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Mateuš Conrad Jul 2018
you kidding me, right?
  nachos? tacos? tortilla wraps?
          guacamole molé molé?
sombrero(s)...
  the revised eastern european
moustache?
                    tequila!
that's it?
               well... not if you consider
the second tier of soy boys -
the ones that drink that...
budscheiss that's
         "der könig aus bier"...

one word... no... actually two:
CER-VE(H)-ZA(H) -
probably the spanish word,
that sounds better than all
the other spanish words...

     what did mexíxíxíxíco give
us?
   the orthodox script
of a german beer:
    yeast, hops, barley, malt,
water... fizz: boom!
   a fine summer's day...
   mexíxíxíxíco beer?

MALTED, BARLEY...
     don't ask me how the genius
figured out a smoothness
so subtle,
   that you actually had to shove
a lime wedge into the neck
of the bottle...

  or, as i did - buying an almost litre
sized bottle,
   and a lime -
  looking at this ***** goliath
at the checkout thinking:
   david?
       am i david?
    did we really enslave such people?
david, meet goliath...
goliath wanders off like some
happy ******, giggling and brings
another strawberry milkshake
to the checkout...
         so the west, enslaved these
                           nearing 7ft Baobabs?
king david's audacity,
           nothing more...

so i buy the CO(H)-RHO-NA(H),
and a lime (30 pence a piece)...
****... no knife...
guess teeth will have to do...
shove a whole lime in bits and bites
and walk on...

                   seriously?
guacamole molé molé?
         that's the best you can do?
drinking a beer with lime...
compared to the h'american
budscheiss?
           who... apart from the japanese...
extracts alcohol...
from: ******* rice!
  
    malted, barley...
                   whoever that sergio
sanchez was...
               hats off to him...
     sometimes it's just nice...
to take a break from the heavy cavalry,
orthodoxy brew of german
beers...
   americans?
     know jackshit about brewing
a decent beer...
   mexicans?
              they put a lime in it!
****! you have to drink it!
Falling into the jangce jang
We sing with a clear
voice

Pass me the passport
Sail on the roads
Of perpetual
Drum

Dream of baobabs
Dream of saharas
Levitations

Crush as snake eggs
Thou lamentations

Make me a poet
Surpass me as teardrops
Mingle in every waterfall

Augure my autumn
Argonaut my silken
Wool crave me as a mad
Hatter

Call me a beauty
I'll be your beast
chimaera Jul 2014
She accepted
the crayon
and drew
a transparency
to step across
the mirror.

Living on
horizons
long forgotten,
she sprang from fire,
her love affair,
a tale of fairy.

The baobabs grew,
feeding on her,
shredded the glass.
A darker night
devoured the moon,
diluted her crayon.

Then came the day after.
She rose
and drew a crayon.
She accepted lucidity
feeding on transparency.
She took a step.
21.07.14
A
Drop.

Then it came
Pirouetting.
It came clattering
It came guttering
with furore and fight
with rhythm and rhyme
like many dancing feet.

On steel roofs
On downy pines
and baobabs
and old cracked earth
Pattering and shimmering
drawing dust from dirt
women and men from houses
enshrining the sky with their trembling hands.
aurora kastanias Mar 2018
As February departs with promises
of spring abandoning premature buds
yellow on solitary mimosa trees left
to freeze and shiver under the unwanted

caress of Russian buran, sternly gliding
over mounts rivers and valleys to cross
the unsurmountable Urals, past graves
to the defeat of many warriors, undaunted

by obstacles to reach the Italian peninsula,
covering lands and my garden in white
blankets of thick soft snow, suffocating my roses,
teasing my ficuses and palms, wringing

firewood to the disappointment of my chimney,
never as now so appealing, chameleonicly
camouflaging my hoary stray cat, it has deserted
its usual spot, its hammock imbued

turning to a colourful icy sheet of material,
as I coincidentally prepare for my physics
exam on climate change, I bring
to shelter my bonsais and baobabs.
On snow covering the garden
Tous les bas âges sont épars sous ces grands arbres.
Certes, l'alignement des vases et des marbres,
Ce parterre au cordeau, ce cèdre résigné,
Ce chêne que monsieur Despréaux eut signé,
Ces barreaux noirs croisés sur la fleur odorante,
Font honneur à Buffon qui fut l'un des Quarante
Et mêla, de façon à combler tous nos vœux,
Le peigne de Lenôtre aux effrayants cheveux
De Pan, dieu des halliers, des rochers et des plaines ;
Cela n'empêche pas les roses d'être pleines
De parfums, de désirs, d'amour et de clarté ;
Cela n'empêche pas l'été d'être l'été ;
Cela n'ôte à la vie aucune confiance ;
Cela n'empêche pas l'aurore en conscience
D'apparaître au zénith qui semble s'élargir,
Les enfants de jouer, les monstres de rugir.

Un bon effroi joyeux emplit ces douces têtes.
Écoutez-moi ces cris charmants. - Viens voir les bêtes !
Ils courent. Quelle extase ! On s'arrête devant
Des cages où l'on voit des oiseaux bleus rêvant
Comme s'ils attendaient le mois où l'on émigre.
- Regarde ce gros chat. - Ce gros chat c'est le tigre.
Les grands font aux petits vénérer les guenons,
Les pythons, les chacals, et nomment par leurs noms
Les vieux ours qui, dit-on, poussent l'humeur maligne
Jusqu'à manger parfois des soldats de la ligne.

Spectacle monstrueux ! Les gueules, les regards
De dragon, lueur fauve au fond des bois hagards,
Les écailles, les dards, la griffe qui s'allonge,
Une apparition d'abîme, l'affreux songe
Réel que l'oeil troublé des prophètes amers
Voit sous la transparence effroyable des mers
Et qui se traîne épars dans l'horreur inouïe,
L'énorme bâillement du gouffre qui s'ennuie,
Les mâchoires de l'hydre ouvertes tristement,
On ne sait quel chaos blême, obscur, inclément,
Un essai d'exister, une ébauche de vie
D'où sort le bégaiement furieux de l'envie.
C'est cela l'animal ; et c'est ce que l'enfant
Regarde, admire et craint, vaguement triomphant ;
C'est de la nuit qu'il vient contempler, lui l'aurore.
Ce noir fourmillement mugit, hurle, dévore ;
On est un chérubin rose, frêle et tremblant ;
On va voir celui-ci que l'hiver fait tout blanc,
Cet autre dont l'oeil jette un éclair du tropique ;
Tout cela gronde, hait, menace, siffle, pique,
Mord ; mais par sa nourrice on se sent protéger ;
Comme c'est amusant d'avoir peur sans danger !
Ce que l'homme contemple, il croit qu'il le découvre.
Voir un roi dans son antre, un tigre dans son Louvre,
Cela plaît à l'enfance. - Il est joliment laid !
Viens voir ! - Étrange instinct ! Grâce à qui l'horreur plaît !
On vient chercher surtout ceux qu'il faut qu'on évite.
- Par ici ! - Non, par là ! - Tiens, regarde ! - Viens vite !
- Jette-leur ton gâteau. - Pas tout. - Jette toujours.
- Moi, j'aime bien les loups. - Moi, j'aime mieux les ours.
Et les fronts sont riants, et le soleil les dore,
Et ceux qui, nés d'hier, ne parlent pas encore
Pendant ces brouhahas sous les branchages verts,
Sont là, mystérieux, les yeux tout grands ouverts,
Et méditent.

Afrique aux plis infranchissables,
Ô gouffre d'horizons sinistres, mer des sables,
Sahara, Dahomey, lac Nagain, Darfour,
Toi, l'Amérique, et toi, l'Inde, âpre carrefour
Où Zoroastre fait la rencontre d'Homère,
Paysages de lune où rôde la chimère,
Où l'orang-outang marche un bâton à la main,
Où la nature est folle et n'a plus rien d'humain,
Jungles par les sommeils de la fièvre rêvées,
Plaines où brusquement on voit des arrivées
De fleuves tout à coup grossis et déchaînés,
Où l'on entend rugir les lions étonnés
Que l'eau montante enferme en des îles subites,
Déserts dont les gavials sont les noirs cénobites,
Où le boa, sans souffle et sans tressaillement,
Semble un tronc d'arbre à terre et dort affreusement,
Terre des baobabs, des bambous, des lianes,
Songez que nous avons des Georges et des Jeannes,
Créez des monstres ; lacs, forêts, avec vos monts
Vos noirceurs et vos bruits, composez des mammons ;
Abîmes, condensez en eux toutes vos gloires,
Donnez-leur vos rochers pour dents et pour mâchoires,
Pour voix votre ouragan, pour regard votre horreur ;
Donnez-leur des aspects de pape et d'empereur,
Et faites, par-dessus les halliers, leur étable
Et leur palais, bondir leur joie épouvantable.
Certes, le casoar est un bon sénateur,
L'oie a l'air d'un évêque et plaît par sa hauteur,
Dieu quand il fit le singe a rêvé Scaramouche,
Le colibri m'enchante et j'aime l'oiseau-mouche ;
Mais ce que de ta verve, ô nature, j'attends
Ce sont les Béhémoths et les Léviathans.
Le nouveau-né qui sort de l'ombre et du mystère
Ne serait pas content de ne rien voir sur terre ;
Un immense besoin d'étonnement, voilà
Toute l'enfance, et c'est en songeant à cela
Que j'applaudis, nature, aux géants que tu formes ;
L'oeil bleu des innocents veut des bêtes énormes ;
Travaillez, dieux affreux ! Soyez illimités
Et féconds, nous tenons à vos difformités
Autant qu'à vos parfums, autant qu'à vos dictames,
Ô déserts, attendu que les hippopotames,
Que les rhinocéros et que les éléphants
Sont évidemment faits pour les petits enfants.
sparklysnowflake Oct 2020
if it wasn't for that pretty head ...

staring into my dark, lonely mirror, i feel my body
devour itself – my organs
twist and wring their tissue into thick dark vines—
capillaries converting into tangled leaf clusters on
two heaving baobabs,
the stomach flattening into a rotting jungle floor,
and without seeds or a plan or an objection,
an ecosystem erupts,
growing by night—

not the science textbook kind,
with turquoise estuaries and mangrove trees
and perfect clouds like pulled white taffy, no—

the water there is tar, pooling
at the tip of the cranium and
oozing through the brain
like a slimy pink grate, raining
over the dead and the deathless alike,
making misshapen monuments
out of pain.

the body is silent
as its inner kingdom declines,
and because it is a shell it
becomes preserved,
a petrified relic
of its old glory.

if it wasn't for that pretty head
with those bouncy brown curls,
that pale, almost blue-tinted skin and
your innocent doe eyes glaring into their own headlights like they didn't deliberately design the nightmare that lurks and grows behind them, like they never notice the sticky burning tears collecting in their corners, like they really might
miss their reflection
if it was gone ...
i’m taking a poetry class and, naturally, i forgot how to write ... this doesn’t really feel like it’s mine but i hope it means something to you all the same

— The End —