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brianna of space May 2017
J’aime les filles.
Ils sont merveilleuses.
Tous les filles sont jolies,
Mais vous savez quand vous trouvez cette fille parfait,
La fille qui allume la salle avec son sourire
Et qui vous laisse à bout de souffle?
Quand vous de céder à cette lumière
C’est comme elle vous a éclairé de l'intérieur et le monde vous donne la clé du bonheur.
Alors, si c’est la première fois,
La deuxième fois,
La centième fois,
Ne verrouillez-pas vous dans l'obscurité.
Lumière-vous, jusqu'à ce que vous brillez.
Permettez-vous prélasser dans la lumière parce que,
Ma jeune fille,
Vous aimez les filles aussi.
I love girls.
They are wonderful.
All girls are pretty,
But you know when you find that perfect girl,
The girl who lights up the room with her smile and who takes your breath away?
When you give in to that light
It’s like you are lit from within and the world has given you the key to happiness.
So, if this is the first time,
The second time,
The hundredth time,
Do not lock yourself in the dark.
Light yourself, until you shine.
Allow yourself to bask in the light because,
My young girl,
You love girls too.

(Apologies if the French is incorrect, it is not my first language.)
LDuler Mar 2013
Si vous croyez haha
Que c'est marrant, mignon
D'être jeune et vif, detrompez-vous detrompez-vous
Si vous pensez que la jeunesse c'est le printemps vert et joli
Fleurs et petales, cuicui et gouttes de pluie
Non non, détrompez vous
C'est l'orage et le tonnerre
Oui la jeunesse c'est chiant
Mais alors vraiment tres chiant!
Si vous trouvez ca marrant
D'etre sans cesse enfoui dans la brume
Sans savoir, sans comprendre
Sans direction, sans but, sans chemin
Si vous trouvez ca marrant
D'avoir un cerveau de foudre
La jeunesse, c'est pour vous!

Et puis etre adulte,
C'est pas mieux, non non!
L'automne, feuilles d'espoirs qui tombent
Et qui craquellent sous le poids de regrets
Le mensonge qu'on donne aux gamins
Qu'etre adulte, c'est trop bien
Des mensonges, des mensonges!
Detrompez-vous detrompez-vous
Les factures, les impots, le boulot, la famille
Le vin, les clopes, le stress et l'ennui

Et la vieillesse,
C'est pas mieux!
Le os recouverts de glace
Qui crépitent et craquellent a chaque mouvement
Qui grincent comme un plancher épuisé
Les bras pendant comme des branches mortes
Le scalp chauve, et lisse comme un étang glacé
Non la vieillesse,
C'est pas mieux
Les lèvres qui bavent, les mains qui tremblent
Les pensées qui se pâment, les souvenirs qui clinquent ensemble
Le cerveau qui chancelle et s'écroule
Tout comme le corps qui chancelle
Et s'écroule
À Maxime Du Camp.

I

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : " Ouvre l'oeil ! "
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
" Amour... gloire... bonheur ! " Enfer ! c'est un écueil !

Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.

Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.

Dites, qu'avez-vous vu ?

IV

" Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

- La jouissance ajoute au désir de la force.  
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de **** !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

" Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. "

V

Et puis, et puis encore ?

VI

" Ô cerveaux enfantins !
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
" Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! "

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'***** immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin. "

VII

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : " Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ? "

A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
" Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
David Nelson Apr 2010
Ces Yeux dans la Partie 5 française

vous trouvez la façon de me rapporter, sauver mon âme furieuse,
ces yeux peuvent voir tout, pour lequel ils prennent un péage,
vous êtes mon très d'ancrage maintenant, m'a sauvé de mes mensonges,
Je sens l'univers tous nouveaux de nouveau, quand j'examine ces yeux

you find the way to bring me back, rescue my angry soul,
those eyes can see everything, for that they take a toll,
you are my very anchor now, saved me from my lies,
I feel the universe all new again, when I look into those eyes
Mon père, fils de lièvre de métal et de coq de bois,
Est né sous l 'obédience du porc d'eau,.
Ma mère, fille de lièvre d'eau et et de chien de métal,
Sous celle de la chèvre de métal.
Je naquis sous le dragon d'eau un jeudi,
Chaotique et sauvage, à quatorze heures vingt-cinq
A la longitude soixante et un virgule sept ouest,
Quatre mille et six cent quarante neuf ans après le roi Jaune
Puer aeternus, dragon noir, tout feu tout flamme
Dominante intuition et adjuvant pensée !
Compatibilité optimale : serpent et rat !
Le sang qui court dans mes veines
C'est la Rivière Noire, le fleuve Amour
Je suis frère cosmique du Dragon Jaune,
Du Dragon Perle et du Grand dragon.
Et Dragon d'Eau je conçus avec un cheval de bois
Une chèvre de terre.
Vint ensuite un serpent d'eau
Qui engendra un lièvre de feu
suivi d'un serpent de terre.
Puis ce fut le tour d'un buffle de métal
Dont j'héritai d'un buffle de feu
Suivi d'un lièvre de terre.
Ma chère et tendre est un serpent d'eau.
Et si je remonte plus **** encore
Si je me replonge dans ma généalogie zoologique et élémentaire
Mes arrière-grands-pères paternels étaient chien d'eau et serpent de feu
Mes arrière-grands-pères maternels étaient lièvre de terre et cheval de métal
Mes arrière-grands-mères paternelles étaient rat de bois et cheval de terre
Mes arrière-grands-mères maternelles étaient lièvre de terre et cheval d'eau.

Je vous épargne les arrière-arrière
Et les trois fois arrière
De cette généalogie astrologique
Mais ne trouvez-vous pas étrange
Que je sois le seul dragon d'eau de cette lignée
Et que par exemple aucun tigre d'eau ni de papier ni de rhum n'y figure ?
Est-ce ma faute à moi si vous n'êtes pas grands ?
Vous aimez les hiboux, les fouines, les tyrans,
Le mistral, le simoun, l'écueil, la lune rousse ;
Vous êtes Myrmidon que son néant courrouce ;
Hélas ! l'envie en vous creuse son puits sans fond,
Et je vous plains. Le plomb de votre style fond
Et coule sur les noms que dore un peu de gloire,
Et, tout en répandant sa triste lave noire,
Tâche d'être cuisant et ne peut qu'être lourd.
Tortueux, vous rampez après tout ce qui court ;
Votre oeil furieux suit les grands aigles véloces.
Vous reprochez leur taille et leur ombre aux colosses ;
On dit de vous : - Pygmée essaya, mais ne put.
Qui haïra Chéops si ce n'est Lilliput ?
Le Parthénon vous blesse avec ses fiers pilastres ;
Vous êtes malheureux de la beauté des astres ;
Vous trouvez l'océan trop clair, trop noir, trop bleu ;
Vous détestez le ciel parce qu'il montre Dieu ;
Vous êtes mécontents que tout soit quelque chose ;
Hélas, vous n'êtes rien. Vous souffrez de la rose,
Du cygne, du printemps pas assez pluvieux.
Et ce qui rit vous mord. Vous êtes envieux
De voir voler la mouche et de voir le ver luire.
Dans votre jalousie acharnée à détruire
Vous comprenez quiconque aime, quiconque a foi,
Et même vous avez de la place pour moi !
Un brin d'herbe vous fait grincer s'il vous dépasse ;
Vous avez pour le monde auguste, pour l'espace,
Pour tout ce qu'on voit croître, éclairer, réchauffer,
L'infâme embrassement qui voudrait étouffer.
Vous avez juste autant de pitié que le glaive.
En regardant un champ vous maudissez la sève ;
L'arbre vous plaît à l'heure où la hache le fend ;
Vous avez quelque chose en vous qui vous défend
D'être bons, et la rage est votre rêverie.
Votre âme a froid par où la nôtre est attendrie ;
Vous avez la nausée où nous sentons l'aimant ;
Vous êtes monstrueux tout naturellement.
Vous grondez quand l'oiseau chante sous les grands ormes.
Quand la fleur, près de vous qui vous sentez difformes,
Est belle, vous croyez qu'elle le fait exprès.
Quel souffle vous auriez si l'étoile était près !
Vous croyez qu'en brillant la lumière vous blâme ;
Vous vous imaginez, en voyant une femme,
Que c'est pour vous narguer qu'elle prend un amant,
Et que le mois de mai vous verse méchamment
Son urne de rayons et d'encens sur la tête ;
Il vous semble qu'alors que les bois sont en fête,
Que l'herbe est embaumée et que les prés sont doux,
Heureux, frais, parfumés, charmants, c'est contre vous.
Vous criez : au secours ! quand le soleil se lève.
Vous exécrez sans but, sans choix, sans fin, sans trêve,
Sans effort, par instinct, pour mentir, pour trahir ;
Ce n'est pas un travail pour vous de tout haïr,
Fourmis, vous abhorrez l'immensité sans peine.
C'est votre joie impie, âcre, cynique, obscène.
Et vous souffrez. Car rien, hélas, n'est châtié
Autant que l'avorton, géant d'inimitié !
Si l'oeil pouvait plonger sous la voûte chétive
De votre crâne étroit qu'un instinct vil captive,
On y verrait l'énorme horizon de la nuit ;
Vous êtes ce qui bave, ignore, insulte et nuit ;
La montagne du mal est dans votre âme naine.

Plus le coeur est petit, plus il y tient de haine.
C'était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveau-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures.

Toutes ces antiques et capricieuses Sœurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur, étaient fort diverses : les unes avaient l'air sombre et rechigné, les autres, un air folâtre et malin ; les unes, jeunes, qui avaient toujours été jeunes ; les autres, vieilles, qui avaient toujours été vieilles.

Tous les pères qui ont foi dans les Fées étaient venus, chacun apportant son nouveau-né dans ses bras.

Les Dons, les Facultés, les bons Hasards, les Circonstances invincibles, étaient accumulés à côté du tribunal, comme les prix sur l'estrade, dans une distribution de prix. Ce qu'il y avait ici de particulier, c'est que les Dons n'étaient pas la récompense d'un effort, mais tout au contraire une grâce accordée à celui qui n'avait pas encore vécu, une grâce pouvant déterminer sa destinée et devenir aussi bien la source de son malheur que de son bonheur.

Les pauvres Fées étaient très-affairées ; car la foule des solliciteurs était grande, et le monde intermédiaire, placé entre l'homme et Dieu, est soumis comme nous à la terrible loi du Temps et de son infinie postérité, les Jours, les Heures, les Minutes, les Secondes.

En vérité, elles étaient aussi ahuries que des ministres un jour d'audience, ou des employés du Mont-de-Piété quand une fête nationale autorise les dégagements gratuits. Je crois même qu'elles regardaient de temps à autre l'aiguille de l'horloge avec autant d'impatience que des juges humains qui, siégeant depuis le matin, ne peuvent s'empêcher de rêver au dîner, à la famille et à leurs chères pantoufles. Si, dans la justice surnaturelle, il y a un peu de précipitation et de hasard, ne nous étonnons pas qu'il en soit de même quelquefois dans la justice humaine. Nous serions nous-mêmes, en ce cas, des juges injustes.

Aussi furent commises ce jour-là quelques bourdes qu'on pourrait considérer comme bizarres, si la prudence, plutôt que le caprice, était le caractère distinctif, éternel des Fées.

Ainsi la puissance d'attirer magnétiquement la fortune fut adjugée à l'héritier unique d'une famille très-riche, qui, n'étant doué d'aucun sens de charité, non plus que d'aucune convoitise pour les biens les plus visibles de la vie, devait se trouver plus **** prodigieusement embarrassé de ses millions.

Ainsi furent donnés l'amour du Beau et la Puissance poétique au fils d'un sombre gueux, carrier de son état, qui ne pouvait, en aucune façon, aider les facultés, ni soulager les besoins de sa déplorable progéniture.

J'ai oublié de vous dire que la distribution, en ces cas solennels, est sans appel, et qu'aucun don ne peut être refusé.

Toutes les Fées se levaient, croyant leur corvée accomplie ; car il ne restait plus aucun cadeau, aucune largesse à jeter à tout ce fretin humain, quand un brave homme, un pauvre petit commerçant, je crois, se leva, et empoignant par sa robe de vapeurs multicolores la Fée qui était le plus à sa portée, s'écria :

« Eh ! madame ! vous nous oubliez ! Il y a encore mon petit ! Je ne veux pas être venu pour rien. »

La Fée pouvait être embarrassée ; car il ne restait plus rien. Cependant elle se souvint à temps d'une loi bien connue, quoique rarement appliquée, dans le monde surnaturel, habité par ces déités impalpables, amies de l'homme, et souvent contraintes de s'adapter à ses passions, telles que les Fées, les Gnomes, les Salamandres, les Sylphides, les Sylphes, les Nixes, les Ondins et les Ondines, - je veux parler de la loi qui concède aux Fées, dans un cas semblable à celui-ci, c'est-à-dire le cas d'épuisement des lots, la faculté d'en donner encore un, supplémentaire et exceptionnel, pourvu toutefois qu'elle ait l'imagination suffisante pour le créer immédiatement.

Donc la bonne Fée répondit, avec un aplomb digne de son rang : « Je donne à ton fils... je lui donne... le Don de plaire ! »

« Mais plaire comment ? plaire... ? plaire pourquoi ? » demanda opiniâtrément le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s'élever jusqu'à la logique de l'Absurde.

« Parce que ! parce que ! » répliqua la Fée courroucée, en lui tournant le dos ; et rejoignant le cortège de ses compagnes, elle leur disait : « Comment trouvez-vous ce petit Français vaniteux, qui veut tout comprendre, et qui ayant obtenu pour son fils le meilleur des lots, ose encore interroger et discuter l'indiscutable ? »
Ainsi les plus abjects, les plus vils, les plus minces
Vont régner ! ce n'était pas assez des vrais princes
Qui de leur sceptre d'or insultent le ciel bleu,
Et sont rois et méchants par la grâce de Dieu !
Quoi ! tel gueux qui, pourvu d'un titre en bonne forme,
À pour toute splendeur sa bâtardise énorme,
Tel enfant du hasard, rebut des échafauds,
Dont le nom fut un vol et la naissance un faux,
Tel bohème pétri de ruse et d'arrogance,
Tel intrus entrera dans le sang de Bragance,
Dans la maison d'Autriche ou dans la maison d'Est,
Grâce à la fiction légale is pater est,
Criera : je suis Bourbon, ou : je suis Bonaparte,
Mettra cyniquement ses deux poings sur la carte,
Et dira : c'est à moi ! je suis le grand vainqueur !
Sans que les braves gens, sans que les gens de coeur
Rendent à Curtius ce monarque de cire !
Et, quand je dis : faquin ! l'écho répondra : sire !
Quoi ! ce royal croquant, ce maraud couronné,
Qui, d'un boulet de quatre à la cheville orné,
Devrait dans un ponton pourrir à fond de cale,
Cette altesse en ruolz, ce prince en chrysocale,
Se fait devant la France, horrible, ensanglanté,
Donner de l'empereur et de la majesté,
Il trousse sa moustache en croc et la caresse,
Sans que sous les soufflets sa face disparaisse,
Sans que, d'un coup de pied l'arrachant à Saint-Cloud,
On le jette au ruisseau, dût-on salir l'égout !

- Paix ! disent cent crétins. C'est fini. Chose faite.
Le Trois pour cent est Dieu, Mandrin est son prophète.
Il règne. Nous avons voté ! Vox populi. -
Oui, je comprends, l'opprobre est un fait accompli.
Mais qui donc a voté ? Mais qui donc tenait l'urne ?
Mais qui donc a vu clair dans ce scrutin nocturne ?
Où donc était la loi dans ce tour effronté ?
Où donc la nation ? Où donc la liberté ?
Ils ont voté !

Troupeau que la peur mène paître
Entre le sacristain et le garde champêtre
Vous qui, pleins de terreur. voyez, pour vous manger,
Pour manger vos maisons, vos bois, votre verger,
Vos meules de luzerne et vos pommes à cidre,
S'ouvrir tous les matins les mâchoires d'une hydre
Braves gens, qui croyez en vos foins, et mettez
De la religion dans vos propriétés ;
Âmes que l'argent touche et que l'or fait dévotes
Maires narquois, traînant vos paysans aux votes ;
Marguilliers aux regards vitreux ; curés camus
Hurlant à vos lutrins : Dæmonem laudamus ;
Sots, qui vous courroucez comme flambe une bûche ;
Marchands dont la balance incorrecte trébuche ;
Vieux bonshommes crochus, hiboux hommes d'état,
Qui déclarez, devant la fraude et l'attentat,
La tribune fatale et la presse funeste ;
Fats, qui, tout effrayés de l'esprit, cette peste,
Criez, quoique à l'abri de la contagion ;
Voltairiens, viveurs, fervente légion,
Saints gaillards, qui jetez dans la même gamelle
Dieu, l'orgie et la messe, et prenez pêle-mêle
La défense du ciel et la taille à Goton ;
Bons dos, qui vous courbez, adorant le bâton ;
Contemplateurs béats des gibets de l'Autriche
Gens de bourse effarés, qui trichez et qu'on triche ;
Invalides, lions transformés en toutous ;
Niais, pour qui cet homme est un sauveur ; vous tous
Qui vous ébahissez, bestiaux de Panurge,
Aux miracles que fait Cartouche thaumaturge ;
Noircisseurs de papier timbré, planteurs de choux,
Est-ce que vous croyez que la France, c'est vous,
Que vous êtes le peuple, et que jamais vous eûtes
Le droit de nous donner un maître, ô tas de brutes ?

Ce droit, sachez-le bien, chiens du berger Maupas,
Et la France et le peuple eux-mêmes ne l'ont pas.
L'altière Vérité jamais ne tombe en cendre.
La Liberté n'est pas une guenille à vendre,
Jetée au tas, pendue au clou chez un fripier.
Quand un peuple se laisse au piège estropier,
Le droit sacré, toujours à soi-même fidèle,
Dans chaque citoyen trouve une citadelle ;
On s'illustre en bravant un lâche conquérant,
Et le moindre du peuple en devient le plus grand.
Donc, trouvez du bonheur, ô plates créatures,
À vivre dans la fange et dans les pourritures,
Adorez ce fumier sous ce dais de brocart,
L'honnête homme recule et s'accoude à l'écart.
Dans la chute d'autrui je ne veux pas descendre.
L'honneur n'abdique point. Nul n'a droit de me prendre
Ma liberté, mon bien, mon ciel bleu, mon amour.
Tout l'univers aveugle est sans droit sur le jour.
Fût-on cent millions d'esclaves, je suis libre.
Ainsi parle Caton. Sur la Seine ou le Tibre,
Personne n'est tombé tant qu'un seul est debout.
Le vieux sang des aïeux qui s'indigne et qui bout,
La vertu, la fierté, la justice, l'histoire,
Toute une nation avec toute sa gloire
Vit dans le dernier front qui ne veut pas plier.
Pour soutenir le temple il suffit d'un pilier ;
Un français, c'est la France ; un romain contient Rome,
Et ce qui brise un peuple avorte aux pieds d'un homme.

Jersey, le 4 mai 1853.
Il en est encore une au monde,
Je la rencontre quelquefois,
Je dois vous dire qu'elle est blonde
Et qu'elle habite au fond des bois.

N'était que Vous, Vous êtes brune
Et que Vous habitez Paris,
Vous vous ressemblez... sous la lune,
Et quand le temps est un peu gris.

Or, dernièrement, sur ma route
J'ai vu ma fée aux yeux subtils :
« Que faites-vous ? - Je vous écoute.
- Et les amours, comment vont-ils ?

- Ah ! ne m'en parlez pas, Madame,
C'est toujours là que l'on a mal ;
Si ce n'est au corps... c'est à l'âme.
L'amour, au diable l'animal !

- Méchant ! voulez-vous bien vous taire,
Vous n'iriez pas en Paradis ;
Si son nom n'est pas un mystère,
Dites-le moi » - Je le lui dis.

- « Que fait-elle ? - Elle... attend sa fête.
- C'est dire qu'elle ne fait rien.
Comment est-elle ! - Elle est parfaite.
- Et vous l'aimez ? - Je le crois bien.

- Vous l'adorez ! - J'en perds la tête.
- Vous la suivriez n'importe où ;
Ah ! mon ami... quel grand poète
Vous faites... oui, vous êtes fou.

Mais si votre femme est sans tache,
Sans le moindre... petit défaut,
Inutile qu'on vous le cache,
Ce n'est pas celle qu'il vous faut.

Il faut partir... battre les routes,
Et vous verrez à l'horizon
Luire enfin la femme entre toutes
Que vous destine... la Raison.

Voulez-vous que je vous la peigne
Comme on se peint dans les miroirs ?
Ses cheveux mordus par le peigne
Ont des fils blancs dans leurs fils noirs ;

Elle n'a... qu'une faim de louve,
Et du cœur... si vous en avez ;
C'est une femme qui se trouve
Un peu comme vous vous trouvez.

Elle n'est ni laide ni bête,
Avec... comment dire... un travers...
Un petit coup... quoi ! sur la tête,
Et capable d'aimer les vers ;

Ni très mauvaise ni très bonne,
Tâchant de vivre... comme il sied,
Et... dans un coin de sa personne
Elle a... mettons... un cor au pied !

- Ah !... quelle horreur !... jamais, Madame !
- Je vous dis, clair comme le jour :
Ce qu'il faut avoir dans la femme
N'est pas la femme, c'est l'amour.

Pour avoir l'amour, imbécile !
On ne prend pas trente partis,
La chanson le dit, c'est facile :
Il faut des époux assortis.

L'amour n'est pas fils de Bohême ;
Il a parfaitement sa loi :
Si tu n'es digne que je t'aime
Je me fiche pas mal de toi.

Bonsoir ». Ainsi parla ma fée
Qui parle... presque avec ta voix ;
Puis je la vis, d'aube coiffée,
Reprendre le chemin des bois.

Son conseil est bon ; qu'il se perde,
Saint Antoine, on peut vous prier ;
Mais partir !... au ****... et puis, merde !
Je ne veux pas me marier.
NGANGO HONORÉ Nov 2021
Dieu une profondeur, une pureté, un amour vrai, limpide
On peut s'épanouir pleinement avec lui
Se lâcher dans sa Présence
Se donner sans retenu.
Il est fidèle.
Il surveille nos arrières.
Il est digne de confiance.
Faisons-le pas de l'échéance.

Le doute est normal.
On vous parle des mérites de quelqu'un que vous ne connaissez pas.
Ça pourrait bien être des fables, je vous l'accorde.
La meilleure fiction jamais inventée, tellement proche de la réalité.
Et si c'était la réalité ?
Accordez-nous le bénéfice du doute à nous Chrétiens, à ceux qui vous parlent de leur amour pour Jésus.
Arrêté de râler et de vous trouver des raisons.
On mérite  son amour , tous autant que nous sommes , Sa rédemption nous sied peu importe ce qu'on a fait ou ce qu'on n'a pas fait .

Essayez, Acceptez de risquer ce qu'il y a à risquer. 
Lancez-vous sincèrement, même pour un jour dans la voie de Dieu. 
Emprunter avec nous le chemin resserré,  la porte étroite. Et si ça ne vaut pas la peine, Si Dieu ne vous soutient pas sur cette voie, si vous ne trouvez pas la paix qu'on essaie de vous décrire, reprenez votre train-là ou vous l'avez laissé et vous pourrez nous dire avec raison, qu'on vit un conte de fée. 
Si ce n'est pas votre cas , sachez que c'est a tort que vous râler et que vous vociférer quand on vous parle de ce JÉSUS .
🙏🏽🙏🏽🙏🏽
Mayte Sep 2019
Leurs imaginations conservent toujours l'espoir
De comprendre la signification de ce grand voyage
Peut être un jour ils se retrouveront
A l'endroit où le calme et l’ innocence l’emportent

Vite!, résolvez vos énigmes
Vite!, avant que la lumière dans vos yeux ne s'éteigne
Découvrez dans vos rides,
Les secrets bien gardés de la vie et de la mémoire

Pour vous, le temps n'est qu'un simple mot
Un oiseau qui a depuis longtemps débuté son vol
Les beaux moments peu à peu disparaissent
Comme un petit bateau au **** dans l'horizon

Ne trouvez vous pas que c'est affreux?
De se détacher lentement de son corps
Par l'absence de vie et l'excès de vide

Et d'essayer de trouver une place dans ce monde
En étant si désactualisé?

Ne partez pas encore, on vous en prie
Laissez nous le temps d'y réfléchir
Partagez avec nous vos découvertes
Et les ombres et démons que vous avez libérés
Chanson.

Nous venions de voir le taureau,
Trois garçons, trois fillettes.
Sur la pelouse, il faisait beau,
Et nous dansions un boléro
Au son des castagnettes :
« Dites-moi, voisin,
Si j'ai bonne mine,
Et si ma basquine
Va bien ce matin.
Vous me trouvez la taille fine ?...
Ah ! ah !
Les filles de Cadix aiment assez cela. »

Et nous dansions un boléro,
Un soir, c'était dimanche.
Vers nous s'en vint un hidalgo
Cousu d'or, la plume au chapeau,
Et le poing sur la hanche :
« Si tu veux de moi,
Brune au doux sourire,
Tu n'as qu'à le dire,
Cet or est à toi.
- Passez votre chemin, beau sire...
Ah ! ah !
Les filles de Cadix n'entendent pas cela. »

Et nous dansions un boléro,
Au pied de la colline.
Sur le chemin passa Diego,
Qui pour tout bien n'a qu'un manteau
Et qu'une mandoline :
« La belle aux yeux doux,
Veux-tu qu'à l'église
Demain te conduise
Un amant jaloux ?
- Jaloux ! jaloux ! quelle sottise !
Ah ! ah !
Les filles de Cadix craignent ce défaut-là. »
Le Mausolée est beau, vaste, admirable à voir ;
Sa première muraille est toute en granit noir,
La deuxième en albâtre, et la troisième enceinte
Est en gypse incrusté d'onyx et d'hyacinthe ;
Franchissez-les ; voilà le mur de jade vert
Qu'Eryclète, ouvrier de Corinthe, a couvert
De bas-reliefs où Flore aime et pleure Zéphyre ;
Passez ; vous rencontrez l'enceinte de porphyre ;
Puis la salle d'argent ouvre son corridor ;
Entrez ; au centre luit l'immense trône d'or ;
Sur le trône, approchez, sous un dais magnifique
Orné d'inscriptions d'écriture cufique,
Brille un cercueil formé d'un seul bloc de cristal,
Et dont on voit de ****, sur un haut piédestal,
Resplendir, comme une aube au fond des galeries,
Le couvercle étoilé d'un ciel de pierreries ;
Regardez à travers ce grand cristal sacré,
Incorruptible, pur, vénérable, entouré
Des pleurs des nations scellés dans quatre vases,
Sous tous ces diamants, sous toutes ces topazes,
Regardez-vous voici près du fond, près du roi,
Dérangez ces rubis, et que trouvez-vous ? Moi.
N'est pas athée qui veut.
Napoléon.


Je vous dis un soir une chose
Dont vous fûtes peut-être cause :
J'ai découvert un nouveau Dieu.
« Nous irons le prêcher ensemble »,
Me répondîtes-vous ; j'en tremble
Car... vous vous avanciez un peu.

Puisque, jusqu'à preuve apportée,
Je ne veux être qu'un athée
Qui ne peux croire qu'en l'Amour,
Quel Dieu, répondez-moi, quel diable
De Dieu né mort ou né viable
Avais-je bien pu mettre au jour ?

Mais... j'avais dit vrai... sans blasphème,
Vous allez voir... cherchez vous-même...
Vous ne trouvez pas ? non ? vraiment !
Je vais vous mettre sur la route :
C'est un Dieu bon... alors... nul doute
Que ce ne soit un Dieu charmant ;

Voyons !... le mot du... théorème,
C'est ?... c'est ?... mais c'est Vous, Vous que j'aime,
Que j'aime avec âme, avec feu ;
Mais c'est ton corps, mais c'est ton âme,
Mais c'est Toi, ma petite femme,
Toi, cet adoré petit Dieu ;

C'est ta raison et ton ivresse,
C'est ton esprit et ta caresse ;
Mais c'est Toi, c'est Toi, c'est Toi, Toi,
Toi... ce n'est pas une autre femme,
Toi... mais... pardonnez-moi, Madame,
J'ai l'air... d'un grand effronté, moi.

Depuis qu'en Vous j'ai voulu vivre,
L'amour de sagesse m'enivre,
De sagesse ?... tiens !... c'est curieux !
C'est la sagesse qui m'enflamme !
Mais, c'est assez causé, Madame,
Maintenant, soyons sérieux !

Nous allons arpenter le globe,
Dépêchons ! Mettez votre robe
Et votre chapeau préféré...
J'ai votre parole, il me semble ?
Nous allons vous prêcher ensemble,
Vous-même Vous Vous prêcherez !
Ô femme, pensée aimante
Et coeur souffrant,
Vous trouvez la fleur charmante
Et l'oiseau grand ;

Vous enviez la pelouse
Aux fleurs de miel ;
Vous voulez que je jalouse
L'oiseau du ciel.

Vous dites, beauté superbe
Au front terni,
Regardant tour à tour l'herbe
Et l'infini :

« Leur existence est la bonne ;
Là, tout est beau ;
Là, sur la fleur qui rayonne,
Plane l'oiseau !

Près de vous, aile bénie,
Lis enchanté,
Qu'est-ce, hélas ! que le génie
Et la beauté ?

Fleur pure, alouette agile,
À vous le prix !
Toi, tu dépasse Virgile ;
Toi, Lycoris !

Quel vol profond dans l'air sombre !
Quels doux parfums ! »
Et des pleurs brillent sous l'ombre
De vos cils bruns.

Oui, contemplez l'hirondelle,
Les liserons ;
Mais ne vous plaignez pas, belle,
Car nous mourrons !

Car nous irons dans la sphère
De l'éther pur ;
La femme y sera lumière
Et l'homme azur ;

Et les roses sont moins belles
Que les houris ;
Et les oiseaux ont moins d'ailes
Que les esprits !

Août 18...

— The End —