotons et sucres bruts prospèrent ; le temps passe.
Le parjure difforme et la trahison basse
En avançant en âge ont la propriété
De perdre leur bassesse et leur difformité
Et l'assassinat louche et tout souillé de lange
Change son front de spectre en un visage d'ange.

III.

Et comme en même temps, dans ce travail normal,
La vertu devient faute et le bien devient mal,
Apprends que, quand Saturne a soufflé sur leur rôle,
Néron est un sauveur et Spartacus un drôle.
La raison obstinée a beau faire du bruit ;
La justice, ombre pâle, a beau, dans notre nuit,
Murmurer comme un souffle à toutes les oreilles ;
On laisse dans leur coin bougonner ces deux vieilles.
Narcisse gazetier lapide Scévola.
Accoutumons nos yeux à ces lumières-là
Qui font qu'on aperçoit tout sous un nouvel angle,
Et qu'on voit Malesherbe en regardant Delangle.
Sachons dire : Lebœuf est grand, Persil est beau
Et laissons la pudeur au fond du lavabo.

IV.

Le bon, le sûr, le vrai, c'est l'or dans notre caisse.
L'homme est extravagant qui, lorsque tout s'affaisse,
Proteste seul debout dans une nation,
Et porte à bras tendu son indignation.
Que diable ! il faut pourtant vivre de l'air des rues,
Et ne pas s'entêter aux choses disparues.
Quoi ! tout meurt ici-bas, l'aigle comme le ver,
Le charançon périt sous la neige l'hiver,
Quoi ! le Pont-Neuf fléchit lorsque les eaux sont grosses,
Quoi ! mon coude est troué, quoi ! je perce mes chausses,
Quoi ! mon feutre était neuf et s'est usé depuis,
Et la vérité, maître, aurait, dans son vieux puits,
Cette prétention rare d'être éternelle !
De ne pas se mouiller quand il pleut, d'être belle
À jamais, d'être reine en n'ayant pas le sou,
Et de ne pas mourir quand on lui tord le cou !
Allons donc ! Citoyens, c'est au fait qu'il faut croire.

V.

Sur ce, les charlatans prêchent leur auditoire
D'idiots, de mouchards, de grecs, de philistins,
Et de gens pleins d'esprit détroussant les crétins
La Bourse rit ; la hausse offre aux badauds ses prismes ;
La douce hypocrisie éclate en aphorismes ;
C'est bien, nous gagnons gros et nous sommes contents
Et ce sont, Juvénal, les maximes du temps.
Quelque sous-diacre, éclos dans je ne sais quel bouge,
Trouva ces vérités en balayant Montrouge,
Si bien qu'aujourd'hui fiers et rois des temps nouveaux,
Messieurs les aigrefins et messieurs les dévots
Déclarent, s'éclairant aux lueurs de leur cierge,
Jeanne d'Arc courtisane et Messaline vierge.

Voilà ce que curés, évêques, talapoins,
Au nom du Dieu vivant, démontrent en trois points,
Et ce que le filou qui fouille dans ma poche
Prouve par A plus B, par Argout plus Baroche.

VI.

Maître ! voilà-t-il pas de quoi nous indigner ?
À quoi bon s'exclamer ? à quoi bon trépigner ?
Nous avons l'habitude, en songeurs que nous sommes,
De contempler les nains bien moins que les grands hommes
Même toi satirique, et moi tribun amer,
Nous regardons en haut, le bourgeois dit : en l'air ;
C'est notre infirmité. Nous fuyons la rencontre
Des sots et des méchants. Quand le Dombidau montre
Son crâne et que le Fould avance son menton,
J'aime mieux Jacques Coeur, tu préfères Caton
La gloire des héros, des sages que Dieu crée,
Est notre vision éternelle et sacrée ;
Eblouis, l'œil noyé des clartés de l'azur,
Nous passons notre vie à voir dans l'éther pur
Resplendir les géants, penseurs ou capitaines
Nous regardons, au bruit des fanfares lointaines,
Au-dessus de ce monde où l'ombre règne encor,
Mêlant dans les rayons leurs vagues poitrails d'or,
Une foule de chars voler dans les nuées.
Aussi l'essaim des gueux et des prostituées,
Quand il se heurte à nous, blesse nos yeux pensifs.
Soit. Mais réfléchissons. Soyons moins exclusifs.
Je hais les cœurs abjects, et toi, tu t'en défies ;
Mais laissons-les en paix dans leurs philosophies.

VII.

Et puis, même en dehors de tout ceci, vraiment,
Peut-on blâmer l'instinct et le tempérament ?
Ne doit-on pas se faire aux natures des êtres ?
La fange a ses amants et l'ordure a ses prêtres ;
De la cité bourbier le vice est citoyen ;
Où l'un se trouve mal, l'autre se trouve bien ;
J'en atteste Minos et j'en fais juge Eaque,
Le paradis du porc, n'est-ce pas le cloaque ?
Voyons, en quoi, réponds, génie âpre et subtil,
Cela nous touche-t-il et nous regarde-t-il,
Quand l'homme du serment dans le meurtre patauge,
Quand monsieur Beauharnais fait du pouvoir une auge,
Si quelque évêque arrive et chante alleluia,
Si Saint-Arnaud bénit la main qui le paya,
Si tel ou tel bourgeois le célèbre et le loue,
S'il est des estomacs qui digèrent la boue ?
Quoi ! quand la France tremble au vent des trahisons,
Stupéfaits et naïfs, nous nous ébahissons
Si Parieu vient manger des glands sous ce grand chêne !
Nous trouvons surprenant que l'eau coule à la Seine,
Nous trouvons merveilleux que Troplong soit Scapin,
Nous trouvons inouï que Dupin soit Dupin !

VIII.

Un vieux penchant humain mène à la turpitude.
L'opprobre est un logis, un centre, une habitude,
Un toit, un oreiller, un lit tiède et charmant,
Un bon manteau bien ample où l'on est chaudement.
L'opprobre est le milieu respirable aux immondes.
Quoi ! nous nous étonnons d'ouïr dans les deux mondes
Les dupes faisant chœur avec les chenapans,
Les gredins, les niais vanter ce guet-apens !
Mais ce sont là les lois de la mère nature.
C'est de l'antique instinct l'éternelle aventure.
Par le point qui séduit ses appétits flattés
Chaque bête se plaît aux monstruosités.
Quoi ! ce crime est hideux ! quoi ! ce crime est stupide !
N'est-il plus d'animaux pour l'admirer ? Le vide
S'est-il fait ? N'est-il plus d'êtres vils et rampants ?
N'est-il plus de chacals ? n'est-il plus de serpents ?
Quoi ! les baudets ont-ils pris tout à coup des ailes,
Et se sont-ils enfuis aux voûtes éternelles ?
De la création l'âne a-t-il disparu ?
Quand Cyrus, Annibal, César, montaient à cru
Cet effrayant cheval qu'on appelle la gloire,
Quand, ailés, effarés de joie et de victoire,
Ils passaient flamboyants au fond des cieux vermeils,
Les aigles leur craient : vous êtes nos pareils !
Les aigles leur criaient : vous portez le tonnerre !
Aujourd'hui les hiboux acclament Lacenaire.
Eh bien ! je trouve bon que cela soit ainsi.
J'applaudis les hiboux et je leur dis : merci.
La sottise se mêle à ce concert sinistre,
Tant mieux. Dans sa gazette, ô Juvénal, tel cuistre
Déclare, avec messieurs d'Arras et de Beauvais,
Mandrin très bon, et dit l'honnête homme mauvais,
Foule aux pieds les héros et vante les infâmes,
C'est tout simple ; et, vraiment, nous serions bonnes âmes
De nous émerveiller lorsque nous entendons
Les Veuillots aux lauriers préférer les chardons !

IX.

Donc laissons aboyer la conscience humaine
Comme un chien qui s'agite et qui tire sa chaîne.
Guerre aux justes proscrits ! gloire aux coquins fêtés !
Et faisons bonne mine à ces réalités.
Acceptons cet empire unique et véritable.
Saluons sans broncher Trestaillon connétable,
Mingrat grand aumônier, Bosco grand électeur ;
Et ne nous fâchons pas s'il advient qu'un rhéteur,
Un homme du sénat, un homme du conclave,
Un eunuque, un cagot, un sophiste, un esclave,
Esprit sauteur prenant la phrase pour tremplin,
Après avoir chanté César de grandeur plein,
Et ses perfections et ses mansuétudes,
Insulte les bannis jetés aux solitudes,
Ces brigands qu'a vaincus Tibère Amphitryon.
Vois-tu, c'est un talent de plus dans l'histrion ;
C'est de l'art de flatter le plus exquis peut-être ;
On chatouille moins bien Henri huit, le bon maître,
En louant Henri huit qu'en déchirant Morus.
Les dictateurs d'esprit, bourrés d'éloges crus,
Sont friands, dans leur gloire et dans leurs arrogances,
De ces raffinements et de ces élégances.
Poète, c'est ainsi que les despotes sont.
Le pouvoir, les honneurs sont plus doux quand ils ont
Sur l'échafaud du juste une fenêtre ouverte.
Les exilés, pleurant près de la mer déserte,
Les sages torturés, les martyrs expirants
Sont l'assaisonnement du bonheur des tyrans.
Juvénal, Juvénal, mon vieux lion classique,
Notre vin de Champagne et ton vin de Massique,
Les festins, les palais, et le luxe effréné,
L'adhésion du prêtre et l'amour de Phryné,
Les triomphes, l'orgueil, les respects, les caresses,
Toutes les voluptés et toutes les ivresses
Dont s'abreuvait Séjan, dont se gorgeait Rufin,
Sont meilleures à boire, ont un goût bien plus fin,
Si l'on n'est pas un sot à cervelle exiguë,
Dans la coupe où Socrate hier but la ciguë !

Jersey, le 5 février 1853.
Mateuš Conrad Aug 2018
.ludo savis... play nice... ludo savis... play nice:

i knew the relationship was over when i encountered her ex-boyfriend sitting in her st. petersburg flat drinking ***** with me, no, wait, it was when she started questionning me using cosmopolitan magazine quiz about perfect girlfriends on our way from st. petersburg to moscow to see metallica, while all i wanted was to listen to bob dylan and appreciate whatever rural russia had to offer... beside that? it took me quiet a time to fiddle through and find the glagolitic alphabet, the slavic alphabet before the learned greek came across "my" people, given the romans never venture that far... good luck finding an african phonetic encoding system, beside the hieroglyphs... i won't bother looking right now... not to insult, though: so much for a large phallus megalomania contra envy... Ⰶ: życie (life) is not the half of the caron ž in the form of: the acute... (ź): ździra (don't ask, seriously, the word implies worse than ***** / szmata)... źródło (source)... eh... the one-armed caron (ž)... ź... i can't explain it any further: you need to speak the lingo to keep the "nuance" alive... southern slavs treat the caron akin to ž = ż... how beautiful... given the english language has no diacritical marker application: can't exactly claim diacritical markers using only the automated hovering decapitated heads above ι & ȷ... i'm not english i'm tired of looking up h'america's *******! i don't need not fancy pants to debrief the people i'm concerned with to mind, not giving a **** about them... thanks for your jeans: subtitle made in canada... beside the whole mao shitshow of: made in china.... back in the 1990s! *******... even in terms of music h'america isn't really relevant.. it just is... and "whatever" this "is" is to be, will remain... but only as an r.e.m. ref. pointer, that requires the physical translation of the lyrics: the one i love... a simple prop: to occupy my mind.... fire! the silesian vampire... because... said so... learning about monsters is what i could only fathom, which included me... but, sorry... the glagolithic script... ⰄⰀⰏ: dam... i.e. i will give... fun fact: r.e.m. didn't sell their: it's the end of the world as we know it (and i feel fine) to microsoft for a commercial break.. glagolitic script... where are the africans? oh, right, nowhere when phonetic encoding is turning heads... **** me... even the blind are onto the affair...  i went as far back as the glagolithic script: pre cyrillic, about the same time that the latins incorporated the northern "savages" with applying the chisel to the ᚱ / R... ᚠ / F... copernican "up-side down": why do all tree (beside the pines) resemble a Y shape, a gamma? why did god compensate his existence with opiates?! refresh my memory, though, why am i drawing blanks at african phonetic encoding? **** me, the blind drew something, the deaf too... if you played the guitar, forget about reading braille... you need tender, french, fingertips.... you can't play the guitasr and read braille... mind you... encoding morse overshadows braille... but even the european blindman overcomes the fully ****-naked butter-cup sprinting *** of a black man every day of the week: i'm not here to compensate for a leprechaun's sized *****: mind you... in the hands of a porcelain ***- beauty? everything looks like a hiroshima... i just started to entertain an asian fetish... 4th knuckle mizzing... missing... the most ****** aspect of a female aesthetic? her hand... when *** & the city cited trimming ***** hair (no circumsion, really?), so no asian porcelain hands, no 4th knuckle missing?! i hate what the anglo-speaking world has become, it's this, this, this quasi-Islam.... at least i respect the Quran... but 1984, by the secular prophet of the western world? why do people still calling it: silicon vallyey... it's a ******* curtain, smart-you not seeing the replacement mechanisms of the silicon curtain: now wow... ******, where you're getting-to-go get from? any ideas?! a tehran baza?! ******. 1960s homosexuals fiddling their way past the tunis police, happy? loitering sucker-****** pansie? again... entertain me... where is the african phonetic encoding system... this is my "i.q." avenue masterpiece... i don't care about i.q. but a ******* blind man beat the african at phonetic encoding... personally?


one just simply falls, tired of the right-wing momentum regarding beauty, it's such a bothersome crtique of its generic foundation if beauty..... i hate it, this objective classicism: back to the future take no, 4; *******...

             again, where were the africans sorting
out their invetement in the slave trade...
ONLY WHITE PEOPLE
WERE BAD, CONCERNING BLACK PEOPLE...
Idi Amin... Idi Amin Idi Amin Idi Amin Idi Amin
Idi Amin... Idi Amin Idi Amin Idi Amin Idi Amin ....
******! please!
ever see an african-h'american in africa?
   ******! please!
ever see an african-h'american in africa?
i said: ******! please!
ever see an african-h'american in africa?
i'd love to see an african-h'american
in africa... mouthin-off their stature...

                   african phonetic encoding....

debussy                                       chopin




satie                                              schumannn...

­and?
              there's too much of loon'don....
                   had enough of it, ****'s....
too much ***-kissing,
too much of the h'american swindle...
carelesss buggers; these brits...
******* ****** jolly-tribe
               ****-ups....
  
i drink and relax solving a sudoku -
i'm not doing it to compete -
   just having a conversation with
my neighbor about the difference
between Alzheimer's
and dementia brought back memories
of what i negated for some time...

it's only when someone else tells
you of their elder relative's dementia
you muster the courage to
spot the same symptoms in
your relative...

         my grandfather has dementia...
my early teenage years,
every summer visiting him,
traveling to Krakow,
     going fishing,
riding our bicycles in the afternoon...
he feeding my what books
i should read...
      i still visit,
  spend about a month,
say, keep him company,
   fix up the kitchen...

  but it's such an exhausting disease...
not so much for the sufferer -
this mild form of Alzheimer -
no killer proteins eating away at
the brain cells -
   dementia?
the ontological nadir of old age...
then again, perhaps the zenith...

a closure...
   the long term memory opens,
while the short term memory
closes -
   he still can solve a crossword
puzzle like a mad genius...
but he lapses into what is
the cinema of mortality...
                 he remembers things
like the two SS-men
   posted in my home town,
running up to them
and saying -
herr bitte bon-bon!...
  the raven black of the uniform
and the glaring *******...

    i blocked the fact that it was
dementia, when my grandmother
thought it was wise to scare all
of us, uncle, mother and father
into thinking it could degenerate
into Alzheimer's...
        he still recognizes me!
Alzheimer's sufferers can't
even muster that!

   at best... dementia couples itself up
with melancholia,
  the natural melancholia
akin to the sadness expressed by
Nietzsche: only when the house
has been completed,
but never during the construction...

dementia is just an endless memory
loop...
   when man is allowed to finally
put down the hammer, the sickle...
and retire?
  he's standing on the precipices of mortality...
on a dam about to crack open,
and release a surge of the sea
of memory...
   why wouldn't he take the time
to remember?
  to remember himself?
        
the tedium comes when the same
persons implores others to listen to them...
when memories become less
of the old man's cinema and more
affairs of an oral culture -
our culture has lost the point
of oral transmission -
  hence dementia sufferers have
to evolve -
                  into not talking so much...
not as a mean spirited conviction -
why? i do the same -
   i have about 10 focal memories
that constant revive me -
               and i'm only 32...
          but i don't talk about them...
hell, i won't write them...
   it's my own, private cinema -
but my grandfather comes from
a time before the optical explosion
of television...

         i don't need to hear what he saw -
all i need is to tattoo his mannerisms
and face onto my psyche...

   but dementia, thank god,
is a listening tedium...
                     point being...
a life opens up,
   but any immediacy of life disappears...
hence his persistent ability
to solve crossword puzzles,
enjoy reading the newspaper -
but the significance of remembering
yesterday is missing...
    
he's an old man...
   he has no obligations in terms of
duty in a professional arena of
the metalwork factory...
why wouldn't he attempt to push death
aside and not linger on
the memory of his, magnum opus -
his life sigma oeuvre?

     me?
  some would call this music neo-**** skinhead
****...
   wumpscut, two songs...
   thorns & wreath of barbs,
     bunkertor sieben (reprise)...
but it relaxes me when sitting on a sudoku,
drinking Bacardi cola and lime...
      enjoying the cool August air
after just enough rain
that manages to exfoliates the flowers
with refreshed sensuality...

  sudoku no. 10101...
    after enough numbers pop up,
the tactic is to hone in on one number
in each of the 9 squares and 9 vertical
and 9 linear line...
for sudoku no. 10101 in the Friday's
edition of the times?

   it went something akin to this

[8, 5] - [3] - [1] - [9] - [7] - [2, 6] - [4]

that's the closest schematic
i'll have for you,
   with regards to how the grid is filled.

i drink and relax solving a sudoku -
i'm not doing it to compete -
   just having a conversation with
my neighbor about the difference
between Alzheimer's
and dementia brought back memories
of what i negated for some time...

it's only when someone else tells
you of their elder relative's dementia
you muster the courage to
spot the same symptoms in
your relative...

         my grandfather has dementia...
my early teenage years,
every summer visiting him,
traveling to Krakow,
     going fishing,
riding our bicycles in the afternoon...
he feeding my what books
i should read...
      i still visit,
  spend about a month,
say, keep him company,
   fix up the kitchen...

  but it's such an exhausting disease...
not so much for the sufferer -
this mild form of Alzheimer -
no killer proteins eating away at
the brain cells -
   dementia?
the ontological nadir of old age...
then again, perhaps the zenith...

a closure...
   the long term memory opens,
while the short term memory
closes -
   he still can solve a crossword
puzzle like a mad genius...
but he lapses into what is
the cinema of mortality...
                 he remembers things
like the two SS-men
   posted in my home town,
running up to them
and saying -
herr bitte bon-bon!...
  the raven black of the uniform
and the glaring *******...

    i blocked the fact that it was
dementia, when my grandmother
thought it was wise to scare all
of us, uncle, mother and father
into thinking it could degenerate
into Alzheimer's...
        he still recognizes me!
Alzheimer's sufferers can't
even muster that!

   at best... dementia couples itself up
with melancholia,
  the natural melancholia
akin to the sadness expressed by
Nietzsche: only when the house
has been completed,
but never during the construction...

dementia is just an endless memory
loop...
   when man is allowed to finally
put down the hammer, the sickle...
and retire?
  he's standing on the precipices of mortality...
on a dam about to crack open,
and release a surge of the sea
of memory...
   why wouldn't he take the time
to remember?
  to remember himself?
        
the tedium comes when the same
persons implores others to listen to them...
when memories become less
of the old man's cinema and more
affairs of an oral culture -
our culture has lost the point
of oral transmission -
  hence dementia sufferers have
to evolve -
                  into not talking so much...
not as a mean spirited conviction -
why? i do the same -
   i have about 10 focal memories
that constant revive me -
               and i'm only 32...
          but i don't talk about them...
hell, i won't write them...
   it's my own, private cinema -
but my grandfather comes from
a time before the optical explosion
of television...

         i don't need to hear what he saw -
all i need is to tattoo his mannerisms
and face onto my psyche...

   but dementia, thank god,
is a listening tedium...
                     point being...
a life opens up,
   but any immediacy of life disappears...
hence his persistent ability
to solve crossword puzzles,
enjoy reading the newspaper -
but the significance of remembering
yesterday is missing...
    
he's an old man...
   he has no obligations in terms of
duty in a professional arena of
the metalwork factory...
why wouldn't he attempt to push death
aside and not linger on
the memory of his, magnum opus -
his life sigma oeuvre?

     me?
  some would call this music neo-**** skinhead
****...
   wumpscut, two songs...
   thorns & wreath of barbs,
     bunkertor sieben (reprise)...
but it relaxes me when sitting on a sudoku,
drinking Bacardi cola and lime...
      enjoying the cool August air
after just enough rain
that manages to exfoliates the flowers
with refreshed sensuality...

  sudoku no. 10101...
    after enough numbers pop up,
the tactic is to hone in on one number
in each of the 9 squares and 9 vertical
and 9 linear line...
for sudoku no. 10101 in the Friday's
edition of the times?

   it went something akin to this

[8, 5] - [3] - [1] - [9] - [7] - [2, 6] - [4]

that's the closest schematic
i'll have for you,
   with regards to how the grid is filled.

oh sure sure, the uncircumcised man,
crucified when all the orthodox were
drunk,
                   פור day,
       drunk cruxion?!
                 lovey purin "misgivings";
what's next?

   oh sure sure, the jews would hav e crucified
me on the hill of: tel megiddo
****-heads throwing up their kippahs
into the air in some skewed form
of celebration...
       like bacchus entering
Valhalla asking: where's the mead?
    i've had too much wine...
where'y the whiskey?

   i'll keep repeating...
              talk about jews among the polonaiase?
hush hush: ****, dont want to bring
bad luck... jews in poland are very much akin
to roma gypsies: lucky charms...
but... do you see any ******* leprechauns
around? look at me: i see none...
  let's tell the joke in verse,
not the stadard: a priest a rabbi and an imam
walk into a bar...
****... is that even a joke?! muslims don't drink!
what's the imam having; cranberry juice?!

and englishman a scot and an irish walk
into a bar... the three of them walk
out on stag-duty with inflanted sheep and
speaking cymcru... terrible joke...
as all my jokes were to begin with...

         i am currently navigating,
my uncle's ex girlfriend is sleeping downstairs
on the couch,
blah blah Tuscany... blah blah prosecco...
i'm becoming suspect: she's a gemini,
isn't she? all the geminis i ever met where
extroverted self-absorbed louis XIV types...
they need to, they need to self-absorb themselves
in order to extract the sort of energy
associate with rhetoric,
   and how they constantly digress,
there's always a sub-plot to the plot... nay,
there are always sub-plots...
          great company, i mean...
when a person speaks all the time there are
no awkward moments of silence,
until the said person tells the "eager" listener...
play some music...
she's a warsaw girl, so she's a pretty learned
in the ways of the world,
i'm just an ostrowiec commoner...

    oy vey! oy vey: she'***** 40 and lamenting...
i too complain about my uncle...
she had an abortion with him...
i once talked with my uncle about music
while he surfaced at mrs. roshandler's back garabe...
we ate sri lankan fried chicken wings and
chips and listened to californication
for the very first time...

   abundance of hope in Tuscany...
"apparently"... but if you have ever watched
a woman, borderline on asylum incarceration?
i was looking at one just example...
  it's not a pretty sight...
even when she asked: how's *** and business?
i'm a monk...
          or at least i tend to...
even if she came from a stock of
failed relationships: fine fine...
            now?

i served up decent food,
a malvani and a tikka masala curry...
          naan bread,
     turmeric infused rice,
vanilla cheese cake with strawberries...
she enjoyed it,
i like to please people...
    mind you: ever see a slim chef?
i wouldn't trust a slim chef,
i never have, i never will,
you need some chubby chub chub rounding-offs...
mind you: i much prefer cooking
food than eating it,
but i would never trust a chef associated
with a c.o.d. associated with counting calories...
never have, never will...
two noteworthy proverbs:
1. too many cooks in one kitchen =
no decent meal is being made...
  one cook, one couldron, that's your best bet...
2. never trust a slim, athletic cook...
those ******* can shove their kale
       smoothies....
they can slurp up those smoothies
turning their ***** in straw ******* vortexes!
i'll cook on lard trimmings,

em....
  [9] - [2] - [6] - [3] - [8] - [1] - [4] - [5, 7]?
that's when the sudoku puzzle was filled...
all the nines... all the twos... etc. became filled
in the 9 grids...

well...
     "apart" from: my uncle's girlfriend:
i've been living in englamd
for nearly 30 yeasrs...
i've dated a french girl,
an australian, a russian....
but u've never dated an english
girl: i guess they much prefer
aged pakistani grooming gang
members....
            i guess:
**** gasoline on them,
they're all readied and geared up!

braille contra morse?
if you want to play the guitar?
forget the braille....
you need tender fingertips
to read braille...
morse? nit so much...
here's a comparison...
i see!

    a.:   ⠓⠑   ⠺⠓⠕
                       ⠎⠑⠑⠎
    ⠊⠎       ⠁⠃⠇⠑
                   ⠞⠕
                                     ­   ⠗⠑⠁⠙

b. play the guitar and learn to....
read finger tip braille, ******....

· · · ·  ·         
· − −  · · · ·  − − − 
· · ·  ·  ·  · · · :
                  · ·  · · · 
▄▄▄▄▄▄▄▄ ▄▄▄▄▄▄▄▄▄▄ · − · ·  ·  (a / b)
      −  − − − 
                   · − ·  · ▄▄▄▄▄▄▄ − · ·  (a)

(he who sees: is able to read)...

           i can attest...
             i would find myself readily reading
morse in braille,
than braille by itself...
                far more easier.

finger-tips... i'd sooner read your morse
as braille, than braille as morse..
Tyler Zempel Dec 2018
Bon Fire Stories for Around My Tombstone

The bells toll to signal the end of a life characterized by failure.
A failure to reach ascendancy and win over his hero’s favor.
A failure to shake the darkness plaguing his broken soul.
A failure to break the suicidal habit that lead so many others to burn in the coal.
A failure to maintain a healthy relationship long enough to find a wife and produce an heir.
A failure who was never able to pull himself out of the pit of despair.
A failure who never achieved a decent career.
A failure who never figured out God’s plan for his life that the good lord laid out right in front of him o so clear.
A failure to rediscover himself and build himself into a proper person.
A failure who pushed everyone away and allowed and disease in him to only worsen.
He failed his entire life, from birth to burial.
A failure who drove his parents hysterical.
A miserable failure, isn’t he just terrible?
This will be a small, quiet memorial.

Only family members and a few close friends gather around this *******’ casket.
They shed a few tears, say some kind words but deep down, don’t feel bad for the rascal.
He was the black sheep of the family and not really loved by anyone anyhow.
There is an overall sense of relief that he’s gone now.

Everyone ignored his please as he cried out for help through is art.
Everyone ignored him as he walked around slowly dying of a broken heart.
Everyone ignored him even after multiple books were published describing his pain and inner turmoil.
Ignored he no longer will be as his body rots away underneath the norths cold soil.
As the bells toll to signify his end, a few close friends gather around his tombstone to say their final respects.
They understand the fallen man to have been complex.
They don’t judge him for never practicing safe ***,
or for losing his invisible war and getting ****** into a vortex.

The men and woman begin a bon fire and set up chairs.
These a sense of peace tonight in the chilly spring air.
They crack open a cooler and pass around the beer.
This is how the fallen would have wanted it, just to be clear.
They begin sharing stories of the man he used to be,
Hoping that now, from his inner pain he is free.
They share stories surrounding his dark times dating Autumn,
amazed that from his downfall there, he was able to climb back up from the bottom,
but was unable to do the same here today.
Everyone has an expiration date and his just happened to come out and play.

They share embarrassing moments he thought they had long forgotten,
and share time’s where his greatness really blossomed.
They rip on him for never using a ******
and say be belonged living in *****,
but *** wasn’t meant to be contained,
it was meant to be raw and natural, like he always explained.
The group shakes their heads at his crazy theories.
He had so many unnatural ideas he could have written a book series.
They shake their heads and laugh at the discussion of his strangeness,
always shaving his body when no man was meant to do so.
His feminine traits when he claimed to be a real man.
He lived a strange existence during his short life span.

One friend, his best one of all, takes out his books of art and begins reading them aloud to the group.
They all share their thoughts and opinions openly on what they think.
Twisted, tormented, genius, freak, he was all of them.
An outcast to many, but a hero to some.
His words are laced with venom and strike hard.
In person, you could never tell, he always had up his guard.
His friends don’t care; they are here to celebrate his life and do him one last solid.
After all, it’s the least they can do, it was a group promise.

As the group laughs, drinks and celebrates, a man watches on from a distance.
Even in death, he is still facing resistance.
His soul is charred, beaten and worn down,
but he’s not sad, his face isn’t even supporting a frown.

With the angels above him in the sky calling out to him,
and the demon’s below him reaching out for him,
he’s just happy to see his friends celebrating who he was while he was alive.
He wishes he could go give them all a high five.
Sharing campfire stories around his tombstone is how he wants to be remembered.
Drinking beer, sharing laughs all for him, it warms his soul.
Reading his art out loud, it how he wants to be remembered.
At least his death wasn’t all in vain.
Fable XVII, Livre V.


Polichinelle, à toi nous voilà revenus.
J'y reviens volontiers, c'est un ami d'enfance ;
Garçon d'esprit d'ailleurs, dans son extravagance,
Fertile en mots profonds, des badauds retenus ;
Garçon d'humeur toujours égale,
Non pas comme un quidam que nous avons connu,
Du matin jusqu'au soir plus mauvais que la gale ;
Mais toujours avenant, mais partout bien venu,
Trinquant avec qui le régale,
Et point fier, quoique parvenu.
Rien n'est indifférent dans un homme aussi rare.
Sachez donc, mes amis, quelle ingénuité
En son accoutrement, qui vous paraît bizarre,
Lui fait joindre aux galons, dont le riche se pare,
Les sabots de la pauvreté.
La fortune en tout temps ne lui fut pas prospère.
Il eut un bûcheron pour père ;
Bon homme, en qui l'amour paternel décroissait
Juste dans la mesure où son fils grandissait ;
Et qui disait parfois : « Je crois, Dieu me pardonne,
Que j'aimais mieux l'enfant quand il était petit.
Dieu fait bien ce qu'il fait ; mais d'où vient qu'il me donne
Un fils de si bon appétit ? »
Il est vrai que ce fils, encore à la lisière,
Si j'en crois un voisin qui l'a vu de ses yeux,
Coûtait plus à lui seul que sa famille entière,
Ne faisait rien qui vaille, et n'en mangeait que mieux.
Sur la nature enfin l'avarice l'emporte.
L'indigent est cruel comme l'ambitieux.
Lassé d'une charge aussi forte,
Le bon père, un beau jour, met son fils à la porte.
Voilà Polichinelle à la grâce de Dieu ;
Ce qui, dans le siècle où nous sommes,
Veut dire abandonné des hommes,
Et n'ayant pain, ni feu, ni lieu.
Il ne lui reste rien au monde,
Que deux chemises sans jabots,
Une panse un peu large, une échine un peu ronde,
Un vieil habit et des sabots.
Au surplus, ne sachant rien faire,
Sinon boire et manger, talent assez commun ;
Il apprit vingt métiers, mais il n'en sait pas un :
Comment sortira-t-il d'affaire ?
Il y pense en pleurant. Cet heureux don des pleurs,
Qui dans le cœur d'autrui fait passer nos douleurs,
Bien qu'au cerf rarement l'épreuve en soit utile,
A servi quelquefois l'homme et le crocodile.
Il a sauvé Sinon, je l'ai lu dans Virgile ;
Il sauva notre ami : non pas qu'en larmoyant
Il ait produit l'effet que je viens de décrire,
Au contraire ; on pleurait peut-être en le voyant,
Mais c'était à force de rire.
Cet effet singulier lui tint lieu de talent
Près du sieur Brioché, si fameux dans l'histoire.
« Voilà, dit ce grand homme, un paillasse excellent
Pour mon théâtre de la Foire.
En place de mon grimacier,
Dont le public paraît ne plus se soucier,
Si j'engageais ce bon apôtre ? »
Polichinelle accepte ; il faut gagner son pain.
Hélas ! il serait mort de faim
S'il avait pleuré comme un autre.
Il débute ; en dehors d'abord il se montra,
Et puis en dedans il entra.
Or vous savez, messieurs, mesdames,
Dans son métier s'il prospéra,
S'il fut charmant dans l'opéra,
S'il fut excellent dans les drames.
Auprès de Melpomène il perdit son procès ;
Mais il fit sa fortune en faisant la culbute.
Que d'acteurs contre sa chute
Voudraient changer leurs succès !
Dans son heureux caractère
Rentré pour n'en plus sortir,
Grâce à l'argent des sots qu'il a su divertir,
Il est capitaliste, il est propriétaire.
C'est presque un seigneur, vraiment !
Au reste, employant gaîment
Le bien que gaîment il gagne,
Il a maison de ville et maison de campagne,
Et, ce point-là surtout ne doit pas être omis,
Bonne table pour ses amis.
Aussi, comme il en a ! Bravant mode et coutume,
Chacun sait qu'à sa guise il s'est fait un costume
Où, sans être obligé de se déboutonner,
Il boit, mange et rit tout à l'aise.
Cet habit vaut le nôtre , il l'a fait galonner.
En jabot de dentelle il a changé sa fraise.
Mais quand tout devrait l'inviter
A quitter les sabots, il veut, ne vous déplaise,
Il veut ne les jamais quitter.
La raison qu'il en donne au reste est fort honnête.
« Souvent les parvenus se sont trop oubliés ;
Quand l'orgueil me porte à la tête,
Dit-il, je regarde à mes pieds.
Ils me rappellent tout ; mes parents, leur misère,
La détresse où j'étais quand Brioché me prit. »
« - Polichinelle, en tout le sort te soit prospère !
C'est le fait d'un bon cœur, comme d'un bon esprit
De ne point rougir de son père. »
I.

Mon besoin de songe et de fable,
La soif malheureuse que j'ai
De quelque autre vie ineffable,
Me laisse tout découragé.

Quand d'un beau vouloir je m'avise,
Je me répète en vain : « Je veux. »
- « À quoi bon ? » répond la devise
Qui rend stériles tous les voeux.

À quoi bon nos miettes d'automne ?
Si la plèbe veut s'assouvir ;
Ou nos rêves d'état sans trône ?
S'il plaît au peuple de servir.

À quoi bon rapprendre la guerre ?
S'il faut toujours qu'elle ait pour but
Le gain menteur, cher au vulgaire,
D'une auréole et d'un tribut.

À quoi bon la lente science ?
Si l'homme ne peut entrevoir,
Après tant d'âpre patience,
Que les bornes de son savoir.

À quoi bon l'amour ? Si l'on aime
Pour propager un cœur souffrant,
Le cœur humain, toujours le même
Sous le costume différent.

À quoi bon, si la terre est ronde,
Notre infinie avidité ?
On est si vite au bout d'un monde,
Quand il n'est pas illimité !

Or ma soif est celle de l'homme ;
Je n'ai pas de désir moyen,
Il me faut l'élite et la somme,
Il me faut le souverain bien !

II.

Ainsi mon orgueil dissimule
Les défaillances de ma foi,
Mais je sens bientôt un scrupule
Qui s'élève et murmure en moi :

Mon fier désespoir n'est peut-être
Qu'une excuse à ne point agir,
Et, comme au fond je me sens traître,
Un prétexte à n'en point rougir,

Un dédain paresseux qui ruse
Avec la rigueur du devoir,
Et de l'idéal même abuse
Pour me dispenser de vouloir.

Parce que la terre est bornée,
N'y faut-il voir qu'une prison,
Et faillir à la destinée
Qu'embrasse et clôt son horizon ?

Parce que l'amour perpétue
La vie et ses âpres combats,
Vaudra-t-il mieux qu'Adam se tue
Et qu'Athènes n'existe pas ?

Parce que la science est brève
Et le mystère illimité,
Faut-il lui préférer le rêve
Ou la complète cécité ?

Parce que la guerre nous lasse,
Faut-il, par mépris des plus forts,
Tendant la gorge au coup de grâce,
Leur fumer nos champs de nos corps ?

Parce que la force nombreuse
Appelle droit son bon plaisir,
Songe creux le savoir qui creuse,
Et l'art qui plane : vain loisir,

Faut-il laisser cette sauvage
Brûler les œuvres des neuf soeurs
Pour venger l'antique esclavage
Nourricier des premiers penseurs ?

Ah ! Faut-il que de la justice
Et de l'amour, désespérant,
Le cœur déçu se rapetisse
Dans un exil indifférent ?

Non, toute la phalange auguste
Des créateurs doit pour ses dieux,
Qui sont le vrai, le beau, le juste,
Combattre en dessillant les yeux,

Et du temple où chaque âge apporte
Le fruit sacré de ses efforts,
Ouvrir à deux battants la porte,
En défendre à mort les trésors !
Que faites-vous, Seigneur ? à quoi sert votre ouvrage ?
À quoi bon l'eau du fleuve et l'éclair de l'orage ?
Les prés ? les ruisseaux purs qui lavent le gazon ?
Et, sur les coteaux verts dont s'emplit l'horizon,
Les immenses troupeaux aux fécondes haleines
Que l'aboiement des chiens chasse à travers les plaines ?
Pourquoi, dans ce doux mois où l'air semble attiédi,
Quand un calice s'ouvre aux souffles de midi,
Y plonger, ô Seigneur, l'abeille butinante,
Et changer toute fleur en cloche bourdonnante ?
Pourquoi le brouillard d'or qui monte des hameaux ?
Pourquoi l'ombre et la paix qui tombent des rameaux ?
Pourquoi le lac d'azur semé de molles îles ?
Pourquoi les bois profonds, les grottes, les asiles ?
À quoi bon, chaque soir, quand luit l'été vermeil,
Comme un charbon ardent déposant le soleil
Au milieu des vapeurs par les vents remuées,
Allumer au couchant un brasier de nuées ?
Pourquoi rougir la vigne et jeter aux vieux murs
Le rayon qui revient gonfler les raisins mûrs ?
À quoi bon incliner sur ses axes mobiles
Ce globe monstrueux avec toutes ses villes,
Et ses monts et ses mers qui flottent alentour,
À quoi bon, ô Seigneur, l'incliner tour à tour,
Pour que l'ombre l'éteigne ou que le jour le dore,
Tantôt vers la nuit sombre et tantôt vers l'aurore ?
À quoi vous sert le flot, le nuage, le bruit
Qu'en secret dans la fleur fait le germe du fruit ?
À quoi bon féconder les éthers et les ondes,
Faire à tous les soleils des ceintures de mondes,
Peupler d'astres errants l'arche énorme des cieux,
Seigneur ! et sur nos fronts, d'où rayonnent nos yeux,
Entasser en tous sens des millions de lieues
Et du vague infini poser les plaines bleues ?
Pourquoi sur les hauteurs et dans les profondeurs
Cet amas effrayant d'ombres et de splendeurs ?
À quoi bon parfumer, chauffer, nourrir et luire,
Tout aimer, et, Dieu bon ! incessamment traduire,
Pour l'oeil intérieur comme pour l'oeil charnel,
L'éternelle pensée en spectacle éternel ?
Si c'est pour qu'en ce siècle où la loi tombe en cendre
L'homme passe sans voir, sans croire, sans comprendre,
Sans rien chercher dans l'ombre, et sans lever les yeux
Vers les conseils divins qui flottent dans les cieux,
Sous la forme sacrée ou sous l'éclatant voile
Tantôt d'une nuée et tantôt d'une étoile !
Si c'est pour que ce temps fasse, en son morne ennui,
De l'opprimé d'hier l'oppresseur d'aujourd'hui ;
Pour que l'on s'entre-déchire à propos de cent rêves ;
Pour que le peuple, foule où dorment tant de sèves,
Aussi bien que les rois, - grave et haute leçon ! -
Ait la brutalité pour dernière raison,
Et réponde, troupeau qu'on tue ou qui lapide,
À l'aveugle boulet par le pavé stupide !
Si c'est pour que l'émeute ébranle la cité !
Pour que tout soit tyran, même la liberté !
Si c'est pour que l'honneur des anciens gentilshommes,
Aux projets des partis s'attelle tristement ;
Si c'est pour qu'à sa haine on ajoute un serment
Comme à son vieux poignard on remet une lame ;
Si c'est pour que le prince, homme né d'une femme,
Né pour briller bien vite et pour vivre bien peu,
S'imagine être roi comme vous êtes Dieu !
Si c'est pour que la joie aux justes soit ravie ;
Pour que l'iniquité règne, pour que l'envie,
Emplissant tant de fronts de brasiers dévorants,
Fasse petits des coeurs que l'amour ferait grands !
Si c'est pour que le prêtre, infirme et triste apôtre,
Marche avec ses deux yeux, ouvrant l'un fermant l'autre,
Insulte à la nature au nom du verbe écrit,
Et ne comprenne pas qu'ici tout est l'esprit,
Que Dieu met comme en nous son souffle dans l'argile,
Et que l'arbre et la fleur commentent l'Évangile !
Si c'est pour que personne enfin, grand ou petit,
Pas même le vieillard que l'âge appesantit,
Personne, du tombeau sondant les avenues,
N'ait l'austère souci des choses inconnues,
Et que, pareil au boeuf par l'instinct assoupi,
Chacun trace un sillon sans songer à l'épi !
Car l'humanité, morne et manquant de prophètes,
Perd l'admiration des oeuvres que vous faites ;
L'homme ne sent plus luire en son coeur triomphant
Ni l'aube, ni le lys, ni l'ange, ni l'enfant,
Ni l'âme, ce rayon fait de lumière pure,
Ni la création, cette immense figure !

De là vient que souvent je rêve et que je dis :
- Est-ce que nous serions condamnés et maudits ?
Est-ce que ces vivants, chétivement prospères,
Seraient déshérités du souffle de leurs pères ?
Ô Dieu ! considérez les hommes de ce temps,
Aveugles, **** de vous sous tant d'ombre flottants.
Éteignez vos soleils, ou rallumez leur flamme !
Reprenez votre monde, ou donnez-leur une âme !

Juin 1839.
Bon chevalier masqué qui chevauche en silence,
Le Malheur a percé mon vieux coeur de sa lance.

Le sang de mon vieux coeur n'a fait qu'un jet vermeil,
Puis s'est évaporé sur les fleurs, au soleil.

L'ombre éteignit mes yeux, un cri vint à ma bouche
Et mon vieux coeur est mort dans un frisson farouche.

Alors le chevalier Malheur s'est rapproché,
Il a mis pied à terre et sa main m'a touché.

Son doigt ganté de fer entra dans ma blessure
Tandis qu'il attestait sa loi d'une voix dure.

Et voici qu'au contact glacé du doigt de fer
Un coeur me renaissait, tout un coeur pur et fier

Et voici que, fervent d'une candeur divine,
Tout un coeur jeune et bon battit dans ma poitrine !

Or je restais tremblant, ivre, incrédule un peu,
Comme un homme qui voit des visions de Dieu.

Mais le bon chevalier, remonté sur sa bête,
En s'éloignant, me fit un signe de la tête

Et me cria (j'entends encore cette voix) :
" Au moins, prudence ! Car c'est bon pour une fois. "
Mateuš Conrad Nov 2018
.like any western, but unlike every western... the true grit... one eyed... it's not called: i'm blinking... it's called... the blink. the English language can never have... what is it... gender neutrality? the words are already gender neutral! the words in the English are neither masculine, or feminine... it's ******* to ask for something that's already in place! you know what obstructs the gentrification of words in the English language? how the sun is not feminine and the moon is not masculine? the articles... the English orientated their language around a-the        slightly missing the -ism... the English didn't create their language with a gender orientation of nouns, but other European languages orientated their nouns around gender inclusiveness... but you can't just... change the ******* grammar... call a triangle a ******* rhombus on a whim that belongs in the asylum... blah blah do ****... is this how civilized language is supposed to disintegrate into?! this is not religion... you can't simply replace grammatical dogma with heretical "protestantism" to gain something counter to 1 + 1 = 2, or a + t + t + e + s +t = attest... yes, confirm... what with that the politicians are doing in Canada... post-nationalism? post-nationalism, ensured with a post-grammatical structure of what should be the post-nationalist playground of the use of language? the two... together?! so... no nationalism, and no grammar... seems about the right time to separate the state from the state... and call the following dynamic: juggle act: catch one if you can! how can you expect to change the grammatical sub-structure of English?! nouns are not gentrified in the equivalent ontology of other, European languages! how can you expect gender neutrality... when the nouns of said language... are already gender neutral!? and that's because English is particular in the definite (the) and the indefinite (a) article articulation... this is the crux... the pivot... as to why nouns are not associated with either femininity or masculinity... which is why i didn't learn French in high-school... i was taught French from the rubric of grammar... i was taught the rules, before i was being taught to speak, and break the rules of speaking English... who the **** requires to learn a language, having to learn the arithmetic of lettering in the encompassing genesis of staging a craft of the linguist with, said grammar?! language is not universal... noun is no surd... verb is no integer... je suis is no 1 + 1 = 2... but like i said before... you're talking about pandering to linguistic retards... they might not be mad enough to enjoy the rainbow plethora of pharmacology... but sure as ****... they're linguistic retards... sorry, the saddest truth is... somehow... the most fun to attest in concurrence; oh right... that western, true grit... well... whether you're John Wayne or Jeff Bridges... one eye still intact? it's not a blinking... it's called the blink... no, and it's not even a blink... see how English is fascinating when singularity and pluralism enters the arena of the direct / indirect articulation? and to think the English wanted to debate a non-existent gender association of nouns that the French, the Polaks can have... but you sorry *******... ain't getting it!

so...

    a juggling act...

(insert a snigger)

   lindsay shepherd's
video: exposing grad school
(my m. a. experience)

and...............

         bon jovi's
blaze of glory

       bon jovi! wooooooooooooo!

god, i'm so stereotypical.
i should have signed up
becoming a side-burner
for some ******* Kentucky
redneck.

p.s. is stereotypical
synonymous
with predictable?
that's actually a genuine question
of, rather than answering the question
itself, answering the per se
curiosity; savvy?

so what is it... Bub "the blue" Clí 'n' Son?
***** needin'
to ****?
watcha gonna do Bub?
               hold up the, "spanker"?!

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and some days, in england, and it's june,
and 10pm feels like 7pm in some other season
and it reminds me of the white nights
of st. petersburg....
   insomnia and ******* a girl for seven hours...
oh the ******* bit was fun,
don't get me wrong,
   i had to wait 2 weeks before she let me
do it to her in the bath...
****** ready... she was on her period,
but misguided:
  last time i heard...
            ******* on a period eases
the period pains...
      eh... gritty flesh bits on the rubber...
problem? what problem?!

    no wonder then: i hate drinking buddies...
people dumb down upon ingesting
alcohol, i'm talking: 2D objects in 3D space
akin to fern bushes in the 1st tomb raider
(black holes - a paradox,
   a 2D object spinning really fast in
an infinite 3D space... copernican east?
copernican west? i hope the rabbi knows)...

days like this, oh all the days like this...
when you wake up,
jump out of bed... and dance naked in your
room listening to KULT's
          brooklyńska rada Żydów -
two music genres i never got into:
punk and rap...
   well... "mediocre" punk...
   californian, the offspring,
  the usual suspects of the ramones,
*** pistols, stiff little fingers, mainstream *******...
ska... now we're talking...
hip hop contra rap: now we're talking...

such a beautiful day...
    a chestnut mushroom cream sauce with
snippets of turkey, of course the fresh parsley...
bay leaf, one clove, two all-spice buds...

    and... i'm really tired of looking up
h'america's ***...
    i sometimes thank god that i'm not
english for the sole reason that i don't have
to mind the "special relationship",
like i'm being owed or owning someone
for the respects of sharing the same lingo...

you want the other "special relationship"?
it began with Casimir III...
east... well: central europe...
eastern europe without borders,
purely geographic: is situated somewhere
in russia...
          borders condense...
last time i visited the home away from home
i found new music...
pablopavo i ludziki...
             the polonaise and the jews...
how many terrorist attacks in poland
while the islamists were having a funfair
elsewhere? gullible schvabs and swedes...
  (swabians, that's a slang for the ol' deutsche
deutsche back east - kacap ('tss wet snare
on the c) for the russians)...
       0...
                  funny (even)...
the map of recent terrorist attacks...
     and... the map of the spread of the bubonic
plague... a certain region remains
immune...
       even i agreed with my uncle:
better the catholic ******* than islamic
propaganda... mind you...
        sh'ite islam: thumbs up!
always pay due dues to the underdogs...
and if islam truly was a religion
to gobble up all other religions...
      a schism over such a petty affair
including Ali - the son in law of Muhammad
and Muhammad breaking his promise...

    oy vey!
     how else was i going to get out of bed
to dance naked to anything
but the ska song: brooklyńska rada Żydów?
what other option?
      black ox orkestar's bukharian?
                                             oy vey!
funny story from amsterdam...
me and this egyptian were sharing a hostel
room with these two germans,
who wasted 'shrooms on sitting indoors
watching h'american dad...

   we took a different route...
   he smoked, i drank, he had a bottle of
***** with him,
architect, i can't remember his name,
a keen eye for grand doodles in a notebook...
but then i decided to take a ****
after a few beers while he put
headphones into my ears and played
me le trio joubran's - masar...
        i even managed to attract the attention
of a dutch girl who seemed...
rather gobsmacked...
   i literally went into the nod-state
associated with ****** junkies...
but with eyes closed and mouth agape...
feeding off the ****** of the void...
i.e. the ****** of the void?
    when you're not chained to thinking...
the self disintegrates,
              thinking disintegrates...
and with the music: the void became
pulverizing me with vibration after
vibration echoing a chanced comparison
to a heart-beat mingling with
the fuzzy rippling and vibrating effect of
   the eye-sight of some insect...

yes yes... blah blah...
    boasting... boasting my ***...
am i here to feel sorry for myself,
to drown in my take on some perfect love
i could offer?
      no really...
               i've always had the two best
companions to begin with...
my shadow and a blank piece of pixel
paper perfectly coupled to my idle /
itchy finger-tips...
   well, a third: ms. amber...
                         i learned over a year ago
that drinking with familiar people
****** me off... drinking with strangers?
oh sure, great time...
the best times when drinking in public
are with strangers...
"friends" (fwends) are just too nostalgic,
they want to remind you of something,
notably some micro-aggression nonsense
of a past grievance...
                   don't drink with "friends"...
every time i did: i would wake up
the next morning *******...
cursing them, putting on a mocking voice...

me me me... oh poow meeeeeeeeeeee...
   *******...
               so? i learned to adapt in
liking my own company...
it's not much, but sure as **** beats
listening to a bunch of drunken, nagging housewives;
i'm pretty sure a man should have been
in that slot of the space between my
3rd and 4th pint of guinness;
alas! not to be!
Morgan Mercury Jul 2013
I found you in the cracks of winter. On our first date, we drank tea from cups bigger than our faces. You also told me you wrote poetry. I noticed how every time you would lick your lips before you would speak. The first time you read me a poem your window was open and it was raining. Your voice cracked and you cleared your throat six times. I was smitten. After our third date, I showed you my favorite place in the world. I took you to a bay on the outskirts of town. I told you the stories I carved into the sand a long time ago. I told you I came here every time the world kept turning but I felt as though I've fallen off, waiting for a guitar solo crash or a midnight knock on my window.

I wanted to tell you, you were my midnight knock. You let me hold your book of poems that night. There were bite marks in them from when you said you climbed up in trees back when you were as tall as the kitchen counter. We had conversations of Bon Iver and soccer as we laid on the sandy bay.

I realized that night I wanted to be there with you when the clock swallows up your time and watch indie movies on Netflix when there is nothing good on TV. I turned to look into space and swallowed all my feelings. I felt hollow when I looked at you and noticed your skin was old and tired. But you looked at me like you were young. You said I was the first to make you feel this way. I was smitten.

At first, I looked at you like a star but ended up seeing the whole solar system.
On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Martin Narrod Apr 2014
12 Monkeys
17 Girls
127 Hours
2 Days in New York 2012
2 Days in Paris 2010
2001 A Space Odyssey
360
A Beautiful Mind
A Bridge Too Far
A Few Good Men
A Single Man
A Perfect Getaway
A Serbian Film
A Very Long Engagement
A.I.
Absolute Power
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Airborne
Air Force One
Airplane 1
Airplane 2
Albert Nobbs
Alex Cross
Alpha Dog
American Beauty
American Gangster
Amorres Perros
Amour
Anchorman
Andy Warhol's Bad 1977
Andy Warhol's ******* 1964
Andy Warhol's Eat 1964
Animal Kingdom
Annie Hall
Anti-Christ
Apocalypse Now Redux
Apollo 13
Arachnophobia
Apt Pupil
Armageddon
Babel
Backdraft
Bad Company
Bad Education
Badlands 1973
Barton Fink
Basquiat
Before Night Falls
Being Flynn
Beneath Hill 60
Beyond the Black Rainbow
Billy Madison
Biutiful - Spanish
Blade 1
Blade 2
Blade 3
Blade Runner Final Cut
Blades of Glory
Blood Work
Blue Valentine
Breach
Broken Arrow
Born on the Fourth of July
Boyz in the Hood
Bullet
Bulworth
Brothers
Caddyshack 1 & 2
Career Opportunities
Carlos The Jackal The Movie
Carne by Gaspar Noe - French
Cashback
CB4
Charlie Wilson's War
Chelsea Girls 1966
Cherry
Chinatown
Ciao Manhattan ft. Edie Sedgewick 1972
Cinema Paradiso
City of God
Clear and Present Danger
Closely Watched Trains - Czech
Contact
Corpse Bride
Courage Under Fire
Crazy Stupid Love
Dark Shadows
Dave 1993
Daybreakers
Days of Heaven
Dazed and Confused
Dead Presidents
Defiance
Desperately Seeking Susan
Despicable Me
Detachment
Die Hard Quadrilogy
**** Tracy
***** Harry
Django Unchained
Dogtooth - Greek
Dogville
Doubt
Dracula, Bram Stoker's
Dragonheart
Dream House
Drive
Drop Zone
Dumbo
Dune Extended Edition
Ears Open, Eyeballs Click
Easier With Practice
Easy Rider 1969
Edward Scissorhands
Empire of the Sun
Encino Man
Enter the Void by Gaspar Noe
Eraser 1999
Eyes Wide Shut 1999
Face Off 1997
Fallen
Fantastic Mr. Fox
Fast Times at Ridgemont High
Fight Club
Fill the Void
Fish Tank
Fitzcarraldo
Five Minutes in Heaven
Flickan 2009 - Swedish
Flubber 1997
Folks!
Forbidden Planet 1956
Fracture
Friday 1995
Friday After Next 2002
Frost Nixon
******* Amal - Swedish
Full Metal Jacket
Funny Farm 1988
Funny Games
Fur- An Imaginary Portrait of Diane Arbus
G.I. Jane
G.I. Joe Retaliation
Gangs of New York
Gangster Squad
Garden State
Get Rich or Die Tryin'
Ghostbusters 1
Girlfriend
Girl, Interrupted
Glengarry Glen Ross
Gomorra - Italian
Great Expectations 1998
Greenberg
Grindhouse Death Proof
Grindhouse Planet Terror
Groundhog Day 1993
Grumpy Old Men
Grumpier Old Men
Gummo
Gus Van Sant's Last Days
Half Nelson
Hannibal
Havoc
Haywire
Heartbreak Ridge
Heat
Hell on the Pacific 1986
Hesher
Hitchcock
Holy Rollers
Hook
Honey I Shrunk the Kids
Hyde Park on Hudson
I Am Curious Blue
I Am Curious Yellow
I Heart Huckabees
I Stand Alone by Gaspar Noe - French
If Looks Could **** 1991
I'm Not There
In Bruges
In The Line of Fire
Inglorious Basterds
Inland Empire
Innerspace 1987
Innocence
Interview With the Vampire
Jacob's Ladder
James Bond - Diamonds Are Forever 1971
James Bond - From Russia With Love 1963
James Bond - Goldfinger 1964
James Bond - Never Say Never Again 1983
James Bond - On Her Majesty's Secret Service 1969
James Bond - Thunderball 1965
James Bon - You Only Live Twice 1967
Jane Eyre
Jeremiah Johnson 1972
JFK
Joe Versus the Volcano
Johnny English 2
Julien Donkey-Boy
Juno
Just Cause
Kapringen aka A Hijacking - Icelandic
Ken Park
Killing Season
Killing Them Softly
Kindergarten Cop
Kingpin
Koyaanisqatsi
Krippendorf's Tribe
Kiss the Girls
La Vie En Rose
Last Night
Last of the Dogmen
Leon: The Professional
Leonard Pt. 6
Les Miserables
Lie With Me
Life of Pi
Lincoln
Lions For Lambs
Little Children
Lord of the Rings Trilogy BR Extended
Lord of War
Lost Highway
Love and Other Drugs
Love in the Time of Cholera
Love Liza
Lovers of the Arctic Circle
Mad Max 1979
Mad Max 2 1981
Mad Max 3 1985
Major Payne
Malcolm X
Man on Fire
Manhunter
Maverick 1994
Meet Joe Black
Melancholia
Menace II Society DIrector's Cut 1993
Mesrine 1 Killer Instinct - French
Mesrine 2 Public Enemy - French
Milk
Minority Report
Mission Impossible Ghost Protocol
Mister Lonely
Money Train
Moonrise Kingdom
Moulin Rouge
Mr. and Mrs. Smith
****** By Numbers
Munich
My Sassy Girl 2008
Naqoyqatsi Life As War
National Lampoon's Christmas Vacation
National Treasure Book of Secrets
Never Cry Wolf
Never Let Me Go
New Jack City
New York I Love You
Night on Earth 1991 - Italian
Nixon
Not Fade Away
Notes on a Scandal
O Brother, Where Art Thou
October Sky
Olympus Has Fallen
Ondskan - Swedish
One False Move
Out of Africa
Outbreak
Palmetto
Paris Texas Criterion 1984
Passenger 57
Paths of Glory 1957
Perfect Sense
Peter Pan
Philadelphia 1993
Pinocchio
Pirate Radio
Platoon 1986
Pleasantville
*******
Project X 1987
Proof
Quiz Show
Rabbits
Revolver
Robocop Trilogy
Robot and Frank
Rolling Stone's Gimme Shelter
Romance and Cigarettes
Romeo and Juliet 1996
Sahara
Saving Private Ryan
Schindler's List
Searching For Bobby Fischer
Secretary, The
Seven Years in Tibet
Sgt. Bilko
Shame 2011
Shine
Shooter
Shopgirl
Sid and Nancy
Sin City
Sky Captain and The World of Tomorrow
Skyfall
Slackers
Sleepers
Sleeping Beauty 1959
Sleeping Beauty 2011
Sleepy Hollow
Snow White and the Seven Dwarfs
Somewhere
South Central
Sphere
Spread
Spy Game
Stand Up Guys
Stay
Summer Hours - French
Sweeney Todd - The Demon Barber of Fleet Street
Synecdoche, NY
Syriana
Talk To Her - Habla Con Ella
Taken 1 & 2
Takers
****
Taxidermia
Tetro
Thank You For Smoking
That Thing You Do!
The Adjustment Bureau
The Age of Innocence by Martin Scorcese 1993
The Bad Lieutenant - Port of Call New Orleans 2009
The Basketball Diaries
The Beach 2000
The Believer
The Beverly Hillbillies
The Black Dahlia
The Blue Lagoon 1980
The Book of Eli
The Boxer
The Constant Gardner
The Conversation
The Curious Case of Benjamin Button
The Darjeeling Limited
The Dark Knight
The Dark Knight Rises
The Day of the Jackal
The Diving Bell and the Butterfly
The Fifth Element
The Flock
The Flowers of War
The Fountain
The Getaway
The Girl With the Dragon Tattoo 2011
The Golden Compass
The Good Shepherd
The Good The Bad and The Ugly
The Goonies
The Green Mile
The Grey
The Help
The Hudsucker Proxy
The Hurricane
The Hurt Locker
The Ice Storm
The Ides of March
The Illusionist
The Imaginarium of Doctor Parnassus
The Impossible
The Informers
The Invasion
The Iron Lady
The Island of Dr. Moreau
The Jackal
The ****
The Killer Inside Me
The Kingdom
The Legend of Bagger Vance
The Lost Boys
The Lost Boys The Tribe
The Lost Boys Thirst
The Machinist
The Mask
The Man Who Fell to Earth 1976
The Master
The Mechanic
The Money Pit
The Naked Gun 1
The Naked Gun 2
The Naked Gun 3
The New World
The Pelican Brief
The Place Beyond the Pines
The Prestige
The Queen
The Raven
The Reader
The Red Balloon
The Right Stuff
The Road
The Rock
The Rocketeer
The Rules of Attraction
The *** Diary
The Saint
The Shawshank Redemption
The Silence of the Lambs
The Skin I Live In - Mexican
The Soloist
The Talented Mr. Ripley
The Thin Red Line
The Town
Transformers Trilogy
The Tree of Life
Tron Legacy 2010
The United States of Leland
The Usual Suspects
The Way Back
There Will Be Blood
There's Something About Mary
Three Days of the Condor
Three Kings
Tinker Tailor Soldier Spy
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To Rome With Love

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Total Recall 1990
Trainspotting
Trash Humpers
True Lies
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Two Weeks in September(Brigette Bardot) 1967
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Varsity Blues
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Videodrome
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Wall Street 2010
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Wayne's World 1 & 2
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Where the Wild Things Are
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White Material Criterion 2009
White Oleander
Who is Harry Nilsson?
Wolf 1992
Womb
You Will Meet a Tall Dark Stranger
Zardoz 1974


Documentaries & Music Videos


BBC - Life in Cold Blood
BBC - Planet Earth
BBC - Rolling Stones Crossfire Hurricane
BBC - Great Bear Steakout
BBC - Ice Age Giants
BBC - Insect Worlds
BBC - Life on Earth 1979
BBC - Lost Cities of the Ancients
BBC - Operation Snow Tiger
BBC - Penguins: Spy in the Huddle
BBC - Polar Bear: Spy on the Ice
BBC - Richard Hammond's Miracles of Nature
BBC - The Life of Birds
BBC - Wonders of Life
David Blaine Collection
**** Proenke Collection - Alone and Solitude, The Frozen North
Encounters at the End of the World 2007
Nanook of the North
National Geographic Wild Kingdom of the Oceans Giants of the Deep: Whales
Shine A Light - The Rolling Stones
Vladimir Horowitz - Der Ietzte Romantiker
Vladimir Horowitz - Live in Vienna 1987
Vladimir Horowitz - The 1968 TV Concert
Whale Adventure with Nigel Marvin
at the start of 2016, old time rocker Bon scott decided to start u[ a rock band

and the songs he will play is the music of astrology and the members of his band is

David Bowie and Lemmy from motor head and Glenn Frey, you see Lemmy and Bowie

and Glenn frey were rehearsing with each other and the first song they did together was

jupiter arising

we were moving up and down the great walls of outer space

understanding that there was a concert playing there

the ,music that was playing was hotel California and the heat is on

and then David Bowie sang ground control to major Tom

you see the music was very loud ya see, very very loud

it was like being back on earth singing to our crowd

oh yeah it is now the hotel california to you

the party that we have, was getting drunk on bottles of scotch

you see that was what my name was mr bon scott

and then i woke up dreaming saying what the heck is happening to me

and the dreaming of a local farmer losing his stock

you see the farmers name was scott and so is my last name

maybe we need to stop terrorism

maybe we need to stop crimes in general

people are committing too many crimes we need to flee them to stop

I know one cosmic music concert isn’t going to stop it no

the man named Jesus Christ said come on Bon we need you to entertain us

my next life is a down syndrome man, living in Canberra

you see he moves his body when he is waiting for the ute doing head banging oh yeah

i really think this whole death thing is quite stupid oh ****** yeah

please send my next life to have some fun, oh yeah jupiter arising


and now here is Davie Bowie

ground control to major Jupiter ground control to major jupiter

this is major jupiter to ground control

planet earth looked doomed and there is nothing more to do

and i will leave my next life to come back and say, i wanna help

ground control to major Jupiter ground controll jupiter

i think planet earth became real bad, with terrorists and people losing lives and all their possessions

ground control to major jupiter

the party is on for young and old and we have no party if the earth doesn’t move

ground control to major jupiter

ashes to ashes fun loving monkey

we know major Tom’s a ******

stuck in heaven and then i met these singers and other singers followed me up

ground control to major jupiter

ground control to major jupiter

i know planet earth is doomed and there is nothing else to do

ground control to major jupiter

all the people in the crowd, just watch ya back because terrorists are coming on your back

ground control to major jupiter


and now here is Lemmy from motor head


i party and i love my life and i know my music was loud ya know

but loud is great and it shows me one thing that i love life

i dream of life and i dreamt of of being dead

I know a lot of us are scared of being dead

everyone lives forever anyway through reincarnation

you can come back to life as a cat or dog or bird

you can come back to life as a magpie or a man who played for the magpies

you see we get down and party party and party on

this is the time for the man to say, let’s party from Lemmy

the motrohead singer who is so cool

he is the singer who breaks no rules

we are on jupiter trying to stop terrorism in outer space and on earth

we need to get rid rid of Ronnie Biggs and Ted Bundy and many many many more

Ahhhhhhhh!   Ahhhhhhhh!, let’s party let’s [arty

as we het together and say, stop the terrorists we certainly say


and now it’s Glenn Frey’s turn

the heat is on, it’s on the street

the heat is on burning everyone we ,meet

the heat is on, we will party right

every day and every night

you see now we have the action and we will keep the flood lights on

because if the heat still is with us, we need the water from the flood to cool us down

the heat is on oh yeah

oh yeah oh yeah oh yeah oh yeah

we are caught up in the action we are looking up to you

oh yeah oh yeah oh yeah oh yeah

hotlel califorina is sang so great

and the heat is on every day and night

oh yeah oh yeah oh yeah oh yeah

caught up in the action i am looking up ro you


you see Bon Scott wants this to be a way that music can calm the savage beast from within

and everyone says to each other howdy, and i say to my recent deceased in music glenn frey and

Daeid Bowie and Lemmy, and i want to show how cool these musical artists were when they

brought their music to help save the world and now musci can save the universe and now here

is john Lennon

i know that there is no heaven, nirvana is the key

there is no hell below us, above us is the parties we have up here

there is no god up here, i wish their were

but i am sure that there is peace up here, let’s bring this peace to earth

imagine all the people dead or alive

you see people say we are dreamers

but we are not the only one

i hope one day you will join us, and the universe will be as 1

there will be space ships taking us anywhere we like

i don’t care how long it takes my friends


and the world will be as one


and now the party is on, and we are attempting to save the universe with music

— The End —