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On lit dans les Annales de la propagation de la Foi :
« Une lettre de Hong-Kong (Chine), en date du 24 juillet
1832, nous annonce que M. Bonnard, missionnaire du
Tong-King, a été décapité pour la foi, le 1er mai dernier. »
Ce nouveau martyr était né dans le diocèse de Lyon et
appartenait à la Société des Missions étrangères. Il était
parti pour le Tong-King en 1849. »

I.

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !
Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,
Il n'en a pas compté le nombre ;
Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;
Il a considéré la croix de Jésus-Christ
Toute rayonnante dans l'ombre.

Il a dit : - « C'est le Dieu de progrès et d'amour.
Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.
Christ sourit à qui le repousse.
Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;
Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,
Il m'appelle d'une voix douce.

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,
Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;
Par lui nous vivons et nous sommes ;
Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,
Il dérobe les clefs de toutes les prisons
Et met en liberté les hommes.

« Or il est, **** de nous, une autre humanité
Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité
Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;
Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;
Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts
Qui tâtent le mur de leur tombe.

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.
Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas
Leur part de la grande conquête.
J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.
Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,
Je viens vous apporter ma tête ! » -

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,
De la parole dite aux apôtres : - Allez,  
Bravez les bûchers et les claies ! -
Et de l'adieu du Christ au suprême moment :
- Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,
Frères, vous fermerez mes plaies. -

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit
Ces peuples égarés **** du progrès qui luit,
Dont l'âme est couverte de voiles ;
Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,
Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,
Les yeux fixés sur les étoiles.

II.

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

III.

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,
S'étale l'échafaud de tes membres chargé,
Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,
Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,
Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,
Comme dans une ruche entre en ta bouche noire
Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,
Ta tête blême est là sur un infâme pieu,
Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,
Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !
On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !
Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,
Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,
Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,
Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,
Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,
Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,
Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !
Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,
L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,
Et la justice aux yeux sévères et candides,
Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,
L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,
L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,
Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,
Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,
Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! - martyr, regarde,
Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; -

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !
Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !
Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,
Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire
Le grand crucifié sur les hommes penché ;
Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,
Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !
César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !
Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !
Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,
Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,
Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,
Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !
Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,
Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,
Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres
A l'histrion du crime, assouvi, couronné,
A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,
Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,
Au pirate empereur Napoléon dernier,
Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,
Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle
Qui, debout sur la terre et sous le firmament,
Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,
Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

Du 5 au 8 novembre 1852, à Jersey
Jean Cocteau es un ruiseñor mecánico a quien le ha dado cuerda Ronsard.

Los únicos brazos entre los cuales nos resignaríamos a pasar la vida, son los brazos de las Venus que han perdido los brazos.

Si los pintores necesitaran, como Delacroix, asistir al degüello de 400 odaliscas para decidirse a tomar los pinceles... Si, por lo menos, sólo fuesen capaces de empuñarlos antes de asesinar a su idolatrada Mamá...

Musicalmente, el clarinete es un instrumento muchísimo más rico que el diccionario.

Aunque se alteren todas nuestras concepciones sobre la Vida y la Muerte, ha llegado el momento de denunciar la enorme superchería de las "Meninas" que -siendo las propias "Meninas" de carne y hueso- colgaron un letrerito donde se lee Velázquez, para que nadie descubra el auténtico y secular milagro de su inmortalidad.

Nadie escuchó con mayor provecho que Debussy, los arpegios que las manos traslúcidas de la lluvia improvisan contra el teclado de las persianas.

Las frases, las ideas de Proust, se desarrollan y se enroscan, como las anguilas que nadan en los acuarios; a veces deformadas por un efecto de refracción, otras anudadas en acoplamientos viscosos, siempre envueltas en esa atmósfera que tan solo se encuentra en los acuarios y en el estilo de Proust.

¡La "Olimpia" de Manet está enferma de "mal de Pott"! ¡Necesita aire de mar!... ¡Urge que Goya la examine!...

En ninguna historia se revive, como en las irisaciones de los vidrios antiguos, la fugaz y emocionante historia de setecientos mil crepúsculos y auroras.

¡Las lágrimas lo corrompen todo! Partidarios insospechables de un "régimen mejorado", ¿tenemos derecho a reclamar una "ley seca" para la poesía... para una poesía "extra dry", gusto americano?

Todo el talento del "douannier" Rousseau estribó en la convicción con que, a los sesenta años, fue capaz de prenderse a un biberón.

La disección de los ojos de Monet hubiera demostrado que Monet poseía ojos de mosca; ojos forzados por innumerables ojitos que distinguen con nitidez los más sutiles matices de un color pero que, siendo ojos autónomos, perciben esos matices independientemente, sin alcanzar una visión sintética de conjunto.

Las frases de Oscar Wilde no necesitan red. ¡Lástima que al realizar sus más arriesgadas acrobacias, nos dejen la incertidumbre de su ****!

El cúmulo de atorrantismo y de burdel, de uso y abuso de limpiabotas, de sensiblería engominada, de ojo en compota, de retobe y de tristeza sin razón -allí está la pampa... más allá el indio... la quena... el tamboril -que se espereza y canta en los acordes del tango que improvisa cualquier lunfardo.

Es necesario procurarse una vestimenta de radiógrafo (que nos proteja del contacto demasiado brusco con lo sobrenatural), antes de aproximarnos a los rayos ultravioletas que iluminan los paisajes de Patinir.

No hay crítico comparable al cajón de nuestro escritorio.

Entre otras... ¡la más irreductible disidencia ortográfica! Ellos: Padecen todavía la superstición de las Mayúsculas.

Nosotros: Hace tiempo que escribimos: cultura, arte, ciencia, moral y, sobre todo y ante todo, poesía.

Los cubistas cometieron el error de creer que una manzana era un tema menos literario y frugal que las nalgas de madame Recamier.

¡Sin pie, no hay poesía! -exclaman algunos. Como si necesitásemos de esa confidencia para reconocerlos.

Esos tinteros con un busto de Voltaire, ¿no tendrán un significado profundo? ¿No habrá sido Voltaire una especie de Papa (*****) de la tinta?

En música, al pleonasmo se le denomina: variación.

Seurat compuso los más admirables escaparates de juguetería.

La prosa de Flaubert destila un sudor tan frío que nos obliga a cambiarnos de camiseta, si no podemos recurrir a su correspondencia.

El silencio de los cuadros del Greco es un silencio ascético, maeterlinckiano, que alucina a los personajes del Greco, les desequilibra la boca, les extravía las pupilas, les diafaniza la nariz.

Los bustos romanos serían incapaces de pensar si el tiempo no les hubiera destrozado la nariz.

No hay que admirar a Wagner porque nos aburra alguna vez, sino a pesar de que nos aburra alguna vez.

Europa comienza a interesarse por nosotros. ¡Disfrazados con las plumas o el chiripá que nos atribuye, alcanzaríamos un éxito clamoroso! ¡Lástima que nuestra sinceridad nos obligue a desilusionarla... a presentarnos como somos; aunque sea incapaz de diferenciarnos... aunque estemos seguros de la rechifla!

Aunque la estilográfica tenga reminiscencias de lagrimatorio, ni los cocodrilos tienen derecho a confundir las lágrimas con la tinta.

Renán es un hombre tan bien educado que hasta cuando cree tener razón, pretende demostrarnos que no la tiene.

Las Venus griegas tienen cuarenta y siete pulsaciones. Las Vírgenes españolas, ciento tres.

¡Sepamos consolarnos! Si las mujeres de Rubens pesaran 27 kilos menos, ya no podríamos extasiarnos ante los reflejos nacarados de sus carnes desnudas.

Llega un momento en que aspiramos a escribir algo peor.

El ombligo no es un órgano tan importante como imaginan ustedes... ¡Señores poetas!

¿Estupidez? ¿Ingenuidad? ¿Política?... "Seamos argentinos", gritan algunos... sin advertir que la nacionalidad es algo tan fatal como la conformación de nuestro esqueleto.

Delatemos un onanismo más: el de izar la bandera cada cinco minutos.

Lo primero que nos enseñan las telas de Chardin es que, para llegar a la pulcritud, al reposo, a la sensatez que alcanzó Chardin, no hay más remedio que resignarnos a pasar la vida en zapatillas.

Facilísimo haber previsto la muerte de Apollinaire, dado que el cerebro de Apollinaire era una fábrica de pirotecnia que constantemente inventaba los más bellos juegos de artificio, los cohetes de más lindo color, y era fatal que al primero que se le escapara entre el fango de la trinchera, una granada le rebanara el cráneo.

Los esclavos miguelangelescos poseen un olor tan iodado, tan acre que, por menos paladar que tengamos basta gustarlo alguna vez para convencerse de que fueron esculpidos por la rompiente. (No me refiero a los del Louvre; modelados por el mar, un día de esos en que fabrica merengues sobre la arena).

¡La opinión que se tendrá de nosotros cuando sólo quede de nosotros lo que perdura de la vieja China o del viejo Egipto!

¡Impongámosnos ciertas normas para volver a experimentar la complacencia ingenua de violarlas! La rehabilitación de la infidelidad reclama de nosotros un candor semejante. ¡Ruboricémonos de no poder ruborizarnos y reinventemos las prohibiciones que nos convengan, antes de que la libertad alcance a esclavizarnos completamente!

El cemento armado nos proporciona una satisfacción semejante a la de pasarnos la mano por la cara, después de habernos afeitado.

¡Los vidrios catalanes y las estalactitas de Mallorca con que Anglada prepara su paleta!

Los cubistas salvaron a la pintura de las corrientes de aire, de los rayos de sol que amenazaban derretirla pero -al cerrar herméticamente las ventanas, que los impresionistas habían abierto en un exceso de entusiasmo- le suministraron tal cúmulo de recetas, una cantidad tan grande de ventosas que poco faltó para que la asfixiaran y la dejasen descarnada, como un esqueleto.

Hay poetas demasiado inflamables. ¿Pasan unos senos recién inaugurados? El cerebro se les incendia. ¡Comienza a salirles humo de la cabeza!

"La Maja Vestida" está más desnuda que la "maja desnuda".

Las telas de Velázquez respiran a pleno pulmón; tienen una buena tensión arterial, una temperatura normal y una reacción Wasserman negativa.

¡Quién hubiera previsto que las Venus griegas fuesen capaces de perder la cabeza!

Hay acordes, hay frases, hay entonaciones en D'Annunzio que nos obligan a perdonarle su "fiatto", su "bella voce", sus actitudes de tenor.

Azorín ve la vida en diminutivo y la expresa repitiendo lo diminutivo, hasta darnos la sensación de la eternidad.

¡El Arte es el peor enemigo del arte!... un fetiche ante el que ofician, arrodillados, quienes no son artistas.

Lo que molesta más en Cézanne es la testarudez con que, delante de un queso, se empeña en repetir: "esto es un queso".

El espesor de las nalgas de Rabelais explica su optimismo. Una visión como la suya, requiere estar muellemente sentada para impedir que el esqueleto nos proporcione un pregusto de muerte.

La arquitectura árabe consiguió proporcionarle a la luz, la dulzura y la voluptuosidad que adquiere la luz, en una boca entreabierta de mujer.

Hasta el advenimiento de Hugo, nadie sospechó el esplendor, la amplitud, el desarrollo, la suntuosidad a que alcanzaría el genio del "camelo".

Es tanta la mala educación de Pió Baroja, y es tan ingenua la voluptuosidad que siente Pío Baroja en ser mal educado, que somos capaces de perdonarle la falta de educación que significa llamarse: Pío Baroja.

No hay que confundir poesía con vaselina; vigor, con camiseta sucia.

El estilo de Barres es un estilo de onda, un estilo que acaba de salir de la peluquería.

Lo único que nos impide creer que Saint Saens haya sido un gran músico, es haber escuchado la música de Saint Sáéns.

¿Las Vírgenes de Murillo?

Como vírgenes, demasiado mujeres.

Como mujeres, demasiado vírgenes.

Todas las razones que tendríamos para querer a Velázquez, si la única razón del amor no consistiera en no tener ninguna.

Los surtidores del Alhambra conservan la versión más auténtica de "Las mil y una noches", y la murmuran con la fresca monotonía que merecen.

Si Rubén no hubiera poseído unas manos tan finas!... ¡Si no se las hubiese mirado tanto al escribir!...

La variedad de cicuta con que Sócrates se envenenó se llamaba "Conócete a ti mismo".

¡Cuidado con las nuevas recetas y con los nuevos boticarios! ¡Cuidado con las decoraciones y "la couleur lócale"! ¡Cuidado con los anacronismos que se disfrazan de aviador! ¡Cuidado con el excesivo dandysmo de la indumentaria londinense! ¡Cuidado -sobre todo- con los que gritan: "¡Cuidado!" cada cinco minutos!

Ningún aterrizaje más emocionante que el "aterrizaje" forzoso de la Victoria de Samotracia.

Goya grababa, como si "entrara a matar".

El estilo de Renán se resiente de la flaccidez y olor a sacristía de sus manos... demasiado aficionadas "a lavarse las manos".

La Gioconda es la única mujer viviente que sonríe como algunas mujeres después de muertas.

Nada puede darnos una certidumbre más sensual y un convencimiento tan palpable del origen divino de la vida, como el vientre recién fecundado de la Venus de Milo.

El problema más grave que Goya resolvió al pintar sus tapices, fue el dosaje de azúcar; un terrón más y sólo hubieran podido usarse como tapas de bomboneras.

Los rizos, las ondulaciones, los temas "imperdibles" y, sobre todo, el olor a "vera violetta" de las melodías italianas.

Así como un estiló maduro nos instruye -a través de una descripción de Jerusalén- del gesto con que el autor se anuda la corbata, no existirá un arte nacional mientras no sepamos pintar un paisaje noruego con un inconfundible sabor a carbonada.

¿Por qué no admitir que una gallina ponga un trasatlántico, si creemos en la existencia de Rimbaud, sabio, vidente y poeta a los 12 años?

¡El encarnizamiento con que hundió sus pitones, el toro aquél, que mató a todos los Cristos españoles!

Rodin confundió caricia con modelado; espasmo con inspiración; "atelier" con alcoba.

Jamás existirán caballos capaces de tirar un par de patadas que violenten, más rotundamente, las leyes de la perspectiva y posean, al mismo tiempo, un concepto más equilibrado de la composición, que el par de patadas que tiran los heroicos percherones de Paolo Uccello.

Nos aproximamos a los retratos del Greco, con el propósito de sorprender las sanguijuelas que se ocultan en los repliegues de sus golillas.

Un libro debe construirse como un reloj, y venderse como un salchichón.

Con la poesía sucede lo mismo que con las mujeres: llega un momento en que la única actitud respetuosa consiste en levantarles la pollera.

Los críticos olvidan, con demasiada frecuencia, que una cosa es cacarear, otra, poner el huevo.

Trasladar al plano de la creación la fervorosa voluptuosidad con que, durante nuestra infancia, rompimos a pedradas todos los faroles del vecindario.

¡Si buena parte de nuestros poetas se convenciera de que la tartamudez es preferible al plagio!

Tanto en arte, como en ciencia, hay que buscarle las siete patas al gato.

El barroco necesitó cruzar el Atlántico en busca del trópico y de la selva para adquirir la ingenuidad candorosa y llena de fasto que ostenta en América.

¿Cómo dejar de admirarla prodigalidad y la perfección con que la mayoría de nuestros poetas logra el prestigio de realizar el vacío absoluto?

A fuerza de gritar socorro se corre el riesgo de perder la voz.

En los mapas incunables, África es una serie de islas aisladas, pero los vientos hinchan sus cachetes en todas direcciones.

Los paréntesis de Faulkner son cárceles de negros.

Estamos tan pervertidos que la inhabilidad de lo ingenuo nos parece el "sumun" del arte.

La experiencia es la enfermedad que ofrece el menor peligro de contagio.

En vez de recurrir al whisky, Turner se emborracha de crepúsculo.

Las mujeres modernas olvidan que para desvestirse y desvestirlas se requiere un mínimo de indumentaria.

La vida es un largo embrutecimiento. La costumbre nos teje, diariamente, una telaraña en las pupilas; poco a poco nos aprisiona la sintaxis, el diccionario; los mosquitos pueden volar tocando la corneta, carecemos del coraje de llamarlos arcángeles, y cuando deseamos viajar nos dirigimos a una agencia de vapores en vez de metamorfosear una silla en un trasatlántico.

Ningún Stradivarius comparable en forma, ni en resonancia, a las caderas de ciertas colegialas.

¿Existe un llamado tan musicalmente emocionante como el de la llamarada de la enorme gasa que agita Isolda, reclamando desesperadamente la presencia de Tristán?

Aunque ellos mismos lo ignoren, ningún creador escribe para los otros, ni para sí mismo, ni mucho menos, para satisfacer un anhelo de creación, sino porque no puede dejar de escribir.

Ante la exquisitez del idioma francés, es comprensible la atracción que ejerce la palabra "merde".

El adulterio se ha generalizado tanto que urge rehabilitarlo o, por lo menos, cambiarle de nombre.

Las distancias se han acortado tanto que la ausencia y la nostalgia han perdido su sentido.

Tras todo cuadro español se presiente una danza macabra.

Lo prodigioso no es que Van Gogh se haya cortado una oreja, sino que conservara la otra.

La poesía siempre es lo otro, aquello que todos ignoran hasta que lo descubre un verdadero poeta.

Hasta Darío no existía un idioma tan rudo y maloliente como el español.

Segura de saber donde se hospeda la poesía, existe siempre una multitud impaciente y apresurada que corre en su busca pero, al llegar donde le han dicho que se aloja y preguntar por ella, invariablemente se le contesta: Se ha mudado.

Sólo después de arrojarlo todo por la borda somos capaces de ascender hacia nuestra propia nada.

La serie de sarcófagos que encerraban a las momias egipcias, son el desafío más perecedero y vano de la vida ante el poder de la muerte.

Los pintores chinos no pintan la naturaleza, la sueñan.

Hasta la aparición de Rembrandt nadie sospechó que la luz alcanzaría la dramaticidad e inagotable variedad de conflictos de las tragedias shakespearianas.

Aspiramos a ser lo que auténticamente somos, pero a medida que creemos lograrlo, nos invade el hartazgo de lo que realmente somos.

Ambicionamos no plagiarnos ni a nosotros mismos, a ser siempre distintos, a renovarnos en cada poema, pero a medida que se acumulan y forman nuestra escueta o frondosa producción, debemos reconocer que a lo largo de nuestra existencia hemos escrito un solo y único poema.
the white deer Sep 2015
Rich, red raspberries in your palm,
rolled there from a damp paper towel as you sit
crosslegged on hardwood floor,
perfect posture,
head leaned against the lowest of the barres in the studio.
Your shoulder blades shift and
your collarbones gleam with perspiration.
Down the wall, another girl savors every drop of an orange.
Through the wall we hear an instructor yelling
and slipping into strings of Spanish curses.
You lean your head on to my shoulder wearing a new shade of lip stain: raspberry romance.
I bite into my bell pepper like an apple and
try not to breathe too loud.
Ayeshah Apr 2013
It's getting late.
We've ran around
all day and he knew from
the time
I called him
early this morning,
how much I wanted to be with him,
I
doubt he took me serious
when
I
told him after
I
get out of class we would
head back to his place...
I
called him on my break
and
told him
I
would be seeing him soon,
he sort of giggled like yeah right
"
Brooklyn"....
I
worked on my assignments
but
my mind was else where.
As
I
typed on my school PC,
I
thought of how good
he'd
feel inside of me
and
I
began to feel myself heating up,
getting a bit wet
between my thighs...
As soon as I could;
I
rushed out of my seat,
down the steps
and
to my car,
doing my best to keep my speed
about
80 mphs.
I
picked him up
just as he got off
the city bus.
He jumps in my car
--
kisses me
on my cheek,
I
couldn't think
my mind was wishing
he'd
kiss me everywhere.
Hi
I
said breathlessly,
he stares at me
with
them beautiful eyes
and
says hey babygirl...
I
love when he calls me that.
We
rush to finish all we had to do
and
once at his place
he cooks
trying to do his best
to
feeds everyone.
While
he's attending to dinner,
I
rush in and out the shower.
I
run to his room
and
wait
--
I'm
ready, heated
and
prepared...
I
lie naked on my back watching out his window
I can feel him enter the room as I'm
staring at a dusky yellowish setting sun.
I
can feel him in the doorway,
his eyes are glazing
over my body...
For a split second
I
feel vulnerable,
weak even.
This
deep
longing
takes over
and
like a she-wolf
I
leap up as if by magic
off his bed.
He's ready for me,
He giggles
knowingly,
and
pushed me down,
He holds me there
as
he lifts my legs up around his shoulders.
He
barres his face in between my thighs.
*******, licking
I
moan so loud,
I
think the neighbors can hear me...
Oh well
he doesn't stop,
only moans out
I LOVE YOU
while his tongue dances
in & out of me,
then
around
my *******.
He's teasing me
--
it's building up...
He
knows
I'm about to burst
--
he's ready for me,
as soon as
I
cry out
he lifts
his head up,
I
arch my pelvis
up to meet his
hard, long, thick,
solid ****,
he slows me down
--
literally
picks me up off
the bed...
In one swift motion,
he's deep inside of me,
I'm airborne,
lifted into
his protective strong arms,
his muscle aren't even taunt
as
he allows me to grind
while he moves
in & out of me,
along with me,
like we're racing
--
trying to beat each other
but somehow we match stroke for stroke...
as my ****** breaks
he's
moving deeper.
I'm ready to burst again.
He watches me
as
he leans over my abdomen;
he caresses my *******,
He takes off his wire frame
glasses.
He looks at me with them eyes
that can melt your soul.
I
feel the warm vapor
of his breath nestling on
my neck..
He licks
in
between
the hollows of my neck,
leaving trails
of his wondrous kisses
down the valley of my cleavage,
******* one
breast
then the other,
moving onward to my *******,
all
the while hes pumping
in and out of me..

"
Oh OOOoo mmm Ahhhh ooOoOo "
I cry out
--
as
his **** becomes ramrod.
I
close my eyes
feeling him stretch me
his rough treatment
turns me on even more,
I
can feel my ***** becoming wetter,
Feeling his **** penetrate deeper than before,
I'm so wet I feel myself over-flowing.
My ***** aching for him to stop but I'm not ready to give up..
We
pause,
then wait for a few seconds...
Our
breathings so hard,
we're gulping for air..
whilst his ***** nestles inside
my quivering ***** ,
my *****
tighten around his ****,
as
I'm listening to
him breathe.
We share a look
--
I'm ready just as he is...
his muscle become taunt
as
he
rigorously
&
vigorously
lifts me like weights
up & down,
while he moves
in and out of me
--
slamming into me
I
feel myself
swells as he fills me up
so completely
with his hard ramrod shaft..
so deep is he
--
I
can't talk, moan or breath,
only whimpers of moans
rant
the sunset evening sky...
softly at first; then
I
finally call out
his name
and
scream: *
yes yes yes O'Yessss
He grunts
and
moans watch
so
I
look down at his priapic ****,
as
I
watch
--
my mind plays a little trick on me
and
I
imagine it entering me
at a magnificent speed,
I'm turned on even more
while watching
this assault on my *****,
while
he continuously thrusting fast,
deep
and
so **** hard
I
can barely
take anymore.
I
watch
and
imagine it entering with
the force of the
explosion.

TO BE CONTINUED.......
maybe another day like;
"April's Fools"
Always Me Ayeshah ®
Copyright ©
Ayeshah
K.C.L.N 1977 - Present YEAR(s)
All right reserved ®
v Jan 2019
(The one where I’m feeling sorry for my cheating ex-girlfriend.0

We met the grim reaper on my 18th birthday.
He arrived to the party, uninvited,
dressed in ribbons
and legality
and student loans.  

Driving a silver Sudan
Eminem turned all the way up,
He hard braked in the turn lane next to us,
Skillfully smirking, words pulled back on his tongue like arrows.
ready to strike.

Bullseye.

There I sat, cross faded in your passenger seat, crying for the 50th time over how Brockhampton is like
The best thing to happen to rap since Odd Future.
Singing “who’s got the feeling” at the top of my lungs.
Happy.

I got a kiss at every red light.
No matter how quickly you turned away

Back then red and orange traffic lights were our dancefloor
We stood glowing in our favorite colors
Making up for every touch we could not share at prom.
I thought “god, if this barres me from heaven I’m already here with her.”  

I’d heard he always shows up at the worst times.
He, the reaper.
He’d really been there all along
In the smile of the lady at iHOP who invited us to church
In the down turned edges of mouths on waiters faces when I say,
“no, sir, we’ll be paying together”
I saw two girls kissing in the corner tonight and I only wish you were here to see it too.
I beg you come be with me.
Careful pitches “See these examples see what we can have”
Blue blood runs dry when their hearts are still soaked in red,
so no the money isn’t worth staying for.
You’re suffocating in red and right and trump signs.

She’s screaming baby, my love, pretty girl,
You are just too far,
and I am just too lonely.
We spent hundreds of days hating ourselves for loving each other.
Maybe we were too busy hating ourselves to actually love each other
She cannot meet me in the middle when she shackled to the start.

She reminds me of the reaper,
He lives inside her.
In the memories of being called a ****** at Christmas dinner.
Between picking out pears in the grocery store.
In the happiness over a haircut.
Happiness from my hands

Our breakup was not clean or neat or wholesome
It was all tears and excuses and hatred.
I still should’ve been there,
You’re the only one who understood how badly loving me hurts
I know it’s hard to love me.
To be good enough for me.
I haven’t figured out how to be good enough for myself either.

We’re Joking about how you mother thought we sat in circles
Whispering secrets, braiding
instead of pulling hair.
Now I watch as you pull yours out
Because ******* it you’re trying.
White people get away with killing kids all the time
Why would this be any different?

I’m in your passenger seat again
Asking what’s wrong, please answer me.
Where have you gone?
I’m pounding on a sealed casket
Pounding on the earth you lay beneath.
She is silent.

We held each other in pools of tears
Repeating that one day it gets better.
One day.
I feel guilty for living that truth
While you are stuck.

Yet still,
I will smile every June 11th
And wish you well.
I hope you’re still swimming
The creek we loved picked up quite the current.
When my head rests and settles
my thoughts free-flow
like steam from an overflowing copper kettle.

My chest sinks and swells

My cold, clammy hands clasp together
and nestle between my knees
to secure me from shivering beneath my sheets.

The dead December freeze batters my body
and so I dream.

Unable to abort the birth of an undying nightmare...

I begin to dream of shining on my own,
glistening all alone,
being covered in a quilt of Guilded gold.

I wish so much
to see a crease
or an escape to ease my troubled peace.
A way to cease this sitting
and **** this never ending quitting.

Kidding,
I'm not what I used to be. I'm something that I'm not.

I could knit a tight fit glove
for me and my humanity
to wed inside of.
I could pray that we never get pulled apart
even if sickness should be my suffering
and my witness.

Forgive me,
if I would rather stay sick
for the sake of my sanity.

I know what lies outside.

Ebonies of the sky
ebb at the glow
of the
twilight field of light
seeking sowing.

Forever showing
never knowing
how cold lonliness
is without a hand for holding.

If you had a hand to hold
would you?

Could you and your grasp
shake my shameless doubt
that our past has cast a stone
at the glass foundation of our future and
alas, our present cannot last?

Can your words
convince me that this is how it should be
and rid me of what I ought not to be
wraught with?

Or is this fraudulent truth an excuse
to let loose all of the fear we hold dear
as we hang dangling from a noose
as the world watches and people stare
as if they had nothing to lose.

I know I hope too hard
turning hope into current.
The positive charge barres
negative scars from burning,
but yet, my flesh is left
brittle and charred.

Maybe it makes no difference
or any sense at all.

It doesn't matter nonetheless, for I am desperate.
Emily Mielke Jul 2014
How can I keep from singing?
For when your Eyes lay their sight upon me
Those soft Lips I know so well
Stretch and curve
Into a familiar shade of Awe
And for when those barres of Awe dare to move
They utter songs of beauty
And whisper words of Love

The same words that I cling to
The same words that fuel me
Though this fuel has Power
To provoke Danger
We are the White Hats of Secrets
And the Keepers of the Dawn

The Sun does not dare to rise
Until we dare to lower
And although the Dawn is kept in our control
It is the Dawn
The Spark and Hint of Light Fueling Life
That is kept in our very being
Life fueling Light

And as we lie down together
Under the
Stars so bright
The Candles and their light
Cannot outshine us

For in that moment
We are a Dream
A Wishful Dream
Now coming true

So lie with me longer
In Reminiscence of our Song
And Dance
By the light of the Moon
Our Memories fueling our Light
Our Light fueling my Life
PABRO Mar 2019
Hey!
We have failed to open up mouth
Justice is eatened by like lion
That have mute our mouths
to speak peace.

See!
they have become rich
because of the poors hardworking
they are now top WHAT as millioniors
with port berries.

We have failed to express our needs
Just because we are now used to express our emotions.
But no peace to our mouth

Remember,
you're not a merely a lion
that can shut up our mouth to inner peace
we have our hearts.

Our mouth means free
to everything
but you have made us preys
to our own place of peace

Please free us,
You can't continue been righteous
Over our happiness
of our precious.

We are dying,dying,dying
inside our hearts .
Stop praying with our emotions
We labelled as humans.

Yourself,
You said, "No one is above the law. "
but you have failed to follow the rules,
You have even failed to show us
the true tree that barres good fruits

You can't claim to be a mango tree
but you're a produce of pawpaw
What kind of a tree are you?
as for I don't know.
This poem talks about freedom of speech...
Ryan O'Leary Sep 2020
Every guitar is a
porthole prison
where acoustics
are incarcerated
behind chorded
barres, awaiting
melodic paroles.

— The End —