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John Graham Jan 2015
THE CAMINO CHRONICLES
( Sidhe – Spirit, Ard Ri - High King, Tir na nOg – Land of eternal youth )
JUST A MOMENT AGO
Just a moment ago, it was just a moment ago
Father in Time embracing Mothers Melody to rhyme
Birthing Sidhe candles smile, lights of love, souls glory
Stars dancing with joys release, Sidhe awakening to loves destiny
Just a moment ago, it was just a moment ago
I stood upon Erins western shore amidst constellations considerations
And dreamed I had sailed again across the eternal sea
To Tir na nOg there returned to be
Oisin the Wanderer no more, ever seeking my beloved Naimh’s shore
Queen of the Sidhe, her consort again, Ard Ri of Eternity
Ah my heart demands my Sidhe sings of Naimh’s wondrous beauty. .
Her Eyes Like Twin Candles Dancing
Lips Full Of Mysterys Promise
Her Hair Bound, Crowned With Lustered Glory
A Smile To Die For . .
She Moves . . Sidhe Moves . . Like Poetry . .
Aie, Her Voice, Her Voice, Like Honey and Cream
Just a moment ago, it was just a moment ago
When love was a rose without thorns
Before tides of centuries tears
Swept us apart
Just a moment ago, it was just a moment ago
The glorious moment of our days glory
Our age of grace
Father in Time embracing Mothers Melodys Grace. .



INTO THE DARK
What does a candle remember . . .?
What does its flame recall . . .?

Aiee Aiee . . . Akhenaten Flee We  . . . Nefertiti Aieee Aieeeee
Flee . .Flee . . . Undone We . . . Betrayal. .Flee Flee
Akhenaten Akhenaten . . . Must Flee We . . . Wee Wans Take
Nefertiti Holds  . . . Flee We Must . . . Fleet . . . Flee Fleet . . .

Harps heart has chambers that sigh with grief
Ashes of roses burned with weeds
Remains of our loves day
Harps heart by hearts harp no music moved to test
Hall of memories by no one chorus caress
No whispered echo no candles smile no Nefertiti
NOW MY CITADELS HALL I MUST NEEDS MY IRE
RETREAT TO WHERE NEEDS MUST ABJURE DESIRE
Once more to recite survivals bitter creed
By heartstone embers to gnaw betrayals cold deed
WILL TO BEAR SILENT DEEP EMPTY DAY
HARP HEART STILLED
by no Nefertiti played.
Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie.
Bonjour mon oeil, bonjour ma chère amie,
Hé ! bonjour ma toute belle,
Ma mignardise, bonjour,
Mes délices, mon amour,
Mon doux printemps, ma douce fleur nouvelle,
Mon doux plaisir, ma douce colombelle,
Mon passereau, ma gente tourterelle,
Bonjour, ma douce rebelle.

Hé ! faudra-t-il que quelqu'un me reproche
Que j'aie vers toi le coeur plus dur que roche
De t'avoir laissée, maîtresse,
Pour aller suivre le Roi,
Mendiant je ne sais quoi
Que le vulgaire appelle une largesse ?
Plutôt périsse honneur, court, et richesse,
Que pour les biens jamais je te relaisse,
Ma douce et belle déesse.
EM Jul 2014
"qui es tu?"  
qui es tu? Je ne sais plus. Avant tu étais l'amour, l'âme soeur, l'ami , l'amant, le tout. Mais maintenant qui es tu? Une blessure, une vilaine cicatrice , une épidémie, une nuit blanche, un malaise constant, une pensé qui honte mon esprit, un passé douloureux, un présent douloureux? une éternité? Je ne sais pas exactement comment te qualifier. Je sens que bientôt tu va devenir un souvenir lointain, un soupire désolé, une remontrance. Mais va tu un jour allez jusqu’à en être un regrée? Qui es tu? Un lit chaud pendant la nuit, glacial au matin.Qui es tu? Un étranger, une âme perdu, un esprit fou. Qui es tu? La colère, la jalousie, l'envy, le mal, la souffrance. Qui es tu? Le plaisir, le bonheur, la vie. Qui es tu? Un espoir ou désespoir? Joix ou tristesse? Qui es tu? Une leçon? Une plaisanterie? Qui es tu? Le mensonge ou la vérité? Qui es tu? Une envie ou un besoin?  Qui es tu? Un départ ou une arrivée? Qui es tu? Gloire ou perte? Qui es tu? Le début ou la fin? Qui es tu? Un chapitre ou toute l'histoire? Qui es tu? Un sourire ou une larme? Qui es tu? Franchise ou hypocrisie? Qui es tu? La folie ou la raison?  Qui es tu? Le bien ou le mal? Qui es tu? Qui es tu? Qui es tu? Non ne me lance pas ce sourire narquois! Non ne me dis pas que tu n'es juste pas comme les autres! Cela ne me suffit pas! Arrête! Ne t'en va pas, reste avec moi, aime moi, protège moi, prends moi dans tes bras et dis moi des mots doux comme tu le fessait avant. J’abandonne, je me rends, je suis a toi, fais ce que tu veux mais ne me brise pas ..pas pour la énième fois! Efface ce regard victorieux de tes yeux , je sais que se cache en eux de la bonté. Tu sais la bonté et le pardon ne sont pas des faiblesses, au contraire c'est de la force. L'amour non plus n'est pas une faiblesse mais une bénédiction . N'aie pas peur de me faire confiance. Pourquoi cette hésitation dans ton regard? Je t'aime! Comprends le. Je ne te ferait pas mal promis. je sais que demain tu partira encore une fois, que tu n'es pas encore prêt et que tu dois vivre libre de tout ça, libre de moi, mais embrasse moi quand même, laisse moi le souvenir de tes lèvres pour me garder saine. Peut être que c'est ce que tu es a la fin, un baiser passionné qui laisse nos lèvres rêvasser d'une prochaine collision entre  eux, ce désir fou qui fait battre nos cœurs, se plaisir qui laisse nos corps tremblant après une nuit torride.. Tu es le ******
Ronjoy Brahma Oct 2016
Tomorrow, when the love began
Lovely you to promise me
Aie river, meet in the valley
I can't forget forever
Thinking to stay busy.
Tomorrow, when the love began
River water flow, happy as
I heart you always will
Failure will not being loved by you.
Tomorrow, when the love began
Beautiful all round peace in moment
Lovely we are getting both,
Mountain flow of pure water,
Holy feet in the water to soak.
Tomorrow, when the love began
I promise to you
And you must promise,
River fish like the doubles
We both the sea swim.
Tomorrow, when the love began
I will make you laugh,
We both will be more happy
In the heart, I will embrace you.
Poppy Halafihi Jan 2019
Non, tout ne se passe pas pour une raison.
C’est nous qui décidons de nos actions,
C’est nous qui décidons de les faire.
Quelquefois on se fait mal à cause de l’action d’un autre.
Oui, ce n’est pas toujours notre faute,
Et la plupart du temps, il n’y a rien que l’on pouvait faire pour l’arrêter.

Vos actions peuvent faire mal aux autres,
Et les faire souffrir.
Il ne faut pas rester déprimé si ça arrive.
Vous n’êtes pas seul!
Oui c’est très dur et ça peut faire très peur.
Il faut qu’on réussisse à accepter ce qui s’est passé,
Pour réussir à continuer.

On se dit toujours que tout se passe pour une raison,
Quand on a très mal et qu’on veut se sentir mieux,
Mais pour moi c’est pire!
Car ça veut dire que tout ce qui nous arrive devait nous arriver?
Non ce n’est pas possible, ce n’était pas prévu sur notre chemin.
Par contre ce sont nos actions qui déterminent où on va ensuite,
Et bien sûr on va apprendre pleins de choses sur notre route.

Nous, nous avons le contrôle même si on pense que nous l’avons perdu,
On dirige notre vie.
Fais le et n’aie pas peur.
Je ne peux pas changer le passé,
Mais moi, je décide où je veux aller maintenant,
Vous pouvez aussi.

By
Coco 07
We won’t all agree.
Tous le monde ne serait pas d’accord.
Ma Mamie.
Mamie a toujours été là pour nous,
Que ce soit pour faire des confitures ou bien des bisous.
Julia et moi sautons de joie à chaque fois qu'on la voit,
On ne compte jamais les heures pour arriver chez toi.
Tu m'as appris à tricoter et me grondait quand j'étais dissipée,
Mais chaque matin, sans faute, tu me faisais des pâtes au lait.
Grâce à toi nous avons toujours des bons petits plats,
Qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il fasse froid.
Tu râles parfois parce que je suis difficile,
Et que je refuse d'avaler un champignon,
Cela dit je ne me fais pas de bile,
Je sais bien que tes repas seront toujours bons.
Je ne me considère pas une petite fille parfaite,
Puisque je suis souvent au bout du monde,
Mais j'espère que tu ne me feras jamais la tête,
Car rien pour moi ne compte plus au monde,
Que de te savoir heureuse, joyeuse et en bonne santé.
Bien qu'aujourd'hui, je parte pour l'Université,
Je veux que tu saches que je ne t'ai pas oubliée.
Tu es toujours bien au chaud dans mon cœur,
Une place spéciale qui fait tout mon bonheur.
Tu accompagnes tous mes voyages,
En pensée et souvent même en image.
Je me revois toute petite m'endormir dans tes bras,
Alors je ne suis plus seule, je sais que tu es là.
Je t'écris ce petit poème,
Pour que jamais tu n'oublies à quel point je t'aime.
"**** des yeux, **** du cœur" ne s'applique pas,
Nous sommes une famille unie et ça, ca ne s'invente pas.
Cette place dans mon cœur n'appartient à personne d'autre que toi,
N'aie pas peur de la perdre, elle sera toujours là.
C'était au beau milieu de notre tragédie
Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or Je croyais voir
Ses patientes mains calmer un incendie
C'était au beau milieu de notre tragédie

Et pendant un long jour assise à son miroir
Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
C'était au beau milieu de notre tragédie
Qu'elle jouait un air de harpe sans y croire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir

Elle peignait ses cheveux d'or et j'aurais dit
Qu'elle martyrisait à plaisir sa mémoire
Pendant tout ce long jour assise à son miroir
À ranimer les fleurs sans fin de l'incendie
Sans dire ce qu'une autre à sa place aurait dit

Elle martyrisait à plaisir sa mémoire
C'était au beau milieu de notre tragédie
Le monde ressemblait à ce miroir maudit
Le peigne partageait les feux de cette moire
Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire

C'était un beau milieu de notre tragédie
Comme dans la semaine est assis le jeudi

Et pendant un long jour assise à sa mémoire
Elle voyait au **** mourir dans son miroir

Un à un les acteurs de notre tragédie
Et qui sont les meilleurs de ce monde maudit

Et vous savez leurs noms sans que je les aie dits
Et ce que signifient les flammes des longs soirs

Et ses cheveux dorés quand elle vient s'asseoir
Et peigner sans rien dire un reflet d'incendie.
EM Dec 2014
Il avait le regard le plus doux qu'elle n'aie jamais vu et un sourire a en mourir.. pour combien de temps celui ci va t'il durer? Ce demande -elle en le contemplant.. Elle adorait le regarder entrain d’étudier. elle trouvait un grand charme dans son côté travailleur. Les opposés s'attirent se dit elle avec un léger sourire.. Évidement ils étaient des opposés. Il était romantique, elle ne l'était pas. Il était sérieux, elle ne l'était pas du tout. Il aimait le chocolat blanc, elle le détestait. Il aimait le whisky, elle ne le supportait pas.. mais pourtant il a su la conquérir: ce qu'elle n'aimait pas admettre; elle a toujours essayer d'éviter l'amour qui, pour elle, était un synonyme de peine et misère, dieu sait que sa dernière -et d’ailleurs première- confrontation avec ce dernier n'as pas était des plus joyeuse et elle aurait préférer mourir mille fois avant de retomber dans ce tourbillon de pleurs et d'agonie amoureuse, mais pourtant maintenant plus que tout elle adorait sa présence, entendre sa respiration de bébé, son rire, ses mots doux, son tout, elle l'adorait finalement lui ,car, voyez vous, certains gens donnent valeur au choses, certains gens on devrait jamais les laisser partir, certains gens méritent tout l'amour qu'on leur donne, ils rendent les choses meilleur, ils sont tout simplement des anges, des cadeaux de dieu et lui faisait partie de ces gens ce qui fait qu'il a vite pris une place dans son cœur en dissipant ses doutes et ses peurs, prenant possession complète de celui ci et a fait de sa présence un élément indispensable chez elle, qui trouvait quelque chose de dévastateur, voir effrayant dans son absence.. tel faire face à sa plus grande peur.. un mélange de tristesse, de peur, de curiosité et en même temps un immense vide s'emparent d'elle a chaque fois qu'il s'en va..  elle ne sait pas, elle ne sait juste pas comment ce gars est devenu si important, si vital pour elle mais il l'est, peut être serait-il "le bon"? elle l’espérait anxieusement. elle avait hâte de se réveiller chaque matin a ses cotés, de passer ses jours avec lui ayant des fous rires, parlant de tout et de rien, jouant comme des gamins, construisant leurs rêves ensemble et de passer ses nuits a lui faire passionnément l'amour ou a se blottir dans ses bras en attendant que Morphée vienne l'emmener ****, **** dans un monde ou elle rêvera de lui, de ses lèvres parfaites, de sa douce barbe et  la chaleur de son enlacement. oui, elle avait hâte pour tout ça, elle avait hâte pour lui, mais quelque chose en elle, un monstre habitant les pénombres de son âme, lui disait de se méfier et de prendre ses distances avec lui, se monstre était sa raison. dans le monde fou, absurde, empirique, irrationnel, farfelue,fantaisiste, antilogique, et confus de l'amour la raison est un monstre désastreux, se trouvant alors déchirée entre son idiot de cœur et sa stricte raison elle se rappela de quelque chose qu'il lui a dit. "quand j'ai des doutes,quand des questions mal saines me tiennent, quand n'importe quel chose arrive, je ne donne a moi même qu'une seule repense, je me dit que je t'aime, et cela est toujours suffisant pour faire disparaître tout de mal, rien d'autre n'as d'importance" "je l'aime" se dit-elle alors écrasant le monstre de son jugement et en se rapprochant de lui avec un regard coquin qui en disait long sur ses intentions pour ce soir.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Au fond du parc qui se délabre,
Vieux, désert, mais encor charmant
Quand la lune, obscur candélabre,
S'allume en son écroulement,

Un moineau-franc, que rien ne gêne,
A son grenier, tout grand ouvert,
Au cinquième étage d'un chêne
Qu'avril vient de repeindre en vert.

Un saule pleureur se hasarde
À gémir sur le doux gazon,
À quelques pas de la mansarde
Où ricane ce polisson.

Ce saule ruisselant se penche ;
Un petit lac est à ses pieds,
Où tous ses rameaux, branche à branche,
Sont correctement copiés.

Tout en visitant sa coquine
Dans le nid par l'aube doré,
L'oiseau rit du saule, et taquine
Ce bon vieux lakiste éploré.

Il crie à toutes les oiselles
Qu'il voit dans les feuilles sautant :
- Venez donc voir, mesdemoiselles !
Ce saule a pleuré cet étang.

Il s'abat dans son tintamarre
Sur le lac qu'il ose insulter :
- Est-elle bête cette mare !
Elle ne sait que répéter.

Ô mare, tu n'es qu'une ornière.
Tu rabâches ton saule. Allons,
Change donc un peu de manière.
Ces vieux rameaux-là sont très longs.

Ta géorgique n'est pas drôle.
Sous prétexte qu'on est miroir,
Nous faire le matin un saule
Pour nous le refaire le soir !

C'est classique, cela m'assomme.
Je préférerais qu'on se tût.
Çà, ton bon saule est un bonhomme ;
Les saules sont de l'institut.

Je vois d'ici bâiller la truite.
Mare, c'est triste, et je t'en veux
D'être échevelée à la suite
D'un vieux qui n'a plus de cheveux.

Invente-nous donc quelque chose !
Calque, mais avec abandon.
Je suis fille, fais une rose,
Je suis âne, fais un chardon.

Aie une idée, un iris jaune,
Un bleu nénuphar triomphant !
Sapristi ! Il est temps qu'un faune
Fasse à ta naïade un enfant. -

Puis il s'adresse à la linotte :
- Vois-tu, ce saule, en ce beau lieu,
A pour état de prendre en note
Le diable à côté du bon Dieu.

De là son deuil. Il est possible
Que tout soit mal, ô ma catin ;
L'oiseau sert à l'homme de cible,
L'homme sert de cible au destin ;

Mais moi, j'aime mieux, sans envie,  
Errer de bosquet en bosquet,
Corbleu, que de passer ma vie
À remplir de pleurs un baquet ! -

Le saule à la morne posture,
Noir comme le bois des gibets,
Se tait, et la mère nature
Sourit dans l'ombre aux quolibets

Que jette, à travers les vieux marbres,
Les quinconces, les buis, les eaux,
À cet Héraclite des arbres
Ce Démocrite des oiseaux.
Asominate Jan 2018
I see you watching somebody else.
What are you wanting? I'd really like to help.

Call it whatever you want,
You will not be ignored!
You say their ways are blunt,
They cut you like a sword!

Would you be wanting more?
Would you be wanting more?

I see you hurting, hear you silent screams.
Well done pretending- now wake up from your dream.

Come face reality:
Embrace your insanity!
This is not a nightmare,
It's just the true world that you fear.

Aie
Oh, won't you live until you die?
Naturally, not suicide!

You deserve life.

I see you loving though so many hate
You are still giving, though they steal, they take
Your mind, your heart
They rip you apart
You are climbing,
Reaching for the stars
You're healing and still sore,

BUT YOU CAN TAKE ON MORE.
A letter from myself to myself
Nell'orto, a ***** - o blocchi di turchese,
alpi Apuane! o lunghi intagli azzurri
nel celestino, all'orlo del paese!

un odorato e lucido verziere
pieno di frulli, pieno di sussurri,
pieno dè flauti delle capinere.

Nell'aie acuta la magnolia odora,
lustra l'arancio popolato d'oro -
io, quando al Belvedere era l'aurora,
venivo al piede d'uno snello alloro.

Sorgeva presso il vecchio muro, presso
il vecchio busto d'un imperatore,
col tronco svelto come di cipresso.

Slanciato avanti, sopra il muro, al sole
dava la chioma. Intorno era un odore,
sottil, di vecchio, e forse di viole.

Io sognava: una corsa luna il puro
Frigido, l'oro di capelli sparsi,
una fanciulla... Ancora al vecchio muro,
tremava il lauro che parea slanciarsi.

Un'alba - si sentìa di due fringuelli
chiaro il francesco mio: la capinera
già desta squittinìa di tra i piselli -

tu più non c'eri, o vergine fugace:
netto il pedale era tagliato: v'era
quel vecchio odore e quella vecchia pace;

il lauro, no. Sarchiava li vicino
Fiore, un ragazzo pieno di bontà.
Gli domandai del lauro; e Fiore, chino
sopra il sarchiello: Faceva ombra, sa!

E m'accennavi un campo glauco, o Fiore,
di cavolo cappuccio e cavolfiore.
Ô toi qui dans mon âme vibres,
Ô mon cher esprit familier,
Les espaces sont clairs et libres ;
J'y consens, défais ton collier,

Mêle les dieux, confonds les styles,
Accouple au poean les agnus ;
Fais dans les grands cloîtres hostiles
Danser les nymphes aux seins nus.

Sois de France, sois de Corinthe,
Réveille au bruit de ton clairon
Pégase fourbu qu'on éreinte
Au vieux coche de Campistron.

Tresse l'acanthe et la liane ;
Grise l'augure avec l'abbé ;
Que David contemple Diane,
Qu'Actéon guette Bethsabé.

Du nez de Minerve indignée
Au crâne chauve de saint Paul
Suspends la toile d'araignée
Qui prendra les rimes au vol.

Fais rire Marion courbée
Sur les oegipans ahuris.
Cours, saute, emmène Alphésibée
Souper au Café de Paris.

Sois ***, hardi, glouton, vorace ;
Flâne, aime ; sois assez coquin
Pour rencontrer parfois Horace
Et toujours éviter Berquin.

Peins le nu d'après l'Homme antique,
Païen et biblique à la fois,
Constate la pose plastique
D'Ève ou de Rhée au fond des bois.

Des amours observe la mue.
Défais ce que les pédants font,
Et, penché sur l'étang, remue
L'art poétique jusqu'au fond.

Trouble La Harpe, ce coq d'Inde,
Et Boileau, dans leurs sanhédrins ;
Saccage tout ; jonche le Pinde
De césures d'alexandrins.

Prends l'abeille pour soeur jumelle ;
Aie, ô rôdeur du frais vallon,
Un alvéole à miel, comme elle,
Et, comme elle, un brave aiguillon.

Plante là toute rhétorique,
Mais au vieux bon sens fais écho ;
Monte en croupe sur la bourrique,
Si l'ânier s'appelle Sancho.

Qu'Argenteuil soit ton Pausilippe.
Sois un peu diable, et point démon,
Joue, et pour Fanfan la Tulipe
Quitte Ajax fils de Télamon.

Invente une églogue lyrique
Prenant terre au bois de Meudon,
Où le vers danse une pyrrhique
Qui dégénère en rigodon.

Si Loque, Coche, Graille et Chiffe
Dans Versailles viennent à toi,
Présente galamment la griffe
À ces quatre filles de roi.

Si Junon s'offre, fais ta tâche ;
Fête Aspasie, admets Ninon ;
Si Goton vient, sois assez lâche
Pour rire et ne pas dire : Non.

Sois le chérubin et l'éphèbe.
Que ton chant libre et disant tout
Vole, et de la lyre de Thèbe
Aille au mirliton de Saint-Cloud.

Qu'en ton livre, comme au bocage,
On entende un hymne, et jamais
Un bruit d'ailes dans une cage !
Rien des bas-fonds, tout des sommets !

Fais ce que tu voudras, qu'importe !
Pourvu que le vrai soit content ;
Pourvu que l'alouette sorte
Parfois de ta strophe en chantant ;

Pourvu que Paris où tu soupes
N'ôte rien à ton naturel ;
Que les déesses dans tes groupes
Gardent une lueur du ciel ;

Pourvu que la luzerne pousse
Dans ton idylle, et que Vénus
Y trouve une épaisseur de mousse
Suffisante pour ses pieds nus ;

Pourvu que Grimod la Reynière
Signale à Brillat-Savarin
Une senteur de cressonnière
Mêlée à ton hymne serein ;

Pourvu qu'en ton poème tremble
L'azur réel des claires eaux ;
Pourvu que le brin d'herbe semble
Bon au nid des petits oiseaux ;

Pourvu que Psyché soit baisée
Par ton souffle aux cieux réchauffé ;
Pourvu qu'on sente la rosée
Dans ton vers qui boit du café.
cuz...well...this cerebral cortex lacks
ability to comprehend anything
   more complex than playing jacks
aware his severe cognitive ability hacks

away at such juvenile gibberish
   and most likely exacts
a prediction my intelligence
   on par with bracts

very much aware that
   without recourse to contrivances
   delineating the passage of time,
   wherever said out
   standing invisible essence
   which moments lapse just now ago

Now!
no just a moment ago Yaw
that, this or another instant
   did without so much as a wow
lapse, and lucky

   21st **** Sapiens to vow
and lay claim thee or thou
aware the amorphous ether
   one can ****** as a sow  

or any other animate or
   inanimate direct or indirect object re:
yule lie zing
   any analogy, metaphor, simile,
   et cetera a poor substitute to pre
sent every second, minute,

   hour...that doth nee
dull our attention akin
   to banshees, or comparison
   to something else
   totally tubularly off the wall lee
ving without a trace

   only prompt a feeble yet apropos je
ne sais quois, yet even then any primate a he
than (if individual couched in this free
to believe in any religion country, and cre
may shun versus burial predicated

   adherence to idea of a soul aie...aye
how write with frustration struggle to affix bye
and bye, some nebulous notion, that doth defy
tis a futile effort to codify, fortify,

identify abstract concepts, whose high
arc key eludes pinpointing a per jai
guru dev, place or thing (ha)
   even scrunching brow
   defeats and doth be lie
this one measly mortal well nigh

tuckered out on par with calculating pi
  
tangential to asking if and/or
   how i can access
   fullest potential...say to write
about with the aid of symbols

   i.e. letters to expound on an idea trite
or one that confounded mankind
   many millenniums or quite
sum indeterminate orbits 'round el sol,

   no ability within this mite
ova reproductive happenstance (yes me),
   whom ye could tell go fly a kite
for inducing confusion,

   but the nature of this har re: beast
   with a little insight
gripped, harangued, rankled,
   et cetera, thus communicates
   hello or goodnight,

which understandable
   simple words may not excite
as quotidian oft repeated philosophical
   mental challenges
   i didst expend effort to cite,

which mind exercises offers
   no exit, ouch that doth byte  
and if subjected to  a brain scan
   would blind technicians
   and set alight

frenzied uproar amidst **** Sapiens
   via intense thinking to induce blind
ness flailing at feeling trapped
   asper being teased at find
ding no beginning

   or end like a mobius strip
   analogous to space/ time continuum
   that little effort could
   blow a fuse in the mind.

adieu: from matthew scott harris
hook halls schwenksville, pennsylvania
hiz home tow win.
Quand une lueur pâle à l'orient se lève,
Quand la porte du jour, vague et pareille au rêve,
Commence à s'entr'ouvrir et blanchit à l'horizon,
Comme l'espoir blanchit le seuil d'une prison,
Se réveiller, c'est bien, et travailler, c'est juste.
Quand le matin à Dieu chante son hymne auguste,
Le travail, saint tribut dû par l'homme mortel,
Est la strophe sacrée au pied du sombre autel ;
Le soc murmure un psaume ; et c'est un chant sublime
Qui, dès l'aurore, au fond des forêts, sur l'abîme,
Au bruit de la cognée, au choc des avirons,
Sort des durs matelots et des noirs bûcherons.

Mais, au milieu des nuits, s'éveiller ! quel mystère !
Songer, sinistre et seul, quand tout dort sur la terre !
Quand pas un œil vivant ne veille, pas un feu ;
Quand les sept chevaux d'or du grand chariot bleu
Rentrent à l'écurie et descendent au pôle,
Se sentir dans son lit soudain toucher l'épaule
Par quelqu'un d'inconnu qui dit : Allons ! c'est moi !
Travaillons ! - La chair gronde et demande pourquoi.
- Je dors. Je suis très-las de la course dernière ;
Ma paupière est encor du somme prisonnière ;
Maître mystérieux, grâce ! que me veux-tu ?
Certes, il faut que tu sois un démon bien têtu
De venir m'éveiller toujours quand tout repose !
Aie un peu de raison. Il est encor nuit close ;
Regarde, j'ouvre l'oeil puisque cela te plaît ;
Pas la moindre lueur aux fentes du volet ;
Va-t'en ! je dors, j'ai chaud, je rêve de ma maîtresse.
Elle faisait flotter sur moi sa longue tresse,
D'où pleuvaient sur mon front des astres et des fleurs.
Va-t'en, tu reviendras demain, au jour, ailleurs.
Je te tourne le dos, je ne veux pas ! décampe !
Ne pose pas ton doigt de braise sur ma tempe.
La biche illusion me mangeait dans le creux
De la main ; tu l'as fait enfuir. J'étais heureux,
Je ronflais comme un bœuf ; laisse-moi. C'est stupide.
Ciel ! déjà ma pensée, inquiète et rapide,
Fil sans bout, se dévide et tourne à ton fuseau.
Tu m'apportes un vers, étrange et fauve oiseau
Que tu viens de saisir dans les pâles nuées.
Je n'en veux pas. Le vent, des ses tristes huées,
Emplit l'antre des cieux ; les souffles, noirs dragons,
Passent en secouant ma porte sur ses gonds.
- Paix là ! va-t'en, bourreau ! quant au vers, je le lâche.
Je veux toute la nuit dormir comme un vieux lâche ;
Voyons, ménage un peu ton pauvre compagnon.
Je suis las, je suis mort, laisse-moi dormir !

- Non !
Est-ce que je dors, moi ? dit l'idée implacable.
Penseur, subis ta loi ; forçat, tire ton câble.
Quoi ! cette bête a goût au vil foin du sommeil !
L'orient est pour moi toujours clair et vermeil.
Que m'importe le corps ! qu'il marche, souffre et meure !
Horrible esclave, allons, travaille ! c'est mon heure.

Et l'ange étreint Jacob, et l'âme tient le corps ;
Nul moyen de lutter ; et tout revient alors,
Le drame commencé dont l'ébauche frissonne,
Ruy-Blas, Marion, Job, Sylva, son cor qui sonne,
Ou le roman pleurant avec des yeux humains,
Ou l'ode qui s'enfonce en deux profonds chemins,
Dans l'azur près d'Horace et dans l'ombre avec Dante :
Il faut dans ces labeurs rentrer la tête ardente ;
Dans ces grands horizons subitement rouverts,
Il faut de strophe en strophe, il faut de vers en vers,
S'en aller devant soi, pensif, ivre de l'ombre ;
Il faut, rêveur nocturne en proie à l'esprit sombre,
Gravir le dur sentier de l'inspiration ;
Poursuivre la lointaine et blanche vision,
Traverser, effaré, les clairières désertes,
Le champ plein de tombeaux, les eaux, les herbes vertes,
Et franchir la forêt, le torrent, le hallier,
Noir cheval galopant sous le noir cavalier.

1843, nuit.
Flebile nescio quid.
OVIDE.


Oh ! pourquoi te cacher ? Tu pleurais seule ici.
Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi ?
Quelle ombre flottait dans ton âme ?
Était-ce long regret ou noir pressentiment,
Ou jeunes souvenirs dans le passé dormant,
Ou vague faiblesse de femme ?

Voyais-tu fuir déjà l'amour et ses douceurs,
Ou les illusions, toutes ces jeunes soeurs
Qui le matin, devant nos portes,
Dans l'avenir sans borne ouvrant mille chemins,
Dansent, des fleurs au front et les mains dans les mains,
Et bien avant le soir sont mortes ?

Ou bien te venait-il des tombeaux endormis
Quelque ombre douloureuse avec des traits amis,
Te rappelant le peu d'années,
Et demandant tout bas quand tu viendrais le soir
Prier devant ces croix de pierre ou de bois noir
Où pendent tant de fleurs fanées ?

Mais non, ces visions ne te poursuivaient pas.
Il suffit pour pleurer de songer qu'ici-bas
Tout miel est amer, tout ciel sombre,
Que toute ambition trompe l'effort humain,
Que l'espoir est un leurre, et qu'il n'est pas de main
Qui garde l'onde ou prenne l'ombre !

Toujours ce qui là-bas vole au gré du zéphyr
Avec des ailes d'or, de pourpre et de saphir,
Nous fait courir et nous devance ;
Mais adieu l'aile d'or, pourpre, émail, vermillon,
Quand l'enfant a saisi le frêle papillon,
Quand l'homme a pris son espérance !

Pleure. Les pleurs vont bien, même au bonheur ; tes chants
Sont plus doux dans les pleurs ; tes yeux purs et touchants
Sont plus beaux quand tu les essuies.
L'été, quand il a plu, le champ est plus vermeil,
Et le ciel fait briller plus au beau soleil
Son azur lavé par les pluies !

Pleure comme Rachel, pleure comme Sara.
On a toujours souffert ou bien on souffrira.
Malheur aux insensés qui rient !
Le Seigneur nous relève alors que nous tombons.
Car s'il préfère encor les malheureux aux bons,
Ceux qui pleurent à ceux qui prient !

Pleure afin de savoir ! Les larmes sont un don.
Souvent les pleurs, après l'erreur et l'abandon,
Raniment nos forces brisées !
Souvent l'âme, sentant, au doute qui s'enfuit,
Qu'un jour l'intérieur se lève dans sa nuit,
Répand de ces douces rosées !

Pleure ! mais, tu fais bien, cache-toi pour pleurer.
Aie un asile en toi. Pour t'en désaltérer,
Pour les savourer avec charmes,
Sous le riche dehors de ta prospérité,
Dans le fond de ton coeur, comme un fruit pour l'été,
Mets à part ton trésor de larmes !

Car la fleur, qui s'ouvrit avec l'aurore en pleurs,
Et qui fait à midi de ses belles couleurs
Admirer la splendeur timide,
Sous ses corolles d'or, **** des yeux importuns,
Au fond de ce calice où sont tous ses parfums,
Souvent cache une perle humide !

Le 17 juin 1830.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Puisqu'ici-bas toute âme
Donne à quelqu'un
Sa musique, sa flamme,
Ou son parfum ;

Puisqu'ici toute chose
Donne toujours
Son épine ou sa rose
A ses amours ;

Puisqu'avril donne aux chênes
Un bruit charmant ;
Que la nuit donne aux peines
L'oubli dormant ;

Puisque l'air à la branche
Donne l'oiseau ;
Que l'aube à la pervenche
Donne un peu d'eau ;

Puisque, lorsqu'elle arrive
S'y reposer,
L'onde amère à la rive
Donne un baiser ;

Je te donne, à cette heure,
Penché sur toi,
La chose la meilleure
Que j'aie en moi !

Reçois donc ma pensée,
Triste d'ailleurs,
Qui, comme une rosée,
T'arrive en pleurs !

Reçois mes voeux sans nombre,
Ô mes amours !
Reçois la flamme ou l'ombre
De tous mes jours !

Mes transports pleins d'ivresses,
Purs de soupçons,
Et toutes les caresses
De mes chansons !

Mon esprit qui sans voile
Vogue au hasard,
Et qui n'a pour étoile  
Que ton regard !

Ma muse, que les heures
Bercent rêvant,
Qui, pleurant quand tu pleures,
Pleure souvent !

Reçois, mon bien céleste,
Ô ma beauté,
Mon coeur, dont rien ne reste,
L'amour ôté !

Le 19 mai 1836.
Marie-Lyne Jan 2019
La simplicite
Des moments
Des détails
Ce calme dans les yeux
Savoir comment se gérer
Accepter notre colère
Et notre tristesse
Rien ne nous manque
Tout est possible
Donne toi la chanse
D’être heureux
De sentir
Ne te débarasse pas de tes sentiments
N’aie pas peur
Je veux, pour te tuer, ô temps qui me dévastes,

Remonter jusqu'aux jours bleuis des amours chastes

Et bercer ma luxure et ma honte au bruit doux

De baisers sur Sa main et non plus dans Leurs cous.

Le Tibère effrayant que je suis à cette heure,

Quoi que j'en aie, et que je rie ou que je pleure,

Qu'il dorme ! pour rêver, **** d'un cruel bonheur,

Aux tendrons pâlots dont on ménageait l'honneur

Ès-fêtes, dans, après le bal sur la pelouse,

Le clair de lune quand le clocher sonnait douze.
Écoute-moi. Voici la chose nécessaire :
Être aimé. Hors de là rien n'existe, entends-tu ?
Être aimé, c'est l'honneur, le devoir, la vertu,
C'est Dieu, c'est le démon, c'est tout. J'aime, et l'on m'aime.
Cela dit, tout est dit. Pour que je sois moi-même,
Fier, content, respirant l'air libre à pleins poumons,
Il faut que j'aie une ombre et qu'elle dise : Aimons !
Il faut que de mon âme une autre âme se double,
Il faut que, si je suis absent, quelqu'un se trouble,
Et, me cherchant des yeux, murmure : Où donc est-il ?
Si personne ne dit cela, je sens l'exil,
L'anathème et l'hiver sur moi, je suis terrible,
Je suis maudit. Le grain que rejette le crible,
C'est l'homme sans foyer, sans but, épars au vent.
Ah ! celui qui n'est pas aimé, n'est pas vivant.
Quoi, nul ne vous choisit ! Quoi, rien ne vous préfère !
A quoi bon l'univers ? l'âme qu'on a, qu'en faire ?
Que faire d'un regard dont personne ne veut ?
La vie attend l'amour, le fil cherche le noeud.
Flotter au hasard ? Non ! Le frisson vous pénètre ;
L'avenir s'ouvre ainsi qu'une pâle fenêtre ;
Où mettra-t-on sa vie et son rêve ? On se croit
Orphelin ; l'azur semble ironique, on a froid ;
Quoi ! ne plaire à personne au monde ! rien n'apaise
Cette honte sinistre ; on languit, l'heure pèse,
Demain, qu'on sent venir triste, attriste aujourd'hui,
Que faire ? où fuir ? On est seul dans l'immense ennui.
Une maîtresse, c'est quelqu'un dont on est maître ;
Ayons cela. Soyons aimé, non par un être
Grand et puissant, déesse ou dieu. Ceci n'est pas
La question. Aimons ! Cela suffit. Mes pas
Cessent d'être perdus si quelqu'un les regarde.
Ah ! vil monde, passants vagues, foule hagarde,
Sombre table de jeu, caverne sans rayons !
Qu'est-ce que je viens faire à ce tripot, voyons ?
J'y bâille. Si de moi personne ne s'occupe,
Le sort est un escroc, et je suis une dupe.
J'aspire à me brûler la cervelle. Ah ! quel deuil !
Quoi rien ! pas un soupir pour vous, pas un coup d'oeil !
Que le fuseau des jours lentement se dévide !
Hélas ! comme le coeur est lourd quand il est vide !
Comment porter ce poids énorme, le néant ?
L'existence est un trou de ténèbres, béant ;
Vous vous sentez tomber dans ce gouffre. Ah ! quand Dante
Livre à l'affreuse bise implacable et grondante
Françoise échevelée, un baiser éternel
La console, et l'enfer alors devient le ciel.
Mais quoi ! je vais, je viens, j'entre, je sors, je passe,
Je meurs, sans faire rien remuer dans l'espace !
N'avoir pas un atome à soi dans l'infini !
Qu'est-ce donc que j'ai fait ? De quoi suis-je puni ?
Je ris, nul ne sourit ; je souffre, nul ne pleure.
Cette chauve-souris de son aile m'effleure,
L'indifférence, blême habitante du soir.
Être aimé ! sous ce ciel bleu, moins souvent que noir,
Je ne sais que cela qui vaille un peu la peine
De mêler son visage à la laideur humaine,
Et de vivre. Ah ! pour ceux dont le coeur bat, pour ceux
Qui sentent un regard quelconque aller vers eux,
Pour ceux-là seulement, Dieu vit, et le jour brille !
Qu'on soit aimé d'un gueux, d'un voleur, d'une fille,
D'un forçat jaune et vert sur l'épaule imprimé,
Qu'on soit aimé d'un chien, pourvu qu'on soit aimé !

14 mars 1874.
(scoured from dregs of me muss held head)

I shore up a vignette to free
my ("FAKE") grandfather Hymie,
whose scrunched countenanced
evinced beetle that of browed monkey
he spent his entire life at sea
his thick calloused hands

and ruddy complexion re
enforced non verbal body language
voluminous tomes smoothed
nick holed money
to countless years (spilling into decades)
exposed to salty spittle nee
where watery terrain spumed
raw elements piscine

art finest artisanal blended, crafted, nein
mean feet resources dredged reluctantly
relinguished by mother nature mean
craftily pared within each trough and crest
found thee old man with privateer mein

whose skin fiercely weatherbeaten
leathery and lean,
epidermis tanned tough
as rawhide, reptilian, prithee
chafed skin to me
not surprising, since

this mariner born, bred and near lee
schooled within briny deep ever since knee
high (or so he claimed truth
to swirling rumor), jovialy
pleased that his purportedly
learnin' myth writ tik ne'r included

NEVER settn' foot in formal classroom,
his knowledge icy
anecdotes aced, surpassed,
and trounced that of what he
referred to as grenadier landlubbers
green behind the ears – glee

fully jabbing with his
unsheathed scabbard play flea
actually downplaying any exploits,
that didst educate him, 'ee
got taut learn'n survival skills asper
pre ponder hunt via eddy fied tests frequently dee
siding a life or death outcome,

yet our Dickensian
mutually bonding friendship
via shared exploits while
he dressed not in tatters,
but self made clothes from cree
chores comfortable furs, and though

a striking appearance cut, ne'r
did this ole codger (fit as a fiddle
with tall slender build),
said middle aged man
appeared quite becoming.

An aura, charisma, dogma
amazingly graced stalwart, gestalt,
deportment aie
found added an air of charming debonair,

esteeming flair, genteel heir
which tasked guessing years old,
aye presumed him to exit the uterine lair
at least a few score tours round oblate sphere

as aspect of youthfulness played across his eyes
one colored green like a spring day in the country,
the other jetblue sans burnin'
four pearl jam oyster cult year.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Marie-Lyne May 2018
Revenir
Pour détacher nos racines humaines
Revenir
Pour se souvenir du passé
Revenir simplement
Pour apprécier un présent plein de morceaux de joie

Je veux que mon existence aie du sens
Que ce que je dis soit non pas éternel
Mais lu par quelqu’un qui comprendra
Nell'orto, a ***** - o blocchi di turchese,
alpi Apuane! o lunghi intagli azzurri
nel celestino, all'orlo del paese!

un odorato e lucido verziere
pieno di frulli, pieno di sussurri,
pieno dè flauti delle capinere.

Nell'aie acuta la magnolia odora,
lustra l'arancio popolato d'oro -
io, quando al Belvedere era l'aurora,
venivo al piede d'uno snello alloro.

Sorgeva presso il vecchio muro, presso
il vecchio busto d'un imperatore,
col tronco svelto come di cipresso.

Slanciato avanti, sopra il muro, al sole
dava la chioma. Intorno era un odore,
sottil, di vecchio, e forse di viole.

Io sognava: una corsa luna il puro
Frigido, l'oro di capelli sparsi,
una fanciulla... Ancora al vecchio muro,
tremava il lauro che parea slanciarsi.

Un'alba - si sentìa di due fringuelli
chiaro il francesco mio: la capinera
già desta squittinìa di tra i piselli -

tu più non c'eri, o vergine fugace:
netto il pedale era tagliato: v'era
quel vecchio odore e quella vecchia pace;

il lauro, no. Sarchiava li vicino
Fiore, un ragazzo pieno di bontà.
Gli domandai del lauro; e Fiore, chino
sopra il sarchiello: Faceva ombra, sa!

E m'accennavi un campo glauco, o Fiore,
di cavolo cappuccio e cavolfiore.
Je tremble
Je tressaille
Quand je lis tes délires
Comme si j 'allais à un premier rendez-vous
Et je savoure ce frémissement qui m'embrouille
Est-ce état d'alarme, de joie, d'amour ou de peur.
Tu me dis
"Va mon petit cheval, va "
Tu m'encourages, tu me rassures
Tu me dis des mots de miel
Tu me mets en confiance
Je suis figée. il faut que je galope
Que je hennisse pour m'apaiser
Ta voix devient ma voix
Je ne comprends pas
Tu dis encore quand tu embrasses mon petit museau rose :
"N 'aie pas peur, je ne te veux que du bien "
Est-ce le dragon d'eau qui parle
Ou le Dragon de feu ?
Nell'orto, a ***** — o blocchi di turchese,
alpi Apuane! o lunghi intagli azzurri
nel celestino, all'orlo del paese!

un odorato e lucido verziere
pieno di frulli, pieno di sussurri,
pieno dè flauti delle capinere.

Nell'aie acuta la magnolia odora,
lustra l'arancio popolato d'oro —
io, quando al Belvedere era l'aurora,
venivo al piede d'uno snello alloro.

Sorgeva presso il vecchio muro, presso
il vecchio busto d'un imperatore,
col tronco svelto come di cipresso.

Slanciato avanti, sopra il muro, al sole
dava la chioma. Intorno era un odore,
sottil, di vecchio, e forse di viole.

Io sognava: una corsa luna il puro
Frigido, l'oro di capelli sparsi,
una fanciulla... Ancora al vecchio muro,
tremava il lauro che parea slanciarsi.

Un'alba — si sentìa di due fringuelli
chiaro il francesco mio: la capinera
già desta squittinìa di tra i piselli —

tu più non c'eri, o vergine fugace:
netto il pedale era tagliato: v'era
quel vecchio odore e quella vecchia pace;

il lauro, no. Sarchiava li vicino
Fiore, un ragazzo pieno di bontà.
Gli domandai del lauro; e Fiore, chino
sopra il sarchiello: Faceva ombra, sa!

E m'accennavi un campo glauco, o Fiore,
di cavolo cappuccio e cavolfiore.
While on the topic
of blood kith and kin,
I relate another
fabricated poem about
blimey bloke of a fisherman.

Courtesy webbed whirled wide net wit
cursing thwarted life,
liberty and pursuit of happiness
if eavesdropper, you would discern
nasality – cause uvula split
holed within mancave unit b44,
a regular run of the mill hermit.

Any resemblance between
said character and living persons
purely (off fish shilly) coincidental
material scoured from dregs
of me muss held head.

I shore up a vignette to free
my ("FAKE") grandfather Hymie,
whose scrunched countenanced
evinced beetle that of browed monkey
he spent his entire life at sea
his thick calloused hands
and ruddy complexion
reinforced non verbal body language
voluminous tomes smoothed
nick holed money

to countless years
(spilling into decades)
exposed to salty spittle nee
where watery terrain spewed
raw elements piscine
art finest artisanal blended, crafted, nein
mean feet resources dredged reluctantly
relinquished by mother nature mean
craftily pared within
each trough and crest

found thee old man
with privateer mean
mien whose skin fiercely weatherbeaten
leathery and lean,
epidermis tanned tough
as rawhide, reptilian, prithee
chafed skin to me
not surprising, since
this mariner born,
bred and near lee

schooled within briny
deep ever since knee
high (or so he claimed truth
to swirling rumor), jovially
pleased that his purportedly
learnin' myth writ tik ne'r included
NEVER settn' foot in formal classroom,
his knowledge icy
anecdotes aced, surpassed,
and trounced that of what he

referred to as grenadier landlubbers
green behind the ears – glee
fully jabbing with his
unsheathed scabbard play flea
actually downplaying any exploits,
that didst educate him, 'ee
got taut learn'n survival skills asper
pre ponder hunt via
eddy fied tests frequently dee
siding a life or death outcome,

yet our Dickensian
mutually bonding friendship
via shared exploits while
he dressed not in tatters,
but self made clothes from cree
chores comfortable furs, and though
a striking appearance cut, ne'r
did this ole codger (fit as a fiddle
with tall slender build),
said middle aged man
appeared quite becoming.

An aura, charisma, dogma
amazingly graced stalwart, gestalt,
deportment aie
found added an air
of charming debonair,
esteeming flair, genteel heir
which tasked guessing years old,
aye presumed him
to exit the uterine lair

at least a few score
tours round oblate sphere
as aspect of youthfulness
played across his eyes
one colored green
like a spring day in the country,
the other jetblue sans burnin'
man four score and seven
pearl jam oyster cult year.

— The End —