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Nemsey Jan 2019
Solitary Chapter II

O Hallowed quieten!
Adopt my flutter and absorb me
Unveil my attaint and abide in me
Establish a sanctuary,  in my grime
In the susurration of mine ministration
.... cleanse this aloofness
Make it my armour from foray
And my soul to you will belong
Sitting in the dark, alone
in this wooden shack no one's own
outside blows northern wind
I trapped myself in, I was blind

In this dark, dark night
my only hope is this candle light
I can sense her close
she's right there ; in the shadows

The walls are holed, my hearth frozed
in perfect silence she rosed
she sat by my side, warming me up

romantic date with the lady of the death
she is so beatifull, I want to join her
I blew my candle in a last breath


La lune haute, le vent de novembre glacial.
Au creux de mon abris sombre, une bougie
Elle m’est une protection triviale
Mais sans elle sur ma porte serait écrit ci-***

Lumière si douce en temps de noirceur
Ma bougie agonisant près de mon noir cœur
Mon âme tu l’avais réduite en haillon
Les murs de ce sombre abri sont ma prison

Mon cœur est givré par le souffle d’un titan
Je la sens. Là! Dans le noir elle m’attend
D’un geste de main ; je l’invite à ma table

Calme, elle me rejoint dans un silence d’or
Tête à tête aux chandelles avec la mort
Avant que par amour je souffle ma bougie
the second part is the same poem its just the original version which sound better in my opinion
This is the first poem I have ever written in english. It used to be filled with grammar errors but Wejdan help me correct some of em.
Oh! the last part is the original. It sound a hell of a lot better in my opinion.
Près des ruisseaux, près des cascades,

Dans les champs d'oliviers fleuris,

Sur les rochers, sous les arcades

Dont le temps sape les débris,

Sous les murs du vieux monastère.

Dans le bois qu'aime le mystère,

Sous l'ombre du pin solitaire,

Sous le platane aux frais abris ;


A l'heure où, sous l'humble chaumière.

Le chevrier prend son repas,

A l'heure où brille la lumière,

A l'heure où le jour ne luit pas ;

L'été, quand sous le vert ombrage

Tu viens t'asseoir après l'ouvrage :

L'hiver, par le froid, par l'orage ;

Toujours, partout, je suis tes pas.


Lorsque les cloches argentines

Réveillent l'oiseau dans son nid,

C'est moi qui te suis à matines :

Et quand la prière finit.

Au sortir du temple gothique,

C'est moi qui vais sous le portique

T'offrir, suivant l'usage antique.

L'eau sainte et le rameau bénit.


Quand, vers la fin de la journée,

Tu vas près du saint tribunal,

Devant l'ermite prosternée.

Incliner ton front virginal,

C'est moi qui d'un air humble et tendre.

Quand l'Angélus s'est fait entendre,

Esclave assidu, vais t'attendre

Auprès du confessionnal.


Viens, je te dirai le cantique

Que je suis allé, ce matin.

Choisir pour toi dans la boutique

D'un colporteur napolitain,

Et contre la dent meurtrière

Des loups errants dans la clairière,

Je t'apprendrai quelle prière

Il faut réciter en latin.


Je mettrai dans ton oratoire

Un missel à fermoirs dorés,

Où des moines ont peint l'histoire

De nos anciens livres sacrés ;

Des apôtres les douze images,

La bonne Vierge, et les trois Mages

Au Christ apportant leurs hommages,

Et baisant ses pieds adorés.


Oh, regarde-moi sans colère !

Promets-moi que tu m'aimeras :

Ne me défends pas de te plaire,

Laisse-toi serrer dans mes bras !

Que cette froideur t'abandonne ;

A péché secret Dieu pardonne,

Et je mettrai sur ta madone

Le voile que tu quitteras.
Vos premières saisons à peine sont écloses,

Enfant, et vous avez déjà vu plus de choses

Qu'un vieillard qui trébuche au seuil de son tombeau.

Tout ce que la nature a de grand et de beau,

Tout ce que Dieu nous fit de sublimes spectacles,

Les deux mondes ensemble avec tous leurs miracles.

Que n'avez-vous pas vu ? Les montagnes, la mer,

La neige et les palmiers, le printemps et l'hiver,

L'Europe décrépite et la jeune Amérique ;

Car votre peau cuivrée aux ardeurs du tropique,

Sous le soleil en flamme et les cieux toujours bleus,

S'est faite presque blanche à nos étés frileux.

Votre enfance joyeuse a passé comme un rêve

Dans la verte savane et sur la blonde grève ;

Le vent vous apportait des parfums inconnus ;

Le sauvage Océan baisait vos beaux pieds nus,

Et comme une nourrice au seuil de sa demeure

Chante et jette un hochet au nouveau-né qui pleure,

Quand il vous voyait triste, il poussait devant vous

Ses coquilles de moire et son murmure doux.

Pour vous laisser passer, jam-roses et lianes

Écartaient dans les bois leurs rideaux diaphanes ;

Les tamaniers en fleurs vous prêtaient des abris ;

Vous aviez pour jouer des nids de colibris ;

Les papillons dorés vous éventaient de l'aile ;

L'oiseau-mouche valsait avec la demoiselle ;

Les magnolias penchaient la tête en souriant ;

La fontaine au flot clair s'en allait babillant ;

Les bengalis coquets, se mirant à son onde,

Vous chantaient leur romance ; et, seule et vagabonde,

Vous marchiez sans savoir par les petits chemins,

Un refrain à la bouche et des fleurs dans les mains !

Aux heures du midi, nonchalante créole,

Vous aviez le hamac et la sieste espagnole,

Et la bonne négresse aux dents blanches qui rit

Chassant les moucherons d'auprès de votre lit.

Vous aviez tous les biens, heureuse créature,

La belle liberté dans la belle nature ;

Et puis un grand désir d'inconnu vous a pris,

Vous avez voulu voir et la France et Paris.

La brise a du vaisseau fait onder la bannière,

Le vieux monstre Océan, secouant sa crinière

Et courbant devant vous sa tête de lion,

Sur son épaule bleue, avec soumission,

Vous a jusques aux bords de la France vantée,

Sans rugir une fois, fidèlement portée.

Après celles de Dieu, les merveilles de l'art

Ont étonné votre âme avec votre regard :

Vous avez vu nos tours, nos palais, nos églises,

Nos monuments tout noirs et nos coupoles grises,

Nos beaux jardins royaux, où, de Grèce venus,

Étrangers comme vous, frissonnent les dieux nus,

Notre ciel morne et froid, notre horizon de brume,

Où chaque maison dresse une gueule qui fume.

Quel spectacle pour vous, ô fille du soleil,

Vous toute brune encore de son baiser vermeil.

La pluie a ruisselé sur vos vitres jaunies,

Et, triste entre vos sœurs au foyer réunies,

En entendant pleurer les bûches dans le feu,

Vous avez regretté l'Amérique au ciel bleu,

Et la mer amoureuse avec ses tièdes lames

Qui se brodent d'argent et chantent sous les rames ;

Les beaux lataniers verts, les palmiers chevelus,

Les mangliers traînant leurs bras irrésolus ;

Toute cette nature orientale et chaude,

Où chaque herbe flamboie et semble une émeraude ;

Et vous avez souffert, votre cœur a saigné,

Vos yeux se sont levés vers ce ciel gris baigné

D'une vapeur étrange et d'un brouillard de houille,

Vers ces arbres chargés d'un feuillage de rouille ;

Et vous avez compris, pâle fleur du désert,

Que **** du sol natal votre arôme se perd,

Qu'il vous faut le soleil et la blanche rosée

Dont vous étiez là-bas toute jeune arrosée ;

Les baisers parfumés des brises de la mer,

La place libre au ciel, l'espace et le grand air ;

Et, pour s'y renouer, l'hymne saint des poètes

Au fond de vous trouva des fibres toutes prêtes ;

Au chœur mélodieux votre voix put s'unir ;

Le prisme du regret dorant le souvenir

De cent petits détails, de mille circonstances,

Les vers naissaient en foule et se groupaient par stances.

Chaque larme furtive échappée à vos yeux

Se condensait en perle, en joyau précieux ;

Dans le rythme profond votre jeune pensée

Brillait plus savamment, chaque jour enchâssée ;

Vous avez pénétré les mystères de l'art.

Aussi, tout éplorée, avant votre départ,

Pour vous baiser au front, la belle poésie

Vous a parmi vos sœurs avec amour choisie ;

Pour dire votre cœur vous avez une voix,

Entre deux univers Dieu vous laissait le choix ;

Vous avez pris de l'un, heureux sort que le vôtre !

De quoi vous faire aimer et regretter dans l'autre.
Lucas Pilleul Jun 2017
Ce bourg si paisible d'Alsace
Semblait calme avant la menace.
Pendant l'installation du camp,
Lorsqu'on regardait **** devant,

C'est avec grand effroi que tu te rendais compte
À quel point ce qui se préparait serait honte.

Voir tous ces enfants qui en sortent,
Tels une gigantesque cohorte,

Les bras chargés de pierres,
Courbés, jusqu'en enfer.

Et c'est dans la nuit,
même sous la pluie,
Et c'est dans le brouillard,
à l'abris des regards,

Qu'arrivaient tous ces deportés.
Qui seraient pis que maltraités.

Affaiblis par leur sort. Souvent,
Ils finissent leur vie dans le ravin de la mort ;
Si ce n'est en fumée
Ou bien dans cette chambrée

Où dorment même les bébés.
#6
Souvenir d'Alsace
Bianca J Cortez Jun 2014
Until you part
I will feel your
Lively heart
On th'caribou

The singing rain
Will no longer
Cause me pain
Oh the envy

The hurt tears
In a thought
A pained cry
In a wave

The pain brings
Peace to th'mind
Pride to the ego
Envy to the hurt

Solace a way
To travel free
To pave a route
So unraveled by

A starless path
In a scarlet sky
A wounded soldier
So nearby

Have love for thee
I prithee my heart
Open my soul
Only to be cut

Pieces rain down
Like orphans
Like ghosts
Like sans-abris

With deception
In the blindness
Of a reality
So torn

I claim
This world
My world
My own
Mon doux Georges, viens voir une ménagerie
Quelconque, chez Buffon, au cirque, n'importe où ;
Sans sortir de Lutèce allons en Assyrie,
Et sans quitter Paris partons pour Tombouctou.

Viens voir les léopards de Tyr, les gypaètes,
L'ours grondant, le boa formidable sans bruit,
Le zèbre, le chacal, l'once, et ces deux poètes,
L'aigle ivre de soleil, le vautour plein de nuit.

Viens contempler le lynx sagace, l'amphisbène
À qui Job comparait son faux ami Sepher,
Et l'obscur tigre noir, dont le masque d'ébène
A deux trous flamboyants par où l'on voit l'enfer.

Voir de près l'oiseau fauve et le frisson des ailes,
C'est charmant ; nous aurons, sous de très sûrs abris,
Le spectacle des loups, des jaguars, des gazelles,
Et l'éblouissement divin des colibris.

Sortons du bruit humain. Viens au jardin des plantes.
Penchons-nous, à travers l'ombre où nous étouffons
Sur les douleurs d'en bas, vaguement appelantes,
Et sur les pas confus des inconnus profonds.

L'animal, c'est de l'ombre errant dans les ténèbres ;
On ne sait s'il écoute, on ne sait s'il entend ;
Il a des cris hagards, il a des yeux funèbres ;
Une affirmation sublime en sort pourtant.

Nous qui régnons, combien de choses inutiles
Nous disons, sans savoir le mal que nous faisons !
Quand la vérité vient, nous lui sommes hostiles,
Et contre la raison nous avons des raisons.

Corbière à la tribune et Frayssinous en chaire
Sont fort inférieurs à la bête des bois ;
L'âme dans la forêt songe et se laisse faire ;
Je doute dans un temple, et sur un mont je crois.

Dieu par les voix de l'ombre obscurément se nomme ;
Nul Quirinal ne vaut le fauve Pélion ;
Il est bon, quand on vient d'entendre parler l'homme,
D'aller entendre un peu rugir le grand lion.
NGANGO HONORÉ Dec 2022
Il n’est pas un conte de fée ,
C' est un mythe, un emblème .
Santa Claus ne nous vient pas du 19e siècle ou même du 18e ,
Il ne naît pas d’une volonté mercatique, en partie d’un syncrétisme oui.
Mais Il est tout aussi un symbole, une représentation,
Il est ce que chaque homme aimerait être ,
Il représente : le partage, l’amour, l'altruisme, la gentillesse et …
Aussi il est intéressant de souligner qu’on revoit les même attributs chez un Dieu ,
un autre personnage de l’histoire , le plus connu de tous et aussi le plus contesté, Jésus.
Ce qui n'est pas étonnant , puisque Nöel parle de Lui, de Jésus, Ici on commémore Sa
Naissance qui jadis apporta plein d’espoir à un peuple et aujourd’hui au Monde entier.
partons du mythe a une idéologie
je veux dire que le Père nöel existe ,
je veux dire ici que Nöel c’est chaque jour ,
Santa Claus n’est pas le seul de son genre .
Nos parents sont nos emblèmes de Nöel et Ils agissent ainsi pour nous chaque jour et pas
seulement en Nöel.
ont reçu des cadeaux chaque jour : des personnes qui nous donnent de leur temps, qui
nous soutiennent et nous encouragent ,et quand le malheur se déchaîne Ils sont nos abris ,
une lumière dans nos grottes assombris et ceux tous les jours quand le besoin se fait
ressentir .
Cette réalité n’est pas accentuée en Nöel , c’est l’illusion des mercantes , hélas le
système a tout bâti pour qu’il en soit ainsi . on aurait dit qu’ils redéfinissent notre réalité et la
contrôlent.
Happy blessed day to you all
NGANGO HONORÉ Sep 2021
Si je veux que ma destinée ne soit pas semblable à  un jour de pluie
Je dois pas investir dans un parapluie
Mais plustot prendre ce que je considère comme la petite chose que je fais maintenant au sérieux,
Elle doit être productive pas seulement en billets
Elle doit aussi sinon donner du sens a ma vie
Je dois me dire qu'un jour je regarderai derrière et avec un sourire je benirai Dieu pour la force qu'il m'a donné de tenir bon
Il ya que Lui mon Abris mon Défenseur mon admirable Conseiller

A cela je doit ajouter
Que je raconterai mon Histoire pour encourager
Que j'écrirais ma bibliographie pour aménager les esprits
Je donnerai mon témoignage pour inspirer
Et je prendrai  exemple sur moi-même pour aspirer a plus grand

Aujourd'hui je suis convaincue que
Je ne dois pas lire les bibliographie de mes patriarches pour comprendre la clé de leur succès
Je dois les lire  pour avoir un aperçu des obstacles et des monstres auquelles je ferai face pendant mon ascension, et m'attendre a ce que les miens soit plus féroces
Ou prier pour cela

Aujourd'hui je demande a la vie de ne pas me sourir
Je lui promets que demain je lui sourirait en lui disant merci de n'avoir pas été facile avec moi
D'avoir été un enseignant impartiale
Pourquoi t'exiler, ô poète,
Dans la foule où nous te voyons ?
Que sont pour ton âme inquiète
Les partis, chaos sans rayons ?
Dans leur atmosphère souillée
Meurt ta poésie effeuillée :
Leur souffle égare ton encens ;
Ton cœur, dans leurs luttes serviles,
Est comme ces gazons des villes
Rongés par les pieds des passants.

Dans les brumeuses capitales
N'entends-tu pas avec effroi,
Comme deux puissances fatales,
Se heurter le peuple et le roi ?
De ces haines que tout réveille
À quoi bon remplir ton oreille,
Ô poète, ô maître, ô semeur ?
Tout entier au Dieu que tu nommes,
Ne te mêle pas à ces hommes
Qui vivent dans une rumeur !

Va résonner, âme épurée,
Dans le pacifique concert !
Va t'épanouis, fleur sacrée,
Sous les larges cieux du désert !
Ô rêveur, cherche les retraites,
Les abris, les grottes discrètes,
Et l'oubli pour trouver l'amour,
Et le silence afin d'entendre
La voix d'en haut, sévère et tendre,
Et l'ombre afin de voir le jour !

Va dans les bois ! va sur les plages !
Compose tes chants inspirés
Avec la chanson des feuillages
Et l'hymne des flots azurés !
Dieu t'attend dans les solitudes ;
Dieu n'est pas dans les multitudes ;
L'homme est petit, ingrat et vain.
Dans les champs tout vibre et soupire.
La nature est la grande lyre,
Le poète est l'archet divin !

Sors de nos tempêtes, ô sage !
Que pour toi l'empire en travail,
Qui fait son périlleux passage
Sans boussole et sans gouvernail,
Soit comme un vaisseau qu'en décembre
Le pêcheur, du fond de sa chambre
Où pendent ses filets séchés,
Entend la nuit passer dans l'ombre
Avec un bruit sinistre et sombre
De mâts frissonnants et penchés !

— The End —