Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Hebert Logerie Dec 2024
Pas à pas. Ô Femme, l’Ange Gardien de mon cœur
Je te poursuivrais jusqu’au chemin du bonheur
Je ferais d’énormes sacrifices pour rejoindre ta route
Je t'en supplie de n’avoir absolument aucun doute
Je te retrouverai parce que je t’aime tant, je t’aime
Je m’en ficherai de toutes sortes de problèmes
Souviens-toi de la jolie chanson d’Alain Barrière
Je franchirai les frontières et briserai des barrières
Pour t’exhumer, t’enchérir et t’aimer davantage
Comme cela a été fait à travers les âges
Si tu ne me revenais pas, si tu ne me revenais
Toi et moi n’aurions jamais, jamais la paix
Pas au pas, pas à pas, à petit et grand pas
Toi et moi serons ensemble sous un nouveau toit.

Malgré marées, vents et ouragans : je t’aime
Et je ne vais pas hurler et crier que je t’aime.

Femme, femme de mon cœur, si tu ne me revenais
Pas à pas, je fouillerais les encyclopédies des secrets
Pour trouver la porte de ton cœur et la clé de ton âme
Je franchirai bravement toutes les frontières. Ô Femme !
Femme de mon être, je suis prêt pour être critiqué
Flétri, censuré, canonné, voire crucifié et cloué
Comme cela été fait à travers les ages
Pour ressusciter l’amour et t’aimer davantage
Je t’en prie de nourrir aucun, aucun doute
Puisque tu seras seule sur ma voie, sur ma route
Si tu ne me  revenais pas, si tu ne me revenais
Toi et moi n’aurions jamais, jamais la paix
Pas au pas, pas à pas, à petit ou grand pas
Toi et moi porterons ensemble la même croix.

Malgré la pluie, le vent et le tonnerre : je t’aime
Et je vais rigoler, rire, et sourire parce que je t’aime.

P.S. Hommage à Alain Bellec (Barrière), un grand chanteur et poète.

Copyright © Décembre 2004, Hébert Logerie, Tous droits réservés
Hébert Logerie est l'auteur de plusieurs livres de poésie.
La sœur.

Qu'avez-vous, qu'avez-vous, mes frères ?
Vous baissez des fronts soucieux.
Comme des lampes funéraires,
Vos regards brillent dans vos yeux.
Vos ceintures sont déchirées.
Déjà trois fois, hors de l'étui,
Sous vos doigts, à demi tirées,
Les lames des poignards ont lui.

Le frère ainé.

N'avez-vous pas levé votre voile aujourd'hui ?

La sœur.

Je revenais du bain, mes frères,
Seigneurs, du bain je revenais,
Cachée aux regards téméraires
Des giaours et des albanais.
En passant près de la mosquée
Dans mon palanquin recouvert,
L'air de midi m'a suffoquée :
Mon voile un instant s'est ouvert.

Le second frère.

Un homme alors passait ? un homme en caftan vert ?

La sœur.

Oui... peut-être... mais son audace
N'a point vu mes traits dévoilés...
Mais vous vous parlez à voix basse,
A voix basse vous vous parlez.
Vous faut-il du sang ? Sur votre âme,
Mes frères, il n'a pu me voir.
Grâce ! tuerez-vous une femme,
Faible et nue en votre pouvoir ?

Le troisième frère.

Le soleil était rouge à son coucher ce soir.

La sœur.

Grâce ! qu'ai-je fait ? Grâce ! grâce !
Dieu ! quatre poignards dans mon flanc !
Ah ! par vos genoux que j'embrasse...
Ô mon voile ! ô mon voile blanc !
Ne fuyez pas mes mains qui saignent,
Mes frères, soutenez mes pas !
Car sur mes regards qui s'éteignent
S'étend un voile de trépas.

Le quatrième frère.

C'en est un que du moins tu ne lèveras pas !

Le 1er septembre 1828.
C'était en octobre, un dimanche,
Je revenais de déjeuner ;
Vous jouiez au lit, toute blanche,
Vos cartes dans votre main... franche,
Qui commence à les retourner.

Vous faisiez une réussite ;
Est-ce pour voir si je t'aimais ?
Est-ce la grande, ou la petite ?...
Vous avez dit haut, pas très vite :
« Les cartes ne mentent jamais ».

Au fait, pourquoi mentiraient-elles ?
Elles n'ont aucune raison,
Vous me faisiez des peurs mortelles,
Et... fixant sur moi vos prunelles :
« Une femme dans la maison. »

C'était vrai de vrai, tout de même !
Je ne dis rien et me tins coi.
Mais je dus paraître... un peu blême.
C'était une femme que j'aime,
Je ne veux pas dire pourquoi.

Puis vous parlâtes de concierge,
Car vous voyiez mon embarras.
Ah ! je vous dois un fameux cierge !
Bien que l'autre soit encor vierge
De l'enlacement de mes bras.

J'aime tout autant vous le dire
Et jeter ma faute au panier,
Belle sorcière... de Shakespeare :
La vérité, c'est ton empire,
Je n'essayerai pas de nier.

Il me faudrait faire un mensonge,
Ce qui te déplaît tellement
Que j'en frémis lorsque j'y songe...
Le temps a passé son éponge
Délicate sur ce moment.

Ah ! si ce n'était qu'une femme !
Si ce n'était qu'une maison !
Mais j'aime avec la même flamme
Et la demoiselle et la dame
Sur tous les points de l'horizon.

Toujours à la piste, aux écoutes,
Au guet, partout, sans respirer,
Je les suis, sur toutes les routes.
Si je ne les désirais toutes,
Je ne saurais vous adorer !

Oui, quand ainsi j'ai vu la femme
Pour toutes sortes de raisons...
Et je ris bien au fond de l'âme,
Nous avons à Paris, Madame,
Tant de femmes dans les maisons !
Vous mîtes votre bras adroit,
Un soir d'été, sur mon bras... gauche.
J'aimerai toujours cet endroit,
Un café de la Rive-Gauche ;

Au bord de la Seine, à Paris :
Un homme y chante la Romance
Comme au temps... des lansquenets gris ;
Vous aviez emmené Clémence.

Vous portiez un chapeau très frais
Sous des nœuds vaguement orange,
Une robe à fleurs... sans apprêts,
Sans rien d'affecté ni d'étrange ;

Vous aviez un noir mantelet,
Une pèlerine, il me semble,
Vous étiez belle, et... s'il vous plaît,
Comment nous trouvions-nous ensemble ?

J'avais l'air, moi, d'un étranger ;
Je venais de la Palestine
À votre suite me ranger,
Pèlerin de ta Pèlerine.

Je m'en revenais de Sion,
Pour baiser sa frange en dentelle,
Et mettre ma dévotion
Entière à vos pieds d'Immortelle.

Nous causions, je voyais ta voix
Dorer ta lèvre avec sa crasse,
Tes coudes sur la table en bois,
Et ta taille pleine de grâce ;

J'admirais ta petite main
Semblable à quelque serre vague,
Et tes jolis doigts de gamin,
Si chics ! qu'ils se passent de bague ;

J'aimais vos yeux, où sans effroi
Battent les ailes de votre Âme,
Qui font se baisser ceux du roi
Mieux que les siens ceux d'une femme ;

Vos yeux splendidement ouverts
Dans leur majesté coutumière...
Étaient-ils bleus ? Étaient-ils verts ?
Ils m'aveuglaient de ta lumière.

Je cherchais votre soulier fin,
Mais vous rameniez votre robe
Sur ce miracle féminin,
Ton pied, ce Dieu, qui se dérobe !

Tu parlais d'un ton triomphant,
Prenant aux feintes mignardises
De tes lèvres d'amour Enfant
Les cœurs, comme des friandises,

La rue où rit ce cabaret,
Sur laquelle a pu flotter l'Arche,
Sachant que l'Ange y descendrait,
Porte le nom d'un patriarche.

Charmant cabaret de l'Amour !
Je veux un jour y peindre à fresque
Le Verre auquel je fis ma cour.
Juin, quatre-vingt-cinq, minuit... presque.
Hebert Logerie Dec 2024
Step by step. O Woman, the Guardian Angel of my heart
I would follow you to the road of happiness
I would make enormous sacrifices to join your path
I implore you to have absolutely no doubt
I’ll find you because I love you so much, I love you
I won't care about all varieties of problems
Remember the beautiful song by Alain Barrière
I will cross borders and break down barriers
To exhume you, cherish you and love you more
As was done throughout the ages
Until you come back to me, until you ultimately come back
You and I will never, never have peace
Step by step, bit by bit, little or big step
You and I will be together under a new roof.

Despite the tides, winds and hurricanes: I love you
And I shall neither scream and nor shout that I love you.

Woman, woman of my heart, if you did not come back
Step by step, I would search the encyclopedias of secrets
To find the door to your heart and the key to your soul
I will bravely cross all borders. O Woman!
Woman of my being, I am ready to be criticized
Castigated, censored, cannonaded, even crucified and nailed
As was done throughout the ages
To resurrect love and love you more
I exhort you to nourish no, no doubt
Since you will be alone on my path, on my road.
Until you come back to me, until you ultimately come back
You and I will never, never have peace
Step by step, bit by bit, small or giant step
You and I shall carry the same cross together.

Despite rain, wind and thunder: I love you
And I shall chuckle, laugh, and smile because I love you.

P.S. Tribute to Alain Bellec (Barrière), a great singer and poet.
Translation of my poem‘ Si tu ne me revenais’.

Copyright © December 2004, Hébert Logerie, All rights reserved
Hébert Logerie is the author of several books of poetry.
Hebert Logerie Dec 2024
Paso a paso. Oh Mujer, el Ángel Guardián de mi corazón
Yo te seguiría por el camino de la felicidad
Haría enormes sacrificios para unirme a tu camino
Te imploro que no tengas ninguna duda
Te volveré a encontrar porque te amo mucho, te amo
No me importarán todo tipo de problemas
Recuerda la hermosa canción de Alain Barrière
Yo cruzaré fronteras y romperé barreras
Para exhumarte, apreciarte y amarte más
Como se ha hecho a lo largo de los siglos
Si tú no volviste a mí, si tú no volviste
Tú y yo nunca jamás tendremos paz
Paso a paso, poco a poco, pequeño y gran paso
Tú y yo estaremos juntos bajo un nuevo techo.

A pesar de mareas, vientos y huracanes: te amo
Y no voy a gritar y vociferar que yo te amo.

Mujer, mujer de mi corazón, si no volviste
Paso a paso. Yo buscaría en las enciclopedias de secretos
Para encontrar la puerta de tu corazón y la llave de tu alma
Yo cruzaré valientemente todas las fronteras. ¡Oh Mujer!
Mujer de mi ser, estoy listo para ser criticado
Castigado, censurado, cañoneado, incluso crucificado y clavado
Como se ha hecho a lo largo de los siglos
Para resucitar el amor y amarte más
Por favor alimenta no, sin duda
Ya que estarás sola en mi camino, en mi ruta
Si tú no volviste a mí, si tú no volviste
Tú y yo nunca jamás tendremos paz
Paso a paso, poco a poco, pequeño o gran paso
Tú y yo cargaremos juntos la misma cruz.

A pesar de la lluvia, el viento y los truenos: te amo
Y me reiré, cantaré y sonreiré porque yo te amo.

P.D. Homenaje a Alain Bellec (Barrière), un gran cantante y poeta.
Traducción de mi poema en francés “Si Tu Ne Me Revenais”.

Copyright © diciembre de 2004, Hébert Logerie, Todos los derechos reservados
Hébert Logerie es autor de varios libros de poesía.

— The End —