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Io Jun 2019
You watch the world go by, content
You need not change a thing

Warm, yet distant from the heat
Watching, unaffected and not affecting, you smile
You could watch the world burn and the heat wouldn’t touch you
You’ve already faded, you’re jaded, scars lost long ago

You’re an Orange Outsider
Insusceptible, unimpressionable
You’ve surrendered, yet you continue on
Looking on
Watching waves crash
With a worn smile
and dulled Orange eyes
Curly hair
You carried the scent of a heavy summer rainfall with you
everywhere you went,
dropping hurricanes from your pockets for strangers
who have only known spring showers.
I didn’t know it was possible to fall in love with a storm.
Every time your cloudless eyes met mine
I felt a swell in the back of my throat,
as if I had drank too much seawater and you just kept staring
until I began to cough up the entire
Pacific Ocean.
You told me that this is what it meant to be with you,
to be with a nihilist.
You held other worlds on your fingertips
and slipped them under my tongue,
my blood becoming bellicose within it’s own veins.
The parabola of my pupils stretched until they became quasars,
I had never known energy like this before.
Your lips twitched into a most complacent grin at my lack
of self-possession as I writhed in the rapacious wake of the river.
Everything around me shimmered
with the light of 1,000 stars
and I heard centuries of music in your laughter.
I was a foreigner in a different world.
That night we made love with the intensity
of 50 lightning bolts striking an erupting volcano
and it was the first time you told me you loved me.
It was the only time you meant it.
We anesthetized each other so much
that you became insusceptible
while I became hypersensitive.
You carved kisses into my skin
and they were wonderful
but I was starting to bleed out.
But you couldn’t even feel my nails
as I tried to dig my way into your heart.
I had never wanted to live inside a person so badly,
but you can’t make homes out of people.
You can’t make homes out of addicts.
Dimitrios Sarris May 2018
Your present being you curse so much
is the future you chose and will become
the past that unfortunately you will forget.
This is how you move on determined to a path
of self destruction
casually, incosiderably and
insusceptible of any admonition.
Never learn till all is gone
never learn till is too late
never learn till you please
the gods of your unawareness.
Apachi Ram Fatal Jun 2017
lurking within sparkling feat condense\
hour glass illuminate woe genesis mass\
fabricate sound electrify time travel\
grow dull glow dim dose off luster surpass\
darkness insusceptible elate jubilant realm\
levitate gem regal helm oscillate plane black\
whole Elemental sprite Marvel excite knight Orion\
recite incite twinkle twinkle tittle star ajar\
escaping darkened light reappear
Nadine Swain Sep 2015
I stare at the ceiling
listen to the silence
think of one thing or two

and how you will never
love me the way
I love you

This prayer for
my love to reach
the insusceptible heart of you

Am I praying in vain
I sure hope not
I really, really do
Enfin échappé du danger
Où mon sort me voulut plonger,
L'expérience indubitable
Me fait tenir pour véritable
Que l'on commence d'être heureux
Quand on cesse d'être amoureux,
Lorsque notre âme s'est purgée
De cette sottise enragée,
Dont le fantasque mouvement
Bricole notre entendement.

Croîs-moi qu'un homme de ta sorte,
Libre des soucis qu'elle apporte,
Ne voit plus loger avec lui
Le soin, le chagrin, ni l'ennui.
Pour moi, qui dans un long servage
A mes dépens me suis fait sage,
Je ne veux point d'autres motifs,
Pour te servir de lénitifs,
Et ne sais point d'autre remède,
A la douleur qui te possède,
Qu'écrivant la félicité
Qu'on goûte dans la liberté
Te faire une si bonne envie
Des douceurs d'une telle vie,
Qu'enfin tu puisses à ton tour
Envoyer au diable l'amour.

Je meure, ami, c'est un grand charme
D'être insusceptible d'alarme,
De n'espérer ni craindre rien,
De se plaire en tout entretien,
D'être maître de ses pensées,
Sans les avoir toujours dressées
Vers une beauté qui souvent
Nous estime moins que du vent,
Et pense qu'il n'est point d'hommage
Que l'on ne doive à son visage.

Tu t'en peux bien fier à moi ;
J'ai passé par-là comme toi ;
J'ai fait autrefois de la bête,
J'avais des Philis à la tête :
J'épiais les occasions ;
J'épiloguais mes passions ;
Je paraphrasais un visage ;
Je me mettais à tout usage,
Debout, tête nue, à genoux,
Triste, gaillard, rêveur, jaloux ;
Je courais, je faisais la grue
Tout un jour au bout d'une rue ;
Soleils, flambeaux, attraits, appas,
Pleurs, désespoirs, tourments, trépas,
Tout ce petit meuble de bouche
Dont un amoureux s'escarmouche,
Je savais bien m'en escrimer.
Par-là, je m'appris à rimer,
Par-là, je fis sans autre chose
Un sot en vers d'un sot en prose ;
Et Dieu sait alors si les feux,
Les flammes, les soupirs, les vœux,
Et tout ce menu badinage,
Servaient de rime et de remplage.

Mais à la fin hors de mes fers,
Après beaucoup de maux soufferts,
Ce qu'à présent je te conseille
C'est de pratiquer la pareille,
Et de montrer à ce bel œil,
Qui n'a pour toi que de l'orgueil,
Qu'un cœur si généreux et brave
N'est pas né pour vivre en esclave.

Puis quand nous nous verrons un jour,
Sans soin tous deux, et sans amour,
Nous ferons de notre martyre
A commun frais une satire ;
Nous incaguerons les beautés ;
Nous rirons de leurs cruautés ;
A couvert de leurs artifices,
Nous pasquinerons leurs malices ;
Impénétrables à leurs traits,
Nous ferons nargue à leurs attraits ;
Et, toute tristesse bannie,
Sur une table bien garnie,
Entre les verres et les pots
Nous dirons le mot à propos ;
On nous orra conter merveilles
En préconisant les bouteilles ;
Nous rimerons au cabaret
En faveur du blanc, du clairet ;
Où, quand nous aurons fait ripaille,
Notre main contre la muraille
Avec un morceau de charbon
Paranymphera le jambon.

Ami, c'est ainsi qu'il faut vivre,
C'est le chemin qu'il nous faut suivre,
Pour goûter de notre printemps
Les véritables passe-temps.
Prends donc, comme moi, pour devise,
Que l'amour n'est qu'une sottise.

— The End —