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andenrangs poet Nov 2014
på en varm juni nat i
vor tids paris
dansede jeg rundt på brostenene
i dine arme til lyden af 20'ernes jazz
fra en pladespiller i et åbent kældervindue
og livet smagte af champagne og luften
var fyldt med kærlighed, latter, og den
aftagende duft at læbestift og chanel
og jeg følte mig lidt som daisy
gjorde det i gatsbys arme og
vi gentog fortiden på ny
men det grønne lys
forsvandt også fra os og det værste
er at det har jeg altid vidst inderst inde
men jeg danser stadig hen af brostenene
når fortiden indhenter mig endnu
engang
"you can't repeat the past? Why, of course you can, old sport!"
John F McCullagh Oct 2015
Jeudi, 21 Février, 1788, NYC

Il a été dit que la science progresse un décès à la fois. Pour Jeune Docteur Richard Bayley, professeur aspirant des études anatomiques, ce fut littéralement le cas. Il avait besoin d'un approvisionnement constant de cadavres récemment décédés pour ses recherches, et ce fut la raison pour laquelle il était là, la négociation avec les trois voleurs de corps dans le sous-sol de l'hôpital de New York.
"Il ya une jeune femme, Margaret La Stella, décédé jeudi dernier, et qui repose dans le complot de sa famille dans le cimetière de l'église de la Trinité." Ceci est le corps, je dois, pour ma recherche, et je suis prêt à payer le taux en vigueur pour vos services. "
Quel improbable trio étaient ces hommes debout avec lui. Leur chef, James, était un géant d'un homme robuste, près de six pieds de haut, ses deux compagnons étaient des nains par comparaison, à peine cinq pieds chacun. "Rafe ici est un bon pour crocheter les serrures sur les portes de fer et Alfie est rapide avec une pelle en bois. Il les ressuscite dans une hâte: «Je vais pousser le corps dans une brouette et de vous rencontrer de retour ici pour livrer la marchandise et récupérer notre argent. Vous aurez à payer un peu plus que vous le feriez pour un pauvre ou un nègre ".
Il était une négociation rapide et le docteur assez rapidement convenu à son prix, laissant James à se demander si il aurait dû demander plus. Eh bien, une bonne affaire est une bonne affaire, et une médaille d'or chacun Guinée était bon salaire pour un travail obscur de la nuit.
Ils défilaient sur puis, laissant le jeune Richard à ses pensées. Bientôt, très bientôt, il serait de nouveau afficher Margaret. Bientôt son corps allait abandonner ses secrets pour lui et il serait apprendre la mort avait pris celle qui avait été si belle et si jeune. Il n'y avait rien à faire pour lui maintenant, sauf à attendre. Il est assis avec une tasse de thé et a tenté de se distraire avec le journal du soir.
Body Snatchers, ou Resurrectionists, comme ils préfèrent être appelés, sont en mauvaise réputation en cette année de notre Seigneur 1788. gens souhaitent en général tourner un oeil aveugle quand le corps de certains pauvre a fini sur la table de dissection. Un bien faire femme blanche avec une famille était généralement prévu pour se reposer tranquillement. Encore James et ses deux petits complices connaissaient leur entreprise et vous faire le travail rapide de celui-ci sur cette nuit.
James arrêta son cheval et le chariot bien en deçà de la Trinité, ne voulant pas porter trop d'attention à eux. Il serait monter la garde à la porte du cimetière avec une brouette tandis que ses deux complices petits glissa à l'intérieur et fixés au corps.
Trinity Church cimetière était à côté du site de l'ancienne église qui avait brûlé dans le grand incendie de New York du 76 '. Le doyen actuel de l'église avait accumulé des fonds destinés à la construction d'un second, plus grandiose église de la Trinité, mais encore la construction avait pas encore commencé. L'absence de l'église physique devrait signifier pas de gardien et un cimetière qui serait totalement déserte sur une nuit la mi-hiver froid. Avec seulement une lune décroissante pour l'éclairage, les trois hommes étaient dépendants de lanternes à main qui ont donné peu de lumière et à côté de pas de chaleur lorsque les vents du sud de Manhattan serraient à la gorge comme un spectre vengeur.
"Et c'est parti. Rafe se rendre au travail cueillette de la serrure, tandis que je l'aide avec Alfe la bêche et les couvertures. "
«Je vais avoir besoin d'une longueur de corde, trop mate, à nouer autour du corps et le faire glisser le long de la tombe."
Ils ont été surpris par le cri plaintif d'un grand corbeau noir qui a été perché sur la porte du cimetière de fer et qui semblait être en regardant leurs activités avec curiosité et méfiance.
«Je dois la porte ouverte, allez, Alfe, je ne veux pas être là plus longtemps que je le dois."
James regarda les deux hommes petits happés leurs lanternes et des outils et ont disparu dans les ombres du cimetière de Trinity.
Ils ont trouvé la tombe récemment fini de la fille La Stella rapidement, et Alfe commencé tout de suite avec sa pelle de bois pour creuser le cercueil de son lieu de repos temporaire. Il a travaillé tranquillement, mais ses travaux ne vont pas complètement inaperçu.
"Mate, Prêtez-moi un coup de main et nous allons la faire sortir d'ici. Jetez la corde ".
Rafe a fait comme il a été soumissionné. Il a également ouvert sa lanterne et l'agita en un signal à James que le travail était presque terminé. James n'a cependant pas été le seul qui a vu le signal.
Comme le corps a été exhumé une lueur d'or attira l'attention de Alfe. Je t avais un anneau sur les cadavres quitté l'annulaire.
Grave voler était considéré comme une infraction plus grave que trafic de cadavres, mais sûrement pas l'un allait remarquer petit anneau d'or disparu. Quoi qu'il en soit ce corps allait retrouver tell disséqué et articulé, il avait entendu on fait bouillir la chair de l'os de fournir un squelette complet pour l'étude. Personne ne les payait pas assez d'argent à son retour ici quand le bon docteur avait fini avec son travail.

Était-ce juste imagination- de Alfe ou fait froid main morte des cadavres lui semblent se battre pour l'anneau avant qu'il arracha libre. Immédiatement, cependant, toutes les pensées de l'or est devenu secondary- il y avait des problèmes en cours de réalisation
"Vous là, montrez-moi vos mains!" Il y avait un garde dans les motifs de la chancellerie, un peu de malchance qu'ils avaient pas compté sur. Rafe, pas un héros, sa réaction immédiate a été de tourner et courir. Il lâcha la corde et le corps de la jeune fille se laissa retomber dans le trou, près de piégeage Alfe dans une étreinte indésirables.
Alfe bondit de la tombe ouverte et renversé le grand mince tombe garde qui semblait un peu plus d'un squelette lui-même. Il a entendu le crieur public dans la distance la sonnette d'alarme. Alfe a abandonné toute idée de récupérer le corps de la jeune fille et avait l'intention d'évasion. Comme il sauta de la porte, il pouvait entendre la garde frénétiquement essayant de charger son fusil. Alfe besoin de plus de distance. Il a dû se rendre à James à la porte.

Un fusil à âme lisse est une arme la plus fiable et à beaucoup plus que 100 verges pour atteindre un succès était plus de chance que d'habileté. Alfe entendit à peine la décharge de l'arme, mais la douleur dans son dos était difficile à ignorer. James l'a attrapé avant qu'il ne tombe, mais il est vite devenu évident pour les deux que Alfe ne fallut pas longtemps pour ce monde.
James et Rafe ont travaillé rapidement pour obtenir Alfe dans la brouette et le roue de l'écart. Le gardien tentait de recharger mais la distance et l'obscurité devenait leur ami. Il ne serait pas obtenir un deuxième coup avant qu'ils ont fait à la voiture.
Pour le docteur Bayley il semblait que les Resurrectionists étaient de retour plus tôt que prévu il, mais le corps dans la couverture était pas le corps qu'il avait prévu de recevoir.

«Il y avait un garde posté à la chancellerie en face du cimetière. Il faut avoir vu l'un de nos lanternes et est sorti pour enquêter. Il descendit un coup à nous pauvres Alfe obtenu dans le dos. "
Richard regarda par-dessus le corps de Alfe, le nouveau sujet du Royaume des morts. «Combien voulez-vous pour ce corps?" Ils ont conclu rapidement leur affaire, James ne fait pas tout à fait aussi bien qu'il aurait pour le corps de la jeune femme, mais divisées deux façons il serait suffisant pour obtenir de lui un endroit pour dormir et nourriture et la boisson en plus. Alfe allait être un homme difficile à remplacer, mais il y avait beaucoup d'hommes durs bas près des docks qui feraient le travail et ne pas trop parler aux mauvaises personnes.
Il pensait qu'il ne serait pas bientôt d'accord pour ouvrir la tombe d'un dame. Les corps des pauvres ne sont pas si étroitement participé.

Bientôt Docteur Bayley avait le corps d'Alfe déshabillé et lavé et prêt sur la table. Dans sa vie relativement brève ce corps avait rarement eu assez à manger et trop de gin à boire. Les dents qui lui restaient étaient jauni et il y avait des signes de maladie des gencives. Richard était sur le point de faire la première incision dans la poitrine quand il a remarqué une lueur d'or dans la main droite crispée.

Il était un anneau; il était la même bague qu'il avait donné sa Margaret quelques semaines avant. Juste quelques semaines avant la mort l'avait prise de lui. Il ne savait pas qu'elle avait été enterré avec lui. Richard a tenu le petit anneau dans sa main et a commencé à pleurer amèrement, dans la connaissance cruelle qu'il ne reverrait jamais son visage, pas dans cette vie ou la prochaine.
A short story, in French, based on a grave robbery that took place on Thursday February 21, 1788 in Trinity graveyard in New York City.
andenrangs poet Mar 2015
jeg så dig danse på en lørdag nat. jeg har aldrig set dig danse før.
det var allerførste gang jeg så dig danse.
du dansede til et nummer komponeret af en mand med et uforglemmeligt og krøllet navn.
og hele rummet summede af lyden af et klaver der blev slået an af en rystende finger og violin strengene der dansede rundt i luften, efterlod rummet i en skygge af pulver drømme og stjerner der faldt ned omkring dine fødder.

du dansede noget der kunne minde om en vals. men du dansede den alene.

vil du ikke danse lidt med mig i stedet for at gøre det helt alene? det ser så ensomt ud. smukt, dog ensomt.

du trak på smilebåndet. men så ej på mig.

så kom herhen.

du tog mig pludselig i dine arme og scenen var din, min, og vores. jeg har aldrig danset. kun i stuen som lille i min mors gamle balletskørt.
og det gik op for mig hvor perfekt min spinkle krop passede i den silhuet der før var udfyldt af noget ingen andre end du kunne se.

og scenen var din, min, og vores.
verden forsvandt omkring os mens vi dansede mellem stjernerne.
jeg forsøgte at få del i dine tanker ved at lade mig suge ind i dit blik....men du havde travlt med at koncentrere dig om dine trin. ikke bare for dansens skyld, men det blik du anstrengte dig for ikke at sende mig handlede ikke blot om dansen men angsten for at træde forkert.
hvad ville der ske hvis du så mig i øjnene?
jeg kunne mærke din kropsvarme helt ind i sjælen mens du snurrede mig rundt. let og elegant og tilbage i dine arme.

se på mig.

stjernene var for længst faldet ned men var ikke længere at finde for mine fødder. for du så på mig. du så mig lige ind i øjnene, længe nok til at det  begyndte at gøre ondt da du trådte et skridt tilbage men ikke længe nok til at jeg kom ind under huden på dig.

tak for dansen.

følelserne... var de ikke lige der?
og før jeg vidste af det var der ikke længere andet end mig og den sørgelige musik der nu fyldte rummet med opløste håb og tusind fejl og mangler.

på en lørdag nat så jeg dig danse for første gang. jeg havde aldrig set dig danse før. og på en lørdag nat så du mig i øjnene for første gang. du havde aldrig set mig i øjnene før....
.... og jeg har ikke danset siden
I.

Canaris ! Canaris ! pleure ! cent vingt vaisseaux !
Pleure ! Une flotte entière ! - Où donc, démon des eaux,
Où donc était ta main hardie ?
Se peut-il que sans toi l'ottoman succombât ?
Pleure ! comme Crillon exilé d'un combat,
Tu manquais à cet incendie !

Jusqu'ici, quand parfois la vague de tes mers
Soudain s'ensanglantait, comme un lac des enfers,
D'une lueur large et profonde,
Si quelque lourd navire éclatait à nos yeux
Couronné tout à coup d'une aigrette de feux,
Comme un volcan s'ouvrant dans l'onde ;

Si la lame roulait turbans, sabres courbés,
Voiles, tentes, croissants des mâts rompus tombés,
Vestiges de flotte et d'armée,
Pelisses de vizirs, sayons de matelots,
Rebuts stigmatisés de la flamme et des flots,
Blancs d'écume et noirs de fumée ;

Si partait de ces mers d'Egine ou d'Iolchos
Un bruit d'explosion, tonnant dans mille échos
Et roulant au **** dans l'espace,
L'Europe se tournait vers le rougo Orient ;
Et, sur la poupe assis, le nocher souriant
Disait : - C'est Canaris qui passe !

Jusqu'ici quand brûlaient au sein des flots fumants
Les capitans-pachas avec leurs armements,
Leur flotte dans l'ombre engourdie,
On te reconnaissait à ce terrible jeu ;
Ton brûlot expliquant tous ces vaisseaux en feu ;
Ta torche éclairait l'incendie !

Mais pleure aujourd'hui, pleure, on s'est battu sans toi !
Pourquoi, sans Canaris, sur ces flottes, pourquoi
Porter la guerre et ses tempêtes ?
Du Dieu qui garde Hellé n'est-il plus le bras droit ?
On aurait dû l'attendre ! Et n'est-il pas de droit
Convive de toutes ces fêtes ?

II.

Console-toi ! la Grèce est libre.
Entre les bourreaux, les mourants,
L'Europe a remis l'équilibre ;
Console-toi ! plus de tyrans !
La France combat : le sort change.
Souffre que sa main qui vous venge
Du moins te dérobe en échange
Une feuille de ton laurier.
Grèces de Byron et d'Homère,
Toi, notre sœur, toi, notre mère,
Chantez ! si votre voix amère
Ne s'est pas éteinte à crier.

Pauvre Grèce, qu'elle était belle,
Pour être couchée au tombeau !
Chaque vizir de la rebelle
S'arrachait un sacré lambeau.
Où la fable mit ses ménades,
Où l'amour eut ses sérénades,
Grondaient les sombres canonnades
Sapant les temps du vrai Dieu ;
Le ciel de cette terre aimée
N'avait, sous sa voûte embaumée,
De nuages que la fumée
De toutes ses villes en feu.

Voilà six ans qu'ils l'ont choisie !
Six ans qu'on voyait accourir
L'Afrique au secours de l'Asie
Contre un peuple instruit à mourir.
Ibrahim, que rien ne modère,
Vole de l'Isthme au Belvédère,
Comme un faucon qui n'a plus d'aire,
Comme un loup qui règne au bercail ;
Il court où le butin le tente,
Et lorsqu'il retourne à sa tente,
Chaque fois sa main dégouttante
Jette des têtes au sérail !

III.

Enfin ! - C'est Navarin, la ville aux maisons peintes,
La ville aux dômes d'or, la blanche Navarin,
Sur la colline assise entre les térébinthes,
Qui prête son beau golfe aux ardentes étreintes
De deux flottes heurtant leurs carènes d'airain.

Les voilà toutes deux ! - La mer en est chargée,
Prête à noyer leurs feux, prête à boire leur sang.
Chacune par son dieu semble au combat rangée ;
L'une s'étend en croix sur les flots allongée,
L'autre ouvre ses bras lourds et se courbe en croissant.

Ici, l'Europe : enfin ! l'Europe qu'on déchaîne,
Avec ses grands vaisseaux voguant comme des tours.
Là, l'Egypte des Turcs, cette Asie africaine,
Ces vivaces forbans, mal tués par Duquesne,
Qui mit en vain le pied sur ces nids de vautours.

IV.

Ecoutez ! - Le canon gronde.
Il est temps qu'on lui réponde.
Le patient est le fort.
Eclatent donc les bordées !
Sur ces nefs intimidées,
Frégates, jetez la mort !
Et qu'au souffle de vos bouches
Fondent ces vaisseaux farouches,
Broyés aux rochers du port !

La bataille enfin s'allume.
Tout à la fois tonne et fume.
La mort vole où nous frappons.
Là, tout brûle pêle-mêle.
Ici, court le brûlot frêle
Qui jette aux mâts ses crampons
Et, comme un chacal dévore
L'éléphant qui lutte encore,
Ronge un navire à trois ponts.

- L'abordage ! l'abordage ! -
On se suspend au cordage,
On s'élance des haubans.
La poupe heurte la proue.
La mêlée a dans sa roue
Rameurs courbés sur leurs bancs
Fantassins cherchant la terre,
L'épée et le cimeterre,
Les casques et les turbans.

La vergue aux vergues s'attache ;
La torche insulte à la hache ;
Tout s'attaque en même temps.
Sur l'abîme la mort nage.
Epouvantable carnage !
Champs de bataille flottants
Qui, battus de cent volées,
S'écroulent sous les mêlées,
Avec tous les combattants.

V.

Lutte horrible ! Ah ! quand l'homme, à l'étroit sur la terre,
Jusque sur l'Océan précipite la guerre,
Le sol tremble sous lui, tandis qu'il se débat.
La mer, la grande mer joue avec ses batailles.
Vainqueurs, vaincus, à tous elle ouvre ses entrailles.
Le naufrage éteint le combat.

Ô spectacle ! Tandis que l'Afrique grondante
Bat nos puissants vaisseaux de sa flotte imprudente,
Qu'elle épuise à leurs flancs sa rage et ses efforts,
Chacun d'eux, géant fier, sur ces hordes bruyantes,
Ouvrant à temps égaux ses gueules foudroyantes,
***** tranquillement la mort de tous ses bords.

Tout s'embrase : voyez ! l'eau de centre est semée,
Le vent aux mâts en flamme arrache la fumée,
Le feu sur les tillacs s'abat en ponts mouvants.
Déjà brûlent les nefs ; déjà, sourde et profonde,
La flamme en leurs flancs noirs ouvre un passage à l'onde ;
Déjà, sur les ailes des vents,

L'incendie, attaquant la frégate amirale,
Déroule autour des mâts sont ardente spirale,
Prend les marins hurlants dans ses brûlants réseaux,
Couronne de ses jets la poupe inabordable,
Triomphe, et jette au **** un reflet formidable
Qui tremble, élargissant ses cercles sur les eaux.

VI.

Où sont, enfants du Caire,
Ces flottes qui naguère
Emportaient à la guerre
Leurs mille matelots ?
Ces voiles, où sont-elles,
Qu'armaient les infidèles,
Et qui prêtaient leurs ailes
A l'ongle des brûlots ?

Où sont tes mille antennes,
Et tes hunes hautaines,
Et tes fiers capitaines,
Armada du sultan ?
Ta ruine commence,
Toi qui, dans ta démence,
Battais les mers, immense
Comme Léviathan !

Le capitan qui tremble
Voit éclater ensemble
Ces chébecs que rassemble
Alger ou Tetuan.
Le feu vengeur embrasse
Son vaisseau dont la masse
Soulève, quand il passe,
Le fond de l'Océan.

Sur les mers irritées,
Dérivent, démâtées,
Nefs par les nefs heurtées,
Yachts aux mille couleurs,
Galères capitanes,
Caïques et tartanes
Qui portaient aux sultanes
Des têtes et des fleurs.

Adieu, sloops intrépides,
Adieu, jonques rapides,
Qui sur les eaux limpides
Berçaient les icoglans !
Adieu la goëlette
Dont la vague reflète
Le flamboyant squelette,
Noir dans les feux sanglants !

Adieu la barcarolle
Dont l'humble banderole
Autour des vaisseaux vole,
Et qui, peureuse, fuit,
Quand du souffle des brises
Les frégates surprises,
Gonflant leurs voiles grises,
Déferlent à grand bruit !

Adieu la caravelle
Qu'une voile nouvelle
Aux yeux de **** révèle ;
Adieu le dogre ailé,
Le brick dont les amures
Rendent de sourds murmures,
Comme un amas d'armures
Par le vent ébranlé !

Adieu la brigantine,
Dont la voile latine
Du flot qui se mutine
Fend les vallons amers !
Adieu la balancelle
Qui sur l'onde chancelle,
Et, comme une étincelle,
Luit sur l'azur des mers !

Adieu lougres difformes,
Galéaces énormes,
Vaisseaux de toutes formes,
Vaisseaux de tous climats,
L'yole aux triples flammes,
Les mahonnes, les prames,
La felouque à six rames,
La polacre à deux mâts !

Chaloupe canonnières !
Et lanches marinières
Où flottaient les bannières
Du pacha souverain !
Bombardes que la houle,
Sur son front qui s'écroule,
Soulève, emporte et roule
Avec un bruit d'airain !

Adieu, ces nefs bizarres,
Caraques et gabarres,
Qui de leurs cris barbares
Troublaient Chypre et Délos !
Que sont donc devenues
Ces flottes trop connues ?
La mer les jette aux nues,
Le ciel les rend aux flots !

VII.

Silence ! Tout est fait. Tout retombe à l'abîme.
L'écume des hauts mâts a recouvert la cime.
Des vaisseaux du sultan les flots se sont joués.
Quelques-uns, bricks rompus, prames désemparées,
Comme l'algue des eaux qu'apportent les marées,
Sur la grève noircie expirent échoués.

Ah ! c'est une victoire ! - Oui, l'Afrique défaite,
Le vrai Dieu sous ses pieds foulant le faux prophète,
Les tyrans, les bourreaux criant grâce à leur tour,
Ceux qui meurent enfin sauvés par ceux qui règnent,
Hellé lavant ses flancs qui saignent,
Et six ans vengés dans un jour !

Depuis assez longtemps les peuples disaient : « Grèce !
Grèce ! Grèce ! tu meurs. Pauvre peuple en détresse,
A l'horizon en feu chaque jour tu décroîs.
En vain, pour te sauver, patrie illustre et chère,
Nous réveillons le prêtre endormi dans sa chaire,
En vain nous mendions une armée à nos rois.

« Mais les rois restent sourds, les chaires sont muettes.
Ton nom n'échauffe ici que des cœurs de poètes.
A la gloire, à la vie on demande tes droits.
A la croix grecque, Hellé, ta valeur se confie.
C'est un peuple qu'on crucifie !
Qu'importe, hélas ! sur quelle croix !

« Tes dieux s'en vont aussi. Parthénon, Propylées,
Murs de Grèce, ossements des villes mutilées,
Vous devenez une arme aux mains des mécréants.
Pour battre ses vaisseaux du haut des Dardanelles,
Chacun de vos débris, ruines solennelles,
Donne un boulet de marbre à leurs canons géants ! »

Qu'on change cette plainte en joyeuse fanfare !
Une rumeur surgit de l'Isthme jusqu'au Phare.
Regardez ce ciel noir plus beau qu'un ciel serein.
Le vieux colosse turc sur l'Orient retombe,
La Grèce est libre, et dans la tombe
Byron applaudit Navarin.

Salut donc, Albion, vieille reine des ondes !
Salut, aigle des czars qui planes sur deux mondes !
Gloire à nos fleurs de lys, dont l'éclat est si beau !
L'Angleterre aujourd'hui reconnaît sa rivale.
Navarin la lui rend. Notre gloire navale
A cet embrasement rallume son flambeau.

Je te retrouve, Autriche ! - Oui, la voilà, c'est elle !
Non pas ici, mais là, - dans la flotte infidèle.
Parmi les rangs chrétiens en vain on te cherchera.
Nous surprenons, honteuse et la tête penchée,
Ton aigle au double front cachée
Sous les crinières d'un pacha !

C'est bien ta place, Autriche ! - On te voyait naguère
Briller près d'Ibrahim, ce Tamerlan vulgaire ;
Tu dépouillais les morts qu'il foulait en passant ;
Tu l'admirais, mêlée aux eunuques serviles
Promenant au hasard sa torche dans les villes,
Horrible et n'éteignant le feu qu'avec du sang.

Tu préférais ces feux aux clartés de l'aurore.
Aujourd'hui qu'à leur tour la flamme enfin dévore
Ses noirs vaisseaux, vomis des ports égyptiens,
Rouvre les yeux, regarde, Autriche abâtardie !
Que dis-tu de cet incendie ?
Est-il aussi beau que les siens ?

Le 23 novembre 1827.
endnu en aften
hvor jeg smager af billig ***** og stjålent vin
du siger månen græder, fordi cirkler kun findes i helvede
jeg genkender dine ord,
der knaser som grus under dine sko
jeg tror ikke på tårer
så vis mig dine arme,
der ligner lydløse pigeskrig
vis mig din digtsamling, du gemmer
under beskidte negle
jeg har blå mærker langs min rygsøjle,
og når jeg tænker på dig
giver det hele mening
derfor ved jeg, du tog fejl den nat,
hvor du sagde, at cirkler kun findes i helvede,
for der er jeg først om 4 dage
og alligevel
lever jeg
cirkulært
- digte om alt det, der skete dengang
Natalia mushara Aug 2015
Baby boye took me in arme
Baby boy kiss me wit charm
Baby boye mine, baby boye mine
Baby boy kute and baby boye ware suit
Baby boye italiano like me
Baby boye mine
Yuo see
Med øjne lyse, store og skinnende
Prøver jeg at se ham dybt ind i sjælen.
Jeg smiler, ler og strejfer hans arme.
Nætter, som hurtigt bliver lange, mørke -
Men på lysende, klar, helt fantastisk vis.
Bruger jeg på at sende ham signaler.
Rører blidt ved hans hjerte. Selvom,
Mit greb er fast og stramt. Langsomt -
Vikler mine fingre ham ind i mit spind.
Han bliver grebet, betaget og glæden
Stråler ud af ham. Ud af mig. Tror han.
For når jeg kommer hjem, om aftenen
Er det stadigvæk ikke ham. Men DIG
Jeg tænker på. Dit navn i mine tanker -
Som små forviklede snefnug, kredser om.
Du ligger der. Aller bagerst. Om aftenen
Selvom, Du egentlig er væk og forsvundet.
For evigt. For altid. Og ikke kommer retur!?
Peut s’ouvrir un débat
long comme l’éternité
de savoir si vrai ou faux
avait raison Don Gomez
qui harangua son fils
en disant :
« Ce n’est que par le sang
Qu’on lave tel outrage. »

Ô quel mot fer,
quel mot acier,
sans une goute d’étain !
Le mot sans verdure,
le mot rouge sans mélange,
plus rouge que le sang,
visant perdre le souffle
au donneur de soufflet !
qui pourra le baptiser cannibalisme
ou bien légitime défense ?

Quoi qu’on dise, tranchons :
ce fut verser le sang.
Et jugeons :
Ce qu’à l’époque fut d’or
l’acte de le Cid1 Compeador
ne le serait point aujourd’hui.
C’est comme le triomphe d’Achille2
Sur son ennemi Hector.
Les deux grand guerriers, avides de sang
et de gloire malsaine,
vallées et plaines coururent,
lacs et rivières nagèrent,
étangs et marécages pataugèrent,
monts et collines gravirent,
et descendirent en volant,
se voulant l’un l’autre proie,
et l’emporta le plus criminel.

A l’Epoque Contemporaine
Pas toute victoire ne se couvre de lauriers.

La Pucelle d’Orléans ne fut-elle
brûlée vive par l’ennemi,
son tueur ignoré par tant,
et son Nom à jamais porta la couronne
à la façon de la Sainte Vierge
qui jamais ne lutta que contre le péchée,
et son arme au combat ne fut que piété,
contrairement à Charlemagne
qui fut couronné de fer
dont il eut son bon usage.

Le trépas d’un héro ne tue pas l’héroïsme.

Ce fut le cas, ce semble, du Prince
Né **** d’un palais royal.
Ce Prince qu’on le nomme :
Mohammed Bouazizi.
La montée au sommet ne fut pas improviste
ni sujet de surprise ;
c’est le fruit du courage bénit,
lequel conditionnera et la pluie et le soleil
dans tous les coins du monde.

1. Le Cid : Personnage Principal de la Tragi-comédie qui porte son nom de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 16372.
2. Achille et Hector sont les personnages les plus célèbres de L’Iliade d’Homère VIIIe siècle av. J.-C.
En mémoire du héro tunisien Mohammed Bouazizi
www.amazon.author/bonim007
Jackson Freeman Oct 2012
I singe with a hertly lud whan ycham herty,
And I arme whan singinge is ne ynewe.
Carole whan my corage blissieth,
And I shal deye whan his blase deyeth.

Druerie shal be his a-brune billets.
A stable blase that shal sustene my spyrakles.
A schrewe destroyere that kesseth so dimliche.
A þeauful kempe with an as-spire swerde.

Gostes of i-þank als ouer my vingeres.
Al-only dulce conceiptes fletene in my gostes.
Sumdel real cannot be als amaddinge.
Sumdel real cannot be te-tealte!

Is the mannish þonc als mase and puissant
Sweuenen of suic a selkout conand?
Dest Moder Folde cune of hire child?
Hire misty doter who berne and bilde?

The hoom is not where the herte is.
The herte is the hoom bote motif
The herte, the hoom, the ende, and the sepulture.
A luft who is the mest derure in the Folde.
I'll post the translation when I can ****** find it on my other computer. Enjoy this piece, though, even if you can't understand it!
Le Baiser de ton rêve
Est celui de l'Amour !
Le jour, le jour se lève,
Clairons, voici le jour !

Le Baiser de mon rêve
Est celui de l'Amour !
Enfin, le jour se lève !
Clairons, voici le jour !

La caresse royale
Est celle de l'Amour.
Battez la générale,
Battez, battez, tambour !

Car l'Amour est horrible
Au gouffre de son jour !
Pour le tir à la cible
Battez, battez, tambour.

Sa caresse est féline
Comme le point du jour :
Pour gravir la colline
Battez, battez, tambour !

Sa caresse est câline
Comme le flot du jour :
Pour gravir la colline,
Battez, battez, tambour.

Sa caresse est énorme
Comme l'éclat du jour :
Pour les rangs que l'on forme,
Battez, battez, tambour !

Sa caresse vous touche
Comme l'onde et le feu ;
Pour tirer la cartouche,
Battez, battez un peu.

Son Baiser vous enlace
Comme l'onde et le feu :
Pour charger la culasse,
Battez, battez un peu.

Sa Caresse se joue
Comme l'onde et le feu :
Tambour, pour mettre en joue,
Battez, battez un peu.

Sa caresse est terrible
Comme l'onde et le feu :
Pour le cœur trop sensible
Battez, battez un peu.

Sa caresse est horrible,
Comme l'onde et le feu :
Pour ajuster la cible,
Restez, battez un peu.

Cette Caresse efface
Tout, sacré nom de Dieu !
Pour viser bien en face,
Battez, battez un peu.

Son approche vous glace
Comme ses feux passés :
Pour viser bien en face
Cessez.

Car l'Amour est plus belle
Que son plus bel amour :
Battez pour la gamelle,
Battez, battez tambour,

Toute horriblement belle
Au milieu de sa cour :
Sonnez la boute-selle,
Trompettes de l'Amour !

L'arme la plus habile
Est celle de l'Amour :
Pour ma belle, à la ville,
Battez, battez tambour !

Car elle est moins cruelle
Que la clarté du jour :
Sonnez la boute-selle,
Trompettes de l'Amour !

L'amour est plus docile
Que son plus tendre amour :
Pour ma belle, à la ville,
Battez, battez tambour.

Elle est plus difficile
À plier que le jour :
Pour la mauvaise ville,
Battez, battez tambour.

Nul n'est plus difficile
À payer de retour :
Pour la guerre civile,
Battez, battez tambour.

Le Baiser le plus large
Est celui de l'Amour :
Pour l'amour et la charge,
Battez, battez tambour.

Le Baiser le plus tendre
Est celui de l'Amour,
Battez pour vous défendre,
Battez, battez tambour.

Le Baiser le plus chaste
Est celui de l'Amour :
Amis, la terre est vaste,
En avant, le tambour.

Le Baiser le plus grave
Est celui de l'Amour :
Battez, pour l'homme brave,
Battez, battez tambour.

Le Baiser qui se fâche
Est celui de l'Amour :
Battez pour l'homme lâche,
Battez, battez tambour.

Le Baiser le plus mâle
Est celui de l'Amour :
Pour le visage pâle
Battez, battez tambour.

La Caresse en colère
Est celle de l'Amour :
Car l'Amour, c'est la guerre,
Battez, battez tambour.

Le Baiser qu'on redoute
Est celui de l'Amour :
Pour écarter le doute,
Battez, battez tambour.

L'art de jouir ensemble
Est celui de l'Amour :
Or, mourir lui ressemble :
Battez, battez tambour.

L'art de mourir ensemble
Est celui de l'Amour :
Battez fort pour qui tremble,
Battez, battez tambour.

Le Baiser le plus calme
Est celui de l'Amour :
Car la paix, c'est sa palme,
Battez, battez tambour.

La souffrance, la pire,
Est d'être sans l'Amour :
Battez, pour qu'elle expire,
Battez, battez tambour.

Le Baiser qui délivre
Est celui de l'Amour :
Battez pour qui veut vivre,
Battez, battez tambour.

La Caresse éternelle
Est celle de l'Amour :
Battez, la mort est belle,
Battez, battez tambour.

La guerre est la plus large
Des portes de l'Amour :
Pour l'assaut et la charge,
Battez, battez tambour.

La porte la plus sainte
Est celle de la mort :
Pour étouffer la plainte
Battez, battez plus fort.

L'atteinte la moins grave
Est celle de la mort :
L'amour est au plus brave,
La Victoire... au plus fort !
« Notre amour était mon seul arme
                                     Aujourd’hui  j’ai que des larmes
Notre confiance  était le seul accord
                    Maintenant le doute tue votre propre âme
J’ai compris votre jalousie mais
                            N’oublies pas que je suis une femme
Une femme amoureuse de toi ,fidèle
                        Et surtout confiante à toi et à moi-même
Oublies les paroles ,et les critiques des autres
         Laisses nous vivre une histoire pleine de charme
Pardonnes moi de tous ce que j’ai fait
                                 Stp pardonnes votre futur dame  »
Elle m’ a dit;
J’ai répondu:
  « personne ne mérite tes larmes
             Et celui qui les mérite ne fera surement pas pleurer
Sois sur que je te souhaite que de bonheur
             le bonhur… que t'  attends...
                                          avec quelqu'un que  tu admires
  Tu as choisi de jouer  tes cartes au profondeur
                 Et mon jeu était toujours à la hauteur
Tu as détruit ton propre  amour
  Tu m’as perdu pour toujours
                                pour m’oublier    ,  Tu as besoin du temps
                                mêmes les anges ont besoins du temps de repos
cherche quelqu’un qui fait rire ton cœur
moi je ne peux  t’assurer que de malheur
                                           la vie m’a donné une deuxième chance
                                              je vais rattraper mes fautes d’enfance  
tu étais la grande faute de ma vie
tu es la personne que  …………j’ ai pas envie.   »

Abdelkadir BELHADJ
andenrangs poet Sep 2014
jeg faldt (for dig)
en aften i december
lige ned i dine arme, faldt jeg
og luften føltes ikke længere
helt så kold.
vi så hinanden i øjnene
lidt for længe til at vi to
bare kunne være venner,
og jeg vidste
at du var den jeg skulle drikke
sød kaffe og plukke solsikker med.
men nu er jeg faldet over min kærlighed
og over mig selv og mit
sikkerhedsnet af dig er borte
jeg forstår ikke hvad det var
der var så forkert ved det jeg gjorde
så jeg er holdt op med at spørge
og renser desperat mit hjerte i sprit
for at det ikke skal blive betændt
men i mit indre brænder dog
et håb om at vi vil mødes igen
en aften i december
og vi vil se hinanden i øjnene
lidt for længe til det kan være forbi
og du vil falde (for mig) på ny
Tu meurs d'envie de moi
Et tu me dis tout de go
J'ai envie de toi

Maintenant
Bande
Bande
Bande
Et tu chronomètres le temps
Qu'il me faudra pour atteindre
La taille exacte que tu désires
Et quand le petit soldat s'exécute
Au quart de tour comme tu l'exiges
Quand il pointe l'arme vers tes neiges éternelles
Tu dis : Garde à vous, fixe
Tu condamnes mes fesses au peloton d'exécution
Au clic de ton appareil photo
Tu tires à vue
Tu mitrailles à bout portant
Et quand tu es enfin satisfaite de la pose
Tu dis :
Déposez arme
Et je me dégonfle
Instantanément

Et tu exaltes, tu jubiles
De ta toute puissance
Je suis ta chose, ton pantin
Ton esclave
Tu es ma maîtresse
Et tu me flagelles à distance de ton flash.

Et tu exiges des photos explicites
Des gros plans, des détails intimes
De mes parties honteuses
Tu veux la vulve qui dort paisiblement sous mon aisselle
Tu veux la raie du cul qui se dessine dans le creux de mon coude

Tu veux la trique qui ronfle
Au coeur de la mangrove du mont de Venus

Tu veux le trou de mon cul dans le nombril béant
Que je forme de mes plantes de pied jointes
Tu veux que mon sein gauche secrète
A gogo des tasse de café chaud arabica

Tu veux tout
Tout de suite
Le tout et les parties
Sans filtre
Sans retouches

Tu dis que mains et mes doigts t'excitent
Et tu suces mes ongles pour en soutirer
Les envies et les cuticules

Et tu mordilles mes orteils
Lentement l'un après l'autre
Tu croques
Histoire de voir si je suis chatouilleux
Ou si je ne suis pas déjà mort

Et tu veux que je me batte en douce
Comme on bat la campagne
Comme on bat un cil et les cartes
Comme on bat le fer quand il est chaud
Comme on bat le grain pour le moudre
Comme on bat sa coulpe
Comme on bat la mesure
Et comme on bat son coeur
Je me bats en douce
Je te baptises de mon foutre
Je te fais des messes basses
Et je fais main basse sur tes envies
A voix basse
Je m'exécute
Je t'exécute
Car tu reignes vierge souveraine,
En sourdine, Osmose et Extase,
Dans mon royaume tantrique.
Die donker dans in daai kind se oe
kyk *** die duiwel om hom draai en
walts met die doodsdonker nag
op die ritme van sy swak hart.

Die kind se swak hart
natuurlik bosluis die duiwel hom
toe op die bloedjie se bloed
tot sy are net gal spoeg.

Tant San se hy speel met vuur...
en sit op die doringdraad
tussen hierdie span en die ander
wie hy altwee lelik speel.

Oom Jaap se hy snuif hom slim
die gom is maar om sy hart weer
aanmekaar te plak en die spirits
vir die graffiti op sy spirit en sy soul

maar mens praat nie so van God se kind nie
die laaitjie praat met engele
en gaan eerder hemel toe as jy...
want geen mens gan tweekeer hell toe nie.

Hy wag net om te dooi...
Sjame , die arme kind.
Andere alle sehen die Aussicht
In der Natur, aus dem Fernster
Aber meine Aussicht bist du

Ich brauche kein Blatt
Vogelstimmen oder einen See

Ich brauche deine Augen,
Deine Worte und
Ich brauche deine Liebe

Deine Liebe ist wie eine Brücke
Ich bin da
Du bist dort
Wir kommen zusammen, wenn wir unsere Arme öffnen
Aber da gibt es andere
Jy het die reg tot lewe
Oh grondwet, die dood lag jou uit!
Die sardoniese blik
van 'n gesteelde besluit,
**** jy nie die klop-klop van vier perde hoef
wyle die openbaring in
jou blaaie kom poef.

Skaam jy jou nie
vir sulks blatante leuen,
of het jy jou ore aan Satan verleen
toe jy jou hoop soos saad versprei
om naief- die jeug, in die versoekingte lei.

Ons eet karkas-krummels
as 'n daaglikse brood
Terwyl jy ons verseker
dat jy die waarheid ontbloot
soos die arme tiener meisie,
geryp; en nou - dood.

Jou bedoelings was goed,
maar jou kakpraat te groot.
andenrangs poet Jan 2015
du var ikke den slags
mand der passede ind
i statestikkerne om utroskab
i metroxpress
og du var ikke den slags
mand
med en advarsel
skrevet på ryggen, af en mavesur eks

du var den slags mand
der duftede af kanel
og nyvasket sengetøj og
du var den slags mand
der bar min taske
og lyttede til alle mine ord
og du var den slags mand der holdt mig
i dine arme og tørrede mine salte tårer
af knækket tillid bort fra mine kinder
og du var den slags mand der kunne
sige det med så meget overbevisning
når du sagde at du altid ville være der

men du var også den mand
der gik uden at se sig tilbage....
Katrine Jul 2014
Tung er tiden
på mine øjenvipper
mindet tatoveret
under mine øjenlåg
hvert et blik
et polaroid
skal viftes i vinden
for at blive klart
du er utydelige arme
en skygge
om dagen, om natten et
kvælertag under spotlight
om natten fremkaldes
højdefineret lys på stribe
med lukkede øjne
ses illusionen klarest:
hver nat kysser du mig for første gang
men der skal mere til
for at vække publikums gunst
selv den 14-årige på første række
råber: KLICHÉ
så du lader dine skarpe fingre
vandre ned til mit bryst
mærke pulsen for sidste gang
inden instruktørers planlagte
uventede vendepunkt:
kolde hænder om min hals
nu knækker filmen
nu knækker
dit stemmebånd så du må hviske
det er ikke dig, det er mig
det ER virkelig mig
siger du
sig det gen
sig det så mange gange
at ordene bliver baggrundsmusik
så kan du måske selv høre
hvor lidt mening den sætning giver
til tonen af er hjerte der slår
men det eneste du hører
er instruktørers jubelråb
da dine hænder strammer til om min hals
herfra hvor vi står
kan vi fotograferes fra alle vinkler
og kaldes kunst
et unikum, et stjerneskud da
lyset forsvinder fra mine øjne og
jeg falder
ind i vågen tilstand
har jeg blå mærker
efter dine fingrerspidser
Colin gardait un jour les vaches de son père ;
Colin n'avait pas de bergère,
Et s'ennuyait tout seul. Le garde sort du bois :
Depuis l'aube, dit-il, je cours dans cette plaine
Après un vieux chevreuil que j'ai manqué deux fois
Et qui m'a mis tout hors d'haleine.
Il vient de passer par là-bas,
Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las,
Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place,
Et j'irai faire votre chasse ;
Je réponds du chevreuil. - Ma foi, je le veux bien.
Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien,
Va le tuer. Colin s'apprête,
S'arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu'à regret,
Court avec lui vers la forêt.
Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête,
Et voilà le chevreuil... Colin impatient
Tire aussitôt, manque la bête,
Et blesse le pauvre Sultan.
A la suite du chien qui crie,
Colin revient à la prairie.
Il trouve le garde ronflant ;
De vaches, point ; elles étaient volées.
Le malheureux Colin, s'arrachant les cheveux,
Parcourt en gémissant les monts et les vallées ;
Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux,
Colin retourne chez son père,
Et lui conte en tremblant l'affaire.
Celui-ci, saisissant un bâton de cormier,
Corrige son cher fils de ses folles idées,
Puis lui dit : chacun son métier,
Les vaches seront bien gardées.
L S Tesler Mar 2015
jeg kunne skrive lange breve, sange og digte om dine hænder, der altid er blødere end mine, når jeg lader mine fingerspidse kærtegne dem. dine skuldre, som jeg lader min kind hvile på, når du holder mig i dine arme. dine små mørke krøller, der kilder din nakke, og som kun jeg må lade mine fingre glide igennem. og jeg ved jo godt, at det er åndsvagt og tåbeligt, men når dine læber beder mig om at gå og dine øjne tigger mig om at blive, falder mit indre sammen i små stykker og salte dråber løber ned at mine kinder. jeg ved jo godt, at du ikke mener det, når du siger at jeg ikke kan blive i dine hvide lagner for evigt, men dine ord trænger alligevel ind i mine inderste kamre og lukker op for alle tænkelige smerter som mine årer kan rumme. jeg ved jo også godt, at jeg ikke kan blive ved med at kysse dine fløjsbløde læber indtil ingenting gør ondt mere, men når dine brune øjne kigger på mig og vores næser er en millimeter fra berøring, vil den evige længsel ikke tage ende.
Laura Amstutz Feb 2017
jeg er skødesløs
musikken er så god
s-togets varme dulmer
nattemørket læner sig ind mod ruden
- presser på
tankernes strøm standser og starter og standser igen
alting er mit

jeg er tankeløs
og musikken er så god

drikker lidt for at føle mig i live
med lukkede øjne og drømme af luft
glemmer jeg både mig selv og de andre

tag mig væk herfra
tag mig med ud i natten
i mørket
vi skal danse hele natten; se solen stå op sammen
længslende eufori
af velvære
kravler op ad mine arme
alting er godt

man skal dø nogle få gange
før man virkelig kan
leve
.
ungdomspoet Jan 2015
to rødgrønne flasker med et indhold af 6.4% kærlighed
hvide tænder der bed i hvide lagner
varme kroppe der dansede med en illusion af lykke
sorte lunger der slugte mørke tanker
korte arme med en mørkegrå himmel malet på sig
hullede stemmer som blev syet sammen af undskyldninger
disfunktionelle hjerter der prøvede at slå
tomme skeletter og blå shilouetter
kold januar-regn der vaskede alt hvad der mindede om tåre væk
knive med smilende ansigter risede ar på rygsøjlen
spredte ben og lukkede øjne
to rødgrønne flasker med et indhold af 6.4% kærlighed flød i synlige åre
6.4 % kærlighed blev optaget i menneskekroppe
6.4% kærlighed er væk
lyset lyder som disse sarte vibrationer
og det hele ender i en babyblå

sproget skubber til loftet og det
krøllede papir vinder alt
mens det ligger der

mine arme kan
i dette øjeblik
vande tusinde haver
Victoria Wilhelm Aug 2019
din historie rodfæster en sandhed i mig
om cigarrøg og fremmede mennesker
deres magt over kønnet og min krop

i forestillingen;
jeg mister arme
jeg ser mit kød hvordan det forsvinder
               (det nemme er at falde fra)

indersiden af låret  
mavens rundhed    brysternes buen     ansigtets rene træk

mine læber; deres måde at skille på

nu vender jeg dem altid på vrangen før jeg går ud

i alle disse berøringer
disse berøringer
i én smeltet masse af hud og hår



I just want you to know (jeg ser ikke længere hendes ansigt)


i minderne;
kun krop
kun krop
kun krop



der vokser et svigt i mig

i mine øjenvipper
når jeg græder tårer   som rammer andres hudlag

diffunderer
fra væske til følelse til en berøring to mennesker imellem

vores relation er ikke andet end tag på hud
og afstumpede nik gennem bevoksede ***  



I metroen;
altid metroen et ikke *** vi kører imod

et transportmiddel der opsluger. du kan se det i øjnene på disse ”mennesker” i ikke-rummet.

og ud på skinnerne, de drømmer, stigende over kanten. En stemme;

attention à la marche en descendant du train

og jeg retter opmærksomhed, for jeg stoler mere og mere  på stemmer uden ansigter
på højtalermagt
end på alle de mennesker, jeg kender.



I metroen;

jeg er så træt af at være træt af hans opførsel

catcalling som fænomen, der stammer fra metroens ikke-***
det må det gøre !

den opslugende kraft, han kan lugte den den hænger i luften,
og alle er usikre

må man gerne efterlade sit liv inden man stiger ind?

attention à ton corps et ta voix

du ved aldrig hvilket ansigt han bærer



det er en forventning om at være utilpas, der bor i mig.
en forventning om
at blive catcallet
at mærke fremmede mænds hænder på min krop
at iklæde mig tøj jeg tør gå alene hjem i
at sove på gulvet hos venner for at undgå natbussen



jeg ved godt
at ikke alt er mit eget valg



og jeg brækker mig i metroen i en uber på gaden i min egen opgang

og jeg skammer mig over skammen

den skam forbundet med fremmedes ord og handlinger



du ventede engang på boulevard Saint-Denis
og en mand spurgte dig om hvor meget du kostede for at være hans

én hel nat

og det tog mig én hel dag at forstå din tavshed overfor ham

han kan ikke gå og forvente at alle kvinder på gaden potentielt kan være hans til den rette pris

VI EJER IKKE HINANDEN

OG JEG ER TRÆT AF MIG SELV

NÅR JEG LØBER VEJEN FRA MIN METRO TIL MIN HOVEDDØR

og ånder lettet op
        bag en låst dør
Gymnasiepoesi Mar 2015
men tanken om at det i stedet er hende
der får din varme
uskyldige kys i nakken
i mørke soveværelser
hendes fingre flettet ind i dine
hende, der fjerner dit tøj
og rører dig
hende, der hører dig når du så passioneret spiller
blid musik
hende, der hører dine inderste tanker
på dovne søndagsmorgener

jeg håber *** ved
at *** ligner mig
og jeg håber *** er klar over
at det før var mig der før hørte dine historier
delte din musik
og arret over dine læber

jeg håber *** ved
at jeg var der først
at det var mig der sov i dine arme
holdt dine hænder
kyssede dine læber
samlet i timevis

jeg håber du husker
de magiske stunder
stille nætter i stormvejr
kys under fyrværkeri
og i nattens mørke
efter ungdommens fester

bliver jeg mon hos dig
bliver jeg gammel med dig
i dine tanker
som du vil blive i mine
for du var der først
andenrangs poet Oct 2014
ord
og da vi stod
der i hinandens arme
bare lige for at sige
godnat
og den larmende
stilhed bredte sig
helt uden ord
forstod jeg
hvorfor
og et øjeblik
levede jeg
ubesværet
de forenede hjertestrenge.
Mia Madsen Nov 2015
At finde de arme
hvor man hører til
som to puslespilsbrikker
der passer sammen
det er drømmen
men virkeligheden
er intet eventyr
drømme går ikke i opfyldelse
II.

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe et de l'autre la France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
Ô Waterloo ! je pleure et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !

Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire ;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! - C'était Blücher.
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme,
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
Qu'un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ;
Gouffre où les régiments comme des pans de murs
Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs
Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,
Où l'on entrevoyait des blessures difformes !
Carnage affreux ! moment fatal ! L'homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon la garde était massée.
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
« Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il.
Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.
Leur bouche, d'un seul cri, dit : vive l'empereur !
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penché,
Regardait, et, sitôt qu'ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l'un après l'autre, en cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d'acier
Comme fond une cire au souffle d'un brasier.
Ils allaient, l'arme au bras, front haut, graves, stoïques.
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. - C'est alors
Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute, géante à la face effarée
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
À de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissante au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s'émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut !
Sauve qui peut ! - affront ! horreur ! - toutes les bouches
Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux,
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil !
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! - En un clin d'œil,
Comme s'envole au vent une paille enflammée,
S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
Et cette plaine, hélas, où l'on rêve aujourd'hui,
Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui !
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encor d'avoir vu la fuite des géants !

Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit : « Mes soldats morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !

Jersey, du 25 au 30 novembre 1852.
Naja Feb 2015
Hvilken side af mit ansigt vil du nu ramme?
Hvilken farve vil dine øjne være?
Hvilken lyd vil dine ord udforme, når de rammer mig i mit dybeste indre? Klokken 07:42 går jeg ned ad trappen.
Synet af dine pupiller som svulmer op ved tanken om dine næste ord.
Smerten når de rammer, som en kold håndflade på mine sprukne kinder, borer sig igennem mit kød og giver genlyd i mine knogler.  
Skyggen fra mine arme som dækker mit ansigt.  
Vil du nogensinde kunne se igennem smerten og strømmen af ord, eller fylder min eksistens for lidt i forhold til dit ego?  
Når min krop visner og falder sammen på stengulvet, afviger lyden af dine skridt og mine øjenlåg lukker sig og omfagner min krop.
Matilde Jan 2015
Fordi mine arme er grene
svajer jeg i vinden
Når det rusker
ryster jeg
Træ er et smukt materiale
birk er sublimt
Jeg mærker hvordan roden
dræner mit køn for væske
Xylem gør sit job
Giver mig sved på panden
Straks derefter
næsten umærkeligt
springer jeg ud
FlyvskeFia Oct 2015
hej
hej
siger jeg mens jeg fluks prøver at smutte væk fra mine inderste tanker, der hober sig op i mit hovede, som var de myrer i en tue der var blevet stoppet til af et blad. let for alle andre, men kilotungt for mig.
er du vågen?
spørger jeg med en undren som kunne synes vemodig men interesseret. søvnen har fanget ham i sine arme, og jeg kan ikke få ham væk. få ham hen til mig. søvnen er et muskelbundt der har ham i et stramt knus.
mmm
mumler han fra det nederste af halsen, helt nede i maven. som i en koma ligge han, livløs næsten.
nøgen, det eneste der dækker er et lagen der er blevet kastet henover, næsten iscenesat
Mercedes Sep 2014
Det bedste var at ligge i vågen drømmesøvn
med dig så smuk
Ikke have brug for ord
Glemme tid og sted
Stærke arme
og lykke i min mave
Yatma Faye Oct 2018
Ô Afrique
Je suis fière mais en même temps j’ai honte
Fière parce que chaque fois qu’il y’a un Blaise,
il y’a aussi un Sankara à côté, prêt pour se sacrifier sa vie pour ton bonheur.
J’ai honte parce que chaque fois qu’il y’a un Sankara, il y’a aussi un Blaise derrière et qui n’insiste jamais de lui prendre la vie.
Ô Afrique
L'assassinat de tes leaders au pouvoir c’est manque de conscience de tes propres fils.
Ce derniers deviennent même tes propre ennemis
À chaque fois que l’un de tes fils lève son arme c’est pour contre l’un de ses frères ou sœurs.
Mais quand ils ont un peu de diamants ou de l’ors, ils jettent leur pirogues dans l’Océan Atlantique vers l’Occident.
  Ô Afrique
Ils te tournent le dos en pleine nuit, avec des tonnerres de méchancetés sans même avoir
pitié du pluie de tes  larmes.
C’est à cause de ce genre d’universalistes que
tu es dans la merde mon Afrique
Parce que chaque fois qu’une puissance étrangère vient piller, ils se lèvent contre leurs propres frères et sœurs en disant
« Les blancs sont des bons sans eux on n’a rien et tuent leurs propres frères et sœurs parfois juste pour un visa et une photo sur les champs Elysée »
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— The End —