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Le nom du court métrage c'est Miction Première.

Le personnage: un homme nu. On ne voit de lui que ses deux membres du bas et son membre viril

Les décors : une chambre de jeune femme bourrée de livres sur l'art et les oiseaux

Un matelas queen size sur un lit en bois verni couvert d'un drap rose et deux oreillers roses

Au mur un tableau

On entend le bruit des pales d'un ventilateur.

Près de la fenêtre un fauteuil en velours rouge. La lumière de la nuit filtre par les persiennes.

Une armoire occupe tout le pan du mur à côté de la porte de la chambre. Cette armoire possède un grand miroir.

A la droite du lit il y a une table de nuit ou se trouve un portable branché sur son chargeur.

Juste à côté de la chambre c'est la salle de bains close par une porte

Dans cette salle de bains il y a une ****** italienne, un évier, une cuvette d'aisance, un bidet. Les murs sont en faïence bleue.

Le script: Il est entre trois heures et trois heures et demie du matin

Un homme se réveille et saisit son portable. Cette lumière éclaire la pièce et donne l"heure
L'homme qui était allongé sur le côté est désormais allongé sur le dos.
On ne voit de lui que son sexe qui frétille dans un demi-sommeil au-dessus d'une forêt de poils blancs

Sa peau est aussi noire que la nuit est bleue.

Il dort nu, se lève.

Et se dirige vers les toilettes en tâtonnant

Il allume la lumière qui inonde la pièce.

Et se présente au-dessus de la cuvette

Où il satisfait un besoin naturel.

Il pisse en un long jet de 45 secondes

Colorant l'eau transparente de la cuvette

D'un jaune mordoré

On entend clairement le bruit d'un ruisseau ou d'une source qui se déverse

Puis la chasse est actionnée

Et on voit le sexe qui palpite pendant que ses eaux disparaissent dans la fosse septique

Tandis que perle la dernière goutte d'*****.
Poppy Halafihi Jan 2019
Non, tout ne se passe pas pour une raison.
C’est nous qui décidons de nos actions,
C’est nous qui décidons de les faire.
Quelquefois on se fait mal à cause de l’action d’un autre.
Oui, ce n’est pas toujours notre faute,
Et la plupart du temps, il n’y a rien que l’on pouvait faire pour l’arrêter.

Vos actions peuvent faire mal aux autres,
Et les faire souffrir.
Il ne faut pas rester déprimé si ça arrive.
Vous n’êtes pas seul!
Oui c’est très dur et ça peut faire très peur.
Il faut qu’on réussisse à accepter ce qui s’est passé,
Pour réussir à continuer.

On se dit toujours que tout se passe pour une raison,
Quand on a très mal et qu’on veut se sentir mieux,
Mais pour moi c’est pire!
Car ça veut dire que tout ce qui nous arrive devait nous arriver?
Non ce n’est pas possible, ce n’était pas prévu sur notre chemin.
Par contre ce sont nos actions qui déterminent où on va ensuite,
Et bien sûr on va apprendre pleins de choses sur notre route.

Nous, nous avons le contrôle même si on pense que nous l’avons perdu,
On dirige notre vie.
Fais le et n’aie pas peur.
Je ne peux pas changer le passé,
Mais moi, je décide où je veux aller maintenant,
Vous pouvez aussi.

By
Coco 07
We won’t all agree.
Tous le monde ne serait pas d’accord.
(À M. de la Mennais)

Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes :
Déposant le fardeau des misères humaines,
Laissant errer mes sens dans ce monde des corps,
Au monde des esprits je monte sans efforts.
Là, foulant à mes pieds cet univers visible,
Je plane en liberté dans les champs du possible,
Mon âme est à l'étroit dans sa vaste prison :

Il me faut un séjour qui n'ait pas d'horizon.
Comme une goutte d'eau dans l'Océan versée,
L'infini dans son sein absorbe ma pensée ;
Là, reine de l'espace et de l'éternité,
Elle ose mesurer le temps, l'immensité,
Aborder le néant, parcourir l'existence,
Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence.
Mais sitôt que je veux peindre ce que je sens,
Toute parole expire en efforts impuissants.
Mon âme croit parler, ma langue embarrassée
Frappe l'air de vingt sons, ombre de ma pensée.
Dieu fit pour les esprits deux langages divers :
En sons articulés l'un vole dans les airs ;
Ce langage borné s'apprend parmi les hommes,
Il suffit aux besoins de l'exil où nous sommes,
Et, suivant des mortels les destins inconstants
Change avec les climats ou passe avec les temps.
L'autre, éternel, sublime, universel, immense,
Est le langage inné de toute intelligence :
Ce n'est point un son mort dans les airs répandu,
C'est un verbe vivant dans le coeur entendu ;
On l'entend, on l'explique, on le parle avec l'âme ;
Ce langage senti touche, illumine, enflamme ;
De ce que l'âme éprouve interprètes brûlants,
Il n'a que des soupirs, des ardeurs, des élans ;
C'est la langue du ciel que parle la prière,
Et que le tendre amour comprend seul sur la terre.
Aux pures régions où j'aime à m'envoler,
L'enthousiasme aussi vient me la révéler.
Lui seul est mon flambeau dans cette nuit profonde,
Et mieux que la raison il m'explique le monde.
Viens donc ! Il est mon guide, et je veux t'en servir.
A ses ailes de feu, viens, laisse-toi ravir !
Déjà l'ombre du monde à nos regards s'efface,
Nous échappons au temps, nous franchissons l'espace.
Et dans l'ordre éternel de la réalité,
Nous voilà face à face avec la vérité !
Cet astre universel, sans déclin, sans aurore,
C'est Dieu, c'est ce grand tout, qui soi-même s'adore !
Il est ; tout est en lui : l'immensité, les temps,
De son être infini sont les purs éléments ;
L'espace est son séjour, l'éternité son âge ;
Le jour est son regard, le monde est son image ;
Tout l'univers subsiste à l'ombre de sa main ;
L'être à flots éternels découlant de son sein,
Comme un fleuve nourri par cette source immense,
S'en échappe, et revient finir où tout commence.
Sans bornes comme lui ses ouvrages parfaits
Bénissent en naissant la main qui les a faits !
Il peuple l'infini chaque fois qu'il respire ;
Pour lui, vouloir c'est faire, exister c'est produire !
Tirant tout de soi seul, rapportant tout à soi,
Sa volonté suprême est sa suprême loi !
Mais cette volonté, sans ombre et sans faiblesse,
Est à la fois puissance, ordre, équité, sagesse.
Sur tout ce qui peut être il l'exerce à son gré ;
Le néant jusqu'à lui s'élève par degré :
Intelligence, amour, force, beauté, jeunesse,
Sans s'épuiser jamais, il peut donner sans cesse,
Et comblant le néant de ses dons précieux,
Des derniers rangs de l'être il peut tirer des dieux !
Mais ces dieux de sa main, ces fils de sa puissance,
Mesurent d'eux à lui l'éternelle distance,
Tendant par leur nature à l'être qui les fit ;
Il est leur fin à tous, et lui seul se suffit !
Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore,
Qu'Abraham a servi, que rêvait Pythagore,
Que Socrate annonçait, qu'entrevoyait Platon ;
Ce Dieu que l'univers révèle à la raison,
Que la justice attend, que l'infortune espère,
Et que le Christ enfin vint montrer à la terre !
Ce n'est plus là ce Dieu par l'homme fabriqué,
Ce Dieu par l'imposture à l'erreur expliqué,
Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres,
Qu'adoraient en tremblant nos crédules ancêtres.
Il est seul, il est un, il est juste, il est bon ;
La terre voit son oeuvre, et le ciel sait son nom !
Heureux qui le connaît ! plus heureux qui l'adore !
Qui, tandis que le monde ou l'outrage ou l'ignore,
Seul, aux rayons pieux des lampes de la nuit,
S'élève au sanctuaire où la foi l'introduit
Et, consumé d'amour et de reconnaissance,
Brûle comme l'encens son âme en sa présence !
Mais pour monter à lui notre esprit abattu
Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu.
Il faut voler au ciel sur des ailes de flamme :
Le désir et l'amour sont les ailes de l'âme.
Ah ! que ne suis-je né dans l'âge où les humains,
Jeunes, à peine encore échappés de ses mains,
Près de Dieu par le temps, plus près par l'innocence,
Conversaient avec lui, marchaient en sa présence ?
Que n'ai-je vu le monde à son premier soleil ?
Que n'ai-je entendu l'homme à son premier réveil ?
Tout lui parlait de toi, tu lui parlais toi-même ;
L'univers respirait ta majesté suprême ;
La nature, sortant des mains du Créateur,
Etalait en tous sens le nom de son auteur ;
Ce nom, caché depuis sous la rouille des âges,
En traits plus éclatants brillait sur tes Ouvrages ;
L'homme dans le passé ne remontait qu'à toi ;
Il invoquait son père, et tu disais : C'est moi.
Longtemps comme un enfant ta voix daigna l'instruire,
Et par la main longtemps tu voulus le conduire.
Que de fois dans ta gloire à lui tu t'es montré,
Aux vallons de Sennar, aux chênes de Membré,
Dans le buisson d'Horeb, ou sur l'auguste cime
Où Moïse aux Hébreux dictait sa loi sublime !
Ces enfants de Jacob, premiers-nés des humains,
Reçurent quarante ans la manne de tes mains
Tu frappais leur esprit par tes vivants oracles !
Tu parlais à leurs yeux par la voix des miracles !
Et lorsqu'ils t'oubliaient, tes anges descendus
Rappelaient ta mémoire à leurs coeurs éperdus !
Mais enfin, comme un fleuve éloigné de sa source,
Ce souvenir si pur s'altéra dans sa course !
De cet astre vieilli la sombre nuit des temps
Eclipsa par degrés les rayons éclatants ;
Tu cessas de parler ; l'oubli, la main des âges,
Usèrent ce grand nom empreint dans tes ouvrages ;
Les siècles en passant firent pâlir la foi ;
L'homme plaça le doute entre le monde et toi.
Oui, ce monde, Seigneur, est vieilli pour ta gloire ;
Il a perdu ton nom, ta trace et ta mémoire
Et pour les retrouver il nous faut, dans son cours,
Remonter flots à flots le long fleuve des jours !
Nature ! firmament ! l'oeil en vain vous contemple ;
Hélas ! sans voir le Dieu, l'homme admire le temple,
Il voit, il suit en vain, dans les déserts des cieux,
De leurs mille soleils le cours mystérieux !
Il ne reconnaît plus la main qui les dirige !
Un prodige éternel cesse d'être un prodige !
Comme ils brillaient hier, ils brilleront demain !
Qui sait où commença leur glorieux chemin ?
Qui sait si ce flambeau, qui luit et qui féconde,
Une première fois s'est levé sur le monde ?
Nos pères n'ont point vu briller son premier tour
Et les jours éternels n'ont point de premier jour.
Sur le monde moral, en vain ta providence,
Dans ces grands changements révèle ta présence !
C'est en vain qu'en tes jeux l'empire des humains
Passe d'un sceptre à l'autre, errant de mains en mains ;
Nos yeux accoutumés à sa vicissitude
Se sont fait de ta gloire une froide habitude ;
Les siècles ont tant vu de ces grands coups du sort :
Le spectacle est usé, l'homme engourdi s'endort.
Réveille-nous, grand Dieu ! parle et change le monde ;
Fais entendre au néant ta parole féconde.
Il est temps ! lève-toi ! sors de ce long repos ;
Tire un autre univers de cet autre chaos.
A nos yeux assoupis il faut d'autres spectacles !
A nos esprits flottants il faut d'autres miracles !
Change l'ordre des cieux qui ne nous parle plus !
Lance un nouveau soleil à nos yeux éperdus !
Détruis ce vieux palais, indigne de ta gloire ;
Viens ! montre-toi toi-même et force-nous de croire !
Mais peut-être, avant l'heure où dans les cieux déserts
Le soleil cessera d'éclairer l'univers,
De ce soleil moral la lumière éclipsée
Cessera par degrés d'éclairer la pensée ;
Et le jour qui verra ce grand flambeau détruit
Plongera l'univers dans l'éternelle nuit.
Alors tu briseras ton inutile ouvrage :
Ses débris foudroyés rediront d'âge en âge :
Seul je suis ! hors de moi rien ne peut subsister !
L'homme cessa de croire, il cessa d'exister !
L'ANGE DE POÉSIE.

Éveille-toi, ma sœur, je passe près de toi !
De mon sceptre divin tu vas subir la loi ;
Sur toi, du feu sacré tombent les étincelles,
Je caresse ton front de l'azur de mes ailes.
À tes doigts incertains, j'offre ma lyre d'or,
Que ton âme s'éveille et prenne son essor !...

Le printemps n'a qu'un jour, tout passe ou tout s'altère ;
Hâte-toi de cueillir les roses de la terre,
Et chantant les parfums dont s'enivrent tes sens,
Offre tes vers au ciel comme on offre l'encens !
Chante, ma jeune sœur, chante ta belle aurore,
Et révèle ton nom au monde qui l'ignore.

LA JEUNE FEMME.

Grâce !.. éloigne de moi ton souffle inspirateur !
Ne presse pas ainsi ta lyre sur mon cœur !
Dans mon humble foyer, laisse-moi le silence ;
La femme qui rougit a besoin d'ignorance.
Le laurier du poète exige trop d'effort...
J'aime le voile épais dont s'obscurcit mon sort.
Mes jours doivent glisser sur l'océan du monde,
Sans que leur cours léger laisse un sillon sur l'onde ;
Ma voix ne doit chanter que dans le sein des bois,
Sans que l'écho répète un seul son de ma voix.

L'ANGE DE POÉSIE.

Je t'appelle, ma sœur, la résistance est vaine.
Des fleurs de ma couronne, avec art je t'enchaîne :
Tu te débats en vain sous leurs flexibles nœuds.
D'un souffle dévorant j'agite tes cheveux,
Je caresse ton front de ma brûlante haleine !

Mon cœur bat sur ton cœur, ma main saisit la tienne ;
Je t'ouvre le saint temple où chantent les élus...
Le pacte est consommé, je ne te quitte plus !
Dans les vallons lointains suivant ta rêverie,
Je prêterai ma voix aux fleurs de la prairie ;
Elles murmureront : « Chante, chante la fleur
Qui ne vit qu'un seul jour pour vivre sans douleur. »
Tu m'entendras encor dans la brise incertaine
Qui dirige la barque en sa course lointaine ;
Son souffle redira : « Chante le ciel serein ;
Qu'il garde son azur, le salut du marin ! »
J'animerai l'oiseau caché sous le feuillage,
Et le flot écumant qui se brise au rivage ;
L'encens remplira l'air que tu respireras...
Et soumise à mes lois, ma sœur, tu chanteras !

LA JEUNE FEMME.

J'écouterai ta voix, ta divine harmonie,
Et tes rêves d'amour, de gloire et de génie ;
Mon âme frémira comme à l'aspect des cieux...
Des larmes de bonheur brilleront dans mes yeux.
Mais de ce saint délire, ignoré de la terre,
Laisse-moi dans mon cœur conserver le mystère ;

Sous tes longs voiles blancs, cache mon jeune front ;
C'est à toi seul, ami, que mon âme répond !
Et si, dans mon transport, m'échappe une parole,
Ne la redis qu'au Dieu qui comprend et console.
Le talent se soumet au monde, à ses décrets,
Mais un cœur attristé lui cache ses secrets ;

Qu'aurait-il à donner à la foule légère,
Qui veut qu'avec esprit on souffre pour lui plaire ?
Ma faible lyre a peur de l'éclat et du bruit,
Et comme Philomèle, elle chante la nuit.
Adieu donc ! laisse-moi ma douce rêverie,
Reprends ton vol léger vers ta belle patrie !

L'ange reste près d'elle, il sourit à ses pleurs,
Et resserre les nœuds de ses chaînes de fleurs ;
Arrachant une plume à son aile azurée,
Il la met dans la main qui s'était retirée.
En vain elle résiste, il triomphe... il sourit...
Laissant couler ses pleurs, la jeune femme écrit.
V
Llegaste a mí directamente del Levante. Me traías,
      pastor de cabras, tu inocencia arrugada,
      la escolástica de viejas páginas, un olor
      a Fray Luis, a azahares, al estiércol quemado
      sobre los montes, y en tu máscara
      la aspereza cereal de la avena segada
      y una miel que medía la tierra con tus ojos.

      También el ruiseñor en tu boca traías.
      Un ruiseñor manchado de naranjas, un hilo
      de incorruptible canto, de fuerza deshojada.
      Ay, muchacho, en la luz sobrevino la pólvora
      y tú, con ruiseñor y con fusil, andando
      bajo la luna y bajo el sol de la batalla.

      Ya sabes, hijo mío, cuánto no pude hacer, ya sabes
      que para mí, de toda la poesía, tú eras el fuego azul.
      Hoy sobre la tierra pongo mi rostro y te escucho,
      te escucho, sangre, música, panal agonizante.

No he visto deslumbradora raza como la tuya,
ni raíces tan duras, ni manos de soldado,
ni he visto nada vivo como tu corazón
quemándose en la púrpura de mi propia bandera.

Joven eterno, vives, comunero de antaño,
inundado por gérmenes de trigo y primavera,
arrugado y oscuro, como el metal innato,
esperando el minuto que eleve tu armadura.

No estoy solo desde que has muerto. Estoy con los que te buscan.
Estoy con los que un día llegarán a vengarte.
Tú reconocerás mis pasos entre aquellos
que se despeñarán sobre el pecho de España
aplastando a Caín para que nos devuelva
los rostros enterrados.
Que sepan los que te mataron que pagarán con sangre.
Que sepan los que te dieron tormento que me verán un día.
Que sepan los malditos que hoy incluyen tu nombre
en sus libros, los Dámasos, los Gerardos, los hijos
de perra, silenciosos cómplices del verdugo,
que no será borrado tu martirio, y tu muerte
caerá sobre toda su luna de cobardes.
Y a los que te negaron en su laurel podrido,
en tierra americana, el espacio que cubres
con tu fluvial corona de rayo desangrado,
déjame darles yo el desdeñoso olvido
porque a mí me quisieron mutilar con tu ausencia.

        Miguel, lejos de la prisión de Osuna, lejos
        de la crueldad, Mao Tse-tung dirige
        tu poesía despedazada en el combate
        hacia nuestra victoria.
                                          Y Praga rumorosa
        construyendo la dulce colmena que cantaste,
        Hungría verde limpia sus graneros
        y baila junto al río que despertó del sueño.

        Y de Varsovia sube la sirena desnuda
        que edifica mostrando su cristalina espada.

        Y más allá la tierra se agiganta,
                                                        la tierra
        que visitó tu canto, y el acero
        que defendió tu patria están seguros,
        acrecentados sobre la firmeza
        de Stalin y sus hijos.
                                        Ya se acerca
        la luz a tu morada.
                                      Miguel de España, estrella
        de tierras arrasadas, no te olvido, hijo mío,
        no te olvido, hijo mío!
                                          Pero aprendí la vida
        con tu muerte: mis ojos se velaron apenas,
        y encontré en mí no el llanto,
        sino las armas
        inexorables!
                              Espéralas! Espérame!
No acaba aquí la historia.
Esto es sólo
una pequeña pausa para que descansemos.
La tensión es tan grande,
la emoción que desprende la trama es tan
intensa,
que todos,
bailarines y actores, acróbatas
y distinguido público,
agradecemos
la convencional tregua del entreacto,
y comprobamos
alegremente que todo era mentira,
mientras los músicos afinan sus violines.
Hasta ahora hemos visto
varias escenas rápidas que preludiaban muerte.
conocemos el rostro de ciertos personajes
y sabemos
algo que incluso muchos de ellos ignoran:
el móvil
de la traición y el nombre
de quien la hizo.
Nada definitivo ocurrió todavía,
pero
la desesperación está nítidamente
dibujada, y los intérpretes
intentan evitar el rigor del destino
poniendo
demasiado calor en sus exuberantes
ademanes, demasiado carmín en sus sonrisas
falsas,
con lo que -es evidente- disimulan
su cobardía, el terror
que dirige
sus movimientos en el escenario.
Aquellos
ineficaces y tortuosos diálogos
refiriéndose a ayer, a un tiempo
ido,
completan, sin embargo,
el panorama roto que tenemos
ante nosotros, y acaso
expliquen luego muchas cosas, sean
la clave que al final lo justifique
todo.
No olvidemos tampoco
las palabras de amor junto al estanque,
el gesto demudado, la violencia
con que alguien dijo:
                                  «no»,
                                            mirando al cielo,
y la sorpresa que produce
el torvo jardinero cuando anuncia:
«Llueve, señores,
llueve
todavía».
Pero tal vez sea pronto para hacer conjeturas:
dejemos
que la tramoya se prepare,
que los que han de morir recuperen su aliento,
y pensemos,
cuando el drama prosiga y el dolor
fingido
se vuelva verdadero en nuestros corazones,
que nada puede hacerse, que está próximo
el final que tememos de antemano,
que la aventura acabará, sin duda,
como debe acabar, como está escrito,
como es inevitable que suceda.
Yo soñé con un beso, con un beso postrero
en la lívida boca del Señor solitario
que desgarra sus carnes sobre el tosco madero
en el nicho más íntimo del vetusto santuario.

Cuando invaden las sombras el tranquilo crucero,
parpadea la llama de la luz del sagrario,
y agitando en el puño su herrumbroso llavero,
se dirige a las puertas del recinto el ostiario.

Con un beso infinito, cual los besos voraces
que se dan los amados en la noche de bodas,
enredando sus cuerpos como lianas tenaces...

Con un beso que fuera mi palladium bendito
para todas las ansias de mi ser, para todas
las caricias bermejas que me ofrece el delito.
Qué bonito duerme un gato,
duerme con patas y peso,
duerme con sus crueles uñas,
y con su sangre sanguinaria,
duerme con todos los anillos
que como círculos quemados
construyeron la geología
de una cola color de arena.

Quisiera dormir como un gato
con todos los pelos del tiempo,
con la lengua del pedernal,
con el **** seco del fuego
y después de no hablar con nadie,
tenderme sobre todo el mundo,
sobre las tejas y la tierra
intensamente dirigido
a cazar las ratas del sueño.

He visto cómo ondulaba,
durmiendo, el gato: corría
la noche en él como agua oscura,
y a veces se iba a caer,
se iba tal vez a despeñar
en los desnudos ventisqueros,
tal vez creció tanto durmiendo
como un bisabuelo de tigre
y saltaría en las tinieblas
tejados, nubes y volcanes.
Duerme, duerme, gato nocturno
con tus ceremonias de obispo,
y tu bigote de piedra:
ordena todos nuestros sueños,
dirige la oscuridad
de nuestras dormidas proezas
con tu corazón sanguinario
y el largo cuello de tu cola.
Tú no eres en mi huerto la pagana
rosa de los ardores juveniles;
te quise como a una dulce hermanay gozoso dejé mis quince abriles
cual un ramo de flores de pureza
entre tus manos blancas y gentiles.Humilde te ha rezado mi tristeza
como en los pobres templos parroquiales
el campesino ante la Virgen reza.Antífona es tu voz, y en los corales
de tu mística boca he descubierto
el sabor de los besos maternales.Tus ojos tristes, de mirar incierto,
recuérdanme dos lámparas prendidas
en la penumbra de un altar desierto.Las palmas de tus manos son ungidas
por mi, que provocando tus asombros
las beso en las ingratas despedidas.Soy débil, y al marchar por entre escombros
me dirige la fuerza de tu planta
y reclino las sienes en tus hombros.Nardo es tu cuerpo y tu virtud es tanta
que en tus brazos beatíficos me duermo
como sobre los senos de una Santa.¡Quién me otorgara en mi retiro yermo
tener, Fuensanta, la condescendencia
de tus bondades a mi amor enfermo
como plenaria y última indulgencia!
Su nombre: Pantaleón
Gutiérrez de ilustre estirpe,
Enaltecida en España
Con heroicidad en lides,
Y de nobleza de alma
Con altos y claros timbres.
Era «Patriarca» llamado
En toda la altiplanicie.
Con la mano siempre abierta
Lo vieron los infelices,
Porque él sabía que al cielo
Se presta cuanto reciben,
Como dádiva en la tierra,
Los que en la miseria gimen
Con hambre, y en el invierno
Sin techo que los abrigue.

Era noche tormentosa,
Sin una estrella visible
En Santa Fe. Luces trémulas
En lejanos camarines
Algún retablo alumbraban
O la imagen de la Virgen.
En las calles solitarias
El agua corría libre,
Y en los cercados conventos
Se oían salmodias tristes
De todos cuantos en éxtasis
Lejos ya del mundo viven.

El «Patriarca» terminaba
Su rosario, y golpes firmes
Oyó en el portón. Abierto,
Entra, de mirada humilde,
Un visitante. Abatido,
Y con débil voz le dice:
-«Todo ha sido en vano, todo;
No hallé a nadie que me fíe.
A su bondad apelando,
A su casa anoche vine;
Usted me ofreció el dinero,
Pero fiador me exige.

»Acudí a muchos, y todos
Me han dicho que es imposible...
De malos negocios me hablan
Y de situación difícil...
Que aunque me juzgan honrado
El plazo puede cumplirse
Sin que la deuda se pague...
Y, en tanto, miseria horrible
En mi hogar. Esposa e hijos
Con harapos, pan me piden.
Comprometida mi honra,
Y la suerte me sonríe
Ahora por vez primera,
El corazón me lo dice,
Pero necesito el préstamo;
De otro modo habré de hundirme
Sin que una luz, aunque débil,
De esperanza ante mí brille».

El «Patriarca» le responde
Con voz en que se percibe
 La caridad de las almas
Que del bien nunca se eximen:
-«Tendrá el dinero al instante
Como anoche se lo dije,
Y sin interés, mas debe
Traerme aquí quién lo fíe.
El dinero es de mi hijos...
Mi conciencia así lo exige».

-«Lo comprendo. Sin descanso
Me moví, y esfuerzo hice.
A un amigo y a otro amigo
La fianza fui a pedirles,
Más la pobreza es pobreza,
Y el egoísmo invencible,
Y la honradez de otros años
Se olvida, y de nada sirve.
Pero un fiador yo tengo:
Mi corazón, siempre libre
De doblez, en Él reposa;
Sobre el dolor que me aflige...
Más ignoro si le basta».

El «Patriarca» entonces dice:
-«No exijo mucho. Tan solo
Un testigo».
Abrió su humilde
Capa. Bajo ella traía
Un crucifijo
Él, que vive
Consolándome en mis penas;
Él, que en horas de indecible
Amargura, ve en mi alma,
Me  conoce, y será firme
Garantía de mi deuda,
Así sollozando dice.
-«Es más e lo que pedía».
Responde.
Al punto recibe
El dinero. Y el «Patriarca».
De Cristo la santa efigie
Que le daba por testigo
En devolvérsela insiste.

-«No, Guarde ese Crucifijo,
Fiador que me permite
Rescatar mi honra. Algún día
Vendré por él».
Otra triste
Noche vuelve el visitante,
Más, ¡cuán distinto! Despiden
Luz animada sus ojos,
Y al «Patriarca» se dirige
Con el dinero prestado.
En tanto, feliz sonríe,
-«Reciba las bendiciones
A la que ha salvado», exclama.
Y el «Patriarca», de apacible
Mirada, descuelga el Cristo.
-«No. Reténgalo», le dice,
«Guarde e fiador que un día,
En mi desventura horrible
No me abandonó. Que Él sea
De mi gratitud sin límites
Memoria imperecedera;
Y esas manos que redimen
Sobre la cruz enclavadas,
Manos del Mártir sublime,
Sean manos adorables
Que siempre su hogar bendicen».
Un dominico pasa bajo la luz radiante
Del sol, negros los ojos y pálido el semblante;
Atmósfera de claustro circundarlo parece,
Pero en él una llama de juventud florece;
Sobre el labio, áureo vello, y en la austera mirada,
De todo lo terreno por siempre desligada.
Un resplandor extraño que fulge y que se aleja.

El fraile solitario sigue por la calleja,
En tanto que en los huertos cercanos, los rosales,
Movidos por el soplo de auras primaverales,
Van llenando el ambiente de aromas y rumores,
Porque estamos en Roma y en el mes de las flores.

El asceta, de súbito, siente un extraño asombro
y tiembla, cuando el viento deshójale en el hombro
Una rosa. Dirige después honda mirada.
Casi humana, a los pétalos de la flor deshojada.
Que al soplo de la brisa bajan con raudo giro
Por el hábito blanco; lanza luego un suspiro;
Enjúgase la frente con mano temblorosa.
y sacude hacia el suelo los pétalos de rosa.
nickolas Jan 2018
no tienen idea de lo que es pedir un deseo al universo en altas horas de la madrugada
solo para agradarles
no tienen idea de la soledad que se siente cada vez que uno de ustedes me deja sin razón
y nunca sabrán el esfuerzo que hago para una conversación mantener, y que piensen bien de mi

vencer mi ansiedad social no es fácil, más lo logro; sin embargo no saben lo mucho que aumenta al ver que no les importo, y tampoco se agradan al estar conmigo

escribir versos llenos de dolor y soledad se han convertido en mi rutina

mi mente en blanco intentar dejar, para luego sin intención volver a recordar se ha vuelto en aquella gota de agua que cae lentamente en mi cabeza
torturándome
¿pueden pensar en los demás? ¿por solo un pequeño momento?
no todos son como ustedes, rodeados de personas, rodeados de amigos, gente por todas partes, les da igual si esa gente se va o si llega más
piensen en el gran daño que le hacen a alguien que no es así
alguien que los considera importantes
y que de cierta forma siente admiración por ustedes
alguien que se sonroje cuando les haga reír, no porque guste de ustedes, sino por haber logrado que rieran por algo que esa persona dijo
alguien que aprecie cada detalle que ustedes den
alguien que aprecie más que nadie su forma de ser
alguien que quiere ser como ustedes y les toma como ejemplo
nunca sabrán lo que es soñar despierto sobre ser amigos cercanos, sobre tomar fotos, ir a lugares
más despertar viendo que esa persona ni siquiera le dirige la palabra
las preguntas constantes hacia si mismo “¿soy tóxico?” “¿hice algo mal?” “juro solemnemente que podría cambiarlo”
pero no, nunca entenderán, porque son los putos amos, son los mejores, son los dioses, los ídolos
solo tengan algo de humanidad por un maldito momento ¿si?
Suave es la bella como si música y madera,
ágata, telas, trigo, duraznos transparentes,
hubieran erigido la fugitiva estatua.
Hacia la ola dirige su contraria frescura.

El mar moja bruñidos pies copiados
a la forma recién trabajada en la arena
y es ahora su fuego femenino de rosa
una sola burbuja que el sol y el mar combaten.

Ay, que nada te toque sino la sal del frío!
Que ni el amor destruya la primavera intacta.
Hermosa, reverbero de la indeleble espuma,

deja que tus caderas impongan en el agua
una medida nueva de cisne o de nenúfar
y navegue tu estatua por el cristal eterno.
Está bien, vas con otro, y me apeno y sonrío,
pues recuerdo las noches que temblaste en mi mano,
como tiembla en la hoja la humedad del rocío,
o el fulgor de la estrella que desciende al pantano.

Te perdono, y es poco. Te perdono, y es todo,
yo que amaba tus formas, más amaba tu amor,
y empezó siendo rosa lo que luego fue lodo,
a pesar del perfume y a pesar del color.

Hoy prefiero mil veces sonreír aunque pierda,
mientras pierda tan solo el derecho a tu abrazo,
y no ser el que olvida, mientras él quien recuerda,
y tú bajes el rostro y él lo vuelva si paso.

Quien te lleva no sabe que pasó mi tormento,
y me apena su modo de aferrarse a lo vano,
él se aferra a la rosa, pero olvida que el viento,
todavía dirige su perfume a mi mano.

Y por ser quien conozco tus angustias y anhelos,
te perdono si pasas y si no me saludas,
pues prefiero el orgullo de perderte con celos,
a la angustia que él siente de tenerte con dudas.

Y mañana quien sabe, no sabré si fue rubia,
si canela, o si blanca la humedad de esta pena,
y quizás te recuerde si me adentro en la lluvia,
o tal vez me dé risa si acaricio la arena.
Hakikur Rahman Mar 2021
O nome dele é Kuber
Vive em uma área rural.
Havia um pedaço de terra, vacas para arado e uma pequena casa
Com aqueles que ele dirige sua vida.

Ele teve que vender tudo para o casamento de sua filha
Agora torne-se diarista
Come se conseguir um trabalho, caso contrário, permanece meio comido ou passando fome.

É assim que acontece, a noite chega
E as dores do desespero flutuam no ar.

Finalmente ele decidiu, ele irá para a cidade em busca de trabalho
Com tantas esperanças, um dia parte para a cidade.
Rob Cohen Dec 2020
// Ce monde me réduit à rien. Cela me porte jusqu'au bout. Sans colère, il nie que j'existe. Et, acceptant ma défaite, je me dirige vers une sagesse où tout a déjà été conquis - sauf que les larmes me viennent aux yeux, et ce grand sanglot de poésie qui me gonfle le cœur me fait oublier la vérité du monde //

we exist in a black & white world
where they burn your flag & your pride
if you stray outside the confining outlines

loose cannon jazz leads to blue looks
for swimming upstream to birth cool
in a pace which rips through rule books

black sheep are shot for grazing at night
in a fight against driftwood wearing hoods
instead of uniform peaks, woven in lilywhite

snowflakes aim to form a synchronized shape
& euthanize, medicate & lobotomize
Houdini’s who break or partake in a chain escape

led by lego brick leaders
stacked thick in piles of dimes a dozen
fed stacks to build a kingdom for the one

throw your TV’s through the window of possibilities
& step outside the jars of clay
spinning in the hands of potters plotting a payday by foul-play

follow brave men down the road not taken
where the grass is greener & the air is cleaner
for the paved path ends at a kool-aid drinking fountain.
Epigraph: Camus
"This world reduces me to nothing. It takes me to the end. Without anger, it denies that I exist. And, accepting my defeat, I move towards a wisdom where everything has already been conquered - except that tears come to my eyes, and that great sob of poetry that swells my heart makes me forget the truth of the world

— The End —