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jeffrey robin Aug 2010
soft!

the danse begineth!

all the creatures!

the sham existences made

to seem so real

that the true people have fled!

the danse begineth!

soft!

reality

is on the precipe

and is soon gone!

the true people !

will they returneth!

from out of our meaningless fantacies!

will you and i

ever emerge

from the danse macabre

of our times?
Victor Hugo  Jun 2017
Fantômes
I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
andenrangs poet Mar 2015
jeg så dig danse på en lørdag nat. jeg har aldrig set dig danse før.
det var allerførste gang jeg så dig danse.
du dansede til et nummer komponeret af en mand med et uforglemmeligt og krøllet navn.
og hele rummet summede af lyden af et klaver der blev slået an af en rystende finger og violin strengene der dansede rundt i luften, efterlod rummet i en skygge af pulver drømme og stjerner der faldt ned omkring dine fødder.

du dansede noget der kunne minde om en vals. men du dansede den alene.

vil du ikke danse lidt med mig i stedet for at gøre det helt alene? det ser så ensomt ud. smukt, dog ensomt.

du trak på smilebåndet. men så ej på mig.

så kom herhen.

du tog mig pludselig i dine arme og scenen var din, min, og vores. jeg har aldrig danset. kun i stuen som lille i min mors gamle balletskørt.
og det gik op for mig hvor perfekt min spinkle krop passede i den silhuet der før var udfyldt af noget ingen andre end du kunne se.

og scenen var din, min, og vores.
verden forsvandt omkring os mens vi dansede mellem stjernerne.
jeg forsøgte at få del i dine tanker ved at lade mig suge ind i dit blik....men du havde travlt med at koncentrere dig om dine trin. ikke bare for dansens skyld, men det blik du anstrengte dig for ikke at sende mig handlede ikke blot om dansen men angsten for at træde forkert.
hvad ville der ske hvis du så mig i øjnene?
jeg kunne mærke din kropsvarme helt ind i sjælen mens du snurrede mig rundt. let og elegant og tilbage i dine arme.

se på mig.

stjernene var for længst faldet ned men var ikke længere at finde for mine fødder. for du så på mig. du så mig lige ind i øjnene, længe nok til at det  begyndte at gøre ondt da du trådte et skridt tilbage men ikke længe nok til at jeg kom ind under huden på dig.

tak for dansen.

følelserne... var de ikke lige der?
og før jeg vidste af det var der ikke længere andet end mig og den sørgelige musik der nu fyldte rummet med opløste håb og tusind fejl og mangler.

på en lørdag nat så jeg dig danse for første gang. jeg havde aldrig set dig danse før. og på en lørdag nat så du mig i øjnene for første gang. du havde aldrig set mig i øjnene før....
.... og jeg har ikke danset siden
ungdomspoet Oct 2014
Tankerne kører rundt i hovedet på mig, som en karrusel snurrer de mig rundt
Jeg kigger ned, rør ved mit hår, har lyst til en smøg
Jeg betragter flammen da jeg tænder: jeg ryger i stilhed
Jeg er halv beruset, jeg tænker på dig
Jeg suger røgen ind og trækker vejret dybt, lader det fylde tomrummet i mit hjerte
Det føltes som at danse på knust glas
Jeg kan mærke smerten, jeg kan se at mine fødder bløder
Men jeg bliver ved og ved med at danse, til de smukke toner som fylder mit hoved og dæmper smerten
Jeg danser, som om at intet var galt
Jeg er ligeglad
Jeg ville danse i 1000 år, bare for at få hans opmærksomhed
SE mig
Den rigtige mig
Den pige der danser sensuelt rundt på gulvet, rør ved sit hår og ryger cigaretter – er det mig? Kan du se det?
- om kærlighed og alkohol
Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.

Accourez, le temps vole,
Saluez s'il-vous-plaît,
L'orchestre a la parole
Et le bal est complet.

Sous la lune étoilée
Quand brunissent les bois
Chaque fête étoilée
Jette lumières et voix.

Les fleurs plus embaumées
Rêvent qu'il fait soleil
Et nous, plus animées
Nous n'avons pas sommeil.

Flammes et musique en tête
Enfants ouvrez les yeux
Et frappez à la fête
Vos petits pieds joyeux.

Ne renvoyez personne !
Tout passant dansera
Et bouquets ou couronne
Tout danseur choisira.

Sous la nuit et ses voiles
Que nous illuminons
Comme un cercle d'étoiles,
Tournons en choeur, tournons.

Ah, la danse ! La danse
Qui fait battre le coeur,
C'est la vie en cadence
Enlacée au bonheur.
Brent Kincaid Sep 2015
Pretending a day is forever
Then watching you hurry away
It’s a game we play together
We are strangers in the light of day.
I’ve learned to lie with my eyes
To act like we never were lovers
When I am nobody you ever claim
We won’t walk in sunshine together.

The love of my life is a stranger
And this is the price I have paid
I smile when my heart is a wasteland
And, my life is a dance masquerade.
I’m dancing with a shadow
It looks so very real.
It moves with the rhythm
It does everything but feel.

I can only get so much reward
From rewriting each scene
From what it really was today
To what it might have been.
I am settling for a fantasy
Of what love is really about.
Picking up the scraps of dreams
That anyone else would throw out.

The love of my life is a stranger
And this is the price I have paid
I smile when my heart is a wasteland
And, my life is a dance masquerade.
I’m dancing with a shadow
It looks so very real.
It moves with the rhythm
It does everything but feel.
Je festine ici et là
Je festine dans l’au delà
Je festine indécemment
Ma sauvage est de retour.

Je m’accouple aux vents boucs
Je m’accouple aux pluies vipères
Je m’accouple diaboliquement
Ma sage-femme est de retour.

Je sodomise les mares crapauds
Je sodomise les fleuves lézards
Je sodomise exécrablement
Ma guérisseuse est de retour.

Je blasphème aux solstices
Je blasphème aux équinoxes
Je blasphème scandaleusement
Mon infirmière est de retour.

Je me venge en la noyant
Je me venge en la brûlant
Je me venge insidieusement
Mon hérétique est de retour

Je cours après tous onguents
Je cours après tous poisons
Je cours brutalement
Ma dénaturée est de retour.

J’aime sa danse surnaturelle
J’aime ses pas diaboliques
J’aime ardemment
Ma forcluse est de retour.

Je caresse le soufre de son âme
Je caresse son pied gauche
Je caresse amoureusement
Ma Maligne est de retour.

Je m’accointe à sa lumière
Je m’accointe à son derrière
Je m’accointe horriblement
Ma pécheresse est de retour.

Je badine avec la lune
Je badine avec les étoiles
Je badine imprudemment
Ma prêtresse est de retour.

Je pèche des poissons capitaux
Je pèche des poissons capiteux
Je pèche lubriquement
Ma catin est de retour.

Je vénère les toisons
Je vénère les vipères
Je vénère précieusement
Mon dragon est de retour.

Je me frictionne l’entre-deux-jambes
Je me frictionne entre deux outre-tombes
Je me frictionne inlassablement
Mon ombre est de retour.

Je tremble de peur
Je tremble de joie
Je tremble frénétiquement
Ma sorcière est de retour.

Je décharge à tous vents
Je décharge à tout va
Je décharge instantanément
Ma bougresse est de retour.

Je danse en bégayant
Je danse en babillant
Je danse ordement jusqu'au chant du coq
Ma muse est de retour
Ilva  Aug 2010
La Danse
Ilva Aug 2010
You said that I could find you
In the space that lies between
The reality that binds you
And the traces of your dream.

You asked me, "Can you dance
To a poem by Baudelaire?"
"La danse," said I. "C'est la poésie
Avec des bras et des jambes."

Your hands made a ballroom of my body
Your fingers tap-danced on my skin
Oh, and how I moved under your melody
Like a waltzing gypsy violin.
Heidi Liu Feb 2012
Danses-elle, en reverie
You are the spastic source of the ocean life form
Moving between your cage of ribs
To juxtapose the gray, the human decay, and the
Preoccupation of what can, who should,
What you might and come what may –
Waking up with a stranger in bed to have
Wine in the morning, starve the dismay
Evenings of making coffee and sense,
Making away with the day

La fille, danse
Pacific sway
Pas de cheval, mais actuellement
Il est le pas d’homme naturel
There are a lot of things ugly about a place
Where we chase until fall out, fall away
Into acting offstage, and we can’t get away, no no
Dance on, girl
Dans la rue des esprits anciens
And we’ll dance and we’ll dance
Kelly Kamuso Feb 2013
I was no tiny dancer.
Maybe, once,
before you and me.
Maybe I pointed my toes and held my head high.
But I forgot how to pirouette and jete.

I know you thought you held me up.
I know you thought you fixed me.
But, my little partner,
you never stood a chance.
I'm sorry, my darling.
I tripped into your arms and you did all you could.
You held me crying and watched me dress.

I loved the lilies.
Even though they never came,
I loved the lilies.

I'm so sorry, Tom,
that when I tripped, I knocked you down.
I'm sorry I chened into someone else's arms
to learn how to dance again.

I hope someday you find a partner.
I hope she loves your lilies.
I hope she loves your danse russe.
Michael R Burch Jun 2020
Lament for the Makaris ("Lament for the Makers/Poets")
by William Dunbar [c. 1460-1530]
loose translation/interpretation by Michael R. Burch

i who enjoyed good health and gladness
am overwhelmed now by life’s terrible sickness
and enfeebled with infirmity ...
how the fear of Death dismays me!

our presence here is mere vainglory;
the false world is but transitory;
the flesh is frail; the Fiend runs free ...
how the fear of Death dismays me!

the state of man is changeable:
now sound, now sick, now blithe, now dull,
now manic, now devoid of glee ...
how the fear of Death dismays me!

no state on earth stands here securely;
as the wild wind shakes the willow tree,
so wavers this world’s vanity ...
how the fear of Death dismays me!

Death leads the knights into the field
(unarmored under helm and shield)
sole Victor of each red mêlée ...
how the fear of Death dismays me!

that strange, despotic Beast
tears from its mother’s breast
the babe, full of benignity ...
how the fear of Death dismays me!

He takes the champion of the hour,
the captain of the highest tower,
the beautiful damsel in full flower ...
how the fear of Death dismays me!

He spares no lord for his elegance,
nor clerk for his intelligence;
His dreadful stroke no man can flee ...
how the fear of Death dismays me!

artist, magician, scientist,
orator, debater, theologist,
must all conclude, so too, as we:
“how the fear of Death dismays me!”

in medicine the most astute
sawbones and surgeons all fall mute;
they cannot save themselves, or flee ...
how the fear of Death dismays me!

i see the Makers among the unsaved;
the greatest of Poets all go to the grave;
He does not spare them their faculty ...
how the fear of Death dismays me!

i have seen the Monster pitilessly devour
our noble Chaucer, poetry’s flower,
and Lydgate and Gower (great Trinity!) ...
how the fear of Death dismays me!

since He has taken my brothers all,
i know He will not let me live past the fall;
His next victim will be—poor unfortunate me!—
how the fear of Death dismays me!

there is no remedy for Death;
we all must prepare to relinquish breath
so that after we die, we may be set free
from “the fear of Death dismays me!”

This is my modern English translation of "Lament for the Makaris," an elegy by the great early Scottish poet William Dunbar [c. 1460-1530]. Dunbar was a court poet in the household of King James IV of Scotland. The Makaris were "makers," or poets. The original poem is a form of danse macabre, or "dance of death," in which people of all social classes are summoned by Death. The poem has a refrain: every fourth line is the Latin phrase "timor mortis conturbat me" ("the fear of death dismays me" or "disturbs/confounds me"). The poem was probably composed around 1508 A.D., when Dunbar was advancing in age and perhaps facing the prospect of death himself (it is not clear exactly when he died). In his famous poem Dunbar mentions other poets who passed away, including Geoffrey Chaucer, John Lydgate, and John Gower. Dunbar is generally considered to have been the greatest Scottish poet before Robert Burns, and he is noted for his comedies, satires, and sometimes ribald language. Keywords/Tags: Dunbar, translation, Scottish, dialect, Scotland, lament, makaris,  makers, poets, mrbtr, danse, macabre, refrain, Latin, timor, mortis, conturbat, dirge, lamentation, eulogy, epitaph, death, dismay, sorrow, fear, terror, writing, death, evil, sympathy, sorrow



Sunset
by Michael R. Burch

This poem is dedicated to my grandfather, George Edwin Hurt

Between the prophecies of morning
and twilight’s revelations of wonder,
the sky is ripped asunder.

The moon lurks in the clouds,
waiting, as if to plunder
the dusk of its lilac iridescence,

and in the bright-tentacled sunset
we imagine a presence
full of the fury of lost innocence.

What we find within strange whorls of drifting flame,
brief patterns mauling winds deform and maim,
we recognize at once, but cannot name.

— The End —