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Elizabeth Bleu Jul 2014
Luna (Latine Lunae) est terrae sola naturalis satellite. [E] [F] [VIII] licet non amet naturalis satellitis in Systemate Solare est, inter satellites maioribus signis maxima quod ad magnitudinem orbes obiecti (primarium) [g] [a] et post Io satellite Jovis, qui est secundus densa inter densitates satellite cognoscuntur.

Luna est in vna *** orbem terrarum, et semper, et faciens facies, *** cis insignis, quae per tenebras inter maria volcanus editis clarus, et veteri crusta impactus crateres prominent. Est enim post solem in coelo et immutari. Quanquam autem id candidissimam, obscurus etiam superficie *** bitumen reflectance fessis tantum leviter superior. Huius temporibus perquam cyclus regularem habere in coelo, quia antiquitus in luna lingua maximus culturae opes, fastos artis fabularis. Producit vim gravitatis luna dies et tempora et levi freta. Nunc de orbita lunae distantia diameter vicibus terra in caelum facit ut fere idem sit qui apparet Solis. Nempe per id fere totum solem lunam eclipsin solis tegere. Hoc simile est de magnitudine visuali fortuitum apparens. Lunaris a terra distantiae lineae sit amet, crescens ad rate of 3,82 ± 0,07 mm per annum, id est, non tamen semper. [IX]
Soy extranjero de mundos,
soy trotamundos,
porque vi mundos con los ojos cerrados,
vivo galaxias con los ojos abiertos,
conocí universos donde no se respira,
me llene de colores que no existían,
viví huracanes llenos de vida,
visite a monstruos más cuerdos que un loco,
me arroje a los mares de fantasía,
construí naves mientras dormía,
rodee a 300 orbes en menos de un día,
escribí estrellas para espacios vacíos
y ayude a astronautas perdidos.
En fin, me aleje a tierras baldías,
sueños profundos y me despedí del mundo
para conocer galaxias.
Para y óyeme ¡oh sol! yo te saludo
y extático ante ti me atrevo a hablarte:
ardiente como tú mi fantasía,
arrebatada en ansia de admirarte
intrépidas a ti sus alas guía.
¡Ojalá que mi acento poderoso,
sublime resonando,
del trueno pavoroso
la temerosa voz sobrepujando,
¡oh sol! a ti llegara
y en medio de tu curso te parara!
¡Ah! Si la llama que mi mente alumbra
diera también su ardor a mis sentidos;
al rayo vencedor que los deslumbra,
los anhelantes ojos alzaría,
y en tu semblante fúlgido atrevidos,
mirando sin cesar, los fijaría.
¡Cuánto siempre te amé, sol refulgente!
¡Con qué sencillo anhelo,
siendo niño inocente,
seguirte ansiaba en el tendido cielo,
y extático te vía
y en contemplar tu luz me embebecía!
De los dorados límites de Oriente
que ciñe el rico en perlas Oceano,
al término sombroso de Occidente,
las orlas de tu ardiente vestidura
tiendes en pompa, augusto soberano,
y el mundo bañas en tu lumbre pura,
vívido lanzas de tu frente el día,
y, alma y vida del mundo,
tu disco en paz majestuoso envía
plácido ardor fecundo,
y te elevas triunfante,
corona de los orbes centellante.
Tranquilo subes del cénit dorado
al regio trono en la mitad del cielo,
de vivas llamas y esplendor ornado,
y reprimes tu vuelo:
y desde allí tu fúlgida carrera
rápido precipitas,
y tu rica encendida cabellera
en el seno del mar trémula agitas,
y tu esplendor se oculta,
y el ya pasado día
con otros mil la eternidad sepulta.
    ¡Cuántos siglos sin fin, cuántos has visto
en su abismo insondable desplomarse!
¡Cuánta pompa, grandeza y poderío
de imperios populosos disiparse!
¿Qué fueron ante ti?  Del bosque umbrío
secas y leves hojas desprendidas,
que en círculos se mecen,
y al furor de Aquilón desaparecen.
Libre tú de la cólera divina,
viste anegarse el universo entero,
cuando las hojas por Jehová lanzadas,
impelidas del brazo justiciero
y a mares por los vientos despeñadas,
bramó la tempestad; retumbó en torno
el ronco trueno y con temblor crujieron
los ejes de diamante de la tierra;
montes y campos fueron
alborotado mar, tumba del hombre.
Se estremeció el profundo;
y entonces tú, como señor del mundo,
sobre la tempestad tu trono alzabas,
vestido de tinieblas,
y tu faz engreías,
y a otros mundos en paz resplandecías,
    y otra vez nuevos siglos
viste llegar, huir, desvanecerse
en remolino eterno, cual las olas
llegan, se agolpan y huyen de Oceano,
y tornan otra vez a sucederse;
mientras inmutable tú, solo y radiante
¡oh sol! siempre te elevas,
y edades mil y mil huellas triunfante.
    ¿Y habrás de ser eterno, inextinguible,
sin que nunca jamás tu inmensa hoguera
pierda su resplandor, siempre incansable,
audaz siguiendo tu inmortal carrera,
hundirse las edades contemplando
y solo, eterno, perenal, sublime,
monarca poderoso, dominando?
No; que también la muerte,
si de lejos te sigue,
no menos anhelante te persigue.
¿Quién sabe si tal vez pobre destello
eres tú de otro sol que otro universo
mayor que el nuestro un día
con doble resplandor esclarecía!!!
    Goza tu juventud y tu hermosura,
¡oh sol!, que cuando el pavoroso día
llegue que el orbe estalle y se desprenda
de la potente mano
del Padre soberano,
y allá a la eternidad también descienda,
deshecho en mil pedazos, destrozado
y en piélagos de fuego
envuelto para siempre y sepultado;
de cien tormentas al horrible estruendo,
en tinieblas sin fin tu llama pura
entonces morirá.  noche sombría
cubrirá eterna la celeste cumbre:
ni aun quedará reliquia de tu lumbre!!!
À Mme de P*.

Il est pour la pensée une heure... une heure sainte,
Alors que, s'enfuyant de la céleste enceinte,
De l'absence du jour pour consoler les cieux,
Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux.
On voit à l'horizon sa lueur incertaine,
Comme les bords flottants d'une robe qui traîne,
Balayer lentement le firmament obscur,
Où les astres ternis revivent dans l'azur.
Alors ces globes d'or, ces îles de lumière,
Que cherche par instinct la rêveuse paupière,
Jaillissent par milliers de l'ombre qui s'enfuit
Comme une poudre d'or sur les pas de la nuit ;
Et le souffle du soir qui vole sur sa trace,
Les sème en tourbillons dans le brillant espace.
L'oeil ébloui les cherche et les perd à la fois ;
Les uns semblent planer sur les cimes des bois,
Tel qu'un céleste oiseau dont les rapides ailes
Font jaillir en s'ouvrant des gerbes d'étincelles.
D'autres en flots brillants s'étendent dans les airs,
Comme un rocher blanchi de l'écume des mers ;
Ceux-là, comme un coursier volant dans la carrière,
Déroulent à longs plis leur flottante crinière ;
Ceux-ci, sur l'horizon se penchant à demi,
Semblent des yeux ouverts sur le monde endormi,
Tandis qu'aux bords du ciel de légères étoiles
Voguent dans cet azur comme de blanches voiles
Qui, revenant au port, d'un rivage lointain,
Brillent sur l'Océan aux rayons du matin.

De ces astres brillants, son plus sublime ouvrage,
Dieu seul connaît le nombre, et la distance, et l'âge ;
Les uns, déjà vieillis, pâlissent à nos yeux,
D'autres se sont perdus dans les routes des cieux,
D'autres, comme des fleurs que son souffle caresse,
Lèvent un front riant de grâce et de jeunesse,
Et, charmant l'Orient de leurs fraîches clartés,
Etonnent tout à coup l'oeil qui les a comptés.
Dans la danse céleste ils s'élancent... et l'homme,
Ainsi qu'un nouveau-né, les salue, et les nomme.
Quel mortel enivré de leur chaste regard,
Laissant ses yeux flottants les fixer au hasard,
Et cherchant le plus pur parmi ce choeur suprême,
Ne l'a pas consacré du nom de ce qu'il aime ?
Moi-même... il en est un, solitaire, isolé,
Qui, dans mes longues nuits, m'a souvent consolé,
Et dont l'éclat, voilé des ombres du mystère,
Me rappelle un regard qui brillait sur la terre.
Peut-être ?... ah ! puisse-t-il au céleste séjour
Porter au moins ce nom que lui donna l'Amour !

Cependant la nuit marche, et sur l'abîme immense
Tous ces mondes flottants gravitent en silence,
Et nous-même, avec eux emportés dans leur cours
Vers un port inconnu nous avançons toujours !
Souvent, pendant la nuit, au souffle du zéphire,
On sent la terre aussi flotter comme un navire.
D'une écume brillante on voit les monts couverts
Fendre d'un cours égal le flot grondant des airs ;
Sur ces vagues d'azur où le globe se joue,
On entend l'aquilon se briser sous la proue,
Et du vent dans les mâts les tristes sifflements,
Et de ses flancs battus les sourds gémissements ;
Et l'homme sur l'abîme où sa demeure flotte
Vogue avec volupté sur la foi du pilote !
Soleils ! mondes flottants qui voguez avec nous,
Dites, s'il vous l'a dit, où donc allons-nous tous ?
Quel est le port céleste où son souffle nous guide ?
Quel terme assigna-t-il à notre vol rapide ?
Allons-nous sur des bords de silence et de deuil,
Echouant dans la nuit sur quelque vaste écueil,
Semer l'immensité des débris du naufrage ?
Ou, conduits par sa main sur un brillant rivage,
Et sur l'ancre éternelle à jamais affermis,
Dans un golfe du ciel aborder endormis ?

Vous qui nagez plus près de la céleste voûte,
Mondes étincelants, vous le savez sans doute !
Cet Océan plus pur, ce ciel où vous flottez,
Laisse arriver à vous de plus vives clartés ;
Plus brillantes que nous, vous savez davantage ;
Car de la vérité la lumière est l'image !
Oui : si j'en crois l'éclat dont vos orbes errants
Argentent des forêts les dômes transparents,
Qui glissant tout à coup sur des mers irritées,
Calme en les éclairant les vagues agitées ;
Si j'en crois ces rayons dont le sensible jour
Inspire la vertu, la prière, l'amour,
Et quand l'oeil attendri s'entrouvre à leur lumière,
Attirent une larme au bord de la paupière ;
Si j'en crois ces instincts, ces doux pressentiments
Qui dirigent vers nous les soupirs des amants,
Les yeux de la beauté, les rêves qu'on regrette,
Et le vol enflammé de l'aigle et du poète !
Tentes du ciel, Edens ! temples! brillants palais !
Vous êtes un séjour d'innocence et de paix !
Dans le calme des nuits, à travers la distance,
Vous en versez sur nous la lointaine influence !
Tout ce que nous cherchons, l'amour, la vérité,
Ces fruits tombés du ciel dont la terre a goûté,
Dans vos brillants climats que le regard envie
Nourrissent à jamais les enfants de la vie,
Et l'homme, un jour peut-être à ses destins rendu,
Retrouvera chez vous tout ce qu'il a perdu ?
Hélas ! combien de fois seul, veillant sur ces cimes
Où notre âme plus libre a des voeux plus sublimes,
Beaux astres ! fleurs du ciel dont le lis est jaloux,
J'ai murmuré tout bas : Que ne suis-je un de vous ?
Que ne puis-je, échappant à ce globe de boue,
Dans la sphère éclatante où mon regard se joue,
Jonchant d'un feu de plus le parvis du saint lieu,
Eclore tout à coup sous les pas de mon Dieu,
Ou briller sur le front de la beauté suprême,
Comme un pâle fleuron de son saint diadème ?

Dans le limpide azur de ces flots de cristal,
Me souvenant encor de mon globe natal,
Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire,
Sur les monts que j'aimais briller près de la terre ;
J'aimerais à glisser sous la nuit des rameaux,
A dormir sur les prés, à flotter sur les eaux ;
A percer doucement le voile d'un nuage,
Comme un regard d'amour que la pudeur ombrage :
Je visiterais l'homme ; et s'il est ici-bas
Un front pensif, des yeux qui ne se ferment pas,
Une âme en deuil, un coeur qu'un poids sublime oppresse,
Répandant devant Dieu sa pieuse tristesse ;
Un malheureux au jour dérobant ses douleurs
Et dans le sein des nuits laissant couler ses pleurs,
Un génie inquiet, une active pensée
Par un instinct trop fort dans l'infini lancée ;
Mon rayon pénétré d'une sainte amitié
Pour des maux trop connus prodiguant sa pitié,
Comme un secret d'amour versé dans un coeur tendre,
Sur ces fronts inclinés se plairait à descendre !
Ma lueur fraternelle en découlant sur eux
Dormirait sur leur sein, sourirait à leurs yeux :
Je leur révélerais dans la langue divine
Un mot du grand secret que le malheur devine ;
Je sécherais leurs pleurs ; et quand l'oeil du matin
Ferait pâlir mon disque à l'horizon lointain,
Mon rayon en quittant leur paupière attendrie
Leur laisserait encor la vague rêverie,
Et la paix et l'espoir ; et, lassés de gémir,
Au moins avant l'aurore ils pourraient s'endormir !

Et vous, brillantes soeurs! étoiles, mes compagnes,
Qui du bleu firmament émaillez les campagnes,
Et cadençant vos pas à la lyre des cieux,
Nouez et dénouez vos choeurs harmonieux !
Introduit sur vos pas dans la céleste chaîne,
Je suivrais dans l'azur l'instinct qui vous entraîne,
Vous guideriez mon oeil dans ce brillant désert,
Labyrinthe de feux où le regard se perd !
Vos rayons m'apprendraient à louer, à connaître
Celui que nous cherchons, que vous voyez peut-être !
Et noyant dans son sein mes tremblantes clartés,
Je sentirais en lui.., tout ce que vous sentez !
Éste de mis entrañas dulce fruto,
con vuestra bendición, oh Rey eterno,
ofrezco humildemente a vuestras aras;
que si es de todos el mejor tributo
un puro corazón humilde y tierno,
y el más precioso de las prendas caras,
no las aromas raras
entre olores fenicios
y licores sabeos,
os rinden mis deseos,
por menos olorosos sacrificios,
sino mi corazón, que Carlos era,
que en el que me quedó menos os diera.

Diréis, Señor, que en daros lo que es vuestro
ninguna cosa os doy, y que querría
hacer virtud necesidad tan fuerte,
y que no es lo que siento lo que muestro,
pues anima su cuerpo el alma mía,
y se divide entre los dos la muerte.
Confieso que de suerte
vive a la suya asida,
que cuanto a la vil tierra,
que el ser mortal encierra,
tuviera más contento de su vida;
mas cuanto al alma, ¿qué mayor consuelo
que lo que pierdo yo me gane el cielo?
 
Y vos, dichoso niño, que en siete años
que tuvistes de vida, no tuvistes
con vuestro padre inobediencia alguna,
corred con vuestro ejemplo mis engaños,
serenad mis paternos ojos tristes,
pues ya sois sol donde pisáis la luna;
de la primera cuna
a la postrera cama
no distes sola un hora
de disgusto, y agora
parece que le dais, si así se llama
lo que es pena y dolor de parte nuestra,
pues no es la culpa, aunque es la causa, vuestra.

Cuando tan santo os vi, cuando tan cuerdo,
conocí la vejez que os inclinaba
a los fríos umbrales de la muerte;
luego lloré lo que ahora gano y pierdo,
y luego dije: «Aquí la edad acaba,
porque nunca comienza desta suerte».
¿Quién vio rigor tan fuerte,
y de razón ajeno,
temer por bueno y santo
lo que se amaba tanto?
Mas no os temiera yo por santo y bueno,
si no pensara el fin que prometía,
quien sin el curso natural vivía.

Yo para vos los pajarillos nuevos,
diversos en el canto y las colores,
encerraba, gozoso de alegraros;
yo plantaba los fértiles renuevos
de los árboles verdes, yo las flores,
en quien mejor pudiera contemplaros,
pues a los aires claros
del alba hermosa apenas
salistes, Carlos mío,
bañado de rocío,
cuando marchitas las doradas venas
el blanco lirio convertido en hielo,
cayó en la tierra, aunque traspuesto al cielo.


¿Oh qué divinos pájaros agora,
Carlos, gozáis, que con pintadas alas
discurren por los campos celestiales
en el jardín eterno, que atesora
por cuadros ricos de doradas salas
más hermosos jacintos orientales,
adonde a los mortales
ojos la luz excede?
¡Dichoso yo que os veo
donde está mi deseo
y donde no tocó pesar, ni puede;
que sólo con el bien de tal memoria
toda la pena me trocáis en gloria!

¿Qué me importara a mí que os viera puesto
a la sombra de un príncipe en la tierra,
pues Dios maldice a quien en ellos fía,
ni aun ser el mismo príncipe compuesto
de aquel metal del sol, del mundo guerra,
que tantas vidas consumir porfía?
La breve tiranía,
la mortal hermosura,
la ambición de los hombres
con títulos y nombres,
que la lisonja idolatrar procura,
al expirar la vida, ¿en qué se vuelven,
si al fin en el principio se resuelven?

Hijo, pues, de mis ojos, en buen hora
vais a vivir con Dios eternamente
y a gozar de la patria soberana.
¡Cuán lejos, Carlos venturoso, agora
de la impiedad de la ignorante gente
y los sucesos de la vida humana,
sin noche, sin mañana,
sin vejez siempre enferma,
que hasta el sueño fastidia,
sin que la fiera envidia
de la virtud a los umbrales duerma,
del tiempo triunfaréis, porque no alcanza
donde cierran la puerta a la esperanza!

La inteligencia que los orbes mueve
a la celeste máquina divina
dará mil tornos con su hermosa mano,
fuego el León, el Sagitario nieve;
y vos, mirando aquella esencia trina,
ni pasaréis invierno ni verano,
y desde el soberano
lugar que os ha cabido,
los bellísimos ojos,
paces de mis enojos,
humillaréis a vuestro patrio nido,
y si mi llanto vuestra luz divisa,
los dos claveles bañaréis en risa.

Yo os di la mejor patria que yo pude
para nacer, y agora en vuestra muerte,
entre santos dichosa sepultura;
resta que vos roguéis a Dios que mude
mi sentimiento en gozo, de tal suerte
que, a pesar de la sangre que procura
cubrir de noche escura
la luz de esta memoria,
viváis vos en la mía;
que espero que algún día
la que me da dolor me dará gloria,
viendo al partir de aquesta tierra ajena,
que no quedáis adonde todo es pena.
Después que escanciáramos el vaso postrimero
-metidos ya en la sima berroqueña-
nos dimos a decirles a Orión, a Fomalhaut, a Aldebarán,
nuestra congoja, y a Proción y al divino Boyero:
no sonreían, no sonreían, sino que se hermanaban con
nuestra ánima pequeña,
no se mofaban de nuestro diminuto afán

Muy más allá del mundo de los astros
queda el país difuso de los sueños;
muy más allá del campo de los sueños
el reino está -brumoso y coruscante-
de la locura, que en sus brazos muelles
todo el amor ilímite atesora.

Después de que vaciáramos el último jarro de vino
-inmersos en la espelunca berroqueña-
nos dimos a vagar bajo del tenso,
vientre maduro de la noche, -áureo vientre y endrino:
ya nos cantaba su canción zahareña,
sensual, ******, la noche, perfumada de jazmín y de incienso.

Canción epitalámica, imbuida
en un ambiente tibio de calígine:
infusa de la música felposa
que integra el sortilégico Nirvana;
canción de éxtasis denso, que resume
y acendra -entre sus filtros- la ventura.

Después de que vaciáramos el último vaso de vino
-inmersos en la espelunca berroqueña-
nos dimos a soñar bajo del rútilo,
combo, odorante vientre diamantino
de la noche cenceña:
para la Virgen Noche,
para la noche virgen, no es siempre el hombre mútilo?

Muy más allá del túrpido deseo
queda el país del sueño insaturable;
más allá del deseo incoercible
queda el país joyoso y frío y cáustico
de la locura, que en sus brazos férreos
todo el amor sin lindes atesora.

Después que escanciáramos el vaso postrimero
-metidos ya en la sima berroqueña-
nos dimos a narrarles a las constelaciones
nuestra congoja, y al matutino lucero...:
no sonreían, no sonreían de nuestra ánima pequeña,
no se mofaban de nuestras infinitesimales desolaciones...

Y más allá de los rútilos Orbes
queda el país transido de los sueños;
y más allá del yermo de los sueños
se asienta la región ebria y radiante
de la locura, que en sus brazos róseos
todo el amor ilímite atesora...
O altitudo !

Avez-vous quelquefois, calme et silencieux,
Monté sur la montagne, en présence des cieux ?
Était-ce aux bords du Sund ? aux côtes de Bretagne ?
Aviez-vous l'océan au pied de la montagne ?
Et là, penché sur l'onde et sur l'immensité,
Calme et silencieux, avez-vous écouté ?

Voici ce qu'on entend : - du moins un jour qu'en rêve
Ma pensée abattit son vol sur une grève,
Et, du sommet d'un mont plongeant au gouffre amer,
Vit d'un côté la terre et de l'autre la mer,
J'écoutai, j'entendis, et jamais voix pareille
Ne sortit d'une bouche et n'émut une oreille.

Ce fut d'abord un bruit large, immense, confus,
Plus vague que le vent dans les arbres touffus,
Plein d'accords éclatants, de suaves murmures,
Doux comme un chant du soir, fort comme un choc d'armures
Quand la sourde mêlée étreint les escadrons
Et souffle, furieuse, aux bouches des clairons.
C'était une musique ineffable et profonde,
Qui, fluide, oscillait sans cesse autour du monde,
Et dans les vastes cieux, par ses flots rajeunis,
Roulait élargissant ses orbes infinis
Jusqu'au fond où son flux s'allait perdre dans l'ombre
Avec le temps, l'espace et la forme et le nombre !
Comme une autre atmosphère épars et débordé,
L'hymne éternel couvrait tout le globe inondé.
Le monde, enveloppé dans cette symphonie,
Comme il vogue dans l'air, voguait dans l'harmonie.

Et pensif, j'écoutais ces harpes de l'éther,
Perdu dans cette voix comme dans une mer.

Bientôt je distinguai, confuses et voilées,
Deux voix dans cette voix l'une à l'autre mêlées,
De la terre et des mers s'épanchant jusqu'au ciel,
Qui chantaient à la fois le chant universel ;
Et je les distinguai dans la rumeur profonde,
Comme on voit deux courants qui se croisent sous l'onde.

L'une venait des mers ; chant de gloire ! hymne heureux !
C'était la voix des flots qui se parlaient entre eux ;
L'autre, qui s'élevait de la terre où nous sommes,
Était triste : c'était le murmure des hommes ;
Et dans ce grand concert, qui chantait jour et nuit,
Chaque onde avait sa voix et chaque homme son bruit.

Or, comme je l'ai dit, l'océan magnifique
Épandait une voix joyeuse et pacifique,
Chantait comme la harpe aux temples de Sion,
Et louait la beauté de la création.
Sa clameur, qu'emportaient la brise et la rafale,
Incessamment vers Dieu montait plus triomphale,
Et chacun de ses flots, que Dieu seul peut dompter,
Quand l'autre avait fini, se levait pour chanter.
Comme ce grand lion dont Daniel fut l'hôte,
L'océan par moments abaissait sa voix haute ;
Et moi je croyais voir, vers le couchant en feu,
Sous sa crinière d'or passer la main de Dieu.

Cependant, à côté de l'auguste fanfare,
L'autre voix, comme un cri de coursier qui s'effare,
Comme le gond rouillé d'une porte d'enfer,
Comme l'archet d'airain sur la lyre de fer,
Grinçait ; et pleurs, et cris, l'injure, l'anathème,
Refus du viatique et refus du baptême,
Et malédiction, et blasphème, et clameur,
Dans le flot tournoyant de l'humaine rumeur
Passaient, comme le soir on voit dans les vallées
De noirs oiseaux de nuit qui s'en vont par volées.
Qu'était-ce que ce bruit dont mille échos vibraient ?
Hélas ! c'était la terre et l'homme qui pleuraient.

Frères ! de ces deux voix étranges, inouïes,
Sans cesse renaissant, sans cesse évanouies,
Qu'écoute l'Eternel durant l'éternité,
L'une disait : NATURE ! et l'autre : HUMANITÉ !

Alors je méditai ; car mon esprit fidèle,
Hélas ! n'avait jamais déployé plus grande aile ;
Dans mon ombre jamais n'avait lui tant de jour ;
Et je rêvai longtemps, contemplant tour à tour,
Après l'abîme obscur que me cachait la lame,
L'autre abîme sans fond qui s'ouvrait dans mon âme.
Et je me demandai pourquoi l'on est ici,
Quel peut être après tout le but de tout ceci,
Que fait l'âme, lequel vaut mieux d'être ou de vivre,
Et pourquoi le Seigneur, qui seul lit à son livre,
Mêle éternellement dans un fatal *****
Le chant de la nature au cri du genre humain ?

Juillet 1829.
Jas Oct 2020
Woodland gardens, in their clunky brown depth
Of wet, powdered strings soiled in sap
The raw scent of shapeless red clay lost and wondered -
Where I, remember briefly, catching a glimpse of a bear
Or rather it's fur.

Mingled in the concert, a blur of peculiar bursts of noises
Struck with no identity, whimsical and plain
The songs of festivities -
Cool, romantic winds fueled the ferris wheel
As the man pressed flatly in pools of his own vitality
Broke my heart into orbes of fear and empathy.

If you watch closely
You'll come to know that men won't lie when you're listening
They won't hide.
You'll lie for them to yourself when you catch your eyes closing.
¡Salve llama creadora del mundo,
lengua ardiente de eterno saber,
pero germen, principio fecundo
que encadenas la muerte a tus pies!

Tú la inerte materia espoleas,
tú la ordenas juntarse a vivir,
tú su lodo modelas, y creas
miles de seres de formas sin fin.

Desbarata tus obras en vano
vencedora la muerte talvéz;
de sus restos levanta tu mano
nuevas obras triunfante otra vez.

Tú la hoguera del sol alimentas,
tú revistes los cielos de azúl,
tú la luna en las sombras de argentas,
tú coronas la aurora de luz.

Gratos ecos al bosque sombrío,
verde pompa a los árboles das,
melancólica música al río,
ronco grito a las olas del mar.

Tú el aroma en las flores exhalas,
en los valles suspiras de amor,
tú murmuras del aura en las alas,
en el Bóreas retumba tu voz.

Tú derramas el oro en la tierra
en arroyos de hirviente metal;
Tú abrillantas la perla que encierra
en su abismo profundo la mar.

Tú las cárdenas nubes extiendes
***** manto que agita Aquilón;
con tu aliento los aires enciendes,
tus rugidos infunden pavor.

Tú eres pura simiente de vida,
manatial sempiterno del bien;
luz del mismo Hacedor desprendida,
juventud y hermosura es tu ser.

Tú eres fuerza secreta que el mundo
en sus ejes impulsa a rodar,
sentimiento armonioso y profundo
de los orbes que anima tu faz.

De tus obras los siglos que vuelan
incansables artífices son,
del espíritu ardiente cincelan
y embellecen la estrecha prisión.

Tú en violento, veloz torbellino,
los empujas enérgica, y van;
y adelante en tu raudo camino
a otros siglos ordenas llegar.

Hombre débil, levanta la frente,
pon tu labio en su eterno raudal;
tú serás como el sol en Oriente,
tú serás, como el mundo, inmortal.
Ha muerto Rubén Darío,
        ¡el de las piedras preciosas!
Hermano, ¡cuántas noches tu espíritu y el mío,
unidos para el vuelo, cual dos alas ansiosas,
sondar quisieron ávidas el Enigma sombrío,
más allá de los astros y de las nebulosas!

          Ha muerto Rubén Darío,
          ¡el de las piedras preciosas!

¡Cuántos años intensos junto al Sena vivimos,
engarzando en el oro de un común ideal
los versos juveniles que, a veces, brotar vimos
como brotan dos rosas a un tiempo de un rosal!

Hoy tu vida, inquieta cual torrente bravío,
en el Mar de las Causas desembocó; ya posas
las plantas errabundas en el islote frío
que pintó Böckin... ¡ya sabes todas las cosas!

          Ha muerto Rubén Darío,
          ¡el de las piedras preciosas!

Mis ondas rezagadas van de las tuyas; pero
pronto en el insondable y eterno mar del todo
se saciara mi espíritu de lo que saber quiero:
del Cómo y del Porqué, de la Esencia y del Modo.

Y tú, como en Lutecia las tardes misteriosas
en que pensamos juntos a la orilla del Río
lírico, habrás de guiarme... Yo iré donde tu osas,
para robar entrambos al musical vacío
y al coro de los orbes sus claves portentosas...

          Ha muerto Rubén Darío
          ¡el de las piedras preciosas!
Jesús no vino del mundo de «los cielos».
Vino del propio fondo de las almas;
de donde anida el yo: de las regiones
internas del Espíritu.¿Por qué buscarle encima de las nubes?
Las nubes no son el trono de los dioses.
¿Por qué buscarle en los candentes astros?
Llamas son como el sol que nos alumbra,
orbes, de gases inflamados... Llamas
nomás. ¿Por qué buscarle en los planetas?
Globos son como el nuestro, iluminados
por una estrella en cuyo torno giran.Jesús vino de donde
vienen los pensamientos más profundos
y el más remoto instinto.
No descendió: emergió del océano
sin fin del subconsciente;
volvió a él, y ahí está, sereno y puro.
Era y es un eón. El que se adentra
osado en el abismo
sin playas de sí mismo,
con la luz del amor, ese le encuentra.
Starry Aug 2019
In heaven the
Big Dipper says qharsheeeiilesh (welcome)
As you enter the purple clouded
World
Once in
You will see seven
Orbes
That form the
Great dipper
Gabi Hilbig Feb 2020
They say things are written in the stars
Burning orbes of flame and passion
How can anything be written in the stars
If it’s written in the stars it burns instantly
Melting into oblivion
Stinging behind your eyes
Burning in your mouth like the taste of chapstick and old kisses
The taste of you stuck in my mouth
The smell of you stuck on  my shirt
The thought of you stuck in my mind
If its written in the stars I don’t want it
You can’t stop things that are meant to be
Washing away the past like waves over the sand
Carved into a tree only to regrow and reform into something so similarly new
I want something permanent
I don’t need approval, I need you more
I need the headache that can’t be cured by pain medication
I need the taste of your chapstick
I need the heat of your breath
I need the tase of your lips
I need the how cold my skin feels when your lips are gone
It makes me need you
It makes me miss you
It makes me want to think we could be written in the stars and it just might work
Seeing your eyes as burning orbes of flame and passion
Melting my fear into oblivion
Ravivant les langueurs nacrées
De tes yeux battus et vainqueurs,
En mèches de parfum lustrées
Se courbent deux accroche-coeurs.

A voir s'arrondir sur tes joues
Leurs orbes tournés par tes doigts,
On dirait les petites roues
Du char de Mab fait d'une noix ;

Ou l'arc de l'Amour dont les pointes,
Pour une flèche à décocher,
En cercle d'or se sont rejointes
A la tempe du jeune archer.

Pourtant un scrupule me trouble,
Je n'ai qu'un coeur, alors pourquoi,
Coquette, un accroche-coeur double ?
Qui donc y pends-tu près de moi ?

— The End —