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Mon papa, c'est le plus fort des papas.
Mon papa, c'est le plus beau des papas.
Mon papa, même quand il est fatigué, on dirait Richard Gere.
Mon papa, même si il est carnivore, moi, je l'aime quand même.
Mon papa, quand il mange, on dirait qu'il a 5 ans, mais moi, je l'aime quand même.
Mon papa, il a des voitures super cool qui font vroom.
Mon papa, quand il conduit, on dirait Michel Vaillant, même pas peur.
Mon papa, quand il me dit bonne nuit, j'ai même plus peur.
Les monstres sous mon lit, eux, ils se désintègrent avec la force des bisous de mon papa.
Mon papa, parfois, il ronfle et je l'aime quand même.
Mon papa, quand on est dans la piscine, il joue au crocrodile avec nous.
Mon papa, quand il porte des choses, les manches de sa chemise se déchire sous les   muscles.
Mon papa, avec une barbe, on dirait un homme des caverne, c'est trop cool.
Mon papa, quand il fait des câlins, on disparait sous ses couches d'amour.
Mon papa, quand il nous emmène faire du shopping, il supporte des heures et il sourit.
Mon papa, il nous laisse faire des trucs qui lui font peur, mais il veut nous faire plaisir, alors il dit oui.
Mon papa, il m'a laissé faire du saut en parachute, et je suis même pas morte.
Mon papa, il râle parfois mais on sait qu'en fait, c'est parce qu'il nous aime.
Mon papa, même quand il voyage, il pense à nous.
Mon papa, il nous emmène en voyage avec des photos tout le temps quand il travail.
Mon papa, il nous emmène en voyage tout le temps quand il est en vacances.
Mon papa, il fait des trucs de papa trop génial.
Par exemple, il connait nos restaurants préférés, et il sait ce qui nous fait plaisir.
Alors il nous y emmène.
Mon papa, même quand il est en colère, il est beau.
Mon papa, quand il sourit il est comme Thor, le dieu du tonnerre, il est puissant.
Du coup, parfois, ma maman elle fait un nervous break down.
Parce que mon papa il est trop beau c'est même pas normal.
Mon papa, il a un double menton pour que si un jour Game Of Thrones arrive dans la vraie vie, on pourra pas lui trancher la gorge.
Mon papa, il fait du vélo plus vite que le Tour de France. La preuve, ca fait des années qu'ils sont en France, mon papa, lui, il est déjà à Dubai.
Mon papa, parfois il oublie notre anniversaire quand on lui demande au pif, mais il oublie jamais de le souhaiter, donc on lui pardonne.
Mon papa, il voyage en first class.
Mon papa, il connait les aéroports mieux que James Bond.
Mon papa, il regarde des series TV de jeunes.
Mon papa, il porte des costards.
Mon papa, il nous emmène manger des dans endroits incroyables.
Mon papa, il nous emmène dans des hôtels de luxe.
Mon papa, il devrait être président du monde.
Mon papa, il est mieux que les autres papa parce que c'est le mien.
Mon papa, il est irremplaçable.  
Mon papa, si on m'en donnait un autre, j'en voudrais pas.
Mon papa, je veux que celui la.
Mon papa il est pas toujours là, mais c'est pas grave, parce qu'il est jamais ****.
Mon papa, il traverse le monde mais après il nous raconte, alors c'est cool.
Mon papa, il fait une super vinaigrette. Dommage que j'aime pas la vinaigrette.
Mon papa, quand il fait un barbeque, ca fait beaucoup de fumée et pas beaucoup de feu, mais c'est pour mieux nous impressioner quand il fait rôtir la viande.
Mon papa, il parle Anglais.
Mon papa, c'est le meilleur papa du monde.
Mon papa, je l'aime, même si maintenant, il a presque un demi siècle.
Mon papa, c'est comme un druide.
Ca meurt jamais.
C'est trop cool.
Mon papa, c'est comme une mode indémodable, tu veux jamais le remplacer, il est toujours tendance.
Mon papa, on peut pas le comparer a une mode fashion, parce que c'est un humain.
Mon papa, c'est le meilleur humain que je connaisse.
Avec ma maman et ma soeur et mon chat, mais chuuuuut.
C'est un secret.
Mais ce que je préfère à propos de mon papa, c'est que dès que je le vois, je peux lui dire:
"mon papa, je l'aime."
Paul d'Aubin Nov 2015
Sonnets pour treize  amis Toulousains  

Sonnet pour l’ami Alain  

Il est malin et combatif,
Autant qu’un malin chat rétif,
C’est Alain le beau mécano,
Exilé par la poste au tri.

Avec Nicole, quel beau tapage,
Car il provoque non sans ravages
Quand il en a marre du trop plein
A naviguer il est enclin.

Alain, Alain, tu aimes le filin
Toi qui es un fier mécano,  
A la conscience écolo.

Alain, Alain, tu vas finir  
Par les faire devenir «cabourds [1]»,  
Aux petits chefs à l’esprit lourd.
Paul     Aubin


Sonnet pour l’ami Bernard
  
Cheveux cendrés, yeux noirs profonds
Bernard, surplombe de son balcon.
Son esprit vif est aiguisé
Comme silex entrechoqués.

Sous son sérieux luit un grand cœur
D’humaniste chassant le malheur.
Très attentif à ses amis,
Il rayonne par son l’esprit.

Bernard, Bernard, tu es si sérieux,
Mais c’est aussi ton talisman
Qui pour tes amis est précieux.

Bernard, Bernard, tu es généreux,
Avec ce zeste de passion,  
Qui réchauffe comme un brandon.
Paul     Aubin

Sonnet pour l’ami Christian  

Sous l’apparence de sérieux  
Par ses lunettes un peu masqué.
C’est un poète inspiré,
Et un conférencier prisé.

Dans Toulouse il se promène  
Aventurier en son domaine.
Comme perdu dans la pampa
Des lettres,   il a la maestria

Christian, Christian, tu es poète,
Et ta poésie tu la vis.
Cette qualité est si rare.

Christian, Christian, tu es lunaire.
Dans les planètes tu sais aller
En parcourant Toulouse à pied.
Paul d’   Aubin

Sonnet pour l’ami José
  
Le crâne un peu dégarni
Dans son regard, un incendie.
Vif, mobile et électrisé,
Il semble toujours aux aguets.

Des « hidalgos » des temps jadis
Il a le verbe et l’allure.
Il donne parfois le tournis,
Mais il possède un cœur pur.

José, José, tu as horreur,
De l’injustice et du mépris,
C’est aussi ce qui fait ton prix.

José, José, tu es un roc
Un mousquetaire en Languedoc
Un homme qui sait résister.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami  Jean-Pierre  

Subtil et sage, jamais hautain,
C’est Jean-Pierre,  le Toulousain,
qui de son quartier, Roseraie
apparaît détenir les clefs.

Pensée précise d’analyste,  
Il  est savant et optimiste,
Épicurien en liberté,
magie d’  intellectualité.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es plus subtil,
Que l’écureuil au frais babil,  
Et pour cela tu nous fascines.

Jean-Pierre, Jean-Pierre, tu es trop sage,
C’est pour cela que tu es mon ami
A cavalcader mes folies.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Henry  

Henry  est un fougueux audois  
de la variété qui combat.
Dans ses yeux flamboie l’âpre alcool,
du tempérament espagnol.

Henry est un fidèle  ami
Mais en «section» comme «Aramits».
dans tous  les  recoins,  il frétille,
comme dans les torrents l’anguille.

Henry,  Henry, tu es bouillant
Et  te moques  des cheveux gris,
Sans toi même être prémuni.

Henry,  Henry, tu t’ingénies  
A transformer  ce monde gris
dans notre   époque de clinquant.
Paul   d’  Aubin

Sonnet pour l’ami Olivier  

Olivier l’informaticien    
à   un viking me fait penser.
Il aime d’ailleurs les fest noz,
Et  boit la bière autant qu’on ose

Olivier, roux comme  un flamand  
arpente Toulouse, à grand pas
avec cet  air énigmatique
qui nous le rend si sympathique

Olivier, tu es bretteur
dans le monde informatique,  
Tu gardes  un côté sorcier.

Olivier, tu as un grand cœur,
Tu réponds toujours, je suis là,  
Pour nous tirer de l’embarras.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Philippe  

Cheveux  de geai, les yeux luisants
Voici, Philippe le toulousain.
de l’ «Arsenal» à «Saint Sernin»
Il vous  salut de son allant.

Il est cordial et enjoué,
mais son esprit est aux aguets.
C’est en fait un vrai militant,
traçant sa   vie en se battant.

Philippe, Philippe, tu es partout,
Avec tes gestes du Midi
qui te valent  bien   des  amis.

Philippe, Philippe, tu es batailleur,
Et  ta voix chaude est ton atout,  
Dans notre  Toulouse frondeur.
Paul   d’  Aubin


Sonnet pour l’ami Pierre
  
Pierre est un juriste fin
Qui ne se prend pas au sérieux.
Et sait garder  la tête froide,
Face aux embûches et aux fâcheux.

Surtout, Pierre est humaniste
Et sait d’un sourire allumer.
le cœur  humains et rigoler,
Il doit être un peu artiste.

Pierre,  Pierre, tu es indulgent,
Mais tu as aussi un grand talent,
De convaincre et puis d’enseigner.

Pierre,  Pierre, tu manquerais
A l’ambiance du Tribunal
Quittant le «vaisseau amiral».
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Pierre-Yves    

Pierre-Yves est fin comme un lapin
mais c’est un si  gentil goupil,
à l’œil vif,  au regard malin;
en plus pense  européen.

Pierre-Yves est un fils d’historien,  
qui goûte  à la philosophe,
usant des plaisirs de la vie
en prisant le bon vin, aussi.

Pierre-Yves,   tu les connais bien,
tous nos notables toulousains,

Pierre-Yves,   tu nous as fait tant rire,
En parlant gaiement  des «pingouins»,
du Capitole,  avec ses  oies.
Paul  d’   Aubin


Sonnet pour l’ami  Rémy    
De son haut front, il bat le vent,
Son bras pointé, comme l’espoir,
C’est notre, Rémy, l’occitan,
Vigoureux comme un « coup à boire ».

De sa chemise rouge vêtue,
Il harangue tel un  Jaurès,
dans les amphis et dans les rues,
pour la belle Clio, sa déesse.

Olivier, Olivier,  ami  
Dans un bagad tu as ta place,  
Mais à Toulouse, on ne connait pas.

Rémy, Rémy, ils ne t’ont pas
Car tout Président  qu’ils t’ont fait,  
Tu gardes en toi, ta liberté.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Sylvain    

Sylvain est un perpignanais
mais plutôt secret qu’enjoué.
N’allez pas croire cependant,
qu’il  vous serait indifférent.

Sylvain,   a aussi le talent  
de savoir diriger les gens,
simple, précis et amical,
il pourrait être cardinal.

Sylvain,   Sylvain,    tu es très fin
et dans la «com..» est ton destin,
sans être en rien superficiel.

Sylvain,   Sylvain,    tu es en  recherche
d’une excellence  que tu as.
Il faut que tu la prennes en toi.
Paul  d’   Aubin

Sonnet pour l’ami Toinou    

Tonnerre et bruits, rires et paris,
«Toinou » est fils de l’Oranie,
Quand sur Toulouse, il mit le cap,
On le vit,   entre houle et ressacs.

Dans la cité «Deromedi»
Au Mirail ou à Jolimont,
Emporté par un hourvari
On le connaît tel le « loup gris ».  

Toinou, Toinou, à la rescousse !
Dans la ville, y’a de la secousse!
Chez les «archis», dans les «amphis.»

Toinou, Toinou, encore un verre   !
Tu as oublié de te taire,
Et tes amis viennent tantôt.
Paul d’   Aubin
Adrien Jul 2014
Son regard a croisé le mien
Ses yeux ont percé les miens
J'ai été fauché par son parfum
Elle m'a souri, je lui ai pris la main
Maintenant ma peau connait la sienne et ne veux plus la quitter
Et mes mains tremblent a l'idée de ne plus la toucher
Les jours je rêve d'elle, et je rêve eveillé
La nuit j'admire son image qui ne peux me quitter
Mon coeur fond, ma tête craque du seul son de sa voix
Comme la neige s'effondre sous un seul de nos pas

Je suis tombé dans le piège.
Maintenant il faut qu'elle m'achève
Mais je suis seul, et j'ai froid
Je ne vois plus que ses yeux
Je n'entend plus que sa voix
Je tombe d'amour, je tombe dans le piège
Et dans ma chute je crois bien que je la vois
Qui se jette dans le vide, le vide au creu de mes bras

Ne me retenez pas.

Je suis tombé
Je ne veux plus me relever
Je ne vie plus que pour elle
Il m'en pousserai des ailes
Mais je suis tombé.
Je suis cloué.
Je suis tombé dans le piège.
Et si ce n'est qu'un rêve

*Ne me reveillez pas.
whispering wind Aug 2018
heavy head
raise the lever
open eyes receive
light transmissions
signal time and space

je me reveille dans une chambre
qui ne me connait pas

j'attendais la vie me lève
mais il n'a jamais fait
en pensant à la vie, le corps que j'en habite
Anonymous Oct 2015
I like to watch,
   From a booth,
Or a table,
         To see how they interact.

J'aime beaucoup les gens,
    Les personnes qui sentient,
Je boire.
     Je lire.
         Je regarder les gens.

Why is it that we are so alone?
    Qui connait la verité?
May not be perfect French.
Excusez moi mademoiselle,
J'espionnais votre compte d'instagram et j'ai regardé toutes vos images,
Parce que votre apparence peut mettre des modèles hors entreprise si vous décidez de poursuivre la mode,
J'ai une théorie sur vos origines et j'aimerais partager cela avec vous,
Vos parents doivent être profondément amoureux quand ils vous ont donné naissance parce que c'est la seule explication que je puisse imaginer,
Vous êtes ridiculement belles, êtes-vous sûr d'être une femme et pas une déesse?


Haha. Je suis sûr que vous avez entendu de meilleurs compliments, mais ma chérie est sincère,
Je peux voir que vous êtes une femme amoureuse d'elle-même et que les gens vous envient pour cette réalisation,
Peut-être que certaines personnes pensent que vous êtes détestabile, mais je pense que vous êtes admirable,
Je me demande ce que les gars doivent faire pour passer du temps autour de vous parce que le chocolat noir, les roses bleues et les conversations douces ne sont pas assez bonnes pour une femme comme vous.

Vous mettez-vous une robe rouge la nuit et dansez-vous au clair de lune? Parce que vous avez l'air charmant tous les matins entre-temps, le reste d'entre nous est encore désordonné,
Je n'ai jamais essayé de cocaïne, mais je suis plutôt sûr que vous avez le goût de vous,
C'était censé être un compliment, alors j'espère que tu peux sourire,
Je suis athée mais Dieu vous bénit coiffeur parce que j'adore vraiment votre coiffure.
Lorsque vous mettez votre rouge à lèvres, vous avez l'air si beau que cela fait la grande faucheuse pour vous éviter tous les jours.

Je sais que nous ne nous connaissons pas et c'est tout à fait ma faute,
Peut-être la peur du rejet m'a-t-elle pris dans la tête et maintenant ça me rend timide comme une petite souris,
J'admet! Je suis passionnément curieux de vous et il me tue doucement ne vous connait pas,
Bien que vous sachiez quelle opportunité amusante pourrait être?
Pour moi de prendre une centaine de photos de vous, car c'est ce que font les photographes,
Et cela me donne beaucoup de chances de vous admirer,
Je sais que ce poème stupide n'a pas de rime, mais même si, j'espère que je vous ai fait rire pendant un moment et que tout ira bien.*

Stef Devid Alexandru ©
I wrote this poem in english and then translated into french for other purposes. If you're kind enough to point me any misspelling or grammar errors that may occur after this translation. I would appreciated it.
Fall Nov 2018
Couleurs en lambeaux du à trois jours

Ça pique , ça chatouille , elle arrive , je la sens , pas bien...

Ses pas sont vert , porte la music tel une mélodie qui ne connait limite

Les petits coup de , l'oeil devinent la vie , ram ou rav

Ma peur , mots , ne se manifeste auprès d'elle , chaque fois

Elle se retourne , que regarder , que penser , figé , respiré , demande

Comment va tu ? Non , trop formel , tu a prit tes soins ? Trop personnel ...

Parler , il le faut , parle la , elle se retourne , je me tourne ... Non

Sa voix est faible , ses chants plus possible , yeux sur mien

Arrete , mots , sortis ,
" je t'attendais",  " j'étais venu te voir , la porte était fermé "

" Désolé " , Elle sourit , pour moi ,
moi .
This is a french test work for an english collection of poetey that I am going to release . This will be thé only one in french  for french lovers . There is going to be some sort of chapitres to the story . It's name will be 96' ,it is based on a lovestory  . It is thé love beetween Ram and Janu . Thanks everyone
Tout semble parfaitement parfait
mais...
a l'interiur, il sent de la pouritture.

Les nuits sont longue,
et...
je aussi longtemps.
Je aimerais revenir
la nuit quand nous
sommes recontres
a nouveau.
J'ai hate de rire.
J'ai aimerais etre alleurs.
quelque part ce n'est pas
cette apartmente
avec ses pelouses
parfaitement entrenues
ou personne ne
connait mon nom.
M Solav Dec 2019
Incapable d'agir. De quoi parlent-ils tous?
Est-ce encore un livre, la perte de ses pages?
Où que l'on creuse, là n'est pas la source;
Déduira-t-on ainsi qu'elle est introuvable?

Écoutant les murmures au travers du ciment
Encore qui mugissent des propos absurdes;
Puis d'une jointure, l’on cognera dedans:
« Encore et toujours vide, l'écho ridicule. »

Criant au secours, qu'on leur vienne en aide;
Celui de tout perdre, connait-on le sacrifice?
C'est donnant ainsi tout qu'enfin l'on nous cède
Le vrai pour et contre l'artifice.

Incapable d'agir. Que racontent-ils donc?
Lorsqu'ouvrir la bouche est un pas de trop,
À la course ils se ruent vers les fronts:
« Cette inertie qui maintient en sursaut. »

En ouverture vers le vide, voici le message
Des parois décousues d'un fort abyssal:
« Écouter le silence, le silence qui n'entend rien. »
Écrit en janvier 2016.


— Droits d'auteur © M. Solav —
www.msolav.com

Cette oeuvre ne peut être utilisée ni en partie ni dans son intégrité sans l'accord préalable de l'auteur. Veuillez s'il vous plaît contacter marsolav@outlook.com pour toute requête d'usage. Merci beaucoup.
__________
C'était la plus belle soirée de ma vie
J'aimerais m'en rappeler comme si c'était hier
C'était la plus horrible journée de ma vie
J'aimerais oublier comme si ce n'était hier:

Je suis dans une gare, le train n'arrive pas
Je me soumet la question, ce que j'aimerais m’éviter
J'attend ma belle et elle n'arrive pas
Je perds le temps que j’essaie de gagner

Je parle aux voyageurs antipathiques
Pour tuer le temps perdu
Coincé dans ce gâchis esthétique.
Avant que le temps ne me tue
Je quitte ce café pathétique,
Purgatoire pour excommuniés
Avant, je commande un autre verre, foutu tic,
Foutue expatriation, je veux t'oublier

Je me retrouve donc dans un carrefour sombre
Où se rencontrent les civilisations
Pas un arbre pour profiter de l’ombre
Il n’y a plus de lumière ni plus de son
On me noie
Au milieu d’une mer de gens qui n’ont pas vécus
Je suis assoiffé d’un ami
Au milieu du désert avec personne en vue
Dans ma propre ville je suis intru.
L’anonymat de l’exil,
On me connait bien à l’institut,
Je m’y reconnais dans chaque tuile,
Dans ses murs peints à l’huile
Je suis ici, et je suis là
Je m’imagine ailleurs mais c’est futile
Détachez-moi, je ne fuirais pas !

Je suis rescapé,
Je suis perdu !
Les heures m’ont échappées,
Le temps m’est perdu
Comment s’en sortir quand on est un débauché ?
Je suis mort, je suis pendu !
Comment repartir quand le train a déraillé ?
Quel guet-apen l’on m’a tendu !

On me somme de rentrer chez moi,
Le dernier train est passé, et je ne l’ai pas pris
Mes oeufs dans le même panier, et j’ai fais le mauvais choix
Je ne me reconnais plus, qu’est-ce qui m’as pris ?

J’essaie de me souvenir
Ce n’est certes pas la dernière fois
On m’a pris mes souvenirs
Comment me suis-je retrouvé là ?

Au retour d'une aventure (rêverie) que je regrette
Mes amis me dévisagent en traître
Je me défend en phrases toutes faites
Ah, si j’avais appris de mes ancêtres...

J’y retourne chaque matin,
Dans l’espoir de retrouver celui-ci (l’espoir)
Pas de libre arbitre pour un pantin
Chaque fois on m’affirme que je ne viens pas d’ici (chaque soir).

L’élégance d’une mort heureuse
Je ne pense plus au car de la malheureuse,
J’attend celui qui me portera **** de ces malheurs;
Jamais n'est-il à l’heure.
Jéhova de la terre a consacré les cimes ;
Elles sont de ses pas le divin marchepied,
C'est là qu'environné de ses foudres sublimes
Il vole, il descend, il s'assied.

Sina, l'Olympe même, en conservent la trace ;
L'Oreb, en tressaillant, s'inclina sous ses pas ;
Thor entendit sa voix, Gelboé vit sa face ;
Golgotha pleura son trépas.

Dieu que l'Hébron connait, Dieu que Cédar adore,
Ta gloire à ces rochers jadis se dévoila ;
Sur le sommet des monts nous te cherchons encore ;
Seigneur, réponds-nous ! es-tu là ?

Paisibles habitants de ces saintes retraites,
Comme l'ont entendu les guides d'Israël,
Dans le calme des nuits, des hauteurs où vous êtes
N'entendez-vous donc rien du ciel ?

Ne voyez-vous jamais les divines phalanges
Sur vos dômes sacrés descendre et se pencher ?
N'entendez-vous jamais des doux concerts des anges
Retentir l'écho du rocher ?

Quoi ! l'âme en vain regarde, aspire, implore, écoute ;
Entre le ciel et nous, est-il un mur d'airain ?
Vos yeux, toujours levés vers la céleste voûte,
Vos yeux sont-ils levés en vain ?

Pour s'élancer, Seigneur, où ta voix les appelle,
Les astres de la nuit ont des chars de saphirs,
Pour s'élever à toi, l'aigle au moins a son aile ;
Nous n'avons rien que nos soupirs !

Que la voix de tes saints s'élève et te désarme,
La prière du juste est l'encens des mortels ;
Et nous, pêcheurs, passons: nous n'avons qu'une larme
A répandre sur tes autels.
Quand tu ris je frissonne et je danse
Je pleure à chaudes larmes, je tournoie
A gorge déployée
Je me désopile.
Quand tu ris c'est Vénus qui me chevauche
Et me vénère !

C'est comme un rire aphrodisiaque
Un rire interdit
Un rire noir qui bouillonne
à petit feu et qui enfle sa pulpe d'ébène
pour accueillir le parfum du musc.
Je me sens alors privilégié
Appelle-moi ton Empereur de Chine
Je suis consommateur captif de ce rire.
Rare
Quand tu ris tu éclates
Tu meurs
Tu ****** sur toi
Tu te plies
Tu te dérides
Tu es hilare !

Quand tu ris
Tous tes jardins secrets
S'enivrent et se font jour
A travers tes lèvres et tes dents
On voit apparaître des elfes et des lutins
Qui frissonnent aux toiles d'araignées
Tendues au fond de ta gorge
Pour que ton rire parte ad libitum
Et finisse en soupir.

Quand tu ris tu respires
Mieux tu inspires
Et quand ton rire expire
C'est pour renaître bientôt
Comme une chute du Zambèze
Dont on ne connait pas la source
Quand tu ris c'est le signal,
Muse vénérée,
Alors je me marre
Je m'amarre à tes eaux pour m'asperger de toi
Et me contaminer de ton fou rire vénérien.

— The End —