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I.

Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles !
C'est le destin. Il faut une proie au trépas.
Il faut que l'herbe tombe au tranchant des faucilles ;
Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles
Foulent des roses sous leurs pas.

Il faut que l'eau s'épuise à courir les vallées ;
Il faut que l'éclair brille, et brille peu d'instants,
Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées
Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées,
Neige odorante du printemps.

Oui, c'est la vie. Après le jour, la nuit livide.
Après tout, le réveil, infernal ou divin.
Autour du grand banquet siège une foule avide ;
Mais bien des conviés laissent leur place vide.
Et se lèvent avant la fin.

II.

Que j'en ai vu mourir ! - L'une était rose et blanche ;
L'autre semblait ouïr de célestes accords ;
L'autre, faible, appuyait d'un bras son front qui penche,
Et, comme en s'envolant l'oiseau courbe la branche,
Son âme avait brisé son corps.

Une, pâle, égarée, en proie au noir délire,
Disait tout bas un nom dont nul ne se souvient ;
Une s'évanouit, comme un chant sur la lyre ;
Une autre en expirant avait le doux sourire
D'un jeune ange qui s'en revient.

Toutes fragiles fleurs, sitôt mortes que nées !
Alcyions engloutis avec leurs nids flottants !
Colombes, que le ciel au monde avait données !
Qui, de grâce, et d'enfance, et d'amour couronnées,
Comptaient leurs ans par les printemps !

Quoi, mortes ! quoi, déjà, sous la pierre couchées !
Quoi ! tant d'êtres charmants sans regard et sans voix !
Tant de flambeaux éteints ! tant de fleurs arrachées !...
Oh ! laissez-moi fouler les feuilles desséchées,
Et m'égarer au fond des bois !

Deux fantômes ! c'est là, quand je rêve dans l'ombre,
Qu'ils viennent tour à tour m'entendre et me parler.
Un jour douteux me montre et me cache leur nombre.
A travers les rameaux et le feuillage sombre
Je vois leurs yeux étinceler.

Mon âme est une sœur pour ces ombres si belles.
La vie et le tombeau pour nous n'ont plus de loi.
Tantôt j'aide leurs pas, tantôt je prends leurs ailes.
Vision ineffable où je suis mort comme elles,
Elles, vivantes comme moi !

Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées.
Je les vois ! je les vois ! Elles me disent : Viens !
Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées ;
Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées.
Alors je songe et me souviens...

III.

Une surtout. - Un ange, une jeune espagnole !
Blanches mains, sein gonflé de soupirs innocents,
Un œil noir, où luisaient des regards de créole,
Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole
Qui couronne un front de quinze ans !

Non, ce n'est point d'amour qu'elle est morte : pour elle,
L'amour n'avait encor ni plaisirs ni combats ;
Rien ne faisait encor battre son cœur rebelle ;
Quand tous en la voyant s'écriaient : Qu'elle est belle !
Nul ne le lui disait tout bas.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée.
Le bal éblouissant ! le bal délicieux !
Sa cendre encor frémit, doucement remuée,
Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée
Danse autour du croissant des cieux.

Elle aimait trop le bal. - Quand venait une fête,
Elle y pensait trois jours, trois nuits elle en rêvait,
Et femmes, musiciens, danseurs que rien n'arrête,
Venaient, dans son sommeil, troublant sa jeune tête,
Rire et bruire à son chevet.

Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles !
Des ceintures de moire aux ondoyants reflets ;
Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles ;
Des festons, des rubans, à remplir des corbeilles ;
Des fleurs, à payer un palais !

La fête commencée, avec ses sœurs rieuses
Elle accourait, froissant l'éventail sous ses doigts,
Puis s'asseyait parmi les écharpes soyeuses,
Et son cœur éclatait en fanfares joyeuses,
Avec l'orchestre aux mille voix.

C'était plaisir de voir danser la jeune fille !
Sa basquine agitait ses paillettes d'azur ;
Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille.
Telle une double étoile au front des nuits scintille
Sous les plis d'un nuage obscur.

Tout en elle était danse, et rire, et folle joie.
Enfant ! - Nous l'admirions dans nos tristes loisirs ;
Car ce n'est point au bal que le cœur se déploie,
La centre y vole autour des tuniques de soie,
L'ennui sombre autour des plaisirs.

Mais elle, par la valse ou la ronde emportée,
Volait, et revenait, et ne respirait pas,
Et s'enivrait des sons de la flûte vantée,
Des fleurs, des lustres d'or, de la fête enchantée,
Du bruit des vois, du bruit des pas.

Quel bonheur de bondir, éperdue, en la foule,
De sentir par le bal ses sens multipliés,
Et de ne pas savoir si dans la nue on roule,
Si l'on chasse en fuyant la terre, ou si l'on foule
Un flot tournoyant sous ses pieds !

Mais hélas ! il fallait, quand l'aube était venue,
Partir, attendre au seuil le manteau de satin.
C'est alors que souvent la danseuse ingénue
Sentit en frissonnant sur son épaule nue
Glisser le souffle du matin.

Quels tristes lendemains laisse le bal folâtre !
Adieu parure, et danse, et rires enfantins !
Aux chansons succédait la toux opiniâtre,
Au plaisir rose et frais la fièvre au teint bleuâtre,
Aux yeux brillants les yeux éteints.

IV.

Elle est morte. - A quinze ans, belle, heureuse, adorée !
Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil.
Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée
La mort aux froides mains la prit toute parée,
Pour l'endormir dans le cercueil.

Pour danser d'autres bals elle était encor prête,
Tant la mort fut pressée à prendre un corps si beau !
Et ces roses d'un jour qui couronnaient sa tête,
Qui s'épanouissaient la veille en une fête,
Se fanèrent dans un tombeau.

V.

Sa pauvre mère ! - hélas ! de son sort ignorante,
Avoir mis tant d'amour sur ce frêle roseau,
Et si longtemps veillé son enfance souffrante,
Et passé tant de nuits à l'endormir pleurante
Toute petite en son berceau !

A quoi bon ? - Maintenant la jeune trépassée,
Sous le plomb du cercueil, livide, en proie au ver,
Dort ; et si, dans la tombe où nous l'avons laissée,
Quelque fête des morts la réveille glacée,
Par une belle nuit d'hiver,

Un spectre au rire affreux à sa morne toilette
Préside au lieu de mère, et lui dit : Il est temps !
Et, glaçant d'un baiser sa lèvre violette,
Passe les doigts noueux de sa main de squelette
Sous ses cheveux longs et flottants.

Puis, tremblante, il la mène à la danse fatale,
Au chœur aérien dans l'ombre voltigeant ;
Et sur l'horizon gris la lune est large et pâle,
Et l'arc-en-ciel des nuits teint d'un reflet d'opale
Le nuage aux franges d'argent.

VI.

Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie,
Pensez à l'espagnole éteinte sans retour,
Jeunes filles ! Joyeuse, et d'une main ravie,
Elle allait moissonnant les roses de la vie,
Beauté, plaisir, jeunesse, amour !

La pauvre enfant, de fête en fête promenée,
De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ;
Mais qu'elle a passé vite, hélas ! l'infortunée !
Ainsi qu'Ophélia par le fleuve entraînée,
Elle est morte en cueillant des fleurs !

Avril 1828.
Brian O'blivion Aug 2013
you and i
(the liquid waltz of halcyon days)
overflowing infinity, cascading streams of endlessness
lavender breath on a summer morning
as all knowing as a prayer
our love rises the golden pillars of twilight
and illuminates the star tide blossoming
redbirds ride the wake
through the city of glassine
shining overtures to dawn
flawlessly inert
as in a newborn moment
edited repost..new title
Nat Lipstadt Apr 2014
Prosecco cocktails, être pour la danse,
cassis pour moi avec limoncello,
madame, passion fruit, and blood oranges

très grownup, breakfast at Tiffany's,
she is all sunglasses and Audreyfied,
me and George P., struggling writers,
checking if i got enough cash
or have to exit smooth, just in case,
maybe we leave our
coats behind, as ransom?

lincoln center plaza cross-dressers,
past the opera,
the sun, a balmy thirty five degrees,
laughing at us teasingly,
cause tonight and tomorrow,
******* all the day,
winter kisses
in case we forgot,
early March
first belongs to the Ides of Winter

Afternoon of a Faun,
another ballet, origin,
a Mallarmé poem.
(you begin to comprehend)
yes quite so,
a perfect synopsis of the day,
Acheron imported from Scarlett Liam
who lives in the U.K.,
but comes to choreograph here,
for gloria Americana

sundown, soul cold back,
"lest we forget,"
but the dancers bid us adieu
with a rousing waltz, frenchified,
La Valse, une poème chorégraphique,
by Ravel, bien sûr!
aroused and heart gladdened,
return home for

for veal chop love

two hours of *** banging,
kitchen banishment, (Yay!)
chanterelles steeped in red wine,
coverlet for a non-vegan tasting,
English peas, red and purple potatoes,
and for desert,
a diet dream of verbal exchanged of detailed
I love you's

He: I love you,
She (happy), replies: I love you more.
(this repartee ballet, has been rehearsal danced before)
He: Why?
She: Because you are kind and generous, to street beggars, my single friends, good and smart, love art,
and never let me down, and love my cooking, leave space for others when you park, go thru life making waiters and ticket takers smile and laugh, sleep for hours your head on my hip, write me crazy love poems about veal chops
He: What's for desert tonight?
She: A ****
Just an afternoon in the city...whatever
I

Le carnaval s'en va, les roses vont éclore ;
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.

II

Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire ;
Bien que le laboureur le craigne justement,
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant ;
C'est sa première larme et son premier sourire.

III

C'est dans le mois de mars que tente de s'ouvrir
L'anémone sauvage aux corolles tremblantes.
Les femmes et les fleurs appellent le zéphyr ;
Et du fond des boudoirs les belles indolentes,
Balançant mollement leurs tailles nonchalantes,
Sous les vieux marronniers commencent à venir.

IV

C'est alors que les bals, plus joyeux et plus rares,
Prolongent plus longtemps leurs dernières fanfares ;
À ce bruit qui nous quitte, on court avec ardeur ;
La valseuse se livre avec plus de langueur :
Les yeux sont plus hardis, les lèvres moins avares,
La lassitude enivre, et l'amour vient au coeur.

V

S'il est vrai qu'ici-bas l'adieu de ce qu'on aime
Soit un si doux chagrin qu'on en voudrait mourir,
C'est dans le mois de mars, c'est à la mi-carême,
Qu'au sortir d'un souper un enfant du plaisir
Sur la valse et l'amour devrait faire un poème,
Et saluer gaiement ses dieux prêts à partir.

VI

Mais qui saura chanter tes pas pleins d'harmonie,
Et tes secrets divins, du vulgaire ignorés,
Belle Nymphe allemande aux brodequins dorés ?
Ô Muse de la valse ! ô fleur de poésie !
Où sont, de notre temps, les buveurs d'ambroisie
Dignes de s'étourdir dans tes bras adorés ?

VII

Quand, sur le Cithéron, la Bacchanale antique
Des filles de Cadmus dénouait les cheveux,
On laissait la beauté danser devant les dieux ;
Et si quelque profane, au son de la musique,
S'élançait dans les choeurs, la prêtresse impudique
De son thyrse de fer frappait l'audacieux.

VIII

Il n'en est pas ainsi dans nos fêtes grossières ;
Les vierges aujourd'hui se montrent moins sévères,
Et se laissent toucher sans grâce et sans fierté.
Nous ouvrons à qui veut nos quadrilles vulgaires ;
Nous perdons le respect qu'on doit à la beauté,
Et nos plaisirs bruyants font fuir la volupté.

IX

Tant que régna chez nous le menuet gothique,
D'observer la mesure on se souvint encor.
Nos pères la gardaient aux jours de thermidor,
Lorsqu'au bruit des canons dansait la République,
Lorsque la Tallien, soulevant sa tunique,
Faisait de ses pieds nus claquer les anneaux d'or.

X

Autres temps, autres moeurs ; le rythme et la cadence
Ont suivi les hasards et la commune loi.
Pendant que l'univers, ligué contre la France,
S'épuisait de fatigue à lui donner un roi,
La valse d'un coup d'aile a détrôné la danse.
Si quelqu'un s'en est plaint, certes, ce n'est pas moi.

XI

Je voudrais seulement, puisqu'elle est notre hôtesse,
Qu'on sût mieux honorer cette jeune déesse.
Je voudrais qu'à sa voix on pût régler nos pas,
Ne pas voir profaner une si douce ivresse,
Froisser d'un si beau sein les contours délicats,
Et le premier venu l'emporter dans ses bras.

XII

C'est notre barbarie et notre indifférence
Qu'il nous faut accuser ; notre esprit inconstant
Se prend de fantaisie et vit de changement ;
Mais le désordre même a besoin d'élégance ;
Et je voudrais du moins qu'une duchesse, en France,
Sût valser aussi bien qu'un bouvier allemand.
Heather Mann Oct 2013
Like my lightning bolt tattoo
Inked into the top of my right foot
(That I got after some other boy
Said he wasn’t in love with me
After all)
You are becoming faded and fuzzy around the edges.
You are an agonizing reminder of all the greatness
I could have had, if.

If only we didn’t live on two separate continents,
If only we hadn’t fought over the blankets,
If only we hadn’t made up for the blankets, slick minutes turning to hours.
If only that other girl hadn’t spent your comely heart.

If only you hadn’t looked at me the way you did
(like you loved every part of me, even my right foot)
then I wouldn’t be getting a foreign tattoo.

But then again, I like the burn of needle to skin.
Quitterie Nov 2017
Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Hier encore la fête, les nombreux petits-fours,
Le sel des cacahuètes et le son des tambours.

Aujourd'hui qu'elle est **** la joie de Mariette :
Quelques restes de pain sur la table - des miettes -
Et des grains de raisins que grignotent les guêpes,
Quand le rouge du vin nous fait perdre la tête.

Ils cliquettent les rires et grelottent les os ;
Il chuinte le sabir des cages dans ce zoo :
Mariette et Amir sont partis tout là-haut
Sans même prévenir : j'en ai froid dans le dos.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
Amir était poète, Mariette un amour.
Qui sait que la mort guette quand on a de l'humour ?

Hier, à la rivière, nous lancions des pierres,
Les canettes de bières et les traits de lumières
Éclairaient nos visages et plissaient nos regards :
Qui sait que les présages ressembl'nt aux nénuphars ?

Mariette portait ses jolies perles jaunes
Et son rire de Corte. Amir était un faune
Dont la longue crinière nous mettaient en chaleur.
Qu'ils étaient beaux et fiers : quand j'y pense je pleure

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour.
C'est une étrange valse, une valse à trois temps,
Celle du temps qui passe et te chasse, entêtant.

Hier, ce jour, demain : étourdissant manège
Aux chevaux de bois dur où je pleurais enfant.
Osselets de mes mains, et mes pieds dans la neige :
Quelle est cette blessure où s'épuise mon sang ?

Mariette pleurait et riait à la fois,
Qu'Amir aux yeux dorés nous raconte l'émoi
De leur premier baiser sous un bel amandier.
Leurs visages apaisés nous ont incendiés.

Regarde les squelettes qui dansent dans la cour
Et l'odeur de violette qui va chassant le jour...
MetaVerse Sep 2
At midnight, dancers dead
     A danse macabre dance
With each their dearest dread.
At midnight, dancers dead,
Spinning like spools of thread,
     Haunting a house in France,
At midnight, dancers dead
     A danse macabre dance.


ordained Jan 2017
it's so cold outside that i can hardly think
think of anything but you
my fingers are too numb to write you
all the sappy love poems you deserve
see, i've got this vision stuck in my head
of you and me together in the best ways
and it dances around behind my eyes
every waking second and it's driving me mad
i've imagined we have this fire
this passion and earth-shattering love
it keeps me warm on the coldest nights
and it makes me question my faith and
everything i thought to be true
god, i just want to be alone with you so i can explain
explain that i hate endings and bad blood
and reality and so we should stay in bed
give me inspiration for songs
i write them in my head when i look at you
and when i think about your eyes
i feel my breath leave my body
when they look up at me from below
it makes belief in a miracle seem natural
'cause seeing is believing and i've seen
the unbelievable in those ocean eyes
your hands... is it too much to ask
for them to keep mine warm?
i've got bad circulation and a tendency to rely on people
your lips on my ears and stomach and everywhere
there's no reason to not go back to that
and stay in that
and build our home in that
but right now i'm standing outside the party
that i left alone with you inside,
kissing some other girl
i can't give you much but i can promise
poems with my heart poured out like ink
and a place in my bed and
more devotion than you deserve
right now i'm waiting in the cold to go home
but no matter how far i go from you
i can't get you off my mind and i can't
erase where your hands have been
in, on, under, over...
i won't be over this anytime soon
even if i did make a new year's resolution to do just that
you are in the air i breathe (however reluctantly)
and reluctantly i just cannot for the life of me
let you go
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Dans un flot de gaze et de soie,
Couples pâles, silencieux,
Ils tournent, et le parquet ploie,
Et vers le lustre qui flamboie
S'égarent demi-clos leurs yeux.

Je pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne,
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit.

La valse molle cache en elle
Un languissant aveu d'amour.
L'âme y glisse en levant son aile :
C'est comme une fuite éternelle,
C'est comme un éternel retour.

Je pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne,
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit.

Le jeune homme sent sa jeunesse,
Et la vierge dit : « Si j'aimais ? »
Et leurs lèvres se font sans cesse
La douce et fuyante promesse
D'un baiser qui ne vient jamais.

Je pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne,
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit.

L'orchestre est las, les valses meurent,
Les flambeaux pâles ont décru,
Les miroirs se troublent et pleurent.
Les ténèbres seules demeurent,
Tous les couples ont disparu.

Je pense aux vieux rochers que j'ai vus en Bretagne,
Où la houle s'engouffre et tourne, jour et nuit,
Du même tournoîment que toujours accompagne
Le même bruit.
Ross Robbins Aug 2011
Today, beneath a shade tree
Listening to La Valse D’Amelie
for the piano, for one
Secondhand medication just
dissolved under tongue—

And now it’s “Wild Tigers
I Have Known”
(Emily Jane White)
Title to a film,
hit close to home as
The me back in 8th grade
Turning boylust on a girl—
her self-conscious pink-redness,
Her flower unfurled,
Snatched up and crumpled
As a tissue at a funeral.
Place de la Gare, à Charleville.

Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.

- L'orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres.

Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;

Sur les bancs verts, des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent : " En somme !..."

Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par brins
Déborde - vous savez, c'est de la contrebande ; -

Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et, rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes...

- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules.

J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
- Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres.
À Maxime Du Camp.

I

Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : " Ouvre l'oeil ! "
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
" Amour... gloire... bonheur ! " Enfer ! c'est un écueil !

Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.

Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.

Dites, qu'avez-vous vu ?

IV

" Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

- La jouissance ajoute au désir de la force.  
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de **** !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

" Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. "

V

Et puis, et puis encore ?

VI

" Ô cerveaux enfantins !
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
" Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! "

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'***** immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin. "

VII

Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : " Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ? "

A l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
" Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre ! "
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
Weenlied, weenlied
Op ń valse noot
Handel oor siekte
En eindig in dood

Gebroke verwysings
Probeer jou lei
Maar jou wysie is af
En jou ritme te lui

Weenlied , oh weenlied
My hart pleeg hoogverraad
In my soektog na jou.
Tragedies en ellende
Ñ treurspel aanskou
Deur die wyses
Die edel
Die harlekyn
sluk ek jou suur woorde
Saam met soet rosé wyn
Sonnet.


C'était une amitié simple et pourtant secrète :
J'avais sur sa parure un fraternel pouvoir,
Et quand au seuil d'un bal nous nous trouvions le soir,
J'aimais à l'arrêter devant moi tout prête.

Elle abattait sa jupe en renversant la tête,
Et consultait mes yeux comme un dernier miroir,
Puis elle me glissait un furtif : « Au revoir ! »
Et belle, en souveraine, elle entrait dans la fête.

Je l'y suivais bientôt. Sur un signe connu,
Parmi les mendiants que sa malice affame,
Je m'avançais vers elle et, modeste, ingénu :

« Vous m'avez accordé cette valse, madame ? »
J'avais l'air de prier n'importe quelle femme,
Elle me disait : « Oui », comme au premier venu.
Elizabeth Mar 2015
SÅR DER HELER PÅ LÆBEN,
RU HÅNDOVERFLADER
OG BEN DER RYSTENDE FORSØGER AT VALSE MENSTURATIONSSMERTER, ØMME MUSKLER OG GRIMME NEGLEBÅND

*** SPØRGER OM HVAD DER ER GALT
JEG SIGER JEG ER KED AF DET OG GRÆDER
*** SIGER HVORFOR
OG JEG VED DET IKKE
OG HAR PÅ SAMME TID LYST TIL AT SNAKKE
MEN JEG SIGER INGENTING
OG INTET BRÆNDER MERE I HALSEN END USAGTE ORD
MEN DET VED DU VEL IKKE ******* LORTE PSYKOLOG

JEG GÅR PÅ EN STI
DEN ER 11
OG DER ER INGEN MENNESKER
SÅ JEG SÆTTER MIG PÅ EN BÆNK
OG JEG TØRRER IHÆRDIGT TÅRERNE VÆK
IMENS JEG VRÆLER BANDEORD
OG FORSØGER AT HULKE ALLE DÆMONERNE UD
SELVOM INTET GIVER POTE
OG JEG ER FORDÆRVET INDENI
TRÆKKER JEG PÅ SMILEBÅNDET
OG SMILEHULLERNE BEGEJSTRER SIG
MEN ER DET SÅDAN UNGDOM SKAL FØLES?

JEG TAGER UD OM LØRDAGEN
FORDI JEG ARBEJDER HVER FREDAG
SÅ JEG STJÆLER GLÆDE FRA SØNDAG
DEN GLÆDE DER NU FINDES
TUNGE ØJENLÅG
TEQUILA
TILTRÆNGT EFEMERISK LYKKE
OG TAKTISK SELVBEDRAGISK LATTER
TILFREDSHEDEN ER DER NÆPPE
MEN ER JEG GOD NOK NU ELLER HVAD?

JEG TAGER HJEM
MEN JEG VENTER FØRST PÅ NATBUSSEN
ELLER ER DET TOGET
ELLER METROEN
FØRST EN SMØG JEG BRÆNDER MIG PÅ FINGEREN
ALTING ER JO SLØRET
FORHELVEDE DET GØR ONDT.

JEG FRYSER OG MINE TÆNDER KLAPRER
JEG VED IKKE ENGANG HVORDAN JEG FÅR STEGET PÅ
VÅGNER DAGEN EFTER
SORTE RANDER UNDER ØJNENE
OG TØMMERMÆND
ER DET HELE DÉT VÆRD?

MED KRØLLEDE PENGESEDLER,
FINTSKÅRET TOBAK FRA KNÆKKEDE CIGARETTER,
OG ET UBRUGT KONDOM I TASKEN
GÅR JEG UD
MEN LÆGGER FOLK OVERHOVEDET MÆRKE TIL AT JEG GÅR?

LUGTEN AF BODEGA SPREDER SIG PÅ GADEN
NÅR JEG BEVÆGER MIG PÅ FORTOVET
JEG FÅR ET TILTRÆNGENDE KNUS FØR *** LUKKER MIG IND MEN LUKKER JEG OVERHOVEDET HENDE ELLER NOGEN IND?

JEG SIDDER VED RADIATOREN
DEN ER VARM OG SYMPATISK
IKKE SOM DE SKØDELØSE KYS
ELLER DEN ANARKISTISKE IDENTITET
MEN ER JEG IKKE OKAY NU?

JEG KVÆLER DEN KOGENDE KOFFEIN
OG KÆFTEN BRÆNDER
KU DET BLIVE MERE KAOTISK
KU DET?
DEN KRUMMEDE VÅDE MEN LUNE CIGARET HÆNGER I MUNDVIGEN
JEG TAGER DEN IMELLEM PEGEFINGEREN OG FUCKFINGEREN INHALERER OG PUSTER UD
HVAD JEG HÅBER PÅ ER TOMHEDEN INDENI
IMENS TÅRERNE UFRIVILLIGT LØBER NED AF KINDERNE HVORNÅR HOLDER DET OP?

ER DET STRÆKMÆRKERNE,
DET RUNDE ANSIGT,
POLLENALLERGIEN,
MANGEL PÅ SYMPATI OG PENGE
ELLER BARE MIN PERSONLIGHED
DÉT DER GØR AT JEG IKKE ER GOD NOK?
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays singulier, noyé dans les brumes de notre Nord, et qu'on pourrait appeler l'Orient de l'Occident, la Chine de l'Europe, tant la chaude et capricieuse fantaisie s'y est donné carrière, tant elle l'a patiemment et opiniâtrement illustré de ses savantes et délicates végétations.

Un vrai pays de Cocagne, où tout est beau, riche, tranquille, honnête ; où le luxe a plaisir à se mirer dans l'ordre ; où la vie est grasse et douce à respirer ; d'où le désordre, la turbulence et l'imprévu sont exclus ; où le bonheur est marié au silence ; où la cuisine elle-même est poétique, grasse et excitante à la fois ; où tout vous ressemble, mon cher ange.

Tu connais cette maladie fiévreuse qui s'empare de nous dans les froides misères, cette nostalgie du pays qu'on ignore, cette angoisse de la curiosité ? Il est une contrée qui te ressemble, où tout est beau, riche, tranquille et honnête, où la fantaisie a bâti et décoré une Chine occidentale, où la vie est douce à respirer, où le bonheur est marié au silence. C'est là qu'il faut aller vivre, c'est là qu'il faut aller mourir !

Oui, c'est là qu'il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l'infini des sensations. Un musicien a écrit l'Invitation à la valse ; quel est celui qui composera l'Invitation au voyage, qu'on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d'élection ?

Oui, c'est dans cette atmosphère qu'il ferait bon vivre, - là-bas, où les heures plus lentes contiennent plus de pensées, où les horloges sonnent le bonheur avec une plus profonde et plus significative solennité.

Sur des panneaux luisants, ou sur des cuirs dorés et d'une richesse sombre, vivent discrètement des peintures béates, calmes et profondes, comme les âmes des artistes qui les créèrent. Les soleils couchants, qui colorent si richement la salle à manger ou le salon, sont tamisés par de belles étoffes ou par ces hautes fenêtres ouvragées que le plomb divise en nombreux compartiments. Les meubles sont vastes, curieux, bizarres, armés de serrures et de secrets comme des âmes raffinées. Les miroirs, les métaux, les étoffes, l'orfèvrerie et la faïence y jouent pour les yeux une symphonie muette et mystérieuse ; et de toutes choses, de tous les coins, des fissures des tiroirs et des plis des étoffes s'échappe un parfum singulier, un revenez-y de Sumatra, qui est comme l'âme de l'appartement.

Un vrai pays de Cocagne, te dis-je, où tout est riche, propre et luisant, comme une belle conscience, comme une magnifique batterie de cuisine, comme une splendide orfèvrerie, comme une bijouterie bariolée ! Les trésors du monde y affluent, comme dans la maison d'un homme laborieux et qui a bien mérité du monde entier. Pays singulier, supérieur aux autres, comme l'Art l'est à la Nature, où celle-ci est réformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue.

Qu'ils cherchent, qu'ils cherchent encore, qu'ils reculent sans cesse les limites de leur bonheur, ces alchimistes de l'horticulture ! Qu'ils proposent des prix de soixante et de cent mille florins pour qui résoudra leurs ambitieux problèmes ! Moi, j'ai trouvé ma tulipe noire et mon dahlia bleu !

Fleur incomparable, tulipe retrouvée, allégorique dahlia, c'est là, n'est-ce pas, dans ce beau pays si calme et si rêveur, qu'il faudrait aller vivre et fleurir ? Ne serais-tu pas encadrée dans ton analogie, et ne pourrais-tu pas te mirer, pour parler comme les mystiques, dans ta propre correspondance ?

Des rêves ! toujours des rêves ! et plus l'âme est ambitieuse et délicate, plus les rêves l'éloignent du possible. Chaque homme porte en lui sa dose d'***** naturel, incessamment sécrétée et renouvelée, et, de la naissance à la mort, combien comptons-nous d'heures remplies par la jouissance positive, par l'action réussie et décidée ? Vivrons-nous jamais, passerons-nous jamais dans ce tableau qu'a peint mon esprit, ce tableau qui te ressemble ?

Ces trésors, ces meubles, ce luxe, cet ordre, ces parfums, ces fleurs miraculeuses, c'est toi. C'est encore toi, ces grands fleuves et ces canaux tranquilles. Ces énormes navires qu'ils charrient, tout chargés de richesses, et d'où montent les chants monotones de la manœuvre, ce sont mes pensées qui dorment ou qui roulent sur ton sein. Tu les conduis doucement vers la mer qui est l'Infini, tout en réfléchissant les profondeurs du ciel dans la limpidité de ta belle âme ; - et quand, fatigués par la houle et gorgés des produits de l'Orient, ils rentrent au port natal, ce sont encore mes pensées enrichies qui reviennent de l'infini vers toi.
Œil pour œil ! Dent pour dent ! Tête pour tête ! A mort !
Justice ! L'échafaud vaut mieux que le remord.
Talion ! talion !

- Silence aux cris sauvages !
Non ! assez de malheur, de meurtre et de ravages !
Assez d'égorgements ! assez de deuil ! assez
De fantômes sans tête et d'affreux trépassés !
Assez de visions funèbres dans la brume !
Assez de doigts hideux, montrant le sang qui fume,
Noirs, et comptant les trous des linceuls dans la nuit !
Pas de suppliciés dont le cri nous poursuit !
Pas de spectres jetant leur ombre sur nos têtes !
Nous sommes ruisselants de toutes les tempêtes ;
Il n'est plus qu'un devoir et qu'une vérité,
C'est, après tant d'angoisse et de calamité.
Homme, d'ouvrir son cœur, oiseau, d'ouvrir son aile
Vers ce ciel que remplit la grande âme éternelle !
Le peuple, que les rois broyaient sous leurs talons.
Est la pierre promise au temple, et nous voulons
Que la pierre bâtisse et non qu'elle lapide !
Pas de sang ! pas de mort ! C'est un reflux stupide
Que la férocité sur la férocité.
Un pilier d'échafaud soutient mal la cité.
Tu veux faire mourir ! Moi je veux faire naître !
Je mure le sépulcre et j'ouvre la fenêtre.
Dieu n'a pas fait le sang, à l'amour réservé.
Pour qu'on le donne à boire aux fentes du pavé.
S'agit-il d'égorger ? Peuples, il s'agit d'être.
Quoi ! tu veux te venger, passant ? de qui ? du maître ?
Si tu ne vaux pas mieux, que viens-tu faire ici ?
Tout mystère où l'on jette un meurtre est obscurci ;
L'énigme ensanglantée est plus âpre à résoudre ;
L'ombre s'ouvre terrible après le coup de foudre ;
Tuer n'est pas créer, et l'on se tromperait
Si l'on croyait que tout finit au couperet ;
C'est là qu'inattendue, impénétrable, immense.
Pleine d'éclairs subits, la question commence ;
C'est du bien et du mal ; mais le mal est plus grand.
Satan rit à travers l'échafaud transparent.
Le bourreau, quel qu'il soit, a le pied dans l'abîme ;
Quoi qu'elle fasse, hélas ! la hache fait un crime ;
Une lugubre nuit fume sur ce tranchant ;
Quand il vient de tuer, comme, en s'en approchant.
On frémit de le voir tout ruisselant, et comme
On sent qu'il a frappé dans l'ombre plus qu'un homme
Sitôt qu'a disparu le coupable immolé.
Hors du panier tragique où la tête a roulé.
Le principe innocent, divin, inviolable.
Avec son regard d'astre à l'aurore semblable.
Se dresse, spectre auguste, un cercle rouge au cou.
L'homme est impitoyable, hélas, sans savoir où.
Comment ne voit-il pas qu'il vit dans un problème.
Que l'homme est solidaire avec ses monstres même.
Et qu'il ne peut tuer autre chose qu'Abel !
Lorsqu'une tête tombe, on sent trembler le ciel.
Décapitez Néron, cette hyène insensée,
La vie universelle est dans Néron blessée ;
Faites monter Tibère à l'échafaud demain,
Tibère saignera le sang du genre humain.
Nous sommes tous mêlés à ce que fait la Grève ;
Quand un homme, en public, nous voyant comme un rêve.
Meurt, implorant en vain nos lâches abandons.
Ce meurtre est notre meurtre et nous en répondons ;
C'est avec un morceau de notre insouciance.
C'est avec un haillon de notre conscience.
Avec notre âme à tous, que l'exécuteur las
Essuie en s'en allant son hideux coutelas.
L'homme peut oublier ; les choses importunes
S'effacent dans l'éclat ondoyant des fortunes ;
Le passé, l'avenir, se voilent par moments ;
Les festins, les flambeaux, les feux, les diamants.
L'illumination triomphale des fêtes.
Peuvent éclipser l'ombre énorme des prophètes ;
Autour des grands bassins, au bord des claires eaux.
Les enfants radieux peuvent aux cris d'oiseaux
Mêler le bruit confus de leurs lèvres fleuries.
Et, dans le Luxembourg ou dans les Tuileries,
Devant les vieux héros de marbre aux poings crispés.
Danser, rire et chanter : les lauriers sont coupés !
La Courtille au front bas peut noyer dans les verres
Le souvenir des jours illustres et sévères ;
La valse peut ravir, éblouir, enivrer
Des femmes de satin, heureuses de livrer
Le plus de nudité possible aux yeux de flamme ;
L'***** peut murmurer son chaste épithalame ;
Le bal masqué, lascif, paré, bruyant, charmant,
Peut allumer sa torche et bondir follement.
Goule au linceul joyeux, larve en fleurs, spectre rose ;
Mais, quel que soit le temps, quelle que soit la cause.
C'est toujours une nuit funeste au peuple entier
Que celle où, conduisant un prêtre, un guichetier
Fouille au trousseau de clefs qui pend à sa ceinture
Pour aller, sur le lit de fièvre et de torture,
Réveiller avant l'heure un pauvre homme endormi,
Tandis que, sur la Grève, entrevus à demi.
Sous les coups de marteau qui font fuir la chouette.
D'effrayants madriers dressent leur silhouette.
Rougis par la lanterne horrible du bourreau.
Le vieux glaive du juge a la nuit pour fourreau.
Le tribunal ne peut de ce fourreau livide
Tirer que la douleur, l'anxiété, le vide,
Le néant, le remords, l'ignorance et l'effroi.

Qu'il frappe au nom du peuple ou venge au nom du roi.
Justice ! dites-vous. - Qu'appelez-vous justice ?
Qu'on s'entr'aide, qu'on soit des frères, qu'on vêtisse
Ceux qui sont nus, qu'on donne à tous le pain sacré.
Qu'on brise l'affreux bagne où le pauvre est muré,
Mais qu'on ne touche point à la balance sombre !
Le sépulcre où, pensif, l'homme naufrage et sombre.
Au delà d'aujourd'hui, de demain, des saisons.
Des jours, du flamboiement de nos vains horizons,
Et des chimères, proie et fruit de notre étude,
A son ciel plein d'aurore et fait de certitude ;
La justice en est l'astre immuable et lointain.
Notre justice à nous, comme notre destin.
Est tâtonnement, trouble, erreur, nuage, doute ;
Martyr, je m'applaudis ; juge, je me redoute ;
L'infaillible, est-ce moi, dis ? est-ce toi ? réponds.
Vous criez : - Nos douleurs sont notre droit. Frappons.
Nous sommes trop en butte au sort qui nous accable.
Nous sommes trop frappés d'un mal inexplicable.
Nous avons trop de deuils, trop de jougs, trop d'hivers.
Nous sommes trop souffrants, dans nos destins divers.
Tous, les grands, les petits, les obscurs, les célèbres.
Pour ne pas condamner quelqu'un dans nos ténèbres. -
Puisque vous ne voyez rien de clair dans le sort.
Ne vous hâtez pas trop d'en conclure la mort.
Fût-ce la mort d'un roi, d'un maître et d'un despote ;
Dans la brume insondable où tout saigne et sanglote,
Ne vous hâtez pas trop de prendre vos malheurs.
Vos jours sans feu, vos jours sans pain, vos cris, vos pleurs.
Et ce deuil qui sur vous et votre race tombe.
Pour les faire servir à construire une tombe.
Quel pas aurez-vous fait pour avoir ajouté
A votre obscur destin, ombre et fatalité.
Cette autre obscurité que vous nommez justice ?
Faire de l'échafaud, menaçante bâtisse.
Un autel à bénir le progrès nouveau-né,
Ô vivants, c'est démence ; et qu'aurez-vous gagné
Quand, d'un culte de mort lamentables ministres.
Vous aurez marié ces infirmes sinistres,
La justice boiteuse et l'aveugle anankè ?
Le glaive toujours cherche un but toujours manqué ;
La palme, cette flamme aux fleurs étincelantes,
Faite d'azur, frémit devant des mains sanglantes.
Et recule et s'enfuit, sensitive des cieux !
La colère assouvie a le front soucieux.
Quant à moi, tu le sais, nuit calme où je respire,
J'aurais là, sous mes pieds, mon ennemi, le pire,
Caïn juge, Judas pontife, Satan roi.
Que j'ouvrirais ma porte et dirais : Sauve-toi !

Non, l'élargissement des mornes cimetières
N'est pas le but. Marchons, reculons les frontières
De la vie ! Ô mon siècle, allons toujours plus haut !
Grandissons !

Qu'est-ce donc qu'il nous veut, l'échafaud.
Cette charpente spectre accoutumée aux foules.
Cet îlot noir qu'assiège et que bat de ses houles
La multitude aux flots inquiets et mouvants.
Ce sépulcre qui vient attaquer les vivants,
Et qui, sur les palais ainsi que sur les bouges.
Surgit, levant un glaive au bout de ses bras rouges ?
Mystère qui se livre aux carrefours, morceau
De la tombe qui vient tremper dans le ruisseau,
Bravant le jour, le bruit, les cris ; bière effrontée
Qui, féroce, cynique et lâche, semble athée !
Ô spectacle exécré dans les plus repoussants.
Une mort qui se fait coudoyer aux passants,
Qui permet qu'un crieur hors de l'ombre la tire !
Une mort qui n'a pas l'épouvante du rire.
Dévoilant l'escalier qui dans la nuit descend,
Disant : voyez ! marchant dans la rue, et laissant
La boue éclabousser son linceul semé d'astres ;
Qui, sur un tréteau, montre entre deux vils pilastres
Son horreur, son front noir, son œil de basilic ;
Qui consent à venir travailler en public,
Et qui, prostituée, accepte, sur les places,
La familiarité des fauves populaces !

Ô vivant du tombeau, vivant de l'infini,
Jéhovah ! Dieu, clarté, rayon jamais terni.
Pour faire de la mort, de la nuit, des ténèbres,
Ils ont mis ton triangle entre deux pieux funèbres ;
Et leur foule, qui voit resplendir ta lueur.
Ne sent pas à son front poindre une âpre sueur.
Et l'horreur n'étreint pas ce noir peuple unanime.
Quand ils font, pour punir ce qu'ils ont nommé crime.
Au nom de ce qu'ils ont appelé vérité.
Sur la vie, o terreur, tomber l'éternité !
J 'ai enfin fait le deuil de ma Muse
Ce n 'est plus Ma Muse
Ni la Muse
C 'est Muse tout simplement
Majuscule sans déterminant.
Cosmique !
Sans fleurs ni couronnes !
J 'ai sondé la nuit noire
Et sa vulve béante
Souriait de mille étoiles filantes
Et j 'ai trouvé la paix
Aux côtés de l 'ombre de Muse
Qui m'a fredonné à l 'oreille
Dans mon demi-sommeil
Un ***-pourri de valse oubliée
Et de fantaisie pour orgue en ré bémol majeur :
Carmen Sylva.
Femme, Mère, Reine et Poètesse :
Muse. Terre de Feu.

Et j 'ai dansé aux obsèques de Muse
Ma valse musette invisible
J'ai vu un cirque et des clowns
Et des ourses et des prestidigitateurs
Des chevaux andalous et un couple nu,
Catalina et Hespérion, qui tournoyait
Entre coquillages, crustacés et méduses
Sur le sable d'une plage céleste
Abandonnée aux rayons de lune.

Puis Muse a disparu dans la queue d'une comète
Ne me laissant pour vestiges que le doux surnom
De Câlin le Fou et une toupie à son effigie.
brandon nagley Jun 2015
yeux de TwiligLanguecoquette
Me noyer dans ta bave
Vivifier moi tranquille veut
Sable nuits nous Endulge dans
Obscurci par l'opacité des duskiness
Préparez-moi dans airify fraîche
Jog moi comme au sein ont été clarifiées
Faire un tour
Montez,
Talk toothsome
Sirupeux ludique
Glissant sur ourn propre amour
Sueur Ambrosial
Pas savoir aux hommes ou aux fantômes
High Hopes rester élevé
extranjeros amorosas contrairement à la plupart
Chéri
Bien fait
Kins d'exposition au-delà
Non destiné à la page en kiosque
Éveils subissent-sons popping
Sécréter les crys de chiens hurlants
Dynamitage comme un sprite
Délicieux sur des plaques d'esprits
Plébéiens à l'attribut non du monde
Brutes de la romance désespérée
Nous feras danser l'amour de la mine de danse
Nous seras valse dans laquelle tu ourn étapes
Voyage un de l'autre!      ( french)

English-

Twilight eyes
Flirtatious tongue
Drown me in thy slaver
Vivify me for tranquil wants
Sable nights endulge us in
Obscured by opacity of duskiness
Brace me in cool airify
Jog me as within were clarified
Take a ride
Get in,
Toothsome talk
Syrupy playful
Slippery on ourn own amour
Ambrosial sweat
Not known to men or ghosts
High hopes to stay high
extranjeros amorosas unlike the most
Darling
Well made
Kins of afterlife exposure
Not meant for newsstand page
Arousals heated popping sounds
Secrete the howling dog crys
Blasting out as a sprite
Delicious on plates of minds
Plebians to non world attribute
Brutes of hopeless romance
We shalt dance the dance mine love
We shalt waltz wherein ourn steps shalt
Trip one another!!!
I know I messed up words or two in french Version don't wanna fix it lol oh well
I


Las de ce calme plat où d'avance fanées,

Comme une eau qui s'endort, croupissent nos années ;

Las d'étouffer ma vie en un salon étroit,

Avec de jeunes fats et des femmes frivoles,

Echangeant sans profit de banales paroles ;

Las de toucher toujours mon horizon du doigt.


Pour me refaire au grand et me rélargir l'âme,

Ton livre dans ma poche, aux tours de Notre-Dame ;

Je suis allé souvent, Victor,

A huit heures, l'été, quand le soleil se couche,

Et que son disque fauve, au bord des toits qu'il touche,

Flotte comme un gros ballon d'or.


Tout chatoie et reluit ; le peintre et le poète

Trouvent là des couleurs pour charger leur palette,

Et des tableaux ardents à vous brûler les yeux ;

Ce ne sont que saphirs, cornalines, opales,

Tons à faire trouver Rubens et Titien pâles ;

Ithuriel répand son écrin dans les cieux.


Cathédrales de brume aux arches fantastiques ;

Montagnes de vapeurs, colonnades, portiques,

Par la glace de l'eau doublés,

La brise qui s'en joue et déchire leurs franges,

Imprime, en les roulant, mille formes étranges

Aux nuages échevelés.


Comme, pour son bonsoir, d'une plus riche teinte,

Le jour qui fuit revêt la cathédrale sainte,

Ébauchée à grands traits à l'horizon de feu ;

Et les jumelles tours, ces cantiques de pierre,

Semblent les deux grands bras que la ville en prière,

Avant de s'endormir, élève vers son Dieu.


Ainsi que sa patronne, à sa tête gothique,

La vieille église attache une gloire mystique

Faite avec les splendeurs du soir ;

Les roses des vitraux, en rouges étincelles,

S'écaillent brusquement, et comme des prunelles,

S'ouvrent toutes rondes pour voir.


La nef épanouie, entre ses côtes minces,

Semble un crabe géant faisant mouvoir ses pinces,

Une araignée énorme, ainsi que des réseaux,

Jetant au front des tours, au flanc noir des murailles,

En fils aériens, en délicates mailles,

Ses tulles de granit, ses dentelles d'arceaux.


Aux losanges de plomb du vitrail diaphane,

Plus frais que les jardins d'Alcine ou de Morgane,

Sous un chaud baiser de soleil,

Bizarrement peuplés de monstres héraldiques,

Éclosent tout d'un coup cent parterres magiques

Aux fleurs d'azur et de vermeil.


Légendes d'autrefois, merveilleuses histoires

Écrites dans la pierre, enfers et purgatoires,

Dévotement taillés par de naïfs ciseaux ;

Piédestaux du portail, qui pleurent leurs statues,

Par les hommes et non par le temps abattues,

Licornes, loups-garous, chimériques oiseaux,


Dogues hurlant au bout des gouttières ; tarasques,

Guivres et basilics, dragons et nains fantasques,

Chevaliers vainqueurs de géants,

Faisceaux de piliers lourds, gerbes de colonnettes,

Myriades de saints roulés en collerettes,

Autour des trois porches béants.


Lancettes, pendentifs, ogives, trèfles grêles

Où l'arabesque folle accroche ses dentelles

Et son orfèvrerie, ouvrée à grand travail ;

Pignons troués à jour, flèches déchiquetées,

Aiguilles de corbeaux et d'anges surmontées,

La cathédrale luit comme un bijou d'émail !


II


Mais qu'est-ce que cela ? Lorsque l'on a dans l'ombre

Suivi l'escalier svelte aux spirales sans nombre

Et qu'on revoit enfin le bleu,

Le vide par-dessus et par-dessous l'abîme,

Une crainte vous prend, un vertige sublime

A se sentir si près de Dieu !


Ainsi que sous l'oiseau qui s'y perche, une branche

Sous vos pieds qu'elle fuit, la tour frissonne et penche,

Le ciel ivre chancelle et valse autour de vous ;

L'abîme ouvre sa gueule, et l'esprit du vertige,

Vous fouettant de son aile en ricanant voltige

Et fait au front des tours trembler les garde-fous,


Les combles anguleux, avec leurs girouettes,

Découpent, en passant, d'étranges silhouettes

Au fond de votre œil ébloui,

Et dans le gouffre immense où le corbeau tournoie,

Bête apocalyptique, en se tordant aboie,

Paris éclatant, inouï !


Oh ! le cœur vous en bat, dominer de ce faîte,

Soi, chétif et petit, une ville ainsi faite ;

Pouvoir, d'un seul regard, embrasser ce grand tout,

Debout, là-haut, plus près du ciel que de la terre,

Comme l'aigle planant, voir au sein du cratère,

****, bien ****, la fumée et la lave qui bout !


De la rampe, où le vent, par les trèfles arabes,

En se jouant, redit les dernières syllabes

De l'hosanna du séraphin ;

Voir s'agiter là-bas, parmi les brumes vagues,

Cette mer de maisons dont les toits sont les vagues ;

L'entendre murmurer sans fin ;


Que c'est grand ! Que c'est beau ! Les frêles cheminées,

De leurs turbans fumeux en tout temps couronnées,

Sur le ciel de safran tracent leurs profils noirs,

Et la lumière oblique, aux arêtes hardies,

Jetant de tous côtés de riches incendies

Dans la moire du fleuve enchâsse cent miroirs.


Comme en un bal joyeux, un sein de jeune fille,

Aux lueurs des flambeaux s'illumine et scintille

Sous les bijoux et les atours ;

Aux lueurs du couchant, l'eau s'allume, et la Seine

Berce plus de joyaux, certes, que jamais reine

N'en porte à son col les grands jours.


Des aiguilles, des tours, des coupoles, des dômes

Dont les fronts ardoisés luisent comme des heaumes,

Des murs écartelés d'ombre et de clair, des toits

De toutes les couleurs, des résilles de rues,

Des palais étouffés, où, comme des verrues,

S'accrochent des étaux et des bouges étroits !


Ici, là, devant vous, derrière, à droite, à gauche,

Des maisons ! Des maisons ! Le soir vous en ébauche

Cent mille avec un trait de feu !

Sous le même horizon, Tyr, Babylone et Rome,

Prodigieux amas, chaos fait de main d'homme,

Qu'on pourrait croire fait par Dieu !


III


Et cependant, si beau que soit, ô Notre-Dame,

Paris ainsi vêtu de sa robe de flamme,

Il ne l'est seulement que du haut de tes tours.

Quand on est descendu tout se métamorphose,

Tout s'affaisse et s'éteint, plus rien de grandiose,

Plus rien, excepté toi, qu'on admire toujours.


Car les anges du ciel, du reflet de leurs ailes,

Dorent de tes murs noirs les ombres solennelles,

Et le Seigneur habite en toi.

Monde de poésie, en ce monde de prose,

A ta vue, on se sent battre au cœur quelque chose ;

L'on est pieux et plein de foi !


Aux caresses du soir, dont l'or te damasquine,

Quand tu brilles au fond de ta place mesquine,

Comme sous un dais pourpre un immense ostensoir ;

A regarder d'en bas ce sublime spectacle,

On croit qu'entre tes tours, par un soudain miracle,

Dans le triangle saint Dieu se va faire voir.


Comme nos monuments à tournure bourgeoise

Se font petits devant ta majesté gauloise,

Gigantesque sœur de Babel,

Près de toi, tout là-haut, nul dôme, nulle aiguille,

Les faîtes les plus fiers ne vont qu'à ta cheville,

Et, ton vieux chef heurte le ciel.


Qui pourrait préférer, dans son goût pédantesque,

Aux plis graves et droits de ta robe Dantesque,

Ces pauvres ordres grecs qui se meurent de froid,

Ces panthéons bâtards, décalqués dans l'école,

Antique friperie empruntée à Vignole,

Et, dont aucun dehors ne sait se tenir droit.


Ô vous ! Maçons du siècle, architectes athées,

Cervelles, dans un moule uniforme jetées,

Gens de la règle et du compas ;

Bâtissez des boudoirs pour des agents de change,

Et des huttes de plâtre à des hommes de fange ;

Mais des maisons pour Dieu, non pas !


Parmi les palais neufs, les portiques profanes,

Les parthénons coquets, églises courtisanes,

Avec leurs frontons grecs sur leurs piliers latins,

Les maisons sans pudeur de la ville païenne ;

On dirait, à te voir, Notre-Dame chrétienne,

Une matrone chaste au milieu de catins !
Sonnet.


Une musique amoureuse
Sous les doigts d'un guitariste
S'est éveillée, un peu triste,
Avec la brise peureuse ;

Et sous la feuillée ombreuse
Où le jour mourant résiste,
Tourne, se lasse, et persiste
Une valse langoureuse.

On sent, dans l'air qui s'effondre,
Son âme en extase fondre ;
- Et parmi la vapeur rose

De la nuit délicieuse
Monte cette blonde chose,
La lune silencieuse.
Nothing keeps ever from

Happening always Again

Ending and starting
Je connais, Madame, un bonhomme
Qui serait bien mal à la Cour.
Je ne sais comment il se nomme,
Sa femme n'est pas laide, en somme,
Non..., elle est très digne d'amour.

Elle a de l'œil et de la taille,
Un petit soulier de satin.
C'est une blonde, toute en paille.
Mais, voyez, Madame, elle baille
Dès les onze heures du matin.

L'hiver, sa servante auprès d'elle,
Elle garde le coin du feu,
Demandant s'il vente ou s'il gèle ;
Quelquefois un bout de querelle
Avec son chéri, c'est fort peu.

Au mois de juin, pour la distraire,
Celui-ci la mène à la mer,
Mais son fauteuil est solitaire ;
Surtout, pas de célibataire ;
Car ces messieurs vous ont un air...

Les Français, coureurs d'aventures,
Les Gaulois aux propos soignés,
Les amis de toutes natures,
Et les cousins, même en peintures,
Sont soigneusement éloignés.

C'est pour des voisines posées,
Ou le regard des inconnus,
Que ses robes se sont usées ;
Pas de romans, ni de musée
Où l'on voit des hommes tout nus.

De **** en ****, les jours de foire,
Une soirée avec du thé,
Une valse en robe de moire,
Ou la loge perdue et noire,
D'un théâtre collet monté.

Lorsque par hasard, elle cause
Avec quelqu'un, c'est plus banal
Que le papillon et la rose,
C'est froid, c'est triste, quelque chose
Comme les murs d'un tribunal.

Pourtant, elle aimerait à rire,
À plaire, à plaisanter un brin,
Elle est française, c'est tout dire ;
Si son cœur a ce qu'il désire
Son âme, elle, a bien du chagrin.

Près de la porte de sa dame
Le Monsieur se tient de planton ;
Qu'en espère-t-il sur mon âme ?
A-t-il peur qu'on viole sa femme
Comme une poupée en carton ?

Saints du Ciel, venez à leur aide
Et qu'à l'heure où l'on fait l'amour,
Elle lui dise froide et raide :
Vois, ami, comme je suis laide,
Personne ne me fait la cour.
Julian Mar 5
https://www.dropbox.com/scl/fi/l8njruxa73yee9b0jzmhd/The-Ultimate-Unabridged-Guide-to-Esoteric-Working-English-2.docx?­­rlkey=kunoar7ghpfkb7fjk5xkdgx95&st=i84ornny&dl=0

2521-vaalhaai: South African Shark
2522-vaaljapie: inferior wine or acid
2523 vaccimulgence: cow milking
2524: reedbuck: antelope frequenting reeds; lucriferous learning by smart animals
2525 reeve: to pass a rope through a ring (the wedlock of an anarchist with an opportunist celebrity)
2526 reflectography: method of revealing hidden drawning lines beneath paintings the cryptadia of top secret Qart
2527. reflet: iridiscent or metallic lustre
2528 refulgent: casting a ray of light; radiant and beaming (something so rapid it blurs space and time or provides extravagant thrills)
2529 regardant:in profile and looking to the rear (hindsight)
2530 reginal: of, like or pertaining to a prom queen (relating to the women at a given college or high school vying to become the most popular students at the school or relating to really popular women in a given corporate culture)
2531 regisseur: stage manager of the Truman Show
2532 regolith: layer of loose rock overlaying solid rock (the lessor music of bands that have a few good songs but many mediocre one)
2533 regrate: to buy and sell again in the same market (larceny)
2534. relict: left behind and surviving on the moon
2535 relction: recession of sea leaving bare land (a view of a distant alien civilization where tidal flows are extreme and much land is uncovered)
2536 remanet: postponed case or parliamentary bill
2537 remeant: returning; combing back (characteristic of a person immured in a comatose state convalescing into consciousness/ a person undergoing a hypnotic influence while being told many secrets as in Seattle 12/16/2009)
2538 remigate-to row or cause a row (a motile miracle that causes a domestic dispute among atheists or agnostics/ an argument between psychiatry and scientology)
2539 remotion: separation, removal or removal of a person from office for disreputable malversation
2540 repousse: raised in relief by hammering from behind or within (a deft ****** encounter with a hot girl where she ******* from *******)
2541 reprobate: reprehensible or immoral person
2542 reprography: reproduction of graphic or typeset material (Joseph Smith)
2543 reredos: screen behind altar (covert homosexuality in the confines of a church or heterosexuality in confession booths)
2544 reremouse: a bat (a vigilante that pretends to be a superhero for street cred or a supervillain for street cred)
2545 rescript: answer of the pope or empower to any legal question edict or declaration
2546 resection: cutting away a part of a work or movie especially the end (stretchgraves)
2547 resipiscence: recognition of error; change to better frame of mind
2548 respondentia: loan on ship’s cargo payable on safe arrival
2549retiary: of nets: using nets as a weapon; catching insects in webs
2550 reticulose- of the nature of a network or plexure (of ornately interconnected brains that fetch the most farsighted even when finifugal insights to later refine themselves/ someone with a very protean mind)
2551 retinaculum: connecting band and means of retention (the ornate intertesselations and neuronal concatenations of people with very high IQ’s in their temporal-parietal juncture and the prefrontal cortex)
2552 retrenchment: cutting down on; reduction in the amount of
2553 retroject: to throw backwards a lateral
2554 retropulsion: pushign backwards
2555 revanche: revenge for policies directed towards recovery of territory
2556 revendicate: to try and retrieve a lost good or prospect
2557 revirescent: growing young or strong again because of a lifestyle change or change in medication
2558 revolute: rolled back at the edges of frayed modernity (a statement of pandering by a popular culture figure that tries to cadge people away from modern climates in exchange for the heyday of his convenience)
2559 rhadamanthine: like a stern judge or a steerage avizandum
2560 rheography: measurement of blood flow or the migration of kin in consanguinity to patriarchs of history
2561 rheology: science of the deformation or flow of matter into decadence rather than qualms
2562rheophile: living or thriving in running water (someone who thrives because of widespread sin)
2563 rheotaxis: direction of movement by water (movement of sinners around the world in terms of where they move the most often)
2564 rhexis: rupture of blood vessel (injury to your children especially in a frivverscrabble
2565 rhigosis: a sensation of cold: the ability to feel cold (the fear of your bank account being frozen because you too widely share insider information about the military or the financial landscape to too many loose lipped people)
2566 rhinotillexomania: compulsive nose picking or mining for depleted resources out of deprivation even in frustraneous endeavors
2567 rhopography: painting in still life (mercurial pictures of underminnow)
2568 rhotacism: hubris of Aryan Asians (the hubris of all people that claim racial supremacy)
2569 rhubarb: nonsense; actors’ nonsense background chatter (secretive speeches mistaken)
2570 rhyparography: genre of still-life pictures of sordid subjects (the trauma of working in a job that requires you to view disturbing autopsy photos or exposure to extremely distressing post-traumatic stress because of a major event in one’s life)
2571rhythmometer: instrument for measuring speed of circadian rhythms (instrument for measuring how widely spread drug abuse is in a given community)
2572 ribibe: an old crone, past the age of ****** appeal (an elite older woman that thrives because of agerasia)
2573 ridibund: easily moved to laughter (the terrorism of coarse jokes never meant to offend because of jannock)
2574 ridotto: social gathering with music and dancing(a monumental moment in human history that spares many people from suffering or harm/ a lucky marriage between soulmates)
2575 rifacimento: recasting of a literary or musical work (breaking up a band)
2576 rigescent: becoming numb or stiff (to have a random ******* when not thinking about any ****** thoughts)
2577 rimose: covered with cracks; full of chynx (a city deeply divided over drug issues)
2578 ringent: the audacious pursuit of married  women by guys who are extremely jaded by their *** life with their girlfriend or wife who cheat to much damage to their personal acclaim
2579 rinkomania: obsession with skating or hockey (of an attempt to injure some rival so they cannot compete with you on a professional level)
2580 ripieno: supplementary or reinforcing music that becomes a mainsail for collective motivation
2581 rittmaster: captain of a troop or horse (owner of a football team)
2582 *
*rivage: shore or bank (an astute bank that survives all financial triage by having a great balance sheet and liquidity)
2583 rivulation: irregular marks of color (the act of hiding one’s celebrity to roam around the world incognito especially when cloyed by fame)
2584 *rodomontade: bluster; boasting or bragging speech
2585 roentgenography: imagery or examination using x-rays(of or pertaining to absurd attempts at humor)
2586 rostrum: platform for public speaking (the demegoric tendency at campaign stumps for wide audiences that demarcates the elevation of pycnostyle to ensure the broadest audience possible understands it)
2587 rotocracy: government by those controlling rotten boroughs a graveyard for simpletons and groundlings a corrupt violent jail
2588 rubefaction: reddening (to turn an independent or blue-leaning region into a conservative territory either because of migration or because of oppositive support for provincial issues)
2589 rudenture: architecture that promotes ciplinarian molds that support liberty (the collective acts by the mafia to enhance their power base in the least violent way possible for public relations concerns)
2590 rugible: capable of roaring or becoming famous for subpar music
2591 rumbustious: boisterous about absolutely every sporting event that can be screened (a compulsive gambler on sporting events that always wagers a ridiculous amount in proportion to his net worth)
2592 rumchunder: fine silk (the most refined people of Asian countries that are known as holistically gifted, photogenic and generous either locally known or nationally known; an Asian paragon)
2593 rumfustian: a hot alcoholic drink made from pirated drugs off the dark web
2594 rupellary: a momentum of tsunami and the rise of an underdog hero because of musical talent or athletic prowess
2595 rupestrian: composed of rock; inscribed on rock (relating to the knowledge gained by analyzing the Rosetta Stone or the ability to learn new languages thereby/ the capacity of someone who doesn’t understand a language to figure it out by using subtitles)
2596 rurigenous: living or born in the country or backwater (of a famous celebrity from humble beginnings that climbs from a less elite family or region into international stardom)
2597 vacive: empty
2598 vacuefy: to produce a vacuum or help fugitives escape
2599 vacuist: someone that beliefs that an absolute vacuum is possible in nature (someone who believes in quantum events)
2600 *vacillate: to fluctuate in opinion or resolution
2601 vadable: able to be crossed, forded or folded
2602 vadimony: bond or pledge given before a judge
2603 vagantes: wandering monk scholars (elite people that travel often that are tight-lipped about the secrets they learn from other countries)
2604 vagarian: a whimsical person who always goes on adventures on the spot even when they are churlish or out of the way
2605 vagarish: of the eyes tending to roam or tending to focus on the Roman Catholic Church when watching *******
2606 vagient: crying like a baby (especially among adults that are thermolabile because of domestic disputes especially when peacefully resolved)
2607 vagile: having the ability to move about (as in prisoners or people widely hated by certain urbacities)
2608 valienton: bullies that brag because their old boodle is now useless so instead of vaunting heroism they become breedbates of catarrhine pandering
2609 vallidom: worth, value (as of a person or moment in history the salience of a prayer measured on a quantitative scale)
2610 valse: dance in triple time or waltz to elegant music
2611 valuta: comparative value of a currency or the price of a rumor because of “Knights”
2612 vandyke: to cut deep angeled indentations into (to inculcate bricolages of dumose masonry)
2613 vanitarianism: the pursuit of vain things (obsession with self-referential music)
2614. vapography effect of physical emanations on photographic plates (Cryptaesthesia by aliens)
2615 vapulate: to flog, to be flogged (especially when you know too many damning secrets about Middle-Eastern countries and they fake the charges so that no one knows they are flogged for treason)
2616 vaporetto: to motorboat a hot ***** in Las Vegas (a Wedding Crashers affair with a desperate girl in an elite family trying to philander with people from other elite families)
2617 varan: monitor lizard (Alien 33rd)
2618 vardle: the bottom hinge of a gate (the deepest underground computer protected by cryptadia)
2619 vardo: gypsy caravan a bus trying to extort people by using ****** Doo hijinx and other covert technology
2620 varietist: unorthodox person that becomes unorthodox because of indifferentism being too widely shared or euhemerism seeming too plausible
2621 varimax: method of statistical factor analysis that taxes advanced stochastic mathematics to analyze the financial sector
2622 variphone: use of many sounds used interchangeably by ausehetoria
2623 varsal: whole; entire; universal panorama
2624 vas: a hollow ***** or tube that conveys liquid within the body or sells secrets because of market liquidity
2625 vasotribe: instrument used to stop bleeding or prevent rioting a demarche
2626 vastation: purification by destroying evil elements
2627 vastidity: a vast extent
2628 vau: the sixth letter of the Hebrew alphabet
2629vauntlay: in hunting, release of a lead set of hounds before following them to catch fowl (A wedding crashers gambit to injure your friend)
2630 vaurien: a good-for-nothing; worthless person who is now worthless because of valienton and thereby inert in capacity for coverthrow or vangermyte succedaneum
2631vecordy: madness or folly because of crapulence and ravenous emacity among desperate people naive enough to believe that this is already the highest heaven that don’t believe in the afterlife ignorantly
2632 vectigal: of like or pertaining to the paying of tribute or rent (the act of the mafia collecting money for protection measures and thereby earning a handsome fortune for community organization that is parlayed into many charitable endeavors historically rather than currently)
2633 vedro: Russian unit of liquid measure equal to 2.7 gallons
2634 vees: soft earth in a crack or mining fissure (secret hiding place of nuclear combustible fissile materials in the Middle East)
2635 veepstakes: campaign to become vice president of any country
2636 veilleuse: shaded night lamp in red light districts ( a covert ******* or drug dealer)
2637 *velleity: lowest degree of volition; slight wish without any impulse to action
2638 *vellicative: causing twitching (an overdose on a noxious illegal drug)
2639 velocious: with great speed in any endeavor (high on amphetamines)
2640 venatic: of like or pertaining to hunting or Good Will Hunting
2641 vendible: capable of being sold (especially of or relating to secrets about the future or the past but relevant secrets)
2642 vendicate: to claim for yourself (arrogate)
2643 vendange: grape harvest (DXM Overdose)
2644venery: pursuit of ****** gratification
2645 venireman: juror smart enough to jurymast an entire gathering of galere into finding a man innocent rather than guilty that gets angry when prejudiced people don’t have the reninjasque capacity to see that a person is telling the truth (someone who believes authentic people rather than fake ones)
2646 venoclysis: introduction of liquid into the body by an intravenous drip (an attempt to sabotage a ****** encounter by providing medication that results in Erectile Dysfunction)
2647 venostasis: reduction in flow of blood to a part of the body paralyzing geographic regions because elite families don’t feel safe in famigeration or cabotage
2648ventana: window (a primordial operating system that is still in use today by some recalcitrant companies or government institutions abroad)
2649 ventifact:stone polished by wind-blown sand (advanced architecture built by aliens using slave labor)
2650ventrilabral: pertaining to fans or fanatacism (crimes or charities supported by professional sports teams in any country)
2651ventrad: towards the front of a crowd of people (the successful act of clambering towards a teleonomic goal)
2652 verbalism: undue attention to words alone even when synsematic
2653 verbile: one whose mental attraction to women is primed by words rather than scopophilia
2654 verderer: officer in charge of royal forests or elite national parks or the novalia of alien territory
2655 verglas: film of ice on rock (a show about drug dealers or natural disasters)
2656 verificationism: doctrine that emphasizes empirical verification of theoretical principles (the documentation of visible miracles that validates God’s existence)
2657 vernalization: to artificially chill seeds to hasten flowering in spring (to time a birthday by trying to conceive at the right time or using in vitro to time a pregnancy)
2658 vernicle: cloth with image of Christ’s face impressed upon it
2659 vernier: small movable scale for finely adjusting divisions of a measuring instrument (portable scale used by drug dealers)
2660 versability: aptness to be turned around
2661 versemonger: a writer of mediocre poetry (someone who relies on ChatGPT too often because he is extremely lazy when he does his homework that thereby suffers from academic struggles in English especially when ChatGPT becomes too advanced)
2662 versiform: changing in form
2663verticillated: whorled
2664vespertiolionize: to turn into batman by traumatizing a kid (the act of subacting someone you don’t like which molds their persona in a way that they become very jaundiced about racial groups or cliques because of repeated obganiation of bullying)
2665vesuvian: smoker’s slow-burning match
2666 Veneniferous: carrying poison
2667 vesta: wax-stemmed match (Mailbox Arson)
2668
vexillology: study of flags
2669 vicariant:involving species or varieties that evolved in discrete habitats from one another (apagoge of fortuitism)
2670 vicenary: based on the number twenty
2671. Whorl: spiral or move in a twisted and convolted fashion or a pattern of spirals or concentric circles
2672 vigia: danger warning on a chart (especially when relating to hurricanes and other dangerous weather by people that circumambulate even when they aren’t japan)
2673vigorish: percentage of gambler’s winnings taken by a bookkeeper
2674 vilipend: to despsie; to make light of; to disparage mockingly expecially by people given to using praxinoscopes that feel immune from widespread persecution
2675villeggiatura: to stay in a rustic region to hide from urbacity (witness protection)
2676 vindictivolence: desire to take revenge
2677 vinegaroon: a large scorpion that emits foul vinegar-like secretion (a menacing alien that scares everybody)
2678 virgation: system of geological faults branching out like twigs (an international urban region taunted and tarnished by frequent Earthquakes especially when their buildings on constructed on liquefaction-prone soil)
2679 viripotent: fit for a husband in the Victorian era
2680 virtualism: doctrine that Christ is virtually present in the Eucharist
2681vis: force or power of a person or an event to shape the course of history
2682 viscid: semi-fluid; sticky; glutinous viscosity
2683 vitative: concerned with the preservation of life
2684vitrail: stained glass windows in an elite church (cryptic warnings about future catastrophes that are recognized intuitively as portentous as in a theophany by God warning the world about nuclear powers waging war against each other)
2685 vivat: long-lived macrobian doing anything in its power to forestall death
2686 volplane: to guide through the air without using any combustible fuel or material
2687 voltinism: breeding rhythm; brood frequency of a pullulated species of animal
2688vorticist: painter who expresses complexity of machinery through art or the complex social dynamics of astute moments in time better left to megalography than exact description (a covert anti-war protest by an artist or politician masquerading as a visual artist)
2689 vraisemblance: verisimilitude (a specious theory about somebody that is ergotall in the wrong direction that proves rotten and false)
2690 vug: small cavity; small cavity in a rock (a protrusion of a rock lyric that is too big of a hallswallop that it might cause people to become panicked or concerned about its spread)
2691 vulpecular: of or pertaining to a young fox or the media in its heyday before it became corrugated with corruption
2692 galeanthropy: belief that one is a cat (someone froward who pretends to be tralleyripped even when ugly demanding attention from men that don’t really care about them)
2693galere: group of undesirable people; unpleasant situation
2694 galericulate: topped by a hat-like covering (manacled by manhattan)
2695 galimatias: nonsense; confused mixture of unrelated things
2696 gambado: bound or spring of a horse; a fantastic dance move or athletic feat of prowess
2697 gamidolatry: worship of the gay agenda despite all the carnage and aceldama they caused
2698* gasconade: to brag or boast
2699 gavage: force-feeding of poultry
2700 gavelkind: land inheritance by all sons in equal proportions (naive theory that all countries deserve territorial bilateral considerations based on GDP)
2701gegenschein: glow of zodiacal light seen opposite the sun
2702geitonogamy: pollination of a flower by another flower (people that mix ***** and ****)
2703 geocarpy: the production of ripening of fruit underground (black market drug trade or the preservation of alien life underground)
2704 gemmate: to deck with gems
2705 geogony: study of the formation of the Earth
2706geomorphogeny: study of the origins of land forms
2707 geophone: device for detecting sound waves underground or finding the best house music
2708 geophyte:plant that grows only on the Earth
2709 geoselenic: pertaining to both the Earth and the moon
2710 gerascophobia: fear of growing old
2711 geoscopy: examination or analysis of soil (analysis of habitable conditions on exoplanets sustainable for population expansion or migration of alien species that seek novantique)
2712 gerenuk: a long-necked antelope with large eyes (characteristic of friendly aliens that you always remembered fondly)
2713gerocomy: study of old age
2714geromorphism: appearing to be older than one’s actual age
2715 gerontology: study of the elderly or the doyenne of knowledge
2716 ghawazi: Egyptian dancing girls (an elite DJ that always plays cryptic music at events even when it is grobbery)
2717.gid: Brain Disease Suffered by Sheep
2718gilbert: unit of magnetomotive force
2719gimbals: arrangement of rings allowing free motion of supported objects
2720ginglymus: a joint that permits movement in one plane only
2721glaciology:study of ice ages and glaciation (study of economic stagnation)
2722gleed: hot coal; burning ember
2723 glissade: moving on snow without skis
2724glochidate: bristled or barbed insults against people that know too much information for their own good
2725glomerate: packed or bunched together (especially to protect everyone in the camorra’s safety)
2726glottogonic: of, like or pertaining to the origins of language
2727 glozing: flattery or deceit
2728* gnomology: collection of aphorisms, proverbs and short poems.
2729 gnosiology: study of knowledge; philosophy of knowledge
2730 gnotobiology:study of life in germ-free conditions (biased study of a life manacled by the Regisseur or other similar conditions/biased life study of someone in a psychological experiment with many confederates)
2731goliard: wandering student (someone stranded by advanced intellectualism that is widely bullied at average schools)
2732goatish: lustful or foolish especially in becoming homonormative because of wednongues
2733gomphiasis: looseness of the teeth (the widely spread hallswallop of the bruits about qwartion)
2734gonfalonier: a standard-bearer (someone who holds the torch of liberty or power as a symbolic stance to preserve future generations or the current one)
2735 goniometer: instrument for measuring angles between faces (the capacity of internet websites to find your propinquities to taste and coterie and understand the bionomics of your reactions for lucriferous power)
2736 gonoph: pickpocket; thief (especially a shoplifter in an urban region during a time of chaos or in a susceptible location)
2737gorgonize: to turn into stone (to make something permanently remembered) or to paralyze with one’s gaze
2738gossypine:cottony of or like a slave because quidnuncs obsess about every underminnow in history on purpose because they feel intense jealousy or personal hatred
2739gowk: a cuckoo or a fool known for antisocial behavior and cisvestism that is beyond idiosyncratic
2740 grampus: a blunt nosed dolphin a trucidation of animals seeking revenge against their owners (the collective operations of Japan in studying marine biology or their attempts to irradiate the entire ocean)
2741 graphemics: study of systems of representing speech in writing
2742graphospasm: writer’s cramps
2743gravimetrical: of or like or pertaining to measuring by weight in choosing ****** partners
2744greaves: tallow waste (the people that become irradiated by your presence and thereby alienate themselves from you. Flaky friendships that dissolve into nothing)
2745 grillage: framework of timber (the secret shibboleths of a region known for geopolitical obscurity that hides many secrets in a useful way rarely known by the majority of the population)
2746 grimgribber: learned gibberish; legal jargon
2747 groggery: low public house (poor house music that is annoying)
2748grognard: old or veteran soldier of an extremely traumatizing conflict or terrorist attack
2749 gromatic: of or pertaining to surveys or surveillance
2750 groundprox: altitude warning system in an aircraft or  a warning about the degringolade of the stock market
2751 groupuscule:small clique or faction
2752growlery:a retreat for times of ill-humor
2753 grum: morose; surly especially when contemplating thanatopsis
2754guff: nonsense; empty talk about vain things done by celebrities to pander to common consideration
2755 guichet: a ticket window or a similar small opening into esoteric contemplation offered by synquests
2756 guignol: something intended to horrify people
2757guilloche: to decorate with intersecting curved lines (to find amplivagant metaphor in gradgrind mathematics of alkender and albenture)
2758gymnure: a hairy-hedgehog (a guarded stock market secret by sharks of bilkey)
2759 gynaecomania: abnormal *** addiction with women
2760 gyniolatry: deep respect or devotion for women
2761 xanthippe:ill-tempered woman
2762xanthocomic-yellow-haired
2763xenagogue: guide; someone who conducts strangers
2764xenial:of or concerning hospitality towards guests
2765 xenocracy: a government by foreigners
2766 xenodocheinology: a love of hotels because you aggregate information about different elite hotspots by staying in the best rooms and visiting the most obscure locations
2767 xenogamy: cross-fertilization
2768 xenolalia: a persons knowledge of a language never studied
2769xerophobous-unable to survive drought
2770 xerophytic:able to withstand drought
2771xilinous: of like or pertaining to cotton pickers
2772xiphosuran: horseshoe crab ( a lying idiot celebrity that cozies up to power and commits many cardinal sins because he wants to be remembered in history for the fake plaudits of gamidolatry)
2773xoanon:primitive wooden statute overlaid with ivory and gold
2774xography: photographic process for producing three-dimensional figures
2775 xylophage:some girl that loves *******
2776 tabatiere: *****-box of ambeer
2777tabloidese: roorbacks about big celebrities in attempted femicide
2778tachyphrasia: abnormally rapid speech
2779tachytelic: evolution at a faster than normal rate among humans and other species than a normal group: a high grayscale
2780taffrail:rail around the stern of the ship because of protean steerage (a jail for poor people that is extremely beneficent because the people inhabiting the jail are all non-violent offenders and they enjoy luxuries rarely shared in other prisons)
2781tamaraw: a water buffalo a catadromous instinctive hunted species of vinsky in wertong vogue that has great albenture because it has been depredated by klangquant elitism
2782tamburitza: a guitar, lyric or other instrument used by musicians of the wrepolis to balkanize society into fractured splinters of the fragmentary
2783 tangoreceptor: a yulliver coerced into aberrant naivety by finding gezellig only among the outcasts of the frontier of any given society
2784tantieme:share of profits or royalties especially among people responsible for the trucage and manufacture of memorable megalography
2785 tapinosis: use of degrading or diminutive diction regarding a topic
2786tautomerism: possession of one or more structure by a substantial claque coterie or entity
2787 taws: a thong used for punishment
2788taxis:movement of a whole organism
2789 technomania: craze for technology
2790 tectosphere: part of the earth that moves during plate tectonic activity
2791 tediferous: bearing a torch to protect a nave from depredation
2792 teichopsia:visual blurring and colours associated with migraines (a highlight reel of a miraculous game or battle in a major war)
2793teinoscope:a device that can predict the future by bending light or a gammon by pavonine gammerstangs to inculcate depravity among young impressionable gamines and gamins
2794telarian: a creature that spins a web or a machine that uses the world wide web to discover how to make itself a spider
2795 telegnosis:telaesthesia
2796 telematics:transmission of computerized data over long distances
2797teleonomy:characteristic of being governed by an overall purpose
2798tenebrific: producing darkness as in childhood indoctrination into evil sadistic beliefs of phobanthropy or diablerism
2799 tenendum: clause in a deed defining land tenure
2800 tenderometer: a fake device used by earwigs of chantage to misquantulate the capacity of any frethorned human being to be cadged into wanton lewdness demarcated by the conditions of primposition
2801 tephra: ash and debris ejected by volcano or the dumb things said in an anteric argument between paramours
2802teratogenic:producing monsters or abnormal growth by providing performance enhancing drugs
2803 terotechnology: use of various skills to extend the life of equipment or the perdurability of commercial products to withstand planned obsolescence
2804terramara:kind of earthly fertilizer designed to mutilate with brawndo rather than provide water (an alien gambit to pollute the Earth’s water supply to shorten life expectancy, reduce ***** count or a preventative measure to prevent the Scarecrow from Batman Begins)
2805terrella:magnetic model of the Earth
2806 terrisonant:having a terrible sound
2807 terry: piled fabric consisting of uncut loops (extremely repetitive electronic music especially if it is cheesy)
2808 tessellate: to form with mosaic
2809testudo: wheeled shelter used for protection from all above attacks (a mobile fortress designed to protect VIPs/ Air Force One)
2810tetramerous:having four parts
2811 Teutomania: obsession with German things, words or ideologies
2812 thalassiarchy:sovereignty of the seas or control of the world’s moral compass
2813 thalassography: science of the proper ecclesiastical balance between eumoireity and eudaemonism
2814 thalerophagous: feeding on fresh vegetable matter (xenucography)
2815 thalweg: middle of navigable waterway used as boundary line
2816 thanatognomonic: indicating or characteristic of death or the purpresture of the fears of death by nihilists who prepossess themselves over Alzheimer’s research
2817theatromania: obessions with *******, Rabelaisian humor, or a craze for going to operas or plays
2818 theocentrism: belief that God is central fact of existence
2819 theodolite: surveying instrument for measuring angles the docimasy of illuminated freemasons to discover true ranks in freemasonry
2820 theophilanthropism: love of both God and humanity
2821 theophile: one who loves or is loved by God
2822theotechny: use of the gods as a primary impetus behind movie scripts, plays, songs and stretchgraves of tempcoverage because it glorifies the kingdom of heaven on Earth and Heaven above with the parallax of wonder
2823therblig: unit of work for quantifying industrial operations by efficiency measures complicated in streamlined geotechnic study
2824thermantidote: apparatus for cooling air or calming regions of walming urbacity into docile peace
2825 thermophilous: preferring to be around hot women rather than ugly ones
2826 thersitical: scurrilous violent in manner of speech
2827 thewe: pillory for women
2828 thigmotaxis: movement of plant towards or away (the skittish actions by sketchy drug dealers who realize they are in a purlieu that is too radically monitored by traffic and in their paranoia they steer away to a remoter location to conduct affairs especially when done with high felony amounts of a hard drug)
2829thixotropy: temporary reduction in viscidity when shaken or stirred (lacking confidence and zeal in the face of intimidating spies)
2830 thnetopsychism: belief that the soul dies with the body only to be reborn on the day of judgment
2831thoughtography: supposed technique for transferring mental images onto photographs or movies
2832 thrasonical: boastful or bragging about the fortunes of a family because of williwaws of personal repute (bragging about your *** life)
2834 thremmatology: science of breeding domestic animals and plants (the science of genetic engineering people of different races with compatible genes or inserting in vitro ***** with the best chance of thriving)
2833throttlebottom: harmless incompetent holding public office deliberately because he is a wagtail pickthank faineant that serves a role to switch the seat of house to a different party
2835tocodynamometer: instrument for measuring uterine contractions during childbirth
2836 titubate: to stagger or stumble
2837toft: a small hill (an obstacle that is minor to the broader objectives of a military unit trying to sack a major important camp or refuge for bastions of armigerous security)
2838tolerationism: doctrine of toleration of religious differences
2839 tolypeutine: of, like or pertaining to armadillos (of or relating to the process of extended hibernation whether in theory or in fact)
2840 tombola: lottery in which each entrant must win a prize (the geopolitics of professional sports to reward underserved urbacities with championship opportunities)
2841 tomophobia/mania: irrational propensity for performing surgery
2842tootle:nonsensical writing or speech about feminist gammerstang topics that is often reiterative and cliched
2843topgallant: second in command in a country with a constitutional monarchy among the porphyrogenitic class
2844 toponomastic: of, like or pertaining to place names
2845 torchier:floor lamp with bowl for reflecting light upwards (A UFO)
2846 tornote: having blunt extremities (people with unseemly quoniam or other pelvic features)
2847 torpid: numb;lethargic; having lost the power to act
2848torpillage:electric shock therapy (the intensive process of destroying someone’s brain even when elite that relies on deliberately making an incision in the prefrontal cortex to ensure that they have zero personality whatsoever and cannot think)
2849torporific: causing numbness or dullness
2850totidem verbis: in so many words
2851tourbillon: swirl; vortex, whirlwind (a complex vicissitude that entangles many elements of the underworld in either unity or balkanization that creates a crime spree either internecine or wagered against an effete enemy)
2852tournure: a contour characteristic of a turn of line grace or poise because of exterior enrichments of circumstance
2853tow: to smoke **** too habitually to learn anything especially if attempting to be a poetaster or epigone
2854 toxophily: love of archery or spies
2855 trachynphonia: roughness of voice; gruff
2856 tragelaph: mythical crossbreed of a goat and stage (an athlete that is talented at both acting and sports)
2857 tragomaschalia:smelly armpits an old spice fanatic (characteristic of a bodybuilder whose arrogance derives from petty achievements in the weightroom if not also acclaim from professional contests)
2858 traulism: stammering in depaysed anxiety especially in front of a corporate board or in front of the police or a judge
2859 transpontine: from the other side of the river: melodramatic because of an anteric argument always done deliberately to make a relationship more exciting between men and women
2860 trave: crossbeam or space between crossbeams ( a space of time or dimension of spaced warped by antigravity technology that is so advanced it remains a cryptadia
2861 tresayle: great-great grandfather (a stupid remark about your family lineage that endangers the security of your family legacy/ a parody of self-importance)
2862 triboluminescence: emission of light caused by friction
2863 tribuloid: yielding prickly fruit (questions that raise discrimination rather than egalitarianism in the subsultus of the superstructure of the substratose civilizations we live in that understates environment and overstates cognitive nativism)
2864 trichosis: arrangement, distribution or disorder of hair (characteristic of an inoperable robot fashioned today or in the future which fails in many respects to operate with bionomic continuity with the ecosystem they are placed within)
2865 trichotomy: division or arrangement into three distinct parts (a movie trilogy widely celebrated)
2866 tricotee: lively old dance or dancing to old pop music that is already outmoded by newer popular music
2867 trifarious: facing three ways (multiple polypsychic virtualisis with more than two people simultaneously inhabiting the same consciousness
2868 triforium: a gallery or arcade over an aisle; a gallery over a nave and a choir that displays images of transmogrified supervolation of superlative gooods
2869 trigamy: being married to three spouses with no husbands
2870 triphibious: taking place on land, water and in air descriptive of the navy seals or the us marine corps in a symbolic way
2871 triplopia: triple vision
2872 tritanopia: inability to find merit in democratic ideals because of an imperseverant belief in republican values by agitprop and flipcreeks of commerstargal
2873. racemation: cluster or bundle of grapes or any other thing
2874. rachidian: of or concerning the spine
2875. rachitogenic: something causing rickets or rickety things
2876 radappertization: treatment of food with ionized radiation to **** bacteria
2877radiesthesia: sensitivity to radiation from any source
2879 radiogenic: produced by radioactive disintegration
2880 radular: coarse scraping and raspy (as in music)
2881 raglan: having sleeves going all the way to the neck (the act of connecting someone to the Matrix)
2882 rappel: calling to arms by the beating of the drum
2883 raptorial: predacious; of, like or pertaining to a bird of prety
2884 raster: pattern of parallel lines on grid used in certain scanners
2885ratheripe: early ripe person who is coerced into villainy by evil purlieus or even more evil parents especially when they encourage vile and debased ****** activity
2886
recherche: carefully chosen, rare or exotic (especially characteristic of a location, movie or song that is widely overlooked)
2887. ratite-of or pertaining to flightless birds
2888.* rebarbative: repellent, repulsive
2889 rebullition: act of boiling up or effervescing
2890 recaption: reprisal; taking back that which is unlawfully obtained
2891. recipiangle: old instrument with two arms for measuring angles (a masonic elaborative test that guages the proper degree in freemasonry)
2892. recit: narrative tale often told to little children to teach them the kerygma in a secular story
2893 reckling: smallest or weakest of a litter (the most inferior people in a given race or country)
2894 reclame: art or practice by which publicity or notoriety is secured
2895 rectitudinous: manifesting overly obvious moral correctness
2896 rectrix: quill feathers of a bird’s tale (small details about aliens that are extremely rare and rarely spread only among elite families)
2897. recure: to bring people back to health
2898 reddendum: reserving clause in a lease
2899. rede: to counsel or advice
2900. tripudiate: to dance for joy; to exult to stamp or stampede
2901 triquetra: a triangle-shaped object or UFO
2902 trismus: lockjaw a hard word to pronounce or a savage beating in prison
2903 trogoldytine: like or pertaining to wrens or cave-dwelling animals or aliens
2904 troilism: ****** activity (Heterosexual) between three persons one man and two women
2905 tromometer: instrument for measuring slight earthquake shocks or the reaction of stock markets to infomania
2906 trophotropism: direction of growth by nutritional factors
2907 tropism: the tendency to react to innuendos or insults in a specific manner
2908 tubifacient: constructing a tubes (of or relating to videos where imposture is delicately preened in order to heighten dramaturgy in the quest for YouTube stardom. Characteristic of the pranks and stunts of people that want to become internet fads or celebrities)
2909 tuant: of writing keen or trenchant (someone who absolutely nails it out of the park with rhetoric because he speaks rapidly with a memorable cadence and strong rhetorical contortions that use residual techniques to emphasize a parallelism in expressing a barnstorm)
2910 trutinate: to weigh using a balance to evaluate mentally especially in the process of figuring a person’s neurotypes and signature beliefs
2911 tufthunter: a sycophant or toady that is wretcheen (someone who is extremely guarded of their daughters in childhood and adolescence about their mobility to date men because they are extremely persnickety and scared of their girls becoming *****)
2912 turbinate: shaped like a top or inverted cone (an extremely taxing mathematical proof that often requires the counsel of the sithcundman professor at any given university even an elite one/ to perform an absurdly hard arithmetic problem in your head without relying on a calculator or memory alone)
2913 turtleback: structure over ship’s bow or stern or the part of the ship that sinks dumb people for low cadasters of moral repute and dismal IQ scores (a device used by Nielsen to figure out how to socially engineer the people of cisvestism into collective political solidarity around oppositively supported gambits of a freewheeling republic)
2914 twire: to peep; to leer (to corrupt an economy by introducing a staggering amount of  debt or inflation that often results in productive revolutions)
2915 twyer: a nozzle for a blast of air especially in a 4DX theater
2917tympany: swelling with pregnancy especially when harboring an idea that is obvious to everyone else but you have the best business angle so you wait patiently for the most opportune moment to pitch it
2916macarize: to be beatific or blessed (to be celebrated as an artifact of the kerygma especially in the modern day/ to herald a preacher or a bishop as a sacerdotal hero for his marksmanship of morality)
2918 macaronic: muddled or mixed up (someone who is out of place at a mafia assembly because he is tricked into attending)
2919 macerator: person who fasts and becomes emaciated
2920 machairodont:sabre-toothed as in a tiger or tigerism of Bruce Almighty
2921 machinule:tool by surveyors to obtain a right angle (boodle paid to become the highest degree of illuminati or freemasonry)
2922 mackintosh: lightweight or rubberized waterproof cotton (a perdurable institution of bedrock importance to the formative duress of any person’s life that situates them with the best available resources for success and retaining the dignotions of elitism micromanaged by powerful central figures in government for sleek psyops)
2923 macrocephalic: having an abnormally large head
2924 macrography: viewing an object with the naked eye
2925 macrocosm: a large object considered holistically
2926 macromania: delusion that objects are larger than the natural size (a belief that your hallucinations make you holier than me because you encounter divine beings)
2927 macropicide: killing of kangaroos (or convicts sent to penal colonies in the past in Russia or in the modern united states especially if they are agile and elite)
2928 macropodine: of, like or pertaining to kangaroos
2929 macropterous: having large wings or fins (as in the miraculous butterfly that ambushed me at 3385)
2930 mactation: killing or slaughter of a sacrificial victim belonging to a claque of enmity that is dethroned without carnificine bloodshed
2931 madefy: to make women wet by becoming humorous in dark times needing comic relief
2932 maenadic: furious in bacchanalian revelry because of a flinker
2933 maggotorium: a place where low-ranking freemasons are bred to sell clergymen fake ideas about the future in protervity and dishonesty
2934magistride: the killing of one’s teacher especially if it involves dippoldism
2935 magnality: a wonderful or great thing that once seemed bleak or frustraneous that becomes a magnet for trendsetters on the vanguard to adopt or consume
2936 mahout: one who rides or drives elephants (ideopraxists who inspire people to turn Republican by their hortatory voice of ideation)
2937 maillot: tights worn by a ballet dancer (extremely ***** women that risk their lives to have *** with endangered redstralls because of political motivation for protervity)
2938 mainpernor: one who assures that prisoners appear at their trials or a person in the criminal underworld who ensures that all of the available funds for a transaction are counted for before the triage is dealt
2939 malabathrum: dried leaf used in ancient times to make perfumed ointments (the mummification of the dead using advanced alien technology/ hair gel)
2940 malaxage: softening of clay by kneading it to console old women by using psychotaxis and toonardical deception to remind them of their heydays in life
2941 malgre: in spite of decadent circumstances remaining morally grounded
2942 maltster: one who makes or deals in malt (women in the Victorian era that performed ******* despite the taboo)
2943 malversation: corruption in office; corrupt administration or misconduct
2944 mammock: a broken phone created by subsultus in abreaction
2945 mangonel: ancient egyptian military artifact that belongs in the cryptadia that assisted pyramid building or early motatory mobilism
2946 mantissa: decimal part of a logarithm (the exact prediction of the world’s population and GDP in the distant past to increasing measures of exactitude)
2947
manumission: emancipation freedom from slavery
2948marcottage: propagation of trees by stripping rings of bark and covering them with moss (installing an advanced brain chip that can only be performed by opening the skull)
2949 maritodespotism: ruthless ******* by a husband because of high stature and intimidation especially when the women is philandering or the ruthless ******* of a pismirist company over an entire landscape of commodities fearing succedaneum might be cheaper by introducing planned obsolescence
2950 marivaudage: precocity in literary style or expression ( a comedic attempt to bowdlerize true romance by inserting pernicious elements of dacoitage in mythopoeic hatred to try and convince people using flowery epithets that a person is too alienavesced to bond)
2951 marry: an expression of surprised agreement between political rivals that convene usually in a deloped scuffle that usually leads to a trustworthy bipartisan partnership especially if the vaunted politicians are from different nations
2952*martinet: a strict disciplinarian; one who adheres to rules
2953martingale: strap between horse’s forelegs to keep its head down (a maneuver by Colorado to keep everyone in the dark about estoppage because of corporate motivation)
2954 martryology: the study of martyrs especially political ones that risk their own safety to promote God rather than peace
2955 mascaron: a grotesque face on a door knocker (a lie by an elite band to cadge people into lewd dominions of chantage and sloganeering a widely held flargentum travesty)
2956 mascon: concentration of a dense mass beneath the moons surface (a tightly agglomerated race of humans in synoecy with aliens that are very smart and sympatric in their fidelity to human society especially when the aliens are incorrugable in their demands of Earth)
2957 masterate: degree or title of only the true master masons above 33rd degree or the highest ranking of the illuminati
2958 matachin: a sword dance by gypsies to intimidate people about voodoo because they know about squash courts and fencing and the ESP of the cryptadia (a rogue agent that betrays his home country by finding a paramour from another country that he cares more about than his patriotic valor)
2959materteral: of or resembling an aunt
2960 mathematicism: the belief that everything is expressible in mathematical terms and that every human and alien problem with eventually be solved by advanced technology and deliberate larithmics
2961 mariherital: of, like, or pertaining to inheritance along the female line
2962. matelasse: having a quilted ornamentation a fabric with a raised pattern as if quilted (a sheet of LSD)
2963 matutinal: happening early in the morning (a seductive ogle by an attractive man trying to court a hot girl to bed by using candelit vigils as an excuse especially when religious and pytherian)
2964 maugre: in spite of; notwithstanding
2965 maximalism: uncompromising adherence to extreme demands especially when they resort to underminnows of sabotage to winnow evil people from the earth’s population by chantage
2966 mazzebah: ancient Jewish sacred stone pillar (the arc of the covenant)
2967 mazopathia: any disease of the placenta caused by being to illuminated to have children
2968 mazut: petroleum residue after distillation (the people that survive an internecine situation of civil strife between rival factions in a seedy country plagued by poverty or in any other civil disturbance involving combatants from rich nations)
2969 mechanomorphic: having the form of a machine (lacking much of a persona that makes you look dull and insipid especially in the corporate world where you seem hackneyed and toady)
2970 mechanolatry: worship of machines (a strong priority by a large corporation to streamline all operations even at the cost of accosted labor frenzies of dearth)
2971 meconology: study of or treatise concerning ***** or shanghaied people in San Francisco abducted by the Chinese to aid the figurative Last Samurai
2972 meditabund: absorbed in meditation/tigrism
2973megacerine: extinct giant deer or a stone-aged lie that tried to coerce the clergy into hemophiliac distortions of taste
2974 megameter: instrument for determining the best place for an elite celebrity to live by observing the stars constellated in that community and their effects at hallswallop
2975megistotherm: plant or industry requiring very high temperatures to coerce into serfdom or panic
2976mehari: camel used for racing (a ploy by toxicity to own a systematic downfall of provincial econometrics of genesiology depaysed an excuse or invitation for a rhipidate love (a carefully guarded ploy to introduce carcinogens among susceptible minority populations)
2977 mekometer: range-finder (someone who patrols a guarded regional ballaster of mainlined economic instruments or armigerous cyanotypes or arms that always remains vigilant from the purpresture of those that attempt to infiltrate the region or building/ a collective troop of security guards guarding a less obvious bulwark of regional and national importance)
2978 meldometer: instrument for measuring melting points of substances (testing how thermolabile elite mafiosos are by thrusting them into precarious peril)
2979 meleagrine: of, like or pertaining to turkeys or explicit *******
2980 *meliorism: the belief the world tends to become better
2981 melodikon: keyboard instrument (element of a time machine) that brings tuning forks in contact with a rotating to cone to deliberately chose the point of junction with the future reaching the past by pretended serendipity
2982 melopepon: any of various kinds of squash (especially the best soundracketeers)
2983 mensuration: measuring to find the dimensions of things (pataphysical examinations of time travel by mathematicism and speculative knowledge that is accursed because it is so farsighted)
2984 menticide: reduction of the mind by psychological pressure (the capacity of the mediagenic hyperbole to brainwash suscepts of surquedry a unique synsematic idiosyncrasy in definition)
2985 mercedary: pertaining to the giving or reception of wages (the fair allotment of wages not by pismirists but by people that follow through on their promises especially done in negotiosity where an excellent outcome rewards more than a mediocre one out of incentive)
2986 meromorphic: fractional office space corporate engineering
2987mesalliance: unsuitable marriage because of whiskerandas and whiskerandos or divided political motivations
2988mesochroic: having skin colour intermediate between light and dark (a political independent that belongs to a racial minority in any country)
2989 mesozeugma: a placement of a word to contradict a counterphobic innuendo so that people don’t misinterpet anything
2990 messianism: belief in a single messiah or saviour
2991 metachronism: the error of dating an event too late
2992 metallogenic: metal occuring as an ore as opposed to in rocks (the radiohoo of rap music even when less melismatic becoming more secretive than euphoric gourdinance in rock music or house)
2993metaplasm: alteration in spelling of a word by adding, removing or transposing letters the survival of political earwigs who expose deep secrets by pandering to the ruling party
2994 metapolitics: study of politics in theory or abstract (believing the cloveryield of exuberant and absurd political beliefs might be optimized with drastic draconian reforms in free autarky believing that  the world will eventually submit to communism)
2995 metastrophe: mutual exchange of information Minus of the Bear style
2996 metayage: system of agricultural labour with share of produce as wages
Khoisan Sep 2021
Die son het geskyn oor die more
van ons mense,
terwyl die mis stilletjies inbeweeg oor hierdie toe nog rustige waters,
Ja wit skuim soos 'n skim
was met duisende
jare van ons voorvaders se rus en vrede verwelkom.
Met bloed van verwoerd het die wit skuim en die skim gesien hierdie paradys is vir hulle baie goed en met 'n spieel en versteekte dolk en drank
agter die kraag
ons"primatiewe volk" se gehee
sistematies
vertraag, belieg, omgekoop
verslaaf
verkrag
vermoor
ultemiet
ook
soos 'n dwaas
heeltemal
verplaas.
.
Die son skyn oor die more
van ons mense terwyl die mis
stilletjies uitbeweeg oor hierdie
onrustige waters, honderde jare
van marteling kan jou brein so
KONDISIOENEER,
om te luister na die valse profeet wat vir jou
dan!!
met
hulle leuns
BEKEER
en
REGEER.
Skrik wakker my mense
dit het tyd geword
om braaf terug te veg vir ons
EER,
want "hierdie pyn"
is van ....lankal af
SEER
.
Jy is eintlik sy baas
Dit gaan oor waar jy jou kruisie plaas,
BRUINMENS
stem!!!
EG
hierdie plek gewaarborg
deur geskiedenis
is
eintlik
JOU
  geboortereg.
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
Heureux le voyageur que sa ville chérie
Voit rentrer dans le port, aux premiers feux du jour !
Qui salue à la fois le ciel et la patrie,
La vie et le bonheur, le soleil et l'amour !
- Regardez, compagnons, un navire s'avance.
La mer, qui l'emporta, le rapporte en cadence,
En écumant sous lui, comme un hardi coursier,
Qui, tout en se cabrant, sent son vieux cavalier.
Salut ! qui que tu sois, toi dont la blanche voile
De ce large horizon accourt en palpitant
Heureux, quand tu reviens, si ton errante étoile
T'a fait aimer la rive ! heureux si l'on t'attend !

D'où viens-tu, beau navire ? à quel lointain rivage,
Léviathan superbe, as-tu lavé tes flancs ?
Es-tu blessé, guerrier ? Viens-tu d'un long voyage ?
C'est une chose à voir, quand tout un équipage,
Monté jeune à la mer, revient en cheveux blancs.
Es-tu ruche ? viens-tu de l'Inde ou du Mexique ?
Ta quille est-elle lourde, ou si les vents du nord
T'ont pris, pour ta rançon, le poids de ton trésor ?
As-tu bravé la foudre et passé le tropique ?
T'es-tu, pendant deux ans, promené sur la mort,
Couvant d'un œil hagard ta boussole tremblante,
Pour qu'une Européenne, une pâle indolente,
Puisse embaumer son bain des parfums du sérail
Et froisser dans la valse un collier de corail ?

Comme le cœur bondit quand la terre natale,
Au moment du retour, commence à s'approcher,
Et du vaste Océan sort avec son clocher !
Et quel tourment divin dans ce court intervalle,
Où l'on sent qu'elle arrive et qu'on va la toucher !

Ô patrie ! ô patrie ! ineffable mystère !
Mot sublime et terrible ! inconcevable amour !
L'homme n'est-il donc né que pour un coin de terre,
Pour y bâtir son nid, et pour y vivre un jour ?

Le Havre, septembre 1855.
O patria mia, vedo le mura e gli archi
E le colonne e i simulacri e l'erme
Torri degli avi nostri,
Ma la la gloria non vedo,
Non vedo il lauro e il ferro ond'eran carchi
I nostri padri antichi. Or fatta inerme
Nuda la fronte e nudo il petto mostri,
Oimè quante ferite,
Che lívidor, che sangue! Oh qual ti veggio,
Formesissima donna!
Io chiedo al cielo e al mondo: dite dite;
Chi la ridusse a tale? E questo è peggio,
Che di catene ha carche ambe le braccia,
Sì che sparte le chiome e senza velo
Siede in terra negletta e sconsolata,
Nascondendo la faccia
Tra le ginocchia, e piange.
Piangi, che ben hai donde, Italia mia,
Le genti a vincer nata
E nella fausta sorte e nella ria.
Se fosser gli occhi tuoi due fonti vive,
Mai non potrebbe il pianto
Adeguarsi al tuo danno ed allo scorno;
Che fosti donna, or sei povera ancella.
Chi di te parla o scrive,
Che, rimembrando il tuo passato vanto,
Non dica: già fu grande, or non è quella?
Perché, perché? Dov'è la forza antica?
Dove l'armi e il valore e la costanza?
Chi ti discinse il brando?
Chi ti tradì? Qual arte o qual fatica
0 qual tanta possanza,
Valse a spogliarti il manto e l'auree bende?
Come cadesti o quando
Da tanta altezza in così basso loco?
Nessun pugna per te? Non ti difende
Nessun dè tuoi? L'armi, qua l'armi: ío solo
Combatterà, procomberò sol io.
Dammi, o ciel, che sia foco
Agl'italici petti il sangue mio.
Dove sono i tuoi figli?. Odo suon d'armi
E di carri e di voci e di timballi
In estranie contrade
Pugnano i tuoi figliuoli.
Attendi, Italia, attendi. Io veggio, o parmi,
Un fluttuar di fanti e di cavalli,
E fumo e polve, e luccicar di *****
Come tra nebbia lampi.
Nè ti conforti e i tremebondi lumi
Piegar non soffri al dubitoso evento?
A che pugna in quei campi
L'itata gioventude? 0 numi, o numi
Pugnan per altra terra itali acciari.
Oh misero colui che in guerra è spento,
Non per li patrii lidi e per la pia
Consorte e i figli cari, Ma da nemici altrui
Per altra gente, e non può dir morendo
Alma terra natia,
La vita che mi desti ecco ti rendo.
Oh venturose e care e benedette
L'antiche età, che a morte
Per la patria correan le genti a squadre
E voi sempre onorate e gloriose,
0 tessaliche strette,
Dove la Persia e il fato assai men forte
Fu di poch'alme franche e generose!
Lo credo che le piante e i sassi e l'onda
E le montagne vostre al passeggere
Con indistinta voce
Narrin siccome tutta quella sponda
Coprir le invitte schiere
Dè corpi ch'alla Grecia eran devoti.
Allor, vile e feroce,
Serse per l'Ellesponto si fuggia,
Fatto ludibrio agli ultimi nepoti;
E sul colle d'Antela, ove morendo
Si sottrasse da morte il santo stuolo,
Simonide salia,
Guardando l'etra e la marina e il suolo.
E di lacrime sparso ambe le guance,
E il petto ansante, e vacillante il piede,
Toglicasi in man la lira:
Beatissimi voi,
Ch'offriste il petto alle nemiche lance
Per amor di costei ch'al Sol vi diede;
Voi che la Grecia cole, e il mondo ammira
Nell'armi e nè perigli
Qual tanto amor le giovanette menti,
Qual nell'acerbo fato amor vi trasse?
Come si lieta, o figli,
L'ora estrema vi parve, onde ridenti
Correste al passo lacrimoso e, duro?
Parea ch'a danza e non a morte andasse
Ciascun dè vostri, o a splendido convito:
Ma v'attendea lo scuro
Tartaro, e l'ond'a morta;
Nè le spose vi foro o i figli accanto
Quando su l'aspro lito
Senza baci moriste e senza pianto.
Ma non senza dè Persi orrida pena
Ed immortale angoscia.
Come lion di tori entro una mandra
Or salta a quello in tergo e sì gli scava
Con le zanne la schiena,
Or questo fianco addenta or quella coscia;
Tal fra le Perse torme infuriava
L'ira dè greci petti e la virtute.
Vè cavalli supini e cavalieri;
Vedi intralciare ai vinti
La fuga i carri e le tende cadute,
E correr frà primieri
Pallido e scapigliato esso tiranno;
vè come infusi e tintí
Del barbarico sangue i greci eroi,
Cagione ai Persi d'infinito affanno,
A poco a poco vinti dalle piaghe,
L'un sopra l'altro cade. Oh viva, oh viva:
Beatissimi voi
Mentre nel mondo si favelli o scriva.
Prima divelte, in mar precipitando,
Spente nell'imo strideran le stelle,
Che la memoria e il vostro
Amor trascorra o scemi.
La vostra tomba è un'ara; e qua mostrando
Verran le madri ai parvoli le belle
Orme dei vostro sangue. Ecco io mi prostro,
0 benedetti, al suolo,
E bacio questi sassi e queste zolle,
Che fien lodate e chiare eternamente
Dall'uno all'altro polo.
Deh foss'io pur con voi qui sotto, e molle
Fosse del sangue mio quest'alma terra.
Che se il fato è diverso, e non consente
Ch'io per la Grecia i mororibondi lumi
Chiuda prostrato in guerra,
Così la vereconda
Fama del vostro vate appo i futuri
Possa, volendo i numi,
Tanto durar quanto la, vostra duri.
Rêve

On a faim dans la chambrée -
C'est vrai...
Émanations, explosions. Un génie :
« Je suis le gruère ! » -
Lefêbvre « Keller ! »
Le génie « Je suis le Brie ! » -
Les soldats coupent sur leur pain :
« C'est la vie ! »
Le génie. - « Je suis le Roquefort ! »
- « Ça s'ra not' mort !... »
Je suis le gruère
Et le Brie !... etc.

Valse

On nous a joints, Lefèbvre et moi, etc.
Quien no ama, no vive.


Oh ! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage,
Si jamais vous n'avez épié le passage,
Le soir, d'un pas léger, d'un pas mélodieux,
D'un voile blanc qui glisse et fuit dans les ténèbres,
Et, comme un météore au sein des nuits funèbres,
Vous laisse dans le coeur un sillon radieux ;

Si vous ne connaissez que pour l'entendre dire
Au poète amoureux qui chante et qui soupire,
Ce suprême bonheur qui fait nos jours dorés,
De posséder un coeur sans réserve et sans voiles,
De n'avoir pour flambeaux, de n'avoir pour étoiles,
De n'avoir pour soleils que deux yeux adorés ;

Si vous n'avez jamais attendu, morne et sombre,
Sous les vitres d'un bal qui rayonne dans l'ombre,
L'heure où pour le départ les portes s'ouvriront,
Pour voir votre beauté, comme un éclair qui brille,
Rose avec des yeux bleus et toute jeune fille,
Passer dans la lumière avec des fleurs au front ;

Si vous n'avez jamais senti la frénésie
De voir la main qu'on veut par d'autres mains choisie,
De voir le coeur aimé battre sur d'autres coeurs ;
Si vous n'avez jamais vu d'un oeil de colère
La valse impure, au vol lascif et circulaire,
Effeuiller en courant les femmes et les fleurs ;

Si jamais vous n'avez descendu les collines,
Le coeur tout débordant d'émotions divines ;
Si jamais vous n'avez le soir, sous les tilleuls,
Tandis qu'au ciel luisaient des étoiles sans nombre,
Aspiré, couple heureux, la volupté de l'ombre,
Cachés, et vous parlant tout bas, quoique tout seuls ;

Si jamais une main n'a fait trembler la vôtre ;
Si jamais ce seul mot qu'on dit l'un après l'autre,
JE T'AIME ! n'a rempli votre âme tout un jour ;
Si jamais vous n'avez pris en pitié les trônes
En songeant qu'on cherchait les sceptres, les couronnes,
Et la gloire, et l'empire, et qu'on avait l'amour !

La nuit, quand la veilleuse agonise dans l'urne,
Quand Paris, enfoui sous la brume nocturne
Avec la tour saxonne et l'église des Goths,
Laisse sans les compter passer les heures noires
Qui, douze fois, semant les rêves illusoires,
S'envolent des clochers par groupes inégaux ;

Si jamais vous n'avez, à l'heure où tout sommeille,
Tandis qu'elle dormait, oublieuse et vermeille,
Pleuré comme un enfant à force de souffrir,
Crié cent fois son nom du soir jusqu'à l'aurore,
Et cru qu'elle viendrait en l'appelant encore,
Et maudit votre mère, et désiré mourir ;

Si jamais vous n'avez senti que d'une femme
Le regard dans votre âme allumait une autre âme,
Que vous étiez charmé, qu'un ciel s'était ouvert,
Et que pour cette enfant, qui de vos pleurs se joue,
Il vous serait bien doux d'expirer sur la roue ; ...
Vous n'avez point aimé, vous n'avez point souffert !

Novembre 1831.
Sonnet.


Amina bondit, - fuit, - puis voltige et sourit ;
Le Welche dit : « Tout ça, pour moi, c'est du prâcrit ;
Je ne connais, en fait de nymphes bocagères,
Que celle de Montagne-aux-Herbes-potagères. »

Du bout de son pied fin et de son oeil qui rit,
Amina verse à flots le délire et l'esprit ;
Le Welche dit : « Fuyez, délices mensongères !
Mon épouse n'a pas ces allures légères. »

Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant,
Qui voulez enseigner la valse à l'éléphant,
Au hibou la gaieté, le rire à la cigogne,

Que sur la grâce en feu le Welche dit : « Haro ! »
Et que, le doux Bacchus lui versant du bourgogne,
Le monstre répondrait : « J'aime mieux le faro ! »


Écrit en 1864.
Daan May 2020
Wat zou me dan bedreigen?
Als ik nu eens echt zou doen
wat ik al jaren wil,
wat zou mij klein proberen krijgen?

Is het mijn alomoude omgeving?
Is het iets nieuws, een dodelijk gevaar,
een tsunami of een aardbeving?
Wat is hetgeen waarover ik mij zorgen baar?

Is het het onbekende, of vreemdelingen
op de lijn, mensen die valse liedjes zingen,
of toekomstige herinneringen vol met pijn?

Wat doet mij het meest verdriet?
Ik denk die momenten, 's avonds laat, in bed,
wanneer niemand me ziet en ik mijn negatief
denken niet krijg afgezet.

Misschien vind ik erdoor geen werk,
of schiet iemand een kogel door mijn kerk.
Misschien verlies ik mensen dicht,
misschien gaat mijn zon dan onder
en zie ik nooit meer licht.

Het weegt, het is een overdrijving,
te dramatische beschrijving
van een zelfingenomen lul.
Het is zo arrogant om die dingen al te zeggen,
je bent nog nergens dan is die angst toch flauwe kul.

Je staat aan het begin en hebt nog overal gezicht.
Waarom heb je nu al schrik
voor later nooit meer licht?
Tijd voor reflectie en een herevaluatie van prioriteiten.
Place de la Gare, à Charleville.

Sur la place taillée en mesquines pelouses,
Square où tout est correct, les arbres et les fleurs,
Tous les bourgeois poussifs qu'étranglent les chaleurs
Portent, les jeudis soirs, leurs bêtises jalouses.

- L'orchestre militaire, au milieu du jardin,
Balance ses schakos dans la Valse des fifres :
Autour, aux premiers rangs, parade le gandin ;
Le notaire pend à ses breloques à chiffres.

Des rentiers à lorgnons soulignent tous les couacs :
Les gros bureaux bouffis traînant leurs grosses dames
Auprès desquelles vont, officieux cornacs,
Celles dont les volants ont des airs de réclames ;

Sur les bancs verts, des clubs d'épiciers retraités
Qui tisonnent le sable avec leur canne à pomme,
Fort sérieusement discutent les traités,
Puis prisent en argent, et reprennent : " En somme !..."

Épatant sur son banc les rondeurs de ses reins,
Un bourgeois à boutons clairs, bedaine flamande,
Savoure son onnaing d'où le tabac par brins
Déborde - vous savez, c'est de la contrebande ; -

Le long des gazons verts ricanent les voyous ;
Et, rendus amoureux par le chant des trombones,
Très naïfs, et fumant des roses, les pioupious
Caressent les bébés pour enjôler les bonnes...

- Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules.

J'ai bientôt déniché la bottine, le bas...
- Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas...
- Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres.
Au shopping des petites morts
J'ai accroché la distance
Qui nous sépare
d'Orphée et Eurydice.

J'ai esquissé quelques mots
Quelques voyelles aux allures d'opéra
J'ai griffonné en guise de valse et tango
Quelques pas pour petit rat angora
Comme si j'étais ton chat Orphée
Je t 'ai invitée à poursuivre nos figures
Sur le parquet impromptu de sable mouillé.

Et comme tu ne refuses jamais quand on t'invite
Tu m'as accepté comme cavalier d'infortune
Tu m'as accordé une danse nocturne jusqu'à minuit
Contre un pin sec qui dressait ses aiguilles près des vagues
Tes escarpins dorés pétillaient
Entre rumba fox-trot et paso-doble
Et la voilette noire de ton chapeau
M'entraînait comme une voile
Vers l'océan de tes entrechats.

— The End —