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Nabs Apr 2016
By Nabs

13.
The water burned my skin,
I scrubbed until it was raw and red.
An empty 200 ml bottle of soap laid on the bottom of the bath tub,
I used them all, crying because no matter what I did the kiss still lingers like a stubborn stain on my body.

My mother always told me not to smile at strangers.

I've never felt so ***** in my life.

8.
The first time I heard the word ****,
Was when the news flashed a picture of a 10 years old dead girl. They found her lying naked in a town park. Said that she had been ***** several times.

My mother cradled my head, kissing me with fears in her eyes.

I asked her what that word means, she just shook her head and hugged me closer.
Told me to always be careful.
That little girls need to always be alert because there are wolves wearing man skin.


I didn't understand what the word means nor the fear that echoes in my mother eyes.

But the picture of the dead girl stayed in my head along with a new vocabulary.

13.
I was disappointed.
The hotel was not what I expected. The bed was not comfortable, the room too hot, though the window have an amazing view.

The elevator was very annoying.
It was always too long.
I pushed the button again and again.

There's the cleaning service guy in the hall.
He's looking at me.

I smiled at him, the elevator door opened.

6.
Our home room teacher told us today,
That a smile can brighten someone else's day.

I couldn't stop smiling when I get home, not even to strangers.

I didn't notice the way, my driver was blocking me out from view.

9.
There's a new house being built in the complex.
I walked past the construction site with my older cousin to get to my house.
We were laughing freely and happily.
Childhood was clinging to us like a warm and comfortable blanket.

The construction workers whistled at us and called us pretty. They invited us to play with them.

I smiled at them nervously.
I didn't know why my hand started to feel clammy and cold. My older cousin gripped my hand tight and dragged me to walk faster.

Wan't pretty supposed to be a compliment?

15.
click. open page

(n) Cat Call:
"A loud whistle or a comment of a ****** nature made by a man to a passing woman."

- Oxford Dictionary

See link below for the definition of ****** harassment.

click.

13.
There was a knock, an open door.
A smile and betrayal.

The day I learned that 'I love you',
can sound ominious, make pity rise like a well.
How it can be filled with poison and lies,
corroding naivity like acid on skin.

A feral kiss, pungent breath.
There was hands roaming
where it wasn't welcome.
My body freeze as tar
like dread course through my veins.

That day, the word 'no' becomes my prayer.

14.
I stayed in my room.
I tried not to let my eyes wonder to where I hide the blade. I had become too acquaintanced with it, this past years. Too addicted.

The clocked showed 9.00 PM. I stared at the ceiling unable to sleep. Wishing I could forget.
It's been one year.
I had taken a bath to cleanse my self.

The door creaked open.

( see you tomorrow.)

There's someone sobbing.
I locked my self in the bathroom until I fell asleep on the cold white tiles.

I woke up with a sore body and a red flower was blooming on the floor.

I sprayed it with water hoping I could also disappear like them.

(I don't remember how to smile)

13.
I told my mother what happen.
There was denial in her eyes, and blame were pouring out of her mouth like it was the only thing keeping her afloat in the world.

It crashed against me like a tsunami, and I drowned.

I drowned, and I never realized how alone I was.

The words 'It's your fault' etched under my skin and shame rattled in my heart like shackles.

I stared blankly at the ceiling, resentment growing in my eyes, and I wonder if forgiveness is possible.

12.
My mother and father always said that the day I was born, it was like a dream come true.
Said they were so happy to have a daughter, that they celebrate like never before.

They named me such wonderful prayers.
Said I will grow up to be a strong woman.

I believed every word they said.

My parents aren't a liar.

17.
It's been 4 years.
There is still monsters under my bed. The tears never truly stop pouring, new scars keep littering my body, and my heart will never stop bleeding.
I understand the fear in my mother eyes.

But the red flowers have stopped blooming and I relearn how to smile. It's still frayed on its edges but breathing becomes more easier.

It's been 4 years,
and I have learned forgiveness.
On a traumatic event in my life
Summer Rain May 2014
Grey as the sky crashing against the pavement
Loud as rain exploding in the curbs
Cars driving fast
Drifting
Without knowing they are lost

People walking face to face
Never touching each other
Ignoring themselves

Maybe they think
Their time is precious
But they all wrong

Dizzy lives
Lives that work for money
Money used in buying things
Things necessary to earn more time

Buy a car that drives faster
Earning time
Buy an oven that cooks quicker
Earning time

But wait
Time for what?
Time for earning money to buy things to obtain time
I.

Ô vous, mes vieux amis, si jeunes autrefois,
Qui comme moi des jours avez porté le poids,
Qui de plus d'un regret frappez la tombe sourde,
Et qui marchez courbés, car la sagesse est lourde ;
Mes amis ! qui de vous, qui de nous n'a souvent,
Quand le deuil à l'œil sec, au visage rêvant,
Cet ami sérieux qui blesse et qu'on révère,
Avait sur notre front posé sa main sévère,
Qui de nous n'a cherché le calme dans un chant !
Qui n'a, comme une sœur qui guérit en touchant,
Laissé la mélodie entrer dans sa pensée !
Et, sans heurter des morts la mémoire bercée,
N'a retrouvé le rire et les pleurs à la fois
Parmi les instruments, les flûtes et les voix !

Qui de nous, quand sur lui quelque douleur s'écoule,
Ne s'est glissé, vibrant au souffle de la foule,
Dans le théâtre empli de confuses rumeurs !
Comme un soupir parfois se perd dans des clameurs,
Qui n'a jeté son âme, à ces âmes mêlée,
Dans l'orchestre où frissonne une musique ailée,
Où la marche guerrière expire en chant d'amour,
Où la basse en pleurant apaise le tambour !

II.

Écoutez ! écoutez ! du maître qui palpite,
Sur tous les violons l'archet se précipite.
L'orchestre tressaillant rit dans son antre noir.
Tout parle. C'est ainsi qu'on entend sans les voir,
Le soir, quand la campagne élève un sourd murmure,
Rire les vendangeurs dans une vigne mûre.
Comme sur la colonne un frêle chapiteau,
La flûte épanouie a monté sur l'alto.
Les gammes, chastes sœurs dans la vapeur cachées,
Vident et remplissent leurs amphores penchées,
Se tiennent par la main et chantent tour à tour.
Tandis qu'un vent léger fait flotter alentour,
Comme un voile folâtre autour d'un divin groupe,
Ces dentelles du son que le fifre découpe.
Ciel ! voilà le clairon qui sonne. À cette voix,
Tout s'éveille en sursaut, tout bondit à la fois.

La caisse aux mille échos, battant ses flancs énormes,
Fait hurler le troupeau des instruments difformes,
Et l'air s'emplit d'accords furieux et sifflants
Que les serpents de cuivre ont tordus dans leurs flancs.
Vaste tumulte où passe un hautbois qui soupire !
Soudain du haut en bas le rideau se déchire ;
Plus sombre et plus vivante à l'œil qu'une forêt,
Toute la symphonie en un hymne apparaît.
Puis, comme en un chaos qui reprendrait un monde,
Tout se perd dans les plis d'une brume profonde.
Chaque forme du chant passe en disant : Assez !
Les sons étincelants s'éteignent dispersés.
Une nuit qui répand ses vapeurs agrandies
Efface le contour des vagues mélodies,
Telles que des esquifs dont l'eau couvre les mâts ;
Et la strette, jetant sur leur confus amas
Ses tremblantes lueurs largement étalées,
Retombe dans cette ombre en grappes étoilées !

Ô concert qui s'envole en flamme à tous les vents !
Gouffre où le crescendo gonfle ses flots mouvants !
Comme l'âme s'émeut ! comme les cœurs écoutent !
Et comme cet archet d'où les notes dégouttent,
Tantôt dans le lumière et tantôt dans la nuit,
Remue avec fierté cet orage de bruit !

III.

Puissant Palestrina, vieux maître, vieux génie,
Je vous salue ici, père de l'harmonie,
Car, ainsi qu'un grand fleuve où boivent les humains,
Toute cette musique a coulé dans vos mains !
Car Gluck et Beethoven, rameaux sous qui l'on rêve,
Sont nés de votre souche et faits de votre sève !
Car Mozart, votre fils, a pris sur vos autels
Cette nouvelle lyre inconnue aux mortels,
Plus tremblante que l'herbe au souffle des aurores,
Née au seizième siècle entre vos doigts sonores !
Car, maître, c'est à vous que tous nos soupirs vont,
Sitôt qu'une voix chante et qu'une âme répond !

Oh ! ce maître, pareil au créateur qui fonde,
Comment dit-il jaillir de sa tête profonde
Cet univers de sons, doux et sombre à la fois,
Écho du Dieu caché dont le monde est la voix ?
Où ce jeune homme, enfant de la blonde Italie,
Prit-il cette âme immense et jusqu'aux bords remplie ?
Quel souffle, quel travail, quelle intuition,
Fit de lui ce géant, dieu de l'émotion,
Vers qui se tourne l'œil qui pleure et qui s'essuie,
Sur qui tout un côté du cœur humain s'appuie ?
D'où lui vient cette voix qu'on écoute à genoux ?
Et qui donc verse en lui ce qu'il reverse en nous ?

IV.

Ô mystère profond des enfances sublimes !
Qui fait naître la fleur au penchant des abîmes,
Et le poète au bord des sombres passions ?
Quel dieu lui trouble l'œil d'étranges visions ?
Quel dieu lui montre l'astre au milieu des ténèbres,
Et, comme sous un crêpe aux plis noirs et funèbres
On voit d'une beauté le sourire enivrant,
L'idéal à travers le réel transparent ?
Qui donc prend par la main un enfant dès l'aurore
Pour lui dire : - " En ton âme il n'est pas jour encore.
Enfant de l'homme ! avant que de son feu vainqueur
Le midi de la vie ait desséché ton cœur,
Viens, je vais t'entrouvrir des profondeurs sans nombre !
Viens, je vais de clarté remplir tes yeux pleins d'ombre !
Viens, écoute avec moi ce qu'on explique ailleurs,
Le bégaiement confus des sphères et des fleurs ;
Car, enfant, astre au ciel ou rose dans la haie,
Toute chose innocente ainsi que toi bégaie !
Tu seras le poète, un homme qui voit Dieu !
Ne crains pas la science, âpre sentier de feu,
Route austère, il est vrai, mais des grands cœurs choisies,
Que la religion et que la poésie
Bordent des deux côtés de leur buisson fleuri.
Quand tu peux en chemin, ô bel enfant chéri,
Cueillir l'épine blanche et les clochettes bleues,
Ton petit pas se joue avec les grandes lieues.
Ne crains donc pas l'ennui ni la fatigue. - Viens !
Écoute la nature aux vagues entretiens.
Entends sous chaque objet sourdre la parabole.
Sous l'être universel vois l'éternel symbole,
Et l'homme et le destin, et l'arbre et la forêt,
Les noirs tombeaux, sillons où germe le regret ;
Et, comme à nos douleurs des branches attachées,
Les consolations sur notre front penchées,
Et, pareil à l'esprit du juste radieux,
Le soleil, cette gloire épanouie aux cieux !

V.

Dieu ! que Palestrina, dans l'homme et dans les choses,
Dut entendre de voix joyeuse et moroses !
Comme on sent qu'à cet âge où notre cœur sourit,
Où lui déjà pensait, il a dans son esprit
Emporté, comme un fleuve à l'onde fugitive,
Tout ce que lui jetait la nuée ou la rive !
Comme il s'est promené, tout enfant, tout pensif,
Dans les champs, et, dès l'aube, au fond du bois massif,
Et près du précipice, épouvante des mères !
Tour à tour noyé d'ombre, ébloui de chimères,
Comme il ouvrait son âme alors que le printemps
Trempe la berge en fleur dans l'eau des clairs étangs,
Que le lierre remonte aux branches favorites,
Que l'herbe aux boutons d'or mêle les marguerites !

A cette heure indécise où le jour va mourir,
Où tout s'endort, le cœur oubliant de souffrir,
Les oiseaux de chanter et les troupeaux de paître,
Que de fois sous ses yeux un chariot champêtre,
Groupe vivant de bruit, de chevaux et de voix,
A gravi sur le flanc du coteau dans les bois
Quelque route creusée entre les ocres jaunes,
Tandis que, près d'une eau qui fuyait sous les aulnes,
Il écoutait gémir dans les brumes du soir
Une cloche enrouée au fond d'un vallon noir !

Que de fois, épiant la rumeur des chaumières,
Le brin d'herbe moqueur qui siffle entre deux pierres,
Le cri plaintif du soc gémissant et traîné,
Le nid qui jase au fond du cloître ruiné
D'où l'ombre se répand sur les tombes des moines,
Le champ doré par l'aube où causent les avoines
Qui pour nous voir passer, ainsi qu'un peuple heureux,
Se penchent en tumulte au bord du chemin creux,
L'abeille qui gaiement chante et parle à la rose,
Parmi tous ces objets dont l'être se compose,
Que de fois il rêva, scrutateur ténébreux,
Cherchant à s'expliquer ce qu'ils disaient entre eux !

Et chaque soir, après ses longues promenades,
Laissant sous les balcons rire les sérénades,
Quand il s'en revenait content, grave et muet,
Quelque chose de plus dans son cœur remuait.
Mouche, il avait son miel ; arbuste, sa rosée.
Il en vint par degrés à ce qu'en sa pensée
Tout vécut. - Saint travail que les poètes font ! -
Dans sa tête, pareille à l'univers profond,
L'air courait, les oiseaux chantaient, la flamme et l'onde
Se courbaient, la moisson dorait la terre blonde,
Et les toits et les monts et l'ombre qui descend
Se mêlaient, et le soir venait, sombre et chassant
La brute vers son antre et l'homme vers son gîte,
Et les hautes forêts, qu'un vent du ciel agite,
Joyeuses de renaître au départ des hivers,
Secouaient follement leurs grands panaches verts !

C'est ainsi qu'esprit, forme, ombre, lumière et flamme,
L'urne du monde entier s'épancha dans son âme !

VI.

Ni peintre, ni sculpteur ! Il fut musicien.
Il vint, nouvel Orphée, après l'Orphée ancien ;
Et, comme l'océan n'apporte que sa vague,
Il n'apporta que l'art du mystère et du vague !
La lyre qui tout bas pleure en chantant bien haut !
Qui verse à tous un son où chacun trouve un mot !
Le luth où se traduit, plus ineffable encore,
Le rêve inexprimé qui s'efface à l'aurore !
Car il ne voyait rien par l'angle étincelant,
Car son esprit, du monde immense et fourmillant
Qui pour ses yeux nageait dans l'ombre indéfinie,
Éteignait la couleur et tirait l'harmonie !
Ainsi toujours son hymne, en descendant des cieux,
Pénètre dans l'esprit par le côté pieux,
Comme un rayon des nuits par un vitrail d'église !
En écoutant ses chants que l'âme idéalise,
Il semble, à ces accords qui, jusqu'au cœur touchant,
Font sourire le juste et songer le méchant,
Qu'on respire un parfum d'encensoirs et de cierges,
Et l'on croit voir passer un de ces anges-vierges
Comme en rêvait Giotto, comme Dante en voyait,
Êtres sereins posés sur ce monde inquiet,
À la prunelle bleue, à la robe d'opale,
Qui, tandis qu'au milieu d'un azur déjà pâle
Le point d'or d'une étoile éclate à l'orient,
Dans un beau champ de trèfle errent en souriant !

VII.

Heureux ceux qui vivaient dans ce siècle sublime
Où, du génie humain dorant encor la cime,
Le vieux soleil gothique à l'horizon mourait !
Où déjà, dans la nuit emportant son secret,
La cathédrale morte en un sol infidèle
Ne faisait plus jaillir d'églises autour d'elle !
Être immense obstruée encore à tous degrés,
Ainsi qu'une Babel aux abords encombrés,
De donjons, de beffrois, de flèches élancées,
D'édifices construits pour toutes les pensées ;
De génie et de pierre énorme entassement ;
Vaste amas d'où le jour s'en allait lentement !
Siècle mystérieux où la science sombre
De l'antique Dédale agonisait dans l'ombre,
Tandis qu'à l'autre bout de l'horizon confus,
Entre Tasse et Luther, ces deux chênes touffus,
Sereine, et blanchissant de sa lumière pure
Ton dôme merveilleux, ô sainte Architecture,
Dans ce ciel, qu'Albert Düre admirait à l'écart,
La Musique montait, cette lune de l'art !

Le 29 mai 1837.
Io vorrei, superato ogni tremore
giungere alla bellezza che mi incalza,
dalla rovina del silenzio, fonda,
togliere la misura della voce
e cantare all'unisono coi suoni;
stamparmi nelle palme ogni vigore
in crescita perenne e modulare
un attento confine con le cose
ov'io possa con esse colloquiare
difesa sempre da incipienti caos.
Vorrei abitare nel segreto cuore
centro d'ogni più puro movimento,
animare di me gli spenti aspetti
dei fantasmi reali e riplasmare
le parabole ardenti ove ogni grazia
è tocca dal suo limite. Variata
stupendamente da codesti incontri
numererò la plurima mia essenza
entro un solo, perenne,
insistere di toni adolescenti.
Nell'aperta misura delle ali
del più libero uccello,
nel vigore degli alberi,
nella chiarezza-musica dei venti,
nel frastuono puerile dei colori,
nell'aroma del frutto,
sarò creatura in unico e diverso
principio, senza origine né segno
d'ancestrale condanna.
E so, per questa verità, che il tempo
non crollerà spargendo le rovine
dei violati contatti alla mitezza
del mio nuovo apparire, né la sacra
identità del canto verrà meno
ai suoi idoli vivi.
Donall Dempsey Mar 2015
COME VIENE...VIENE!
(WHAT COMES...COMES!)

The sun is
preaching her sermon

to the town
of Praiano

that clings to the cliffs
in wonder.

Here in her hand
of light & water

she tells the parables
of pebbles.

One wave waves to another
as she walks upon the water.

Bells undress Time
disrobe her of her hours.

Lemons grow
big-bellied on branches

pregnant
with yellow.

The juice
of the Future

praying in a church
of trees.

Here, a congregation
of butterflies & bees.

Grapes dream of being
turned into wine.

Figs ripen
with pleasure.

The gods of pagan times
survive

disguised as statues.

I only believing
in the religion of

a woman's
laughter.

And even now
as darkness

grows
upon the rose

it's as if
the sunlight never leaves

only changes
colour

and the sunlight darkens
only to blossom

into the next morning
in love with Time.

**

CHE COSA SI FA

Il sole
sta predicando

alla citta
di Praiano

che miracolosamente
si aggrappa alle scogliere.

Qui nella sua mano
di luce ed acqua

racconta le parabole
di ciottoli.

Un' onda fluttua verso un'altra
come cammina sull'acqua.

Le campane spogliano il Tempo
la svestono delle sue ore.

I limoni crescono
rigonfi sui rami

gravidi di giallo.

Il succo
del Futuro

che prega in una chiesa
di alberi.

Qui una congrgazione
di farfalle ed api.

L'uva sogna di essere
trasformata in vino.

I fiche maturano
con piacere.

Le divinita dell'epoca pagana
sopravivono

transvestite in statue.

Io credo solo
nell religione

di una risata di una donna.

E anche ora
come il buio

aumenta
sopra la rosa

e come se
la luce del sole non andasse mai via

ma cambia
solo colore

e la luce del sole si oscura

per fiorire
la mattina dopo

innamorata del Tempo.
Ahhhhffrrggg May 2014
I feel like I'm turning into a grey can of paint.
Y'see, pretty much everything is either black or white to me.
But for a long time, I've been noticing that I'm more stuck in this grey parabole in the middle. I'm always saying things like, "I do know, but I don't know" and, "I want it but I really don't want it". It's all very confusing and my ability to make decisions is diminishing each day I go on like this...
It's making everything seem more and more impossible...
Most days, I'm mixing slightly more with the black than the white (and vice versa). These days aren't so bad- if you've been this state for as long as I have.
Then there's the days when I am the most perfectly balanced grey you could ever lay your eyes upon; there's almost beauty in my misfortune and depleting mental stability. Days like those- a day like this...
A day like this can demolish your spirit in milliseconds. A day like this can stop you from seeing the most vibrant autumn leaves strewn across the earth, as your eyes have now turned to grey. A day like this can let your demons burst out from hiding in the cavities of your mind and start gnawing at things they shouldn't. A day like this makes you not care that all of this is happening to you, just as long as you're still as dull as your cigarette's smoke.
Donall Dempsey Aug 2020
COME VIENE...VIENE!
(WHAT COMES...COMES!)

for Paolo Sandulli

The sun is
preaching her sermon

to the town
of Praiano

that clings to the cliffs
in wonder.

Here in her hand
of light & water

she tells the parables
of pebbles.

One wave waves to another
as she walks upon the water.

Bells undress Time
disrobe her of her hours.

Lemons grow
big-bellied on branches

pregnant
with yellow.

The juice
of the Future

praying in a church
of trees.

Here, a congregation
of butterflies & bees.

Grapes dream of being
turned into wine.

Figs ripen
with pleasure.

The gods of pagan times
survive

disguised as statues.

I only believing
in the religion of

a woman’s
laughter.

And even now
as darkness

grows
upon the rose

it’s as if
the sunlight never leaves

only changes
colour

and the sunlight darkens
only to blossom

into the next morning
in love with Time.

*

This was written for the Italian artist/ceramic sculptor Paolo Sandulli who has a studio in an old Saracen tower overlooking Praiano called Torre a Mare.

His work and his workplace are magical and deliciously fantastic making the mind smile and the soul laugh as he creates a

NUOVE MITOLOGIE MEDITERRANEE

with his love of place and people. Delightful and enthralling.

Check out Paolo's creations at p.sandulli@alice.it

The title in the English version comes from the Italian menu which is the chief's surprise...eh...what comes...comes..ok? The title like Paolo's work amused me so much that it became the poem's name. The dish itself was a pizza with a midrash of everything and anything.

CHE COSA SI FA

Il sole è
la sua predicazione predica

alla città
di Praiano

che si aggrappa alle scogliere
a meraviglia.

Qui in mano
di luce e acqua

racconta le parabole
di ciottoli.

Una ondata onde ad un altro
come lei cammina sulle acque.

Campane spogliarsi Tempo
disrobe della sua ora.

Limoni crescere
grande-addome su filiali

incinta
con il giallo.

Il succo
del Futuro

pregare in una chiesa
di alberi.

Qui, una congregazione
di api e farfalle.

Uvaggio sogno di essere
trasformata in vino.

Fichi maturi
con piacere.

La divinità pagane di volte
sopravvivere

dissimulata come statue.

** solo credere
nella religione di

una donna
risate.

E anche adesso
come il buio

cresce
la rosa

è come se
la luce del sole non lascia

solo le modifiche
colore

e la luce del sole si oscura
solo a fiore

nella mattina successiva
in amore con il tempo.
Io vorrei, superato ogni tremore
giungere alla bellezza che mi incalza,
dalla rovina del silenzio, fonda,
togliere la misura della voce
e cantare all'unisono coi suoni;
stamparmi nelle palme ogni vigore
in crescita perenne e modulare
un attento confine con le cose
ov'io possa con esse colloquiare
difesa sempre da incipienti caos.
Vorrei abitare nel segreto cuore
centro d'ogni più puro movimento,
animare di me gli spenti aspetti
dei fantasmi reali e riplasmare
le parabole ardenti ove ogni grazia
è tocca dal suo limite. Variata
stupendamente da codesti incontri
numererò la plurima mia essenza
entro un solo, perenne,
insistere di toni adolescenti.
Nell'aperta misura delle ali
del più libero uccello,
nel vigore degli alberi,
nella chiarezza-musica dei venti,
nel frastuono puerile dei colori,
nell'aroma del frutto,
sarò creatura in unico e diverso
principio, senza origine né segno
d'ancestrale condanna.
E so, per questa verità, che il tempo
non crollerà spargendo le rovine
dei violati contatti alla mitezza
del mio nuovo apparire, né la sacra
identità del canto verrà meno
ai suoi idoli vivi.
Io vorrei, superato ogni tremore
giungere alla bellezza che mi incalza,
dalla rovina del silenzio, fonda,
togliere la misura della voce
e cantare all'unisono coi suoni;
stamparmi nelle palme ogni vigore
in crescita perenne e modulare
un attento confine con le cose
ov'io possa con esse colloquiare
difesa sempre da incipienti caos.
Vorrei abitare nel segreto cuore
centro d'ogni più puro movimento,
animare di me gli spenti aspetti
dei fantasmi reali e riplasmare
le parabole ardenti ove ogni grazia
è tocca dal suo limite. Variata
stupendamente da codesti incontri
numererò la plurima mia essenza
entro un solo, perenne,
insistere di toni adolescenti.
Nell'aperta misura delle ali
del più libero uccello,
nel vigore degli alberi,
nella chiarezza-musica dei venti,
nel frastuono puerile dei colori,
nell'aroma del frutto,
sarò creatura in unico e diverso
principio, senza origine né segno
d'ancestrale condanna.
E so, per questa verità, che il tempo
non crollerà spargendo le rovine
dei violati contatti alla mitezza
del mio nuovo apparire, né la sacra
identità del canto verrà meno
ai suoi idoli vivi.

— The End —