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Mary-Eliz May 2018
In the drawer were folded fine
batiste slips embroidered with scrolls
and posies, edged with handmade
lace too good for her to wear.

Daily she put on shmattehs
fit only to wash the car
or the windows, rags
that had never been pretty

even when new: somewhere
such dresses are sold only
to women without money to waste
on themselves, on pleasure,

to women who hate their bodies,
to women whose lives close on them.
Such dresses come bleached by tears,
packed in salt like herring.

Yet she put the good things away
for the good day that must surely
come, when promises would open
like tulips their satin cups

for her to drink the sweet
sacramental wine of fulfillment.

The story shone in her as through
tinted glass, how the mother

gave up and did without
and was in the end crowned
with what? scallions? crowned
queen of the dead place

in the heart where old dreams
whistle on bone flutes
where run-over pets are forgotten,
where lost stockings go?

In the coffin she was beautiful
not because of the undertaker's
garish cosmetics but because
that face at eighty was still

her face at eighteen peering
over the drab long dress
of poverty, clutching a book.
Where did you read your dreams, Mother?

Because her expression softened
from the pucker of disappointment,
the grimace of swallowed rage,
she looked a white-haired girl.

The anger turned inward, the anger
turned inward, where
could it go except to make pain?
It flowed into me with her milk.

Her anger annealed me.
I was dipped into the cauldron
of boiling rage and rose
a warrior and a witch

but still vulnerable
there where she held me.
She could always wound me
for she knew the secret places.

She could always touch me
for she knew the pressure
points of pleasure and pain.
Our minds were woven together.

I gave her presents and she hid
them away, wrapped in plastic.
Too good, she said, too good.
I'm saving them. So after her death

I sort them, the ugly things
that were sufficient for every
day and the pretty things for which
no day of hers was ever good enough.
The beginning of a poem Liz Balise posted "Where I Left Them" reminded me of this Marge Piercy poem. Liz's went off in a totally different direction, but since I had been reminded of this, I thought I'd share it.
Marbre de Paros.

Un jour, au doux rêveur qui l'aime,
En train de montrer ses trésors,
Elle voulut lire un poème,
Le poème de son beau corps.

D'abord, superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d'infante
Un flot de velours nacarat :

Telle qu'au rebord de sa loge
Elle brille aux Italiens,
Ecoutant passer son éloge
Dans les chants des musiciens.

Ensuite, en sa verve d'artiste,
Laissant tomber l'épais velours,
Dans un nuage de batiste
Elle ébaucha ses fiers contours.

Glissant de l'épaule à la hanche,
La chemise aux plis nonchalants,
Comme une tourterelle blanche
Vint s'abattre sur ses pieds blancs.

Pour Apelle ou pour Cléoméne,
Elle semblait, marbre de chair,
En Vénus Anadyomène
Poser nue au bord de la mer.

De grosses perles de Venise
Roulaient au lieu de gouttes d'eau,
Grains laiteux qu'un rayon irise,
Sur le frais satin de sa peau.

Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté !

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

Mais bientôt, lasse d'art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique
Elle groupe ses charmes nus.

Sur un tapis de Cachemire,
C'est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l'admire
Avec un rire de corail ;

La Géorgienne indolente,
Avec son souple narguilhé,
Etalant sa hanche opulente,
Un pied sous l'autre replié.

Et comme l'odalisque d'Ingres,
De ses reins cambrant les rondeurs,
En dépit des vertus malingres,
En dépit des maigres pudeurs !

Paresseuse odalisque, arrière !
Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ;
Voici la beauté dans l'amour !

Sa tête penche et se renverse ;
Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce,
Elle tombe sur ses coussins.

Ses paupières battent des ailes
Sur leurs globes d'argent bruni,
Et l'on voit monter ses prunelles
Dans la nacre de l'infini.

D'un linceul de point d'Angleterre
Que l'on recouvre sa beauté :
L'extase l'a prise à la terre ;
Elle est morte de volupté !

Que les violettes de Parme,
Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme,
Pleurent en bouquets sur son corps !

Et que mollement on la pose
Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close,
Ira prier à deux genoux.
Le spectre que parfois je rencontre riait.
- Pourquoi ris-tu ? Lui dis-je. - Il dit : - Homme inquiet,
Regarde.
Il me montrait dans l'ombre un cimetière.

J'y vis une humble croix près d'une croix altière ;
L'une en bois, l'autre en marbre ; et le spectre reprit,
Tandis qu'au **** le vent passait comme un esprit
Et des arbres profonds courbait les sombres têtes :

- Jusque dans le cercueil vous êtes vains et bêtes.
Oui, gisants, vous laissez debout la vanité.
Vous la sculptez au seuil du tombeau redouté,
Et vous lui bâtissez des tours et des coupoles.
Et, morts, vous êtes fiers.

Oui, dans vos nécropoles,
Dans ces villes du deuil que vos brumeux Paris
Construisent à côté du tumulte et des cris,
On trouve tout, des bois où jasent les fauvettes,
Des jets d'eau jaillissant du jaspe des cuvettes,
Un paysage vert, voluptueux, profond,
Où le nuage avec la plaine se confond,
La calèche où souvent l'œil cherche la civière,
Des prêtres sous le frais lisant leur bréviaire,
Du soleil en hiver, de l'ombrage en été,
Des roses, des chansons, tout, hors l'égalité.
Vous avez des charniers et des Pères-Lachaises
Où Samuel Bernard seul peut prendre ses aises,
Dormir en paix, jouir d'un caveau bien muré,
Et se donner les airs d'être à jamais pleuré,
Et s'adjuger, derrière une grille solide,
Des fleurs que le Temps garde en habit d'invalide.
Quant aux morts indigents, on leur donne congé ;
On chasse d'auprès d'eux le sanglot prolongé ;
Et le pauvre n'a pas le droit de pourriture.
Un jour, on le déblaie. On prend sa sépulture
Pour grandir d'une toise un monument pompeux.
- Misérable, va-t'en. Deviens ce que tu peux.
Quoi ! Tu prétends moisir ici parmi ces marbres,
Faire boucher le nez aux passants sous ces arbres,
Te carrer sous cette herbe, être au fond de ton trou
Charogne comme un autre, et tu n'as pas le sou !
Qu'est-ce que ce mort-là qui n'a rien dans sa poche !
Décampe. - Et la brouette et la pelle et la pioche
Arrachent le dormeur à son dur traversin.
Sus ! Place à monseigneur le sépulcre voisin !
Ce n'est rien d'être mort, il faut avoir des rentes.
Les carcasses des gueux sont fort mal odorantes ;
Les morts bien nés font bande à part dans le trépas ;
Le sépulcre titré ne fraternise pas
Avec la populace anonyme des bières ;
La cendre tient son rang vis-à-vis des poussières ;
Et tel mort dit : pouah ! Devant tel autre mort.
Le gentleman, à l'heure où l'acarus le mord,
Se maintient délicat et dégoûté. C'est triste.
Et j'en ris. Le linceul peut être de batiste !
Chez vous, oui, sous la croix de l'humble Dieu Jésus,
Les trépassés à court d'argent sont mal reçus ;
L'abîme a son dépôt de mendicité ; l'ombre
Met d'un côté l'élite et de l'autre le nombre ;
On n'est jamais moins près qu'alors qu'on se rejoint ;
Dans la mort vague et blême on ne se mêle point ;
On reste différent même à ce clair de lune ;
Le peuple dans la tombe a nom fosse commune.
La tombe impartiale ! Allons donc ! Le ci-gît
Tantôt se rétrécit et tantôt s'élargit ;
Le péage, réglé par arrêté du maire,
Fait Beaujon immortel et Chodruc éphémère.
Pourrir gratis ! Jamais ! Le terrain est trop cher.
Tandis que, tripotant ce qui fut de la chair,
La chimie, en son antre où vole la phalène,
Fait de l'adipocire et du blanc de baleine
Avec le résidu des pâles meurt-de-faim,
Tel cadavre, vêtu d'un suaire en drap fin,
Regarde en souriant la mort aux yeux de tigre,
Jette au spectre sa bourse, et dit : Marquis d'Aligre.
Vos catacombes ont des perpétuités
Pour ceux-ci pour ceux-là des répits limités.
Votre tombe est un gouffre où le riche surnage.
Ce mort n'a pas payé son terme ; il déménage.
Le fantôme, branlant sur ses blancs tibias,
Portant tout avec lui, s'en va, comme Bias ;
Vivant, il fut sans pain, et, mort, il est sans terre.
L'ossuaire répugne aux os du prolétaire.
Seul Rothschild, dans l'oubli du caveau sans échos,
Est mangé par des rats et par des asticots
Qu'il paye et dont il est maître et propriétaire.
Oui, c'est l'étonnement de la pariétaire,
Du brin d'herbe, de l'if aussi noir que le jais,
Du froid cyprès, du saule en pleurs, de voir sujets
À des expulsions sommaires et subites
Des crânes qui n'ont plus leurs yeux dans leurs orbites.
Vos cimetières sont des lieux changeants, flottants,
Précaires, où les morts vont passer quelque temps,
À peine admis au seuil des ténébreux mystères,
Et l'éternité sombre y prend des locataires.
Quoi ! C'est là votre mort ! C'est avec de l'orgueil
Que vous doublez le bois lugubre du cercueil !
Vous gardez préséance, honneurs, grade, avantages !
Vous conservez au fond du néant des étages !
La chimère est bouffonne. Ah ! La prétention
Est rare, dans le lieu de disparition !

Quoi ! Privilégier ce qui n'est plus ! Quoi ! Faire
Des grands et des petits dans l'insondable sphère !
Traiter Jean comme peste et Paul comme parfum !
Être mort, et vouloir encore être quelqu'un !
Quoi ! Dans le pourrissoir emporter l'opulence !
Faire sonner son or dans l'éternel silence !
Avoir, de par cet or dont sur terre on brilla,
Droit de tomber en poudre ici plutôt que là !
Arriver dans la nuit ainsi que des lumières !
Prendre dans le tombeau des places de premières !
Ne pas entendre Dieu qui dit au riche : assez !
Je cesserai d'en rire, ô vivants insensés,
Le jour où j'apprendrai que c'est vrai, que, dans l'ombre
De l'incommensurable et ténébreux décombre,
L'archange à l'aile noire, assis à son bureau,
Toise les morts, leur donne à tous un numéro,
Discute leur obole, or ou plomb, vraie ou fausse,
Et la pèse, et marchande au squelette sa fosse !
Le jour où j'apprendrai que la chose est ainsi,
Que Lucullus sous terre est du fumier choisi,
Que le bouton d'or perd ou double sa richesse
S'il sort d'une grisette ou bien d'une duchesse,
Qu'un lys qui naît d'un pauvre est noir comme charbon,
Que, mort, Lazare infecte et qu'Aguado sent bon !
Le jour où j'apprendrai que dans l'azur terrible
L'éternel a des trous inégaux à son crible ;
Et que, dans le ciel sombre effroi de vos remords,
S'il voit passer, porté par quatre croque-morts,
Un cadavre fétide et hideux, le tonnerre
Demande à l'ouragan : - est-ce un millionnaire ?
Le jour où j'apprendrai que la tombe, en effet,
Que l'abîme, selon le tarif du préfet,
Trafique de sa nuit et de son épouvante,
Et que la mort a mis les vers de terre en vente !

Le 18 mars 1870.
Lenz Nov 2019
A juvenile unicorn dropped his fadeless horn. They covered it with the ivory glaze and hid inside some savory persipan.

He bought her that concentrate of the sweet smile, of the everyday fairy-tale appearance.

Now
she
breaths
erratically, and
the apricot tinge is melting with
her plump skin
because of hot
air.

All of the sudden she giggles, and the giggles jingle like crystal shoes.
The fairy in batiste sticks a kiss on his lips.

They definitely adore
their kisstick.
Chemise de femme, armure ad hoc

Pour les chers combats et le *** choc,

Avec, si frais et que blancs et gras,

Sortant tout nus, joyeux, les deux bras,


Vêtement suprême,

De mode toujours,

C'est toi seul que j'aime

De tous ses atours.


Quand Elle s'en vient devers le lit,

L'orgueil des beaux seins cambrés emplit

Et bombe le linge tout parfumé

Du seul vrai parfum, son corps pâmé.


Vêtement suprême,

De mode toujours,

C'est toi seul que j'aime

De tous ses atours.


Quand elle entre dans le lit, c'est mieux

Encor : sous ma main le précieux

Trésor de sa croupe frémit dans

Les plis de batiste redondants.


Vêtement suprême,

De mode toujours,

C'est toi seul que j'aime

De tous ses atours.


Mais lorsqu'elle a pris place à côté

De moi, l'humble serf de sa beauté,

Il est divin et mieux mon bonheur

À bousculer le linge et l'honneur !


Vêtement suprême.

De mode toujours.

C'est toi seul que j'aime

De tous ses atours.
Setting the glass down quietly, I grabbed a butcher knife from the block, crept out of the kitchen. I heard a noise in my bedroom and my eye twitched. That scared me, I thought it was someone going through my things made me want to ****. As for him, I’d made sure that he never touched his ***** sexually without barking like a dog. Not because his in the military. Still married, he could have sexually relationships with his co-worker, little G.
“ You must be little G,” said the wife of David. Right away I sensed that he was ******* her.
“ Yeah, he gives little hint. What’s little G to him. When your a witch, you senses a lot.
“ Yes, who wants to know? “ I snapped, holding up the butcher knife.
I glared at the stranger with the broad shoulders and long, dark hair that was pulled back into a ponytail . His crooked smile and twinkling green eyes, he reminded me of a pirate.”
Than he raised his hands in the air.
“ Settle down. I’ve been sent by a mutual acquaintance to warm you that your life is in danger. Yes, I’m still waiting on a name and I don’t have many friends, so you’d better start talking.”
“ My name is India Batiste and I’ve been sent by your friend. Nae.
Neville Johnson May 2019
You intrigue me
Me and everybody else
Without guile, with style
Chiffon meets batiste with lace
You own any room

You’re much better than me
What say we stay together forever?
I’d play catch-up all the time
But I’m fun to be around
Especially since I’m crazy about you

— The End —