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I have left the imprint
of my body

on your wild grasses
under your wild hedges

I have slept the sweet
sleep of an embering fire

in your arms
and known

your lips on mine
as a sweetness of the

dancing rain on leaves
your soulhands have

blended me together
like the scent of meadowflowers

sweetening the air
and I have been embraced and

enearthed
in the ground of your sweet being

been received by and have received
your sweet soul Love

you have made of me
a meuse

an imprint in wild grasses
under wild hedges

in your generous and generating
heart


c. 2017 Roberta Compton Rainwater
Man Jun 2023
Charred remains, of jungle burned:
Fire steeped, laotian leaves.
Who we lost, in what we earned;
For the love of ******,
Of sweet release.

Korean craters, Mexican invaders, &
The Boxer rebellion.
The sinking of Maine, the panamanian strait;
Meuse–Argonne, inherent freedom

Is there a place, for the peaceable to congregate?
Versailles, Geneva, Nuremberg, Tokyo.
What point to rules are made,
When no one follows them.
Bagram, Mai Lai, Tiananmen, the Chechen genocide

Is it merely in our nature;
To fight, and argue, divide?
We can conquer, but can we conquer
The lust that is
The love of tribe
Du fond du grabat

As-tu vu l'étoile

Que l'hiver dévoile ?

Comme ton cœur bat,

Comme cette idée,

Regret ou désir,

Ravage à plaisir

Ta tête obsédée,

Pauvre tête en feu,

Pauvre cœur sans dieu


L'ortie et l'herbette

Au bas du rempart

D'où l'appel frais part

D'une aigre trompette,

Le vent du coteau,

La Meuse, la goutte

Qu'on boit sur la route

À chaque écriteau,

Les sèves qu'on hume,

Les pipes qu'on fume !


Un rêve de froid :

« Que c'est beau la neige

Et tout son cortège

Dans leur cadre étroit !

Oh ! tes blancs arcanes,

Nouvelle Archangel,

Mirage éternel

De mes caravanes !

Oh ! ton chaste ciel,

Nouvelle Archangel ? »


Cette ville sombre !

Tout est crainte ici...

Le ciel est transi

D'éclairer tant d'ombre.

Les pas que tu fais

Parmi ces bruyères

Lèvent des poussières

Au souffle mauvais...

Voyageur si triste,

Tu suis quelle piste ?


C'est l'ivresse à mort,

C'est la noire orgie,

C'est l'amer effort

De ton énergie

Vers l'oubli dolent

De la voix intime,

C'est le seuil du crime,

C'est l'essor sanglant.

- Oh ! fuis la chimère :

Ta mère, ta mère !


Quelle est cette voix

Qui ment et qui flatte !

« Ah ! la tête plate,

Vipère des bois ! »

Pardon et mystère.

Laisse ça dormir,

Qui peut, sans frémir.

Juger sur la terre ?

« Ah ! pourtant, pourtant,

Ce monstre impudent ! »


La mer ! Puisse-t-elle

Laver ta rancœur,

La mer au grand cœur.

Ton aïeule, celle

Qui chante en berçant

Ton angoisse atroce,

La mer, doux colosse

Au sein innocent,

Grondeuse infinie

De ton ironie !


Tu vis sans savoir !

Tu verses ton âme,

Ton lait et ta flamme

Dans quel désespoir ?

Ton sang qui s'amasse

En une fleur d'or

N'est pas prêt encor

À la dédicace.

Attends quelque peu,

Ceci n'est que jeu.


Cette frénésie

T'initie au but.

D'ailleurs, le salut

Viendra d'un Messie

Dont tu ne sens plus.

Depuis bien des lieues,

Les effluves bleues

Sous tes bras perclus.

Naufragé d'un rêve

Qui n'a pas de grève !


Vis en attendant

L'heure toute proche.

Ne sois pas prudent.

Trêve à tout reproche.

Fais ce que tu veux.

Une main te guide

À travers le vide

Affreux de tes vaux.

Un peu de courage,

C'est le bon orage.


Voici le Malheur

Dans sa plénitude.

Mais à sa main rude

Quelle belle fleur !

« La brûlante épine ! »

Un lis est moins blanc,

« Elle m'entre au flanc. »

Et l'odeur divine !

« Elle m'entre au cœur. »

Le parfum vainqueur !


« Pourtant je regrette,

Pourtant je me meurs,

Pourtant ces deux cœurs... »

Lève un peu la tête :

« Eh bien, c'est la Croix. »

Lève un peu ton âme

De ce monde infâme.

« Est-ce que je crois ? »

Qu'en sais-tu ? La Bête

Ignore sa tête,


La Chair et le Sang

Méconnaissent l'Acte.

« Mais j'ai fait un pacte

Qui va m'enlaçant

À la faute noire,

Je me dois à mon

Tenace démon :

Je ne veux point croire.

Je n'ai pas besoin

De rêver si **** !


« Aussi bien j'écoute

Des sons d'autrefois.

Vipère des bois,

Encor sur ma route ?

Cette fois tu mords. »

Laisse cette bête.

Que fait au poète ?

Que sont des cœurs morts ?

Ah ! plutôt oublie

Ta propre folie.


Ah ! plutôt, surtout,

Douceur, patience,

Mi-voix et nuance,

Et paix jusqu'au bout !

Aussi bon que sage,

Simple autant que bon,

Soumets ta raison

Au plus pauvre adage,

Naïf et discret,

Heureux en secret !


Ah ! surtout, terrasse

Ton orgueil cruel,

Implore la grâce

D'être un pur Abel,

Finis l'odyssée

Dans le repentir

D'un humble martyr,

D'une humble pensée.

Regarde au-dessus...

« Est-ce vous, Jésus ? »
Ken Pepiton Jul 2021
On a day when I have my druthers,
as it is
commonly known, such druthers must be accounted for.

July 11, 2021 - word was sent that rain was in demand,
and nobody had any to spare,
except over there,
along the river Meuse,

I mused a minute, or more, on the similar
familiar feeling, as to why would I not believe,
I'd druther it rain in Pine Valley, Ca,
than on the drowning ancient vineyards in Lorraine.

If I had my druthers it would dry up a bit in Lorraine,
and the effort in the atmosphere that maketh rain,
that high or low twist in the winds,
pressure and osmosis and such,
this global ventilation system,
on the bubble we breathe in,
these should make it rain,
in the edge of the desert,
using Atlantic winds with Sahara dust,
agreeing globally with all the
seas and tides and winds and storms,
and the local dust devils dance,
adding to the distant
desert's given dust,
the bit of grip each drop needs,
to form, the signal
for your information, formed of molecules
that do, in fact, resemble Mickey Mouse.
- the Disney-if-ied mind app
tune to the druthers pulling, here, if I had m' druthers,
I'd druther it rained on my neighbors,
who are in desperate fear of flames…

so I can build a fire tonight and see Mars
through rainswept sky.
a fine afternoon to be free and happy enough to look forward to the night.
Zywa Jan 2019
Every morning after the reveille
we hold a bicycle race
from the camp to the Meuse

At full speed I take
the last turn, right into
brand new barbed wire

invisible in the light of the sun
As proficient torturers two others
are colliding with me immediately

Flat tire, torn clothes
In a comic strip, I would now
be hanging horizontally

But I fall, rips in my flesh
gaping and bleeding
Bandages at breakfast

and then I lead my patrol again, what else
after the mysterious providence
of a farmer who's going to pasture on the river?
Collection "Bruises"
Domremy, 182...

Moi, que je sois royaliste !
C'est à peu près comme si
Le ciel devait rester triste
Quand l'aube a dit : Me voici !

Un roi, c'est un homme équestre,
Personnage à numéro,
En marge duquel de Maistre
Écrit : Roi, lisez : Bourreau.

Je n'y crois plus. Est-ce un crime
Que d'avoir, par ma cloison,
Vu ce point du jour sublime,
Le lever de la raison !

J'étais jadis à l'école
Chez ce pédant, le Passé ;
J'ai rompu cette bricole ;
J'épelle un autre A B C.

Mon livre, ô fils de Lutèce,
C'est la nature, alphabet
Où le lys n'est point altesse,
Où l'arbre n'est point gibet.

Maintenant, je te l'avoue,
Je ne crois qu'au droit divin
Du coeur, de l'enfant qui joue,
Du franc rire et du bon vin.

Puisque tu me fais visite
Sous mon chaume, à Domremy,
À toi le Grec, moi le Scythe,
J'ouvre mon âme à demi...

Pas tout à fait. - La feuillée
Doit voiler le carrefour,
Et la porte entrebâillée
Convient au timide amour.

J'aime, en ces bois que j'habite,
L'aurore ; et j'ai dans mon trou
Pour pareil, lé cénobite,
Pour contraire, le hibou.

Une femme me fascine ;
Comme Properce, j'entends
Une flûte tibicine
Dans les branches du printemps.

J'ai pour jeu la poésie ;
J'ai pour torture un minois,
Vieux style, et la jalousie,
Ce casse-tête chinois.

Je suis fou d'une charmeuse,
De Paris venue ici,
Dont les saules de la Meuse
Sont tous amoureux aussi.

Je l'ai suivie en Sologne,
Je la suis à Vaucouleurs.
Mon coeur rit, ma raison grogne,
Et me voilà dans les fleurs.

Je l'ai nommée Euryanthe.
J'en perds l'âme et l'appétit.
Circonstance atténuante :
Elle a le pied très petit.

Plains-moi. Telle est ma blessure.
Cela dit, amusons-nous.
Oublions tout, la censure,
Rome, et l'abbé Frayssinous.

Cours les bals, danse aux kermesses.
Les filles ont de la foi ;
Fais-toi tenir les promesses
Qu'elles m'ont faites à moi.

Ris, savoure, aime, déguste,
Et, libres, narguons un peu
Le roi, ce faux nez auguste
Que le prêtre met à Dieu.
V.

Donc, les soldats français auront vu, jours infâmes !
Après Brune et Desaix, après ces grandes âmes
Que nous admirons tous,
Après Turenne, après Xaintraille, après Lahire,
Poulailler leur donner des drapeaux et leur dire
Je suis content de vous !

Ô drapeaux du passé, si beaux dans les histoires,
Drapeaux de tous nos preux et de toutes nos gloires,
Redoutés du fuyard,
Percés, troués, criblés, sans peur et sans reproche,
Vous qui dans vos lambeaux mêlez le sang de Hoche
Et le sang de Bayard,

Ô vieux drapeaux ! sortez des tombes. des abîmes !
Sortez en foule, ailés de vos haillons sublimes,
Drapeaux éblouissants !
Comme un sinistre essaim qui sur l'horizon monte,
Sortez, venez, volez, sur toute cette honte
Accourez frémissants !

Délivrez nos soldats de ces bannières viles !
Vous qui chassiez les rois, vous qui preniez les villes,
Vous en qui l'âme croit,
Vous qui passiez les monts, les gouffres et les fleuves,
Drapeaux sous qui l'on meurt, chassez ces aigles neuves,
Drapeaux sous qui l'on boit !

Que nos tristes soldats fassent la différence !
Montrez-leur ce que c'est que les drapeaux de France,
Montrez vos sacrés plis
Qui flottaient sur le Rhin, sur la Meuse et la Sambre,
Et faites, ô drapeaux, auprès du Deux-Décembre
Frissonner Austerlitz !

Jersey, du 7 au 13 janvier 1853.
La cathédrale est majestueuse

Que j'imagine en pleine campagne

Sur quelque affluent de quelque Meuse

Non **** de l'Océan qu'il regagne,


L'Océan pas vu que je devine

Par l'air chargé de sels et d'arômes.

La croix est d'or dans la nuit divine

D'entre l'envol des tours et des dômes.


Des Angélus font aux campaniles

Une couronne d'argent qui chante ;

De blancs hibous, aux longs cris graciles,

Tournent sans fin de sorte charmante ;


Des processions jeunes et claires

Vont et viennent de porches sans nombre,

Soie et perles de vivants rosaires,

Rogations pour de chers fruits d'ombre.


Ce n'est pas un rêve ni la vie,

C'est ma belle et ma chaste pensée,

Si vous voulez ma philosophie,

Ma mort choisie ainsi déguisée.
Thomas Burge Nov 2023
I don't talk to any girls because they'll never be you
Why are you on my mind? I don't have a clue
Why are you so special you may ask
Expanding that is no easy task
I keep repeating the same old lines
I bet you're sick of reading my same old rhymes
But for some strange reason you have became my Meuse
Found you by accident, never getting any clues
You've made me realise what a woman should be
I think you are the missing part of me

— The End —