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Natalia Zigante

Poems

Whilst looking far o'r
long time spreading moor
Cloaked in daisies white

There shall likely be
Bloss'ming cherry tree
Grasping at your sight

Brushing silently by
As daisies qui'tly sigh
As wind moves in flight

Long time you sought
And hard you fought
Not reaching low boughs height

Till setting down
For sun is drowned
Settled for the night

Just before you drift away
Something beckons you to stay
A calling in the night

Yellow and white flow'r
Both of no great pow'r
Standing to no great height

Forbidden by blistering sun
They Bloom when day is done
Sending petal into flight

Finally draws your eye
From boughs never nye
Form'ly insignif'gant beauty in sight

First blooms Flow'r of moon
Eve'ning Primrose thereafter soon
The second of yellow the first of white
Vous aviez l'âge où flotte encore
La double natte sur le dos,
Mais où l'enfant qu'elle décore
Sent le prix de pareils fardeaux ;

L'âge où l'œil déjà nous évite,
Quand, sous des vêtements moins courts,
Devant sa mère, droit et vite,
On va tous les matins au cours ;

Où déjà l'on pince les lèvres
Au tutoiement d'un grand garçon,
Lasse un peu des tendresses mièvres
Pour la poupée au cœur de son.

Alors mon idéal suprême
N'était pas l'inouï bonheur,
En aimant, d'être aimé moi-même,
Mais d'en mourir avec honneur,

De vous arracher votre estime
Sous les tenailles des bourreaux,
Dans un martyre magnanime,
Car les enfants sont des héros !

Si les enfants ont l'air timide,
C'est qu'ils n'osent que soupirer,
Se sentant le cœur intrépide,
Mais trop humble pour espérer.

Comme un page épris d'une reine,
Je n'avais d'autre ambition
Que de ramasser dans l'arène
Votre gant au pied d'un lion.

Mais une demoiselle sage
Ne laisse pas traîner son gant.
Le vôtre, un jour, sur mon passage
Échappa de vos doigts pourtant.

Oh ! Ce fut bien involontaire !
Mais j'en frémis. Comment laisser
Sous vos yeux votre gant par terre,
Quand je n'avais qu'à me baisser ?

C'était au parloir du collège,
Pas un lion sur mon chemin.
- « Allons, courage ! » me disais-je,
Le devoir me poussait la main ;

Mais mon trouble demandait grâce
Au défi de ce gant perdu,
Et c'est le dernier de ma classe,
Madame, qui vous l'a rendu.
b Dec 2017
The sun casts two shadows of me down on the pavement
And I could do without either.
Oh what to do when your own novelty wears off,
But leave the clown for the birds.
Some swords have two edges but what does that matter if they're already in your stomach.
I don't believe in God yet,
But I do believe in karma.
So **** the part of me that loves the world
And I promise there'll be hell to pay.