Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
shaffu shafiq Feb 2016
....................terrorism......................
I Opened my window and peeped through.
Heard the loud panicked voice of screams.
Just I saw the world of dreams.
People were shouting'crying'runing here and there.
Destructions and dreadful scenes seemed everywhere.
Streets were covered with huge blood.
Just like I lost in terrific flood.
Dark smoke raised over the sky.
War jets and gaints were so high.
When i glanced all the round.
And didn't believe what I found.
Street lights were broken and dim.
Everywhere laid down the corpses of muslim.
Muslim children and muslim babies.
Their white shrouds turned into red.
War jets bombed,killed,left crippled & then briskly fled.
Only innocent people were on their list.
People were wraping them and taking away by cist.
My eyes burst into tears.
By the thought of terrorism whom everybody fears.
The thousands of people are now lifeless.
And remained so helpless.
Taken away the poor children's future brightness.
with War,conflicts,disputes and violent fray.
Unjustly killed so many people also by slaughter and slay.
Everything for them is just like a game to play.
By the war demons everywhere,everybody is sad & depressed.
Why Only innocent people are being harassed & oppressed?
Violences and wars only left miseries and sorrow.
Nobody can imagin what will happen tomarrow.
that's such a big shame.
blaming only muslims and giving them terrorist name.
Why the Muslims are only labeled of terrorism and extremism?
Come and recognise the real face of terrorism.
In the name of religion why people usually fight?
open their eyes and turn them from darkness to light .
Terrorism has no place in Islamic religion.
It teaches the supreme wisdom with real vision.
I pray when will come in this world that day.
One person will unite the world and bring peace oneday..
.............
((((By shaffu))))
Alhamdulillah I am a muslim but not a terrorist.
Jodie LindaMae Sep 2014
Everything around me
Keeps me coming back to you.
I'm a lost puppy
Wandering in the woods
And I'm a hopeless case
When you're not around.
And I can't tell if this is admirable
Or sick but I'm only happy by your side.
The anxiety boils in my veins
And taints my mind
When you're so far away.
I fear for your safety daily
Because of past violences
And pill poppers
And self destroyers;
You're the only sane person I know in this world.
My guardian angel,
My one and only
Savior and protector.

I pretend to be a hardass by cutting my hair short
And smoking a cigarette a second
But it's only becaue Bruce Willis was safe
Climbing vents is Die Hard
So long as he had a gun in one hand
And an import smoke
Twisted in the knuckle of the other.
I am a lost transmission
And all of these words
Are just different combinations of twenty six letters
That could never encompass all you mean to me.

I am not a hardass,
I'm a pop princess
Longing for a God
But I am too intelligent to believe in one.

When did it become the norm for teens
To turn into Holden Caulfields
And when did I realize at first
That I see things other don't
And often suffer because of it?
It's like when I walked out of that theatre tonight
I was reminded what real life was
And promptly found myself again at the hand of anxiety.

I am not a monster
But this is a rant
Because I can't go a day
Without wondering why I'm still here.
With me
It is no depressive item,
I am only wanderlost.
How do people live past 25
When the world I live in is demented
And scary
And I am so, so
Small.

I breathe.
I am released.
But the air I fill my lungs with is heavy like lead
And I can only picture myself
Sinking to the bottom of the lake
Because my boots are too heavy
And I have decided to dive in headfirst.

I am a fool.
I am a disgusting imagined facet
And I am lost.
I am not thinking rationally tonight
And for that I thank only God Himself
Because I know He's ******* me up for a reason
But that reason might as well be for naught.

For I am no saint,
But a sinner.
Yes, I give little girls faith in themselves
By explaining to them that just because
They are ten years old
That does not mean they are not kick *** people
Because MegaMan was ten
When he was trying to ignore
****** puns from Cutman
And the same idiosyncrasies
And the same existentialist suicidal ideals
I try to ignore today.

I told my father today
That I wish I would have tried ditching school
Because then I would have felt as though I had
Even the smallest bit of control over my fate.
But I am so, so
Small.

I know the school
And everyone in it
Would not have noticed me go.

I know the world
And everyone in it
Would not notice me if I were to go.
Paul d'Aubin Mar 2017
« Des Hommes prophétiques en face de leurs époques face à la souffrance causée par les périodes de réaction et de reflux »

(Relation d’une conférence donnée le 13 janvier 1940 à Toulouse par Silvio Trentin sur le principal Poète romantique Italien Giacomo Leopardi)

Prélude à une commémoration

C'est à la bibliothèque interuniversitaire de l’Université de Toulouse-Capitole alors que je me plongeais avec ferveur dans la lecture des ouvrages sur les « fuorusciti » (appellation donnée aux exilés politiques Italiens) que je découvris un opuscule de 118 pages, issue d'une conférence prononcée à Toulouse, le 13 janvier 1940 devant le « Cercle des intellectuels Républicains espagnols » par Silvio Trentin. Cette conférence fut prononcée avec la gorge nouée, devant un public d'intellectuels espagnols et catalans, la plupart exilés depuis 1939, et quelques-uns de leurs amis toulousains non mobilisés.
L'intense gravité du moment ne les empêchait pas de partager une ferveur commune ce haut moment de culture la culture Européenne intitulée par Silvio Trentin : « D’un poète qui nous permettra de retrouver l'Italie Giacomo Leopardi »
L'émotion fut grande pour moi car cet ouvrage me parut comme le frêle esquif rescapé d'un temps de défaites, de souffrances, rendu perceptible par le crépitement des balles de mitrailleuses, des explosions d’obus s'abattant sur des soldats républicains écrasés par la supériorité des armes et condamnés à la défaite par le mol et lâche abandon des diplomaties. Silvio Trentin avait gravé dans sa mémoire des images récentes qui n'avaient rien à envier aux tableaux grimaçants de nouveaux Goya. Il avait tant vu d'images d'avions larguant leurs bombes sur les populations terrifiées et embraser les charniers de Guernica. Il venait de voir passer les longues files de civils, toujours harassés, souvent blessés, emportant leurs rares biens ainsi que les soldats vaincus mais fiers de «la Retirada ». Il venait de visiter ces soldats dont parmi eux bon nombre de ses amis de combat, parqués sommairement dans des camps d'infortune.
Ces Catalans et Espagnols, qui s'étaient battus jusqu'au bout des privations et des souffrances endurées, étaient comme écrasés par le sentiment d'avoir été laissés presque seuls à lutter contre les fascismes, unis et comme pétrifiés par un destin d'injustice et d'amertume.
Mais ces premiers déchainements impunis d'injustices et de violences avaient comme ouverts la porte aux «trois furies» de la mythologie grecque et une semaine exactement après la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique, signé le 23 août 1939, par Molotov et Ribbentrop, les troupes allemandes se jetaient, dès le 1er septembre, sur la Pologne qu'elles écrasaient sous le nombre des stukas et des chars, en raison ce que le Général de Gaulle nomma ultérieurement « une force mécanique supérieure».
Une armée héroïque, mais bien moins puissante, était défaite. Et il ne nous en reste en guise de témoignage dérisoire que les images du cinéaste Andrei Wajda, nous montrant de jeunes cavaliers munis de lances se rendant au combat, à cheval, à la fin de cet été 1939, images d'une fallacieuse et vénéneuse beauté. Staline rendu avide par ce festin de peuples attaqua la Finlande, un mois après, le 30 septembre 1940, après s'être partagé, avec l'Allemagne hitlérienne, une partie de la Pologne. Depuis lors la « drôle de guerre » semblait en suspension, attendant pétrifiée dans rien faire les actes suivants de la tragédie européenne.

- Qu'est ce qui pouvait amener Silvio Trentin en ces jours de tragédie, à sacrifier à l'exercice d'une conférence donnée sur un poète italien né en 1798, plus d'un siècle avant ce nouvel embrasement de l'Europe qui mourut, si jeune, à trente-neuf ans ?
- Comment se fait-il que le juriste antifasciste exilé et le libraire militant devenu toulousain d'adoption, plus habitué à porter son éloquence reconnue dans les meetings organisés à Toulouse en soutien au Front à s'exprimer devant un cercle prestigieux de lettrés, comme pour magnifier la poésie même parmi ses sœurs et frères d'armes et de malheurs partagés ?
I °) L’opposition de tempéraments de Silvio Trentin et Giacomo Leopardi
L'intérêt porté par Silvio Trentin aux textes de Percy Shelley et au geste héroïco-romantique du poète Lauro de Bosis qui dépeignit dans son dernier texte le choix de sa mort héroïque pourrait nous laisser penser que le choix, en 1940, de Giacomo Leopardi comme sujet de médiation, s'inscrivait aussi dans une filiation romantique. Certes il y a bien entre ces deux personnalités si différentes que sont Giacomo Leopardi et Silvio Trentin une même imprégnation romantique. Le critique littéraire hors pair que fut Sainte-Beuve ne s'y est pourtant pas trompé. Dans l'un des premiers portraits faits en France de Leopardi, en 1844, dans la ***** des deux Mondes, Sainte-Beuve considère comme Leopardi comme un « Ancien » : (...) Brutus comme le dernier des anciens, mais c'est bien lui qui l'est. Il est triste comme un Ancien venu trop **** (...) Leopardi était né pour être positivement un Ancien, un homme de la Grèce héroïque ou de la Rome libre. »
Giacomo Leopardi vit au moment du plein essor du romantisme qui apparaît comme une réaction contre le formalisme de la pâle copie de l'Antique, de la sécheresse de la seule raison et de l'occultation de la sensibilité frémissante de la nature et des êtres. Mais s'il partage pleinement les obsessions des écrivains et poètes contemporains romantiques pour les héros solitaires, les lieux déserts, les femmes inaccessibles et la mort, Leopardi, rejette l'idée du salut par la religion et tout ce qui lui apparaît comme lié à l'esprit de réaction en se plaignant amèrement du caractère étroitement provincial et borné de ce qu'il nomme « l’aborrito e inabitabile Recanati ». En fait, la synthèse de Giacomo Leopardi est bien différente des conceptions d'un moyen âge idéalisé des romantiques. Elle s'efforce de dépasser le simple rationalisme à l'optimisme naïf, mais ne renie jamais l'aspiration aux « Lumières » qui correspond pour lui à sa passion tumultueuse pour les sciences. Il s'efforce, toutefois, comme par deux ponts dressés au travers de l'abime qui séparent les cultures et les passions de siècles si différents, de relier les idéaux des Antiques que sont le courage civique et la vertu avec les feux de la connaissance que viennent d'attiser les encyclopédistes. A cet effort de confluence des vertus des langues antiques et des sciences nouvelles se mêle une recherche constante de la lucidité qui le tient toujours comme oscillant sur les chemins escarpés de désillusions et aussi du rejet des espoirs fallacieux dans de nouvelles espérances d'un salut terrestre.
De même Silvio Trentin, de par sa haute formation juridique et son engagement constant dans les tragédies et péripéties quotidienne du militantisme, est **** du secours de la religion et de toute forme d'idéalisation du passé. Silvio Trentin reste pleinement un homme de progrès et d'idéal socialiste fortement teinté d'esprit libertaire pris à revers par la barbarie d'un siècle qui s'ouvre par la première guerre mondiale et la lutte inexpiable engagée entre la réaction des fascismes contre l'esprit des Lumières.
Mais, au-delà d'un parcours de vie très éloigné et d'un pessimisme historique premier et presque fondateur chez Leopardi qui l'oppose à l'obstination civique et démocratique de Silvio Trentin qui va jusqu'à prôner une utopie sociétale fondée sur l'autonomie, deux sentiments forts et des aspirations communes les font se rejoindre.

II °) Le même partage des désillusions et de la douleur :
Ce qui relie les existences si différentes de Giacomo Leopardi et de Silvio Trentin c'est une même expérience existentielle de la désillusion et de la douleur. Elle plonge ses racines chez Giacomo Leopardi dans une vie tronquée et comme recroquevillée par la maladie et un sentiment d'enfermement. Chez Silvio Trentin, c'est l'expérience historique même de la première moitié du vingtième siècle dont il est un des acteurs engagés qui provoque, non pas la désillusion, mais le constat lucide d'un terrible reflux historique qui culmine jusqu'à la chute de Mussolini et d'Hilter. A partir de retour dans sa patrie, le 4 septembre 1943, Silvio Trentin débute une période de cinq jours de vie intense et fiévreuse emplie de liberté et de bonheur, avant de devoir replonger dans la clandestinité, en raison de la prise de contrôle du Nord et du centre de l'Italie par l'armée allemande et ses alliés fascistes. Bien entendu il n'y a rien de comparable en horreur entre le sentiment d'un reflux des illusions causé par l'échec historique de la Révolution française et de son héritier infidèle l'Empire et le climat de réaction qui suit le congrès de Vienne et la violence implacable qui se déchaine en Europe en réaction à la tragédie de la première mondiale et à la Révolution bolchevique.


III °) Le partage de la souffrance par deux Esprits dissemblables :
Silvio Trentin retrace bien le climat commun des deux périodes : « Son œuvre se situe bien (...) dans cette Europe de la deuxième décade du XIXe siècle qui voit s'éteindre les dernières flammèches de la Grand Révolution et s'écrouler, dans un fracas de ruines, la folle aventure tentée par Bonaparte et se dresser impitoyablement sur son corps, à l'aide des baïonnettes et des potences, les solides piliers que la Sainte Alliance vient d'établir à Vienne. »
C'est donc durant deux périodes de reflux qu'ont vécu Giacomo Leopardi et Silvio Trentin avec pour effet d'entrainer la diffusion d'un grand pessimisme historique surtout parmi celles et ceux dont le tempérament et le métier est de penser et de décrire leur époque. Silvio Trentin a vu démocratie être progressivement étouffée, de 1922 à 1924, puis à partir de 1926, être brutalement écrasée en Italie. En 1933, il assisté à l'accession au gouvernement d'****** et à l'installation rapide d'un pouvoir impitoyable ouvrant des camps de concentration pour ses opposants et mettant en œuvre un antisémitisme d'Etat qui va basculer dans l'horreur. Il a personnellement observé, puis secouru, les républicains espagnols et catalans si peu aidés qu'ils ont fini par ployer sous les armes des dictatures fascistes, lesquelles ne ménagèrent jamais leurs appuis, argent, et armes et à leur allié Franco et à la « vieille Espagne ». Il a dû assurer personnellement la pénible tâche d'honorer ses amis tués, comme l'avocat républicain, Mario Angeloni, le socialiste Fernando de Rosa, son camarade de « Giustizia e Libertà », Libero Battistelli. Il a assisté à l'assassinat en France même de l'économiste Carlo Rosselli qui était son ami et qu'il estimait entre tous.

IV °) Sur le caractère de refuge ultime de la Poésie :
Silvio Trentin laisse percer la sensibilité et l'esprit d'un être sensible face aux inévitables limites des arts et techniques mises au service de l'émancipation humaine. A chaque époque pèsent sur les êtres humains les plus généreux les limites inévitables de toute création bridée par les préjugés, les égoïsmes et les peurs. Alors la poésie vient offrir à celles et ceux qui en souffrent le plus, une consolation et leur offre un univers largement ouvert à la magie créatrice des mots ou il n'est d'autres bornes que celles de la liberté et la créativité. C'est ce qui nous permet de comprendre qu'au temps où l'Espagne brulait et ou l'Europe se préparait à vivre l'une des époques les plus sombres de l'humanité, la fragile cohorte des poètes, tels Rafael Alberti, Juan Ramon Jiménez, Federico Garcia Lorca et Antonio Machado s'engagea comme les ruisseaux vont à la mer, aux côtés des peuples et des classes opprimées. Parmi les plus nobles et les plus valeureux des politiques, ceux qui ne se satisfont pas des effets de tribune ou des honneurs précaires, la poésie leur devient parfois indispensable ainsi que formule Silvio Trentin :
« [...] si la poésie est utile aux peuples libres, [...] elle est, en quelque sorte, indispensable — ainsi que l'oxygène aux êtres que menace l'asphyxie — aux peuples pour qui la liberté est encore un bien à conquérir] « [...] La poésie s'adresse aussi "à ceux parmi les hommes [...] qui ont fait l'expérience cruelle de la déception et de la douleur».
Le 16 03 2017 écrit par Paul Arrighi
Paul d'Aubin Dec 2016
Des Cassandres incomprises ?


Elle maudissait encor le baiser refusé à celui qui aurait pu devenir son amant. Le bel et fier Apollon s’était vengé de son refus, en lui soufflant sur la bouche, afin que le don de divination, déjà donné, soit réduit à néant, et qu’elle ne fut jamais crue. Cruel sort qui la condamnait à connaître le futur, en restant incomprise aux yeux de toutes et de tous, parmi celles et ceux qu’elle chérissait, et auxquels elle voulait épargner le malheur. Aussi lorsque tu vis naître ton frère Pâris, tu informas ta mère des sombres présages que son devenir présentait pour la famille royale. Hélas, mal avisés, Priam et Hécube, après l’avoir éloigné finirent par lui donner une ambassade à Sparte. Ou il fut séduit et enleva Hélène la si belle. Puis vint ce jour funeste, quand tu vis, le port de Troie presque masqué par des milliers de voiles rouges, et autant de vaisseaux munis d’éperons. Tu ressentis, une peur panique, celle, de la mort, de toutes celles et ceux que tu aimais, et tu versas des larmes salées pour tous ces jeunes hommes qui allaient perdre la vie, dans des combats menés autours des remparts. Avant que les chevaux géants de bois, funestes, dont personne ne te crut pour le danger annoncé entrèrent dans la ville, alors que l’armée Achéenne faisait mine de se retirer. C’est ****, dans la nuit, qu’à la lueur des torches, les guerriers, sortirent des flancs des chevaux géants et jaillirent en hurlant, pour porter le malheur dans ta chère Troie. Glacée d’émotion et d’épouvante tu te réfugias auprès de l’autel sacre d’Athéna, Pour préserver ton corps gracieux des outrages de l’ennemi. Mais c’était sans compter sur Ajax le furieux, qui faisant fi de la protection sacrée que t’offrait le temple, te pris malgré tes cris et tes pleurs, déchira ta blanche tunique, te traina par les cheveux sur l’autel. Et violenta ton corps avec plus de brutalité que de désir. Tu aurais voulu mourir, mais Athéna, elle-même, insultée, comme Déesse, dans son propre temple, ne le voulut point. C’est le roi Agamemnon, qui te trouva déflorée, prostrée et en larmes, et te fit prisonnière, et te gardant en vie, pris la décision de te ramener à Mycènes. Tu le mis en garde contre la jalousie qu’allait éprouver sa femme, Clytemnestre Mais ce fut vain, et toi, déshonorée et prisonnière tu ne voulais plus vivre. Tu tendis ta gorge à cette jalouse implacable, peu après avoir débarqué Et son geste de mort fut ton soulagement, oh, toi devineresse, jamais crue.
Après Cassandre la Troyenne, il y eut d’autres fameuses Cassandre. Louise Michel, institutrice porta sa flamme aux Communards, Et faite prisonnière réclama une mort qu’on n’osa pas lui donner. Transformant sa peine de déportation en Nouvelle Calédonie, Ou elle refusa de faire chorus contre les canaques. Enfin libérée elle soutint ses sœurs et frères, les prolétaires, et brandit le drapeau noir des Libertaire, qui faisait si peur. Cette Femme admirable resta souvent incomprise, dans ses combats et sa soif d’un Monde plus humain. Cette solitude aussi doit être le sceau des Cassandre. De l’autre côté du Rhin, et même, en Pologne a Zamość, naquit une nouvelle Cassandre. Fière comme un aigle, pensive comme une colombe, elle avait pour prénom Rosa, mais pas de celles avec épines, Son nom était Luxemburg, et c’était vraiment un être de lumières. Une pensée étincelante, une volonté de duchesse Espagnole, et une lucidité aussi grande que les feux de ses passions. Rosa lutta, dès le début contre la guerre et la capitulation des esprits, devant ces monstres d’acier, de feu et de gaz moutarde. Qui allaient ravager l’Europe en fauchant des millions de vies. Mais dans cet empire si discipliné, elle fut emprisonnée, pour lui faire expier son opposition à cette guerre fratricide, et afin que les consciences restassent bien éteintes. Mais son courage était sans borne avec son amant Leo Jogiches, Et la force de conviction de Karl Liebknecht. Ayant passé la majeure partie de la guerre, emprisonnée, elle étudiait sans répit et faisait parvenir des articles, pour ses amis de la « ligue Spartacus ». Elle défendait la Liberté, comme le vrai diamant du socialisme à venir. Mais les États-majors militaires et politiques la haïssaient. Libérée par la chute du kaiser, elle reprit sa passion, de journaliste à la plume de feu à la «Rote Fahne.» Elle s’efforçait d’éclairer des masses trompées par des bergers par trop intéressés, timorés et menteurs. Elle rejetait aussi toute illusion de putsch et de violence armée. Hélas, elle ne fut pas écoutée par les irréfléchis à la parole haute, ni par les têtes remplies de vent et encor imprégnèes par les usages récents de tant de violences inoculées durant et par ces années de guerre et de tueries. Ces hâtifs et ces simplistes au verbe haut déclenchèrent l’émeute dans Berlin, qui allait devenir leur commun linceul. Elle décida cependant de ne pas se désolidariser des révoltés, D’ailleurs arrête-on sans digue un torrent furieux ? Rosa, refusa d’ajouter l’enjeu de sa survie et sa propre peur à la désorientation générale de ses camarades. Consciente de l’échec, Rosa écrivit son dernier article sur : « L’ordre règne à Berlin, L’ordre règne à Varsovie », « l’ordre règne à Paris », « l’ordre règne à Berlin ». Tous les demi-siècles, les gardiens de « l’ordre », lancent ainsi dans un des foyers de la lutte mondiale leurs bulletins de victoire Et ces « vainqueurs » qui exultent ne s’aperçoivent pas qu’un « ordre», qui a besoin d’être maintenu périodiquement par de sanglantes hécatombes, va inéluctablement à sa perte.» Puis Rosa, rentra chez elle, sans prendre de précaution ni se cacher vraiment. Nourrissait-elle quelconque illusion sur son ennemi, Gustav Noske? Lequel revendiqua, pour lui-même, le douteux honneur d’avoir tenu le rôle d’un « chien sanglant » Ou avait-elle, plutôt du mal à regarder l’horreur de la haine et les tréfonds de la barbarie ? Amenée par les soldats des corps francs elle fut interrogée et se tut. Puis, ce beau front pensif et cette tête bouillonnante d'avenirs reçut de violents coups de crosse, avant que les barbares ne lui tirent une balle dans la tête,
et ne la jettent inanimée dans le canal.
Une Cassandre de plus était victime de la froide cruauté,
et des peurs qu'inspiraient la création d'une société nouvelle.
Mais l'esprit des Cassandre survit dans les braises de la lucidité
Aujourd'hui, nous avons probablement des Cassandre parmi nous,
dans les braises de la vérité en marche, qu’il nous faut oser écouter en les aidant à dessiller nos yeux encore clos. dont l’esprit s’est forgé.

Paul Arrighi.
Don Bouchard Mar 2017
"**** the torpedoes!
Full Speed AHEAD!"
So it is we lose our heads
And trust the masses
Whose rabble rise
To stick their fingers
In our eyes.

Freire told us true:
Dialogue must happen;
Time must be taken
To speak Truth,
To hear Truth,
To see Humanity
In the Other.

If not,
Violences ensue,
Blood spills,
The hordes topple
In toppling their oppressors...
Become oppressors.

Still,
Small voices
Whisper
"Imago Dei!"
"Imago Dei!"

Stop to listen,
Stop to see,
Stop to think.

We and They,
They and We,
Are We....

Are WE.
Where are we going? Where we have been? Buffalo Springfield: "For What It's Worth" https://www.youtube.com/watch?v=f5M_Ttstbgs
S M Aug 2016
I have buckled under pressure
of synapses,
that confuse and measure
the then and now.

I have puffed into a smoke
of silences,
that refuse me to choke
or take a vow.

I have dreamt the dreams
of my violences,
and when I cry
I ask them how...

can you take me back to such spiralling?
When the pain that should have stopped,
was always allowed.
When you write sad poems on a sunny day..
you are the tiniest of scattered things
remembered in the cloudiest of dreams
so vivid when i sleep, sink deep, or
fly high into my head,
you are the characters in the books i have read,
the heroes, both living, and dead,
you are among the greatest of my ambitions,
you are a man, and to become one like you were is my mission,
but you are missing,
you were father, healer of hurts, great counselor,
confidante,
you were there when i was in the room,
but i was not,
when i broke into two,
a shell of me, and i,
wishfully, blissfully,
irridescent moon,
you are, silver-hair, scattered through the many rooms,
the sudden, unexpected trill of an old familiar tune,
you are sometimes the songs you sang,
sometimes the silences
sometimes the gentle rain
sometimes my tears, or violences,
the woods we walked, the talks we talked
the cluttered house,
faded graphite, scribbled in the corners of notebooks, on walls,
in phonebooks, and on all
of my cards,
you are often here
when i am gone
and i am often gone
when you are near
it is the reuniting that i long for,
it is the forgetting that i fear.
you are all around me, but fading,
you are a pencil drawing,
losing its shading.
a perfect snapshot, on aging paper
once and only once a perfect snapshot, later
smeared, torn, lost, or forgotten,
burned, replaced with another, eaten by moths,
found wet, molded, yellowed, or rotten.
Returned to earth, or dust, or ash,
and though i long  to hold you in a perfect memory..
time...
must pass.
i miss you.
Butch Decatoria Dec 2015
A hawk is hatched

in the harlequin hush

inside the walls of library books

in their incendiary shelves

incline

invitingly

in carnal stories

in words that leave us billowing smoke

in scenes of innuendo...



A bird of prey in flight

even in a stationary perch,

he is a glorious sight

eyes full of limpid thoughts, & search,

levitating litany

like taboo

thrown across the room

questions and detours

from his gaze

uphoric pheremonal *****...



My ***** is

in a penury of vigor,

my skin / proving red-rushed

weaknesses

for just his adonis sight

for just one fantasy night...



The humid walls,

with their olden and unbiased

silences

attend my quickened qualms

attend my entirety of suddenly

needing

to be caught in his talons' violences

craving

to be the meal ~ in a hawk's sight,

flesh ripped in lushious strips

to be inside his mouth,

to feel

my digestion...



We match growling stares,

feel the quicksilver pulse,

hesitation and realization

the super nova flares

heating my middle,

hardening my fiddle

creating new sensations

and worlds of wicked inflections

a warm nest

to rest, after the S

                         E

                         X...



A nervous breath,

as he stands

abducting his hardbound knowledge

odyssies in exquisite arms

a twinkle in his *******-brown eyes

a pause, for crumbs to be sprinkled

on the path to reprise,

a piece of paper with a numeric surpise;

a name:

"ANGEL" flashing collegiate goods,

an endangered understanding

a naughty smile--a young mouth,

and i am a V-formation

heading for warmer south...



A hawk is hatched

from the harlequin hush

of the Flamingo Library,

i am ready

to fly beyond loneliness and February,

catch urgency's godspeed to Angel

in the tradewinds of our testosterone

his invitation scribbled on a corner piece of notes

i am guessing / i'm in control

i am the words unspoken

in these pages, in dusty scrolls

in the volumes on the walls

our endangered understanding


If he is there and nothing's there...

still must follow my volcanic hopes meandering

so to speak that entangling

his and mine / tongue...


how like a hawk in Spring

i am sprung...


(and understanding
how endangered I become)
Paul d'Aubin Jul 2016
A la terrasse du café «Le Matin» aux Carmes

(Dédié à Abder, Jean-Pierre et Toinou)

Le soleil était brûlant
Et la chaleur comme du plomb
Pas possible de rester à l'intérieur,
Dans l'étuve, alors je sorti
Me protéger sous un parasol,
ou ce qui en tenait lieu
Tenant le verre
De «coca-glaçons» a la main.
Les parasols tamisaient mal
L'ardeur du soleil.
Mais un Zéphyr nous donnait
un souffle de fraîcheur,
Si bienfaisante,
Que je commençais
A me sentir bien et être
moins oppressé par le rythme fou
la fureur et les violences
du Monde et à me réconcilier
avec cette myriade de visages
Si variés de l'humanité
parcourant, rapides et pressés
allez savoir pourquo ?  En ce
Dix-huit juillet,  la «rue des Filatiers».
Les demoiselles, courts vêtues.
Étaient ravissantes, en cet été,
Ou ne manquaient que les faunes,
décidés à les  séduire,
Et parfois, un éclair de chair
Entrevue, virevoltant, comme
un poisson volant.
Venait troubler mon calme
En aiguiser des désirs enfouis.
Je vis passer l'ami d'Abder
Étrangement pressé; je le hélais
Il me dit aller prendre son café Italien,
Et être enfin en vacances,
L'après-midi s'annonçait
Délicieuse et je commençais
A congédier tout stress
Et toute entrave à la délicieuse
Sensation de se sentir vivre,
Je me pris a songer aux lézards
Des rochers de notre Corse
Et aux chants des oiseaux.
Le temps, s'était comme arrêté
et l’ une horloge s’était cassée
Seul, s'imposait, à moi
L'impératif et le goût de vivre
Mais aussi de ressentir intensément,
cette sensation aiguë et finalement trop rare,
De se sentir vivre, partie prenante
Du rythme de la rue et de des flâneurs.
Je songeais à Jean-Sol Partre
A ces philosophies de l'existence
Qui sont, le Maître l’a dit: «un Humanisme»
Et à ce quartier des Carmes,
Enchanteur et fébrile,
que j'ai toujours aimé
pour sa variété de lumières
d'accents et de saveurs.
J'ai voulu durant de longs instants
pouvoir figer ce moment
Et à ce que les visages de la vie
restent si charmeurs et variés
J'avais face à moi ce bouquet de vie
s'écoulant à ce coin de rues
Devant le café «Le Matin»
Faisant assurément partie.
De mes bars préférés à Toulouse
Car l'on y voit passer
Tant d'inconnus et de figures amies.

Paul Arrighi
jeffrey robin Jan 2011
ancient thoughts---------- ancient symbols

and we
immersed in eachother's crotches!
immersed in trite political commentary!

sports!, thrills!

digital violences!

death and pain!

--------

("WELL, WE DONT WANNA SEEM  BORING!!!!!!")

-------

be boring

-----------

truth is simple

it comes in human bodies

it comes in ancient thoughts and ancient symbols

to a quiet mind slowly breathing
Fox Midnight Mar 2016
Midnight 12:00

Day, October 23rd 1990


I walked...
Walked on and on...
Not knowing...
The enemy number was growing...

Gun held high...
Finger on the trigger...
Senses detecting movement...
The movement of the enemy...

Blood stained uniforms...
Muddy boots...
Cracked helmet...
Worn gas masks...

Explosions...
Gunshot...
Screams...
Pain...

Darkness..­.
No hope...
Pawns of the military...
One good, one bad...

The real question is...
Which side is Wich...

All soldiers...
Friends...
Dead...
The looks of dread stuck on their lifeless faces...


I stand alone...

All war is evil...
Oh, can't you see...
We are all humans...
Both you and me...

For war Is pointless...
If this continues humanity has no hope...
How many deaths will it take for you to realise..

I'm taking a stand...
All in the world put down your guns...
Violences Leeds to more violence...
If this continues we will never find true peace...

Everyone...
Put down your guns...
And take a stand...
Follow me...
Take my hand...
All war is bad, if this continues we will all die from it.
Ashley Moor Feb 2018
I like the
way the city looks
in the rain
we're sure gods
sloshing through puddles
you're holding my hand
and letting go
to things
in the sky
I hope to god
we find our raincoats
underneath
our tolerance for
**** on the next street
over
and the way
our faces
grow older
with every black
death on the
television
but
this isn't living
this isn't living,
no.
I like you
grew up on tumblr
and a father
who drank
enough to love you
you're wounded
but isn't our whole
generation
acting out our
violences
on television.
If bad luck
could talk
she would drive
me out of the city
without saying
a word.
yes
I know
I'm a coward
when it comes
to keeping my word
but I would marry
her tomorrow
If I could.
vacating the tombs
of Montrose Avenue
and ghosts of the desert
Simon & Garfunkel
on the stereo
shop windows reflecting
an aching reckoning
I like the
way the city looks
in the rain.
L Train Lullaby

— The End —