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Devant les douze lords de la chambre étoilée,
Hugo Dundas fut grand.
Du fond d'une tribune une femme voilée
L'admirait en pleurant.

Nuit, flambeaux, murs drapés, blasons des deux royaumes,
C'était sinistre et beau.
Les douze pairs muets semblaient douze fantômes,
Assis dans un tombeau.

Une hache brillait. Le peuple criait : honte !
Le peuple et les soldats.
Tous menaçaient. Mais rien ne fit pâlir le comte,
Le comte Hugo Dundas.

La Révolte a troublé les monts où l'aigle plane,
Et vous étiez là tous.
Que faisiez-vous, mylord, à Dumbar, à Cartlane ?
Mylord, qu'y faisiez-vous ?

Mes pairs, j'ai défendu le roi que mon coeur nomme,
Mon clan, mon étendard.
J'aime l'aigle et le roi, car je suis gentilhomme
Et je suis montagnard.

Ainsi le juge austère et le comte superbe
Se parlaient dans la tour.
Heureux le bon soldat qui meurt, couché sur l'herbe,
En plein air, en plein jour !

La cour se retira. L'on voyait dans la salle
Le peuple fourmiller.
Enfin l'aube apparut comme une vierge pâle
Que l'homme va souiller.

Les portes du conseil, de bronze revêtues,
S'ébranlèrent alors ;
Et l'on vit, à pas lents, comme douze statues
Rentrer les douze lords.

Le juge en cheveux blancs, debout, parlant au comte,
Dit : « Nos jours durent peu.
Puisque cet homme au roi ne veut pas rendre compte,
Il rendra compte à Dieu.

Sachez qu'on va dresser devant la Tour de Londres
Un grand échafaud noir.
Lord comte Hugo Dundas, qu'avez-vous à répondre ?
Vous mourrez demain soir. »

Alors un de ces cris, qui font que l'effroi monte
Jusqu'au juge inquiet,
Retentit sous la voûte... - On regarda le comte ;
Le comte souriait.

Il dit : « Adieu la vie ! » Et ; sans trouble dans l'âme,
Il salua la cour.
Puis se tournant vers l'ombre où pleurait une femme,
« Adieu, dit-il, amour ! »

Le 14 janvier 1844.
Mateuš Conrad Mar 2016
i only started collecting a library, because, would you believe it, my local library was a pauper in rags and tatters; apologies for omitting necessary diacritic marks, the whiskey was ******* on icecubes to a shrivel.*

ernest hemingway, e.m. forster, mary shelley,
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jack kerouac, sylvia plath, evelyn waugh,
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nick hornby, emily bronte, walt whitman,
aryeh kaplan, rolf g. renner, j. p. hodin, tim hilton... etc.
Queso Nov 2012
Man had wept
as he watched the fall of Lucifer,
not so much due to the tragedy itself,
rather than the cutting, crystalline
beauty of the Icarian descent

After the absence of three hundred years
since the forgotten burning of Magdeburg(1),
when the Devil had returned to Europe
from the smoldering ashes of
South Africa(2),
Namibia(3),
and Congo Free State(4),
the soft hills of Picardy were
embroidered in gold
with roses and clematises

And since our girl had been fed with naught
but the shimmering positivism of Auguste Comte
from a silver spoon manufactured in Manchester,
beneath the charmingly moorish face of a lover
and a Prada he wore
quilted with railway, nation-state,
Art nouveau, electricity,
and liberal democracy,
never in her wildest, most horrendous nightmares,
-one of which was mere few dozen Jews dying in pogroms-
could she possibly imagine
His robust fingers,
so caressingly wrapped around her neck and cheek,
concealing the bayonet claws
of mustard gas and industrialized massacres

A god whose name we only knew
and whose warmth we only read of,
had called for the blood sacrifice of utmost purity,
to be fed to its altars for the promises of salvation

As the Devil ravaged her body frozen as the Siberian gulags
and her soul smoking away to the chimneys of Auschwitz,
he raked his nail to her cheek seized by the throat,
lasciviously whispering,
‘Here, this,
This is the kiss of progress
You have thrown so warmly your arms around’

Ninety-eight years had passed
since that fatal kiss of a lovesome late June,
though the summer days had returned in Picardy,
roses and clematises
no longer bloom on her hills
except as tributes for silenced youth
which petals lay as a civilization’s tears
as shroud over a massive bomb-crater of La Boisselle(5)

And never again, could she fall in love,
notwithstanding all the lover’s whispers
of the rational organization of human society
or the ultimate liberation of the working class,
for in her heart have always lingered,
the shadow of the Devil
whose chilling warmth of the Lubyanka cells
and the fiery dearth of the crematoriums of Poland
we had shared as whole, consummate days of youth

For there lies a tragic aestheticism
in deflowering of a rose just about to bloom,
for one delirious sense of snapping off the stem,
we had burned away all ardor of love for a century

---------
(1) http://en.wikipedia.org/wiki/SackofMagdeburg
(2) Concentration camps were first used as means of civilian incarceration by the British against the Afrikaaners during the Second Boer War
(3) http://en.wikipedia.org/wiki/HereroandNamaquaGenocide
(4) http://en.wikipedia.org/wiki/Congo
FreeState#Humanitariandisaster
(5) http://en.wikipedia.org/wiki/Lochnagar_Crater
De tant de jours de deuil, de crainte et d'espérance,
De tant d'efforts perdus, de tant de maux soufferts,
En es-tu lasse enfin, pauvre terre de France,
Et de tes vieux enfants l'éternelle inconstance
Laissera-telle un jour le calme à l'univers ?

Comprends-tu tes destins et sais-tu ton histoire ?
Depuis un demi-siècle as-tu compté tes pas ?
Est-ce assez de grandeur, de misère et de gloire,
Et, sinon par pitié, pour ta propre mémoire,
Par fatigue du moins t'arrêteras-tu pas ?

Ne te souvient-il plus de ces temps d'épouvante
Où de quatre-vingt-neuf résonna le tocsin ?
N'était-ce pas hier, et la source sanglante
Où Paris baptisa sa liberté naissante,
La sens-tu pas encor qui coule de ton sein ?

A-t-il rassasié ta fierté vagabonde,
A-t-il pour les combats assouvi ton penchant,
Cet homme audacieux qui traversa le monde,
Pareil au laboureur qui traverse son champ,
Armé du soc de fer qui déchire et féconde ?

S'il te fallait alors des spectacles guerriers,
Est-ce assez d'avoir vu l'Europe dévastée,
De Memphis à Moscou la terre disputée,
Et l'étranger deux fois assis à nos foyers,
Secouant de ses pieds la neige ensanglantée ?

S'il te faut aujourd'hui des éléments nouveaux,
En est-ce assez pour toi d'avoir mis en lambeaux
Tout ce qui porte un nom, gloire, philosophie,
Religion, amour, liberté, tyrannie,
D'avoir fouillé partout, jusque dans les tombeaux ?

En est-ce assez pour toi des vaines théories,
Sophismes monstrueux dont on nous a bercés,
Spectres républicains sortis des temps passés,
Abus de tous les droits, honteuses rêveries
D'assassins en délire ou d'enfants insensés ?

En est-ce assez pour toi d'avoir, en cinquante ans,
Vu tomber Robespierre et passer Bonaparte,
Charles dix pour l'exil partir en cheveux blancs,
D'avoir imité Londres, Athènes, Rome et Sparte ;
Et d'être enfin Français n'est-il pas bientôt temps ?

Si ce n'est pas assez, prends ton glaive et ta lance.
Réveille tes soldats, dresse tes échafauds ;
En guerre ! et que demain le siècle recommence,
Afin qu'un jour du moins le meurtre et la licence
Repus de notre sang, nous laissent le repos !

Mais, si Dieu n'a pas fait la souffrance inutile,
Si des maux d'ici-bas quelque bien peut venir,
Si l'orage apaisé rend le ciel plus tranquille,
S'il est vrai qu'en tombant sur un terrain fertile
Les larmes du passé fécondent l'avenir ;

Sache donc profiter de ton expérience,
Toi qu'une jeune reine, en ses touchants adieux,
Appelait autrefois plaisant pays de France !
Connais-toi donc toi-même, ose donc être heureux,
Ose donc franchement bénir la Providence !

Laisse dire à qui veut que ton grand cœur s'abat,
Que la paix t'affaiblit, que tes forces s'épuisent :
Ceux qui le croient le moins sont ceux qui te le disent.
Ils te savent debout, ferme, et prête au combat ;
Et, ne pouvant briser ta force, ils la divisent.

Laisse-les s'agiter, ces gens à passion,
De nos vieux harangueurs modernes parodies ;
Laisse-les étaler leurs froides comédies,
Et, les deux bras croisés, te prêcher l'action.
Leur seule vérité, c'est leur ambition.

Que t'importent des mots, des phrases ajustées ?
As-tu vendu ton blé, ton bétail et ton vin ?
Es-tu libre ? Les lois sont-elles respectées ?
Crains-tu de voir ton champ pillé par le voisin ?
Le maître a-t-il son toit, et l'ouvrier son pain ?

Si nous avons cela, le reste est peu de chose.
Il en faut plus pourtant ; à travers nos remparts,
De l'univers jaloux pénètrent les regards.
Paris remplit le monde, et, lorsqu'il se repose,
Pour que sa gloire veille, il a besoin des arts.

Où les vit-on fleurir mieux qu'au siècle où nous sommes ?
Quand vit-on au travail plus de mains s'exercer ?
Quand fûmes-nous jamais plus libres de penser ?
On veut nier en vain les choses et les hommes :
Nous aurons à nos fils une page à laisser.

Le bruit de nos canons retentit aujourd'hui ;
Que l'Europe l'écoute, elle doit le connaître !
France, au milieu de nous un enfant vient de naître,
Et, si ma faible voix se fait entendre ici,
C'est devant son berceau que je te parle ainsi.

Son courageux aïeul est ce roi populaire
Qu'on voit depuis huit ans, sans crainte et sans colère,
En pilote hardi nous montrer le chemin.
Son père est près du trône, une épée à la main ;
Tous les infortunés savent quelle est sa mère.

Ce n'est qu'un fils de plus que le ciel t'a donné,
France, ouvre-lui tes bras sans peur, sans flatterie ;
Soulève doucement ta mamelle meurtrie,
Et verse en souriant, vieille mère patrie,
Une goutte de lait à l'enfant nouveau-né.
GASTIBELZA, l'homme à la carabine,
Chantait ainsi :
« Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ?
Quelqu'un d'ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù ().
- Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !

« Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera,
Qui chaque nuit criait dans la Tour-Magne
Comme un hibou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !

« Dansez, chantez ! Des biens que l'heure envoie
Il faut user.
Elle était jeune et son œil plein de joie
Faisait penser. -
A ce vieillard qu'un enfant accompagne
Jetez un sou ! ... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Vraiment, la reine eût près d'elle été laide
Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Le roi disait en la voyant si belle
A son neveu :
- Pour un baiser, pour un sourire d'elle,
Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l'Espagne
Et le Pérou ! -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne
Sous le verrou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Un jour d'été que tout était lumière,
Vie et douceur,
Elle s'en vint jouer dans la rivière
Avec sa sœur,
Je vis le pied de sa jeune compagne
Et son genou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d'Allemagne,
Par le licou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe !
Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
Et son amour,
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne,
Pour un bijou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Sur ce vieux banc souffrez que je m'appuie,
Car je suis las.
Avec ce comte elle s'est donc enfuie !
Enfuie, hélas !
Par le chemin qui va vers la Cerdagne,
Je ne sais où... -
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

« Je la voyais passer de ma demeure,
Et c'était tout.
Mais à présent je m'ennuie à toute heure,
Plein de dégoût,
Rêveur oisif, l'âme dans la campagne,
La dague au clou... -
Le vent qui vient à travers la montagne
M'a rendu fou ! »

Le 14 mars 1837.


Le mont Falù : Prononcer mont Falou.
Mateuš Conrad Jul 2016
the greatest lesson i learned concerning life was what Ezra Pound refuted... it came from Tao - and on that 86 bus heading to school i have learned it like an arithmetic rubric - my only lesson came from Tao, all my lessons came from Tao - from a Buddhist revision... the lesson? the only way to aid the world is to let the world forget you, and you in turn forgetting the world be. for that what speaks to the entombed heart, the heart of hearts when the mountain crumbles into rubble, and you're left picking your fancy until the diamond is found among seashells, before you the sea of time gnarling with gnashing of shattered teeth - shoo shoo shoo as if tiresome of the green-bottom flies who's spawn is readied overly... the *******... i can't call them anything respectable in African sensibility... the ******* at the back of the bus and the white harlots too... me in the middle sitting reading a book... Stendhal romanticised me, but Tao taught me reality... i know it wasn't the original Tibetan slit eye, it was Japanese... the only way to help the world is for the world to forget you and you forget the world... which i relearned reading Heidegger, who suggested i should be transparent in engaging with the world through concern (being there, or dasein), even a Heidegger apologetic in me turned into Ronin - Asiatic apathy is courtesy, European apathy is simply impoliteness - the latter has too many ****** expressions - i summarise my life with the anonymous Taoist monk who said these words... anti-celebrity culture, they burn like fire in my mind - they burn like fire in my mind - they are my mind - but i had to show him the European verbiage and the ferns of European thought to prove him right, and i did. Heidegger's concern became the ***** Berufung, soon the concern fizzled and was masked by wife and children - but better a Heidegger apology than a Christian one - what meditation can a crown of myrrh provide while being crucified? none! the Rastafarians keep singing about Babylon... the tree wise men came from that region... so the fourth magician... the four horsemen of the apocalypse? Melchior, Caspar, Balthazar, Jesus  it's still a profanity of the tetragrammaton - four horsemen, four canonical gospels... and that ***** that's Gematria - the undermining of all serious study - you can keep those Rabbis in the museum with Grecian  marbles to collect dust, as i mention Tolstoy and that passage from war & peace: pierre bezukhov - the freemason friend (chapter 13) - l'empereur Napoléon  (666) - l'empereur Alexandre - la nation russe - comte Pierre Bésouhoff - sub z for s (Chiral Gemini) - + de und le - le russe bésuhof = 671 - omitting e (incorrectly) - l'Russe Bésuhof - BINGO! - the orthographic gag - most Anglo never heard of such graphic, having never made auxiliary use of it - but i stick to the lesson in Tao - the world does not recognise me as acting in its fate, and will not remember me as even the hushed - i rather not remember it in whatever guise it might provide for me - the first lesson in Tao, is the last lesson in Tao - Stendhal might have taught me romanticism of the ideal heart of woman - but that one maxim of Tao taught me how to not hunger for women, as if i were the Paraclete - perhaps what Christianity wished for was a placebo of the Paraclete - given that so many already believed the other figure being extinguished in the wake of the 20th century - but in talk of religion, such is the limited vocabulary, and such the impossible task ahead, in that grand masquerade of identifying all with one, and one with all:
as an atom:
                                       omni
                          
                  omni           mono         omni

                                       omni                                  or

(around me everything, i must concentrate on myself)

                                                        ­      nihil

                                         nihil             omni          nihil

                                            ­                  nihil  

(around me nothing, therefore i must encompass it all)

whatever the answer, i sought, and found mine,
it was in Tao, and nowhere else.*

there's never a talk of transparency
in politics - politics isn't
about transparency - it's about
the vaguest and the foggiest -
you all should know this by now -
but ado with George Orwell's double-think,
or simply doppelgläuben -
you believe to disbelieve - that's what the
doppelgläuben does - if religion be the ******
of the masses, then engaging the masses with
politics is engaging them with
hell-raisers - diluted alcohol from 40 to 15%.
no wonder they're ******-off being prescribed
status quo placebos;
politics was never about transparency, all those
near the pigsty troughs know the motto:
you scratch my back, i scratch yours.
the electorate think this applies to them
also true between their daily squabbles, but it doesn't.
doppelgläuben: you believe to disbelieve;
and of course we want objectivity, we want
cages after all... Darwinism is perfect for
an objective expression, which is why poetry
is sidelined as Loser St. -
we all want perfect abs and the opportunity to
sell yogurt rather than Mongolian Yurts
in swimwear shorts... but how long will this
Siberian talk of rationality serve the mammalian heart?
how long will objectivity given Darwinism seem
sensible to keep? are we at the butchers' or
reflecting on life? raw meat, maggoty meat, well done?
we all know that the majority of us are losers,
but drilling this in will never allow us to
speak objectively... well, it will... like in Munich,
an 18 year old lashing out from what he heard
his father being called: Scheiße Auslander -
this is the rational benefit of objectivity so keenly expressed
in argument - which is why so many people have
turned to poetry, but they don't yet see that
the ****** was worn for much too long -
and given democracy, they get lost in the whirlwind
of so many people feeling the same.
hence? Tao lesson no. 1 - aid the world by the world
forgetting you... and you in turn forgetting the world
so the world can be best aided, and you kept free
without minding the c.c.t.v.
Paul d'Aubin Oct 2016
Peire-Roger, le Chevalier Faydit.

C'est Peire-Roger le Faydit
regardant la vie avec hauteur
Comme l'aigrette flottant
sur son heaume argenté.
Ses terres furent mises en proie
Par les prélats du Pape
Au profit de barons pillards.
Venus de Septentrion.
Il était Languedocien,
Par la langue et le cœur
Sa sœur Esclarmonde, était une «Cathare»,
l’une de ces chrétiens hétérodoxes,
Se vouant à l'Esprit,
Et disant rejeter ce mal
Qui corrompt l'esprit humain,
En colorant de sombre
Les œuvres terrestres.
Très jeune, les jeux de guerre
Furent, pour lui, comme un breuvage ardent.
Il éprouva l'amour brûlant
Pour de belles châtelaines,
Si dures à séduire,
Au jeu du «fin Amor».
Mais il était certes moins aimé
Pour ses vers d'ingénieux troubadour,
Que comme homme fort,
ayant belle prestance,
Et apparaissant triomphant,
dans ses courses au galop,
Et les grands coups
Qu'il donnait pour se frayer
Un passage dans la mêlée,
Dans les éclats, les étincelles
De l'entrechoc des épées.
Bien jeune, il vit son père
Spolié de sa seigneurie,
Confisquée au bénéfice
de la lignée maudite
De la maison de Montfort.
Il fut tout jeune humilié
par la tourbe des seigneurs pillards
Conduite par des fanatiques
Et masquant sous l'apparence
De religion, leur vile convoitise
Et leur voracité de loups.
Une fausse paix obligea son père
A rompre l'allégeance
Avec les comtes de Toulouse.
Alors que la persécution
Des «bonshommes» s'amplifiait,
Et que les libertés Toulousaines
Étaient sous le talon de fer.
Son père s'en vint en Aragon
Parmi tant d'autres hommes,
droits et valeureux,
Pour sauvegarder l'honneur,
Et préparer la reconquête
Des terres confisquées,
par l'avidité de ces nuées
De corbeaux et des loups
Venus faire bombance
De terres Languedociennes.
Comme plus ****,
les Lys viendraient agrandir,
Leurs fiefs pour le seul profit
De Paris la dominante et la vorace.
Sa jeunesse se passa à s'entraîner
Et à rêver au jour où
Il traverserait les cols
Pour la revanche de son sang
Et la mémoire de son père,
Mort en exil en Aragon.
Enfin les appels de Raymond VII de Toulouse,
De Trencavel et du peuple de Tolosa révolté,
Résonnèrent comme buccin
Dans tout le Languedoc sous le joug,
Et l'oriflamme de Tolosa fut levé
Qui embrasa plaines et collines.
Le temps était venu de combattre
Et ce fut une guerre
Aussi ardente que cruelle,
comme une chasse à courre,
Faite de sièges et d'escarmouches
Contre les troupes du Roi Louis VIII.
Peirce-Roger chevaucha et guerroya
Donnant tout son corps et son âme,
Et fut maintes fois blessé,
Mais il lui fallut bien du courage
Pour déposer les armes
Quand les chefs s'entendirent
Pour donner en mariage
Jeanne de Toulouse
A Alphonse de France.
Ce mariage funeste,
annonçait et scellait la perte,
Des libertés et de la tolérance
De la haute civilisation
des pays Tolédans et Languedociens.
Aussi Peire-Roger, l'esprit blessé
Plus encore que ses chairs
Meurtries et tailladées,
Décida de consacrer sa vie
Au soutien et a la protection,
Des «bonshommes» traqués,
Par cette infamie nommée l'inquisition,
Usant des pires moyens,
Dont la délation et la torture,
Pour extirper par les cordes,
les tenailles et le feu,
Ce que la Papauté ne pouvait obtenir
Du choix des consciences,
Par le libre débat et le consentement.
Peire-Roger vint à Montségur
Sur les hauteurs du Po
Transforme en abri, en refuge et en temple,
Sur les terres du comte de Foix.
Il admira Esclarmonde la pure, la parfaite,
Et la pureté de mœurs
De cette communauté de «Bonhommes»,
de Femmes et d'Hommes libres,
Bien divers, mais si fraternels,
Ayant choisi de vivre leur spiritualité.
Contrairement aux calomnies,
Qui les disait adorateurs du Diable,
Ils mettaient par-dessus tout
Leur vie spirituelle et leur idéal commun.
Et leurs autres vertus étaient
Le dépouillement et la simplicité.
Hélas vautours et corbeaux,
Planaient autour de l'altier Pog.
Alors que la bise des premiers froids
Se faisait sentir les matins.
C'est alors qu'un groupe d'inquisiteurs
Chevaucha jusqu'à Avignonet
pour y chercher des proies.
Cela embrasa de colère
nombre de Chevaliers Faydits,
Dont les parents avaient tant soufferts
Le feu de la vengeance l’emporta
Sur la prudente et sage patience.
Et Peire-Roger lui-même
Pris le commandement de la troupe.
Qui arriva de nuit à Avignonet
Pour punir la cruauté par le fer.
Le Bayle, Raymond d'Alfaro
Ouvrit les portes aux vengeurs,
Et un nouveau crime s'ajouta
Aux précédents crimes innombrables.
L’inquisiteur Guillaume Arnaud
Et Étienne de Saint Thibery,
furent massacres avec leurs compagnons.
Leurs cris d'épouvante et d'agonie
Résonnèrent dans cette Avignonet
Qui huma l'acre parfum du sang,
La peur semblait disparue
Et la vengeance rendue.
Mais la lune aussi pleura du sang
Dans le ciel blafard et blême
Vengeance fut ainsi accomplie
Pour les chairs et les âmes martyrisées.
Mais le sang répandu appelle
Toujours plus de sang encore.
Quelques mois après un ost
De plusieurs centaines de soldats,
Sous le commandement
D'Hugues des Arcis.
Vint en mai 1243,
Mettre le siège de la place fortifiée.
Peire-Roger se battit comme un Lion
Avec ses compagnons Faydits,
Ils accomplirent des prouesses
De courage et de vaillance
Furent données.
Mais lorsque de nuit par un chemin secret
Qui leur avait été révélé,
Les assaillant s'emparèrent
Du roc de la tour,
Et y posèrent une Perrière
Pour jeter des projectiles
Sur les fortifications et les assiégés.
L'espoir de Peire-Roger,
des défenseurs et des bonshommes,
Commença à fléchir.
Et une reddition fut conclue
Le 1er mars 1244 laissant aux cathares,
Le choix de la conversion ou de la mort dans les flammes.
Ce fut grand pitié ce 16 mars de voir
Plus de deux cent femmes et hommes bons et justes,
Choisir en conscience de ne pas renier leur choix et leur foi,
Préférant terminer leur vie
D'une manière aussi affreuse,
en ce début du printemps
Qui pointait ses lumières.
Et jusqu'à l'ignoble bûcher,
Leurs chants d'amour,
Furent entendus puis couvert,
Par leurs cris de douleur
Et les crépitements des buches.
Aussi; qu’une honte dans pareille
En retombe sur le Pape si mal nomme, Innovent III
Et sur le roi Louis IX, sanctifié par imposture,
Et sur l'archevêque de Narbonne, Pierre Amiel.
Que surtout vienne le temps
Où la Paix aux doux, aux justes
Et aux Pacifiques s'établisse.
Et qu'une honte et un remord sans fin
Punissent ceux et celles qui continuent
A se comporter en inquisiteurs
qu'elle qu'en soient les raisons et les circonstances.
Il semblerait sans aucune certitude
Que Peire-Roger, le chevalier Faydit
Témoin de ces temps de fer et de feu.
Soit allé, au ****, se retirer et prier
Dans une communauté de bonshommes
En Aragon ou en Lombardie.

Paul Arrighi
Le personnage de Peire-Vidal n'est pas imaginaire. Il a bien existe mais je rassemble en lui les qualités de plusieurs Chevaliers Faydits qui se battirent pour la sauvegarde de leurs terres et des libertés des pays d'Oc et du Languedoc face a l'avidité et au fanatisme - Paul Arrighi
Mateuš Conrad Jan 2017
it's twenty past four,
i have spent the past hour watching
the Vierschanzentournee -
like someone in England might
have stayed up, watching
the n.f.l. or a boxing match...
i bought johnny walker black
at the airport and i sat there
watching history.
                        can there be a modernised
version of ecce ****?
             apart from dietery requirements
and angst against Wagner
and all that pompous rattle
invoked in the original by Herr N.?
i guess there can be...
    there i was, on my hiatus,
going to bed almost every single night
trying to sleep-palm a chess set
or a keyboard, but both seemed out
of reach...
                   this, again, a forceful
resignation toward the past day,
              it will never be perfect,
the first approach will always be
rusty, it has been three weeks
since i last entered this spiderweb,
of snappy convo and even snappier
overload of democratic practises;
and before me: endless sleepless
nights, and countless miniature
fürhers... and thus this fact:
  which i thought was worth avoiding...
but then i did buy a used laptop for
550zł, (given the exchange rate,
that's roughly £100... the downside?
everything is in paul-leash (no,
that's not an americanism of drawl
and draw and slobber and Houdini's
last trick) - hence i might actually
sport a cravat, moccasins and a
velvet dinner jacket...
                                   and when
Rodin employed his minions to
    chisel away at chapters from Dante,
Dumas (have you ever seen his
omni coprus?) like some pseudo-Pope
employed heavy-drinking monks
to write out his stories for salon bored
ladies until their hands were
playing shadow-arthritis games
         that children would applaud:
rabbit! rabbit! poor monks, exhausted
from having scribbled and
chicken scratched chicken blood into
papyrus wanted nothing more than
to grow their nails so they couldn't
hold a quill... no matter! Dumas would
say... we'll sharpen your nails,
vol. 25 of the comte bourbon &
the flamingo dance, and Rambo XVI
were both written by the unfortunate
monks...
              once again: there's
autobiography... and there's an autobiography...
  to write an autobiography
so that no biography is worth writing...
perhaps if i used paragraphs:
i could be considered: "serious".
      then there's that thought:
thought as origin of biographics -
           nothing to be preserved in
it having happened, returning from
Stansted in a taxi:
  only a thought:
   philosophy cannot claim anything
to be counter-intuitive in its foundation,
to me that conjures up an analogue:
the guillotine is the counter-intuitive
foundation of the french revolution...
Ivan the terrible threw dogs off the Kremlin
wall, and gauged out the eyes of the St. Basil's
architect... and since then
children in Poland loved to play:
throw a bunch of marbles into a little hole...
evidently ancient Egypt resounded
in capricious cappuccino Milan...
or: Míllánò! nurse! nurse! the syllable-scalpel!
herr doctor, is that defined by diacritical
marks? yes sister.
                  **** in boots to suit you toppling
too...  and may i add:
             how ever did i digress from
the mundane reality of: second-hand laptop,
Windows in Polish... every single word
in english: red tape, underlined...
if i have dyslexia, it'll show like a crow's
feather on a dove -
and when it does, you can start calling
me Chief Apache Pixie Jack...
or how you have black and white as
polar, the rainbow... and then
nights in grey satin by the bothersome blues.
this will be defined by lacklustre
and hopping along... then, vaguely:
a romance?
                        it was supposed to
be a hiatus... hiatus...
         3 weeks of what became defined by
anything but such hopes...
   some people span a literary career of
20 years... take 3 years to write a book...
         it takes me 3 years to keep
a single thought...
          can you really repress biographic
accounts these days?
                                 well... if written
par with the times, i guess it's as much
fun as questioning whether
     the following two are very much akin:
1 + 2 + 3 = 5 - 10 + 20 x 2 = 30
is the same sort of arithmetic as when
you do the "math"of writing out
a word like onomatopoeia...
the hanging vowels of babylon...
          if anything, then this -
             as it also could be: on the scrapheap
of memory, a dazzling iron-clad
      heftiness of pulverising vector -
a Gucci demanding a pulpit and an
avocado on toast... champagne and
squid... or as the Michelin criteria were
revealed: rubber tire and squid di Calabria...
tell the two apart... you'll get a republic
passport... who would have thought
that rubber tires were the benchmark,
the ph 7 of foody palettes across the
azure blob, with some ashen and fern
bits in between.
   but this is me, testing new equipment...
having spent 3 weeks on two kinds
of detox... alcoholic... oh the whiskey...
and the ski jumping gavrons...
   plush? sparrels in a rolling dozen
of figurative barrels - and more sensibly?
kestrels, petted by stiff, castrated
   hippos of the sky, akin to astronomy
naming blobs: pi-7773-quatro-offshoot-of
Juno...
                 or a boo boo 747...
about as gracious as a **** launched
off a trebuchet at the dome of the rock...
gimmicky the sliding down...
hot wedge like swallowing a sword...
                3 weeks on this vegetarian
diet... detox alcohol detox 21st century
phonebook...
    rusty first imprints from the waiting game...
but my my...
               wasn't it fun...
                  Jan Kazimierz Waza
(the finicky cardinal)
                                       as presented by
Horatio... no no: John Ignatius Kraszewski...
   (Copernicus was apparently Prussia)...
which means Ignacy was Bella Belyy Kraшevsky...
      which makes me wonder:
why is the violin the pauper's? instrument
or the instrument of hoped-for empathy?
any one would tell you:
as also the accordion player on a tree...
well... roof here, roof there:
try doing ballerina's tip toe on a gothic
spiral tip of a cathedral...
and yes, the gargoyles... sing-along:
silent night...
                       holy night...
again: this was supposed to be a hiatus...
dogmatic statements... and....
    apodictic statements...
                      in truth, most people are
size 0 with their diet of words....
      where that turkey of a tongue to
fatten 'im up? well... ask the shepherds
of Damashek when Saladin will come
to rattle the blacksmith to wield a sword.
a thousand maidens faint...
   (if this was a cabaret voltaire play,
it would happen...
    and the two will never win:
one has a crop of hair on the scalp,
but spider-legs of a beard on the chin...
the other has precious silverware on
the scalp... and 21st Amazonian nomads
peeping out from between his
beard)... well...
not bad for a break from hiatus...
the whiskey is good,
                    the breadth has already been
tested...
   oh yes, the dreaded notes...
   this was supposed to be a:
a 3 week break, bam! a whole session
of writing it out in one go,
beginning with: the first question
i was asked as the Western Warsaw coach station:
do Kijova? i.e. to Kiev?
       oh sure, plenty of Ukranian merchants
down the western side of Warsaw...
   a Ukranian family of only women
sitting eating 3 while chickens among other
things: polskie chlopachki nie placzy...
and if you're lucky! you might even spot
a Mongolian!
                    it was never going to be an easy
transition...
i left Poland when it was -18°C...
                   sunny... bitter...
   walking on snow was like either
hearing a meow purr every time the foot impressed
itself on the snow, or i was wearing latex...
                 and to come into this abysmall
+7°C "winter" that England is?
   gothica... rain in winter... only in England...
and yes, if i were born here
i would be making awckward jokes about
the rain... but i wasn't.... i inherited it
from some unforseen discourse about
     Saint Gorbachev and how bloodless it all
became... prized piglets of Kazakh:
   dollar baby koo chi go go west and buys
usés a Lambro-jini... plight of the Sinking Belgian:
and all he did was sail to Congo on a waffle...
   pity the man! pity the man!
    i have no romance with England...
the grey skies and the constant rain
are like toenails to my heart... they're just there...
but you just see me walk in that pine
forest... in my natural element...
                              -18°C...
why did only German poets philosophise?
   and why did only Shakespeare make
poetry indistinguishable from philosophy and
why did the French turn to pastries
                                rather than the dry
and cough infused pages of bookworm time-donning
yella spaniel sepia waggle waggle
                  Sorbone          
   & Pavlov... pretty girls and pretty boys in
the Erasmus programme... to Rome!
to Antwerp! to Brioche! ... to a brioche...
                      Bruges!
                                               Kiev aflame...
Cracow a mind-game...
            Prague merely an INXS postcard from
the early 1990s...
                    Berlin a wall...
   Munich a litre of gods' **** and company of a dog:
of a dog's intuitive measure of man's
competence with regards to a desire for gods...
                   Lvov... thankfully Lvov
will never be the Istambul of Byzantines' nostalgia...
   so too Vilno...
                                                well...
that's for starters.
À Armand Silvestre


Un cachot. Une femme à genoux, en prière.

Une tête de mort est gisante par terre,

Et parle, d'un ton aigre et douloureux aussi.

D'une lampe au plafond tombe un rayon transi.


« Dame Reine. - Encor toi, Satan ! - Madame Reine.

- « Ô Seigneur, faites mon oreille assez sereine

« Pour ouïr sans l'écouter ce que dit le Malin ! »

- « Ah ! ce fut un vaillant et galant châtelain

« Que votre époux ! Toujours en guerre ou bien en fête,

« (Hélas ! j'en puis parler puisque je suis sa tête.)

« Il vous aima, mais moins encore qu'il n'eût dû.

« Que de vertu gâtée et que de temps perdu

« En vains tournois, en cours d'amour **** de sa dame

Qui belle et jeune prit un amant, la pauvre âme ! » -

- « Ô Seigneur, écartez ce calice de moi ! » -

- « Comme ils s'aimèrent ! Ils s'étaient juré leur foi

De s'épouser sitôt que serait mort le maître,

Et le tuèrent dans son sommeil d'un coup traître. »

- « Seigneur, vous le savez, dès le crime accompli,

J'eus horreur, et prenant ce jeune homme en oubli,

Vins au roi, dévoilant l'attentat effroyable,

Et pour mieux déjouer la malice du diable,

J'obtins qu'on m'apportât en ma juste prison

La tête de l'époux occis en trahison :

Par ainsi le remords, devant ce triste reste,

Me met toujours aux yeux mon action funeste,

Et la ferveur de mon repentir s'en accroît,

Ô Jésus ! Mais voici : le Malin qui se voit

Dupe et qui voudrait bien ressaisir sa conquête

S'en vient-il pas loger dans cette pauvre tête

Et me tenir de faux propos insidieux ?

Ô Seigneur, tendez-moi vos secours précieux ! »

- « Ce n'est pas le démon, ma Reine, c'est moi-même,

Votre époux, qui vous parle en ce moment suprême,

Votre époux qui, damné (car j'étais en mourant

En état de péché mortel), vers vous se rend,

Ô Reine, et qui, pauvre âme errante, prend la tête

Qui fut la sienne aux jours vivants pour interprète

Effroyable de son amour épouvanté. »

- « Ô blasphème hideux, mensonge détesté !

Monsieur Jésus, mon maître adorable, exorcise

Ce chef horrible et le vide de la hantise

Diabolique qui n'en fait qu'un instrument

Où souffle Belzébuth fallacieusement

Comme dans une flûte on joue un air perfide ! »

- « Ô douleur, une erreur lamentable te guide,

Reine, je ne suis pas Satan, je suis Henry ! » -

- « Oyez, Seigneur, il prend la voix de mon mari !

À mon secours, les Saints, à l'aide, Notre Dame ! » -

- « Je suis Henry, du moins, Reine, je suis son âme

Qui, par sa volonté, plus forte que l'enfer,

Ayant su transgresser toute porte de fer

Et de flamme, et braver leur impure cohorte,

Hélas ! vient pour te dire avec cette voix morte

Qu'il est d'autres amours encor que ceux d'ici,

Tout immatériels et sans autre souci

Qu'eux-mêmes, des amours d'âmes et de pensées.

Ah, que leur fait le Ciel ou l'enfer. Enlacées,

Les âmes, elles n'ont qu'elles-mêmes pour but !

L'enfer pour elles c'est que leur amour mourût,

Et leur amour de son essence est immortelle !

Hélas ! moi, je ne puis te suivre aux cieux, cruelle

Et seule peine en ma damnation. Mais toi,

Damne-toi ! Nous serons heureux à deux, la loi

Des âmes, je te dis, c'est l'alme indifférence

Pour la félicité comme pour la souffrance

Si l'amour partagé leur fait d'intimes cieux.

Viens afin que l'enfer jaloux, voie, envieux,

Deux damnés ajouter, comme on double un délice,

Tous les feux de l'amour à tous ceux du supplice,

Et se sourire en un baiser perpétuel ! »

« - Âme de mon époux, tu sais qu'il est réel

Le repentir qui fait qu'en ce moment j'espère

En la miséricorde ineffable du Père

Et du Fils et du Saint-Esprit ! Depuis un mois

Que j'expie, attendant la mort que je te dois,

En ce cachot trop doux encor, nue et par terre,

Le crime monstrueux et l'infâme adultère

N'ai-je pas, repassant ma vie en sanglotant,

Ô mon Henry, pleuré des siècles cet instant

Où j'ai pu méconnaître en toi celui qu'on aime ?

Va, j'ai revu, superbe et doux, toujours le même,

Ton regard qui parlait délicieusement

Et j'entends, et c'est là mon plus dur châtiment,

Ta noble voix, et je me souviens des caresses !

Or si tu m'as absoute et si tu t'intéresses

À mon salut, du haut des cieux, ô cher souci,

Manifeste-toi, parle, et démens celui-ci

Qui blasphème et ***** d'affreuses hérésies ! » -

- « Je te dis que je suis damné ! Tu t'extasies

En terreurs vaines, ô ma Reine. Je te dis

Qu'il te faut rebrousser chemin du Paradis,

Vain séjour du bonheur banal et solitaire

Pour l'amour avec moi ! Les amours de la terre

Ont, tu le sais, de ces instants chastes et lents :

L'âme veille, les sens se taisent somnolents,

Le cœur qui se repose et le sang qui s'affaisse

Font dans tout l'être comme une douce faiblesse.

Plus de désirs fiévreux, plus d'élans énervants,

On est des frères et des sœurs et des enfants,

On pleure d'une intime et profonde allégresse,

On est les cieux, on est la terre, enfin on cesse

De vivre et de sentir pour s'aimer au delà,

Et c'est l'éternité que je t'offre, prends-la !

Au milieu des tourments nous serons dans la joie,

Et le Diable aura beau meurtrir sa double proie,

Nous rirons, et plaindrons ce Satan sans amour.

Non, les Anges n'auront dans leur morne séjour

Rien de pareil à ces délices inouïes ! » -


La Comtesse est debout, paumes épanouies.

Elle fait le grand cri des amours surhumains,

Puis se penche et saisit avec ses pâles mains

La tête qui, merveille ! a l'aspect de sourire.

Un fantôme de vie et de chair semble luire

Sur le hideux objet qui rayonne à présent

Dans un nimbe languissamment phosphorescent.

Un halo clair, semblable à des cheveux d'aurore

Tremble au sommet et semble au vent flotter encore

Parmi le chant des cors à travers la forêt.

Les noirs orbites ont des éclairs, on dirait

De grands regards de flamme et noirs. Le trou farouche

Au rire affreux, qui fut, Comte Henry, votre bouche

Se transfigure rouge aux deux arcs palpitants

De lèvres qu'auréole un duvet de vingt ans,

Et qui pour un baiser se tendent savoureuses...

Et la Comtesse à la façon des amoureuses

Tient la tête terrible amplement, une main

Derrière et l'autre sur le front, pâle, en chemin

D'aller vers le baiser spectral, l'âme tendue,

Hoquetant, dilatant sa prunelle perdue

Au fond de ce regard vague qu'elle a devant...

Soudain elle recule, et d'un geste rêvant

(Ô femmes, vous avez ces allures de faire !)

Elle laisse tomber la tête qui profère

Une plainte, et, roulant, sonne creux et longtemps :

- « Mon Dieu, mon Dieu, pitié ! Mes péchés pénitents

Lèvent leurs pauvres bras vers ta bénévolence,

Ô ne les souffre pas criant en vain ! Ô lance

L'éclair de ton pardon qui tuera ce corps vil !

Vois que mon âme est faible en ce dolent exil

Et ne la laisse pas au Mauvais qui la guette !

Ô que je meure ! »

Avec le bruit d'un corps qu'on jette,

La Comtesse à l'instant tombe morte, et voici :

Son âme en blanc linceul, par l'espace éclairci

D'une douce clarté d'or blond qui flue et vibre

Monte au plafond ouvert désormais à l'air libre

Et d'une ascension lente va vers les cieux.


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


La tête est là, dardant en l'air ses sombres yeux

Et sautèle dans des attitudes étranges :

Telle dans les Assomptions des têtes d'anges,

Et la bouche ***** un gémissement long,

Et des orbites vont coulant des pleurs de plomb.
C'est la nuit ; la nuit noire, assoupie et profonde.
L'ombre immense élargit ses ailes sur le monde.
Dans vos joyeux palais gardés par le canon,
Dans vos lits de velours, de damas, de linon,

Sous vos chauds couvre-pieds de martres zibelines
Sous le nuage blanc des molles mousselines,
- Derrière vos rideaux qui cachent sous leurs plis
Toutes les voluptés avec tous les oublis,

Aux sons d'une fanfare amoureuse et lointaine,
Tandis qu'une veilleuse, en tremblant, ose à peine
Eclairer le plafond de pourpre et de lampas,
Vous, duc de Saint-Arnaud, vous, comte de Maupas,

Vous, sénateurs, préfets, généraux, juges, princes,
Toi, César, qu'à genoux adorent tes provinces,
Toi qui rêvas l'empire et le réalisas,
Dormez, maîtres... - Voici le jour. Debout, forçats !

Jersey, le 28 octobre 1852.
Mateuš Conrad Jan 2023
that depiction of  a scene in Marie-Antoinette...
between
Louis-Stanislas, Comte de Provence -
brother to Louis XVI...
    who would become Louis XVIII
and his wife...
        Princess Maria Giuseppina of Savoy...
where she nagging him to provide
her with a child to stop pestering him
from doing... whatever it was that he was
doing... him remarking...
get your ugly face out of my moon light!

whether it is true via a fictional depiction:
never mind that!
i can trace back to the scene where
both of them are lying in bed
and he's trying to get a *******:
god, that face, there is nothing worse
than an ugly smile on a woman
and i have seen some ugly smiles on women:
beautiful women with ugly smiles...
ugly women with very beautiful
smiles, the paradox...

so he's jerking off while she interrupts
him implying: a man beating a dead horse...
checks under the cover:
well... a dead mouse...
woman's violence thus worded...
subtle, cunning, satanic -
grown-women and the supposed forever-infantile
state of man's mind:
to hunt, to explore to merely exist
by the sustenance of thought alone...
well... she did arrive from Savoy:
which i finally found out was part of Italy
with a Frida Kahlo monobrow and
a 9am moustache shadow beneath her nose...
***-fluff... well... no wonder:
i don't expect Elizabeth I of England
was much to look at...
    perhaps if Picasso hid her in his cubistic
monstrosities of fake-geometry handling...

in which direction?
only last Sunday... what a shift!
i was escorting about 8 police officers
to these two disgruntled women...
woman and daughter...
apparently these two "gangsters" were
threatening them... threatened them with knives...
with balaclava gang-members coming
to the ice-rink to "sort them out"...
something was fishy...
the daughter looked alright...
almost perfect physiognomy...
but the mother's ears... wonky...
i'd be more proud to have the ears of a rugby
player than those ears...
myopic... sickly looking...

me and the police officers managed to find them
bring them down for questioning /
give incident reports...

prior to these two gangsters, "gangsters"
came up to me asking: 'are you the security guard?'
yup... they started chatting to me
before the two women launched at me
with criteria unheard of...
i'm final on this point...
women to me are semi-solipsistic...
they don't even know it...
they don't know it when they wear a mask
of pretending but as quick as honestly
comes unapologetic and demands
impartial equilibration of getting to know
the situation: the mask... sort of... slips...
a lying woman is hardly an architect...
there's only the initial shock of a lie that
she figures will pass-on and through
and will be believed when she makes
a sloppy second stab on any given matter
in the vicinity of the original (lie)...

      this duo should have been ashamed!
truly! a mother and daughter double act
is the worst kind... a father could never persuade
a son to follow suit... but a mother can always
(seemingly) persuade her daughter to replicate
terrible behaviour...

in this instance? the "gangsters"...
when the police officers were questioning the women
i went up back to the ice rink to pick them out...
they were sitting in the polar opposite location
to the women...
"gangsters"...
      as i extended my index finger and asked
them to come with me downstairs
(tugging at an invisible fish-line)
i told them they were not in trouble...
the worst that might happen to them was...
they might get a free police escort home...
a free ride home...
names? Freddie and Georgie...

      turns out these "gangsters" were two
13 year old boys... 13 they said: they looked more
like 8... then again... at least one came from
a single-mother household and had
two older brothers and a younger sister...
under-nourished kid... i looked 13 when i was
8 looking at them...

the women were questioned giving fictional
statements: most probably...
i just sat down with Freddie and Georgie
and talked... this, that... and the other...
Georgie was named Georgie because he was
born on St. George's Day...
Freddie? that's short for Fredrick...
my "supervisor" interrupted me:
no! no one calls their children Fredrick...
it's Freddie...
then Freddie jumped in: i'm sometimes called
Frederico! hey presto!
that's not Friedrich... it's Frederick in Spanish...

huh? what's this? English language trying
to attempt the diminutive form of endearment
by shortening a person's name?
Fredrick becomes Freddie...
Edith becomes Edie...
Matthew becomes Matt
Peter becomes Pete
Samuel becomes Sam
Alexander becomes Alex?!
that's not a diminutive form... nor is it some
variation of endearment that diminutive form
exacts...

zdrobnienie...
        and if this supposed "diminutive" exists
in English... English is too rigid in its form of words...
attache of suffixes -less and -ness and -lessness...
as if something is missing rather than merely shrunk...

in ****** it's thoroughly apparent among nouns,
not merely in given names of people...
e.g. it's not simply Matthew becomes Matt...
i.e. where's the door, door prior...
to wipe my shoes on, i.e. the doormat?
it's ugly! it's horribly self-assured in faking
the diminutive approach...

spread across all, ALL nouns...
sun: słońce
little sun: słoneczko
river: rzeka
little river: rzeczka...

oh! ah ha ha! today i heard the car manufacturer
correct its pronunciation of a letter...
the Czech manufacturer SKODA
actually bothered to stress the Jan Huss'
demand for caron (crown) atop the S...
i actually heard SHKODA...
            crown in Czech... a rugby goalpost
in English... one arm of the Tetragrammaton...
otherwise a: H = Z in ******...
  ŠKODA = szkoda (pity) = oh well...
  oh well = pity... oh well ≠ oops...

and what has English to give "us" when it comes
to the diminutive form? ugliness...
ugliness of names...
Frankie, this lesbian coworker of mine
who, oddly enough has a child... a daughter:
so she wasn't a lesbian all along...
but now she's a butch lesbian...
muscular, i asked her how long it took her to
get a six-pack... 3 months...
she's looking for a gym-rat buddy...
she was thinking of me...
a mohawk haircut... not terribly attractive...
but... what, a, gorgeous, smile!
my "supervisor" giggled about gay-conversion
therapy with her...
Frankie = Francesca... now... correct me if i'm wrong...
Francesca sounds ace of spades ****...
Frankie... gender-neutral is...
like the rest of a gender-neutral world-view...
thing thing thing thing thing thing thing nothing
nothing thing thing thing thing thing thing
anemia
thing thing thing thing anemic thing(s): nothing
thing cube *** asexuality thing thing thing
black thing thing thing thing white thing thing
thing, thing thing thing, nothing, thinking thing
thinking nothing (god); thing thing thing -
but that's English for you... other European
languages have the masculine and the feminine
form... you couldn't get away with transgenderism
in any other language: except for English...
the grammar allows for this phenomenon to take
place! thing thing thing thing...
i know that the French would agree with me...
the Moon is male... the Sun is female...
in English there's a forced-vagueness associated
with gendering "things"... nouns...
loosely, borrowing from Latin:
Luna is a girl's name... alias of the Moon...
and Sol is a boy's name... alias of the Sun...

    the words themselves have a trickle of hope
for gendering objects according to ***...
the Moon in the English instance is a male...
even though he was given a female name prior
and the Sun is a female even though she was
given a male name prior, prior id est in Latin...

i don't think it's enough to simply speak a language:
a parrot can speak a language of human "concerns"
if the precursor of women talking all giddy to an AI
chat bot in the form of SIRI is anything to go by
the engineers must have thought of a parrot...
Hello Polly... Polly wants a *******...
that's how the advent of "intelligence" probably
emerged: simulation of the marriage of
a parrot and an echo...

        it's not enough to speak a language...
there's more to language than simply speaking it:
there's also the aspect of: knowing it...
digging trenches... i don't want to require of myself
to know the grammatical-categorical beside
the clarifying distinctions of what a noun is:
what a verb is... adverb... but then i gloss over
and forget the categorisation of words...
i know what a locksmith knows:
I = key
      O = keyhole
        Φ = I + O = i put a key into a keyhole
i turn the key:
                  I + / + O = Θ
upon turning the key the door U opens:
  Ψ! whether that's Poseidon's trident
or whether that's what psychologists
of today spew: the non-existence of god
and the self: "self" riddled by some
variation of Damocleses' sword...
      authority of thought within the confines
of: ought-i?!

      i walk through... i doubt i will have any serious
readers in this language...
it will take me... at least a bout of gangrene
of blue mingling with green and gold
to arrive at my resting plateau of hope that's
Paris... my love for Paris...
my love of being a stupid 18 year old...
  
wouldn't you believe: i think it was forever a
stupid affair to translate Finnegans Wake into
any language beside the original:
which is literally not so much original as:
originally muddled... since how many languages
are borrowed?

i sat with the "gangsters" until the end: beginning
of their ordeal... i too was given the police-taxi
back home once upon a time...
but then again that time i was given a free-ride
home... some clever ****** thought it was absolutely
necessary that i get alcohol poisoning
in a Seven King's nightclub by the roundabout...
with the floor... sickly sweet covered by carpets...
warm ***** and orange juice... ugh...
i stepped off the bus and collapsed
onto the pavement... i was woken up by
a helpless bystander and a police-officer...
subsequently taken home in a cage...

shameless women... mother & daughter...
but here i was, the "security guard"... trying to explain
to the boys: i know its not fair...
i know... i know... the women will be believed first...
Sally Challen - walked free after killing her
"abusive" husband with a hammer-blow
to the head... i wish Richard (Challen)
was bitten by a hammerhead shark...
  i truly do...
        at least the shark would have been hungry...
**** knows what Sally's inferno of thinking
conjured up prior... it's hardly decent to believe
women... these days... i'd rather play a poker
face gambit on the truthfulness of children...
at least with children there's no ****** inference
bias up to... well... that "bias" ends once they
(the girls) enter a medieval plump *** distinction...
14... maybe 13...
          
      confirmed though...
  once the boys were sent home this other woman
approached me and my "supervisor" and mentioned
an ongoing scenario with the "inbreds"...
a female ******* ring? hmm... maybe...
      Freddie! i know it's unfair... i know...
ladies first... i know she has chicken-nugget looking
ears... she looks like she was born from
a lust of her uncle for her mother and yet
her daughter is some random quickie-fix
while she banked on pure luck... i know, i know...
i'll sit this one out with you...

Frankie in the meantime was planning a date with her
new found ****-loves-**** relationship...
her girlfriend from... near Oxford(?)
was supposed to come down to see the ice hockey match...
already booked a room in the hotel...
but then apparently the girlfriend's car started leaking oil...
so Frankie was left walking alone to an alone-hotel-room
while the gay-conversion jokes rained...
butch *****: but a smile that could melt
any ****-disciple...
              i said my bye-byes and pretended to go home,
early...
did i? nope..

i decided to test my limp-biscuit "problem"...
i went to the brothel...
who was available? only one... the girl with the first
letter: L... not Linda...
i asked for her description: the blonde one...
ah... that one... the one that thinks she ultra-SPAZ
SPACE-X "special"... i'm spezial *** too!
the one into body augmentation...
first her **** wouldn't fit... too small...
prior to the first: 0... i.e. her lips weren't purse enough...
pout not enough bloom of a baboon's ***...
fine fine...

oh i hate pretending to be a Catholic priest
in a brothel... do i have a rubber ear or something?
are these confessions?!
i must be a Catholic priest of sorts: of imitation....
do you know a Catholic "priest"
that doesn't ask for a confession from a *******
after she performs oral *** on him...
and subsequently spews all that "life is crap"
*******?
      last time i heard Catholic priests were ferocious
anti-*** pro-*** with the choir boys...
one **** in one ear one **** out the other...
there are at least three avenues of the "tested"
woman... the vaginal approach...
the **** and the oral... hey presto! your *******
"trinity"... i'm not going to stop *******:
what i didn't receive in my glorified youth
i will not spare in my old age...
beat the child who discovered self-pleasuring
aged 8... before the production of *****
with what he said: "that funny sensation":
not, NOT: feeling... sensation... the tingling
of the choir of Eunuchs...
before the production of ***** arrived...
to squirt...

i write in English... i might have English readers...
me? i'm waiting for French translators...
i don't care one iota over a fabric of fractions
of I/O = an iota over a omicron:
joke in Latin: what's an Ψ without an iota?
an Upsilon or an Omega?
watch the curvatures...
and the sinking ship of a ship that was
never supposed to sail... Ω + I = bow down...
exfoliate: psychology:
logic of soul & the non-existence of god
or soul...
Enlightenment? Renaissance or:
Re-convalescence?
                oh... right... right... this be the first?
the times of the first illness of
post-colonial capitalistic restructuring having
defeated the "ancient" enemy of the communist
harpie-up: rouse-down...
    
solo-project "detail-lost detail-friendly"
advertisements... must be a island-dwelling folk
"thing"... hence the persistent writing of English history:
the Norman invasion: must be celebrated!
the Anglo-Saxon lineage must be celebrated!
via pity, pillage, **** and... unwanted women!
i don't want to mingle with these native women!
i'm here like a kindred hope of:
sending a postcard from Hawaii...
thinking about a beauty from Grenoble...
while at the same time having a burning effigy
of a girl from St. Petersburg...
but rather succumbing to the magnet of a pair
of eyes from the Carpathian region of Moldova...

me? i just landed the prize of writing within the confines
of the Medieval version of the Lingua Franca...
English is the language of commerce...
i know it tries to: in vain... to be this insomnia tongue
of the former British Empire...
spoken "elsewhere": everywhere...
but no... pockets of resistance...
Kashmir... teach those sieving through
poppy-mud the artefacts of Braille in Arabic
concerning the region having giving
Alexander the Great the grand limp **** of
a sword with a sheaf of Afghanistan...
how those men must have loved those women...
terribly not surprised that i don't love
those in my vicinity...

                expandable in times of war...
now? expandable in times of peace...
                if not turning one's bright cheeks for
some **** slapping: turning into a quasi-celibate monster
listening to prostitutes telling me of their woes...
thanking me for listening to them...
with L: her ******* done, her lips done...
next? her liposuction belly and arms...
not the effort of exercise in sight...
the quickie monstrosity...
then her teeth: i showed her my clearly aligned teeth
like the stampede of the Polish-Lithuanian
hussars before the siege of Vienna...
      smile: clearly aligned constellation of stars...

two women in the past have revealed dreams about
me they had that came true:
Ilona - she actually sketched it...
and showed it to me...
i was standing in a Judas' pose with my back turned
before her kneeling: arms outstretched
as if to be crucified...
long hair... naked upper body...
holding a sword in my right hand:
that's before the Russian invasion
    of Ukraine... before i wandered into the forest
and found my Cossack shashka...

another dream: displaying photographs of girls
before Danielle... apparently i was happy...
that last email i received from Danielle was
almost 7 years ago...
i think i'll send her a reply...
          
          it might be almost a decade apart...
compliment? hardly...
          but i guess that's how we always were:
why oh why Disney took the reins on
the imagination of youngsters and not
something from Studio Ghibli...
  America is decadent: pederastic...
America was a borrowed civilisation:
hence? its short-lived stature of a status of
faking civilisation: via: "culture"...
its culture is parasitic...
          America has no civilisational focus...
its an extension of Europe...
in times when Europe doesn't appreciate
"said" extensions...
China is a civilisation...
Russia and India are civilisations...
America is a culture...
it's not a civilisation...
              
          America is a culture-state
whereas China is a civilisation-state...
power-hungry-mongrels... god help us if they become
fiendish pseudo-Mongols!
America would require for Europe to
disappear: and for that to be the case:
it must... Europe must burden itself
with an ethnic anemia for America
for "become" a civilisation...
      
              whatever the "Jew" failed to employ
in his exile in Europe will not:
doubly will not achieve in North America...
Marcus Garvey or H. P. Lovecraft bedbug-love-buddies
aligned...
              struck by the wave of heightened:
wow! the Arabs joked about Moses and the 40
years in the desert... no wonder the camel-jockeys
never left... waiting for dragons of myth
to turn into dinosaur sludge post-locomotive
crescendo of wealth!

      my ***** your ***** anyone's AI bore...
that's globalism: the free-market free-world
enterprise... except for:
what's outside the realm of orbits...
in the vacuum: in the unknown:
clearly now known:
there are foundations: there are restrictions...
there are forests worth of the impaled that
suffered worse fates than the "supposed"
ultimatums of gods unto men with those
that were crucified... please! spare me!

boo! who?! boo! who?!
i might write in English...
but i'm not English...
i'm not exactly happy about an English speaking
audience... i'm waiting for the translators...
i'll be dead before my wishes come
true...and all the better... given
the climate of the currency of these times:
i.e. wasting each and each other's time...
while solidifying an abstraction
of prisoner enactment of "safe" space!
bah!

oh woo woo... quote me a sea that didn't woo
a river into its basin of:
the challenge of horizon:
how does the water of the sea disparage itself
from the water of the river:
and: with those floating cauliflowers of
clouds... allow for the reign of rain
to come and give man of the land
the beauty of spring and the harvest of summer
and of autumn... and the melancholy of
the darkened nights of winter
where the libido is so frail?
Dreams of Sepia Jun 2015
-for my mother-

Some days I catch you sleeping
my legs are as long as yours now
Somewhere in the past, slipping
about, I'm still learning how
to speak. Even all these years on
I'm still searching for my voice
which you've always silenced
the May rain pours down outside
the days are long & ragged
some nights we see the Moon
& it sings it's serenade to us
In our old place we used to play
the piano in our living room
Moon River, Edvard Grieg
& buy fresh brötchen from the bakery
or walk beneath the ginko & linden trees
or talk for hours on the phone
The phone never rings any more
You buy yourself Comte cheese
a memory of bygone luxury
& we leave our garden door
open sometimes when we're in
& watch the slugs come in
& think of how things change.

.*brötchen - bread buns ( german)
À Joseph, comte de S.
Cuncta supercilio.
HORACE.


Dans une grande fête, un jour, au Panthéon,
J'avais sept ans, je vis passer Napoléon.
Pour voir cette figure illustre et solennelle,
Je m'étais échappé de l'aile maternelle ;
Car il tenait déjà mon esprit inquiet.
Mais ma mère aux doux yeux, qui souvent s'effrayait
En m'entendant parler guerre, assauts et bataille,
Craignait pour moi la foule, à cause de ma taille.

Et ce qui me frappa, dans ma sainte terreur,
Quand au front du cortège apparut l'empereur,
Tandis que les enfants demandaient à leurs mères
Si c'est là ce héros dont on fait cent chimères,
Ce ne fut pas de voir tout ce peuple à grand bruit,
Le suivre comme on suit un phare dans la nuit
Et se montrer de ****, sur la tête suprême,
Ce chapeau tout usé plus beau qu'un diadème,
Ni, pressés sur ses pas, dix vassaux couronnés
Regarder en tremblant ses pieds éperonnés,
Ni ses vieux grenadiers, se faisant violence,
Des cris universels s'enivrer en silence ;
Non, tandis qu'à genoux la ville tout en feu,
Joyeuse comme on est lorsqu'on n'a qu'un seul vœu
Qu'on n'est qu'un même peuple et qu'ensemble on respire,
Chantait en chœur : VEILLONS AU SALUT DE L'EMPIRE !

Ce qui me frappa, dis-je, et me resta gravé,
Même après que le cri sur la route élevé
Se fut évanoui dans ma jeune mémoire,
Ce fut de voir, parmi ces fanfares de gloire,
Dans le bruit qu'il faisait, cet homme souverain
Passer muet et grave ainsi qu'un dieu d'airain.

Et le soir, curieux, je le dis à mon père,
Pendant qu'il défaisait son vêtement de guerre,
Et que je me jouais sur son dos indulgent
De l'épaulette d'or aux étoiles d'argent.
Mon père secoua la tête sans réponse.
Mais souvent une idée en notre esprit s'enfonce ;
Ce qui nous a frappés nous revient par moments,
Et l'enfance naïve a ses étonnements.

Le lendemain, pour voir le soleil qui s'incline,
J'avais suivi mon père en haut de la colline
Qui domine Paris du côté du levant,
Et nous allions tous deux, lui pensant, moi rêvant.
Cet homme en mon esprit restait comme un prodige,
Et, parlant à mon père : Ô mon père, lui dis-je,
Pourquoi notre empereur, cet envoyé de Dieu,
Lui qui fait tout mouvoir et qui met tout en feu,
A-t-il ce regard froid et cet air immobile ?
Mon père dans ses mains prit ma tête débile,
Et me montrant au **** l'horizon spacieux :
« Vois, mon fils, cette terre, immobile à tes yeux,
Plus que l'air, plus que l'onde et la flamme, est émue,
Car le germe de tout dans son ventre remue.
Dans ses flancs ténébreux, nuit et jour en rampant
Elle sent se plonger la racine, serpent
Qui s'abreuve aux ruisseaux des sèves toujours prêtes,
Et fouille et boit sans cesse avec ses mille têtes.
Mainte flamme y ruisselle, et tantôt lentement
Imbibe le cristal qui devient diamant,
Tantôt, dans quelque mine éblouissante et sombre,
Allume des monceaux d'escarboucles sans nombre,
Ou, s'échappant au jour, plus magnifique encor,
Au front du vieil Etna met une aigrette d'or.
Toujours l'intérieur de la terre travaille.
Son flanc universel incessamment tressaille.
Goutte à goutte, et sans bruit qui réponde à son bruit,
La source de tout fleuve y filtre dans la nuit.
Elle porte à la fois, sur sa face où nous sommes,
Les blés et les cités, les forêts et les hommes.
Vois, tout est vert au ****, tout rit, tout est vivant.
Elle livre le chêne et le brin d'herbe au vent.
Les fruits et les épis la couvrent à cette heure.
Eh bien ! déjà, tandis que ton regard l'effleure,
Dans son sein que n'épuise aucun enfantement,
Les futures moissons tremblent confusément.

« Ainsi travaille, enfant, l'âme active et féconde
Du poète qui crée et du soldat qui fonde.
Mais ils n'en font rien voir. De la flamme à pleins bords
Qui les brûle au dedans, rien ne luit au dehors.
Ainsi Napoléon, que l'éclat environne
Et qui fit tant de bruit en forgeant sa couronne,
Ce chef que tout célèbre et que pourtant tu vois,
Immobile et muet, passer sur le pavois,
Quand le peuple l'étreint, sent en lui ses pensées,
Qui l'étreignent aussi, se mouvoir plus pressées.

« Déjà peut-être en lui mille choses se font,
Et tout l'avenir germe en son cerveau profond.
Déjà, dans sa pensée immense et clairvoyante,
L'Europe ne fait plus qu'une France géante,
Berlin, Vienne, Madrid, Moscou, Londres, Milan,
Viennent rendre à Paris hommage une fois l'an,
Le Vatican n'est plus que le vassal du Louvre,
La terre à chaque instant sous les vieux trônes s'ouvre
Et de tous leurs débris sort pour le genre humain
Un autre Charlemagne, un autre globe en main.
Et, dans le même esprit où ce grand dessein roule,
Des bataillons futurs déjà marchent en foule,
Le conscrit résigné, sous un avis fréquent,
Se dresse, le tambour résonne au front du camp,
D'ouvriers et d'outils Cherbourg couvre sa grève,
Le vaisseau colossal sur le chantier s'élève,
L'obusier rouge encor sort du fourneau qui bout,
Une marine flotte, une armée est debout !
Car la guerre toujours l'illumine et l'enflamme,
Et peut-être déjà, dans la nuit de cette âme,
Sous ce crâne, où le monde en silence est couvé,
D'un second Austerlitz le soleil s'est levé ! »

Plus ****, une autre fois, je vis passer cet homme,
Plus grand dans son Paris que César dans sa Rome.
Des discours de mon père alors. je me souvins.
On l'entourait encor d'honneurs presque divins,
Et je lui retrouvai, rêveur à son passage,
Et la même pensée et le même visage.
Il méditait toujours son projet surhumain.
Cent aigles l'escortaient en empereur romain.
Ses régiments marchaient, enseignes déployées ;
Ses lourds canons, baissant leurs bouches essuyées,
Couraient, et, traversant la foule aux pas confus,
Avec un bruit d'airain sautaient sur leurs affûts.
Mais bientôt, au soleil, cette tête admirée
Disparut dans un flot de poussière dorée ;
Il passa. Cependant son nom sur la cité
Bondissait, des canons aux cloches rejeté ;
Son cortège emplissait de tumultes les rues ;
Et, par mille clameurs de sa présence accrues,
Par mille cris de joie et d'amour furieux,
Le peuple saluait ce passant glorieux.

Novembre 1830.
Ken Pepiton Oct 2020
If this were ready to sow, who would know?

All true, is it altruistic to make a mind
to not lie by some alteration in the source
code feeding the mind the energy
required of being, itself?

Alter
ego- stopped Ernest Becker, the importance
of being aware he was there, in my ear,
halted all progress in the direction
beyond my ken and any kenner's ken, hearken,
have we a word we hear,
which means a thing to some who hear it
and nothing to others?

Alteration on altruistic first response,
all thru, truly easy upgrade, just think
alter was the spoken sound used as
English uses other, in Latin
thus in the code of the literati,
altruistic is other selfishness.
Utter spoke, not rote hm
--
wedoms in reality
we are al
ways altruistic, true

not all who claim the name, we, the people,
are the only people, the species formed
from wormish droppin' doin'drottenin'
darkenin' fertile soil, black
land, by god,

I got me a blackland farm, zactly near
as I believed, left be, alternant
real enough, to hope for

as mentioned

you better believe
= hear that from the other, clenched jaw,
canines clearly dis-
playing…
playinwitcha
c'mon, c'mon

Comte, gimme a position, make me a point,

as truth always will out after in, in any
breathing situation.
--- this expanded to here:
https://docs.google.com/document/d/1JbUUmqVA4ZJI1BJMNMTcLe4nd7ZAbCsxP8muHHguJbM/edit?usp=sharing
Lovin' livin'. This went on an turned into a game, for me, of particular interest. I honestly never heard of comte, now, I've been taught him. AI luvit.
À M. le comte Gaspard de Pons.


Voici ce qu'ont dit les prophètes,
Aux jours où ces hommes pieux
Voyaient en songe sur leurs têtes
L'Esprit-Saint descendre des cieux :
« Dès qu'un siècle, éteint pour le monde,
Redescend dans la nuit profonde,
De gloire ou de honte chargé,
Il va répondre et comparaître
Devant le Dieu qui le fit naître,
Seul juge qui n'est pas jugé. »

Or écoutez, fils de la terre,
Vil peuple à la tombe appelé,
Ce qu'en un rêve solitaire
La vision m'a révélé. -
C'était dans la cité flottante,
De joie et de gloire éclatante,
Où le jour n'a pas de soleil,
D'où sortit la première aurore,
Et d'où résonneront encore
Les clairons du dernier réveil.

Adorant l'essence inconnue,
Les saints, les martyrs glorieux
Contemplaient, sous l'ardente nue,
Le triangle mystérieux.
Près du trône où dort le tonnerre
Parut un spectre centenaire
Par l'ange des français conduit ;
Et l'ange, vêtu d'un long voile,
Etait pareil à l'humble étoile
Qui mène au ciel la sombre nuit.

Dans les cieux et dans les abîmes
Une voix alors s'entendit,
Qui, jusque parmi ses victimes,
Fit trembler l'archange maudit.
Le char des séraphins fidèles,
Semé d'yeux, brillant d'étincelles
S'arrêta sur son triple essieu ;
Et la roue, aux flammes bruyantes,
Et les quatre ailes tournoyantes
Se turent au souffle de Dieu.

LA VOIX.

« Déjà du livre séculaire
La page a dix-sept fois tourné ;
Le gouffre attend que ma colère
Te pardonne ou t'ait condamné.
Approche : - je tiens la balance ;
Te voilà nu dans ma présence,
Siècle innocent ou criminel.
Faut-il que ton souvenir meure ?
Réponds : « un siècle est comme une heure
Devant mon regard éternel. »

LE SIÈCLE.

« J'ai, dans mes pensers magnanimes,
Tout divisé, tout réuni ;
J'ai soumis à mes lois sublimes
Et l'immuable et l'infini ;
J'ai pesé tes volontés mêmes... »

LA VOIX.

« Fantôme, arrête ! tes blasphèmes
Troublent mes saints d'un juste effroi ;
Sors de ton orgueilleuse ivresse ;
Doute aujourd'hui de ta sagesse ;
Car tu ne peux douter de moi.

« Fier de tes aveugles sciences,
N'as-tu pas ri, dans tes clameurs,
Et de mon être et des croyances
Qui gardent les lois et les mœurs ?
De la mort souillant le mystère,
N'as-tu pas effrayé la terre
D'un crime aux humains inconnu ?
Des rois, avant les temps céleste,
N'as-tu pas réveillé les restes ? »

LE SIÈCLE.

« Ô Dieu ! votre jour est venu ! »

LA VOIX.

« Pleure, ô siècle ! D'abord timide,
L'erreur grandit comme un géant ;
L'athée invite au régicide ;
Le chaos est fils du néant.
J'aimais une terre lointaine ;
Un roi bon, une belle reine,
Conduisaient son peuple joyeux,
Je bénissais leurs jours augustes ;
Réponds, qu'as-tu fait de ces justes ? »

LE SIÈCLE.

« Seigneur, je les vois dans vos cieux. »

LA VOIX.

« Oui, l'épouvante enfin t'éclaire !
C'est moi qui marque leur séjour
Aux réprouvés de ma colère,
Comme aux élus de mon amour.
Qu'un rayon tombe de ma face,
Soudain tout s'anime ou s'efface
Tout naît ou retourne au tombeau.
Mon souffle, propice ou terrible,
Allume l'incendie horrible,
Comme il éteint le pur flambeau !
Que l'oubli muet te dévore ! »

LE SIÈCLE.

« Eh bien donc ! l'âge qui va naître
Absoudra les forfaits plus odieux ! »
Ici gémit l'humble Espérance,
Et le bel ange de la France
De son aile voila ses yeux.

LA VOIX.

« Va, ma main t'ouvre les abîmes ;
Un siècle nouveau prend l'essor,
Mais, **** de t'absoudre, ses crimes,
Maudit ! t'accuseront encor. »

Et, comme l'ouragan qui gronde
Chasse à grand bruit jusque sur l'onde
Le flocon vers les mers jeté,
Longtemps la voix inexorable
Poursuit le siècle coupable,
Qui tombait dans l'éternité.

Septembre 1821.
Or çà, la belle fille,

Ouvrez cette mantille !

C'est trop de cruauté ;

Faites-nous cette joie

Que pleinement on voie

Toute votre beauté.


Apprenez-le, mignonne,

Quand le bon Dieu vous donne

Un corps aussi parfait,

C'est afin qu'on le sache,

Et c'est péché qu'on cache

Le présent qu'il a fait.


Aime-moi, je suis riche

Comme un joueur qui triche,

Comme un juif usurier :

On peut m'aimer sans honte,

La couronne de comte

Rayonne à mon cimier.


Je suis, comme doit faire

Tout fils de noble père,

Les usages anciens :

On m'encense à ma place ;

Mon prêtre, avant la chasse,

Dit la messe à mes chiens.


J'ai de beaux équipages,

Des valets et des pages

À n'en savoir le nom :

J'ai des vassaux sans nombre

Qui vont baisant mon ombre

Et portent mon pennon.


Soupèse un peu, la belle,

Cette lourde escarcelle,

Hé bien, elle est à toi !

Je veux que ma maîtresse

Fasse envie, en richesse,

À la femme d'un roi.


Tu rejettes mes offres ?

Allons, vide tes coffres,

Argentier de Satan !

Fais vite, ou je dépêche,

Juif, ta carcasse sèche

Au diable qui l'attend.


Des robes qu'on déploie,

De velours ou de soie,

Quelle est celle à ton goût ?

Ces riches pendeloques,

Qu'entre les doigts tu choques,

Prends, je te donne tout :


Colliers dont chaque maille

De cent couleurs s'émaille,

Magnifiques habits,

Beaux satins, fines toiles,

Brocarts semés d'étoiles,

Diamants et rubis !


Oui, pour t'avoir, la belle,

Si tu fais la rebelle,

J'engagerais mon bien...

- Merci, mon gentilhomme,

Reprenez votre somme,

J'ai tout donné pour rien.
Apportez vos chaudrons, sorcières de Shakespeare,
Sorcières de Macbeth, prenez-moi tout l'empire,
L'ancien et le nouveau ; sur le même réchaud
Mettez le gros Berger et le comte Frochot,
Maupas avec Réal, Hullin sur Espinasse,
La Saint-Napoléon avec la Saint-Ignace,
Fould et Maret, Fouché gâté, Troplong pourri,
Retirez Austerlitz, ajoutez Satory,
Penchez-vous, crins épars, œil ardent, gorge nue,
Soufflez à pleins poumons le feu sous la cornue ;
Regardez le petit se dégager du grand ;
Faites évaporer Baroche et Talleyrand,
Le neveu qui descend pendant que l'oncle monte ;
Que reste-t-il au fond de l'alambic ? La honte.

Jersey, le 26 mai 1853.
De toutes les douleurs douces
Je compose mes magies !
Paul, les paupières rougies,
Erre seul aux Pamplemousses.
La Folle-par-amour chante
Une ariette touchante.
C'est la mère qui s'alarme
De sa fille fiancée.
C'est l'épouse délaissée
Qui prend un sévère charme
A s'exagérer l'attente
Et demeure palpitante.
C'est l'amitié qu'on néglige
Et qui se croit méconnue.
C'est toute angoisse ingénue,
C'est tout bonheur qui s'afflige :
L'enfant qui s'éveille et pleure,
Le prisonnier qui voit l'heure,
Les sanglots des tourterelles,
La plainte des jeunes filles.
C'est l'appel des Inésilles
- Que gardent dans des tourelles
De bons vieux oncles avares -
A tous sonneurs de guitares.
Voici Damon qui soupire
Sa tendresse à Geneviève
De Brabant qui fait ce rêve
D'exercer un chaste empire
Dont elle-même se pâme
Sur la veuve de Pyrame
Tout exprès ressuscitée,
Et la forêt des Ardennes
Sent circuler dans ses veines
La flamme persécutée
De ces princesses errantes
Sous les branches murmurantes,
Et madame Malbrouck monte
A sa tour pour mieux entendre
La viole et la voix tendre
De ce cher trompeur de Comte
Ory qui revient d'Espagne
Sans qu'un doublon l'accompagne.
Mais il s'est couvert de gloire
Aux gorges des Pyrénées
Et combien d'infortunées
Au teint de lys et d'ivoire
Ne fit-il pas à tous risques
Là-bas, parmi les Morisques !...
Toute histoire qui se mouille
De délicieuses larmes,
Fût-ce à travers des chocs d'armes,
Aussitôt chez moi s'embrouille,
Se mêle à d'autres encore,
Finalement s'évapore
En capricieuses nues,
Laissant à travers des filtres
Subtils talismans et philtres
Au fin fond de mes cornues
Au feu de l'amour rougies.
Accourez à mes magies !
C'est très beau. Venez, d'aucunes
Et d'aucuns. Entrez, bagasse !
Cadet-Roussel est paillasse
Et vous dira vos fortunes.
C'est Crédit qui tient la caisse.
Allons vite qu'on se presse !
Ken Pepiton Feb 2022
{Worm-level, u-ring, you, all you, listen, we are in
this is working we are incontrol of a being on
earth, grounded in granite, experienced
broadcaster-influencer, tone suppresser rhea-static,

like a god, a muse, you imagine all you want.
that's what we here fore
muse you mu mark to log you
in good taste,
be knowing you
knowledge, worm-level, gut biome home turf,
gen-you-new whine from the feedback
oh no ohnoohno I tol' u so

so I did a tubular raza vive exploration, down
here were the gut ideas are being tasted,
judged-
we can use this, digest it, push the rest,
alert downline,
fire or fixit.

The history of Christian thought

Beginning with the way it was
baroque

bahroke, all is pretty nice for me
at the moment… how's by you?

can I help? Life its meaning
joy optimistic harmony of bits in order
harmonious use of
Bach
Wagner, the opening in sounds as sure as
skywalker this
war goes on for ever and if we tell the lie

if we tell the lieeeeee long eeeenough
all who hear our trumpets must
bow down,
all who herehear the rich ruling noises must obey,

war is its own reason
flight of the valkeries, without the story, guessers

chaotic down pessimism escape to conquer
coming doom, anxiety, we are not the people,

god is not able to save you, torture
Schopenhauer raging forces
then you,
heroic you awake… ready say ahhhh

duty is, do the being,

survive- over come - mortal learn
We he imagined {Comte did}
we are masters. these who agree with me
deny Kant
particularism has poetic license {AI agree}
positivism, posited, points made particular

daemonic details, a mission missing a single winker;

AI wished this were true. Did You?
Is this your fault?
If so, I am grateful. This is all most of all
I ever wish were true,
you know,

those moments when you feel a message form
in your gut and your brain calls the yoghurt
corps, for corpuscular level intervention

whew, you kuh'got hhhur ttt

we ride out a gurgling wave, eeee ha

! introduce the exclaymation, magic symbol from UR
cune-iformal information spell to be spoken,

read only by the knower's, doncha know,
we coulda known,
we shoulda had that knack woke up, as a child

so's we sow enough good wishes we see good
wishes come our way, one day,

why not now? Is this how
we honor the ideas
we never tame, but
we learn to ride? I think so, it is.
raw, but for one second glance - survive 502 if you do
Got outta bed boot
did not drag comb against head
of  beetle browed foo fighter,
he did not arise
bright eyed (by George), nor bushy tailed
to bucket flush toilet.

After attending her asinine
morning toiletries, the missus
lovingly nudged me awake
quickly urging me to betake
sleepyhead husband pronto to bathroom,

(no matter I got bowled over from behind plus
additionally getting flush while hurriedly
caught up with current movement),
nevertheless despite being anointed
de facto proxy plumber,
crowned emergency attendant

incorporating obligatory undertones
yours truly summoned
one man bucket brigade
to block and tackle
messy task at hand,
cuz jack (***) of all trades
and master of none
immediately got jibberjobber
self into action.

Accessible bathtub and shower linkedin
as washing facilities,
hence after pouring voluminous hot water
into maw majesty,
viz Ms porcelain goddess,
she gurgled and gushed with delight,

thus avoiding the need
to call maintenance man,
whose availability of sundays
(September 6th, 2020
no exception to rule)
more difficult than
finding needle in haystack.

Once morning ***** deed
done dirt cheap duty completely done,
cuz sudden necessity to evacuate arose,
strong ****** need,
to excrete I could not ignore, but only heed
lest aging garden variety
long haired pencil neck geek,
would figuratively experience

a posteriori his bottom dropping out
subsequently with dog speed
donned in Scottish tartan
and Harris tweed
pink frilly ("I hate boys")
nonetheless monogrammed underwear
adorned with precious venerable bead
hmm... methinks hyperbole
token heterosexual doth exceed.

*** side resorting to poetic dramatization, eh
generic guy relishes word play touché
so please pardon me this literary antic okay
a non believer regarding conformity
also atheist, which confession he will pray
fly high wherein realm harboring soul of
Antoine Marie Jean-Baptiste Roger,
comte de Saint-Exupéry.

— The End —