Submit your work, meet writers and drop the ads. Become a member
Morgane Moal Jun 2014
Permettez moi de partir
**** de ces roses fleuries
Une image artificielle
De ce monde industriel
Qui ne court qu'à la perte
N'étant pas une découverte.
Uniquement m'évader
Et arrêter de rêver,
Altérer ces fantasmes
Avec de l’enthousiasme
Et les métamorphoser
Pour en faire réalité.
Déchirement les rideaux,
tomber autour de vos chevilles.
Ouvrez la porte et le laisser entrer,
tomber autour de vos chevilles.
Verser le thé et déposer le sucre,
laisser tomber autour de vos chevilles.
Permettez-moi de gagner, et permettez-moi de perdre,
Je vais tomber autour de vos chevilles.


*ENGLISH TRANSLATION:
Tearing the curtains
fall around your ankles.
Open the door and let him in to
fall around your ankles.
Pour the tea and drop sugar,
let it fall around your ankles.
Let me win, let me lose,
I will fall around your ankles.
brianna of space May 2017
J’aime les filles.
Ils sont merveilleuses.
Tous les filles sont jolies,
Mais vous savez quand vous trouvez cette fille parfait,
La fille qui allume la salle avec son sourire
Et qui vous laisse à bout de souffle?
Quand vous de céder à cette lumière
C’est comme elle vous a éclairé de l'intérieur et le monde vous donne la clé du bonheur.
Alors, si c’est la première fois,
La deuxième fois,
La centième fois,
Ne verrouillez-pas vous dans l'obscurité.
Lumière-vous, jusqu'à ce que vous brillez.
Permettez-vous prélasser dans la lumière parce que,
Ma jeune fille,
Vous aimez les filles aussi.
I love girls.
They are wonderful.
All girls are pretty,
But you know when you find that perfect girl,
The girl who lights up the room with her smile and who takes your breath away?
When you give in to that light
It’s like you are lit from within and the world has given you the key to happiness.
So, if this is the first time,
The second time,
The hundredth time,
Do not lock yourself in the dark.
Light yourself, until you shine.
Allow yourself to bask in the light because,
My young girl,
You love girls too.

(Apologies if the French is incorrect, it is not my first language.)
James M Vines Nov 2015
Le massacre, les corps partout. Le sang innocent déversé au nom d'un idéal.
Le massacre, les corps partout. Le sang innocent déversé au nom d'un idéal.
Avec lequel les négociants de mort ont acheté le droit de mettre fin aux vies de la cause rationnelle ? Qui ne suppliera pas pour leur génération, les vies perdues pour détester ? Avec le sang les mains tachées, les tyrans ont attaqué le coeur de liberté. Maintenant ils doivent payer le cherché à un prix à exact.
Pour leurs actions il ne peut y avoir aucune justice, seulement le châtiment! Permettez-y d'être espéré qu'à la fin, une leçon sera apprise par tous, pour que nous ne puissions pas répéter cette faute à une fin si tragique.
Depuis longtemps, je voudrais faire
Son portrait, en pied, suis-moi bien :
Quand elle prend son air sévère,
Elle ne bouge et ne dit rien.

Ne croyez pas qu'Elle ne rie
Assez souvent ; alors, je vois
Luire un peu de sorcellerie
Dans les arcanes de sa voix.

Impérieuse, à n'y pas croire !
Pour le moment, pour son portrait,
(Encadré d'or pur, sur ivoire)
Plus sérieuse... qu'un décret.

Suivez-moi bien : son Âme est belle
Autant que son visage est beau,
Un peu plus... si je me rappelle
Que Psyché se rit du Tombeau.

Tout le Ciel est dans ses prunelles
Dont l'éclat... efface le jour,
Et qu'emplissent les éternelles
Magnificences de l'Amour ;

Et ses paupières sont ouvertes
Sur le vague de leur azur,
Toutes grandes et bien mieux, certes,
Que le firmament le plus pur.

L'arc brun de ses grands sourcils, digne
De la flèche d'amours rieurs,
Est presque un demi-cercle, signe
De sentiments supérieurs.

Sans ride morose ou vulgaire,
Son front, couronné... de mes vœux,
En fait de nuages n'a guère
Que l'ombre douce des cheveux.

Quand elle a dénoué sa tresse
Où flottent de légers parfums,
Sa chevelure la caresse
Par cascades de baisers bruns,

Qui se terminent en fumée
À l'autre bout de la maison,
Et quand sa natte est refermée
C'est la plus étroite prison,

Le nez aquilin est la marque
D'une âme prompte à la fureur,
Le sien serait donc d'un monarque
Ou d'une fille d'empereur ;

Ses deux narines frémissantes
Disent tout un trésor voilé
De délicatesses puissantes
Au fond duquel nul est allé.

Ses lèvres ont toutes les grâces
Comme ses yeux ont tout l'Amour,
Elles sont roses, point trop grasses,
Et d'un spirituel contour.

**, çà ! Monsieur, prenez bien garde
À tous les mots que vous jetez,
Son oreille fine les garde
Longtemps, comme des vérités.

L'ensemble vit, pense, palpite ;
L'ovale est fait de doux raccords ;
Et la tête est plutôt petite,
Proportionnée à son corps.

Esquissons sous sa nuque brune
Son cou qui semble... oh ! yes, indeed !
La Tour d'ivoire, sous la lune
Qui baigne la Tour de David ;

Laquelle, **** que je badine,
Existe encor, nous la voyons
Sur l'album de la Palestine,
Chez les gros marchands de crayons.

Je voudrais faire... les épaules.
Ici, madame, permettez
Que j'écarte l'ombre des saules
Que sur ces belles vous jetez...

Non ? vous aimez mieux cette robe
Teinte de la pourpre que Tyr
À ses coquillages dérobe
Dont son art vient de vous vêtir ;

Vous préférez à la nature
D'avant la pomme ou le péché,
Cette lâche et noble ceinture
Où votre pouce s'est caché.

Mais votre peintre aime l'éloge,
Et... l'on est le premier venu
Fort indigne d'entrer en loge,
Si l'on ne sait rendre le nu ;

S'il ne peut fondre avec noblesse
Cette indifférence d'acier
Où sa réflexion vous laisse,
Comment fera-t-il votre pied ?

Vos mains mignonnes, encor passe ;
Mais votre pied d'enfant de rois
Dont la cambrure se prélasse
Ainsi qu'un pont sur les cinq doigts,

Qu'on ne peut toucher sans qu'il parte
Avec un vif frémissement
Des doigts dont le pouce s'écarte,
Comme pour un... commandement...

Vous persistez, c'est votre affaire,
Faites, faites, ça m'est égal !
Je barbouille tout, de colère...
Et tant pis pour mon madrigal !
Je porte un nom assez... bizarre,
Tu diras : « Ton cas n'est pas rare. »
Oh !... je ne pose pas pour ça,
Du tout... mais... permettez, Madame,
Je découvre en son anagramme :
Amour ingénue, et puis : Va !

Si... comme un régiment qu'on place
Sous le feu... je change la face...
De ce nom... drôlement venu,
Dans le feu sacré qui le dore,
Tiens ! regarde... je lis encore :
Amour ignée, et puis : Va, nu !

Pas une lettre de perdue !
Il avait la tête entendue,
Le parrain qui me le trouva !
Mais ce n'est pas là tout, écoute !
Je lis encor, pour Toi, sans doute :
Amour ingénu, puis : Éva !

Tu sais... nous ne sommes... peut-être
Les seuls amours... qu'on ait vus naître ;
Il en naît... et meurt tous les jours ;
On en voit sous toutes les formes ;
Et petits, grands... ou même énormes,
Tous les hommes sont des amours.

Pourtant... ce nom me prédestine...
À t'aimer, ô ma Valentine !
Ingénument, avec mon corps,
Avec mon cœur, avec mon âme,
À n'adorer que Vous, Madame,
Naturellement, sans efforts.

Il m'invite à brûler sans trêve,
Comme le cierge qui s'élève
D'un feu très doux à ressentir,
Comme le Cierge dans l'Église ;
À ne pas garder ma chemise
Et surtout... à ne pas mentir.

Et si c'est la mode qu'on nomme
La compagne du nom de l'homme,
J'appellerai ma femme : Éva.
J'ôte É, je mets lent, j'ajoute ine,
Et cela nous fait : Valentine !
C'est un nom chic ! et qui me va !

Tu vois comme cela s'arrange.
Ce nom, au fond, est moins étrange
Que de prime abord il n'a l'air.
Ses deux majuscules G. N.
Qui font songer à la Géhenne
Semblent les Portes de l'Enfer !

Eh, bien !... mes mains ne sont pas fortes,
Mais Moi, je fermerai ces Portes,
Qui ne laisseront plus filtrer
Le moindre rayon de lumière,
Je les fermerai de manière
Qu'on ne puisse jamais entrer.

En jouant sur le mot Géhenne,
J'ai, semble-t-il dire, la Haine,
Et je ne l'ai pas à moitié,
Je l'ai, je la tiens, la Maudite !
Je la tiens bien, et toute, et vite,
Je veux l'étrangler sans pitié !

Puisque c'est par Elle qu'on souffre,
Qu'elle est la Bête aux yeux de soufre
Qu'elle n'écoute... rien du tout,
Qu'elle ment, la sale mâtine !
Et pour qu'on s'aime en Valentine
D'un bout du monde à l'autre bout.
Vous vous êtes penché sur ma mélancolie,

Non comme un indiscret, non comme un curieux,

Et vous avez surpris la clef de ma folie,

Tel un consolateur attentif et pieux ;


Et vous avez ouvert doucement ma serrure,

Y mettant tout le temps, non ainsi qu'un voleur,

Mais ainsi que quelqu'un qui préserve et rassure

Un triste possesseur peut-être recéleur.


Soyez aimé d'un cœur plus veuf que toutes veuves,

Qui n'avait plus personne en qui pleurer vraiment,

Soyez béni d'une âme errant au bord des fleuves

Consolateurs si mal avec leur air dormant ;


Que soient suivis des pas d'un but à la dérive

Hier encor, vos pas eux-mêmes tristes, ô

Si tristes, mais que si bien tristes ! et que vive

Encore, alors ! mais par vous pour Dieu, ce roseau,


Cet oiseau, ce roseau sous cet oiseau, ce blême

Oiseau sur ce pâle roseau fleuri jadis,

Et pâle et sombre, spectre et sceptre noir : Moi-même !

Surrexit hodie, non plus : de profundis.


Fiat ! La défaillance a fini. Le courage

Revient. Sur votre bras permettez qu'appuyé

Je marche en la fraîcheur de l'expirant orage,

Moi-même comme qui dirait défoudroyé.


Là, je vais mieux. Tantôt le calme s'en va naître.

Il naît. Si vous voulez, allons à petits pas,

Devisant de la vie et d'un bonheur peut-être

Non, sans doute, impossible, en somme, n'est-ce pas ?


Oui, causons de bonheur, mais vous ? pourquoi si triste

Vous aussi ? Vous si jeune et si triste, ô pourquoi,

Dites ? Mais cela vous regarde, et si j'insiste

C'est uniquement pour vous plaire et non pour moi.


Discrétion sans borne, immense sympathie !

C'est l'heure précieuse, elle est unique, elle est

Angélique. Tantôt l'avez-vous pressentie ?

Avez-vous comme su - moi je l'ai - qu'il fallait


Peut-être bien, sans doute, et quoique, et puisque, en somme,

Éprouvant tant d'estime et combien de pitié,

Laisser monter en nous, fleur suprême de l'homme,

Franchement, largement, simplement, l'Amitié.
S’il m’était donné de choisir, comme une dernière bouée de sauvetage, au faîte de ma déréliction endémique, entre le pinacle à la française à Fontainebleau et la géhenne à deux encablures de la tour de Pise, je choisirais assurément, sans l’ombre d’un doute, sans l’ombre d’une hésitation, sans un cillement d’yeux, le paradis des hardis réprouvés dans la géhenne toscane.

Géhenne pour géhenne s’il m’était donné de choisir comme compagnons de noble moisissure entre Marie Joseph Rose (1763-1814) et Marie-Louise (1778-1851), j’opterais aussi vite que l’éclair qui zèbre l’oeil ivre des cyclones autistes pour l’épouse d’Henri (1767-1820) aux détriments de la créole impératrice et pour le Grenadien plus que pour le Corse (1769-1821).

Entre la géhenne aux relents de sangliers épicés de gui des druides rôtissant sous les langues de flammes du bûcher de Jeanne la Pucelle (1412-1431) et celle aux humeurs de sang du cochon noir scarifié par Cécile Fatiman (1775-1883) épouse Pierrot (Jean Louis Michel Paul) (1761-1857) qui vécut plus que centenaire, permettez que je préfère un bail de cent et quelques douze ans à vol d’oiseau de Bwa Kayiman.

Sur mon échafaud ce n’est pas Louis Le Dernier l’ex-Seizième (1754-1793) et sa fleur de lys que je pleure mais Boukman Dutty (?- 1791), le Jamaïquain et son cou coupé cloué!

S’il m’était donné de choisir à l’heure de mon dernier mercredi des Cendres entre extrême-onction de poussière boréale aux parfums de lavande et de papier bible et viatique de poussière volcanique aux fumets de soufre et de bay-rhum, ce ne serait aucun sacrifice que de faire libation des tourments d’amour et de feu de cette boue vavalesque des Bains Jaunes car je suis né par la volonté des cyclones de cette poussière rouge et noire à la fois, et de cette poussière kako je ne sortirai que par la force des genèses des cyclones-baïonnettes.
NGANGO HONORÉ May 2022
Ils nous laissaient entre autres : 

Pour les Romains, leur art, leurs sculptures. 

Les Vikings nous ont laissé leur courage, leur Bravoure et ne cessent d'inspirer nos cinéastes. 

L'Afrique nous laisse avec sa culture riche, nous respirons son histoire, ses exploits, sa gloire , celle des premières civilisations,  et son influence bien que son peuple ne s'en souvient plus entièrement et que tous les jours ses fils naissent pour s'émerveiller d'une histoire qui n'est pas la leur.
L'Afrique nous laisse sa dessance.
Sa Paix bien que menacée, 
Son Unité bien qu'envahi 

Et ses valeurs bien que mourante , pour autant parmi les seules qui donnes encore signe de vie sur la planète. 
Elles nous laissent aussi ses dieux et ses multiples coutumes


Les amérindiens nous laissent leurs croyances sur le monde des esprits  ,
Les histoires fabuleuses du printemps et l'harmonie avec la nature et animaux . 


Je n'aurais pas assez de ligne pour parler de la Chine et ses empereurs
Du Japon impérial et sa particularité 
De la Grèce, son histoire ses dieux ( Les plus connus de l'antiquité ; si vous me permettez ) 
Du Pérou,  des Aztèques et des civilisations qui nous ont précédées.

Le monde ancien n'était pas parfait 
Mais au fils des âges, il ne s'est pas défini par ses démons 


Le péché, la violence, la cruauté, ne sont pas nouveaux à l'histoire de l'humanité. 
Le mal a laissé son empreinte partout dans l'histoire, les guerres ont décimé les civilisations, les pestes on récrit l'histoire des hommes. 


L'avidité humaine reste la plus destructrice de tous et fait de l'homme l'artisan qualifié de ces propes malheurs.

Aujourd'hui, la Nature a envoyé la fin toqué à notre porte  . Et j'ai une question :Que faire l'humanité ? 



Among other things, they left us with : 

For the Romans, their art, their sculptures. 

The Vikings left us with their courage, their bravery and they continue to inspire our film makers. 

Africa leaves us with its rich culture, we breathe in its history, its exploits, its glory, that of the first civilisations, and its influence even though its people no longer fully remember it and every day her sons are born to marvel at a history that is not theirs .
Africa leaves us its legacy.
Its Peace although threatened, 
Its Unity though invaded 

And its values, though dying, yet among the only ones still alive on the planet. 
They also leave us their gods and their multiple customs


The Amerindians leave us their beliefs about the spirit world,
The fabulous stories of spring and the harmony with nature and animals. 


I would not have enough lines to speak about China and its emperors
Imperial Japan and its particularity 
Greece, its history and its gods (the most famous of antiquity; if you allow me say so) 
Peru, the Aztecs and the civilizations that preceded us.

The ancient world was not perfect 
But through the ages, it was not defined by its demons 


Sin, violence, cruelty, are not new to human history. 
Evil has left its mark throughout history, wars have decimated civilisations, plagues have rewritten human history. 


Above all Human greed remains the most destructive of all and makes man the qualified artisan of his own misfortunes.

Today, Nature has sent the end knocking at our door  . And I have a question:What should we  humanity do?
Trop long , mais interessant, qu'en pensez vous ?
Un philosophe grec, persan ou byzantin,
Débarqua sur les bords du Tibre un beau matin.
Maint bourgeois tout de suite étourdit le pauvre homme
Des curiosités de la ville de Rome.
« Vous arrivez, monsieur ? Si vous le permettez,
Nous visiterons Rome et toutes ses beautés :
Dès demain, nous irons, le jour levant à peine,
Voir le pommier punique et la porte Capène,
L'Aventin, la cavale aux satyres, les bains,
La chapelle du vieux Sangus, roi des sabins,
Les Thermes, Cypris chauve, Isis patricienne,
Les faiseurs de cercueils bordant la voie ancienne,
Je vous montrerai tout, Jupiter Viminal,
L'autel de la Santé sur le mont Quirinal,
Le forum tout rempli de bruit et de scandales,
Apollon au colosse, Apollon aux sandales,
Le temple que Vénus a chez Salluste, et puis
Le vieux et noir quartier des Couvercles de Puits ;
Ensuite, le Marché des Baladins, l'Auberge
Des Muses, le Juturne à côté de l'Eau Vierge,
Petit bois Somélis, grand bois Petilinus,
Nous verrons tout, endroits connus et non connus ;
Enfin, pour que ce jour marque à jamais sa date,
Nous verrons les chevaux d'airain de Tiridate,
Et nous terminerons par les courses en char...  »

« Romain, dit l'étranger, je voudrais voir César. »

« Lequel ? dites celui que vous voulez.
Nous sommes Fort riches en Césars.
Nous avons plusieurs Rome
Et nous avons plusieurs Césars, jeunes et vieux.
Deux qui sont empereurs, et trente qui sont dieux. »

Le penseur répondit : « C'est là votre misère.
Pour qu'un peuple soit fort et règne sur la terre.
Un grand homme suffit, ô fils de Romulus,
Et vous en avez tant que vous n'en avez plus ! »

Le 16 août 1846.

— The End —