Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
aldo kraas Sep 2021
Amor sem limite
I have for you friends
If you want some
Amor sem limite
Come to me
And I will give to you
Amor sem limite
Nobody can live without
Amore sem limite
À M. Léon Bailby.


Oiseau tranquille au vol inverse oiseau
Qui nidifie en l'air
À la limite où notre sol brille déjà
Baisse ta deuxième paupière la terre t'éblouit
Quand tu lèves la tête

Et moi aussi de près je suis sombre et terne
Une brume qui vient d'obscurcir les lanternes
Une main qui tout à coup se pose devant les yeux
Une voûte entre vous et toutes les lumières
Et je m'éloignerai m'illuminant au milieu d'ombres
Et d'alignements d'yeux des astres bien-aimés

Oiseau tranquille au vol inverse oiseau
Qui nidifie en l'air
À la limite où brille déjà ma mémoire
Baisse ta deuxième paupière
Ni à cause du soleil ni à cause de la terre
Mais pour ce feu oblong dont l'intensité ira s'augmentant
Au point qu'il deviendra un jour l'unique lumière
Un jour
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Pour que je sache enfin celui-là que je suis
Moi qui connais les autres
Je les connais par les cinq sens et quelques autres
Il me suffit de voir leurs pieds pour pouvoir refaire ces gens à milliers
De voir leurs pieds paniques un seul de leurs cheveux
Ou leur langue quand il me plaît de faire le médecin
Ou leurs enfants quand il me plaît de faire le prophète
Les vaisseaux des armateurs la plume de mes confrères
La monnaie des aveugles les mains des muets
Ou bien encore à cause du vocabulaire et non de l'écriture
Une lettre écrite par ceux qui ont plus de vingt ans
Il me suffit de sentir l'odeur de leurs églises
L'odeur des fleuves dans leurs villes
Le parfum des fleurs dans les jardins publics
Ô Corneille Agrippa l'odeur d'un petit chien m'eût suffi
Pour décrire exactement tes concitoyens de Cologne
Leurs rois-mages et la ribambelle ursuline
Qui t'inspirait l'erreur touchant toutes les femmes
Il me suffit de goûter la saveur du laurier qu'on cultive pour que j'aime ou que je bafoue
Et de toucher les vêtements
Pour ne pas douter si l'on est frileux ou non
Ô gens que je connais
Il me suffit d'entendre le bruit de leurs pas
Pour pouvoir indiquer à jamais la direction qu'ils ont prise
Il me suffit de tous ceux-là pour me croire le droit
De ressusciter les autres
Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Et d'un lyrique pas s'avançaient ceux que j'aime
Parmi lesquels je n'étais pas
Les géants couverts d'algues passaient dans leurs villes
Sous-marines où les tours seules étaient des îles
Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs
Coulait sang de mes veines et fait battre mon cœur
Puis sur terre il venait mille peuplades blanches
Dont chaque homme tenait une rose à la main
Et le langage qu'ils inventaient en chemin
Je l'appris de leur bouche et je le parle encore
Le cortège passait et j'y cherchais mon corps
Tous ceux qui survenaient et n'étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même
On me bâtit peu à peu comme on élève une tour
Les peuples s'entassaient et je parus moi-même
Qu'ont formé tous les corps et les choses humaines

Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtes
Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes
Et détournant mes yeux de ce vide avenir
En moi-même je vois tout le passé grandir

Rien n'est mort que ce qui n'existe pas encore
Près du passé luisant demain est incolore
Il est informe aussi près de ce qui parfait
Présente tout ensemble et l'effort et l'effet.
Ainda sou ontem um espasmo em flores abundantes
Sou voz em noite no silêncio limite
Sou ser em curvas para o infinito de vermelhas luxúrias
Sou visão balbuciante & gritos
                                             Fugas
                                             Devaneios
Ainda sou sempre no espaço presente
Sou micro-vácuo buscando a partida precipitada do fim
Sou andarilho descalço nos jardins do horizonte
Sou emanação do abscôndito mítico mistério
                                                                  Sou longe
                                                                   Limite
                                                                   Extremo
Ainda sou hoje febre poética do fogo
Sou raiz aquém do líquen ardoso
Sou litígio pecado & asas sem ar
Sou brilho abstrato & ser viagem às sombras platônicas
                                                                                 Símbolo
                                                                                 Signo
                                                                                 Mito
Ainda sou ontem um vôo futuro
Sou vício perdido em tormentos astrais
Sou real transcendência entregue à musa
Sou consciência da angústia do (eterno) re-torno
                                                                         Re-nascimento
                                                                         Trans-lúcido
“...& em tudo há profecia se sou eterno”
Mon aimée, ma presque feue
Chatte masquée
Qui se délecte à se faire désirer !
Je veux te mater.
Je suis désolé d'avoir à te le dire
Mais je vais devoir, oui, te mater
Avec et sans accent circonflexe
Ou plutôt te démâter d'abord
De poupe en proue
Pour te remâter ensuite.
Seul ainsi entre nous
L'extase sera envisageable.
Tu dis que tu m'aimes malgré toi
Mais tu refuses obstinément
De te montrer nue à distance
La nudité selon toi est affaire de présence
Quand je serai physiquement à portée de tes lèvres
Tu exauceras toutes mes volontés
Te bornes-tu à ma dire.
Tu m'invites même à venir sans tarder
Auprès de toi et là tu te montreras sous toutes les coutures
Et je pourrai te prendre sans limite, c'est promis.

Alors que nous pouvons rire à distance
Nous fâcher à distance, nous émouvoir et rêver de nous à distance
Tu te refuses à accéder à mon délire de te voir nue à distance
Nue et sincère nue et sincère nue et sincère.
Il te serait impossible de me montrer l'objet de mon désir fatal
Que je puisse boire des yeux jusqu'à la lie
Le calice de ta chatte démasquée, ta vulve fraîche et bombée
Nue et sincère
Dépouillée de toutes ses parures.

Sais tu ma chatte que l 'amour
C'est une steppe de petites morts
Et que pour chaque petite mort
Il faut franchir les sept portes de l'Enfer ?

Oui, je sais, tu te dis immortelle et divine
Tu es la Muse, les lois de l'Enfer ne s'appliquent pas à toi, penses-tu.

Voilà ce qu'il en coûte de s'acoquiner à un mortel !

En vue de notre premier congrès amoureux
Tu t'es déjà dépouillée de six de tes talismans
Tu as tour à tour,
Porte après porte,
Délaissé tes parures.

A la première porte tu m'as laissé
Ta couronne de buis odorant
Et j 'ai souri d'aise

A la deuxième porte tu m'as abandonné
Tes lunettes de vue et de soleil
Et j'ai souri d'aise

A la troisième porte tu t'es débarrassée
De tes boucles d'oreille en forme de piment rouge
Et j'ai souri d'aise

A la quatrième porte tu m'as décroché
Ton collier de perles noires
Et j'ai souri d'aise

A la cinquième porte tu as envoyé valdinguer
Ton soutien-gorge en velours côtelé
Et j'ai souri d'aise

A la sixième porte tu as désagrafé
Le collier de coquillages qui ceignait tes hanches
Et j'ai souri d'aise

Tu es désormais coincée entre la sixième et la septième porte
A cause de ce string où volettent de petits papillons farceurs
Ce string qui me prive de la jouissance visuelle de ton être intime.

Vas-tu enfin m'enlever cette toilette,
Prendre pied résolument dans l 'Enfer
Et laper les flammes de la petite mort primale ?

Vas-tu enfin me laisser m'assurer
Que tu n 'es ni satyre ni hermaphrodite
Mais au contraire femelle chatte muse
Dégoulinante de cyprine ?

Toi, tu me parles de blocage.
Moi, nue, au téléphone, jamais
Nu non niet
Moi, jouir, au téléphone, jamais
Nu non niet
retire ce cheval de la pluie !
Je t'aime malgré moi
C'est tout ce que tu trouves à me dire !
Accepte donc, ma chatte
Que je te mate malgré moi.
Car je te veux
Obéissante et docile
Apprivoisée
Je veux que tu couines, que tu miaules que tu frémisses
En te montrant à moi en tenue d'Eve
Je veux que tu t'exhibes à moi ton ******
Que tu sois impudique
Je veux j 'exige, ma presque feue,
Je suis Roi, souviens-toi !
Je ne te donne pas d'ultimatum !
Je suis avec mon temps ! Je suis post-moderne !
Car il est écrit dans les livres
Depuis plus de mille ans
Que les lois de l 'Amour
Sont comme les lois de l'Enfer
Incontournables et implacables :
En Enfer on arrive nu,
En Amour aussi !
Alors bien sûr je sais, tu trouveras bien quelque part
Une exégète pour me prouver l'exact contraire
Que l'amour c'est le paradis et la feuille de figuier
Et surtout pas l 'Enfer.
Alors explique-moi, je t'en conjure, mon archéologue,
Pourquoi l 'amour est fait de petites morts.

Moi, ma chatte, je te propose
Non pas une petite mort par ci, une petite mort par là
Mais un enterrement festif de première classe
Un Te Deum
Dans un sarcophage de marbre blanc
Sculpté de serpents et de figues
Evadés des prisons d'Eden.

Je veux t'aimer nue et sincère
Mortelle et vibrante de désir
Je veux jouir de toutes les parcelles de ta chair et de tes os
je veux pétrir ton sang sans artifices et sans blocages
Et je n 'ai d'autre choix
Que de te mater de ma fougue
A moins que tu ne préfères
Rester bloquée sempiternellement
Dans la solitude confortable
Entre la pénultième et l'ultime porte
Qui nous sépare de nos sourires d'aise

Complices et lubriques.
Este campo fue mar
de sal y espuma.
Hoy oleaje de ovejas,
voz de avena.

Más que tierra eres cielo,
campo nuestro.
Puro cielo sereno...
Puro cielo.

¿De tu origen marino no conservas
más caracol que el nido del hornero?

No olvides que el azar hinchó sus velas
y a través de otra mar dio en tus riberas.

Ante el sobrio semblante de tus llanos
se arrancó la golilla el castellano.

Tienes, campo, los huesos que mereces:
grandes vértebras simples e inocentes,
tibias rudimentarias,
informes maxilares que atestiguan
tu vida milenaria;
y sin embargo, campo, no se advierte
ni una arruga en tu frente.

Ya sólo es un silencio emocionado
tu herbosa voz de mar desagotado.

¡Qué cordial es la mano de este campo!

Sobre tu tersa palma distendida
¡quién pudiese rastrear alguna huella
que revelara el rumbo de su vida!

Tus mismos cardos, campo, se estremecen
al presentir la aurora que mereces.

Une al don de tu pan y de tu mano
el de darle candor a nuestro canto.

¿Oyes, campo, ese ritmo?
¡Si fuera el mío!...
sin vocablos ni voz te expresaría
al galope tendido.

Estas pobres palabras
¡qué mal te quedan!
Pero qué quieres, campo,
no soy caballo
y jamás las diría
si tú me oyeras.

Por algo ante el apremio de nombrarte
he preferido siempre galoparte.

Ritmo, calma, silencio, lejanía...
hasta volverte, campo, melodía.

Sólo el viento merece acompañarte.

¿No podrá ni mentarse tu presencia
sin que te duela, campo, la modestia?

Eres tan claro y limpio y sin dobleces
que el vuelo de una nube te ensombrece.

¡Hasta las sombras, campo, no dan nunca
ni el más leve traspiés en tu llanura!

¿Cómo lograste, campo tan benigno,
asistir a los cruentos cataclismos
que describen tus nubes
y ver morir flameantes continentes,
inaugurarse mares,
donde jóvenes islas recalaban
en bahías de fuego,
con el vivo y remoto dramatismo
que recuerdan tus cielos?

Al galoparte, campo, te he sentido
cada vez menos campo y más latido.

Tenso y redondo y manso,
como un grávido vientre
virgen campo yacente.

Sin rubores, ni gestos excesivos,
-acaso un poco triste y resignada-
con el mismo candor que usan tus chinas
y reprimiendo, campo, su ternura,
-más allá del bañado, entre las parvas-
se te entrega la tarde ensimismada.

Pasan las nubes, pasan
-¿Quién las arrea?-
tobianas, malacaras,
overas, bayas;
pero toditas llevan,
campo, tu marca.

Dime, campo tendido cara  al cielo,
¿esas nubes son hijas de tu sueño?...

¡Cómo no han de llorarte las tropillas
de tus nubes tordillas
al otear, desde el cielo, esas praderas
y sentir la nostalgia de sus yerbas!

Lo que prefiero, campo, es tu llaneza.

Ya sé que tierra adentro eres de piedra,
como también de piedra son tus cielos,
y hasta esas pobres sombras que se hospedan
en tus valles de piedra;
pero al pensarte, campo, sólo veo,
en vez de esas quebradas minerales
donde espectros de muías se alimentan
con las más tiernas piedras,
una inmensa llanura de silencio,
que abanican, con calma, tus haciendas.

En lo alto de esas cumbres agobiantes
hallaremos laderas y peñascos,
donde yacen metales, momias de alga,
peces cristalizados;
peto jamás la extensa certidumbre
de que antes de humillarnos para siempre,
has preferido, campo, el ascetismo
de negarte a ti mismo.

Fuiste viva presencia o fiel memoria
desde mi más remota prehistoria.

Mucho antes de intimar con los palotes
mi amistad te abrazaba en cada poste.

Chapaleando en el cielo de tus charcos
me rocé con tus ranas y tus astros.

Junto con tu recuerdo se aproxima
el relente a distancia y pasto herido
con que impregnas las botas... la fatiga.

Galopar. Galopar. ¿Ritmo perdido?
hasta encontrarlo dentro de uno mismo.

Siempre volvemos, campo,
de tus tardes con un lucero humeante...
entre los labios.

Una tarde, en el mar, tú me llamaste,
pero en vez de tu escueta reciedumbre
pasaba ante la borda un campo equívoco
de andares voluptuosos y evasivos.

Me llamaste, otra vez, con voz de madre
y en tu silencio sólo hallé una vaca
junto a un charco de luna arrodillada;
arrodillada, campo, ante tu nada.

Cuando me acerco, pampa, a tu recuerdo,
te me vas, despacito, para adentro...
al trote corto, campo, al trotecito.

Aunque me ignores, campo, soy tu amigo.

Entra y descansa, campo. Desensilla.
Deja de ser eterna lejanía.

Cuanto más te repito y te repito
quisiera repetirte al infinito.

Nunca permitas, campo, que se agote
nuestra sed de horizonte y de galope.

Templa mis nervios, campo ilimitado,
al recio diapasón del alambrado.

Aquí mi soledad. Esta mi mano.
Dondequiera que vayas te acompaño.

Si no hubieras andado siempre solo
¿todavía tendrías voz de toro?

Tu soledad, tu soledad... ¡la mía!
Un sorbo tras el otro, noche y día,
como si fuera, campo, mate amargo.

A veces soledad, otras silencio,
pero ante todo, campo: padre-nuestro.

"No eres más que una vaca -dije un día-
con un millón de ubres maternales"...
sin recordar -¡perdona!- que enarbolas
entre el lírico arranque de tus cuernos
un gran nido de hornero.

"Si no tiene relieve, ni contornos.
Nada que lo limite, que lo encuadre;
allí... a las cansadas, un arroyo,
quizás una lomada..."
seguirán -¡perdonadlos!- murmurando,
aunque tu inmensa nada lo sea todo.

Comprendo, campo adusto, que sonrías
cuando sólo te habitan las espigas.

Aunque no sueñen más que en esquilmarte
e ignoren el sabor de tus raíces,
el rumbo de tus pájaros,
nunca te niegues, pampa, a abrir los brazos.
Has de ser para todos campo santo.

Al verte cada vez más cultivado
olvidan que tenías piel de puma
y fuiste, hasta hace poco, campo bravo.

No te me quejes, campo desollado.
Cubierto de rasguños y de espinas
-después de costalar entre tus cardos-
anduve yo también desamparado,
con un dolor caballo en las costillas.

Recuerda que tus nubes se desangran
sin decir, campo macho, ni palabra.

Son tan grandes tus noches, que avergüenzan.

Si los grillos dejasen de apretarle
una sola clavija a tu silencio,
¿alcanzarías, campo, el delirante
y agudo diapasón de las estrellas?

Hasta la oscura voz de tus pantanos
da fervor a tu sacro canto llano.

¡Qué buenos confesores son tus sapos!

Nada logra expresar, campo nocturno,
tu inmensa soledad desamparada
como el presentimiento que ensombrece
el insomne mugir de tus manadas.

Vierte, campo, sin tregua, en nuestras
venas la destilada luz de tus estrellas.

Tu santa luna, campo solitario,
convierte nuestro pecho en un hostiario.

Déjanos comulgar con tu llanura...
Danos, campo eucarístico, tu luna.

¿A qué sabrán tus pastos
cuando logren, por fin, domesticarte
y en vez de campo potro desbocado
te transformes en campo endomingado?

Cómo ríen tus sapos, tus maizales,
con dientes de potrillo,
del candor con que todas tus ciudades,
no bien salen del horno,
ya ostentan capiteles, frontispicios,
y arquitrabes postizos.

Sólo soportas, campo, los aleros
que aconsejan vivir como el hornero.

Te llevé de la mano
hacia aldeas y rutas patinadas
por leyendas doradas;
pero tú sonreías, campo niño,
y yo junto contigo...
siempre, siempre contigo
campo recién nacido.

Tantos viejos modales resobados
y tanta historia
con tantas mezquindades,
desde la ausencia, campo, musitaban
tus ingenuos yuyales.

-¡Qué tierras sin aliento! -balbuceabas-.
Sólo produce muertos...
grandes muertos insomnes y locuaces
que en vez de reposar y ser olvido
desertan de sus tumbas, vociferan,
en cada encrucijada,
en cada piedra.
Los míos, por lo menos, son modestos.
No incomodan a nadie.

Y el eco de tu voz, entre las ruinas:
"Dadle muerte a esos muertos", repetía.

¿Dónde apoyarnos, campo?
¡Ni una piedra!
Nada que indique el rumbo de tus huellas.
Persiste, campo nada, en acercarnos
la ocasión de perdernos... o encontrarnos.

Gracias, campo, por ser tan despoblado
y limpito de muertos,
que admites arriesgar cualquier postura
sin pedirle permiso a los espectros.

Muchas gracias por crearnos una muerte
de tu mismo tamaño y tan perfecta
que no deja ni el rastro de una huella.

Y mil gracias por darnos la certeza
de poder galopar toda una vida
sin hallar otra muerte que la nuestra.

Con sólo descansar sobre tu suelo
ya nos sentimos, campo, en pleno cielo.

-"¿Y si en vez de ser campo fuera ausencia?"
-"En mí perduraría tu presencia."

Espera, campo, espera.
No me llames.
¿Por qué esa voz tan negra,
campo madre?

-"¿Es tu silencio mar quien me reclama?"
-"Ven a dormir a orillas de mi calma."

Tú que estás en los cielos, campo nuestro.
Ante ti se arrodilla mi silencio.
Josias Barrios Oct 2012
Cada dia que pasa necesito sentirte mas cerca, quiero calentar tu cuerpo con el fuego que has iniciado dentro de mi, añoro hacerte explotar con la pasion que continua creciendo segundo a segundo cada vez que mis ojos se pierden dentro de la profundidad de tu mirada. Los besos que tus labios comparten son solo el comienzo de la jornada que llevan a un ecstacy sin limite. Quiero tenerne entre mis brazos, arrebatarte y llevarte a ese lugar donde has tenido miedo llegar, hacerte saborear todas las delicias que nuestra imaginacion puede generar. Delirar con la fiebre de nuestros cuerpos tratando de combatir todas las aberraciones que hemos enjaulado en lo mas profundo de nuestras almas.
Josias Barrios Jul 2012
Buen viaje mi buen amigo, que esta jornada te traiga memorias inolvidables, sonrisas sin limite, experiencias que cambien tu vida, y conozcas a personas que enriquezcan tu vida, buen viaje mi buen amigo.
S'io riposo, nel lento divenire
degli occhi, mi soffermo
all'eccesso beato dei colori;
qui non temo più fughe o fantasie
ma la "penetrazione" mi abolisce.
Amo i colori, tempi di un anelito
inquieto, irrisolvibile, vitale,
spiegazione umilissima e sovrana
dei cosmici "perché" del mio respiro.
La luce mi sospinge ma il colore
m'attenua, predicando l'impotenza
del corpo, bello, ma ancor troppo terrestre.
Ed è per il colore cui mi dono
s'io mi ricordo a tratti del mio aspetto
e quindi del mio limite.
Stephanie Kahn May 2015
X
No te prometo un para siempre, no te voy a mentir con eso
Queremos infinitos para una vida que desgasta
Soñamos con amores eternos que al final nos duran solo años
Amores que no acaben en rutina, divorcio u homicidio.

Creo que nadie puede prometerte un para siempre
Al menos no como el de la ficción
Por eso hoy te prometo no ser tu último amor
Ni el más intenso, mucho menos el más apuesto
Hoy te prometo amarte platónicamente
Incluso si en veinte años estas durmiendo con otro hombre en Madrid
Mientras yo paseo por Caracas.

Prometo amar tu alma que es eterna a donde quiera que se vaya
Y donde quiera que la mía este; y por ultimo
No te prometo amor de una noche pero tampoco uno que limite.
Chantres associés et paisibles rivaux,

Qui mettez en commun la gloire et les travaux,

Et qu'on voit partager sans trouble et sans orage

D'un laurier fraternel le pacifique ombrage ;

Lorsque de toutes parts le public empressé,

Chez l'heureux éditeur chaque jour entassé.

De vos vers en naissant devenus populaires

Se dispute à l'envi les dix-mille exemplaires,

Pardonnez, si je viens à vos nobles accents

Obscur admirateur, offrir ma part d'encens.


Sur les abus criants d'un odieux système,

Lorsque le peuple entier a lancé l'anathème,

Et contre ces vizirs honnis et détestés,

S'est levé comme un homme et les a rejetés ;

Du haro général organes satiriques,

Vos vers ont démasqué ces honteux empiriques ;

Votre muse, esquissant leurs grotesques portraits,

D'un ridicule amer assaisonnant ses traits

Contre chaque méfait, vedette en permanence.

Improvisait un chant, comme eux une ordonnance,

Combattait pour nos droits, et lavant nos affronts,

D'un iambe vainqueur stigmatisait leurs fronts.

Mais lorsqu'ils ont enfin, relégués dans leurs terres,

Amovibles tyrans, pleuré leurs ministères.

Votre muse, à leur fuite adressant ses adieux.

Dans une courte épitre a rendu grâce aux dieux.

Dédaignant d'accabler, tranquille et satisfaite.

Ces ignobles vaincus meurtris de leur défaite.


Lors il fallut trouver dans ce vaste univers

Un plus noble sujet qui méritât vos vers :

Et vous avez montré dans les champs d'Idumée

L'Orient en présence avec la grande Armée,

Le Nil soumis au joug et du vainqueur d'Eylau

Le portrait colossal dominant le tableau.

Et quel autre sujet pouvait, -plus poétique.

Présenter à vos yeux son prisme fantastique ?

Quel autre champ pouvait, de plus brillantes fleurs

Offrir à vos pinceaux les riantes couleurs ?

Une invisible main, sous le ciel de l'Asie,

A, comme les parfums, semé la poésie :

Ces peuples, qui, pliés au joug de leurs sultans,

Résistent, obstinés à la marche du temps ;

Ces costumes, ces mœurs, ce stupide courage

Qui semble appartenir aux hommes d'un autre âge,

Ces palais, ces tombeaux, cet antique Memnon

Qui de leurs fondateurs ont oublié le nom ;

Ce Nil, qui sur des monts égarés dans la nue,

Va cacher le secret de sa source inconnue ;

Tout inspire, tout charme ; et des siècles passés

Ranimant à nos yeux les récits effacés.

Donne à l'éclat récent de nos jours de victoire

La couleur des vieux temps et l'aspect de l'histoire.


Votre muse a saisi de ces tableaux épars

Les contrastes brillants offerts de toutes parts :

Elle peint, dans le choc de ces tribus errantes

Le cliquetis nouveau des armes différentes,

Les bonnets tout poudreux de nos républicains

Heurtant dans le combat les turbans africains.

Et, sous un ciel brûlant, la lutte poétique

De la France moderne et de l'Asie antique.

Temps fertile en héros ! glorieux souvenir !

Quand de Napoléon tout rempli d'avenir,

Sur le sol de l'Arabe encor muet de crainte,

La botte éperonnée a marqué son empreinte,

Et gravé sur les bords du Nil silencieux

L'ineffaçable sceau de l'envoyé des cieux !

Beaux jours ! où Bonaparte était jeune, où la France

D'un avenir meilleur embrassait l'espérance.

Souriait aux travaux de ses nobles enfants,

Et saluait de **** leurs drapeaux triomphants ;

Et ne prévoyait pas que ce chef militaire

Vers les degrés prochains d'un trône héréditaire

Marchait, tyran futur, à travers tant d'exploits ;

Et mettant son épée à la place des lois,

Fils de la liberté, préparait à sa mère

Le coup inespéré que recelait Brumaire !


Mais enfin ce fut l'heure : et les temps accomplis

Marquèrent leur limite à ses desseins remplis.

Abattu sous les coups d'une main vengeresse,

Il paya chèrement ces courts instants d'ivresse.

Comme j'aime ces vers où l'on voit à leur tour,

Les rois unis livrer sa pâture au vautour ;

Des pâles cabinets l'étroite politique

Le jeter palpitant au sein de l'Atlantique,

Et pour mieux lui fermer un périlleux chemin,

Du poids d'indignes fers déshonorer sa main.

Sa main ! dont ils ont su les étreintes fatales,

Qui data ses décrets de leurs vingt capitales.

Qui, des honneurs du camp, pour ses soldats titrés.

Après avoir enfin épuisé les degrés.

Et relevant pour eux les antiques pairies,

Sur les flancs de leurs chars semé les armoiries,

Pour mieux récompenser ces glorieux élus,

A de la royauté fait un grade de plus.


Et vous, qui poursuivant une noble pensée,

Aux travaux de nos preux fîtes une Odyssée,

Qui montrant à nos yeux sous un soleil lointain

Ces préludes brillants de l'homme du destin,

Avez placé vos chants sous l'ombre tutélaire

D'une gloire historique et déjà séculaire,

Mêlés dans les récits des âges à venir,

Vos vers auront leur part de ce grand souvenir :

Comme, sous Périclès, ce sculpteur de l'Attique

Dont la main enfanta le Jupiter antique,

Dans les siècles futurs associa son nom

A l'immortalité des Dieux du Parthénon.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Quando avrò alzato in me l'intimo fuoco
che originava già queste bufere
e sarò salda, libera, vitale,
allora sarò sola?

E forse staccherò dalle radici
la rimossa speranza dell'amore,
ricorderò che frutto d'ogni
limite umano è assenza di memoria,
tutta mi affonderò nel divenire...

Ma fino a che io tremo del principio
cui la tua mano mi iniziò da ieri,
ogni attributo vivo che mi preme
giace incomposto nelle tue misure.
Ils vont sans trêve ; ils vont sous le ciel bas et sombre,
Les Fugitifs, chassés des anciens paradis ;
Et toute la tribu, depuis des jours sans nombre,
Dans leur sillon fatal traîne ses pieds roidis.

Ils vont, les derniers-nés des races primitives,
Les derniers dont les yeux, sur les divins sommets,
Dans les herbes en fleur ont vu fuir les Eaux vives
Et grandir un Soleil, oublié désormais.

Tout est mort et flétri sur les plateaux sublimes
Où l'aurore du monde a lui pour leurs aïeux ;
Et voici que les fils, à l'étroit sur les cimes,
Vers l'Occident nocturne ont cherché d'autres cieux.

Ils ont fui. Le vent souffle et pousse dans l'espace
La neige inépuisable en tourbillons gonflés ;
Un hiver éternel suspend, en blocs de glace,
De rigides torrents aux flancs des monts gelés.

Des amas de rochers, blancs d'une lourde écume,
Témoins rugueux d'un monde informe et surhumain.
Visqueux, lavés de pluie et noyés dans la brume,
De leurs blocs convulsés ferment l'âpre chemin.

Des forêts d'arbres morts, tordus par les tempêtes,
S'étendent ; et le cri des voraces oiseaux,
Près de grands lacs boueux, répond au cri des bêtes
Qui râlent en glissant sur l'épaisseur des eaux.

Mais l'immense tribu, par les sentiers plus rudes,
Par les ravins fangeux où s'engouffre le vent,
Comme un troupeau perdu, s'enfonce aux solitudes,
Sans hâte, sans relâche et toujours plus avant.

En tête, interrogeant l'ombre de leurs yeux ternes,
Marchent les durs chasseurs, les géants et les forts,
Plus monstrueux que l'ours qu'au seuil de leurs cavernes
Ils étouffaient naguère en luttant corps à corps.

Leurs longs cheveux, pareils aux lianes farouches,
En lanières tombaient de leurs crânes étroits,
Tandis qu'en se figeant l'haleine de leurs bouchés
Hérissait de glaçons leurs barbes aux poils droits.

Les uns, ceints de roseaux tressés ou d'herbes sèches,
Aux rafales de grêle offraient leurs larges flancs ;
D'autres, autour du col attachant des peaux fraîches,
D'un manteau ******* couvraient leurs reins sanglants.

Et les femmes marchaient, lentes, mornes, livides,
Haletant et pliant sous les doubles fardeaux
Des blêmes nourrissons pendus à leurs seins vides
Et des petits enfants attachés sur leur dos.

En arrière, portés sur des branches unies,
De grands vieillards muets songeaient aux jours lointains
Et, soulevant parfois leurs paupières ternies,
Vers l'horizon perdu tournaient des yeux éteints.

Ils allaient. Mais soudain, quand la nuit dans, l'espace
Roulait, avec la peur, l'obscurité sans fin,
La tribu tout entière, épuisée et trop lasse,
Multipliait le cri terrible de sa faim.

Les chasseurs ont hier suivi des pistes fausses ;
Le renne prisonnier a rompu ses liens ;
L'ours défiant n'a pas trébuché dans les fosses ;
Le cerf n'est pas tombé sous les crocs blancs des chiens.

Le sol ne livre plus ni germes ni racines,
Le poisson se dérobe aux marais submergés ;
Rien, ni les acres fruits ni le flux des résines,
Ni la moelle épaisse au creux des os rongés.

Et voici qu'appuyés sur des haches de pierre,
Les mâles, dans l'horreur d'un songe inassouvi,
Ont compté tous les morts dont la chair nourricière
Fut le festin des loups, sur le chemin suivi.

Voici la proie humaine, offerte à leur délire,
Vieillards, femmes, enfants, les faibles, autour d'eux
Vautrés dans leur sommeil stupide, sans voir luire
Les yeux des carnassiers en un cercle hideux.

Les haches ont volé. Devant les corps inertes,
Dans la pourpre qui bout et coule en noirs ruisseaux,
Les meurtriers, fouillant les poitrines ouvertes,
Mangent les cœurs tout vifs, arrachés par morceaux.

Et tous, repus, souillés d'un sang qui fume encore,
Parmi les os blanchis épars sur le sol nu,
Aux blafardes lueurs de la nouvelle aurore,
Marchent, silencieux, vers le but inconnu.

Telle, de siècle en siècle incessamment errante,
Sur la neige durcie et le désert glacé
Ne laissant même pas sa trace indifférente,
La tribu, sans espoir et sans rêve, a passé.

Tels, les Fils de l'Exil, suivant le bord des fleuves
Dont les vallons emplis traçaient le large cours,
Sauvages conquérants des solitudes neuves,
Ont avancé, souffert et pullulé toujours ;

Jusqu'à l'heure où, du sein des vapeurs méphitiques,
Dont le rideau flottant se déchira soudain,
Une terre, pareille aux demeures antiques,
A leurs yeux éblouis fleurit comme un jardin.

Devant eux s'étalait calme, immense et superbe,
Comme un tapis changeant au pied des monts jeté,
Un pays, vierge encore, où, mugissant dans l'herbe,
Des vaches au poil blanc paissaient en liberté.

Et sous les palmiers verts, parmi les fleurs nouvelles,
Les étalons puissants, les cerfs aux pieds légers
Et les troupeaux épars des fuyantes gazelles
Écoutaient sans effroi les pas des étrangers.

C'était là. Le Destin, dans l'aube qui se lève,
Au terme de l'Exil ressuscitait pour eux,
Comme un réveil tardif après un sombre rêve,
Le vivant souvenir des siècles bienheureux.

La Vie a rejailli de la source féconde,
Et toute soif s'abreuve à son flot fortuné,
Et le désert se peuple et toute chair abonde,
Et l'homme pacifique est comme un nouveau-né.

Il revoit le Soleil, l'immortelle Lumière,
Et le ciel où, témoins des clémentes saisons,
Des astres reconnus, à l'heure coutumière,
Montent, comme autrefois, sur les vieux horizons.

Et plus ****, par delà le sable monotone,
Il voit irradier, comme un profond miroir,
L'étincelante mer dont l'infini frissonne
Quand le Soleil descend dans la rougeur du soir.

Et le Ciel sans limite et la Nature immense,
Les eaux, les bois, les monts, tout s'anime à ses yeux.
Moins aveugle et moins sourd, un univers commence
Où son cœur inquiet sent palpiter des Dieux.

Ils naissent du chaos où s'ébauchaient leurs formes,
Multiples et sans noms, l'un par l'autre engendrés ;
Et le reflet sanglant de leurs ombres énormes
D'une terreur barbare emplit les temps sacrés.

Ils parlent dans l'orage ; ils pleurent dans l'averse.
Leur bras libérateur darde et brandit l'éclair,
Comme un glaive strident qui poursuit et transperce
Les monstres nuageux accumulés dans l'air.

Sur l'abîme éternel des eaux primordiales
Nagent des Dieux prudents, tels que de grands poissons ;
D'infaillibles Esprits peuplent les nuits astrales ;
Des serpents inspirés sifflent dans les buissons.

Puis, lorsque surgissant comme un roi, dans l'aurore,
Le Soleil triomphal brille au firmament bleu,
L'homme, les bras tendus, chante, contemple, adore
La Majesté suprême et le plus ancien Dieu ;

Celui qui féconda la Vie universelle,
L'ancêtre vénéré du jour propice et pur,
Le guerrier lumineux dont le disque étincelle
Comme un bouclier d'or suspendu dans l'azur ;

Et celui qui parfois, formidable et néfaste,
Immobile au ciel fauve et morne de l'Été,
Flétrit, dévore, embrase, et du désert plus vaste
Fait, jusqu'aux profondeurs, flamber l'immensité.

Mais quand l'homme, éveillant l'éternelle Nature,
Ses formes, ses couleurs, ses clartés et ses voix,
Fut seul devant les Dieux, fils de son âme obscure,
Il tressaillit d'angoisse et supplia ses Rois.

Alors, ô Souverains ! les taureaux et les chèvres
D'un sang expiatoire ont inondé le sol ;
Et l'hymne évocateur, en s'échappant des lèvres,
Comme un aiglon divin tenta son premier vol.

Idoles de granit, simulacres de pierre,
Bétyles, Pieux sacrés, Astres du ciel serein,
Vers vous, avec l'offrande, a monté la prière,
Et la graisse a fumé sur les autels d'airain.

Les siècles ont passé ; les races successives
Ont bâti des palais, des tours et des cités
Et des temples jaloux, dont les parois massives
Aux profanes regards cachaient les Dieux sculptés.

Triomphants tour à tour ou livrés aux insultes,
Voluptueux, cruels, terribles ou savants,
Tels, vous avez versé pour jamais, ô vieux cultes !
L'ivresse du Mystère aux âmes des vivants.

Tels vous traînez encore, au fond de l'ombre ingrate,
Vos cortèges sacrés, lamentables et vains,
Du vieux Nil à la mer et du Gange à l'Euphrate,
Ô spectres innommés des ancêtres divins !

Et dans le vague abîme où gît le monde antique,
Luit, comme un astre mort, au ciel religieux,
La sombre majesté de l'Orient mystique,
Berceau des nations et sépulcre des Dieux.
Samir Koosah Aug 2018
A noite chega, soturna, calada. Os remédios parecem não fazer efeito. Sozinho novamente com meus pensamentos, embalado pelo som do ventilador e das batidas do meu coração.
Nao sei porque ele insiste em bater, parece um esforço inútil.
As horas passam lentamente, como nos movimentos de uma duna. A areia do tempo descendo vagarosamente pela ampulheta. Se ao menos pudesse ver. Me sinto cego, queria eu estar cego?
Minha decepção só não é maior que a decepção que causei.
Não há lugar aqui senão neste papel para a dor, uma fraqueza que todos tentam esconder - por questão de sobrevivência provavelmente. Os amigos poucos que me restam seguem suas vidas enquanto tento ser feliz, ao menos por eles.
Saudade aqui toma outras formas, como uma tortura ao melhor estilo Stanley
Kubrick em “Laranja Mecânica”, em que as imagens passam repetidamente por minha cabeça sem que eu possa fazer absolutamente nada.
Família, amigos, amores, à distância de uma chamada, uma chamada. Para quem ligar, como?
O cárcere em sua pior faceta, o isolamento social. Conto nos dedos de uma mão as pessoas com quem consigo manter uma conversa. Mesmo assim nao consigo conversar, a cabeça e o coracao nao estao aqui, eles fugiram, estão lá fora, espero que a minha espera.
Outro cigarro, mais um café. Quantos mais, quantas mais palavras? A caneta e o papel são meus melhores amigos, às vezes até me entendem. Monólogos em horas, diálogos em outras.
Me pergunto qual seria o limite entre a sanidade e a demência aqui. Se é que existe um, estou eu ficando são ou louco?
Nao era quando cheguei, provavelmente foi o que me trouxe aqui, agora só me resta um caminho a seguir e tenho que achá-lo sozinho.
Não tenho arrependimentos, aqui não há lugar para eles, há agora um só caminho a seguir, em frente! Adiante!
Fall Nov 2018
Couleurs en lambeaux du à trois jours

Ça pique , ça chatouille , elle arrive , je la sens , pas bien...

Ses pas sont vert , porte la music tel une mélodie qui ne connait limite

Les petits coup de , l'oeil devinent la vie , ram ou rav

Ma peur , mots , ne se manifeste auprès d'elle , chaque fois

Elle se retourne , que regarder , que penser , figé , respiré , demande

Comment va tu ? Non , trop formel , tu a prit tes soins ? Trop personnel ...

Parler , il le faut , parle la , elle se retourne , je me tourne ... Non

Sa voix est faible , ses chants plus possible , yeux sur mien

Arrete , mots , sortis ,
" je t'attendais",  " j'étais venu te voir , la porte était fermé "

" Désolé " , Elle sourit , pour moi ,
moi .
This is a french test work for an english collection of poetey that I am going to release . This will be thé only one in french  for french lovers . There is going to be some sort of chapitres to the story . It's name will be 96' ,it is based on a lovestory  . It is thé love beetween Ram and Janu . Thanks everyone
Io vorrei, superato ogni tremore
giungere alla bellezza che mi incalza,
dalla rovina del silenzio, fonda,
togliere la misura della voce
e cantare all'unisono coi suoni;
stamparmi nelle palme ogni vigore
in crescita perenne e modulare
un attento confine con le cose
ov'io possa con esse colloquiare
difesa sempre da incipienti caos.
Vorrei abitare nel segreto cuore
centro d'ogni più puro movimento,
animare di me gli spenti aspetti
dei fantasmi reali e riplasmare
le parabole ardenti ove ogni grazia
è tocca dal suo limite. Variata
stupendamente da codesti incontri
numererò la plurima mia essenza
entro un solo, perenne,
insistere di toni adolescenti.
Nell'aperta misura delle ali
del più libero uccello,
nel vigore degli alberi,
nella chiarezza-musica dei venti,
nel frastuono puerile dei colori,
nell'aroma del frutto,
sarò creatura in unico e diverso
principio, senza origine né segno
d'ancestrale condanna.
E so, per questa verità, che il tempo
non crollerà spargendo le rovine
dei violati contatti alla mitezza
del mio nuovo apparire, né la sacra
identità del canto verrà meno
ai suoi idoli vivi.
(Au Marquis de Lamaisonfort)

Oh ! qui m'emportera vers les tièdes rivages,
Où l'Arno couronné de ses pâles ombrages,
Aux murs des Médicis en sa course arrêté,
Réfléchit le palais par un sage habité,
Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente,
Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ?
Ou plutôt, que ne puis-je, au doux tomber du jour,
Quand le front soulagé du fardeau de la cour,
Tu vas sous tes bosquets chercher ton Égérie,
Suivre, en rêvant, tes pas de prairie en prairie ;
Jusqu'au modeste toit par tes mains embelli,
Où tu cours adorer le silence et l'oubli !
J'adore aussi ces dieux : depuis que la sagesse
Aux rayons du malheur a mûri ma jeunesse,
Pour nourrir ma raison des seuls fruits immortels,
J'y cherche en soupirant l'ombre de leurs autels ;
Et, s'il est au sommet de la verte colline,
S'il est sur le penchant du coteau qui s'incline,
S'il est aux bords déserts du torrent ignoré
Quelque rustique abri, de verdure entouré,
Dont le pampre arrondi sur le seuil domestique
Dessine en serpentant le flexible portique ;
Semblable à la colombe errante sur les eaux,
Qui, des cèdres d'Arar découvrant les rameaux,
Vola sur leur sommet poser ses pieds de rose,
Soudain mon âme errante y vole et s'y repose !
Aussi, pendant qu'admis dans les conseils des rois,
Représentant d'un maître honoré par son choix,
Tu tiens un des grands fils de la trame du monde ;
Moi, parmi les pasteurs, assis aux bords de l'onde,
Je suis d'un oeil rêveur les barques sur les eaux ;
J'écoute les soupirs du vent dans les roseaux ;
Nonchalamment couché près du lit des fontaines,
Je suis l'ombre qui tourne autour du tronc des chênes,
Ou je grave un vain nom sur l'écorce des bois,
Ou je parle à l'écho qui répond à ma voix,
Ou dans le vague azur contemplant les nuages,
Je laisse errer comme eux mes flottantes images ;
La nuit tombe, et le Temps, de son doigt redouté,
Me marque un jour de plus que je n'ai pas compté !

Quelquefois seulement quand mon âme oppressée
Sent en rythmes nombreux déborder ma pensée ;
Au souffle inspirateur du soir dans les déserts,
Ma lyre abandonnée exhale encor des vers !
J'aime à sentir ces fruits d'une sève plus mûre,
Tomber, sans qu'on les cueille, au gré de la nature,
Comme le sauvageon secoué par les vents,
Sur les gazons flétris, de ses rameaux mouvants
Laisse tomber ces fruits que la branche abandonne,
Et qui meurent au pied de l'arbre qui les donne !
Il fut un temps, peut-être, où mes jours mieux remplis,
Par la gloire éclairés, par l'amour embellis,
Et fuyant **** de moi sur des ailes rapides,
Dans la nuit du passé ne tombaient pas si vides.
Aux douteuses clartés de l'humaine raison,
Egaré dans les cieux sur les pas de Platon,
Par ma propre vertu je cherchais à connaître
Si l'âme est en effet un souffle du grand être ;
Si ce rayon divers, dans l'argile enfermé,
Doit être par la mort éteint ou rallumé ;
S'il doit après mille ans revivre sur la terre ;
Ou si, changeant sept fois de destins et de sphère,
Et montant d'astre en astre à son centre divin,
D'un but qui fuit toujours il s'approche sans fin ?
Si dans ces changements nos souvenirs survivent ?
Si nos soins, nos amours, si nos vertus nous suivent
S'il est un juge assis aux portes des enfers,
Qui sépare à jamais les justes des pervers ?
S'il est de saintes lois qui, du ciel émanées,
Des empires mortels prolongent les années,
Jettent un frein au peuple indocile à leur voix,
Et placent l'équité sous la garde des rois ?
Ou si d'un dieu qui dort l'aveugle nonchalance
Laisse au gré du destin trébucher sa balance,
Et livre, en détournant ses yeux indifférents,
La nature au hasard, et la terre aux tyrans ?
Mais ainsi que des cieux, où son vol se déploie,
L'aigle souvent trompé redescend sans sa proie,
Dans ces vastes hauteurs où mon oeil s'est porté
Je n'ai rien découvert que doute et vanité !
Et las d'errer sans fin dans des champs sans limite,
Au seul jour où je vis, au seul bord que j'habite,
J'ai borné désormais ma pensée et mes soins :
Pourvu qu'un dieu caché fournisse à mes besoins !
Pourvu que dans les bras d'une épouse chérie
Je goûte obscurément les doux fruits de ma vie !
Que le rustique enclos par mes pères planté
Me donne un toit l'hiver, et de l'ombre l'été ;
Et que d'heureux enfants ma table couronnée
D'un convive de plus se peuple chaque année !
Ami ! je n'irai plus ravir si **** de moi,
Dans les secrets de Dieu ces comment ; ces pourquoi,
Ni du risible effort de mon faible génie,
Aider péniblement la sagesse infinie !
Vivre est assez pour nous ; un plus sage l'a dit :
Le soin de chaque jour à chaque jour suffit.
Humble, et du saint des saints respectant les mystères,
J'héritai l'innocence et le dieu de mes pères ;
En inclinant mon front j'élève à lui mes bras,
Car la terre l'adore et ne le comprend pas :
Semblable à l'Alcyon, que la mer dorme ou gronde,
Qui dans son nid flottant s'endort en paix sur l'onde,
Me reposant sur Dieu du soin de me guider
A ce port invisible où tout doit aborder,
Je laisse mon esprit, libre d'inquiétude,
D'un facile bonheur faisant sa seule étude,
Et prêtant sans orgueil la voile à tous les vents,
Les yeux tournés vers lui, suivre le cours du temps.

Toi, qui longtemps battu des vents et de l'orage,
Jouissant aujourd'hui de ce ciel sans nuage,
Du sein de ton repos contemples du même oeil
Nos revers sans dédain, nos erreurs sans orgueil ;
Dont la raison facile, et chaste sans rudesse,
Des sages de ton temps n'a pris que la sagesse,
Et qui reçus d'en haut ce don mystérieux
De parler aux mortels dans la langue des dieux ;
De ces bords enchanteurs où ta voix me convie,
Où s'écoule à flots purs l'automne de ta vie,
Où les eaux et les fleurs, et l'ombre, et l'amitié,
De tes jours nonchalants usurpent la moitié,
Dans ces vers inégaux que ta muse entrelace,
Dis-nous, comme autrefois nous l'aurait dit Horace,
Si l'homme doit combattre ou suivre son destin ?
Si je me suis trompé de but ou de chemin ?
S'il est vers la sagesse une autre route à suivre ?
Et si l'art d'être heureux n'est pas tout l'art de vivre.
Soudain je t'ai si fort pressée
Pour sentir ton cœur bien à moi,
Que je t'en ai presque blessée,
Et tu m'as demandé pourquoi.

Un mot, un rien, m'a tout à l'heure
Fait étreindre ainsi mon trésor,
Comme, au moindre vent qui l'effleure,
L'avare en hâte étreint son or ;

La porte de sa cave est sûre,
Il en tient dans son poing la clé,
Mais, par le trou de la serrure,
Un filet d'air froid a soufflé ;

Et pendant qu'il comptait dans l'ombre
Son trésor écu par écu,
Savourant le titre et le nombre,
Il a senti le souffle aigu !

Il serre en vain sa clé chérie,
Vainement il s'est verrouillé,
Avant d'y réfléchir il crie
Comme s'il était dépouillé !

C'est que l'instinct fait sentinelle,
C'est que l'âme du possesseur
N'ose jamais plier qu'une aile,
Ô ma sainte amie, ô ma sœur !

C'est que ma richesse tardive,
Fruit de mes soupirs quotidiens,
Me semble encore fugitive
Au moment même où je la tiens !

Et cette épargne que j'amasse
A beau grandir en sûreté,
Je crois, au moindre vent qui passe,
Qu'un ravisseur a fureté...

Et je fais aussitôt l'épreuve
De tout le deuil qui peut tenir
Dans une âme absolument veuve
Où l'amour n'a plus d'avenir.

Alors je tremble et te supplie
D'un anxieux et long regard...
Oh ! Pardonne-moi la folie
De trembler encore ; si **** !

Hélas ! L'habitude en est prise :
Tu n'as que si **** deviné
Combien le doute martyrise,
Impérissable une fois né.

Dans l'âge (qui n'est plus le nôtre)
Où bat le cœur à découvert,
Le mien, plus exposé qu'un autre,
Puisqu'il t'aimait, a plus souffert ;

Ah ! Tout cœur où l'amour habite
Recèle un pouvoir de souffrir
Dont il ignore la limite,
Tant qu'il souffre sans en mourir ;

Et j'ignorais, naïf encore,
Combien le calice est profond
Que ta main douce emmielle et dore
Sans jamais en montrer le fond ;

Car tu savais, déjà coquette,
Ménager longtemps la douleur
En faisant, d'un coup de baguette,
Naître un mirage dans un pleur.

Que de froideurs instantanées
Ont ébranlé longtemps ma foi !
Enfin la pente des années
T'a fait pencher le front sur moi,

Et j'ai cru que ma jalousie,
Humble tigresse aux reins ployés,
Bien rompue à ta fantaisie,
Dormait de fatigue à tes pieds ;

Voilà pourtant qu'une pensée,
Moins qu'un soupçon, moins qu'une erreur,
- Une rêverie insensée
M'a fait tressaillir de terreur ;

Cet éclair de peur indicible
Tout à coup m'a fait entrevoir,
Aux obscurs confins du possible,
Un abîme de désespoir.
cindy Dec 2017
À l’aube de la fin
À la limite de ma foi
J’ai éraflé la démesure de ma faim,
Je me suis corrompue tant de fois

Dans la tristesse des beaux jours
L’insatisfaction y règne
Dans l’Empire de mes amours
Ce sont vos coeurs qui saignent

J’annonce sans présomption
Qu’à l’intérieur tout est vide
Vos paroles ne provoquent plus passion
La saveur des miennes est aride
Oh, dove prima al limite del giorno
s'appiattava una forza ordinatrice,
quale scoscendimento pauroso
che mi rimonta sulla stessa ruota,
sulla ruota del giorno e del tormento?
E dove il digiuno di un incontro
rovesciare codeste verità?
Ah, fantasmi di te, mille fantasmi
arsi di sete, tutti, alla mia fonte!
Una forza stranissima si insinua
nelle mie labbra docili e le incurva;
io ruoto, sento, sul mio desiderio
schiava di un magnetismo che mi ha vinta.
La corsa dopo invaderà il mio corpo
che la esercita in sé, nel suo tormento,
per superare ciecamente il solco
dove tu, assente, non puoi più fiorire.
Ardo di mille musiche diverse,
ma dove è tempo di un incontro nuovo,
resiste il "poter essere" di te.
ODE.
(Couronnée aux jeux floraux.)


Des longs ennuis du jour quand le soir me délivre,
Poète aux chants divins, j'ouvre en rêvant ton livre,
Je me recueille en toi, dans l'ombre et **** du bruit ;
De ton monde idéal, j'ose aborder la rive :
Tes chants que je répète, à mon âme attentive
Semblent plus purs la nuit !

Mais qu'il reste caché, ce trouble de mon âme,
De moi rien ne t'émeut, ni louange, ni blâme.
Quelques hivers à peine ont passé sur mon front...
Et qu'importe à ta muse, en tous lieux adorée,
Qu'au sein de ses foyers une femme ignorée
S'attendrisse à ton nom !

Qui te dira qu'aux sons de ta lyre sublime,
À ses accords divins, ma jeune âme s'anime,
Laissant couler ensemble et ses vers et ses pleurs ?
Quand près de moi ta muse un instant s'est posée,
Je chante.... ainsi le ciel, en versant sa rosée,
Entr'ouvre quelques fleurs.

Poètes ! votre sort est bien digne d'envie.
Le Dieu qui nous créa vous fit une autre vie,
L'horizon ne sert point de limite à vos yeux,
D'un univers plus grand vous sondez le mystère,
Et quand, pauvres mortels, nous vivons sur la terre,
Vous vivez dans les cieux !

Et si, vous éloignant des voûtes éternelles,
Vous descendez vers nous pour reposer vos ailes,
Notre monde à vos yeux se dévoile plus pur ;
L'hiver garde des fleurs, les bois un vert feuillage,
La rose son parfum, les oiseaux leur ramage,
Et le ciel son azur.

Si Dieu, vous révélant les maux de l'existence,
Au milieu de vos chants fait naître la souffrance,
Votre âme, en sa douleur poursuivant son essor,
Comme au temps des beaux jours vibre dans ses alarmes ;
Le monde s'aperçoit, quand vous montrez vos larmes,
Que vous chantez encor !

Le malheur se soumet aux formes du génie,
En passant par votre âme, il devient harmonie.
Votre plainte s'exhale en sons mélodieux.
L'ouragan qui, la nuit, rugit et se déchaîne,
S'il rencontre en son cours la harpe éolienne,
Devient harmonieux.

Moi, sur mes jeunes ans j'ai vu gronder l'orage,
Le printemps fut sans fleurs, et l'été, sans ombrage ;
Aucun ange du ciel n'a regardé mes pleurs.
Que ne puis-je, changeant l'absinthe en ambroisie,
Comme vous, aux accords d'un chant de poésie
Endormir mes douleurs !

À notre âme, ici-bas , il n'est rien qui réponde ;
Poètes inspirés, montrez-nous votre monde !
À ce vaste désert, venez nous arracher.
Pour le divin banquet votre table se dresse...
Oh ! laissez, de la coupe où vous puisez l'ivresse,
Mes lèvres s'approcher !

Oui, penchez jusqu'à moi voire main que j'implore ;
Votre coupe est trop ****, baissez, baissez encore !...
Répandez dans mes vers l'encens inspirateur.
Pour monter jusqu'à vous, mon pied tremble et chancelle...
Poètes ! descendez, et portez sur votre aile
Une timide sœur !
NC Apr 2019
Bien des gens ont mis leurs sentiments en mots pour soulager leur cœur trop lourd.
Il me semble alors utile de le faire maintenant parce que traîner mon corps est un supplice.
Je te sens m’éviter, sachant très bien ce qui s’est passé, mais refusant de prendre ta part de responsabilité.
Nous étions deux.
Tu m’as dit que c’était compliqué.
J’ai tout accepté en étant sous l’effet de l’étincelle du moment que tu m’avais offert.
Tu exprimais tes remords tout en continuant ce que nous avions commencé.
Tout est flou à présent.
Un instant tu était l’ami qui pouvait me faire sourire même lorsque le ciel me tombait sur la tête et en une fraction de seconde, tu balayais cette relation du revers de la main.
« Je n’aurais pas dû faire ça » tu m’as dit.
Et pourtant tu l’as fait.
Je ne crois pas à l’effet de l’alcool.
Étais-je simplement le fruit d’une impulsion ou juste une autre de plus?
J’ai mal.
Je t’ai donné l’occasion de m’expliquer et tu t’entêtes à éviter de me répondre clairement.
Je ne peux plus manger.
Tout me tente et me dégoûte à la fois.
Je ne regrette pas que tu aies été le premier.
C’était à la limite romantique.
Cependant, je ne peux l’oublier, la scène repasse sans cesse.
Je ne peux pas nier que je rêve d’un autre moment comme celui-là avec toi.
Je n’aurais pas pu imaginer un first kiss plus parfait.
Oui, il m’a surpris, mais je pense qu’il le fallait.
Tu es tellement attentionné, tu ne sais pas la valeur que tu as.
Tu as su me transmettre ta confiance et ta joie.
Tu as rendu mes 18 ans inoubliables.
Passer mes mains dans tes cheveux, danser avec incohérence au gré d’une musique qui faisait vibrer de l’intérieur et t’embrasser avec un peu trop de vigueur.
Je ne pourrai jamais te dire à quel point tu es une personne hors du commun.
J’ai presque honte de mes sentiments parce que je sais que pour toi, l’amitié est le seul fil qui nous relie.
Il faut que ça sorte pour que j’aille mieux.
Je me trouve si extravagante d’en faire toute une histoire pour de frivoles embrassades de bar, mais il y a de quoi se poser des questions.
Je ne sais pas si tu aura le courage de tout lire.
Dans mon fort intérieur je sens que j’éprouve quelque chose pour toi. C’est indéniable.
J’ai passé des heures à scruter à la loupe ce que j’en pensais.
Sans l’ombre d’un doute, ce n’est pas l’amitié qui me fait vivre.

P.S. La fille qui rentra un jour au bar pour en ressortir comme une femme.
S’il te plaît, dis-moi que tu m’aimes
Marília Galvão Jun 2019
Todas nós temos que ter a CLARIDADE do movimento
Todas conhecemos nossos compromissos e ao que estamos convidando: tecer em uma semana por elemento

Cada elemento recebe a informação básica da mulher que o convidou.

PRIMEIRO ELEMENTO: Como elemento FOGO eu dou tudo para fazer o presente hoje! Acompanhada pela venta, nutrida pela terra e movida pelos meus sonhos e pelos da água. Eu me entrgo para ir além, para deixar o limite mental. Cumprindo o compromisso que o jogo me oferece! Entro para jogar o dia que for, na próxima quarta-feira entrego 1260 euros para a água, uma carta pessoal e um presente de desapego. Eu queimo todos os pensamentos e palavras de “não posso” e me abro para sonhar grande. Entro com vontade de atuar e ser venta na próxima semana! É por isso que saio da linha, dou minha carta, procuro o presente de desapego e materializo 1260 euros para a água!

SEGUNDO ELEMENTO: Como venta, eu cumpri meu compromisso de foga em tempo e forma, e por isso posso convidar outras mulheres para jogar no ritmo. Quando eu convido, eu falo sobre dinheiro, porque é uma das energias com as quais estamos lidando. É o que nós doamos! Falo da próxima quarta-feira, sou clara e coerente com as mulheres que estou convidando. Como venta, eu digo à minha terra meus sopros(convites), peço informações, comunico, faço comunicação um tanto bidirecional. Eu me conecto com o que eu quero atrair para a minha vida. Compartilho na chat geral quem estou convidando para que todas nós visualizemos. Eu peço zoom(video conferencia) se houver uma faísca(candidata a foga), já que elas são a prioridade. Estou também aberta para que as mulheres me digam SIM sem a necessidade de Zoom (Se isso acontecer, mando o contato da minha foga para a água para coordenar a entrega do presente e inseri-la na chat do Tear). Se eu tenho uma foga. Ja crio o chat da minha tríade e passo as informaçoes de fogo(se nao tenho material, peço para a minha terra), eu a acompanho em sua materialização. Eu confio que essa mulher possa materializar seu compromisso em tempo e forma, porque eu pude. É por isso que sopramos sem parar todos os dias nas sete direções sem esperar pela resposta de uma mulher de cada vez, nos concentramos em soprar com confiança que cada mulher possa dizer sim e entregar seu presente HOJE!


TERCEIRO ELEMENTO: Como terra eu sustento e nutro o Tear, eu mantenho as altas vibrações e a alegria de se completar hoje. Mantenho as ventas nutridas em seus sopros, explico em cada zoom com faíscas(candidatas fogas) os compromissos e tempos: "toda quarta-feira as águas recebem os presentes da FOGAS e GIRAMOS". É por isso que estou preparando a cerimônia na quarta-feira para homenagear a água, tomando cuidado para que todos recebam as informações de cada elemento. Eu estou disponível para que a água possa fluir, eu coordeno zooms, falo com as ventas para saber seus sopros, motivo na chat geral. Eu estou no aqui e agora pulsando a COMPLETUDE. Estou muito ligado à minha companheira, outra terra, sabendo tudo o que acontece neste Tear (presentes, sopros, tempos e horarios). Eu coordeno a cerimônia da água. Eu sou parte da biblioteca e de lá eu me nutro. (Quando nos tornamos terra, somos inseridas em uma chat com outras terras de muitos outros Teares, onde compartilhamos material, fotos, textos e audios para nutrir e apoiar as mulheres do nosso Tear)

QUARTO ELEMENTO: Como a água me conecto com meus sonhos. Crio a minha chat geral e coloco na frente o meu nome. Faço meu desenho do tear e o compartilho diariamente atualizado para que todas visualizemos a COMPLETUDE. Eu saio da biblioteca de terras porque agora sou àgua e tenho que deixar ir, fluir. Estou super conectada com minhas terras, comunicando sempre na nossa Triade. O tear inteiro sabe dos meus sonhos. Quando uma foga entra, comunico-me com ela e coordeno o presente para quarta-feira antes de adicioná-la ao chat. Crio minha chat de fogas, e vou compartilhando sobre os presentes. Sinto-me digno de receber presentes completos em tempo hábil. Me consagro, continuo acompanhando minhas fogas e realizo meus sonhos.

Aqui o tempo é ressignificado: como dinheiro, como linear, como "realidade". Nós criamos o tempo! Nós vamos para o ritmo que nós merecemos tudo! Tecidos leves e divertidos.

Vamos vibrar juntas a cor da COMPLETUDE. Sonhos são maiores que medos e a mente
Este jogo é lindo, funciona porque todas nós fazemos funcionar com amor e entrega.

Toda quinta-feira temos o dom de retornar ao ritmo semanal, conhecendo, sentindo, pensando e trabalhando para na quarta-feira para mudar o elemento.
#além do que se ve #movimento feminino #poder feminino #realizaçao concreta
DAVID Jul 2020
el roce leve de la tela
contra mi cuerpo y el
deseo póstumo, entre
mis dedos ansiosos

el roce de su piel contra la
mía, es el puente que une,
mas allá de la piel, mas
que solo un deseo, una
conexión

unión de dos cuerpos, entre
millones, el silente deseo que
se fue encendiendo, hasta el
limite actual, un paisaje de
deseo frente a sus ojos entrecerrados
por el brillo de su propia luz

y el roce leve de la tela,
me trae el recuerdo de su piel,
latiendo fuerte ante mi invasión,
ante mi irrupción de extranjero
en su tierra fértil, donde me encuentro
brillando, frente a sus ojos, y conectado
al todo

así su piel adorada se vuelve un
refugio, y mi conexión con
el todo,  entre sus dedos el brillo es casi
palpable, casi como si su piel fuera una
estrella, que encendida comparte su luz
con aquel cuerpo azulado, que adorándola
se ilumina

y los roces de la piel latiendo, como un
órgano, vivo y fecundo tocando mi cuerpo
y entre mis dedos aun siento los suyos,
aferrados con fuerza a mi, en el momento
del crepúsculo, donde el brillo se acentúa
y se atesora

y el roce azulado de su cuerpo, es un
dulce y adorado recuerdo, hecho de visiones
y deseos en colores  vivos, que van conexos,
como retazo de la misma tela dorada,
que une pieles y la memoria se cubre de
luz


y entre dos visiones y un deseo, voy
avanzando con los ojos abiertos y acompañado,
la soledad se perdió frente a su mirada de mujer,
y el recuerdo de la perdida y la desidia, el dolor
se perdió entre mis dedos, como arena negra
de una playa oscura y solitaria llena de pesadillas
y recuerdos del dolor escondido, que lejos ya
no vuelve a cazarme entre mis recuerdos,

bajo la mirada de aquella que como
placebo se vuelve un remedio y un bálsamo
refrescante, que cierra heridas, alejando la
infección de malas imágenes que se vuelven
una, bajo la mano oscura que los produjo, como
una bacteria generando pesadillas en su locura

que se pierde entre sus dedos, y avanzar se vuelve
un caminar en las nubes, y la pequeña bendición
se atesora en silencio, pues el mundo ve en mi verso
y en su ignorancia una provocación inexistente, que se
perdió entre los recuerdos bellos de su cuerpo pequeño y
adorado, que entre mis dedos se vuelve un gigante, una
ninfa que se vuelve una titan en mis brazos, y el roce se
vuelve algo religioso entre dos cuerpos y una luz, el
tiempo nos fue uniendo, y lejos quedo ya el mal sabor

de sus ojos salen mis recuerdos, que nublados por la luz,
son en secreto atesorados, mientras el tiempo fue
la causa y el remedio se volvió una plegaria de aquellas
que en el tantra y en lo simple se volvió una bendición,
eso es el roce de su piel contra la mía, todo eso en un toque
de su cuerpo latiendo por el mio, cavilando entre
la luz del tiempo, que adorándola se hace.
en proceso
Hay que andar por el camino
posando apenas los pies;
hay que ir por este mundo
como quien no va por él.

La alforja ha de ser ligera,
firme el báculo ha de ser,
y más firme la esperanza
y más firme aún la fe.

A veces la noche es lóbrega;
mas para el que mira bien
siempre desgarra una estrella
la ceñuda lobreguez.

Por último, hay que morir
al deseo y al placer,
para que al llegar la muerte
a buscarnos, halle que

ya estamos muertos del todo,
no tenga nada que hacer
y se limite a llevarnos
de la mano por aquel

sendero maravilloso
que habremos de recorrer,
libertados para siempre
de tiempo y espacio. ¡Amén!
I

L'année en s'enfuyant par l'année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la vie !
Encore un sombre hiver jeté sur nos printemps !

Le temps ! les ans ! les jours ! mots que la foule ignore !
Mots profonds qu'elle croit à d'autres mots pareils !
Quand l'heure tout à coup lève sa voix sonore,
Combien peu de mortels écoutent ses conseils !

L'homme les use, hélas ! ces fugitives heures,
En folle passion, en folle volupté,
Et croit que Dieu n'a pas fait de choses meilleures
Que les chants, les banquets, le rire et la beauté !

Son temps dans les plaisirs s'en va sans qu'il y pense.
Imprudent ! est-il sûr de demain ? d'aujourd'hui ?
En dépensant ses jours sait-il ce qu'il dépense ?
Le nombre en est compté par un autre que lui.

A peine lui vient-il une grave pensée
Quand, au sein du festin qui satisfait ses voeux,
Ivre, il voit tout à coup de sa tête affaissée
Tomber en même temps les fleurs et les cheveux ;

Quand ses projets hâtifs l'un sur l'autre s'écroulent ;
Quand ses illusions meurent à son côté ;
Quand il sent le niveau de ses jours qui s'écoulent
Baisser rapidement comme un torrent d'été.

Alors en chancelant il s'écrie, il réclame,
Il dit : Ai-je donc bu toute cette liqueur ?
Plus de vin pour ma soif ! plus d'amour pour mon âme !
Qui donc vide à la fois et ma coupe et mon coeur ?

Mais rien ne lui répond. - Et triste, et le front blême,
De ses débiles mains, de son souffle glacé,
Vainement il remue, en s'y cherchant lui-même,
Ce tas de cendre éteint qu'on nomme le passé !

II

Ainsi nous allons tous. - Mais vous dont l'âme est forte,
Vous dont le coeur est grand, vous dites : - Que m'importe
Si le temps fuit toujours,
Et si toujours un souffle emporte quand il passe,
Pêle-mêle à travers la durée et l'espace,
Les hommes et les jours !

Car vous avez le goût de ce qui seul peut vivre ;
Sur Dante ou sur Mozart, sur la note ou le livre,
Votre front est courbé.
Car vous avez l'amour des choses immortelles ;
Rien de ce que le temps emporte sur ses ailes
Des vôtres n'est tombé !

Quelquefois, quand l'esprit vous presse et vous réclame,
Une musique en feu s'échappe de votre âme,
Musique aux chants vainqueurs,
Au souffle pur, plus doux que l'aile des zéphires,
Qui palpite, et qui fait vibrer comme des lyres
Les fibres de nos coeurs !

Dans ce siècle où l'éclair reluit sur chaque tête,
Où le monde, jeté de tempête en tempête,
S'écrie avec frayeur,
Vous avez su vous faire, en la nuit qui redouble,
Une sérénité qui traverse sans trouble
L'orage extérieur !

Soyez toujours ainsi ! l'amour d'une famille,
Le centre autour duquel tout gravite et tout brille ;
La soeur qui nous défend ;
Prodigue d'indulgence et de blâme économe ;
Femme au coeur grave et doux ; sérieuse avec l'homme,
Folâtre avec l'enfant !

Car pour garder toujours la beauté de son âme,
Pour se remplir le coeur, riche ou pauvre, homme ou femme,
De pensers bienveillants,
Vous avez ce qu'on peut, après Dieu, sur la terre,
Contempler de plus saint et de plus salutaire,
Un père en cheveux blancs !
Puisque rien ne t'arrête en cet heureux pays,
Ni l'ombre du palmier, ni le jaune maïs,
Ni le repos, ni l'abondance,
Ni de voir à ta voix battre le jeune sein
De nos sœurs, dont, les soirs, le tournoyant essaim
Couronne un coteau de sa danse,

Adieu, voyageur blanc ! J'ai sellé de ma main,
De peur qu'il ne te jette aux pierres du chemin,
Ton cheval à l'œil intrépide ;
Ses pieds fouillent le sol, sa croupe est belle à voir,
Ferme, ronde et luisante ainsi qu'un rocher noir
Que polit une onde rapide.

Tu marches donc sans cesse ! Oh ! que n'es-tu de ceux
Qui donnent pour limite à leurs pieds paresseux
Leur toit de branches ou de toiles !
Qui, rêveurs, sans en faire, écoutent les récits,
Et souhaitent, le soir, devant leur porte assis,
De s'en aller dans les étoiles !

Si tu l'avais voulu, peut-être une de nous,
Ô jeune homme, eût aimé te servir à genoux
Dans nos huttes toujours ouvertes ;
Elle eût fait, en berçant ton sommeil de ses chants,
Pour chasser de ton front les moucherons méchants,
Un éventail de feuilles vertes.

Mais tu pars ! - Nuit et jour, tu vas seul et jaloux.
Le fer de ton cheval arrache aux durs cailloux
Une poussière d'étincelles ;
A ta lance qui passe et dans l'ombre reluit,
Les aveugles démons qui volent dans la nuit
Souvent ont déchiré leurs ailes.

Si tu reviens, gravis, pour trouver ce hameau,
Ce mont noir qui de **** semble un dos de chameau ;
Pour trouver ma hutte fidèle,
Songe à son toit aigu comme une ruche à miel,
Qu'elle n'a qu'une porte, et qu'elle s'ouvre au ciel
Du côté d'où vient l'hirondelle.

Si tu ne reviens pas, songe un peu quelquefois
Aux filles du désert, sœurs à la douce voix,
Qui dansent pieds nus sur la dune ;
Ô beau jeune homme blanc, bel oiseau passager,
Souviens-toi, car peut-être, ô rapide étranger,
Ton souvenir reste à plus d'une !

Adieu donc ! - Va tout droit. Garde-toi du soleil
Qui dore nos fronts bruns, mais brûle un teint vermeil ;
De l'Arabie infranchissable ;
De la vieille qui va seule et d'un pas tremblant ;
Et de ceux qui le soir, avec un bâton blanc,
Tracent des cercles sur le sable !

Le 24 novembre 1828.
Les courses furent intrépides

(Comme aujourd'hui le repos pèse !)

Par les steamers et les rapides.

(Que me veut cet at home obèse ?)


Nous allions, - vous en souvient-il,

Voyageur où ça disparu ? -

Filant légers dans l'air subtil,

Deux spectres joyeux, on eût cru !


Car les passions satisfaites

Insolemment outre mesure

Mettaient dans nos têtes des fêtes

Et dans nos sens, que tout rassure,


Tout, la jeunesse, l'amitié,

Et nos cœurs, ah ! que dégagés

Des femmes prises en pitié

Et du dernier des préjugés,


Laissant la crainte de l'orgie

Et le scrupule au bon ermite,

Puisque quand la borne est franchie

Ponsard ne veut plus de limite.


Entre autres blâmables excès

Je crois que nous bûmes de tout,

Depuis les plus grands vins français

Jusqu'à ce faro, jusqu'au stout,


En passant par les eaux-de-vie

Qu'on cite comme redoutables,

L'âme au septième ciel ravie,

Le corps, plus humble, sous les tables.


Des paysages, des cités

Posaient pour nos yeux jamais las ;

Nos belles curiosités

Eussent mangé tous les atlas.


Fleuves et monts, bronzes et marbres,

Les couchants d'or, l'aube magique,

L'Angleterre, mère des arbres,

Fille des beffrois, la Belgique,


La mer, terrible et douce au point, -

Brochaient sur le roman très cher

Que ne discontinuait point

Notre âme, - et quid de notre chair ?... -


Le roman de vivre à deux hommes

Mieux que non pas d'époux modèles,

Chacun au tas versant des sommes

De sentiments forts et fidèles.


L'envie aux yeux de basilic

Censurait ce mode d'écot :

Nous dînions du blâme public

Et soupions du même fricot.


La misère aussi faisait rage

Par des fois dans le phalanstère :

On ripostait par le courage,

La joie et les pommes de terre.


Scandaleux sans savoir pourquoi,

(Peut-être que c'était trop beau)

Mais notre couple restait coi

Comme deux bons porte-drapeau,


Coi dans l'orgueil d'être plus libres

Que les plus libres de ce monde,

Sourd aux gros mots de tous calibres,

Inaccessible au rire immonde.


Nous avions laissé sans émoi

Tous impédiments dans Paris,

Lui quelques sots bernés, et moi

Certaine princesse Souris,


Une sotte qui tourna pire...

Puis soudain tomba notre gloire,

Tels, nous, des maréchaux d'empire

Déchus en brigands de la Loire,


Mais déchus volontairement !

C'était une permission,

Pour parler militairement,

Que notre séparation,


Permission sous nos semelles,

Et depuis combien de campagnes !

Pardonnâtes-vous aux femelles ?

Moi j'ai peu revu ces compagnes,


Assez toutefois pour souffrir.

Ah, quel cœur faible que mon cœur !

Mais mieux vaut souffrir que mourir

Et surtout mourir de langueur.


On vous dit mort, vous. Que le Diable

Emporte avec qui la colporte

La nouvelle irrémédiable

Qui vient ainsi battre ma porte !


Je n'y veux rien croire. Mort, vous,

Toi, dieu parmi les demi-dieux !

Ceux qui le disent sont des fous.

Mort, mon grand péché radieux,


Tout ce passé brûlant encore

Dans mes veines et ma cervelle

Et qui rayonne et qui fulgore

Sur ma ferveur toujours nouvelle !


Mort tout ce triomphe inouï

Retentissant sans frein ni fin

Sur l'air jamais évanoui

Que bat mon cœur qui fut divin !


Quoi, le miraculeux poème

Et la toute-philosophie,

Et ma patrie et ma bohème

Morts ? Allons donc ! tu vis ma vie !
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "
Thomas Aug 2021
quand les anges sont des salauds
on quitte le paradis pour l'enfer
peuplé de gens anormaux
c'est pas pire qu'un cimetière

je juge pas, je blâme pas, mais j'aime pas les schémas
la vie ne justifie pas qu'on se lie les bras
j'ai shooté dans ce piège et j'me suis cassé
on m'a jeté des braises de haine et d'avidité

mauvais partenaire a la rue comme à la guerre
j'ai figé des âmes de reproches en raté
j'ai pas suivie la voie je suis un mystère
différent donc inquiétant, limite dépravé

les englués du paradis sont fiers de leurs pavés
ils regardent en bas et s'emmerdent tristement
tirent a boulets rouge, sûrs de leurs arguments
férocement attachés a leur futilité
carmel May 2020
No te enamores de una mujer como yo, que soy de esas que llaman "locas", que no quiero cuerdas por que no me gusta que me aten, que yo no quiero atar a nadie, que  si me atas, átame a la cama.

Si me atas que sea para levantarme hasta el cielo, que si me das cuerda sea para llegar mas alto o ir mas lejos, que las locas como yo ven esta vida para amar con todo lo que vibra en mi, que las locas como yo no llevamos corazónes, llevamos soles!
Que alumbran la noche en esos callejones oscuros, que el miedo se vuelve amor, y que la compañía se vuelve amistad, que el dolor se vuelven aprendizajes, que la vida se vuelve amor.

No te enamores de una loca poeta, como yo, que que si me lastimas, te dejo en el olvido lentamente te vuelves un recuerdo te voy destrozando con letras, entre las lineas de poesía en mi libreta, que las locas como yo amamos con locura, vivimos con locura, todo a limite que nos vaya llevando a la lejanía de la cordura y que soy de esas locas que si te quedas te puedo prometer una vida entera.
Hakikur Rahman Mar 2021
O modo de vida não pisca
Não sabe onde é iniciado, onde é o fim
Só sei, cheio de corrida
A terra está cheia de pontos de tempo.

Pode haver fronteiras, talvez não
O limite pode ser visto, talvez não exista.

Há um desejo de receber
Mas não há tempo de disponibilidade
O caminho está cheio de fadiga
O que não tem fim.
Nel paese di mia madre v'è un campo quadrato, cinto di gelsi.
Di là da quel campo altri campi quadrati, cinti di gelsi.
Roggie scorrenti vi sono, fra alti argini, dritte, e non si sa dove vanno a finire.
La terra s'allarga a misura del cielo, e non si sa dove vada a finire.

Nel paese di mia madre v'han ponti di nebbia, che il vento solleva da placidi fiumi:
varca il sogno quei ponti di nebbia, mentre le rive si stellan di lumi.
Pioppi e betulle di tremula fronda accompagnan de l'acque il fluire:
quando nè rami s'impigliano gli astri, in quella pace vorrei morire.

Nel paese di mia madre un basso tugurio sonnecchia sul limite della risaia,
e ronzano mosche lucenti, ghiotte, intorno a un ammasso di concio.
Possanza di morte, possanza di vita, nell'odore del concio: ne gode
la terra dall'humus profondo, sotto la vampa d'agosto che immobile sta.

Nel paese di mia madre, quando il tramonto s'insaguina obliquio sui prati,
vien da presso, vien da lontano una canzone di lunga via:
la disser gli alari alle cune, gli aratri alle marre, le biche all'aie fiorite di lucciole,
vecchia canzone di gente lombarda: "La Violetta la vaaa la vaaaa... "

— The End —