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  Jul 2020 Dante Rocío
Victor Hugo
La conscience humaine est morte ; dans l'orgie,
Sur elle il s'accroupit ; ce cadavre lui plaît ;
Par moments, ***, vainqueur, la prunelle rougie,
Il se retourne et donne à la morte un soufflet.

La prostitution du juge est la ressource.
Les prêtres font frémir l'honnête homme éperdu ;
Dans le champ du potier ils déterrent la bourse ;
Sibour revend le Dieu que Judas a vendu.

Ils disent : - César règne, et le Dieu des armées
L'a fait son élu. Peuple, obéis, tu le dois ! -
Pendant qu'ils vont chantant, tenant leurs mains fermées,
On voit le sequin d'or qui passe entre leurs doigts.

Oh ! tant qu'on le verra trôner, ce gueux, ce prince,
Par le pape béni, monarque malandrin,
Dans une main le sceptre et dans l'autre la pince,
Charlemagne taillé par Satan dans Mandrin ;

Tant qu'il se vautrera, broyant dans ses mâchoires
Le serment, la vertu, l'honneur religieux,
Ivre, affreux, vomissant sa honte sur nos gloires ;
Tant qu'on verra cela sous le soleil des cieux ;

Quand même grandirait l'abjection publique
À ce point d'adorer l'exécrable trompeur ;
Quand même l'Angleterre et même l'Amérique
Diraient à l'exilé : - Va-t'en ! nous avons peur !

Quand même nous serions comme la feuille morte ;
Quand, pour plaire à César, on nous renierait tous ;
Quand le proscrit devrait s'enfuir de porte en porte,
Aux hommes déchiré comme un haillon aux clous ;

Quand le désert, où Dieu contre l'homme proteste
Bannirait les bannis, chasserait les chassés ;
Quand même, infâme aussi, lâche comme le reste,
Le tombeau jetterait dehors les trépassés ;

Je ne fléchirai pas ! Sans plainte dans la bouche,
Calme, le deuil au cœur, dédaignant le troupeau,
Je vous embrasserai dans mon exil farouche,
Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau !

Mes nobles compagnons, je garde votre culte
Bannis, la république est là qui nous unit.
J'attacherai la gloire à tout ce qu'on insulte
Je jetterai l'opprobre à tout ce qu'on bénit !

Je serai, sous le sac de cendre qui me couvre,
La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non !
Tandis que tes valets te montreront ton Louvre,
Moi, je te montrerai, César, ton cabanon.

Devant les trahisons et les têtes courbées,
Je croiserai les bras, indigné, mais serein.
Sombre fidélité pour les choses tombées,
Sois ma force et ma joie et mon pilier d'airain !

Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste,
Ô France ! France aimée et qu'on pleure toujours,
Je ne reverrai pas ta terre douce et triste,
Tombeau de mes aïeux et nid de mes amours !

Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente,
France ! hors le devoir, hélas ! j'oublierai tout.
Parmi les éprouvés je planterai ma tente.
Je resterai proscrit, voulant rester debout.

J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Jersey, le 2 décembre 1852.
Fresca, lozana, pura y olorosa,
gala y adorno del pensil florido,
gallarda puesta sobre el ramo erguido,
fragancia esparce la naciente rosa. 
Mas si el ardiente sol lumbre enojosa
vibra, del can en llamas encendido,
el dulce aroma y el color perdido,
sus hojas lleva el aura presurosa. 
Así brilló un momento mi ventura
en alas del amor, y hermosa nube
fingí tal vez de gloria y de alegría. 
Mas, ay, que el bien trocóse en amargura,
y deshojada por los aires sube
la dulce flor de la esperanza mía.
Dante Rocío Jul 2020
Ci riscaldato
Lo Sguardo,
Un buco trascina con pensieri
bellamente da eleganza pervertiti,
La pioggia mi propria caldaia
Che ne faccio far‘ di sé,
Che ne faccio star’ da me.

Scelgo di ballare senza corpo
Ma fare i passi scuri in negazione,
Osservazione, vero mascalzone
Altrimenti: note di silenzio fragorose.
Momento il piano,
Battimenti di cuore per i piedi.
Bolle ermetiche per fiato.

Menestrello d’Utopie starò,
In piedi come Ellissi rimerò
E vedrò come la fine verrà
Per lacrime brucianti dalla
Nullità di nuvole.

Scelgo di splendere negli
occhi di metà coperchio
E che si fa del loro febbrile?
Si suda dallo affascinante,
Si apre il petto per sentire
come caldo sta il muscolo cardiaco
E si fa amore colle sue battaglie,
Nello scuro del Giorno,
come vuoi,
O lucidità della Notte.

Non si dice ragione.
Nella piuma c’è rumore.
A trial in scarlet darkness of
music sonorous in mind,
Trying to capture my vivid beat in melody,
While dancing glory in pencil gold hair
In the pit of thoughts in Me.
In lush green of cigarette Italian book-like.

Prima, Prova.
First, Trial/
Earlier, Try.
  Jul 2020 Dante Rocío
angelique
~i am a feeble sun, lurching,
my light bleeding through
phantasmagoric clouds of
dreams outgrown,
of spiritless contradictions,
of flesh and touch and stone

you are the half-moon ripping
day from dusk, a charcoal fugitive
stealing away emotion and trust,

and as the water runs salty
from the faucet in this room,
drawn into view
just like the coldest muse,

you evolve, meander,
you age and question and fall,
though you never seem to understand it,
still asleep inside your own walls

how do you survive in this asphalt amnesia
of punctured love and reluctance?
for nothing shows
on your woven face
of tusk and bone;

and love is just
another mistake
you've left to become unsewn
~
bitter
  Jul 2020 Dante Rocío
Dr Peter Lim
I'll not add
burden to my words
let my lips be sealed
lest I cause more hurt
the best have been uttered
what's left should be purged
and yours I've long heard
we both lost our way
we fell backward--

words, words, words
the more said
the more absurd
unworthy as dirt

we are somehow
each a betrayer of truth
it's easy to understand
lies, oh how they suit!

let me be a child
only then could I be good
every word spoken
would be beyond guile
never crude nor rude

in these days darkening
(  in impassioned reflecting)
I wish I could
expunge what I said
rid myself of the counterfeit
and pretence totally shed
  Jul 2020 Dante Rocío
Stefano Benni
Il poeta è un uccello
che becca le parole
sotto la neve del normale
viene sul davanzale
e scappa, impaurito
se lo vuoi catturare
Il poeta è femmina
Il poeta è gagliardo
ha qualcosa, nello sguardo
che tu dici: è un poeta
Spesso è analfabeta
ma è meglio
è piú immediato
il poeta è un ammalato
colitico, fegatoso, asmatico
il poeta è antipatico, scontroso
ombroso: guai
chiamarlo poeta
è una cometa
che annuncia un mondo nuovo
è assolutamente inutile
è un fallito
è un pappagallo di partito
è organico, no,
è fatto d'aria
ha nella penna tutta intera
la rabbia proletaria
è sopra la politica
è sopra il mondo
il poeta è tisico e biondo
il poeta è sempre suicida
il poeta è un furbone
il poeta è una sfida
alle banalità del mondo
il poeta è assolutamente
del tutto normale
il poeta è omosessuale
il poeta è un santo
il poeta è una spia
poi un giorno va via
in un isola lontana
o anche a puttana
e lascia un gran vuoto
nella poesia
la sua
il poeta è il titolo
di questa mia.
Dante Rocío Jul 2020
Look at me.
I have my side soaked with these sparks
melting away so many veiled winters.
There’s ivy in the songs I listen to
at nights
and that thin line that separates (interpreting us)
the want for each other
from the want to ravish one another.

I don’t know.
Nostalgize me.
Let’s go back to blinks and look at us
right before you end us...
“Able or unable?”
Madrid was burning yet there was a kiss
in which we didn’t care about
dying in flames.

Take out the camera and capture this:
The Moon cries as well
knowing it will never
be able to reach the wolf.
One of Chris Pueyo’s poems from his poetry book “Aquí dentro siempre llueve” (“Here Inside Is Always Raining”). The author is a talented young Madrid student, a fresh writer, with poetic and musical approach to life.
Own translation by me.
My translation of selected poems of his: N*3
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