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Lucas Pilleul Oct 2017
Petit, j’ai bien oublié de prendre mon temps,
J’ai oublié de penser et de réfléchir.
Oublié de m'arrêter, voulant réussir,
Courant tête baissée, vivant l’insant présent.

L’instant d’après j’avais muri, je n’vivais plus,
C’était bien mieux que ça car je me transcendais,
Et même tout ce que je voulais me souriait,
C’était bien, j’étais content, mais si j’avais su...

Si j'avais su que ma vie n’était pas tout’tracée,
J’aurais pris le temps de venir vous enlacer.
Mais j’ai oublié de grandir, c’est pas pratique.
J’aurais voulu vous le dire, j’crois pas aux malheurs,
J’crois pas aux miracles, ni à la pleine lueur.
Je suis maître de ma vie, ce jusqu’au portique.

J’en ai marre ce ces faux discours patriotiques,
J’ai oublié qu’il n’y’a pas que les filles qui pleurent.
J’ai oublié aussi de faire preuve de douceur
Dans notre monde fait de catastrophes climatiques.
Étant enfant j'étais carrément perturbé,
Rempli de questions que je n’osais pas poser.

Maint’nant, j’sais qu’pour réussir faut être couillu,
J’ai trop pensé au plan que j’utiliserais,
Comme si grâce à ça, toute ma vie changeait.
Je voulais écrire de beaux textes, rien n’est perdu.

Avoir un avenir, des projets, c’est séduisant,
J’ai aussi oublié ce que c’est de souffrir,
Pourtant j’ai décidé que j’allais m’en sortir,
Et j’vais oublier d’oublier, dès maintenant.
#15
Lucas Pilleul Oct 2017
Il en passait des nuits à écrir’ des poèmes,
Des mots pleins de ratures, sa vie à la bohème,
Regardant dehors, il voyait la lune-pleine,
Les étoiles du ciel sombre, éclairaient sa peine.
Il se voyait déjà, volant ‘delà les cimes,
Courant maladroit’ment, il était bellissime.
La tête lui tourne, il semble qu’il hallucine,
Il hallucine, il hurle et même, il s’enracine !
Peu import’ le chemin, il se guide avec l’âme,
Et s’il croise quelqu’un, son récit il lui clame.
Il n’y comprenait rien, peut-être était-ce un âne.
Tristement à ses mots, toutes les fleurs se fanent.

Il aimait observer les gens. Étonnamment,
Leurs chants lui inspiraient de sa vie le roman.
Et même seul, il veut les mots qui correspondent,
Il en accoucherait comme les poules pondent,
Dans tous textes, il en voulait un qui soit l’œuf d’or.
Mais les passions, les accidents, il les ignore.
Son imagination était en plein essor,
Écrivant poèmes et poèmes, encore, encore,
Ici, là bas, où qu’il soit il y vagabonde.
Ça y est, il repose calmement sa blonde,
Regarde autour de lui, il n’est pas seul pourtant.
Toujours le pir’ moment pour ses etourdiss’ments.
#14
Lucas Pilleul Oct 2017
Et voilà, enfin je renais,
Enfin je retrouve l’envie,
Le plaisir d’être ici,
Mais sans regrets, jamais.

Un an à attendre, c’est long.
Alors où vais-je, maintenant ?
Je vais pouvoir assouvir mes passions,
Écrire, penser, sur tout en même temps.

Je vois bien tout ce petit monde,
Dans lequel je me retrouve mieux.
Dont l’esprit si ouvert qu’il vous surplombe,
Vous fait perdre l’equilibre, c’est curieux.

C’etait sûr, je n’aurais plus peur,
Comme tous ces jours à m’demander,
Si j’allais sortir de cette torpeur,
Pourraient enfin éclairer mes idées.
#13
Lucas Pilleul Jun 2017
Toutes ces choses qui vous font vous sentir bien,
Vous sentir vrai, vous-mêmes.
Il y a bien un jour, un événement qui les a provoquées,
Sans doute est il bon de toujours se les remémorer.

La vie n'est faite que d'une suite d'étapes
Une succession d'individus, passants et repartants
Rien de tout cela ne me laisse de véritable souvenir
Des passions, une maison, une vie en dent de scie.

Voilà bien tout ce qui me reste.
Mais à me ressasser toutes ces têtes,
Je m'en souviens bien désormais, oui.

L'amour, la gloire, la raison,
Tout cela, est-ce seulement une vision ?
J'aurai bien abandonné, mais cela ne m'était pas permis.
#12
Lucas Pilleul Jun 2017
Quelle était belle, l'époque ou nous pouvions rêver.
Quelle était belle, l'époque ou nous nous entendions à merveille.
Ou est elle, d'ailleurs ? Depuis si longtemps que je l'ai perdue, et que je la cherche.

Pensant trouver mon bonheur dans le tiens, je t'ai demandé de partir.
Es tu plus heureuse ?
Moi non plus.
Pensant te retrouver un jour, mes espoirs de te revoir sont perdus.
Jamais, jamais, jamais, jamais, je ne recommencerais.

Et toi ?
Tant de lassitude entre nous. Cela ne pouvait plus durer. Rien ne pouvait me forcer à rester. Enfin si. Tout le pouvait. Mais la totalité, c'est le néant et je ne puis m'imaginer vivre sans cette faim inhumaine d'îvresse.
Si ce n'est pas de ta faute, est-ce celle du temps ?

Mais aussi, ne puis-je pas oublier une telle débauche. Une telle perte de temps.
Tant de larmes pour si peu de satisfaction.
Je n'en retiens qu'une chose, cetait une erreur. Mais comment la réparer ?
Je n'oserai plus croiser dans ton regard cet amour que tu me donnais.
Je ne pourrai plus imaginer subir telle honte.
Jalousie disais tu. Ce n'est pour moi pas une excuse. Rien ne t'excusera jamais plus.

Aurais-je au moins essayé de te sortir de ce trou si profond que même un géant parmi les géants ne saurait en sortir. Cette vie parsemée d'embûches ne me conviens plus, mais que puis je y faire.
#11
Lucas Pilleul Jun 2017
-  J'aimerai t'embrasser comme le ciel embrasse les nuages.
T'observer comme le renard observe sa proie.  
Et je voudrai te dévorer comme l'ogre dévore les Hommes.

- Je préférerai m'enfuir, me cacher dans les feuillages.
T'oublier, ecraser mes souvenirs comme les herbes qu'on broie.
Et je souhaiterai ne plus jamais te revoir, en somme.

- Oublies tu ces journées entières passées en ma compagnie ?
Ces belles matinées, voir se lever le soleil.
Et ces soirées, où je te regardais l'espace d'un instant.
Où tu pensais à l'avenir, à notre vie future.

- Crois tu que je renie mon passé, quelle est cette manie ?
Ce sentiment inexplicable, tu sais je te surveille.
Et cette idée insupportable que tu gardes indéfiniment,
Qui consistait simplement à m'exposer, comme une peinture.

- Vois tu, bien que bonne, soit l'étendue de ton âme,
Je ne puis imaginer autre fin à cette terrible histoire.
La folie n'a pas de corps, mais tu n'es que furie.
Emplie de jalousie, de vanité, comment puis-je m'en défaire ?

- Sais tu au moins si réel est ce drame ?
Tes reproches, je m'en fou bien, tu manques de mémoire.
Folie sans corps et furie sans nom, Pardi !
Qu'en est il de ta déviance affolante ? Peuchère !

- Une fois la chose dite, jamais tu ne pourras la retirer.
Sais tu au moins de quoi je t'ai sauvée ?
La reconnaissance l'oublie tu, si pas même tu acceptes tes erreurs
Un jour viendra ou tu seras obligée de te débrouiller sans moi.

- En toi je n'ai jamais eu la foi !
Je vois que tu as toujours l'esprit farceur.
Si un jour de la noyade tu m'avais retirée,
M'en souviendrais-je sans doute.

                                                         ­ - C'était un soir d'été,
Quelle honte m'infliges-tu là !
Si un jour j'avais su qu'on en finirait ainsi,
Jamais avec toi je serai parti.

- Crois tu que j'étais avec toi par bonté ?
Mon seul but était d'éviter chez moi le pugilat.
Entre nous il n'y avait même pas d'amour
Cette histoire me fait trop de peine, finissons en un jour
#10
Lucas Pilleul Jun 2017
C'était l'esprit anéanti que je courais
Vers toi, une fois de plus, comme si je volais
À travers les champs de lin, je me surpassais.

J'étais poussé par une force surhumaine.
J'allais jusqu'à mon but, peu m'importait la peine.
Le regard rivé sur tes yeux, rien ne me freine.

Et je saute dans tes bras, je chante de joie
Jusqu'à n'en plus pouvoir et nous étions si bien,
Tous les deux. Mais te doutais-tu d'un tel désastre ?
Parcourant mes pensées, dans l'espoir d'un refuge,

Tu oubliais tout. Ma question demeure, pourquoi ?
Quell' déception, mon amour pour toi était plein.
Brillant pour moi comme un soleil parmi les astres,
Tu étais là pourtant personne n'en préjuge.
#8
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