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st64 Mar 2013
Lunatic calling....... Earthling.........

Yes, you...fool..... tiny Earthling!
Wake up, you intractable iota of pulp
I watch you on your little planet, with relish
Playing depraved games on your spiritless  ilk.

I inhabit a moon much larger than your scrap of sand
You already appear so infinitesimally  small
When seen with a magnifier, from this innocuous distance
But now, you're even less than a speck of dust.

Seemingly important, you prance and preen and strut
Your feathers ruffling so easily, I do note
Look how you fret your heartstrings and gnaw away
And I didn't get to say that much....yet!

But fear not: collide with each other, we will not
For conversing amiably with my solar sibling, I've pled
To wield its forte and rein out all magnetic fields
So's we never make acquaintance of regret.

See how bloated and full of yourselves you have all become
Feeding on yourselves, sick with bilious envy
Scurrying like ants, at least THEY know better
For when you reach inside you, there ain't too much of note!

You try aimlessly to prove your dull existence
By crawling all wild-like and filling up the gaps meant for silence
Instead, you leave gruesome tracts of rotating noise
I constantly quake at the revolting  mess on Earth.

Scamper along now, as you are wont to do, brain-scooper
You can hardly hold still a thought in mind
You seek and ferret out answers not meant for your likes
Soon you will sever and break up into little pieces insects love!

You think that what you do, is so gripping
But don't you know we're all varying on the same theme
Roll up the deified curtain and you might find
Everything's an inflated rerun of what passed before.

So, even here on this jaunty moon where I live
I'd rather you not join me in my solitary abode
This lunatic prefers the osculating of kind craters
And communing in the solace of orchestral stones.

You delude yourself with ludicrous ideas
That you have the swell of sultry oceans at your disposal
All tied to deceptive spider-like strings, kited fraudulently in your hand
Hoping to catch that salty surge and drift away.....

My scathing  job perchance, is to spot that pattern of power
And when Eros comes rolling in on that mighty tide
I plan and do my best to make you fail spectacularly
Oh, to climb on and ride that sweet wave for all it's worth!

There is nothing to lose, cos you have nothing!
But your acquisitive nature lets you think you do
Yes, go and ape your latest hobby: quickly run to your house
Check that  no-one has stolen the dust from your gate!

Temporary custodians of that rock, is all you are.
But you......You're absurdly afraid to lose what isn't.
Tiers of neglect show how little you learn of what's around you
Hello, look up.......please. Do you see me? Oh, you do.

Well, well now ! Grand planes and happy steaks to you!
Two swell ticks bestowed on you......for neatness.
But even as I study and decimate your paltry existence
Turning, I'm growing painfully aware of three eyes on me.......

Hey, hang on.....wait, wait, WAIT........help!
Earthling.....please!!
Lunatic calling....... Earthling.........
Somebodyyyyyyy....?

Lunatic calling......dear Earthling.........



Star Toucher,  10 March 2013
Slightly older one by me, written in Jan this year and posted on another site under another alter-name...
Now that I look at the piece, its theme and content, I'm much reminded of that fab film 'Horton hears a who(o?)'.....despite content not quite similar, it could resonate a bit, I think.
Go figure, humans!
:-)
Paul d'Aubin Mar 2017
« Des Hommes prophétiques en face de leurs époques face à la souffrance causée par les périodes de réaction et de reflux »

(Relation d’une conférence donnée le 13 janvier 1940 à Toulouse par Silvio Trentin sur le principal Poète romantique Italien Giacomo Leopardi)

Prélude à une commémoration

C'est à la bibliothèque interuniversitaire de l’Université de Toulouse-Capitole alors que je me plongeais avec ferveur dans la lecture des ouvrages sur les « fuorusciti » (appellation donnée aux exilés politiques Italiens) que je découvris un opuscule de 118 pages, issue d'une conférence prononcée à Toulouse, le 13 janvier 1940 devant le « Cercle des intellectuels Républicains espagnols » par Silvio Trentin. Cette conférence fut prononcée avec la gorge nouée, devant un public d'intellectuels espagnols et catalans, la plupart exilés depuis 1939, et quelques-uns de leurs amis toulousains non mobilisés.
L'intense gravité du moment ne les empêchait pas de partager une ferveur commune ce haut moment de culture la culture Européenne intitulée par Silvio Trentin : « D’un poète qui nous permettra de retrouver l'Italie Giacomo Leopardi »
L'émotion fut grande pour moi car cet ouvrage me parut comme le frêle esquif rescapé d'un temps de défaites, de souffrances, rendu perceptible par le crépitement des balles de mitrailleuses, des explosions d’obus s'abattant sur des soldats républicains écrasés par la supériorité des armes et condamnés à la défaite par le mol et lâche abandon des diplomaties. Silvio Trentin avait gravé dans sa mémoire des images récentes qui n'avaient rien à envier aux tableaux grimaçants de nouveaux Goya. Il avait tant vu d'images d'avions larguant leurs bombes sur les populations terrifiées et embraser les charniers de Guernica. Il venait de voir passer les longues files de civils, toujours harassés, souvent blessés, emportant leurs rares biens ainsi que les soldats vaincus mais fiers de «la Retirada ». Il venait de visiter ces soldats dont parmi eux bon nombre de ses amis de combat, parqués sommairement dans des camps d'infortune.
Ces Catalans et Espagnols, qui s'étaient battus jusqu'au bout des privations et des souffrances endurées, étaient comme écrasés par le sentiment d'avoir été laissés presque seuls à lutter contre les fascismes, unis et comme pétrifiés par un destin d'injustice et d'amertume.
Mais ces premiers déchainements impunis d'injustices et de violences avaient comme ouverts la porte aux «trois furies» de la mythologie grecque et une semaine exactement après la conclusion du pacte de non-agression germano-soviétique, signé le 23 août 1939, par Molotov et Ribbentrop, les troupes allemandes se jetaient, dès le 1er septembre, sur la Pologne qu'elles écrasaient sous le nombre des stukas et des chars, en raison ce que le Général de Gaulle nomma ultérieurement « une force mécanique supérieure».
Une armée héroïque, mais bien moins puissante, était défaite. Et il ne nous en reste en guise de témoignage dérisoire que les images du cinéaste Andrei Wajda, nous montrant de jeunes cavaliers munis de lances se rendant au combat, à cheval, à la fin de cet été 1939, images d'une fallacieuse et vénéneuse beauté. Staline rendu avide par ce festin de peuples attaqua la Finlande, un mois après, le 30 septembre 1940, après s'être partagé, avec l'Allemagne hitlérienne, une partie de la Pologne. Depuis lors la « drôle de guerre » semblait en suspension, attendant pétrifiée dans rien faire les actes suivants de la tragédie européenne.

- Qu'est ce qui pouvait amener Silvio Trentin en ces jours de tragédie, à sacrifier à l'exercice d'une conférence donnée sur un poète italien né en 1798, plus d'un siècle avant ce nouvel embrasement de l'Europe qui mourut, si jeune, à trente-neuf ans ?
- Comment se fait-il que le juriste antifasciste exilé et le libraire militant devenu toulousain d'adoption, plus habitué à porter son éloquence reconnue dans les meetings organisés à Toulouse en soutien au Front à s'exprimer devant un cercle prestigieux de lettrés, comme pour magnifier la poésie même parmi ses sœurs et frères d'armes et de malheurs partagés ?
I °) L’opposition de tempéraments de Silvio Trentin et Giacomo Leopardi
L'intérêt porté par Silvio Trentin aux textes de Percy Shelley et au geste héroïco-romantique du poète Lauro de Bosis qui dépeignit dans son dernier texte le choix de sa mort héroïque pourrait nous laisser penser que le choix, en 1940, de Giacomo Leopardi comme sujet de médiation, s'inscrivait aussi dans une filiation romantique. Certes il y a bien entre ces deux personnalités si différentes que sont Giacomo Leopardi et Silvio Trentin une même imprégnation romantique. Le critique littéraire hors pair que fut Sainte-Beuve ne s'y est pourtant pas trompé. Dans l'un des premiers portraits faits en France de Leopardi, en 1844, dans la ***** des deux Mondes, Sainte-Beuve considère comme Leopardi comme un « Ancien » : (...) Brutus comme le dernier des anciens, mais c'est bien lui qui l'est. Il est triste comme un Ancien venu trop **** (...) Leopardi était né pour être positivement un Ancien, un homme de la Grèce héroïque ou de la Rome libre. »
Giacomo Leopardi vit au moment du plein essor du romantisme qui apparaît comme une réaction contre le formalisme de la pâle copie de l'Antique, de la sécheresse de la seule raison et de l'occultation de la sensibilité frémissante de la nature et des êtres. Mais s'il partage pleinement les obsessions des écrivains et poètes contemporains romantiques pour les héros solitaires, les lieux déserts, les femmes inaccessibles et la mort, Leopardi, rejette l'idée du salut par la religion et tout ce qui lui apparaît comme lié à l'esprit de réaction en se plaignant amèrement du caractère étroitement provincial et borné de ce qu'il nomme « l’aborrito e inabitabile Recanati ». En fait, la synthèse de Giacomo Leopardi est bien différente des conceptions d'un moyen âge idéalisé des romantiques. Elle s'efforce de dépasser le simple rationalisme à l'optimisme naïf, mais ne renie jamais l'aspiration aux « Lumières » qui correspond pour lui à sa passion tumultueuse pour les sciences. Il s'efforce, toutefois, comme par deux ponts dressés au travers de l'abime qui séparent les cultures et les passions de siècles si différents, de relier les idéaux des Antiques que sont le courage civique et la vertu avec les feux de la connaissance que viennent d'attiser les encyclopédistes. A cet effort de confluence des vertus des langues antiques et des sciences nouvelles se mêle une recherche constante de la lucidité qui le tient toujours comme oscillant sur les chemins escarpés de désillusions et aussi du rejet des espoirs fallacieux dans de nouvelles espérances d'un salut terrestre.
De même Silvio Trentin, de par sa haute formation juridique et son engagement constant dans les tragédies et péripéties quotidienne du militantisme, est **** du secours de la religion et de toute forme d'idéalisation du passé. Silvio Trentin reste pleinement un homme de progrès et d'idéal socialiste fortement teinté d'esprit libertaire pris à revers par la barbarie d'un siècle qui s'ouvre par la première guerre mondiale et la lutte inexpiable engagée entre la réaction des fascismes contre l'esprit des Lumières.
Mais, au-delà d'un parcours de vie très éloigné et d'un pessimisme historique premier et presque fondateur chez Leopardi qui l'oppose à l'obstination civique et démocratique de Silvio Trentin qui va jusqu'à prôner une utopie sociétale fondée sur l'autonomie, deux sentiments forts et des aspirations communes les font se rejoindre.

II °) Le même partage des désillusions et de la douleur :
Ce qui relie les existences si différentes de Giacomo Leopardi et de Silvio Trentin c'est une même expérience existentielle de la désillusion et de la douleur. Elle plonge ses racines chez Giacomo Leopardi dans une vie tronquée et comme recroquevillée par la maladie et un sentiment d'enfermement. Chez Silvio Trentin, c'est l'expérience historique même de la première moitié du vingtième siècle dont il est un des acteurs engagés qui provoque, non pas la désillusion, mais le constat lucide d'un terrible reflux historique qui culmine jusqu'à la chute de Mussolini et d'Hilter. A partir de retour dans sa patrie, le 4 septembre 1943, Silvio Trentin débute une période de cinq jours de vie intense et fiévreuse emplie de liberté et de bonheur, avant de devoir replonger dans la clandestinité, en raison de la prise de contrôle du Nord et du centre de l'Italie par l'armée allemande et ses alliés fascistes. Bien entendu il n'y a rien de comparable en horreur entre le sentiment d'un reflux des illusions causé par l'échec historique de la Révolution française et de son héritier infidèle l'Empire et le climat de réaction qui suit le congrès de Vienne et la violence implacable qui se déchaine en Europe en réaction à la tragédie de la première mondiale et à la Révolution bolchevique.


III °) Le partage de la souffrance par deux Esprits dissemblables :
Silvio Trentin retrace bien le climat commun des deux périodes : « Son œuvre se situe bien (...) dans cette Europe de la deuxième décade du XIXe siècle qui voit s'éteindre les dernières flammèches de la Grand Révolution et s'écrouler, dans un fracas de ruines, la folle aventure tentée par Bonaparte et se dresser impitoyablement sur son corps, à l'aide des baïonnettes et des potences, les solides piliers que la Sainte Alliance vient d'établir à Vienne. »
C'est donc durant deux périodes de reflux qu'ont vécu Giacomo Leopardi et Silvio Trentin avec pour effet d'entrainer la diffusion d'un grand pessimisme historique surtout parmi celles et ceux dont le tempérament et le métier est de penser et de décrire leur époque. Silvio Trentin a vu démocratie être progressivement étouffée, de 1922 à 1924, puis à partir de 1926, être brutalement écrasée en Italie. En 1933, il assisté à l'accession au gouvernement d'****** et à l'installation rapide d'un pouvoir impitoyable ouvrant des camps de concentration pour ses opposants et mettant en œuvre un antisémitisme d'Etat qui va basculer dans l'horreur. Il a personnellement observé, puis secouru, les républicains espagnols et catalans si peu aidés qu'ils ont fini par ployer sous les armes des dictatures fascistes, lesquelles ne ménagèrent jamais leurs appuis, argent, et armes et à leur allié Franco et à la « vieille Espagne ». Il a dû assurer personnellement la pénible tâche d'honorer ses amis tués, comme l'avocat républicain, Mario Angeloni, le socialiste Fernando de Rosa, son camarade de « Giustizia e Libertà », Libero Battistelli. Il a assisté à l'assassinat en France même de l'économiste Carlo Rosselli qui était son ami et qu'il estimait entre tous.

IV °) Sur le caractère de refuge ultime de la Poésie :
Silvio Trentin laisse percer la sensibilité et l'esprit d'un être sensible face aux inévitables limites des arts et techniques mises au service de l'émancipation humaine. A chaque époque pèsent sur les êtres humains les plus généreux les limites inévitables de toute création bridée par les préjugés, les égoïsmes et les peurs. Alors la poésie vient offrir à celles et ceux qui en souffrent le plus, une consolation et leur offre un univers largement ouvert à la magie créatrice des mots ou il n'est d'autres bornes que celles de la liberté et la créativité. C'est ce qui nous permet de comprendre qu'au temps où l'Espagne brulait et ou l'Europe se préparait à vivre l'une des époques les plus sombres de l'humanité, la fragile cohorte des poètes, tels Rafael Alberti, Juan Ramon Jiménez, Federico Garcia Lorca et Antonio Machado s'engagea comme les ruisseaux vont à la mer, aux côtés des peuples et des classes opprimées. Parmi les plus nobles et les plus valeureux des politiques, ceux qui ne se satisfont pas des effets de tribune ou des honneurs précaires, la poésie leur devient parfois indispensable ainsi que formule Silvio Trentin :
« [...] si la poésie est utile aux peuples libres, [...] elle est, en quelque sorte, indispensable — ainsi que l'oxygène aux êtres que menace l'asphyxie — aux peuples pour qui la liberté est encore un bien à conquérir] « [...] La poésie s'adresse aussi "à ceux parmi les hommes [...] qui ont fait l'expérience cruelle de la déception et de la douleur».
Le 16 03 2017 écrit par Paul Arrighi
I periodically Perpetuate
hurricanes all around me
manifesting my illusions
filled with anomalies
commonly I’m far from Common
as these evil forces
completely surround me
crashing down to rock-bottom
longing to no longer be lonesome
but my loneliness is caused
by my compulsions
such impulsive behavior
needs to get out of me, expulsion
creatively i creep
to seem casual and sane
To a world that’s corrupt
and crippled needing a cane
****** and staring
into the eyes of the truth
but with all this proof
we can’t find who is to blame
to some mentally
my mind it is unglued
broken into bits
from so much abuse
daily I’m terrified of torture
I feel like I’ve got nothing to lose
I’m black and blue
Just one giant bruise
Beaten and brought down to my knees
Reluctant to beg. I scream out please
No more
In my tears I’m drowning
A moment of silence as
You Playfully tease
But the kid with the magnifier
Doesn’t hear the ants screams
Only burns and burns
Until their is nothing left
But the shell of a man
Who’s life is a mess
I wish someone would just come and save me
Paul Arrighi Mar 2014
Notre ami, le Mouflon

Parfois ses cornes tire-bouchon e font ressembler le mâle à un faune farceur,
Peu haut sur pattes mais véloce, le Mouflon se révèle un remarquable Athlète bondissant de rochers en rochers,
Escaladant les rocs avec effronterie, il se   rend parfois en été ou lorsque la nourriture se fait rare, au cœur des clairières et dans le creux des vals
Pour goûter avec gourmandise ces mets de choix que sont pour lui les baies, glands, faînes, châtaignes et surtout les mannes du frêne à fleurs,
Le Mouflon est, avant tout animal des cimes et des à-pics ; il est aimant de tous les lieux inaccessibles sans le secours de jumelles ou de téléobjectifs.

Pour Mouflons et Mouflonnes, la saison de l’amour est l’automne ce qui révèle un goût de seigneur,
Car la vêture des clairières est alors rougeoyante de beauté, à l’instar de tapis persans,
Le Mouflon ne serait-il pas animal sauvage certes mais romantique car il se plait à admirer l’encolure des Mouflonnes, qui s’harmonise si bien avec les couleurs automnales ;  
Mais pour les Mouflons, le plaisir d’amour doit rester subtil et ne pas verser dans ces luttes meurtrières : l’ami Mouflon est un épicurien qui donne leçon de sagesse à tous les jaloux.

Le Mouflon fut longtemps, le maître des Montagnes et du maquis Corse qu'il ne partageait qu'avec l’aigle royal, les sangliers les plus hardis et quelques bandits ou patriotes traqués,
Mais trop chassé par certains Hommes, dépourvus de sagesse et à la gâchette trop faciles, il faillit disparaître de son île emblématique.
Aujourd'hui il revient de l'île sœur, la Sardaigne, mais reste encore plus caché dans quelques massifs impénétrables comme le «Monte Cinto» et les «aiguilles de Bavella».
C’est ainsi que la Corse retrouve l'un de ses plus beaux animaux dont le nom de ses enfants, "I Muvrini", a fait le tour des scènes du Monde pour magnifier son emblème et sa terre nourricière, la Corse.
Paul Arrighi
Jason Wright Jan 2013
Fifteen years ago I melted
mini Lego faces with sunlight and a magnifier, only
to test peering into their minds.

Ten years ago I traced the textures on my walls
with black pen, and found images of ***.
I slept beneath women taking
the deepest breaths through mouths like ghosts.

Five years ago I asserted that the eye
is a portal through which we
believe madness.

Yesterday I realized the human mind is
a sparsely written program that generates
feelings and functions less efficiently
than a melody hummed into a paper cup.
So I re-wrote it.

Yet, I still find faces
where there are no faces.
Nigel Morgan Jan 2016
BRUSH

Brush free the carpet
of mud and fluff.

Let’s brush off the hurtful comment too,
that snide remark, those graceless words.

We’re cleaning yet collecting,
straightening up, taking out the dirt.
Repositioning dust. Always temporary,
never the same, brush, brush,
to and fro, again – again - again.


SCOOP

The ice cream tub has one
to make the portion fair
for that ever-observant,
pernickety child.

When walking the dog,
we scoop the ****.
carrying the plastic bag
to the waiting wanting bin.

Yet the all-important wooden
scoop is made from a block
of a 2 by 3, with chisel, gouge
and a steady hand.

This farmer’s friend, this open spoon,
lives in darkness and under the lid
of the deep grain bin,
to feed white chickens.


POKE

Getting it out,
placing it right –
but much is trial & error.
If it won’t go in,
give it a poke . . .
and it might.

Nowadays it’s a software app
to help you cheat at on-line games
and , God forbid, an important tool
in the tattooist’s bag – the hand poke,
liner and shader with standard
8 – 32 thumb screws and
completely autoclave able.


CUT

Hogwimpering drunk
or ****** out of mind.
Seventies slang for
individual incapacitation.

A cut can hurt,
display the inner
through incision
in the outer.
Reveals, opens up,
allows a division from
one to another.

This cut of meat on the slab?
For you, madam?
I can cut it up
nice and small
for the baby to chew.


RAKE

Lying there in the long summer grass,
it needs standing up, its teeth cleaned.
When autumn comes it redeems itself,
clearing the path, letting the lawn breath.

In the hand of sculptor, ceramicist, modeller
it fashions variously, cuts, pulls away, gouges,
scrapes, a multi-purpose stick with two ends:
of wrapped wire, of ribboned steel.


LOOK

To make sure it’s right:
correct and straight,
balanced, in proportion.
The magnifier helps,
the camera too,
getting the angle,
the position , the light
gauged . . . with a little looking.
You have to look,
see?


HIT

Whatever needs placing firmly,
needs fixing permanently,
can do with a hit (or two).
A nail with a hammer,
a door with a foot,
it could be a winner,
and right on target,
strike out the opposition,
disable the enemy.
A killer noun.
I prefer the verb.
These Seven Tasks were defined by the artist and maker Sharon Adams. The poems were inspired by seeing her exhibition titled Natural Makers at the Touchstones Gallery, Rochdale, UK. http://sharonadams.co.uk
Joel Hayward Apr 2016
Oh the Lord is the flinger of things
          the bringer of stings

the terrifier
          the hypnotizer
                    magnifier

          a spurner
                    a burner
                             the great turner

I am burned
I have turned
and painfully learned!

I cling to the Lord of all ages
          sender of sages
                    the payer of wages

I hold tight

Live and love right

I cling

I cling
© Copyright  J.S.A. Hayward 2016
SE Reimer Nov 2016
~

may you ne’er reach
wealth without a struggle;
may you ne’re grasp
success without the pain;
for ’tis life’s struggle
that purifies one’s soul,
and ’tis his pain
that will make
the broken more whole.
but a silver spoon feeds
the want of one’s ease,
and a deep-cushioned couch
gathers only the
lazy and thieves.

for...

wealth is the great insular,
and money is a magnifier;
the core of one’s heart
that beats deep within;
success is the incisor,
that lays bare the soul.
place one the other afore,
regret will sorely follow;
for it magnifies a fool!
but the one who earns,
by grace discerns,
virtue’s voice to listen learns,
attains a stage from which to lead;
his a stature most uncommon,
by wisdom’s mere simplicity
were his mouth to ne’er open
his footsteps and his life
would surely, loudly speak!

this the cost, the
elusive expense,
this the price
of un-common sense.

~

*post script.

i am no philosopher;
these are but a lifetime
of observations made;
and mine are mere shadows
’midst an elusive sun’s shade.
the precise formula
i profess to know not
but of this i am quite certain
wisdom isn't given
to any without cost.
yet she is less elusive
than one might think...
for,
“wisdom calls aloud
in the open air
and raises her voice
in the public places.”
Proverbs 1:20
Lawrence Hall Jan 2017
A Child’s First Safety-Deposit Box

For Kirk Briggs

A dime-store pocket watch that doesn’t run
A tiny magnifier for aiming the sun
A bit of chalk, glass marbles, crayon stubs
A pencil or two worn down to the nubs
A pair of dice gained in a school-yard trade
A cheap pocket knife with a broken blade
A pocket calendar from just last year
A bottle-opener that says “JAX BEER”
A shotgun hull, and little toy cars -
A box is for treasures, not Dad’s cigars!
Emeka Mokeme Mar 2019
As the scales
fell off,
you will begin
to see clearly
and differently
without the help
of a magnifier
or a binocular.
So many things
about this life
that didn't matter
or even existed but
only in the mind
have optical illusions.
They will surprise you
because you put
them up to
be important.
When you start
getting over
someone you loved,
you realise how
ordinary they were.
It was your
love that made
them special.
When the scales
fell off you
can now see
the ugliness of
those things you
thought were
so beautiful.
As the veil
is uncovered to
expose the intricacies
of the heart,
everything you
believe in will
crash in front
of you because
all you think
you know is
not as it is
or what you
think it is.
Be weary in
believing too quickly
in things of
flashy nature,
all that glitters
is not gold.
This world is
full of illusions
and plastic stuff.
©2019,Emeka Mokeme. All Rights Reserved.
Megan Sherman Nov 2016
Nature is a prism
Refracting all of life
Each strand upon her rainbow
Is all of the same light
The Sea – The Moon - The Earth
The tender Nightingale
From one law divine
Next to which illusion pales
For Nature is a magnifier
Of beauteous intensity
Life is manifest
And amplified in her majesty
River Nov 2015
But who am I
A teardrop traveling from my eye
As I witness the pain
and the truth in the lie

I want to sit all day and wrap myself within beautiful lies
And watch the sunrise
The truth makes me feel bare and scared
I couldn't manage it; I bar my ears from hearing truth
When it touches my ears, I just feel so confused

I've searched up and down and all around for this thing people call The Truth
Magnifier in hand like a sleuth
But it still eludes me, like it does everyone else
The world is moving and living
But I don't think I want to be apart of it...
Because the more I hear about what truth means to others
The more confused I become
I just want to meet someone with answers
This search deprives my life of fun!

With all this uprooting tradition and reasoning and overturning superstition and dogma,
The meaning that has imbued my life has waned
I'm a lost traveler searching for truth and a clear cut purpose.
I finally came ashore
I know it took so long
When you came along
Now I feel like I belong

You gave me a desire
You filled my life with inspiration
I had to use a magnifier
I really do admire you

When I came ashore
You gave me so much more
You opened the door

Changes surrounded my soul
I'm living in the moment
This world gave me a purpose

You gave me a desire
You fueled the fire
You fueled the fire
You fueled the fire
It took so long
I feel like I belong
I finally came ashore


Passion and fire
Inspiration and dedication
You fueled the fire

I finally came ashore
You opened the door
All the changes in me
Changes,,,
Nick Stiltner Apr 2018
I dreamed the dream of life
it’s glowing lights reflected off of
flowing streams, a magnifier ray
That blinds my sight.

I’ve walked through worlds imagined
filled with honey suckle and cutting thorns,
a vision I’d always seen tilted sideways,
blurred and hazy.

The sky shifts as the clouds continue on,
I stand planted here and study
their drifting motion, a steady crawl from
this day on to the next.

I dreamed the dream of life
and saw shadowed fingers gripping
a glossy door, opening it slowly, a dark
head slowly revealing itself around the corner,
eyes pointed down in shy approach.

A nightmare, a dream of thrashing discontent
a figure sits by the bedside, his legs crossed
scribbling thoughts on his notepad,
An unsure diagnosis and prediction
Of the yet to come and destined to pass.

I dreamed the dream of life
and I was shown collisions, barriers destroyed
by speeding bullets blurring with velocity and
crashing violently, exploding in a flash,
a strike that sends me reeling backwards
falling to the my hands and knees
coughing blood, it’s ruby drip puddling
on the ground below.

I dreamed the dream of life
And it was all I could ever do,
It was all I ever could see
a shimmering veil over eyes crinkled,
the smile withered by all of time
and time left to be.
KathleenAMaloney Aug 2016
Death
Real Sorrow For Some

Hidden Treasures For Others
Will Passed Along
And Another
And Another Yet

Like a A Set of ****** Foot Prints
For This Dtory to Be Revealed
Plot  Twist
A Story of An UnGodly Hunt
Tears Of Briken Friendship
Magnifier Upon the Cross
Free America,from the slave descendants of Mommy Africa,
See the before and after, math salts throw, in the blood baths,
Saw graphs, drawn from dust to dawn, tryna rock on,
But my black thought spawn, til I caught the sons,
Of light delight, keep my mind, focused on the plight,
BLM's, dropping in DCs dm's, so much maked from the grims,
I walk around, in my timbs, still gotta watch my limbs,
Slim, off of the dead weight, cant keep my head straight,
A scholar, never chased dollars, cuz it dont make any sense,
Why lose my soul, only to find my self, in the worm hole,
Apples, looking good but it's too much, demons in Hollywood,
And there I stood,
Posted up, like the chi lights on soul train, quarter of butane,
Up the bane, in me bare necessities, avoid the pleasant kitties,
Rolling in different cities, and brothers on the gritty,
Side of homicide, flash of death, pondering everyday, lives,
Only the wise, see the blind sighs, evils no longer disguised,
States in flames, politicians playing the same role games,
No gains, only to put us, in deeper restraints, where the saints?
No where to be found, too busy chasing around, clowns,
Yo it's goingdown, chess boards, checkmate, vocal chords,
Women taking over, last of the ages, rebirth of the pass over,
See the destruction arise, blood in the skies,a  tainted sunrise,
They dont realize, equality just means more bold lies,
For men and women, to divide while they slide in the, sweet ties,
More vaccines, more promises of a clean, life happiness supreme,
The serpents come in the calmest charm, miss the alarms,
Shackled society, cancel culture racism, along with vocabulary,
Cant speak ya mind, think yo, it ain't illegal yet, immigrants,
Crossing in sets, tax breaks for the rich, while the poor stitch,
The quilts, of guilts, tears of the weary souls, heavy vessel,
Catch the boat, of emotions moving through, the mental ocean,
Who do you believing, this is the season, more reasons,
For folks to die, injected needles, of poison, to darkened ya eyes,
They say I'm also crazy, cuz I been, thinking too much lately,
I'm off the ghost, like Swayze, wish truth, could see me,
But apparently, only be made in mockery, charred legacy,
Baby, I only rock the real, no need to pack, a piece of steel,
I'll die, in someone else's blood, this ain't for punks, or thugs,
Combat stats, checked out in Iraq, Saddam launched the attacks,
But they said it was Bin Laden, but that guy, was pinned to Obama,
Coma, see the drama, catch the parenthesis, news victory,
Ya dont need, a eye glass, magnifier to see, the turn in society,
Sitting like chief be, ecstasy my poetry, spirit symmetry,
Form to perfection, imperfect resurrection, correction,
Over the billboard, wars breaking out, but largely ignored,
Venezuela revolution, pistols shooting, citizens grouping,
Taking back the city, media hates the wrath of the people,
Cracking the whips, of evil, see the slips, through the peephole,
Blame trump for every error, welcome to Joe's terror,
Braced more scarier, missiles launched, breaking barriers,
Militaries gone weak, I cant speak, amongst, the demos that creep,
La myrrhe, l'or et l'encens

Sont des présents moins aimables

Que de plus humbles présents

Offerts aux Yeux adorables

Qui souriront plutôt mieux

A de simples vœux pieux.


Le voyage des Rois Mages

Certes agrée au Seigneur.

Il accepte ces hommages

Et les tient en haut honneur ;

Mais d'un pécheur qui s'amende

Pour lui la gloire est plus grande.


Dans ce sublime concours

D'adorations premières,

Jésus goûtera toujours

Davantage les prières

Des misérables et leur

Garde un royaume meilleur.


Les anges et les archanges

Qui réveillent les bergers,

Voix d'espoir et de louanges

Aux hommes encouragés,

Priment dans l'azur sans voile

La miraculeuse étoile...

Riches, pauvres, faisons-nous

Néant devant toi, le Maître,

De Ton saint nom seuls jaloux :

Tu sauras bien reconnaître

Et magnifier les tiens,

Riches, pauvres, tous chrétiens.
Zhanara Apr 2019
Our heart is a corpus. It shows how to direct correctly.  Our face is a map.It describes our feelings. Our brain is a magnifier . It  tells you about your knowledge. Our life is our world. Everything is moving and developing.
19.04.2019
126
If you were thinking asymptomatic was a type of camera,
quick, take a picture.
mixed up?
aren't we all playing 'spot the ball' without a magnifier?
woke up?
shovelled my way out of deep sleep and now I'm tired.
Tuesday,
that's it, just Tuesday, I'll go on my way or get out of the way
either way, it's still Tuesday.
Time for a coffee before someone 'offs' me
Americanisms everywhere.
Zywa Jan 15
Interrogators

give you a magnifier --


to observe yourself.
Novel "Maurits en de feiten" ("Maurits and the facts", 1986, Gerrit Krol), Prologue

Collection "Specialities"
Traci Sims Jul 2020
Hope shook out her moonlit skirts and bent to whisper in my ear,
"Yes, you can wish upon that star
and dare to chase your dreams."
As usual, Hope proved elusive
and stranded me in the
Desert of Illusion,
Forever chasing the fleeing rainbow
With nothing more than a chipped magnifier
And a wallet full of tears.

— The End —